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Le démon marche... à pas lent... sa démarche chaloupée erre et vagabonde ; lui qui titube en dansant, perdu entre les gens. Ses yeux incandescents s'attardent sur l'un ou l'une puis, vif comme l'éclair, son visage se tourne à s'en tordre le coup vers l'autre. D'une vrille féline, son corps effilé suit enfin son regard. Des êtres... de tailles, de formes et de couleurs très différentes... qui marchent à des allures diverses en des sens qui divergent ; la ville bouillonne ! Ca rapelle au démon l'effervescence d'une fourmilière... mais la dernière parait alors bien fade et amère en comparaison. Non pas la taille qui l'impressionne, que ce soit grand rend ça plus impressionnant mais surtout ?
Ici, chaque fourmis vit à sa façon, habillé différemment, chacune reste unique par tant de façons.

Tant de sons en train d'écores des âmes et corps multicolores, de rythme en un orchestre chaotique ; quelque chose brille ici, quelque chose de créatif. Car nous sommes à Liberty, une ville incroyablement cosmopolite et, pour notre démon, une révélation : à quel point les créatures peuvent différer ? Des nains bourrus aux elfes élancés, en passant par les humains et d'autres races bien exotiques ?
Ce serait presque effrayant... tandis que le démon, simplement vêtu d'un pagne usé, se fait remarquer en dévisageant les passants, le tout d'un pas hésitant qui parait danser.

Sans gêne ni honte, à observer, parfois jusqu'à fixer ; il ne faut pas longtemps pour qu'un nain vienne se plaindre de le voir lorgner sur son trésor elfique. Devant sa dame, l'être trapu se tient sur des appuis solides en barrage, que dis-je, en muraille devant sa chère et tendre : une barrière qui n'en couvre que la moitié basse du corps. Hédos ignore un instant ses beuglements, l'esprit trop pris par sa contemplation de l'elfe dont il se sent avoir une morphologie proche ; tout de noir à la contempler comme une oeuvre d'art.
Elle ne lui répond qu'un profond dégoût et pour cause, il aurait tout l'air d'un pervers jusqu'à ce que son attention se reporte sur le nain véhément.

Bien sûr, il a attiré des regards... mais c'est, enfin, qu'on le fixe en retour. Qu'on lui offre finalement l'attention qu'il offre à ce monde et, pour lui répondre, le monde prend la forme d'un nain costaud pas content. Un nain roux à la crinière ample et épaisse, rugueuse comme sa peau tachetée de charbons. Sans trop savoir pourquoi, probablement pour se mettre à niveau, Hédos s'accroupit sur ses longues jambes repliés et les mains à plats sur les pavés. Un vent croissant balaye ses cheveux en fumées.
Et encore une fois, sans trop savoir pourquoi, le démon soutient les yeux furieux du nain sans baisser ou détourner les siens. Simplement, au bout d'un moment, il arque un sourcil bien haut avec l'air perplexe.

En silence, le démon écoute ses insultes et, au premier pas du belligérant, frissonne. Son poil se hérisse et son dos s'arrondit pour porter le démon vers l'avant, de manière féline, Hédos s'approche en retour. Il s'approche... oui... mais en souriant cependant. L'adrénaline, le risque, la peur, l'excitation, tout ceci lui fait frémir le corps ; la tension accumulée comme des nuages éclatent soudain en un orage, sans prévenir. Le nain charge à pas lourd face à Hédos, sur ses quatres membres, qui s'empressent de se décaler !
Faire face, de front, à la charge du nain lui a semblé... instinctivement, aussi bête que de rester immobile face à un éboulement !

Plus vivace qu'il en aurait l'air de prime abords, peu habile mais explosive, Hédos doit bondir pour fuir le nain ! Et son saut, élégant, se fait en faisant face à au nain trapu rougit par la rage. Une belle teinte, pense le démon, qui tombe dos en premier sur un passant bien secoué... avant de roulé-boulé puis, de s'échapper en laissant le nain aveuglé de fureur sur l'humain. Des amis de ce derniers s'en mêlent, rejoignent la bataille en même temps que des citoyens motivés par les cris de l'elfe de tout à l'heure !
Bagarre générale ! Hédos n'y comprend plus grand-chose mais danse entre les charges et les coups... ailleurs, les yeux fascinés pareil à un danser absorbé par la musique. Sinon qu'ici, c'est au rythme des coups et des charges qu'il ondule son corps et déploie ses pas légers.

Anonymous
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Une arrivée mouvementée !

