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Anonymous
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L'emblème du guerrier T74gTTj

« Tu fais honte à mon œuvre, gamin. Dehors ! »

« Le maître vous a ordonné de quitter son établissement. Ne faites pas répéter ses mots au maître. »

« Je partirais aussitôt que tu auras mis une épée dans mes mains. Je ne demande pas un chef d'œuvre, je veux juste une de tes lames foirées. »

« —aargh ! »

Un hurlement d'agonie s'élève dans le cœur d'une forge brûlante d'Ikusa. Quelques passants cillent des yeux à cette constatation, sans plus. Il fallait dire qu'une petite foule s'était déjà formée autour de la fenêtre qui dégageait l'air brûlant des fourneaux. Ils témoignaient tous avec un entrain particulier à l'échange enflammé que se livraient un bretteur pâle à la mine fiévreuse, ainsi qu'un maître nain qui affichait une expression désabusée.

Forgeron:

« Je ne fais pas de lame foirée, l'enfoiré ! C'est toi qui es un épéiste foireux, saleté d'enflure ! »

« Le maître est en colère. Craignez la fureur du maître, humain. »

« Je vous mets au défi de trouver un épéiste meilleur que moi dans ce bled ! Si vous y parvenez, alors je m'engage à payer double prix ! »

L'épéiste titubait clairement sur place. Son teint qui était naturellement maladive était désormais teinté d'une rougeur inquiétante qui empirait à chaque seconde qu'il passait à proximité du feu de la forge. Mais c'était loin d'être suffisant pour lui faire tourner les talons. Tout l'inverse, même. Sa main tremblante se tendit vers l'avant, faisant apparaître une épée brisée et émoussée entre ses doigts.

Un regard déterminé conquit son expression, alimentant son corps de sorte à lui permettre de taillader l'air, libérant une onde de choc qui coupa proprement un seau de bois qui était posé à quelques mètres de sa position. La foule s'enjailla devant la fenêtre, bien que le duo continuait à les ignorer.

« Donne-moi n'importe quel rocher et je te le briserais en deux en utilisant cette épée cassée—atchoum. »

« Fallait pas la casser depuis le début, l'morveuuux ! Et qu'est-ce qui te prend de t'attaquer à mon matériel, imbécile ?! »

« Le maître demandera à l'apprenti de réparer les dégâts. L'apprenti désapprouve vos actions. »

Une voix aiguë de gobelin s'élevait régulièrement dans le dos du maître nain. On pouvait facilement deviner qu'il s'agissait là d'un employée œuvrant sous la tutelle du forgeron. Les deux individus faisaient à peine un mètre de hauteur, bien que le nain avait une tête de plus que la peau verte. La présence de ce dernier continuait à être ignorée par les deux braillards, malgré le fait qu'il se poussait à supporter son maître à travers chaque prise de parole.

Gobelin:

« Mais donne-moi une épée, bon sang de bonsoir. »

La voix du blanc commençait à devenir fébrile et désespérée. Sa main libre se levait pour couvrir la flaque de sang qui se formait à travers sa tunique blanche pendant que sa main dominante s'agrippait fermement à la manche de la moitié d'épée qui était en sa possession.

Carte de la forge:
Anonymous
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L'emblème du guerrier

Feat Aurience Owen

Mon entrevue avec le Roi la veille m'avait un peu laissé pantois, malgré qu'il est accepté ma demande. C'est surtout l'annonce du tournoi, dans la foulée qui allait nous retarder. Une annonce importante ? Je me devais de m'y inscrire et d'y être en tant que combattant. Et pourquoi pas le proposer à Sahelle ? Cela fait un moment que nous n'avions pas combattu l'un contre l'autre et je suis certain qu'elle apprécierait, après ce qu'il s'est passé entre nous. Lui laisser une chance de me remettre à ma place, quelle idée qui lui plairait...

