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Anonymous
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-Quête macabre- [Pharod/-]  0410

De tout temps les dirigeants du monde entier ainsi que les audacieux asservissent les esprits faibles pour le bien de leurs intérêts. Le rêve de tout mégalo est d'édifier de grands monuments reflétant leur puissance, d'amasser de mirobolantes fortunes ou bien encore des harems des plus débridés. Mais pour arriver à telles prouesses il faut de la main d'œuvre et c'est peu dire, avec les nouvelles mœurs les travailleurs demandent de plus en plus d'acquis et de garanties sans parler des heures de sommeil et des accidents. Toujours plus d'heures qui ne sont pas consacrées à sa personne, et ça turlupinait fort Azaghâl qui contrairement aux gueux passait son temps libre à dénicher une solution durable à ses maux de bourgeois.

Trouver des fiers gaillards prêt à vivre en montagne et piocher plus de neuf heures par jour n'est pas tâche aisée ni gratuite, mais c'est en consultant de vieux livres de fable comme il aime les appeler qu'il fit une découverte des plus juteuse. Azaghâl n'a jamais eu la fibre magique et durant sa longue vie il ne s'est jamais produit de petits miracles, il n'a jamais fait d'étincelles avec ses doigts ni fait bouger quelconque flaque d'eau préférant dépenser son temps et son énergie aux joies de la monnaie sonnante et trébuchante. Peut-être était-il jaloux de ces mages qui par la simple volonté de l'esprit peuvent pour les plus aguerri déplacer des masses énormes et faire pleuvoir la foudre sur leurs ennemis, mais à ceux-là il répond qu'il sait faire tomber l'or dans la poche des bien chanceux et c'est un pouvoir qu'aucune université n'enseigne.

Il feuilletait alors de vieux bouquins dans sa pièce privée, sombre et austère ornée de têtes empaillées d'animaux et de quelques minerais d'une taille si rare ou de formes si inhabituelles qu'ils ont plus de valeur aux yeux du noble nain qu'en n'importe quel objet qu'on pourrait en forger. Il dévorait avec appétit les pages traitant de magies obscures et de divinisme fumeux, certaines trop alambiquées pour être vraies et d'autres trop ancestrales pour trouver encore un être encore vivant les pratiquant. Un mot, une écriture attira son attention et le nain accoudé à son bureau de pierre froide se pencha prêt de son livre éclairé par la lumière pâle du dehors qui contrastait vivement avec les propos impies des passages. Il lisait les délicieuses lignes du chapitre sur la nécromancie, plus il s'enfonçait dans l'ouvrage et plus il s'avouait vaincu, aucune pluie d'or ne pouvait rivaliser avec une telle sorcellerie.

Relever les mort tombés, les faire exécuter les tâches machinales les plus abrutissante et pour le moindre sous et sans risque qu'ils se soulèvent contre vous ni ne militent pour leurs droits. Une aubaine se disait Azaghâl trépignant et jubilant tant les possibilités pourraient s'avérer grande. Après moulte recherches et décorticages minutieux des on-dit de la région un nom sortait plus que les autres, un certain Pharod Alcaraz, magicien émérite au naturel prodigieux qui constituait un candidat de choix pour les projets farfelus du nain qui ne se refusait rien.