Feat Hédos et Symoon Buehil

Un sifflement d'admiration fendit l'air alors que de nombreux regards se tournaient vers son émetteur. Kyrion se trouvait là, la bouche ouverte en un ''Ooooooh'' ébahi, ayant du mal à savoir quoi dire ou penser. Devant lui se trouvait les murs d'enceintes de Liberty, fier cité de la République, bien qu'il ne le sache pas du tout. Non loin, toute une file de personne semblait attendre pour pouvoir rentrer à l'intérieur de celle-ci, ralentit par le poste de garde et les contrôles qui filtrent les voyageurs.

L'hybride griffon avait extrêmement envie de pénétrer dans la ville et ce n'est pas avec son impatience légendaire qu'il y arriverait. Il sautillait littéralement sur place pendant que la file n'avançait que faiblement. Il n'allait pas attendre, pas au milieu des animaux et humains maugréant. Tellement d'énergie négative pour lui. Et vu comment à été reçu son sifflement, une chanson ne serait sans pas le plus approprié non plus. Fronçant un peu les sourcils, il s'extirpa de cette attente et alla faire le tour des murs comme il le pouvait. Sur la ronde, de nombreux gardes se trouvaient poster.

Au bout d'un moment, il pu percevoir un moment d'inattention avec ses sens magiques plus élevés. Il n'y avait personne pour garder ce pan de mur. D'un saut gracile et majestueux, il s'envola le long du mur, le rasant pour éviter que ceux sur les côtés ne le remarquent. Il passa au-dessus du chemin de ronde et alla doucement se poser en contre-bas, dans une ruelle se terminant par une impasse. Un grand sourire et un léger rire le secoua, pendant qu'il se recoiffait et remettait sa cape en place. Élégance et coquetterie en toutes heures, telle est sa devise


- Ni vu ni connu, pouffa-t'il en s'éloignant du lieu où il avait atteri.

La petite rue finit par déboucher sur une gigantesque avenue, rempli de personnes qui déambulaient en permanence. Tout était propre et beau à ses yeux, au point qu'il se mit à se perdre dans la contemplation de chaque boutiques, parterres de fleurs, architecture. Il adorait tout cela, trouvant beau cette ville. Par de nombreuses fois, par sa distraction, il rentra dans des personnes, ne s'excusant même pas quand on le houspillait de sa maladresse. Il n'avait que faire du reste du monde, seul ses pensées sont tournées vers sa Freya. En pensant à elle, il lui envoya une longue déclaration d'amour, lui disant qu'il avait hâte de la revoir.

Mais sa curiosité l'avait poussé à venir explorer la grande ville, au vu du fait qu'il n'y avait jamais mis les pieds auparavant. Il trouvait dommage que ses habitants face un peu la gueule en permanence mais il s'y en accommoderait. Il pourrait presque faire un petit spectacle pour les égayer. De la musique s'éleva dans les airs, non loin de lui. Comme un insecte attiré par la lumière, il alla dans sa direction, tombant sur une petite place où un homme jouait de la flûte et tapait le rythme du pied. Autour de lui, des gens s'arrêtaient pour l'écouter. Enflammé par cette douce mélopée, Kyrion rejoignit la musique avec une des danses des plus virevoltantes.

Au bout de quelques minutes, un peu plus de monde se fit attirer. Tous étaient subjugués par les mouvements de l'hybride. Un sourire toujours aux lèvres, celui-ci se mit à inviter de plus en plus de danseurs autour de la piste. Des rires fusèrent et beaucoup se prêtèrent au jeu. Jusqu'à la fin de la chanson, où le griffon finit par une envolée impressionnante, retombant gracieusement sur ses pâtes, Il salua les applaudissements et remercia le joueur de flute de lui avoir consacré un peu de sa musique. Celui-ci le remercia en lui donnant quelques piécettes, que Kyrion regarda avec de grands yeux émerveillés.

Son premier pécule, gagné par ses danses ? Il en avait déjà vu par le passé, dans les mains bourrus de ses maîtres. Jamais, il n'avait pu en toucher. L'or l'attirait constamment tout comme Freya. Et en posséder maintenant, quel bonheur pour lui. Il était tellement heureux, qu'il n'entendit pas la rumeur de bagarre qui se faisait dans une rue annexe. C'est quand on commença à le bousculer pour s'en éloigner qu'il en fut intriguer. Grognant en remettant sa cape, sa curiosité prit le pied et il alla dans la direction des cris.

