World of ashes
Forum RPG médiéval-Fantastique / ouvert à tout public / avatars illustrés
Derniers messages
Fonda
Ayshara Ryssen
Admin
Ogma Gunnhildr
Modo
Naa'vys
Modo
Poste vacant
staff
Bienvenue sur Woa,
World of Ashes est un monde magique où trois grandes puissances économiques et politiques règnent. Ici, les enjeux sont importants et une situation peut changer du jour au lendemain. Incarnez un simple paysan, un talentueux magicien ou même un riche seigneur ! De nombreuses possibilités et combinaisons différentes vous attendent avec impatience ! Forum optimisé pour Google Chrome. Avatars 200 x 400 px.
Votez pour nous ♥

Nouveautés dans le monde...

2022.07.01Nous migrons vers https://www.rp-cendres.com/ À très bientôt ! ♥

2021.12.01Ouverture du forum ! Rejoignez-nous sur discord <3
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Derniers sujets
Validation | Ellie McIntyre | RépubliqueMar 15 Nov - 18:46L'Âme des cendres
Accès au forumJeu 25 Aoû - 6:24L'Âme des cendres
Validation rps spéciaux - DeurkJeu 18 Aoû - 19:10Rachelle Virsce
Validation de Koraki Exousia- RépubliqueJeu 18 Aoû - 18:54Rachelle Virsce
Reike : Validation RP de Rachelle [Normaux]Jeu 18 Aoû - 18:41Rachelle Virsce
Validation | Marceline Cornebouc | ReikeJeu 18 Aoû - 18:27Rachelle Virsce
Planter dans les cendres [Rachelle | Marceline]Lun 8 Aoû - 11:25Marceline Cornebouc
Validation RP Ioan NörDim 31 Juil - 18:57Rachelle Virsce
Validation RP de ZaïnSam 30 Juil - 18:08L'Âme des cendres
Validation des RPs de ParwanLun 25 Juil - 14:03Parwan Sahriki
Le deal à ne pas rater :
Cartes Pokémon EV6.5 : où trouver le Bundle Lot 6 Boosters Fable ...
Voir le deal

Deurk Palpeplatine
Mardi 9h00 [Pv Mirelda] 9e13069c8c75b226b8bf23635aae9167
Messages : 73
Crédits : 1601

Fiche du personnage
Race: Gobelin
Vocation: Mage
Alignement: Neutre neutre
Rang: C
Citoyen de La République
Deurk Palpeplatine
Citoyen de La République
Un dimanche beau soleil, les oiseaux chantaient sur le toit du magasin de Deurk, il faisait beau et la semaine s’était plutôt bien passé, il avait eu plusieurs clients qui lui avait acheté différents objets. Le renouvellement des stocks étaient plutôt bien partie, bref une bonne semaine qui venait de se passer. Le gobelin profitait du week end quand il reçut un courrier, ce qui était plutôt inhabituel pour un dimanche. L’antiquaire interpela donc le facteur.

- Pourquoi vous venez un dimanche, je ne suis pas censé recevoir quoi que ce soit.

-Monsieur, il y a le sceau présidentiel dessus.


Le gobelin lâcha son balai qui tomba sur le sol et il s’empressa d’ouvrir la lettre. Il était convoqué au bureau de la présidence normalement il aurait peut-être un peu enthousiasmé qu’on commence à reconnaitre sa valeur mais la dernière partie de la lettre laissait craindre le pire. Il devait ramener tous les documents concernant l’acquisition de son commerce. La créature aux yeux rouges ne comprenait pas pourquoi. Si il avait bien fait une chose légalement c’était acquérir son commerce les sous venait essentiellement de sa famille et des différents clans gobelin de Sekai. Il n’avait aucun doute là-dessus alors pourquoi était-il convoqué est ce que Deurk avait contrarié la présidence d’une quelconque manière et on voulait le lui faire payer. Il était particulièrement inquiet et commença à chercher les raisons qui auraient pu amener cette convocation.

