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RENCONTRE AUX ALLURES DU RAGNARÖK

Ft Eisseth Svanhvit

Rencontre aux allures du Ragnarök D5584811

Eisseth, Eisseth Svanhvit. Liberty. La république. Draïtane marchait dans les rues pavées de cette ville voisine de Kyouji. Eisseth, Eisseth Svanhvit. Le Lycanthrope se maitrisait à peine cette nuit-là. La nouvelle lui était parvenu par hasard. Au détour d’une rue de Kyouji, quelques jours plus tôt, le loup rentrant de la chasse avait entendu un colporteur parler d’une galerie d’arts à Liberty. Le géant barbu allait continuer son chemin sans le moindre intérêt quand l’homme détailla la collection par quelques exemples.

« Un heaume datant de la guerre des titans, une tapisserie représentant l’avènement de Tensaï, une relique du clan des Humanis… »

Cette dernière mention figea le loup. Oh, le colporteur avait regretté. Le loup sauvage l’avait acculé dans une impasse. La pisse avait rapidement gorgé le pantalon du pauvre homme et après qu’il ait perdu quelques dents, Il lui avait servi sur un plateau la localisation de cette galerie d’arts, ainsi que le nom de sa propriétaire.  
Eisseth, Eisseth Svanhvit. Comment avait-elle osé ? Osé redonner vie au clan qu’il avait enterré ? Draïtane serra le poing, il s’approchait de sa destination et le carnage pourrait commencer. Sa raison envolée. Sa haine pour ce clan restait vivace malgré les années passées à se reconstruire après sa destruction totale. Le loup arriva devant la bâtisse décrite par le colporteur édenté. Splendide bâtisse dans le quartier bourgeois de la cité, tout du moins pour n’importe quel passant. Le loup lui n’en avait cure, le seul détail lui important était la fenêtre ouverte au premier étage qui lui offrait une entrée. Les galeries du Cygne d’Eisseth Svanhvit. Draïtane quitta la rue principale face à la bâtisse et trouva un endroit calme où il entreposa une partie de sa tunique, gardant uniquement le pantalon ample qu’il conservait lors de sa transformation et la ceinture dorsale portant Naelyan. Il laissa le loup prendre le dessus doucement, s’agenouillant à ses côtés mentalement et lui passant la main sur l’encolure, Fenrir comme il l’appelait désormais lui conférerait une nouvelle fois sa force et sa rage. Le Tolvahr, fils de l’ermite, se releva. Ses traits humains disparurent. Son pelage noir et ses yeux dorées caractéristiques refaisaient surface.

Sans plus attendre il sauta d’un bond puissant vers le premier étage, s’agrippant à colonne pour monter sur le balcon de cette bâtisse millénaire. Le loup s’infiltra dans celle-ci à la force de ses griffes et grâce à son agilité innée, en passant par la fenêtre ouverte. Une fois à l’intérieur, Draïtane reprit son apparence humaine. Il souhaitait contempler cette galerie avant de la détruire. Avant de laisser sa rage exploser, il devait trouver la relique de feu son clan et la détruire de ses mains d’hommes. Il déambula dans les couloirs un certain temps et alors qu’il perdait patience dans ce labyrinthe de reliques, tapisseries, artefacts et autres bricoles sans intérêts à ses yeux, il trouva l’objet de sa recherche. Il s’approcha doucement du piédestal sur lequel reposait les restes du grimoire calciné de sa famille. Son sang bouillonna une nouvelle fois, de toutes les reliques celle-ci restait la plus marquante de l’histoire de son clan. Ce maudit grimoire et ses préceptes esclavagistes. Le loup gronda dans son corps. Il tenait fermement les restes du grimoire dans ses mains. Les rayons de la lune traversèrent l’une des fenêtres baignant son torse nu d’une lumière blanche. La colère aveugla le lycanthrope. Tout en se retransformant prêt à délivrer son courroux, il attrapa d’une main Naelyan son marteau en électrum et il cria de sa voix gutturale :