Une fois sur place, il tomba sur un homme adossé contre un mur, à moitié conscient, se tenant les côtes, le visage tuméfié. S'agenouillant prêt de lui, Kyrion vit qu'une grande mêlée générale se faisait non loin de lui. Une bonne douzaine de personnes y participait, même s'il ne saurait compter exactement. Il eu une mine de dégoût. Comment pouvait-on apprécier se coller et se battre ainsi les uns les autres... La sueur et le sang ne sont clairement pas élégant. Soupirant, il se concentra sur celui qui se trouvait à côté de lui. Ses mains s'illuminèrent d'une douce magie, venant enveloppé le malheureux, commençant doucement à le soigner. Faisant ainsi, cherchant à savoir où il était blessé, le capé aperçut un éclat doré d'une bourse à la ceinture de l'homme. Il se mordit une lèvre.


- Tu l'aurais certainement perdu dans la mêlée...

Une de ses mains allégea le poids de son patient d'une bourse entière. Il la rangea dans un replis de son bas, appréciant entendre le bruit du tintement dans sa poche. Avec la cohue et le bazar ambiant, personne n'avait vu quoi que ce soit. De plus en plus commencèrent à sortir du bordel et beaucoup filèrent, pour une raison que Kyrion ne connaissait pas. Il se mit à aller aider tout ceux qu'il pouvait et le voulait, récoltant même quelques pièces supplémentaires, de manière totalement honnête cette fois-ci.
Anonymous
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Une Arrivée Mouvementée!

ft Hédos & Kyrion


« Le navire de cet après-midi est-il prêt ? J’espère qu’il n’y aura pas d’annulations de dernière minute cette fois ! Je vous laisse gérer le reste de la journée mon cher Taid. À plus tard ! »


Je franchis le seuil et me retrouvais sous le soleil brulant, à son zénith. La brise fraîche faisait danser quelques mèches de mes cheveux. Leur chatouillis sur ma nuque me donnait des frissons de bonheur. La journée semblait belle. La foule et le brouhaha de la grande rue me fît dire que je ne devais pas être la seule à le penser.

Je descendais les marches, traversais la cour puis la rue et le quartier. Ce dernier était toujours calme. J’aimais y vivre, comme coupé de l’agitation de la cité, alors que je me trouvais en réalité en son centre. Je me laissais donc porter par mes pas, traversant les rues les unes après les autres, descendant puis montant beaucoup trop d’escaliers pour les compter. J’adorais cette ville et j’aimais l’air frais et le vent presque toujours présent en haut de cette colline, mais j’eus beaucoup de mal à me faire a toutes ces marches. Mon corps étant bien plus lourd à la surface que sous les eaux et cela me pris quelques semaines pour m’y faire. Mais c’était il y a plusieurs cycle et je dévalais maintenant les marches sans trop d’efforts.


Je débouchais finalement sur la grande rue, grouillante et pleine de vie. Je me faufilais entre les habitants et les touristes pour me réfugier sous l’ombre des arbres qui bordaient la rue de part et d’autre. Je m’arrêtais quelques instants pour profiter de la fraîcheur et replacé les pans de ma robe, jaune, tel le soleil qui brûlait au dessus de ma tête. En observant la foule, je remarquais que je pouvais voir les calvities naissantes des plus petits. J’eu même le plaisir de croiser quelques regards intéressés.
Rendant son sourire à un inconnu qui passait devant moi, je repris ma route en direction du marché.

Par dessus le bruit incessant de la ville, résonnait une mélodie entraînante. Ma curiosité attisée, je marchais donc en direction de la mélodie, me laissant guidée par les notes et le rythme. J’entendais maintenant des cris de joies et des applaudissements. Un danseur terminait sa danse pile au moment ou j’arrivais. Son apparence particulière attira mon regard et je restais la, à l’observer quelques instant alors qu’il discutait avec le musicien.

Serait-ce un hybride ? Mh… Avec un aigle ? Non… Je ne saurais mettre le doigt dessus.

Ces pattes et son aile étaient impressionnantes. Je n’avais encore jamais vu d’hybride de ce genre et ce malgré la population plus que cosmopolite de Liberty.
En y regardant de plus près, cela me sauta aux yeux. Ces griffes, la forme de ces pattes et de son aile…

Un griffon! C’était pourtant évident.

Il est vrais que je n’avais jamais eu l’occasion de croiser un tel hybride avant, c’est sûrement ce qui m’avais empêcher de mettre le doigt dessus. Je ne connaissais leur existence qu'à travers les paroles d’autres personnes.
Un sentiment de satisfaction m’envahis doucement et je me surpris à sourire à pleine dents, seule au milieu des gens. La découverte me faisait toujours cet effet là. Comme si tout à coup, tout avait un sens, comme si tout les astres s’étaient alignés, comme si le monde n’était que bonheur et plaisir…
Je me sentais un peu gênée, planter là immobile comme l’arbre qui se trouvait derrière moi et me protégeait de son ombre. Je repris donc ma route vers le marché, le pas souple et léger d’avoir été chanceuse depuis le début de la journée.