C'est l'une des occasions pour laquelle le petit seigneur sous la montagne sortait de son cocon enneigé pour rencontrer les brillants esprits de ce monde. Affublé de sa tenue commune il se rendit par le biais d'une charrette à Liberty, il avait pris soin quelques jours avant son départ d'envoyer une lettre au magicien le prévenant de sa venue et de l'intérêt qu'apportait Azaghâl à son égard. Il arriva au début de l'après-midi au sein de la capitale, il ne s'y rendait que très rarement et à vrai dire ne la porte pas dans son cœur, trop de diversité, trop d'illuminés, trop de vie, il se trouvait bien loin de sa douce montagne. Mais le désagrément en valait la chandelle, il donna rendez-vous au magicien dans une auberge plutôt calme et excentrée fréquentée par une petite poignée de voyageurs qui ne s'occupent que de leurs menues affaires.
Anonymous
Invité
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La ville de Liberty est toujours pleine de monde : commerçants, simples citoyens, politiciens et autres professions s'y côtoient régulièrement et font affaire entre eux. Les êtres vivants, du moins ceux qui sont sociables, fonctionnent ainsi ; ils cherchent leurs intérêts personnels, et les font converger avec ceux des autres afin d'en tirer un bénéfice plus grand. C'est ainsi que les sociétés fonctionnent, de la sphère familiale jusqu'à la nation, et c'est pour cette raison que Pharod avait décidé il y a bien des années de se chercher des alliés afin d'atteindre son objectif personnel : percer les mystères du monde. Bien des hommes vivent sans se poser de grandes questions sur le monde qui les entoure, restant dans l'ignorance et préférant mener une vie simple où leur travail subvient à leurs besoins fondamentaux. Le grand magicien ne leur jetait pas la pierre, et les voyait au contraire comme étant des êtres dont l'existence était nécessaire afin que le Tout - c'est-à-dire le Monde en général - perdure et fonctionne correctement. Chacun sa fonction : certains apprécient l'érudition, d'autres préfèrent faire de l'argent le centre de leur vie et mener une vie de plaisirs. C'est ainsi que Pharod avait traité avec de nombreuses personnes à Liberty, du petit voyou au commerçant, afin d'obtenir ce qu'il voulait, et qu'il avait récemment reçu une lettre d'une mystérieuse personne manifestant son intérêt pour les activités du magicien.

Cette dernière ne semblait pas habiter Liberty, ce qui questionnait Pharod sur les intentions de la personne en question et sur l'intérêt d'une telle rencontre. Naturellement, il n'allait pas refuser la rencontre, estimant qu'il y avait tout intérêt à rencontrer quelqu'un connaissant son existence et ses activités. S'il s'agissait d'une personne bienveillante, il y aurait dans ce cas une possibilité de faire affaire. Et s'il s'agissait d'une personne malveillante, il y aurait dans ce cas tout intérêt à savoir d'où il a appris aussi facilement son existence en dehors de Liberty et éventuellement de remonter la source pour débusquer de possibles ennemis. Une telle confiance dans la prise d'un rendez-vous avec Pharod signifiait en tout cas que la personne savait ce qu'elle voulait et que si elle était malveillante, elle ne viendrait pas seul. Dès lors, et après qu'un rendez-vous fut convenu entre Pharod et le mystérieux homme en question, le magicien se précipita vers le lieu de rendez-vous et se dirigea vers l'auberge censée servir de lieu de discussions.

Il s'agissait d'une auberge peu fréquentée par les voyageurs, et plutôt calme : un bon lieu pour pouvoir discuter affaire sans risque que la discussion ne soit entendue par d'autres. Rentrant à l'intérieur de l'auberge, l'aubergiste lui indiqua une salle préparée pour la rencontre : pénétrant dans la pièce, il fit la rencontre visuelle du fameux correspondant qui lui avait envoyé une lettre. Un nain, avec une longue barbe, et semblant plutôt imposant malgré sa petite taille - comme beaucoup de nains, se disait intérieurement Pharod, il est rare de tomber sur physiques frêles. Le scrutant de haut en bas, Pharod s'avança et se posa sur une chaise, fixant l'individu qu'il avait devant lui, avant de commencer à parler.

"Eh bien, ravi de vous rencontrer : je n'ai pas souvenir d'avoir croisé votre tête dans la ville de Liberty, et malgré mon âge je garde encore une mémoire plutôt bonne lorsque je dois me souvenir de personnes que j'ai croisées visuellement. Il va de soi qu'étant donné que vous connaissez mon existence et mes activités, nous ne sommes pas là pour discuter du beau temps. Je vous laisse vous présenter et m'expliquer ce qui vous intéresse ; j'imagine que vous savez déjà ce que je recherche en général et ce qui est susceptible de m'intéresser, mais vous concernant je n'ai que très peu d'informations actuellement. Je vous laisse donc prendre la parole désormais."
Anonymous
Invité
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Le maître nain dénotait fortement avec l'ambiance du lieu d'apparence populaire qui ne constitue qu'une place transitoires pour les badauds et autres ivrognes de passage, peu voir aucune grande tablée, quelques poignées éparses de festoyeurs discrets ne produisant pas plus de vacarme que le roulement singulier de leurs dès d'os percutant le bois bosselé des tables.  Réhaussé d'un coussin proposé par le tenancier plus tôt, ses riches bottes frôlaient le sol carrelé aux jointures à la propreté hasardeuse, scène qui aurait pu paraitre comique mais il n'en fut rien tant les ethnies se côtoient en ces murs de cité bouillonnante.

