RENCONTRE AUX ALLURES DU RAGNARÖK
Ft Eisseth Svanhvit
Eisseth, Eisseth Svanhvit. Liberty. La république. Draïtane marchait dans les rues pavées de cette ville voisine de Kyouji. Eisseth, Eisseth Svanhvit. Le Lycanthrope se maitrisait à peine cette nuit-là. La nouvelle lui était parvenu par hasard. Au détour d’une rue de Kyouji, quelques jours plus tôt, le loup rentrant de la chasse avait entendu un colporteur parler d’une galerie d’arts à Liberty. Le géant barbu allait continuer son chemin sans le moindre intérêt quand l’homme détailla la collection par quelques exemples.
« Un heaume datant de la guerre des titans, une tapisserie représentant l’avènement de Tensaï, une relique du clan des Humanis… »
Cette dernière mention figea le loup. Oh, le colporteur avait regretté. Le loup sauvage l’avait acculé dans une impasse. La pisse avait rapidement gorgé le pantalon du pauvre homme et après qu’il ait perdu quelques dents, Il lui avait servi sur un plateau la localisation de cette galerie d’arts, ainsi que le nom de sa propriétaire.
Eisseth, Eisseth Svanhvit. Comment avait-elle osé ? Osé redonner vie au clan qu’il avait enterré ? Draïtane serra le poing, il s’approchait de sa destination et le carnage pourrait commencer. Sa raison envolée. Sa haine pour ce clan restait vivace malgré les années passées à se reconstruire après sa destruction totale. Le loup arriva devant la bâtisse décrite par le colporteur édenté. Splendide bâtisse dans le quartier bourgeois de la cité, tout du moins pour n’importe quel passant. Le loup lui n’en avait cure, le seul détail lui important était la fenêtre ouverte au premier étage qui lui offrait une entrée. Les galeries du Cygne d’Eisseth Svanhvit. Draïtane quitta la rue principale face à la bâtisse et trouva un endroit calme où il entreposa une partie de sa tunique, gardant uniquement le pantalon ample qu’il conservait lors de sa transformation et la ceinture dorsale portant Naelyan. Il laissa le loup prendre le dessus doucement, s’agenouillant à ses côtés mentalement et lui passant la main sur l’encolure, Fenrir comme il l’appelait désormais lui conférerait une nouvelle fois sa force et sa rage. Le Tolvahr, fils de l’ermite, se releva. Ses traits humains disparurent. Son pelage noir et ses yeux dorées caractéristiques refaisaient surface.
Sans plus attendre il sauta d’un bond puissant vers le premier étage, s’agrippant à colonne pour monter sur le balcon de cette bâtisse millénaire. Le loup s’infiltra dans celle-ci à la force de ses griffes et grâce à son agilité innée, en passant par la fenêtre ouverte. Une fois à l’intérieur, Draïtane reprit son apparence humaine. Il souhaitait contempler cette galerie avant de la détruire. Avant de laisser sa rage exploser, il devait trouver la relique de feu son clan et la détruire de ses mains d’hommes. Il déambula dans les couloirs un certain temps et alors qu’il perdait patience dans ce labyrinthe de reliques, tapisseries, artefacts et autres bricoles sans intérêts à ses yeux, il trouva l’objet de sa recherche. Il s’approcha doucement du piédestal sur lequel reposait les restes du grimoire calciné de sa famille. Son sang bouillonna une nouvelle fois, de toutes les reliques celle-ci restait la plus marquante de l’histoire de son clan. Ce maudit grimoire et ses préceptes esclavagistes. Le loup gronda dans son corps. Il tenait fermement les restes du grimoire dans ses mains. Les rayons de la lune traversèrent l’une des fenêtres baignant son torse nu d’une lumière blanche. La colère aveugla le lycanthrope. Tout en se retransformant prêt à délivrer son courroux, il attrapa d’une main Naelyan son marteau en électrum et il cria de sa voix gutturale :
« EISSETH SVANHVIT ! MONTRE-TOI »
Sa rage le consumait, sa raison disparue, la destruction du grimoire ne suffirait pas à assouvir sa soif. Qui que soit cette inconnue, le loup allait la dévorer.
« Un heaume datant de la guerre des titans, une tapisserie représentant l’avènement de Tensaï, une relique du clan des Humanis… »
Cette dernière mention figea le loup. Oh, le colporteur avait regretté. Le loup sauvage l’avait acculé dans une impasse. La pisse avait rapidement gorgé le pantalon du pauvre homme et après qu’il ait perdu quelques dents, Il lui avait servi sur un plateau la localisation de cette galerie d’arts, ainsi que le nom de sa propriétaire.
Eisseth, Eisseth Svanhvit. Comment avait-elle osé ? Osé redonner vie au clan qu’il avait enterré ? Draïtane serra le poing, il s’approchait de sa destination et le carnage pourrait commencer. Sa raison envolée. Sa haine pour ce clan restait vivace malgré les années passées à se reconstruire après sa destruction totale. Le loup arriva devant la bâtisse décrite par le colporteur édenté. Splendide bâtisse dans le quartier bourgeois de la cité, tout du moins pour n’importe quel passant. Le loup lui n’en avait cure, le seul détail lui important était la fenêtre ouverte au premier étage qui lui offrait une entrée. Les galeries du Cygne d’Eisseth Svanhvit. Draïtane quitta la rue principale face à la bâtisse et trouva un endroit calme où il entreposa une partie de sa tunique, gardant uniquement le pantalon ample qu’il conservait lors de sa transformation et la ceinture dorsale portant Naelyan. Il laissa le loup prendre le dessus doucement, s’agenouillant à ses côtés mentalement et lui passant la main sur l’encolure, Fenrir comme il l’appelait désormais lui conférerait une nouvelle fois sa force et sa rage. Le Tolvahr, fils de l’ermite, se releva. Ses traits humains disparurent. Son pelage noir et ses yeux dorées caractéristiques refaisaient surface.
Sans plus attendre il sauta d’un bond puissant vers le premier étage, s’agrippant à colonne pour monter sur le balcon de cette bâtisse millénaire. Le loup s’infiltra dans celle-ci à la force de ses griffes et grâce à son agilité innée, en passant par la fenêtre ouverte. Une fois à l’intérieur, Draïtane reprit son apparence humaine. Il souhaitait contempler cette galerie avant de la détruire. Avant de laisser sa rage exploser, il devait trouver la relique de feu son clan et la détruire de ses mains d’hommes. Il déambula dans les couloirs un certain temps et alors qu’il perdait patience dans ce labyrinthe de reliques, tapisseries, artefacts et autres bricoles sans intérêts à ses yeux, il trouva l’objet de sa recherche. Il s’approcha doucement du piédestal sur lequel reposait les restes du grimoire calciné de sa famille. Son sang bouillonna une nouvelle fois, de toutes les reliques celle-ci restait la plus marquante de l’histoire de son clan. Ce maudit grimoire et ses préceptes esclavagistes. Le loup gronda dans son corps. Il tenait fermement les restes du grimoire dans ses mains. Les rayons de la lune traversèrent l’une des fenêtres baignant son torse nu d’une lumière blanche. La colère aveugla le lycanthrope. Tout en se retransformant prêt à délivrer son courroux, il attrapa d’une main Naelyan son marteau en électrum et il cria de sa voix gutturale :
« EISSETH SVANHVIT ! MONTRE-TOI »
Sa rage le consumait, sa raison disparue, la destruction du grimoire ne suffirait pas à assouvir sa soif. Qui que soit cette inconnue, le loup allait la dévorer.