« EISSETH SVANHVIT ! MONTRE-TOI »

Sa rage le consumait, sa raison disparue, la destruction du grimoire ne suffirait pas à assouvir sa soif. Qui que soit cette inconnue, le loup allait la dévorer.
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Eisseth dormait peu, depuis toujours et sans que cela lui fasse réellement défaut. Elle avait alors appris à utiliser ce temps d'abord pour l'entrainement, puis pour les affaires et ensuite, aujourd'hui, pour profiter de ce que la nuit offrait de calme. Elle aimait ces moments de tranquillité, quand la capitale et ses habitants plongeaient dans le sommeil. Ne restait plus alors que son large fauteuil, dans lequel elle trouvait toujours à s'installer confortablement, un bon verre de vin et les documents qui devaient préparer son prochain voyage. Elle rentrait tout juste d'un séjour à Courage. Le marchand (même s'il tenait plus du pilleur de tombe) rencontré là-bas lui avait fourni de précieuses informations. S'il avait dit vrai, elle allait devoir s'aliéner les services d'une naïade. Toutefois et même si elle savait leurs prix souvent élevés, le jeu pouvait en valoir la chandelle.  Parce que cela faisait des mois, sinon des années, qu'elle n'avait pas eu l'occasion de remonter la trace d'une valkyrie. Alors quand un gredin se trouvait capable d'agrémenter son récit de moults détails normalement trop peu connus, elle se devait de vérifier ses dires.

Restait que les éléments demeuraient encore trop vagues. Personne ne partait en quête d'un artefact - surtout de cet acabit - sans un minimum de préparation et donc de recherches. Elle avait donc profité de son retour anticipé à Liberty, pour rendre visite à un vieil ami. Collectionneur invétéré de cartes dessinant  les contrées du Sekai, il ne pouvait que satisfaire à sa demande. Bien entendu, il faisait payer ses "merveilles" à prix d'or, mais la Valkyrie avait les moyens. Il suffisait de regarder autour d'elle pour s'en rendre compte. Sa vaste demeure et ses hautes fenêtres bardées de tentures, ses meubles parquetés ou vermoulus, ses bibelots et pièces d'orfèvrerie, tout ici affichait son statut de contribuable privilégié. Une vérité qu'elle peinait encore à admettre tant ses jeunes années s'étaient inscrites sous le sceau de l'ascétisme. Les Valkyries, en effet, ne s'encombraient pas de futilités brillantes si elles n'étaient pas mortelles ou au moins tranchantes. Cette pensée l'amena à sourire. En se rappelant les mots de sa mère, elle lui permettait en quelques sortes de reprendre vie. Elle avait beaucoup appris d'elle et n'avait rien oublié de ses enseignements. Au contraire, elle les mettait encore régulièrement en pratique.

Le geste empesé de rêverie, elle alla cueillir l'une des tresses de sa chevelure blonde soigneusement ornementée de breloques. Elle tenait le premier de ces petits bijoux argentés de sa mère et s'obligeait à le porter tous les jours. Les autres étaient pour la plupart des souvenirs hérités de ses ancêtres ou des cadeaux obtenus après quelques passes d'armes. La plupart n'étaient que des babioles, dont la valeur tenait du sentiment. Toutefois, elle appréciait de pouvoir les porter, ce qui n'était pas possible en dehors d'un cadre "professionnel". Personne ne participait aux soirées mondaines du gratin républicain avec des cailloux accrochés dans les cheveux.