Mais pour le coup, avec cette annonce, je me devais d'améliorer un peu mon attirail. A force d’entraînement et l'amélioration de ma Magie de Foudre, une deuxième lance pouvait s'imposer dans ma manière de combattre. Néanmoins, il ne m'en faudrait pas une simple. Une autre spécial, comme Perçâme. Le problème, c'est que je ne suis pas très connaisseur en terme de minerai. Mon autre arme ayant été un cadeau, je n'avais pas eu le choix de sa pointe. Mais cette fois-ci, je me devais de faire un choix. Et qu'il soit le bon. Pour cela, je pris la direction de la zone marchande la capitale, afin de visiter le plus de forge possible.

Le temps passait et plus j'entrais dans des établissements différents, plus je pensais que jamais je ne pourrais trouver ce que je cherche. A chaque fois, c'était pareil : des lances simples et pas forcément bien équilibré. En soit, cela ne devrait pas m'étonner. Le Reike n'est pas connu pour enseigner un art aussi subtil et précis que celui de la Lance. C'est bien dommage, il y aurait tellement à apprendre dessus. Non, tout comme mon armure, il allait falloir que je passe une commande spéciale, afin de la faire faire sur mesure. Surtout si le forgeron à un minerai adéquat.

Plongé dans mes pensées, j'en fus extirpé par une dispute qui avait éclaté à l'intérieur d'un bâtiment. De loin, je vis l'enseigne d'une forge. Un client mécontent ? On dirait bien. Je pris donc la direction, pour déterminer la cause de tout se raffut dans la capitale. Passant à travers le groupe de curieux devant la porte, je dus me baisser pour rentrer dans l'atelier. Et je dus même le rester. Foutu grande taille... Un humain au teint pâle et aux cheveux aussi blanc que les miens s'embrouillaient avec un nain au sujet d'une épée cassé. Sans doute celle que tenait l'humain entre ses mains. Bien étrange que tout ce bordel pour si peu. Je fis quelques pas dans leur direction et me racla la gorge suffisamment fort pour qu'ils se taisent pour m'écouter.


- Puis-je savoir qu'elle est la raison de votre litige messieurs ?

En posant la question, je mis en avant le symbole de la Garde Royal à laquelle j'appartenais. Avec un minimum de pouvoir, on pouvait tout apprendre. Le nain se renfrogna et grommela une histoire comme quoi il t'aurait déjà vendue une lame à l'humain. Que tu aurais cassé et en voulais une nouvelle, neuve et traitant son travail de merdique au passage. Il s'ensuivit de nouveaux des insultes et des remontrances l'un envers l'autre. Soupirant, je fermais les yeux et me massait les tempes. Je n'avais pas besoin de cela. Ma voix se fit plus forte, plus lourde quand je repris la parole.

- Est-ce qu'au lieu de vous foutre sur la gueule, vous pourriez régler cela de manière un peu plus civilisé ?!

Mes derniers mots furent un peu plus intense et une flammèche électrique s'échappa de mes lèvres, sous la pression. Le forgeron ouvrit la bouche pour répondre avant de se raviser, comprenant qu'il n'aurait sans doute pas le dernier mot. Quand à toi, pour le moment tu te restreignais aussi. Mais je voyais bien que cela te démangeais d'insulter le nain. Je fis quelques mouvements en direction de la fenêtre de la forge pour disperser le groupe de badaud qui se trouvaient encore là pour voir ce qu'il se passait. Je m'adressais d'abord au maitre.

- Un client est un client et je comprends que vous vouliez le voir dégager. Le soucis, c'est que cela crée de l'agitation. Et en tant que citoyen, vous savez que cela peux poser problème.

A cette dernière phrase, il déglutit un peu et s'inclina pour me présenter des excuses. Il fit de même avec toi, sans réelle grande conviction. Je me tournais donc vers ta personne, plongeant mon regard émeraude dans le tien, un peu plus blafard. Tu étais plutôt grand pour un humain. Mais pas suffisamment pour ne pas que je puisse te toiser. Posant une main sur ton épaule, je repris encore une fois la parole.

