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Anonymous
Invité
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Un grognement faible et désespéré servait d'alerte pour cet homme attendant son missionnaire que ce dernier était revenu. Il n'avait pas le temps de tourner sa large carrure que déjà le grognement se retrouvait à ses pieds, contenu dans un sac de toges, lui même emprisonné dans un cocon de roche.

Il relevait les yeux de cet étrange colis, n'ayant pas besoin de le faire de beaucoup pour croiser le visage du petit-être ayant rempli sa besogne. Presque un mètre les séparés en taille, pourtant, le chasseur n'avait pas peur, au contraire. C'était le contractant qui avait un frisson d'effroi dans le dos, en voyant arriver ce cauchemar ambulant dans sa soignée demeure.

Il avait les babines plus ensanglantées que celles d'un loup après un repas, les vêtements tout aussi rougeoyant, et semblait-il que cela n'était pas le sien. Il se tenait droit, le corps semblable à une statuette d'ivoire peinte, légèrement saccadée par une lente respiration, ne traduisant en aucun cas de possibles blessures. Malgré ces indéniables traits qui le classeraient dans la famille des fées, il semblait appartenir à une tout autre espèce, car jamais le connaisseur n'avait vu de fée arborer une faux où on pouvait y sentir la mort à des mètres de distance.

"... Vous avez fait vite."

"Voler a des bénéfices. Celui de dépasser les records de chevaux de course en allant d'une ville à une autre en est un."

Le noble restait néanmoins sceptique, en bon paranoïde qu'il était. Falthène le savait, dans son milieu, il était connu pour être un des plus insupportables employeur qu'il y avait. Il faisait toujours appel à un physicien, des gardes et un travailleur dans l'Etat Civil pour s'assurer que les hommes qu'on lui ramenait étaient bien eux. Cela prenait une journée, grossièrement, surtout parce qu'il était riche, mais une journée gâchée à rien pour les mercenaires où ils étaient très mal logés.

"Attendaient avec les autres mercenaires en bas, une esclave vous y emmènera."

Il n'était pas le seul mercenaire embauché, évidemment. Cet homme avait beaucoup d'ennemi, d'où sa paranoïa ... Ou alors il avait des ennemis car il était paranoïaque. Falthène ne répondait pas, se dirigeant simplement vers la salle des non invités. Les sous-sols.

"Un jour il faudra sans doutes que je m'occupes de lui, s'il pouvait y avoir un contrat derrière ce serait sympathique." pensait-il en ne daignant regarder les autres mercenaires. Il risquait de les revoir plus tard, certes, mais il n'avait pas à se donner la peine de mémoriser des personnes pouvant mourir demain plus que n'importe qui.
Anonymous
Invité
Invité
Une routine qui paie et qui fait voir du pays. Étrangement, malgré tous les risques liés au métier, Ranthia n'aurait changé son style de vie pour rien au monde. Même si on lui proposait une somme colossale en échange d'une retraite bien méritée, elle aurait refusé de manière formelle. Bien que l'argent avait toujours occupé une place centrale dans sa vie de mercenaire, il y avait également d'autres aspects qui l'intéressaient. En étant mercenaire, elle rencontrait sans cesse du monde. Elle ne se trouvait jamais bien longtemps au même endroit et n'effectuait jamais une tâche au déroulé similaire. Que de nouvelles situations qui demandaient à s'adapter pour les résoudre, d'évoluer pour toujours aller plus loin. Ce n'était finalement pas tant pour la richesse et la gloire. Elle était extrême, lorsqu'il s'agissait de recherche de sensations fortes et d'adrénaline. Un métier qui se serait définit par des tâches monotones ne lui aurait jamais convenu, là où elle aurait patiemment attendu que la mort vienne la cueillir de vieillesse. Aller au-devant de cette dernière, danser avec elle pour rester en vie, était son paradis sur terre. Même lorsqu'elle finissait à moitié crevée sur le carreau, cela était toujours non sans une pointe d'ironie et avec un grand sourire aux lèvres. Les épreuves, la douleur, tout ceci la faisait se sentir plus vivante que jamais. C'est ainsi que certains balançaient à tort et à travers qu'elle n'était pas "normale" ou un synonyme dégradant de ce genre. L'élémentaire de feu ne reculait devant rien, ni personne, pas même ses propres peurs qui, minimes, n'étaient rien d'autre qu'une épreuve de plus à franchir. Elle pouvait être imprévisible et destructrice à l'image des flammes qui l'habitaient.

