Le démon marche... à pas lent... sa démarche chaloupée erre et vagabonde ; lui qui titube en dansant, perdu entre les gens. Ses yeux incandescents s'attardent sur l'un ou l'une puis, vif comme l'éclair, son visage se tourne à s'en tordre le coup vers l'autre. D'une vrille féline, son corps effilé suit enfin son regard. Des êtres... de tailles, de formes et de couleurs très différentes... qui marchent à des allures diverses en des sens qui divergent ; la ville bouillonne ! Ca rapelle au démon l'effervescence d'une fourmilière... mais la dernière parait alors bien fade et amère en comparaison. Non pas la taille qui l'impressionne, que ce soit grand rend ça plus impressionnant mais surtout ?
Ici, chaque fourmis vit à sa façon, habillé différemment, chacune reste unique par tant de façons.
Tant de sons en train d'écores des âmes et corps multicolores, de rythme en un orchestre chaotique ; quelque chose brille ici, quelque chose de créatif. Car nous sommes à Liberty, une ville incroyablement cosmopolite et, pour notre démon, une révélation : à quel point les créatures peuvent différer ? Des nains bourrus aux elfes élancés, en passant par les humains et d'autres races bien exotiques ?
Ce serait presque effrayant... tandis que le démon, simplement vêtu d'un pagne usé, se fait remarquer en dévisageant les passants, le tout d'un pas hésitant qui parait danser.
Sans gêne ni honte, à observer, parfois jusqu'à fixer ; il ne faut pas longtemps pour qu'un nain vienne se plaindre de le voir lorgner sur son trésor elfique. Devant sa dame, l'être trapu se tient sur des appuis solides en barrage, que dis-je, en muraille devant sa chère et tendre : une barrière qui n'en couvre que la moitié basse du corps. Hédos ignore un instant ses beuglements, l'esprit trop pris par sa contemplation de l'elfe dont il se sent avoir une morphologie proche ; tout de noir à la contempler comme une oeuvre d'art.
Elle ne lui répond qu'un profond dégoût et pour cause, il aurait tout l'air d'un pervers jusqu'à ce que son attention se reporte sur le nain véhément.
Bien sûr, il a attiré des regards... mais c'est, enfin, qu'on le fixe en retour. Qu'on lui offre finalement l'attention qu'il offre à ce monde et, pour lui répondre, le monde prend la forme d'un nain costaud pas content. Un nain roux à la crinière ample et épaisse, rugueuse comme sa peau tachetée de charbons. Sans trop savoir pourquoi, probablement pour se mettre à niveau, Hédos s'accroupit sur ses longues jambes repliés et les mains à plats sur les pavés. Un vent croissant balaye ses cheveux en fumées.
Et encore une fois, sans trop savoir pourquoi, le démon soutient les yeux furieux du nain sans baisser ou détourner les siens. Simplement, au bout d'un moment, il arque un sourcil bien haut avec l'air perplexe.
En silence, le démon écoute ses insultes et, au premier pas du belligérant, frissonne. Son poil se hérisse et son dos s'arrondit pour porter le démon vers l'avant, de manière féline, Hédos s'approche en retour. Il s'approche... oui... mais en souriant cependant. L'adrénaline, le risque, la peur, l'excitation, tout ceci lui fait frémir le corps ; la tension accumulée comme des nuages éclatent soudain en un orage, sans prévenir. Le nain charge à pas lourd face à Hédos, sur ses quatres membres, qui s'empressent de se décaler !
Faire face, de front, à la charge du nain lui a semblé... instinctivement, aussi bête que de rester immobile face à un éboulement !
Plus vivace qu'il en aurait l'air de prime abords, peu habile mais explosive, Hédos doit bondir pour fuir le nain ! Et son saut, élégant, se fait en faisant face à au nain trapu rougit par la rage. Une belle teinte, pense le démon, qui tombe dos en premier sur un passant bien secoué... avant de roulé-boulé puis, de s'échapper en laissant le nain aveuglé de fureur sur l'humain. Des amis de ce derniers s'en mêlent, rejoignent la bataille en même temps que des citoyens motivés par les cris de l'elfe de tout à l'heure !
