Le soleil, haut perché comme il l'était en permanence dans les cieux de la capitale, rendait le fait même de se tenir debout exténuant. Pourtant, ce n'était ni la transpiration, ni la chaleur qui allaient arrêter Aurience dans ses efforts. Le torse penché vers l'avant, le bretteur fouettait continuellement l'air grâce à un habile jeu de pied. Usant de ses attributs physiques développés, il persistait à maintenir son élan afin de guetter les environs depuis sa position avantageuse.
De là où il se tenait, il pouvait observer une petite escouade de gardes qui semblait être affairée à la même tâche que lui. Un peu plus à leur nord se situait un loup-garou, mercenaire de son état, qui fouinait vainement entre deux étaux marchands. À cette vue, il se doutait qu'il y en avait d'autres de son genre éparpillés un peu partout dans la cité.
La mission du jour était de localiser et d'appréhender une esclave en fuite. Tous deux, gladiatrice et compagne. La belle et la bête en une seule incarnation. Le blanc ignorait les détails relatifs à l'incarcération et à l'évasion de la fugitive. Tout ce dont il était au courant, lui avait été relayé à travers d'un débriefing de la réserve militaire, qu'il reçu de la part d'un patrouilleur en pause, il y a quelques heures de cela. Depuis, il en avait parcouru bien des ruelles et communiqués plusieurs fois avec la garde locale. Ces derniers lui avaient appris que la personne qu'ils cherchaient était à peine voilée par quelques bandages, ce qui la rendait facilement repérable. Seulement, elle parvenait toujours à repousser ses assaillant, résultant en plusieurs soldats envoyés à l'infirmerie. Ainsi, l'épéiste était censé rester sur ses gardes.
La poursuite d'une esclave en quête de liberté laissait un mauvais goût dans la bouche de l'épéiste. Ce dernier savait pertinemment qu'un sort pire que l'arrestation attendait cette dernière, peu importe la tournure que prendraient ses péripéties. Il se voyait mal l'aider à fuir la capitale, surtout maintenant que les protecteurs de la cité étaient aux aguets. L'option la plus courtoise qu'il avait à sa disposition était de faciliter son arrestation et de la déposer chez son propriétaire, lui évitant ainsi de potentielles altercations avec les autres mercenaires qui étaient sur ses traces.
Laissant son fil de pensée de côté, le bretteur aux cheveux d'albâtre revenait à ses sens à la vue d'une silhouette athlétique qui venait d'escalader un toit en périphérie de la cité.
C'était elle ! Il allait enfin avoir droit à son tour contre la fameuse guerrière qui avait causé tant de tort à la patrouille militaire du Reike.
En retombant sur ses pieds, Aurience ne put contenir son excitation naissante. Ce qu'il voyait comme étant une esclave de sa destinée plus tôt venait de se transformer en redoutable manieur d'épée. La simple présence de cette fine lame qui était perchée à sa ceinture représentait un défi à ses yeux.
Ni une, ni deux, que le vagabond se propulsait dans la direction de la guerrière. Prise par surprise, la gladiatrice eut à peine le temps de s'armer et de se mettre en position défensive. S'ensuivit alors une vibration métallique étourdissante. Les deux bretteurs manifestaient une force de frappe égale. Ce qui surpris le blanc qui était très confiant par rapport à sa force physique.
La gladiatrice était donc aussi forte qu'on le proclamait. Cependant, on ne pouvait en dire autant du toit du logis par-dessus duquel les deux se tenaient. Cédant sous la pression de leur impact, le bout de rocher explosa en mille morceaux, laissant les deux humains à merci de la gravité.
De là où il se tenait, il pouvait observer une petite escouade de gardes qui semblait être affairée à la même tâche que lui. Un peu plus à leur nord se situait un loup-garou, mercenaire de son état, qui fouinait vainement entre deux étaux marchands. À cette vue, il se doutait qu'il y en avait d'autres de son genre éparpillés un peu partout dans la cité.
La mission du jour était de localiser et d'appréhender une esclave en fuite. Tous deux, gladiatrice et compagne. La belle et la bête en une seule incarnation. Le blanc ignorait les détails relatifs à l'incarcération et à l'évasion de la fugitive. Tout ce dont il était au courant, lui avait été relayé à travers d'un débriefing de la réserve militaire, qu'il reçu de la part d'un patrouilleur en pause, il y a quelques heures de cela. Depuis, il en avait parcouru bien des ruelles et communiqués plusieurs fois avec la garde locale. Ces derniers lui avaient appris que la personne qu'ils cherchaient était à peine voilée par quelques bandages, ce qui la rendait facilement repérable. Seulement, elle parvenait toujours à repousser ses assaillant, résultant en plusieurs soldats envoyés à l'infirmerie. Ainsi, l'épéiste était censé rester sur ses gardes.
La poursuite d'une esclave en quête de liberté laissait un mauvais goût dans la bouche de l'épéiste. Ce dernier savait pertinemment qu'un sort pire que l'arrestation attendait cette dernière, peu importe la tournure que prendraient ses péripéties. Il se voyait mal l'aider à fuir la capitale, surtout maintenant que les protecteurs de la cité étaient aux aguets. L'option la plus courtoise qu'il avait à sa disposition était de faciliter son arrestation et de la déposer chez son propriétaire, lui évitant ainsi de potentielles altercations avec les autres mercenaires qui étaient sur ses traces.
Laissant son fil de pensée de côté, le bretteur aux cheveux d'albâtre revenait à ses sens à la vue d'une silhouette athlétique qui venait d'escalader un toit en périphérie de la cité.
C'était elle ! Il allait enfin avoir droit à son tour contre la fameuse guerrière qui avait causé tant de tort à la patrouille militaire du Reike.
En retombant sur ses pieds, Aurience ne put contenir son excitation naissante. Ce qu'il voyait comme étant une esclave de sa destinée plus tôt venait de se transformer en redoutable manieur d'épée. La simple présence de cette fine lame qui était perchée à sa ceinture représentait un défi à ses yeux.
Ni une, ni deux, que le vagabond se propulsait dans la direction de la guerrière. Prise par surprise, la gladiatrice eut à peine le temps de s'armer et de se mettre en position défensive. S'ensuivit alors une vibration métallique étourdissante. Les deux bretteurs manifestaient une force de frappe égale. Ce qui surpris le blanc qui était très confiant par rapport à sa force physique.
La gladiatrice était donc aussi forte qu'on le proclamait. Cependant, on ne pouvait en dire autant du toit du logis par-dessus duquel les deux se tenaient. Cédant sous la pression de leur impact, le bout de rocher explosa en mille morceaux, laissant les deux humains à merci de la gravité.