Rencontre Titanesque
Un jour de plus se levait sur la Capitale Ikusa. Une fois de plus, j’étais levé avec les premières lueurs de l’aurore. J’avais du mal à dormir avec la chaleur de base, je ne parle même pas de la lumière que je trouve bien plus éclatante que celle du nord. Ça doit être le fait que l’on soit dans un désert, je présume. Une certaine fatigue commençait à me peser et j’avais du mal à trouver un moyen de pouvoir l’effacer. Que ce soit physique, tout comme psychologie. Etre aux côtés de la royauté est un travail bien plus dur que ce que je m’étais imaginé : il fallait jongler entre les caprices de la Reine qui faisaient un peu ce qu’elles voulaient sans se soucier des conséquences et le Roi, dont la violence empêchait parfois un quelconque dialogue. Bien-sûr, c’est parce que je ne me suis pas habitué, il me faudrait encore un peu de temps…
Quoi qu’il en soit, j’avais maintenant ma routine habituelle. Le calme et la solitude de l’entrainement, rituelle que je ne pouvais me permettre de rater. La lueur orangée du soleil montant, baignait la cour du palais, faisant miroiter la sueur de ma peau. Le palais s’éveillait à son rythme et de nombreux serviteurs commençaient à déambuler dans les couloirs, ne prêtant que peu d’attention à mon manège. Avec les événements récents, eux faisait abstraction de tout ce qui sortait de l’ordinaire pour se concentrer sur leurs taches, évitant la colère de certains et se faire bien voir. Une légère ambiance de peur régnait par moment, s’accentuant quand ils faisaient une erreur ou regardait de travers une personne. Cela devrait se tasser avec le temps, j’essayais de faire ce que je pouvais pour ne pas me faire éviter.
Une fois bien épuisée et le palais bien réveillé, je pris la direction des bains pour supprimer la crasse produite par cet entrainement intensif. Aujourd’hui, je n’avais pas à garder la Reine, on m’avait affecté au reçu de marchandises, livraisons et autres. On manquait cruellement de main d’œuvre qualifié au palais et cela ne me troublait pas de devoir effectuer des taches supplémentaires au sein de celui-ci. Ma qualification n’était pas la meilleure, je pouvais quand même assurer un minimum de travail efficace. Hum… Par contre, je ne possédais pas de tenue adéquate. En fait, la seule ‘’tenue’’ que ma garde-robe contenait, est mon armure. Et un simple linge pour la nuit, ce qui n’est pas très adéquat. Je ne me suis jamais posé la question si une meilleure présence vestimentaire ne conviendrait pas mieux pour l’entourage de la royauté. Il allait falloir que je me trouve une boutique que veuillent bien m’habiller dans le futur…
Une fois armure remise, je pris la direction des portes du palais. La majorité des transports et des échanges se faisaient ici. Personne ne rentraient à l’intérieur, sauf cas exceptionnel, si nécessité d’amener la marchandise en lieu sûr directement. Une certaine agitation se faisait entendre à mesure que j’approchais. Fronçant les sourcils, j’accélérais la marche pour déboucher sur la vue d’une… Créature. Non, ce n’en était pas une, je l’avais déjà vu ici. J’avais appris qu’il était esclave auprès d’un noble et faisait ses courses pour lui. Moi, qui pouvait me targuer de toiser les gens, lui, je devais lever la tête pour voir son visage. Immense, avoisinant sans doute les trois mètres, une couleur de peau verdâtre qui ne passe pas inaperçu., une pilosité flamboyante, aux couleurs du désert qui tranchait avec cela.
- Tu dois être… Brak’Trarg, c’est ça ? L’appelais-je, d'une voix suffisamment forte pour attirer son attention. Tu fais souvent des livraisons ici. Qu’est-ce qu’on peut faire pour toi ?
Autour de moi, les gens soufflèrent de soulagement que je prenne la discussion et l’attention du géant. Ils ne semblaient pas à l’aise à ses côtés et beaucoup préférèrent s’éclipser, aller vaquer à d’autres occupations qui nécessitaient leur présence loin d’ici. Pourtant, l’Oni vert ne paraissait pas méchant, au contraire : je pouvais lire une certaine douceur dans son regard.
Quoi qu’il en soit, j’avais maintenant ma routine habituelle. Le calme et la solitude de l’entrainement, rituelle que je ne pouvais me permettre de rater. La lueur orangée du soleil montant, baignait la cour du palais, faisant miroiter la sueur de ma peau. Le palais s’éveillait à son rythme et de nombreux serviteurs commençaient à déambuler dans les couloirs, ne prêtant que peu d’attention à mon manège. Avec les événements récents, eux faisait abstraction de tout ce qui sortait de l’ordinaire pour se concentrer sur leurs taches, évitant la colère de certains et se faire bien voir. Une légère ambiance de peur régnait par moment, s’accentuant quand ils faisaient une erreur ou regardait de travers une personne. Cela devrait se tasser avec le temps, j’essayais de faire ce que je pouvais pour ne pas me faire éviter.
Une fois bien épuisée et le palais bien réveillé, je pris la direction des bains pour supprimer la crasse produite par cet entrainement intensif. Aujourd’hui, je n’avais pas à garder la Reine, on m’avait affecté au reçu de marchandises, livraisons et autres. On manquait cruellement de main d’œuvre qualifié au palais et cela ne me troublait pas de devoir effectuer des taches supplémentaires au sein de celui-ci. Ma qualification n’était pas la meilleure, je pouvais quand même assurer un minimum de travail efficace. Hum… Par contre, je ne possédais pas de tenue adéquate. En fait, la seule ‘’tenue’’ que ma garde-robe contenait, est mon armure. Et un simple linge pour la nuit, ce qui n’est pas très adéquat. Je ne me suis jamais posé la question si une meilleure présence vestimentaire ne conviendrait pas mieux pour l’entourage de la royauté. Il allait falloir que je me trouve une boutique que veuillent bien m’habiller dans le futur…
Une fois armure remise, je pris la direction des portes du palais. La majorité des transports et des échanges se faisaient ici. Personne ne rentraient à l’intérieur, sauf cas exceptionnel, si nécessité d’amener la marchandise en lieu sûr directement. Une certaine agitation se faisait entendre à mesure que j’approchais. Fronçant les sourcils, j’accélérais la marche pour déboucher sur la vue d’une… Créature. Non, ce n’en était pas une, je l’avais déjà vu ici. J’avais appris qu’il était esclave auprès d’un noble et faisait ses courses pour lui. Moi, qui pouvait me targuer de toiser les gens, lui, je devais lever la tête pour voir son visage. Immense, avoisinant sans doute les trois mètres, une couleur de peau verdâtre qui ne passe pas inaperçu., une pilosité flamboyante, aux couleurs du désert qui tranchait avec cela.
- Tu dois être… Brak’Trarg, c’est ça ? L’appelais-je, d'une voix suffisamment forte pour attirer son attention. Tu fais souvent des livraisons ici. Qu’est-ce qu’on peut faire pour toi ?
Autour de moi, les gens soufflèrent de soulagement que je prenne la discussion et l’attention du géant. Ils ne semblaient pas à l’aise à ses côtés et beaucoup préférèrent s’éclipser, aller vaquer à d’autres occupations qui nécessitaient leur présence loin d’ici. Pourtant, l’Oni vert ne paraissait pas méchant, au contraire : je pouvais lire une certaine douceur dans son regard.