Quoi qu'il en soit, en cette belle matinée juste avant laquelle elle avait traqué le criminel mentionné dans son contrat, elle s'en allait livrer son colis à son commanditaire. Il s'agissait d'un riche, il n'y avait rien à dire de plus ni de moins. Il était toujours entouré de dizaines de gardes du corps, nombre à la hauteur de sa paranoïa. Lui, contrairement à Ranthia, respirait et transpirait constamment la peur.
On la fit entrer, alors qu'elle traînait derrière elle un gros sac en jute, teinté par-ci et par-là de taches de sang. L'homme la reçut et c'est ainsi qu'elle se trouvait à mettre de grosses claques à la victime précédemment traînée derrière elle, pour qu'elle se réveille. Il s'agissait d'un métisse, gobelin et... autre chose de non identifié. Il faisait peine à voir. Lorsqu'il reprit ses esprits, Ranthia le poussa à genoux devant le commanditaire. « Le voilà ! Simon Bellair en chair et en os. Enfin, si c'est son vrai nom. Vu sa gueule, je serais prête à parier que non. » Dans un geste fluide, la mercenaire saisit une des dagues accrochées à sa cuisse et égorgea sa victime suppliante. Le geste fut rapide, net et précis. « Du moins, maintenant, ce qu'il en reste. » Sur le contrat figurait la mention "mort ou vif", elle venait de faire d'une pierre deux coups.
Prenant ses grands airs de pacotille, l'homme absolument outré commença à lui crier dessus. Ranthia n'appréciait pas que quiconque lève le ton sur elle. « Ta gueule. C'était soit ça, soit il finissait carbonisé et bonjour pour le reconnaître. » finit-elle par le couper, l'air indifférente. Elle recula pour éviter que la marre de sang ne tâche ses bottes et utilisa le jute pour nettoyer son arme, puis le laissa traîner par terre tandis que l'autre s'était empourpré et lui demandait si elle savait bien "qui" il était. « T'oublies un truc. Tu me paies pour travailler, pas pour te respecter et si t'es si malin, t'as qu'à embaucher quelqu'un d'autre. Du travail, j'en ai à foison. » Sur ce, les hommes réunis dans la pièce commencèrent une paperasse digne d'un roman et il fut demandé à la mercenaire d'attendre avec ses confrère au sous-sol. « C'est ça ouais et prenez votre temps messieurs. J'ai que ça à faire... » Elle était amère, tout ce qu'elle voulait à présent, était recevoir sa prime et aller se payer un bon petit-déjeuner. Lorsqu'elle n'avait pas mangé, elle pouvait devenir infernale.

« Quel trou du cul celui-là. » Ce furent les premières paroles qu'elle énonça lorsqu'elle entra dans la pièce où se trouvaient un tas d'autres mercenaires, parlant bien entendu, du commanditaire. Elle balaya du regard ses confrères, en connaissant certains qu'elle salua de la tête, ignorant les autres. Elle s'assit contre un mur, en face de la porte et attendit aussi patiemment qu'elle le put. Après ce qui lui sembla être une éternité, un domestique vint l'interroger sur son identité. « Qui la demande ? » Le membre du personnel ne lui répondit pas, évitant son regard et alla faire de même avec un petit être bien étrange, attendant un peu plus loin. « Ça, ça pue. »
Anonymous
Invité
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La fée était une chasseuse patiente, pouvant s'occuper mentalement avec efficacité pour attendre parfois plus d'une journée qu'une proie sort de sa tanière. Cette fois n'ayant d'autre proie à faire attention, il se concentrait sur les autres mercenaires attendant, sans pour autant les regarder. Il y avait plus important que voir les gens après tout, puis de toute manière, s'ils ne bougeaient pas, la fée aurait du mal à les distinguer.

Il observait leur respiration, jugeait leur expérience en ce basant sur cette respiration, leur âge – bien que cela était redondant avec l'expérience – et enfin leur espèce. Une tâche plus compliquée qu'on pourrait le penser, mais la fée était contente d'en avoir déduit plus de la moitié, à une personne prête plus de la moitié en vérité ... Jusqu'à ce qu'une femme rentre dans la pièce et confuse la fée sur son espèce. Tsk, il ne pouvait rien avoir vraiment.

En dehors de sa taille et de son poids approximatif, il dirait qu'elle n'est pas humaine, mais c'était vraiment une simple supposition pour le coup. Elle paraissait plus chaude que la normal, mais cela pourrait tout aussi bien être le contre-coup d'une étude de la nécromancie avancée qu'une preuve que c'était une élémentaire, dans les deux cas la nouvelle température plus élevée de la pièce, même de quelques degrés, gênait la fée.

Il ne restait pas dans l'ignorance bien longtemps néanmoins, car en entendant le nom de la dame par la domestique – sans doutes l'une des rares à avoir un salaire ici, elle semblait bien trop trembler pour sa vie pour être une esclave – la fée pu mettre une espèce et même un background sur l'inconnue. Elle était connue chez les chasseurs de primes, c'était un élémentaire de feu, l'une des espèces que Falthène évitait comme la peste. Qu'elle soit là n'était pas tant une surprise au final, mais qu'on lui demande son nom ... Non, c'était peut-être une coïncidence.

"... Madame Falthène ?"

Non, ce n'était pas inopportun. Falthène avait appris quelque chose depuis que tant de mercenaire lui cherchait la vie. Lorsqu'on le décrivait, on assumait toujours qu'il était une femme à cause de sa physionomie, là où ses employeurs fidèles savaient qu'il était un homme car lui avait posée la question ou il les avait corrigés. Qu'on lui demande son nom directement et qu'on ne l'appelle pas "Madame la fée", c'était très suspect.

Il aurait pu penser qu'elle appelait Ranthia par son prénom et nom car vu son apparence humaine, l'appeler "madame l'humaine" pourrait porter à confusion avec les autres membres de l'espèce dans la pièce. Mais maintenant il était sûre que c'était pour confirmer que c'étaient bien "eux". Les deux personnes avec une tête mise à prix.

C'était là que son passe temps se rendait utile, car remarquer le changement de respiration des personnes dans la pièce permettait de réagir avant qu'ils ne percutent. D'un mouvement de la main, les mercenaires assis comme contre les murs se retrouvaient entravés par les murs de la pièce, à l'exception de l'élémentaire. Cela surprenait la fée, mais il se doutait de la raison de cela, et ne se concentrait pas là dessus.

De son autre main, il utilisait sa faux pour faire rouler la domestique à deux endroits différents à la fois sur le sol, se levant et volant jusqu'à la sortie. Il s'arrêtait t regardait néanmoins l'élémentaire avant de la dépasser, son inquiétude ne transparescent pas sur son visage, mais il était sûr de son impuissance face à elle si son sort n'a pas pris forme prêt d'elle.

"..."
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