Je continuais de marcher, rêveuse, ne prêtant pas attention à ce qu’il se passait autour de moi. J’avançais machinalement -connaissant les rues du quartier comme les écailles de ma queue- et traversais une ruelle adjacente. Un cris de douleur retentit alors à quelques mètres de mes oreilles et m’extirpa de mes pensées. En relevant la tête, je compris que je me trouvais au beau milieu d'une bagarre… Générale.
Les hommes criaient, s’insultaient et se frappaient sans aucune retenue, tandis que les femmes, entassées le long des mûrs, cachaient les yeux de leurs enfants et rassuraient tant bien que mal les plus petits. Le spectacle était triste à voir. Les pleures et les cries se mélangeaient dans un joyeux bordel... A peine avais-je réalisé qu'une masse lourde et poisseuse s’écrasa contre mon dos, me faisant perdre l’équilibre et tomber à plat ventre sur le pavé.
Les gens se bousculaient autour de moi, frappant ce qui se trouvait devant eux ou cherchant à s’éloigner. Je relevais la tête pour voir ce qui m’avait bousculer de la sorte. Il s'avérait que c’était un Homme, gras et transpirant. A peine eut-il finit de bégayer quelques mots à mon intention -que le bruit ambiant m’empêcha d’entendre-, qu’un petit mais néanmoins robuste poing de nain s’écrasa sur son visage. On pu entendre le bruit des os de son nez se briser et celui de son crâne se fracasser contre le sol.
Un... Démon ?! à la peau bleue venait d’éviter le coup, le laissant terminer sa course sur le visage de  "l'innocent". Sans la moindre inquiétude, l'être bleu dansait et virevoltait entre les poings et les pieds, les évitant tous à la manière d'une chorégraphie. Ces mouvements fluides et souples donnaient l’impression qu’il était facile d’esquiver ainsi les coups au sein de la mêlée. Je cru même le voir sourire…

Quelques secondes seulement venaient de s’écouler. Tout allait très vite et déjà la foule se dissipait. Les gens devaient sans doute vouloir fuir avant l’arrivée des gardes. Aussi captivante, quoi qu’effrayante, qu’était la performance du démon, la douleur de la chute me rappela à la réalité. J’étais étalée sur le sol et mes genoux me faisaient souffrir. Je sentais l’air frais sur mes plaies, les petits morceaux de graviers incrustés et le sang chaud qui s’échappait de mon corps et se mêler aux autres flaques et éclaboussures.

Il fallait que je me lève pour sortir d’ici et me soigner. Je posais mes mains sur la pierre brûlante et levait les yeux. Quelqu’un m’avait vu et me tendait la main...
Anonymous
Invité
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Le ciel, les étoiles, certaines filent, d'autres restent, certaines luisent et d'autres sont déjà mortes. Il y a bien plus de secrets dans les cieux qu'il n'y en a sur cette pitoyable terre gâchée. Les titans ont bien mal écrit leur plan s'ils n'ont pas réussi à garder leur souveraineté sur un plan si réduit. Entre les lueurs qui brillent là-haut se profile une silhouette, masquée par la nuit, volant au-dessus des nuages qui parsèment l'obscurité du plafond nocturne. Le vent mugit là-haut, il susurre et serpente, siffle en silence loin de toute oreille, loin de tout regard, là où, si l'univers était bien fait, les mortels ne pourraient pas aller. En bas, les hauts bâtiments de Liberty se profilent, aussi insignifiants que de minuscules fourmilières. La vie humaine, drakyne, elfe, toute vie mortelle n'a que très peu de valeur ... c'est lorsque l'on prend assez de recul qu'on le remarque. Là où tout n'est que pierre et silence, la silhouette dans les cieux descend, ses ailes brillant d'un sobre éclat abyssal avant qu'elles ne disparaissent au coin des rues.

D'hors des ruelles, sous le reflet de la lune, Azaël apparaît dans son accoutrement le plus sobre. De classique, il n'y avait là-dedans que les couleurs, la forme et la coupe étaient bel et bien de véritables oeuvres d'art vestimentaires. L'ange ne portait que ce qui lui allait de toute manière et déployer ses ailes avec des vêtements classiques était une véritable plaie. Un noeud derrière la nuque attachait la tunique qui révélait le haut de son, le tissu autour de son ventre étant serré par un cordon enroulé autour de sa taille. Le reste filait en un bas serré, uniquement décoré d'une jupette qui embrasser les contours du corps de la noble. Une onde humide passe sur ses mèches ébouriffées par la vitesse de son voyage. Venir depuis le Shoumeï avait été une ambitieuse entreprise, mais elle avait besoin d'air frais, à cause d'un certain bal que voulait organiser un monarque bien trop naïf.

