World of ashes
Forum RPG médiéval-Fantastique / ouvert à tout public / avatars illustrés
Derniers messages
Fonda
Ayshara Ryssen
Admin
Ogma Gunnhildr
Modo
Naa'vys
Modo
Poste vacant
staff
Bienvenue sur Woa,
World of Ashes est un monde magique où trois grandes puissances économiques et politiques règnent. Ici, les enjeux sont importants et une situation peut changer du jour au lendemain. Incarnez un simple paysan, un talentueux magicien ou même un riche seigneur ! De nombreuses possibilités et combinaisons différentes vous attendent avec impatience ! Forum optimisé pour Google Chrome. Avatars 200 x 400 px.
Votez pour nous ♥

Nouveautés dans le monde...

2022.07.01Nous migrons vers https://www.rp-cendres.com/ À très bientôt ! ♥

2021.12.01Ouverture du forum ! Rejoignez-nous sur discord <3
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Derniers sujets
Validation | Ellie McIntyre | RépubliqueMar 15 Nov - 18:46L'Âme des cendres
Accès au forumJeu 25 Aoû - 6:24L'Âme des cendres
Validation rps spéciaux - DeurkJeu 18 Aoû - 19:10Rachelle Virsce
Validation de Koraki Exousia- RépubliqueJeu 18 Aoû - 18:54Rachelle Virsce
Reike : Validation RP de Rachelle [Normaux]Jeu 18 Aoû - 18:41Rachelle Virsce
Validation | Marceline Cornebouc | ReikeJeu 18 Aoû - 18:27Rachelle Virsce
Planter dans les cendres [Rachelle | Marceline]Lun 8 Aoû - 11:25Marceline Cornebouc
Validation RP Ioan NörDim 31 Juil - 18:57Rachelle Virsce
Validation RP de ZaïnSam 30 Juil - 18:08L'Âme des cendres
Validation des RPs de ParwanLun 25 Juil - 14:03Parwan Sahriki
Le deal à ne pas rater :
Bon plan achat en duo : 2ème robot cuiseur Moulinex Companion ...
600 €
Voir le deal

Anonymous
Invité
Invité
LA COUTURIÈRE EN PÉRIL (avec Selaphaë)



Comme chaque matin, avant  même que le soleil ne chauffe les toits de la ville, Agonn était debout. Observant depuis sa petite cabane, entassée avec d’autres sur les toits de la ville, les marins qui s’affairaient déjà sur le port. À cette heure du jour les marchands installaient déjà leurs étales et la ville se réveillaient avec la forte odeur des embruns qui remontait jusqu’au sommet de la cité. Il aime particulièrement ce moment où les citoyens n’ont pas encore inondés les rues de leurs voix et de leurs odeurs. Mais il aime également cette facette de la ville, tout le monde à sa place et l’on y trouve tout ce que l’on désire, et si vous ne trouvez pas c’est que vous cherchez mal. Ici il n’a jamais manquer de client, car pauvre ou riche, on a toujours besoin d’un mercenaire.

Agonn croqua dans un morceau de pain avant de lancer le reste aux goélands, puis accrocha son arme à la ceinture. Il saisit sur sa table une requête qu’il avait vu la veille. Elle venait d’une commerçante du centre-ville de Liberty qui parlait d’un vol dans sa boutique. D’ordinaire il n’aurait même pas fait attention à cette lettre mais quelque chose l’avait interpellé ; la boutique en question appartenait à une couturière. Que peut-on vouloir dérober à une couturière ? Et puis pourquoi appeler un mercenaire et pas la milice pour ce genre d’histoire, quoi qu’il en soit cela suffit a piquer la curiosité du nain. Il rangea la lettre et sortit de sa cabane puis rejoignit la rue à peine agitée par quelques vendeurs de fruits, Puis il trouva une diligence pour Liberty qui partit dans l’instant.