- Quand à vous... On ne vous à pas appris à respecter le travail des autres ? Au vu de la tête de cette lame, vous avez sciemment outrepassé sa résistance pour qu'elle se brise ainsi. Vous êtes aussi en tord.
Anonymous
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L'altercation du sabreur avec le forgeron fut brusquement interrompue par l'arrivée importune d'un géant à la tête cornue qui s'identifia comme étant un membre de la garde royale. Le bras armé de la loi dispensa son autorité aux témoins et aux concurrents, mettant irrévocablement un terme au spectacle.

Le regard du blanc s'attardait sur la carrure inhumaine du nouvel arrivé pendant que ce dernier posait la paume de sa main sur son épaule dans une démonstration de puissance, lui faisant grincer des dents et dessinant un regard hostile sur son visage dans la même volée.

« Je respecte parfaitement son travail. Arrête de m'accuser de faits dont je ne suis pas coupable. Tout ce que je veux, c'est une épée de merde, car je ne peux pas m'en payer une qui soit de qualité ! »

Son épaule bouscula la main du géant cornu, se libérant de son emprise et lui permettant de creuser de la distance entre eux.

Cette situation n'était clairement pas à son avantage, ses pieds titubant à la fin de chaque mouvement qu'il entreprenait. Heureusement que sa main gauche maintenait la pression sur la blessure qui venait tout juste de s'ouvrir au niveau de son estomac. Autrement, il aurait eu beaucoup de mal à se débattre ainsi.

La présence d'un garde royale en ces lieux ne pouvait être due à une simple coïncidence. Il était sûrement là pour l'arrêter à cause de l'agression qu'il avait menée à l'encontre d'un membre de l'état il y avait quelques jours de cela. Tout du moins, c'étaient là les pensées qui le hantaient pendant que son regard creusait des trous dans celui de son interlocuteur.

« Laisse tomber, gamin. Retourne chez toi. »

« Le maître souhaiterait que vous lui transmettiez vos désirs, ô client royal. » Murmura faiblement le gobelin qui approchait les jambes du garde.

Pendant ce temps-là, le blanc maintenait silencieusement un contact visuel avec la personne qui venait de l'aborder. Il refusait de se faire intimider et ce n'étaient pas ces petites étincelles qui allaient lui faire changer d'humeur. Entre la fée tueuse qui avait creusé un tunnel dans ses tripes et le spectre bleu qui l'avait fait traversé des kilomètres à la nage, il n'était pas prêt à abandonner ne serait-ce qu'une once de terrain ici.
Anonymous
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L'emblème du guerrier

Feat Aurience Owen

Mon regard se fronça quand je te vis répliquer à mon arrivée. Clairement, tu n'aimais pas ma présence, comme si cela cachait quelque chose. Ou bien simplement ta colère envers un commerçant qui ne voulait pas te montrer sa marchandise. Cela collait très bien. Surtout que je t’agresse sans avoir complètement compris la situation. C'est simple finalement, tu n'as pas assez d'argent pour une lame standard et veux qu'on te trouve de quoi la remplacer, quitte à ce qu'elle soit merdique. Soupirant, je compris alors le malaise entre eux.

Tu finis par te dégager de mon étreinte, en faisant quelques pas en arrière. Je te vis te tenir le flanc, comme si tu souffrais. Une blessure encore fraîche ? Cela doit aussi être pour cette raison que tu es à cran. Sans arme et blessé, à la merci de tous. Au Reike, cela peux facilement être synonyme de mort pour n'importe quelle personne. Je comprends donc que tu sois autant sur la défensive. Avant que le patron de la forge ne renchérisse un coup. Je refis un pas dans ta direction, les mains levés en signe de paix.


- D'accord, je m'excuse, j'ai mal compris le problème. Sachez néanmoins que vous insultez quand même cet homme, cherchant une marchandise de moindre qualité. Cela n'est pas bon pour le commerce qu'un client se vante de pouvoir acheter ce genre de matériel dans une boutique, vous le concevez ?