Le magicien se fit vite remarqué, élancé dans une robe splendide faites d'étoffes  de coloris froides aux plis délicats et tumultueux qui ne trahissait pas la fonction du personnage. De prime abord il semblait quelqu'un de tourmenté, fatigué, aux cernes violacées accordées à son vêtement, des caractéristiques que le nain pensait aller de paire avec les sombres agissements du magicien qui ne tarda pas à s'attabler avec Azaghâl qui peinait à dissimuler son enthousiasme. Bien qu'il semblait d'un âge avancé l'homme beignait dans une aura de sagesse et de sérénité traduite par ses mouvements réfléchis et son regard calme qu'il posa longuement sur le noble nain avant de prendre la parole.
Azaghâl lui montrait son intéressement par des hochements de tête, des gigotements de sourcils et des passages réguliers de ses doigts gantés aux travers des mèches soyeuses de sa longue barbe. Il était normal que le mage Pharod soit perplexe, c'était une première pour le propriétaire minier que de quérir les services d'un érudit sans stipuler clairement ces motivations en plus d'être totalement inconnu des strates académiques des arcanes et autres institutions magiques du pays. Bien que des recherches avaient été faites pour en savoir plus à propos de monsieur Alcazar personne à la modeste cours du maître nain ne connaissait vraiment la nature du magicien et s'il allait être enclin à entendre son projet. Il se redressa sur son assise, réajusta sa coiffe et posa ses mains à plat sur la table.

"Moi de même, moi de même ami. Permettez moi de me présenter une nouvelle fois, je me prénomme Azaghâl Undertemberg, bourgmestre de Forgebasse et propriétaire d'exploitations minières florissantes en terre de République. Vous avez raison nos chemins jamais ne se croisèrent mais je suis d'avis que le destin parfois a besoin qu'on l'accompagne dans des méandres qu'il juge trop inquiétant."

Il marqua une pause dans son discours, il leva son bras en l'air et invectiva le tavernier de garnir sa table des meilleures viandes séchées et du brassage le plus goûteux de sa réserve.

"Vous voyez, monsieur Alcazar, je n'appartiens pas au même monde que vous et vos pairs, je n'ai qu'une conscience moindre, pour vous d'enfant, concernant vos aptitudes et vos domaines. C'est lors de la lecture d'un vieux grimoire que je suis arrivé sur ces  chapitres farfelus et fabuleux à la fois sur ces disciplines des plus troublantes et fascinantes. J'avoue qu'après cette découverte j'ai dépêché des hommes de main dans des régions indiquées comme regorgeant d'académies et de magiciens en tout genre, j'ai entendu de tout à propos de beaucoup de gens mais je n'ai aucune certitude."

Le tenancier, en sueur et tâché de graisse se présenta à la table avec un grand sourire édenté mais sincère imprimé sur sa grosse face rougeotte, il portait à bout de bras deux succulentes assiettes de salaisons présentées sur deux planchettes où tenait en équilibre un broc en fer blanc rempli cervoise et deux godets vides empilés l'un sur l'autre. Il disposa les mets sur la table avant d'en faire de même. Azaghâl retira l'un de ses gant pour attaquer la viande.