Agonn appréhendait car il y avait dans la capitale certaines personnes qu’il ne souhaitait pas revoir, mais il saurait se faire discret, faire son travail et repartir. La grande cité de  Liberty ne manquait pas de charme et on pouvait y trouver toutes les races et toutes les origines, mais aussi les mages de l’académie. Ces derniers ne rassuraient pas Agonn, qui se méfiait toujours d’eux et de leur pouvoir, mais peut-être pourront-ils réparer son dos qui commençait à souffrir sur les sièges de la diligence.

Il arriva en ville après trois jours de voyage éreintants et ne remercia pas le cocher. Il pris la direction du centre-ville et regarda sa lettre. La requête indiquait une boutique en centre-ville, près de la taverne des trois ours. Les tavernes sont les meilleurs endroits pour apprendre des choses c’est de notoriété publique, par conséquent Agonn les connaissait bien, et il n’eut aucun mal à s’orienter. Une fois devant la boutique Agonn constata la vitre brisée et pensa un instant qu’il avait autre chose à faire que de jouer le rôle d’un garde, mais sa curiosité prit le dessus et il entra. À l’intérieur il vit une fée qui faisait les cent pas en frémissant des ailes nerveusement.

« Bonjour, j'ai lu votre requête il y a quelques jours, alors dites moi, qu'est ce qui justifie de faire appelle à un mercenaire  ? »

Tout en parlant il observa la boutique et à part la vitre rien n’avait été cassé ni déplacé, l’homme qui est venu savait parfaitement où il devait aller. La situation intriguait de plus en plus le mercenaire qui eu finalement l’impression de ne pas être venu pour rien…
Anonymous
Invité
Invité
 

La couturière en péril
Agonn & Selaphaë


Le temps était doux ce soir-là, seule une légère brise venait caresser ses cheveux. Les dernières retouches sur la robe de madame et la boutique pouvait s'éteindre tranquillement alors que les tavernes commençaient à s'agiter. Après le rangement de quelques étoffes, le débarras des petits bouts de fils par-ci par là, un passage de balai n'était pas de trop. Elle chantonnait en déplaçant la poussière vers le petit jardin extérieur qui était enchevêtré entre sa propriété et celles à ses côtés.

L'atelier Sonneblum était connu de bien des égards et cela depuis des siècles. Autrefois une simple maison de ville achetée par ses ancêtres alors que Liberty était à peine établie, elle a été également une pharmacie auparavant. Jusqu'à ce que ses parents reprennent cette boutique et fondent l'Atelier de couture familiale repris par Selaphaë quelques siècles plus tard, mais qui ne s'arrêta pas dans son évolution. En effet elle étendait désormais l'atelier à la cordonnerie et occasionnellement à la médecine des plantes.

Les bougies toutes soufflées, les volets tirés, elle montait dans ses appartements en haut des escaliers de sa charmante et rustique petite propriété. De l'eau sur le feu, une marmite dans la cheminée qui mijote, les étoiles qui commencent à éclairer le ciel et la lune qui s'élève dans l'ivresse des buveurs de la taverne de l'autre côté de la rue.

Elle prit l'un de ses livres féeriques après son repas, ainsi qu'une tisane et se détendait dans sa chaise près de la fenêtre. Elle entendait la musique du barde et les rires des éméchés le cœur léger, sa petite vie bien tranquille au milieu de la ville.

Puis vint l'heure du coucher, demain une nouvelle journée l'attendait et des ouvrages importants pour ses clients. Sa chemise de nuit enfilée, elle s'est glissée sous les draps. Comme tous les soirs elle pose dans son écrin son bracelet d'argent, un souvenir d'une contrée féérique lointaine dont elle a fait promettre de prendre le plus grand soin. La fée qui lui a vendu lui a mentionné qu'il possédait des vertus magiques et qu'il serait dangereux entre de mauvaises mains. Elle n'a jamais cherché à l'utiliser trouvant cela trop risqué, mais a préféré quand même le surveiller de près.