Le reflet bleu s'écoule et quelques gouttes tombent de ses cheveux avant que l'humidité ne s'en aille d'aussitôt. Seulement alors la coupe de l'ange retrouve sa forme originelle, raide et souple. Venir sous la Lune était une bonne idée, s'embêter des vérifications coutumières de la garde était une véritable plaie. Tout ce qu'il fallait maintenant, c'était de ne pas dévoiler ces plumes au grand jour. De toute manière, un ange aux aspects de sirène, c'était trop peu commun pour que quiconque pense à faire le rapprochement. Les rues étaient vides, les braves gens dormaient, les malhonnêtes faisaient leurs petites affaires dans les rues plus étroites, et la fontaine qui se présentait à elle représentait un bon endroit pour ... ne rien faire.

Azaël était blasée. Elle était dégoûtée. Il y avait quelque chose de moisi au goût de la déception. Car non, elle n'était pas en colère contre Seagan, elle juste ... déçue, déçue comme une professeure qui constate l'incompétence d'un de ses élèves. L'équilibre du Shoumeï était compromis, trop de pernicieuses idées d'un côté, pour faire face à trop de naïveté. Il fallait que l'ange s'écarte un peu, pour son propre équilibre mental et pour l'empêcher de faire des idioties. Malgré les années, elle restait sanguine. Assise sur le rebord de la fontaine, ses doigts viennent jouer avec l'eau, la soulèvent, la forment en diverses silhouettes symboliques. Elle dessina Kaiyo tel qu'elle s'en souvenait, les océans tels qu'ils étaient lorsque les bateaux ne les polluait pas ... et chaque forme demeurait figée, statique dans les airs comme des sculptures intangibles qui ne tomberaient pas.

Le soleil vint alors, et dès que le premier mortel arriva, l'eau revint se réfugier dans son refuge, invisible, camouflée aux yeux des indignes. La journée commence, le chahut commence, mais Azaël ne bouge pas. Elle se fiche du bruit, elle se fiche des racontars qui s'échangent, elle se fiche des regards fixés sur elle. Une sirène sur la place ... tch, il s'agit d'un privilège bien plus grand que la vision d'une simple hybride entre mortel et poisson. La matinée file ainsi, avec une courte pause loin de la décoration aquatique pour l'ange qui était partie acheter des tomates cerises à un producteur du coin. Quelques pièces, pas un mot, déjà elle retournait à son siège au bord de la fontaine. Tout paraissait fade. Plus fade encore que ce auquel l'humanité l'avait habituée.

Pour flatter ce portrait insipide d'un semblant de joie hypocrite, là se démarquaient les mouvements d'une créature singulière, pâle copie de nobles créations, qui s'amusait à danser sur ce que les gens du coin devaient appeler de la musique. L'abyssale abaissa ses paupières blasées sur ses yeux déprimés, couvrant le cyan d'un rideau d'austérité. Peut-être qu'il était temps de rentrer. Se levant de son siège qu'elle avait hanté pendant plus d'une demi-journée, l'ange s'étira préparée à prendre son envol avant que des cris ne retentissent. Attirée par la possibilité de quelques mortels qui se faisaient mutuellement du mal, Azaël remit son départ à plus tard pour aller voir ce qui se tramait là-bas.

Un démon. L'ange haussa ses sourcils en voyant une pareille engeance ici. Devait-elle s'occuper de le purger ? Sans doute. Est-ce qu'elle allait le faire ? Pas avant que deux-trois mortels ne meurent. Tout dépendait de la situation et son évolution. Elle hésita, plongeant ses doigts dans le petit panier de tomates qu'elle avait récupéré plus tôt. Elle en porta une à ses lèvres, deux, trois ... finalement, elle n'avait pas envie d'intervenir. Non, c'était bien plus amusant que de tous les voir s'enfoncer leurs poings sur les bouches des uns et des autres. Son ton blasé s'illumina, sans pour autant changer d'expression au point d'appeler ça un sourire. Son visage demeurait stoïque, fade, mais quelque peu amusé.

- Les mortels ...