Rapidement la première idée qui vint à l’esprit c’était que quelques jours avant après avoir bu quelques bières, il avait critiqué les décisions politiques du parti au pouvoir. Il avait notamment expliqué sa désapprobation quant à la politique d’échange des ressources avec leur voisin guerrier. Etait-il possible que quelqu’un l’est balancé ? Une personne qui voudrait le nuire… Ou nuire à sa famille. Le gobelin n’avait jamais pensé subir une attaque aussi vicieuse qui pourrait mener jusqu’à la présidence. Ou alors c’était peut-être le loup garou qui avait détruit le toit de la maison de ses parents. Cela serait pourtant étonnant le garde semblait avoir un sens de la parole plutôt élevé.

En tous les cas, l’antiquaire avait extrêmement peur si il y avait une saisie de son commerce, il ne saurait sans doute pas quoi faire ensuite ou une amende peut être même allait-il être endetté ou ruiner. Plutôt mourir que de devenir pauvre.

Le gobelin partit donc le jour même pour arriver le lundi à Liberty. Ne souhaitant pas inquiéter ses parents, il avait pris la liberté d’aller dormir dans une auberge près de la maison bleue. Enfin dormir était un bien grand mot, l’anxiosité de Deurk ne l’aida pas à se coucher. Il avait amené l’ensemble des papiers et se préparait à n’importe quelle conversation avec la présidente. Il était à la fois honorer et inquiet à l’idée de rencontrer cette dernière.

Arrivé à 8h30 à la maison bleue, on ordonna au gobelin de s’assoir dans une chaise placé dans une sorte de couloir d’attente. Il était seul. Assis seul ce mardi matin le gobelin attendait l’instant fatidique.
Mirelda Goldheart*
Mardi 9h00 [Pv Mirelda] E60m
Messages : 100
Crédits : 2028

Fiche du personnage
Race: Humaine
Vocation: N/A
Alignement: Loyal mauvais
Rang: S
Présidente de La République
Mirelda Goldheart*
Présidente de La République
Mardi, 09h00
ft. Deurk Palpeplatine


Les directives étaient claires. Mon messager devait s’enquérir de cette lettre tendue par ma propre main, pour faire route jusqu’à Justice. Quelque soit le jour de son arrivée dans la ville, il devait remuer ciel et terre pour s’assurer que ma missive arrive à bon port. Il aurait tant voulu satisfaire sa curiosité quant au contenu de l’enveloppe, mais se gardait bien d’en faire la demande. Il ne me fallait pas moins que cette insolence pour déposséder quelqu’un de ses biens. A son retour dans la capitale, j’avais été informée du succès de la mission. Vous pouvez disposer, lui avais-je intimé tandis que mes yeux observaient la toile trônant dans mes appartements. Il représentait une Mirelda Goldheart qui n’avait pas encore l’expérience que j’avais acquise aujourd’hui. Dans ses pupilles innocentes et dépourvues de la malice dont je pouvais faire preuve, il manquait cette flamme dansante qui me caractérisait. Oui, il fallait du renouveau, un vent de fraîcheur, de nouvelles pattes artistiques qui réussiraient à me faire frémir l’échine à coup de sobriété, d’authenticité. Je ne recherchais nullement l’originalité ou la frivolité qui semblait être à la mode parmi les habitants de mes villes. Lentement, les temps changeaient vers une atmosphère plus insouciante et superficielle, ce qui était loin de me plaire pour la traditionnaliste que j’étais. L’artiste qui saurait me toucher était-il seulement déjà né ? Rien n’était impossible, ce mot ne faisant pas parti de mon langage courant, mes désirs se voyaient tous matérialisés un jour ou l’autre. Comme cette envie qui me hantait depuis quelques nuits. Une envie ardente qui avait mis sur mon chemin Messire Palpeplatine. Mes petits oiseaux de nuit m’avaient assez communiqué d’informations à son sujet pour que je me permette de dire que je le connaissais. De race gobeline, c’était un homme de petite taille dont la fidélité à la République était aussi grande que n’importe quel autre loyal sujet dans mes rangs. Cela n’empêcherait cependant pas ses plus bas instincts de s'imposer plus que nécessaire, j’entendais par là le faire d'amasser des richesses sur mon territoire. Même si la République, donc moi, acceptait ces êtres malicieux et doués d’une sacré intelligence, il était important qu’ils sentent la présence de mon ombre dans leur dos. Cela valait au final pour chaque habitant.