Jusqu'à ce qu'elle se réveille en sursaut cette nuit là. Une vitre brisée à l'étage inférieur, des pas feutrés, elle s'est dressée sur ses pieds, mais c'était trop tard, l'écrin avait disparu. L'individu avait été si silencieux, si invisible qu'elle n'avait pu l'apercevoir que lorsqu'il a regagné l'escalier. Mais elle ne put le poursuivre, il était trop rapide.

Selaphaë était peut-être une fée et une magicienne hors-pair, elle s'était déjà faite cambriolé par le passé, mais là elle restait tremblante. Elle était déconcertée par une telle agilité à passer devant elle sans se faire voir.

Elle a hésité avant de le faire, mais finalement elle a posé une annonce sur le tableau des mercenaires. Si la milice apprenait qu'elle était en possession d'un artefact dangereux sans leur en avoir parlé elle ne savait pas comment elle allait l'expliquer.

Sa requête eu une réponse quelques jours plus tard après avoir rafistolé avec des feuilles d'arbres sa vitrine cassée en attendant une aide de la cité pour réparation. Un nain fit sonner la petite clochette de la porte de sa boutique, elle sut que cette personne n'était pas sa clientèle habituelle, il n'avait la tête de quelqu'un qui venait acheter une paire de bottes.

Elle ne tenait plus en place depuis l’intrusion et décrivait des cercles en marchant dans la boutique agitant par nervosité ses ailes.

« Bonjour, j'ai lu votre requête il y a quelques jours, alors dites moi, qu'est ce qui justifie de faire appelle à un mercenaire ? »

Elle eut une poignée de seconde de timidité et de soulagement en entendant résonner la phrase de l'homme avant de lui répondre. Elle tira une chaise pour son invité et en pris une à son tour. Elle en tenait plus en place avec cette histoire. Elle commença d'une petite voix tremblante :

“ - Bonjour Monsieur… Je vous en pris prenez place, je suis ravie que vous soyez là. A vrai dire je n'ai jamais fait appel à un tel service, mais il s'agit d'une situation délicate qui de plus, nécessite une certaine discrétion. ”

Elle prit dans ses mains une pièce de broderie qu'elle avait commencée plus tôt pour occuper ses mains qui tremblaient un peu. Avait-elle bien fait d'appeler un mercenaire ? Mais elle n'avait pas vraiment le choix ! Mais et si ça lui attirait encore plus de problèmes ?



Codage par nenes
Anonymous
Invité
Invité
La couturière en péril ( avec Selaphaë )



Sans l’ombre d’un doute, cette fée était vraiment perturbée, et elle ne semblait pas exagérer son comportement névrosé. Mais que pouvait-elle craindre à ce point, ce n’était clairement pas un vol ordinaire. En examinant la boutique Agonn pu s’apercevoir qu’elle était très ancienne et encore, ancienne était un euphémisme. Le plancher craquait à chaque pas et avait depuis longtemps perdu son vernis et de l’extérieur  il semblait que la bâtisse penchait légèrement sur la gauche. Après tout, les fées vivent longtemps et cette ville est elle-même si âgée. Malgré cela la peinture était sans défaut et tout était immaculé, ce qui prouvait l’importance qu’on portait à ce commerce. Soudain la voix tremblante de la fée vint le sortir de ses digressions.

« Bonjour Monsieur… Je vous en prie prenez place, je suis ravie que vous soyez là. A vrai dire je n'ai jamais fait appel à un tel service, mais il s'agit d'une situation délicate qui de plus, nécessite une certaine discrétion. 