Je me tournais de nouveau vers le nain et le gobelin, qui m'appuyèrent en hochant la tête de concert. Je frappais donc dans mes mains, une idée me traversant l'esprit. La petite créature verte vint s'enquérir si j'avais un quelconque besoin dans cette forge. Caressant le collier d'écailles qui entouraient mon menton, je fis mine de réfléchir, laissant l'air et l'ambiance retomber, se rafraîchir, malgré la fournaise du lieu. Puis je finis par hocher la tête avant de reprendre la parole.

- Effectivement, je cherche à mettre la main sur une nouvelle lance. Attention, pas une classique en fer. Non, je voudrais que la pointe soit dans un minerai un peu plus... Rare. En même temps, pouvez-vous me rapporter les lames, épées que vous ne pouvez vendre, jugés défectueuse, trop fragile ? Je suis certains que vous possédez cela.

Cette fois-ci, je m'adressais plus au nain qu'à son servant. Il se renfrogna et se gratta la joue, prenant un air faussement gêné. Et les deux disparurent dans l'arrière boutique, nous laissant tous les deux seuls, en attente. Le fait qu'il n'y eu pas de refus montrait bien que nous allions trouver ce que nous cherchions. Croisant les bras, je te décrochais un léger sourire satisfait.

- Quand on sait comment demander, avec les bons mots, un peu de tact et de diplomatie, on arrive toujours à trouver ce que l'on veux.

Alors oui, j'avais aussi usé de mon autorité. Sans cela, il n'aurait pas été certain qu'ils accèdent à ma requête. Quelques minutes s'écoulèrent, alors qu'un bordel métallique se faisait entendre, s’amplifiant de plus en plus, signifiant que cela se rapprochait. Ce fut d'abord la petite verte qui arriva dans notre vision, les bras chargés de dizaines et de dizaines de lames, cachant presque entièrement son frêle corps. Il voulut les déposer à mes pieds mais je te désignais en disant que c'était pour toi. Même s'il n'accepta pas immédiatement, il alla te présenter ce que toi tu appelles des épées de merde.

Vint ensuite le forgeron, qui tenait une lance dans chaque main, aux allures atypique. Mon sourire s'élargit en les voyant. La première luisait d'une blancheur absolue, tandis que l'autre, plus sombre, portait des couleurs plus sanglantes. Il me les tendit et repartit dans l'arrière boutique. Je ne savais aucunement ce que cela pouvait être comme minerais mais cela n'annonçais que du bon. Je fis quelques mouvements avec l'une et l'autre, les trouvant particulièrement bien équilibré. Il revint avec une troisième lance, à l'aspect plus rudimentaire, plus sobre.


- Pouvez vous me décrire quels sont les matériaux qui les composent ?

- Bien entendu, bien entendu !Celle éclatante possède une pointe en Lumithrite, capable de repousser les ténèbres pendant un temps limité. La rougeoyante est de l'Hematite, connu pour ses propriétés affiliés au sang. Quand à la dernière...

Il jeta un regard nerveux dans ta direction avant de reprendre, me la tendant pour que je la prenne.Tu ne le vis pas, trop affairé à trouvé et négocier l'arme la moins chère que l'on te tendait.

- Il s'agit d'Humanite. On sait peu de choses sur ce minerai mais il aurait la réputation de pouvoir blesser plus efficacement les créatures non-humaines.

Il se tut pendant que je me mettais à contempler la dernière. De l'Humanite hein ? Intriguant. Ma main alla caresser la hampe ainsi que la pointe, comme pour ressentir ce qu'elle est. Rien qu'en passant la paume sur le flanc de la pointe, ma peau se hérissa et une envie de retirer ma main se fit sentir, comme si elle comprenait que ce métal était dangereux. Il allait me falloir faire un choix.
Anonymous
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Les excuses du garde royal eurent pour effet de baisser la pression qui pesait sur les épaules du blanc, lui permettant de s'ouvrir à l'idée qu'il était dans le vert. Si l'officer de la loi n'était pas ici pour l'arrêter, alors il n'avait qu'à faire profil bas pour s'en sortir indemne.