Elle sortit l'une de ses ailes pour s'éventer avec tandis que de sa main droite, elle piocha une autre tomate. Pas si mal, cette après-midi.
Vaal Yesfaren*
Une arrivée mouvementée ! Cobra12
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Fiche du personnage
Race: Vampire / Elfe
Vocation: Guerrier
Alignement: Neutre mauvais
Rang: A
Seigneur de Kyouji
Vaal Yesfaren*
Seigneur de Kyouji
Une arrivée mouvementée
Feat. Hédos | Kyrion | Symoon Buehil | Azaël

Une arrivée mouvementée ! Oksd

Liberty. Une ville que l'on doit visiter au moins une fois dans sa vie. Vaal, lui, connaissait plus ou moins cette ville qu'il visita à plusieurs reprises pour de multiples raisons. Cela faisait un petit moment qu'il n'avait pas remis les pieds dans cette cité aux multiples facettes. En parlant de multiples, ici il avait le luxe d'avoir un catalogue de sang assez large : humains, nains, elfes, hybrides, élémentaires, en bref il n'avait qu'à sélectionner son désir et déguster son plaisir à même la veine.

D'ailleurs, quelques très rares clubs proposaient ce genre d'option : les personnes venaient pour se faire boire leur sang en échange de quelques piécettes, une sorte de prostitution du sang. Le sens des affaires à la République était presque inné chez les habitants, comme s'il naissait déjà avec des stratégies pour développer une fortune. Certes, le vampire n'avait pas besoin de cela pour subvenir à sa faim, mais l'idée était assez intéressante et unique en son genre. D'ailleurs, pour sa première fois dans ce type de lieu , il a été plutôt satisfait du service : une personne en accord avait toujours un meilleur goût, surtout pour un millénaire qui recherchait avant tout la qualité à la quantité.

Ce jour-là, le grand homme avait décidé de faire un petit tour sans but précis. Savoir se détendre était primordial et les mortels avaient quelques fois des idées très sympathiques pour faire passer le temps. Ainsi, Vaal, vêtu très légèrement et sobrement, avait décidé de jouer un peu : il trouva un club de poker pour tromper son ennui. Il prit place à une table où trois joueurs étaient déjà présent. Une rapide salutation de la tête se fit entre les hommes et le vampire. Le croupier mélangea le paquet et distribua les différentes cartes. Un bon vieux poker à deux cartes.

*Hm, un quatre et un neuf. Pas terrible.*

Le tour de mise s'effectua et l'Elfe se décida de tenter le coup en suivant. Les regards menaient les batailles entre eux, mais Vaal gardait son regard fixe sur ses cartes et la surface de la table. Les jambes croisées, il attendait de voir les prochaines cartes : un deux, un dix et un sept.

*Ouch.*

Ce n'était pas le bon tour pour le vampire qui se coucha pour cette manche. Quelques parties s'enchainèrent et après une bonne heure de détente, il quitta les lieux ayant perdu quelques piécettes pour le coup.

-Un jeu qu'il faut que j'étudie un peu plus sinon mes poches vont rapidement se vider, soupira-t-il en murmurant.

C'était le jeu ma pauvre Lucette. Il s'étira le dos un instant et l'instant d'après un brouhaha gigantesque attira son attention. Que se passait-il non loin d'ici ? Une bagarre ? Une scène théâtrale ? Oh ! Peut être un spectacle ! Le grand chauve se mit en marche jusqu'aux bruits tout en repositionnant son couvre chef sur la tête. Alors autant les mortels pouvaient être parfois d'un ennui mortel, mais quelques fois, ils étaient mortels dans leur façon d'être ! Un pas devant l'autre, il pouvait apercevoir un petit morceau de ce qu'il se passait. Cherchant à avoir un meilleur point de vue, quelque chose attira son attention dans la foule spectatrice : une aile d'ange.

Quelques souvenirs des batailles contre ces quelques merdes de piafs lui traversèrent l'esprit, mais ce qui titilla encore plus sa curiosité, c'est cette silhouette qui lui rappelait définitivement quelqu'un. Quelqu'un d'insupportable semblait-il. Mais vraiment insupportable. Le genre que même entre ange, elle devait être la pire qu'il ait connu à cette époque. Il activa son odorat pour sentir l'odeur de cette ailée et lorsqu'il comprit son identité, sa pupille se dilata et un sourire narquois se dessina sur son visage pâle.

-Voyez-vous ça. Que fait cette merde ici ?

Le millénaire s'avança jusqu'à se retrouver à ses côtés et sans lui jeter un regard, il enfonça sa main dans le panier et récupéra une tomate qu'il croqua laissant un filet de jus gicler devant lui. Ils se connaissaient trop bien pour savoir qu'elle le reconnaitrait rapidement.