Mon horloge sonnait pour m’avertir le vertigineux écoulement du temps, qui m’indiqua neuf heures tapantes. Je détachais mes iris du tableau et quitta l’aile présidentielle pour marcher vers le pavillon du rez-de-chaussé, là où allait se tenir mon rendez-vous. Il n’était pas de coutume que je reçoive dans ce charmant endroit, mais la tournure que je comptais donner à notre conversation exigeait un cadre idyllique. Peu de gens pouvaient se vanter d’avoir mis les pieds dans cet espace personnel ; ce n’était pas spécialement un privilège, mais le signe du début d’une potentielle alliance. Je faisais irruption par la porte arrière, celle qui n’était réservée qu’à mon personnel en dehors de ma personne. Melchior ? soufflais-je à mon majordome qui me suivait comme mon ombre. Faites donc entrer notre invité et nous servir un peu de thé. Dos à porte d’entrée, j’avais les pupilles rivées sur la baie vitrée donnant sur le jardin. Un jardin que l’architecte avait dessiné à ma convenance. Il y avait un labyrinthe de petite envergure mais néanmoins conséquente, à l’image même du reflet de ma conscience. Tortueuse et compliquée, sombre avec quelques points lumineux ici et là. J’aimais m’y promener les matins où la rosée abondait, en songeant aux diverses tâches qui m’attendaient pour la journée. Les bras croisés dans ma longue robe couleur pourpre, j’entendais les pas distincts de mon invité forcé qui s’avançait dans ma direction. Avec la même grâce qu’une plume voletant au gré du vent, ma silhouette virevolta pour lui faire face. A défaut de baisser la tête, ce que ô grand jamais je ne faisais, je baissais mon regard pour le plonger dans le sien. J’y décelais des étincelles d’espièglerie propre à leur race qui me confortait dans mon acharnement à tenir un oeil sur toute la population. Messire Palpeplatine, vous voilà pile à l’heure. Il devait certainement se poser mille et une questions, à commencer par la raison de sa présence ici. Ma lettre plus que formelle réservait bien des surprises à mon invité, mais j’allais tout d’abord tester sa capacité à ne pas céder sous la pression, à ne pas perdre pied sous la menace que je pourrais être pour lui. Je souhaitais voir jusqu’à quel point sa loyauté envers notre bannière pouvait aller.

Le pavillon dans lequel nous nous trouvions était épuré et éclairé, avec des canapés disposés l’un en face de l’autre pour l'optimisation des échanges. Je m’installais en première et d’un geste, l’invita à faire de même. Mon serviteur venait remplir nos tasses en porcelaine de ce thé aux arômes envoûtantes, contre lesquels aucune papille gustative ne pouvait résister. Merci, Melchior, fis-je après qu’il nous ait servi. Quand sa silhouette disparut dans l’embrasure de la porte et que nos deux âmes noires se retrouvaient dans cette apaisante solitude, ma voix s’éleva, à la fois douce et ferme. Comment trouvez-vous cet endroit, messire ? Je le vois comme une bulle intimiste, là où tout ce qui entre n’en sort jamais. Il ne pouvait pas encore comprendre l’envers de mes paroles. Mais tout venait à point, à qui savait attendre.

Codage par Libella sur Graphiorum

Réponse rapide