En réponse à la question rhétorique du garde, il hocha positivement la tête en signe de bonne foi. Il avait bien compris que cela ne servirait à rien te rétorquer face à cet énoncé. Le cornu faisait seulement son travail et il le faisait de manière très amicale. Que pouvait-il bien demander de plus de la part d'un serviteur du régicide ? Quand on prenait en compte le contexte actuel du Reike, Aurience se disait que les rangs des gardes royaux devaient être remplis de barbares et d'autres êtres corrompus jusqu'à la moelle. Sûrement qu'il venait de tomber sur le seul membre qui gardait toujours la tête sur ses épaules.

Seulement, il fut surpris d'entendre ce dernier demander au maître nain de lui léguer ses lames défectueuses même pas deux minutes plus tard. Ce revirement avait sûrement pour but de lui représenter le pouvoir détenu par la civilité et la complaisance. Seulement, il avait bien essayé cette technique avant de passer par la case « baston » et ça n'avait pas du tout marché. C'était définitivement un autre type de pouvoir qui était à l'œuvre ici. Mais il ne s'en plaignait nullement. Abus de pouvoir ou non, il comptait bien payer son achat à la fin de cet échange.

Une fois qu'il fut laissé seul avec le géant, il sauta sur cette opportunité afin de lancer un sujet qui lui brûlait la langue.

« Garde royal, hein ? Il y a une rumeur comme quoi un type nommé V- Va- Veel (?) aurait été agressé dans ces environs. Très mauvais quartier, ça. »

Le gobelin apparut aussitôt qu'il aie fini de raconter son histoire, empêchant son interlocuteur d'y réagir. Après quelques déboires, le caisson à déchet métallique finit par atterrir à ses pieds, lui permettant enfin de faire la connaissance de son futur compagnon de route.

Il se mit donc à genou, posa son épée cassée au sol et entama son examen approfondi du butin qui s'offrait à lui.

Bien évidemment, aucune de ces lames n'était au même niveau que sa première, Shiokaze, qu'il avait laissé en compagnie d'Inara. Cependant, il en voyait une ou deux qui lui semblaient être en un bien meilleur état que sa dernière acquisition auprès du maître nain. Il fallait également préciser que cette dernière avait survécu à bien des rencontres, à commencer par les projectiles en pierre de la fée tueuse, suivit du clash avec l'esclave de la destinée et pour finir, toute une horde de Strygx qui le pourchassaient dans l'enceinte du berceau des anciens. Néanmoins, sa fin fut des plus décevantes. Elle eut lieu juste après sa fuite du berceau, une fois qu'il avait échangé ses au revoir avec la fille de lumière. Il tenta alors de dégainer sa lame et eut le malheur de constater que seule la moitié de celle-ci avait répondue à son appel.

Avec un peu de chance, sa prochaine épée allait pouvoir survivre plus longtemps que la dernière. C'est avec ces idées-là en tête qu'il décida de dégainer la plus longue lame qui s'offrait à lui. C'était également la seule à imiter la forme d'un katana.

« Atchoum- » Ses doigts partirent essuyer rapidement son nez dégoulinant, pendant que sa silhouette se redressait. Il profita de son lent mouvement pour ranger son ancienne arme dans le tombeau en bois.

Du coin de l'œil, il remarquait que l'autre client de cet établissement était également à deux doigts de conclure son affaire, empochant une lance a l'allure à la fois luxuriante et dangereuse.

« Une arme adéquate pour un garde royal, si je puis me permettre. Même si je suis personnellement un admirateur de katana. » Annonca-t-il fièrement en approchant le trio qui s'extasiait devant les dards métalliques.