- Vous inquiétez pas pour la discrétion, expliquez-moi plutôt pourquoi on voudrait cambrioler une boutique de couture, je ne vois rien qui puisse attirer l’œil parmi toutes vos étagères. »

Pendant que Agonn parlait, la fée s’assit et prit une broderie qu’elle commença à travailler nerveusement. Ses mains étaient d’une grande précision dans le geste et Agonn reconnut là les années de travail. Absorbée par son ouvrage la fée ne regardait même plus le mercenaire qui se demandait si elle était encore consciente de sa présence dans la pièce, mais il reprit :

« Et puis, y’en a plein des boutiques ici, votre voleur devait vraiment chercher quelque chose de précis alors je vous remercierais de ne pas me cacher quoi que ce soit, enfin je dis ça c’est dans votre intérêt. »

Après tout que pouvais bien cacher une fée vivant au beau milieu de la ville, de plus elle semblait inoffensive avec ses joues roses et ses doigts délicats qui travaillaient le fil de coton, mais Agonn s’est toujours méfié des êtres de magie, car même les mieux intentionnés peuvent être dangereux.
Anonymous
Invité
Invité
 

La couturière en péril
Agonn & Selaphaë



Elle ferma brièvement les yeux pour pouvoir s'exprimer sans faire trembler ses mots.
 
" - Vous inquiétez pas pour la discrétion, expliquez-moi plutôt pourquoi on voudrait cambrioler une boutique de couture, je ne vois rien qui puisse attire l'œil parmi toutes vos étagères. " 

Elle rassemblait ses pensées et essayait de revivre la soirée pour ne pas omettre de détails. Elle ne dormait pas beaucoup depuis, le bruit de la vitre qui se brise et des pas à peine audible résonnaient dans ses songes. Elle se faisait un mélange de plantes pour rester éveiller la journée. Elle prit une profonde inspiration et posait sa broderie pour regarder en face le barbu avec tout son courage. Il fallait qu'elle partage ce qu'il c'était passé et qu'elle assume ses peurs. 

" - Et puis, y'en a plein des boutiques ici, votre voleur devait vraiment chercher quelque chose de précis alors je vous remercierais de ne pas me cacher quoi que ce soit, enfin je dis ça c'est dans votre intérêt. "  

Elle regardait la vitrine brisée et commença à conter ce qu'il se tramait. 

" - En pleine nuit pendant que je dormais à l'étage, on a cassé ma vitrine. Je me suis alors levée en sursaut. Mais je n'ai vu absolument personne. Je suis restée dans mes appartements à écouter attentivement les bruits. Les biens auxquels je tiens sont rangés à l'étage ou dans des meubles verrouillés, alors il n'y avait pas grand chose à voler. Mais cet individu était là pour un seul et unique objet. Il était dans un écrin sur ma table de nuit. Je me tenais là à quelques mètres à peine et il a disparu en un éclair. La seule chose que j'ai vu c'est une silhouette se sauver en bas sans un bruit. Il a renversé un pot de fleurs en sortant et il s'est évanoui dans la pénombre. " 

Elle fit une pause dans son récit. Ses mains tremblotaient, l'idée que quelqu'un s'était introduit dans ses appartements sans qu'elle s'en aperçoive la terrifiait. Certes il avait cassé la vitre, mais s'il trouvait un moyen de revenir sans rien forcer pendant qu'elle dormait... Elle eu des frissons rien qu'à cette idée. 

" - Un artefact a été dérobé. Personne n'est au courant que je possédais un tel objet. Il m'a été offert par mon frère il y a des décennies, un souvenir d'une lointaine contrée féerique qu'il avait visité. Je devais le garder en sécurité. C'est un bracelet orné de petites pierres précieuses qui a des vertus magiques. J'ignore quelles vertus en réalité mais ce serait dangereux dans de mauvaises mains..."
 
Elle baissa les yeux sur ses mains et jouait avec ses doigts. Raconter la vérité était un soulagement mais elle se sentait tellement coupable et sans défense. Elle qui était si douée avec sa magie, qui avait apprit à se défendre avec des ronces et des jets d'eau, n'avait rien pu faire. 



Codage par nenes
Contenu sponsorisé
Réponse rapide