Bagarre générale ! Hédos n'y comprend plus grand-chose mais danse entre les charges et les coups... ailleurs, les yeux fascinés pareil à un danser absorbé par la musique. Sinon qu'ici, c'est au rythme des coups et des charges qu'il ondule son corps et déploie ses pas légers.
Ici, chaque fourmis vit à sa façon, habillé différemment, chacune reste unique par tant de façons.
Tant de sons en train d'écores des âmes et corps multicolores, de rythme en un orchestre chaotique ; quelque chose brille ici, quelque chose de créatif. Car nous sommes à Liberty, une ville incroyablement cosmopolite et, pour notre démon, une révélation : à quel point les créatures peuvent différer ? Des nains bourrus aux elfes élancés, en passant par les humains et d'autres races bien exotiques ?
Ce serait presque effrayant... tandis que le démon, simplement vêtu d'un pagne usé, se fait remarquer en dévisageant les passants, le tout d'un pas hésitant qui parait danser.
Sans gêne ni honte, à observer, parfois jusqu'à fixer ; il ne faut pas longtemps pour qu'un nain vienne se plaindre de le voir lorgner sur son trésor elfique. Devant sa dame, l'être trapu se tient sur des appuis solides en barrage, que dis-je, en muraille devant sa chère et tendre : une barrière qui n'en couvre que la moitié basse du corps. Hédos ignore un instant ses beuglements, l'esprit trop pris par sa contemplation de l'elfe dont il se sent avoir une morphologie proche ; tout de noir à la contempler comme une oeuvre d'art.
Elle ne lui répond qu'un profond dégoût et pour cause, il aurait tout l'air d'un pervers jusqu'à ce que son attention se reporte sur le nain véhément.
Bien sûr, il a attiré des regards... mais c'est, enfin, qu'on le fixe en retour. Qu'on lui offre finalement l'attention qu'il offre à ce monde et, pour lui répondre, le monde prend la forme d'un nain costaud pas content. Un nain roux à la crinière ample et épaisse, rugueuse comme sa peau tachetée de charbons. Sans trop savoir pourquoi, probablement pour se mettre à niveau, Hédos s'accroupit sur ses longues jambes repliés et les mains à plats sur les pavés. Un vent croissant balaye ses cheveux en fumées.
Et encore une fois, sans trop savoir pourquoi, le démon soutient les yeux furieux du nain sans baisser ou détourner les siens. Simplement, au bout d'un moment, il arque un sourcil bien haut avec l'air perplexe.
En silence, le démon écoute ses insultes et, au premier pas du belligérant, frissonne. Son poil se hérisse et son dos s'arrondit pour porter le démon vers l'avant, de manière féline, Hédos s'approche en retour. Il s'approche... oui... mais en souriant cependant. L'adrénaline, le risque, la peur, l'excitation, tout ceci lui fait frémir le corps ; la tension accumulée comme des nuages éclatent soudain en un orage, sans prévenir. Le nain charge à pas lourd face à Hédos, sur ses quatres membres, qui s'empressent de se décaler !
Faire face, de front, à la charge du nain lui a semblé... instinctivement, aussi bête que de rester immobile face à un éboulement !
Plus vivace qu'il en aurait l'air de prime abords, peu habile mais explosive, Hédos doit bondir pour fuir le nain ! Et son saut, élégant, se fait en faisant face à au nain trapu rougit par la rage. Une belle teinte, pense le démon, qui tombe dos en premier sur un passant bien secoué... avant de roulé-boulé puis, de s'échapper en laissant le nain aveuglé de fureur sur l'humain. Des amis de ce derniers s'en mêlent, rejoignent la bataille en même temps que des citoyens motivés par les cris de l'elfe de tout à l'heure !
Bagarre générale ! Hédos n'y comprend plus grand-chose mais danse entre les charges et les coups... ailleurs, les yeux fascinés pareil à un danser absorbé par la musique. Sinon qu'ici, c'est au rythme des coups et des charges qu'il ondule son corps et déploie ses pas légers.