Sa main s'enfourna profondément dans la sacoche qui pendait de sa ceinture, y récupérant suffisamment de pièce de bronze pour se payer trois plats, avant de tendre le tout au maître nain.

« Dis-le-moi si tu as besoin de plus. Je devrais pouvoir aligner quelques piécettes dans les jours avenirs. »
Anonymous
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L'emblème du guerrier

Feat Aurience Owen

La tension au sein de la forge commençait doucettement à retomber. Et je préférais ainsi. Faire des emplettes en faisant son travail n'est jamais des plus agréables. En soit, je suis sur mon temps de travail, je ne devrais pas à avoir à me plaindre. Mais bon, comme tous, nous aimons la tranquillité. Certes, celui de garde n'est pas censé être de tout repos. Heureusement, le temps au sein du Reike commence à se tasser et seul quelques ivrognes nous font suer dernièrement. Les bagarres, monnaies courante, sont plus facilement réguler.

J'haussais un sourcil quand je te vis t'approcher de moi pour me poser une question quand à une potentiel agression d'un type que je ne connaissais aucunement. Cela pouvait tout à fait être possible, je ne suis pas au fait de tout ce qu'il peux se passer dans les rues, encore moins si cela n'a pas été rapporté au palais. En général, quand cela arrive, c'est que c'est un noble ou une personne influente qui vient simplement chouiner dans les frasques des royaux. Je détestais ses types, incapable de s'en sortir seul, à toujours compter sur leurs esclaves...


- Je ne saurais vous répondre. Étant soit au Palais royal, soit en mission en dehors de la capitale, je ne suis malheureusement pas en mesure de répondre à votre question.

Je ne sus si cela allait te satisfaire, te faire plaisir ou non. Etrange question que tu m'avais posé quand même... Comme si tu savais déjà la réponse. En général, les agressions sont assez anonyme, à moins de connaître l'un des deux parties. Donc dans lequel tu te situes ? Au diable de toute manière. Moi-même pourrait être pourchassé pour agressions sur de nombreuses personnes. Tant que celle-ci ne demande pas réparation, il est rare que des poursuites soient engagés. Et même si cela arrive, la loi du plus fort est toujours de vigueur. Tant que tu te fais pas attraper, c'est que tu l'es...

Nous fumes chacun accaparé par nos trouvailles. Toi, dans ton fatras de lame et moi avec mes lances. En les examinant, je me rendit compte que les trois pourraient me convenir. Néanmoins, je ne pouvais en acheter qu'une seule. Le surplus ne serait que trop inutile, m'handicapant plus que d'aider à combattre. Je les pris une par une et les testa légèrement, faisant quelques mouvement distincts pour les comprendre. L'une d'elle manquait légèrement d'équilibre, basculant la pointe sur le côté. Ce n'était pas perceptible, mais il fallait bien que je me trouve des raisons de ne pas la prendre. Une deuxième possédait un défaut sur la hampe, faisant glisser mes mains trop facilement, la prise se trouvant donc difficile.

Je m'arrêtais donc sur la dernière, celle avec la pointe en Humanite. Elle était bien balancé en terme de poids, pas de soucis à l'équilibre et le grippe ne posait aucun problème. Acquiesçant pour moi-même, j'enveloppais l'arme d'une légère aura électrique, avant de la lâcher. Celle-ci ne faillit pas et resta flottante, sans problème. Un large sourire me monta au visage et je la récupérais, annulant ma magie, me tournant vers le maître nain. Je la lui tendis.


- Je vais vous la prendre. Il s'agit d'une très belle pièce, vous pouvez être fière.

Les compliments le touchèrent et il la récupéra pour me préparer de quoi l'embarquer. J'aurais très bien pu l'emmener ainsi mais cela ferait tâche avec ma première lance. Je ne voulais pas indiquer à des potentiels concurrent ce que j'allais faire. Bien que ce soit expérimental, ils se mangeront tout cela. Tu finis par choisir une lame et revenir vers moi, complimentant sur l'aspect que j'avais une lance. Un rire franc s'échappa de ma gorge, que je ne pus réprimer. Loin de moi l'idée de me moquer, il s'agit simplement d'une remarque agréable mais assez fausse.