Le sourire aux lèvres, elle s'offrit une nouvelle gorgée de vin, avant de se pencher au-dessus de la carte récemment acquise. Là où, sur le vélin, était représenté un village, se trouvait aujourd'hui un immense lac. C'était là une complication inattendue. Sur un lourd soupir, elle se laissa retomber dans son fauteuil. Le peignoir de soie offert par un brocanteur Shoumeien glissa sur ses jambes nues, lui laissant loisir de savourer la fraîcheur nocturne. C'était indubitablement de ces moments qu'elle préférait. Lorsque les galeries se trouvaient désertes et seulement auréolées de l'aura mystérieuse de ses reliques. Il y avait quelque chose de spécial dans cette ambiance chargée de mysticisme, elle en convenait. Quelque chose qu'elle était incapable d'expliquer, mais qui contribuait à son bien-être. Alors quand quelqu'un s'osait à mettre tout cela en péril, la Valkyrie mise en sommeil, s'éveillait pour dire tout son mécontentement.

C'est au son d'une voix rauque et à l'intonation désagréable qu'elle refit surface d'un bond et dans un juron aux mesures apocalyptiques. Alors qu'elle se croyait seule au sein de son domaine, un intrus s'y invitait pour saccager la quiétude qu'elle avait mis plusieurs années à générer. Il s'était introduit dans son antre, tel un prédateur inconscient seulement guidé par la faim. En guise de faim, la sienne s'armait visiblement d'une insatiable colère. Cela allait probablement être pénible.

Se redressant seulement pour prendre le temps de localiser l'importun, la Svanhvit réajusta son long vêtement de soie autour de sa taille. Elle déposa ensuite son verre de vin entamé sur la table et se promit de rapidement régler le problème pour avoir l'occasion de le finir. Le marbre brut était tout particulièrement froid sous ses pieds nus, mais son humeur à présent exécrable lui interdisait de s'en délecter. Quelqu'un était entré chez elle par effraction et se permettait d'exiger. Le ton péremptoire avec lequel cette raclure ordonnait ne faisait en plus qu'aiguiser la vindicte de la guerrière. Son pas ne s'en fit que plus rude pour la porter au devant de l'indésirable. Pour autant, la surprise fut totale quand elle le découvrit.

Un lycanthrope...

Qu'est-ce qu'un lupin venait faire ici ? Et surtout, que lui voulait-il ? Elle aurait bien évidemment aimé mettre tout cela au clair avant de lancer les hostilités, malheureusement elle devait se rendre à l'évidence. Armé d'un marteau et entièrement transformé, le métamorphe qui se trouvait devant elle n'avait pas le souhait de converser. Elle serra les dents, prenant la mesure de son adversaire tout en plissant le nez.
Il était immense. Plus grand qu'elle et ce n'était pas peu dire. Sa mâchoire armée de crocs était impressionnante. Tout comme pouvait l'être le noir d'encre de son pelage. Une bête tirée d'un conte terrifiant... Pour les enfants.

Laissant son sourire s'épanouir sur ses lèvres, la Valkyrie tendit la main pour atteindre un porte-lames sur sa droite. Elle se saisit de l'une des épées exposées là et la pointa en direction de son adversaire. Elle n'avait encore jamais affronté un loup-garou et la seule idée de pouvoir se mesurer à une telle créature faisait bouillonner son sang.

"Me voici. Je suis là."

Elle avait hâte. Oh oui ! La Valkyrie avait hâte !
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« EISSETH SVANHVIT …… EISSETH SVANHVIT »

Le loup continuait dans sa rage à crier le nom de l’importune osant exposer une relique de son clan, comme un phénix renaissant de ses cendres, l’horreur de sa jeunesse lui revenait alors qu’il tenait en main le bout de grimoire ayant survécu aux flammes. Ses griffes profondément enfoncées dans celui-ci, l’écume à ses babines, le regard fou, le loup ne se contrôlait plus. Draïtane sentit un parfum s’approcher rapidement, ses oreilles de loups entendirent bien avant de voir la femme se présenter devant lui. Les bruits étouffés des pas qui se rapprochaient ne laissaient pas de place à l’erreur, celle qui approchait venait d’un pas assuré, aucune peur ne transparaissait dans les bruits de sa marche. Quand elle arriva face à lui, fière figure de la guerrière parfaite, le port droit et altier, la mâchoire carrée, un sourire et une étincelle de joie dans les yeux, le loup ne réfléchit pas. Quiconque dans sa position aurait pu se demander, quelle démence poussait cette femme vêtue de ses robes du soir à sourire à la mort qui la regardait de ses yeux dorés brillant dans la pénombre, la gueule à moitié ouverte prête pour la bectée. Draïtane lui ne voyait le monde plus qu’à travers le prisme de ses démons passés, un voile rouge appelant le sang se dressait entre lui et sa raison. Elle dégainait à peine cette épée, fébrile fétu de paille face à la toute-puissance de sa rage dévorante, que le sauvage bondissait en avant. Raclant le sol de son marteau de guerre dans sa course. Faisant voler des éclats de la mosaïque raffinée servant de plancher, représentant d’ancien affrontement titanesque qui ne faisait désormais qu’écho au combat qui commençait dans les murs de cette galerie d’art.

