Il y a bien des choses qu’un contrôleur est amené à faire, parfois plus saugrenues qu’autre chose. Et bien cette fois-ci, Cassian a été chargé de mener à bien l’une de ces tâches insolites. En vérité, il aurait pu laisser tomber, mais pas question : peu importe leur nature, les missions d’un contrôleur sont toutes aussi importante les unes que les autres. Sauf que celle-ci présente un important point noir : la récupération d’un grand butin au fond des eaux des cotes d’Ikusa. En effet, cela faisait plusieurs années qu’un vieux couple remboursait une immense dette au Royaume de Reike, et cela dure encore aujourd’hui. Seulement, le mari est décédé il y a peu et comptait sur le retour au pays de son fils pour qu’il mette un terme à ce remboursement interminable.
Manque de chance : le fils est mort. Son bateau a heurté un rocher à quelques heures du port, pour finalement couler, à quelques lieux du port. Seulement, sa mère ne comptait plus que sur lui pour l’arrivée du Contrôleur Royal. Abattu, ayant perdu toute sa famille, la pauvre s’est écroulée devant Cassian, qui est déjà venu à de nombreuses reprises chez eux et la connaît donc bien. N’ayant plus un sou, elle ne savait que faire et le suppliait d’attendre, disant qu’elle finirait par trouver une solution. Avant de faire peser tout le poids de cette responsabilité sur les épaules de la pauvre femme, Cassian a tout de même choisit d’aller vérifier l’épave du bateau sur place.
En effet, les transports d’argent se font souvent de manière à ce que la monnaie reste indemne même en cas de submersion. Il y a donc toutes les chances pour que quelque part au fond de l’eau, un compartiment du bateau abrite encore sa cargaison, utilisable. Cependant, là intervient le problème principal : Cassian Graves au beau milieu d’un immense cours d’eau, obligé d’inspecter une épave. Il fait donc apprêter une barque et son rameur afin de se rendre sur les lieux. Le pauvre homme a fini par couler proche du port, suffisamment pour qu’une petite embarcation suffise pour s’y rendre. Seule la houle les a empêché lui et son équipage de rejoindre les rivages à la nage. Ils ont sûrement été renvoyé vers l’horizon jusqu’à épuisement.
Le trajet vers l’épave se déroule relativement bien, grâce à un temps particulièrement clément et une mer très calme. Seulement, Graves est au milieu d’un environnement qu’il redoute tout particulièrement. Silencieux, le rameur observe avec amusement son passager observer les environs avec méfiance, une main enserrant nerveusement la barque, ne voulant pas montrer à quel point il est actuellement mal à l’aise. L’épave pointe finalement le bout de son nez, suffisamment pour que le Contrôleur pousse un soupir de soulagement, toujours empreint d’une lourdeur certaine.
« Vous êtes vraiment sûr que l’épave est stable ? »
« Oui, oui, z’inquiétez pas, elle s’est encastrée dans un gros caillou après avoir dérivé, j’crois. Elle va pas bouger, vous pouvez vous accrocher à elle et plonger, ça va pas vous emporter, m’sieur. »
La mâchoire serrée, Graves fixe son interlocuteur, cherchant la moindre trace de mensonge apparente. Mais il n’en trouve pas. Il s’est résigné plus tôt le matin à grimper sur l’épave, afin de chercher le compartiment, espérant qu’il ne soit que partiellement immergé. En revanche, s’il faut aller sous l’eau, les choses risquent d’être plus compliquées. Le pauvre élémentaire ne lâche cependant pas la barque, essayant de gérer son rythme cardiaque qui semble s’affoler à la simple pensée de changer de position.
Manque de chance : le fils est mort. Son bateau a heurté un rocher à quelques heures du port, pour finalement couler, à quelques lieux du port. Seulement, sa mère ne comptait plus que sur lui pour l’arrivée du Contrôleur Royal. Abattu, ayant perdu toute sa famille, la pauvre s’est écroulée devant Cassian, qui est déjà venu à de nombreuses reprises chez eux et la connaît donc bien. N’ayant plus un sou, elle ne savait que faire et le suppliait d’attendre, disant qu’elle finirait par trouver une solution. Avant de faire peser tout le poids de cette responsabilité sur les épaules de la pauvre femme, Cassian a tout de même choisit d’aller vérifier l’épave du bateau sur place.
En effet, les transports d’argent se font souvent de manière à ce que la monnaie reste indemne même en cas de submersion. Il y a donc toutes les chances pour que quelque part au fond de l’eau, un compartiment du bateau abrite encore sa cargaison, utilisable. Cependant, là intervient le problème principal : Cassian Graves au beau milieu d’un immense cours d’eau, obligé d’inspecter une épave. Il fait donc apprêter une barque et son rameur afin de se rendre sur les lieux. Le pauvre homme a fini par couler proche du port, suffisamment pour qu’une petite embarcation suffise pour s’y rendre. Seule la houle les a empêché lui et son équipage de rejoindre les rivages à la nage. Ils ont sûrement été renvoyé vers l’horizon jusqu’à épuisement.
Le trajet vers l’épave se déroule relativement bien, grâce à un temps particulièrement clément et une mer très calme. Seulement, Graves est au milieu d’un environnement qu’il redoute tout particulièrement. Silencieux, le rameur observe avec amusement son passager observer les environs avec méfiance, une main enserrant nerveusement la barque, ne voulant pas montrer à quel point il est actuellement mal à l’aise. L’épave pointe finalement le bout de son nez, suffisamment pour que le Contrôleur pousse un soupir de soulagement, toujours empreint d’une lourdeur certaine.
« Vous êtes vraiment sûr que l’épave est stable ? »
« Oui, oui, z’inquiétez pas, elle s’est encastrée dans un gros caillou après avoir dérivé, j’crois. Elle va pas bouger, vous pouvez vous accrocher à elle et plonger, ça va pas vous emporter, m’sieur. »
La mâchoire serrée, Graves fixe son interlocuteur, cherchant la moindre trace de mensonge apparente. Mais il n’en trouve pas. Il s’est résigné plus tôt le matin à grimper sur l’épave, afin de chercher le compartiment, espérant qu’il ne soit que partiellement immergé. En revanche, s’il faut aller sous l’eau, les choses risquent d’être plus compliquées. Le pauvre élémentaire ne lâche cependant pas la barque, essayant de gérer son rythme cardiaque qui semble s’affoler à la simple pensée de changer de position.