- Je manie la lance depuis une quarantaine d'années maintenant. Alors que je ne suis garde royale que depuis quelques mois. Dison que c'est une arme qui me sied. Les combattants ici sont plutôt... Brutale, même en matière d'armement.

Je faisais signe du menton à ta lame brisée, n'ayant pas supporté ta force. Néanmoins, je ne pense pas que ce soit la seule faute de ton arme. Après tout, je pense pouvoir m'avancer en disant que je possède une plus grande force brute que toi. Et pourtant, ma lance ne m'a jamais fais défaut, même après plusieurs reprises sous l'effet de ma magie. C'est une question de maîtrise, de contrôle, d’extension de soit. Cela prends du temps, de l’entraînement et beaucoup d'abnégation de soit. Comprendre qu'on est fait ou non pour combattre avec ce genre d'armes.

Ma lance, empaqueté, arriva pendant que tu réglais. Je fis de même, sortant les pièces nécessaires au payement de la mienne et nous primes tous les deux congés de la forge avec nos acquisitions. Ce qui est bien dommage, c'est que tu devras sans doute revenir dans peu de temps afin de te racheter une nouvelle lame. Pourquoi ne pas te prendre un travail dur mais récompensant pour t'acheter une vraie épée, que tu pourrais comprendre, apprendre et garder bien plus longtemps ? Enfin, ce n'est pas mon problème après tout.


- Vous devriez faire soigner cette blessure que vous avez, prononçais-je en désignant son flanc. Vous risquez des aggravations si cela s'infecte.
Anonymous
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Son interrogation au sujet de l'agression du noble ne le mena nul part et c'était pour le mieux ainsi. Certes, il avait mal prononcé le nom de la victime exprès pour ne pas être lié à cette affaire, mais le fait que le garde n'avait pas tilté à la mention d'une agression dans les environs signifiait que cette dernière n'avait pas faite la une des journaux du palais royal. Il était toujours possible que les militaires souffraient dans le domaine de la communication interne, mais il allait prendre la bonne nouvelle là où il le pouvait.

Ensuite, la discussion tourna rapidement autour la nouvelle lance du justicier royal. Ce dernier lui révéla qu'il avait passé plus d'années en compagnie de son type d'arme de prédilection que l'humain en avait compté depuis sa naissance. Contrastant cette donnée avec la courte période qu'il avait passée au sein de la garde royale, laissant le bretteur songeur par rapport à cette temporalité et à son lien avec l'ascension récente du régicide.

« Je suppose que cela nous fait un point en commun. Ta lance et mon katana se démarquent légèrement de la norme du royaume sanglant. » Émit-il en posant le regard dans la direction de sa nouvelle arme.

Celle-ci allait avoir besoin de beaucoup de temps et de passion avant qu'elle ne puisse répondre à son appel à travers son invocation d'objet, ce pourquoi il comptait la tenir dans le creux de sa main aussi longtemps que nécessaire. Mais seulement, une fois qu'il se sera rendu jusqu'à sa chambre d'auberge. D'ici là, il ne pouvait se permettre de se balader dans les rues bondées de la capitale avec une arme dégainée, au risque d'attirer l'attention des passants.

Son plan, concernant le reste de sa soirée, était entièrement tracé. Il fut donc légèrement surpris en percevant les inquiétudes du garde relatives à la blessure qu'il avait complétement négligée lors des dernières minutes.

« Ah, ça saigne toujours ? Je vais devoir nettoyer ça plus tard. » Annonça-t-il, l'expression en peine, avant de presser sa main gauche contre la blessure.