"Dites moi, monsieur Alcazar, quelle est la réelle étendue de vos pouvoirs ?"
Anonymous
Invité
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Voilà une nouvelle rencontre de faite pour Pharod : après avoir lancé la discussion avec l'imposant nain, qui l'écouta attentivement, ce dernier répondit par une présentation plus détaillée de qui il était. Il se prénommait donc Azaghal Undertemberg, se présentant comme étant bourgmestre de Forgebasse et propriétaire d'exploitations minières florissantes dans les terres républicaines. Il termina son discours par une phrase sur le destin ayant mené à cette rencontre, amusant le magicien qui ne rétorqua rien, laissant le nain prendre de nouveau la parole pour s'expliquer à propos de l'intérêt qu'il lui portait. Il n'appartenait pas au même monde, selon ses dires, et s'exprimait de manière humble vis-à-vis de Pharod qui, appréciant la cordialité de l'échange, continua l'écoute attentive de ses propos. Il s'agissait donc d'une affaire susceptible de l'intéresser : la découverte d'un grimoire par le bourgmestre qui se présentait à lui et qui, selon ses dires, semblait avoir à sa disposition des hommes de main afin d'accomplir des tâches, ne pouvait que concerner Pharod de par l'intérêt personnel qu'il portait pour ce domaine.
Le nain mangea après avoir fini son discours, avant de reprendre la parole pour lui poser une dernière question : ""Dites moi, monsieur Alcazar, quelle est la réelle étendue de vos pouvoirs ?"

Il était désormais temps de répondre et d'approfondir la discussion.

"Enchanté de faire votre connaissance, monsieur Undertemberg, ou bourgmestre si vous préférez que je vous nomme par votre titre. Je vois que je suis en compagnie de quelqu'un de plutôt... influent, du moins par rapport au commun des mortels. Pour reprendre une de vos phrases, je pense au contraire que vous appartenez au même monde que moi : tant que nous avons des intérêts communs, nous faisons parti du même monde. Peut-être pas dans le domaine de compétences, certes, mais dans la complémentarité de ces compétences. Avant de répondre à votre question, j'aimerais commenter votre découverte : toute trouvaille susceptible d'agrandir le domaine de mes connaissances m'intéresse, et pas seulement dans le domaine de la magie. A vrai dire, j'ai déjà à mon compte certaines personnes travaillant à ces fins, même s'il ne s'agit encore que d'une poussière de réseau d'influence.  "

Pharod marqua une pause après ces longues paroles, puis repris la parole pour répondre à la question posée par Azaghal.

"Mes pouvoirs, mes pouvoirs... Tout le monde a un pouvoir. Quels sont l'étendue des miens ? Eh bien, j'ai sans doute les mêmes que les vôtres sur le plan strictement physique : je peux bouger, utiliser mes sens, effectuer ce qu'un être humain totalement fonctionnel peut effectuer. J'ai également, du point de vue de la société, un pouvoir social, de par les compétences que j'ai acquises au fil du temps. Mais j'imagine que vous voulez plutôt parler de ceux que les gens ignorent en général et n'imaginent pas être véritablement de ce monde : ceux-là, en effet, je les ai. La mort est mon domaine de compétences."

Regardant le nain manger, il fit de même en goûtant à une des salaisons présentées sur sa planchette qui avait été ramené par le tenancier de la taverne. Très goûteux, il repris la parole après en avoir avalé un morceau.

"La mort est omniprésente autour de nous : lorsque nous avalons un morceau de viande, indirectement nous la goûtons à travers les fruits qu'elle produit. Mettant fin à la vie d'un être vivant, transformant un corps animé en une carcasse aux rôles multiples, elle est le destin de chaque humain. Une fatalité qui n'a pas manqué de pousser bon nombre d'entre eux à rechercher l'immortalité. Mais une question intéressante que j'aimerai vous poser, sans piège, est celle-ci : s'agit-il d'un processus réversible ? La vie qui devient mort, il s'agit là de quelque chose que nous comprenons. Mais la mort qui prend vie, y avez-vous déjà pensé ?  "

Pharod reprit un bout de viande, continuant à déguster la nourriture posé par le tavernier sur la planchette.

"Oh et, ne voyez pas un piège derrière mes questions. Ce n'est qu'un moyen indirect de répondre à la vôtre, puisque le sujet semble vous intéresser. Par ailleurs, n'hésitez pas à me donner vos propositions si vous souhaitez que nous collaborions."

Attendant une réponse du bourgmestre qui se tenait devant lui, et enthousiasmé par la rencontre qu'il venait de faire et l'opportunité qu'elle représentait pour lui, le magicien continuait pendant ce temps à manger ce qui lui était disposé, réfléchissant pendant ce temps-là aux thèmes qui venaient d'être abordés dans la discussion : ses propres pouvoirs, une opportunité de collaboration, de nouvelles découvertes de grimoires renferment des connaissances occultes, voilà les enjeux représentés dans son esprit...
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