-Je ne sais pas ce qui est le pire : des mortels qui se foutent sur la gueule ou voir une vieille moisissure manger des tomates en les regardant faire ?

Après un petit silence, il ajouta.

-Tu me diras : au moins eux, ils ont l'adrénaline du combat.

Et hop, un petit tacle dans la gueule de cette vieille pie. Le vampire croqua une nouvelle fois dans la tomate, laissant le jus dégouliner sur le sol et observant la bagarre générale comme si de rien n'était.

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Mikael Goldheart*
Une arrivée mouvementée ! T9p7
Messages : 155
Crédits : 2952

Fiche du personnage
Race: Ange/Humain
Vocation: Mage
Alignement: Neutre Bon
Rang: S
Vice-président de La République
Mikael Goldheart*
Vice-président de La République
Tandis que la bagarre continuait, il ne fallu peut de temps avant qu'une troupe de la garde de la ville n'arrive au pas de course, suivant l'agitation.
Voyant l'équipe de cinq arrivait, plusieurs civils qui restaient autour de l'action décidèrent de partir tant que les gardiens de la paix n'avaient pas porté attention sur eux.

Les gardes sommèrent immédiatement aux perturbateurs d'arrêter sur le champ leur nuisance à l'ordre publique et de se rendre. Suffisamment de mal avait été fait et il serait temps d'arrêter avec d'arriver à des conséquences qui ne plairait à personne.

La menace évident de la troupe armé refroidit une partie du petit groupe de bagarreurs qui bien que lançant des regards furieux à leur adversaire du moment, ne se voyait pas devoir payé un dentiste en plus de l'amende salé qui risquait de leur arrivé.

Cependant, la situation restait tout de même tendue, et nul doute qu'une étincelle pourrait relancé le combat, mais cette fois-ci, la garde la rejoindrait.
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Une arrivée mouvementée !

Feat Hédos et Symoon Buehil

Bien que tout semblait avoir dégénéré rapidement, cela se calma tout aussi rapidement. Oh bien entendu, il fallut que la garde s'en mêle mais rien de bien méchant. Personne n'avait pu dire ce qui avait pu déclencher un tel engouement pour les poings dans les dents, les manchettes dans les mentons, les balayettes dans les mollets. D'un criait qu'il s'agissait d'un homme tout bleu, d'autres que c'est parti d'un mauvais regard entre deux loubards, que l'un est tombé sur un autre qui avait rien a voir... Bref, un vrai bordel pour tout le monde.

La confusion régnait énormément avant la venue des gardes, au point que Kyrion dut s'arrêter de voler des bourses, au vu du fait qu'il ne savait plus où les mettre sur soi-même. Il se sentait alourdi d'une charge, d'une peine, comme si toutes ces pièces pesaient sur... Au diable les idées de l'âme, seul, seul son corps ralentissais. Par contre, pour ce qui est des conséquences, des regrets, tout s'évaporait à chaque fois qu'il soignait une nouvelle personne. Et il oubliait tout dans la seconde, pour vous dire. En même temps, quand on a vécu enfermé pendant presque une vingtaine d'années, peu probable de regretter de vouloir vivre comme on le veux.

Peu de temps avant que tout cela ne se termine, son regard fut attiré par un être des plus... Lumineux. Incroyable, jamais encore il n'avait pu voir une personne aussi imposante de par sa présence. Ses sens s'éveillèrent, pour tenter de comprendre ce qui se trouvait sous son regard. Parce que oui, il hésitait à aller la voir, lui parler. Ce qui ne serait jamais arrivé normalement. Non, en général, il se fiche pas mal de ce que les autres peuvent voir de lui, ne se gênant pas pour être intrusif. Oh et puis au diable, on a qu'une vie et ce n'est pas maintenant qu'il allait s'empêcher de faire ce qu'il a envie.

Alors qu'il s'avançait dans sa direction, son ouïe perçu une plainte non loin de lui et son regard trouva une jeune femme qui était au sol, non loin de la mêlée. En quelques bonds, l'hybride fut sur elle et lui tendit la main, pour l'aider à se mettre debout. Celle-ci hésita et il lui décocha le sourire le plus sincère et charmeur qu'il possédait en réserve pour lui montrer qu'il ne lui voulait aucun mal. Quand elle lui prit, il la tira délicatement, remarquant ses grimaces de douleurs. Ils se déplacèrent un peu plus en retrait, afin d'être tranquille.


- Dites moi où vous avez mal, très chère et je verrais ce que je peux faire !