Cette dernière aurait dû guérir il y a un bon nombre de jours de cela. Mais, entre le fait que les soins avaient étés administrés par un docteur généraliste en urgence, ainsi que le fait qu'il avait vécu toute sorte de péripéties tout en étant dans cet état, il était raisonnable pour sa blessure de s'ouvrir maintenant. Ce n'était cependant pas suffisant pour l'inquiéter. Un petit coup d'alcool pour désinfecter et un tissue propre pour laver était tout ce dont il avait besoin pour reprendre du poil de la bête. Après, il lui fallait aussi vaincre les virus qui avaient infecté son système lors de sa traversée de l'océan, mais c'était là une tout autre histoire.

« Ce fut un plaisir de faire votre connaissance, Monsieur le Garde royal. » Déclara-t-il avec un léger sourire aux lèvres.

Sa main droite se leva en signe d'au revoir avant que sa silhouette se précipite vers l'horizon, loin de tout représentant de la loi.

hrp:
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L'emblème du guerrier

Feat Aurience Owen

Un point commun ? On pourrait dire cela. Mon regard se dirigea sur ce que tu appelais un katana. Fronçant les sourcils, je reconnus ce que s'était. Une arme difficilement maniable, même pour ceux sachant déjà utiliser correctement une épée. Pas la même balance, la même lame. Pour une taille et un poids équivalent, il faut l'utiliser à deux mains pour une parfaite maîtrise. Les plus benêts font régulièrement l'erreur de ne le prendre qu'à une seule main. Et en général, le combat se termine rapidement dans ses cas là.

- Effectivement. Il est rare de trouver des adversaires capable de comprendre notre art et de s'y adapter. S'en ai presque un peu triste parfois...

C'est ce que j'aimerais parfois, pouvoir continuer à apprendre un peu plus sur ce que je suis capable de faire. Seul, on est toujours limité. Dans le Reike, je fais plus figure de professeur à la lance, plutôt qu'apprenti. C'est donc difficile de progresser à ce niveau. Je ne sais même pas où dans ce monde je pourrais me trouver une personne qui serait capable de m'apprendre un peu plus que ce que je ne sais déjà. Je ne penses pas encore être au sommet de mon art. Sinon, je risque de sincèrement m'ennuyer par la suite...

Ma remarque sur ta blessure te surprit plus qu'autre chose. Tu préférais t'en soucier plus tard. Fait étrange, vu comment tu la tenais peu de temps avant. Elle semblait plus importante que tu ne laissais présager. Après tout, c'est ton problème. Je n'allais pas m'ennuyer à te forcer à aller ausculter une personne capable de te soigner ou au moins de te dire quoi faire. De plus, tu ressembles à un guerrier, tu devrais avoir l'habitude de ce genre de problèmes. J'éludais complètement la remarque et ne pris même pas la peine de te répondre.

Nous finîmes par nous séparer. Toi partant de ton côté et toi du miens. Un simple geste et une phrase de politesse de ta part. Je ne sais pourquoi, j'avais la conviction que nous allions nous revoir. Peut-être tout simplement parce qu'un tournoi arrive et que tu ressembles à un combattant qui serait capable de t'y inscrire ? Il allait falloir que je me renseigne un peu plus dessus d'ailleurs, il s'agit quand même d'un événement majeur au Royaume, depuis l'ascension du nouveau Roi. Il devait se passer un fait capitale pour organiser une telle épreuve. Une nouvelle guerre et cela sélecte des personnes ? Sans doute.


- Ravi aussi, épéiste. Attention à vous et à votre blessure.

J'inclinais légèrement la tête en guise de salutation et me détournait pour prendre le chemin en direction de mes quartiers, dans le palais royal. J'allais déposer mon arme là-bas. Je ne sortirais qu'avec une à la fois, ne laissant pas présager que je pourrais en avoir deux pour la suite. Si je pouvais surprendre ceux qui me connaissaient, cela serait bien plus plaisant et me donnerait un avantage un peu plus considérable pour le tournoi. Un léger sourire flotta sur mes lèvres. J'avais tellement hâte...
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