Rencontre aux allures du Ragnarök Werewo11

Le loup s’approcha à grand bond se servant de ses trois membres libres pour approcher rapidement d’Eisseth, allure plus animale qu’humaine. Draïtane dans les replis de son esprit observait la scène en paisible et appréciateur spectateur. Il aiderait son loup quand il en aurait besoin, pour le moment il jouissait de pouvoir laisser écouler sa colère grâce à la bestialité de son alter-ego. A portée de frappe Fenrir voulait sauter à la gorge de la guerrière cherchant à déchiqueter la trachée de la gueuse de ses crocs acérés. L’harmonieuse sauvagerie qui liait les deux êtres dans ce corps monstrueux avait appris au loup à écouter l’intelligence de son humain. Draïtane observait. La course effroyable de cette masse de muscle ténébreuse, dont les crocs acérés faisaient la taille d’un poing humain, cette charge d’un monstre venue des enfers qui aurait poussé les plus grands guerriers à se pisser dessus, sans honte, n’avait aucun effet sur cette femme en robe de soie. Son regard dur comme l’acier n’avait pas cillé, son sourire n’avait pas disparu, sa main tenant l’épée tendue devant elle ne tremblait point.

Le loup s’exécuta sous l’ordre muet de l’humain qui l’habitait, sautant juste avant le contact avec Eisseth, sur le plafond et prenant appui sur celui-ci pour ensuite redescendre sur la femme sous lui, utilisant ses jambes puissantes pour bondir rapidement cherchant à écraser la guerrière sous sa masse. Son sang bouillonnait de joie et de colère, s’approchant du sol rapidement et de ce parangon de stoïcisme, il envoya un puissant coup de marteau. Coup latéral de sa main droite qu’il enchaina avec une lacération de ses griffes puissantes avec sa main gauche, faisant tournoyer son corps encore en suspension dans les airs. Le loup se réceptionna sur ses membres postérieurs, cherchant déjà à enchainer sans laisser de répit à son adversaire.
Dans sa folie meurtrière il beugla :

« T’pensais pouvoir faire sans représailles ?! »

Sans attendre de réponse à son grognement rhétorique, il recula son marteau rapidement pour lancer une nouvelle frappe, détruisant au passage le pilier mural dans son dos, le loup décrivit un arc de cercle passant l’arme au-dessus de sa tête avant de l’effondrer une nouvelle fois vers Eisseth. Draïtane incanta, dans la langue interdite, un sortilège que l’ermite lui avait enseigné et joignit la foudre à ce coup de massue. L’électrum de la tête du marteau se zébrant des couleurs blanchâtres de l’éclair qu’il invoquait. Déchirant l’air, éclairant d’un flash le corridor et faisant sonner un tonnerre résonnant de la galerie vide, le loup frappait, déchirait et incantait sans la moindre retenue.. Ses yeux dorées, l’écume à ses babines, ses crocs claquant, ses griffes acérées, tout son être ne cherchait qu’une chose. Eteindre l’étincelle de vie de ces yeux qui le défiaient encore, de ces yeux qui avait fait renaitre son clan.
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