Un petit rire et un éclat radieux accompagnèrent ses paroles. Il avait déjà repéré les genoux, dont le sang tachait les vêtements de celle qu'il venait de ramasser. Il demandait dans le doute d'une autre blessure qu'il ne verrait pas et devrait soigner. Ses mains se mirent à luire d'une douce lumière et il les approcha de ce qu'elle lui avait désigné. Pas besoin de toucher directement, il n'y avait simplement qu'une chaleur qui viendrait lécher les plaies et les apaiser. Bien que cela soit pratique, il ne possédait pas encore un soin des plus important mais suffisant pour aider ceux possédant de faible douleur et écorchures.

Alors qu'il la soignait, ses sens s'égayèrent, surtout son odorat. Bien que l'odeur de sang et de fer soit des plus présentes dans l'air, ces dernières venaient lui agresser encore plus les narines quand un chauve rejoignit la femme ailée. Cela lui agressa tellement le nez, que même après avoir récupéré une senteur classique, il avait du mal à se détacher de cette quantité qu'il venait de ressentir envers lui. Comme si sa vie était mélangé au sang. Il en éternua, un peu sur la dame et s'excusa d'un sourire un peu plus faible.


- Voilà, cela devrait aller mieux. Et faites attention à vous surtout !

Et à ce moment là, une patrouille arriva pour dissiper la foule, ceux se faisant arrêter grogant et ceux les autres les remerciant. En écoutant, il comprit que ce genre d'événements n'arrivaient pas normalement dans cette ville, ce que je pouvais trouver étrange. Par le passé, quand sa cage était déplacé, il était bien normale qu'il voit des personnes se battre les unes avec les autres, sans que rien ne soit fait. Après, les villes n'étaient pas aussi belle. Ça doit être cela, de toute façon, la beauté résout toujours tout.

Quand ils vinrent pour l'interroger, il se fendit d'un petit pas de danse, ainsi que d'une explication qui fut appuyé par celle qu'il venait de soigner. Pas de bagarre pour lui, il a même aidé les citoyens de cette ville. L'hybride fut gratifié d'un remerciement assez sobre mais rien ne lui fut fait. S'étirant doucement, il observa le ciel et le soleil, portant une main à son visage pour ne pas se faire aveugler. Il avait encore un peu de temps pour lui après tout cela. Il se tourna une nouvelle fois vers la jeune femme.


- Cela vous dirais d'aller manger un bout ? Je ne connais pas la ville ni d'endroit correct pour cela. C'est moi qui paye !
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Vaal Yesfaren*
Une arrivée mouvementée ! Cobra12
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Fiche du personnage
Race: Vampire / Elfe
Vocation: Guerrier
Alignement: Neutre mauvais
Rang: A
Seigneur de Kyouji
Vaal Yesfaren*
Seigneur de Kyouji
Une arrivée mouvementée
Feat. Hédos | Kyrion | Symoon Buehil | Azaël


A peine avais-je terminé ma phrase que je voyais débarquer une troupe de la Garde Républicaine. Je croise les bras en les regardant faire leur travail. Ils étaient vraiment pénibles de couper court à ce genre d'amusement, ce pays n'était plus ce qu'il était. Je soupire et ramène le chapeau sur ma tête pour me protéger du soleil qui commence à titiller la chaire de mon visage. Je jette un regard à Azaël qui semble tout aussi ennuyée. Je me retourne, jetant un œil à la rue devant moi.

-Tu sais quoi ? Ce monde est devenu aussi vide que ta tête. Faudrait peut être réfléchir à devenir nous-mêmes les "Titans" de cette époque : faire la guerre au Sekai, ressentir les vibrations des combats sanglants et stratégiques, se battre par pur plaisir... Je laisse un silence passer. On devrait tout détruire pour reconstruction le monde d'antan, un monde où les Elfes étaient le haut de la chaîne alimentaire. Je soupire. Je crois que je pourrai même dire qu'ils manquent parfois les idiots d'il y a cinq milles ans. Ils arrivaient à nous faire ressentir qu'on était vivant même pour nous éternels.

J'avance d'un pas.

-La prochaine fois, combattons comme à l'époque vieille branche. Je te ferai mordre la poussière.

Je souris malicieusement à cette dernière parole et m'en vais en direction de l'hôtel pour récupérer mes affaires et me préparer pour ma prochaine destination. D'autres horizons m'appellent, je me suis bien amusé ici et je compte bien revenir rien que pour ces bars de sang, une idée qu'il faudrait déployer dans tout le monde Sekai. Mais le travail m'appelle, je dois me préparer pour la suite des évènements. Je sors de Liberty, sac sur le dos, en me parlant à moi même à voix basse.

-Je devrais aussi apporter mes notes à Luccia... Rien que d'y penser me donne mal à la tête...


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