Avant le bal masqué,
Le premier rayon de soleil frappa et l’Oni se leva instantanément et sans difficulté, la routine de l’armée qui pointait son nez même les jours où le soldat était en pause. Debout face à son lit, il étendit ses bras de tout leur long pour atteindre une longueur impressionnante avant de se craquer la nuque à deux reprises pour effectuer quelques exercices d’étirements. Tandis que les autres soldats se pressaient afin d’aller à leur poste en temps et en heure, d’autres arrivaient afin de rattraper leur nuit passée à surveiller. Alishar, pour sa part, se contenta de bien refaire son lit et d’enfiler les premiers tissus pouvant le couvrir avant de sortir en direction des terrains d’entraînement.
“Salut, Alishar, le salua un Drakyn présent sur le terrain.”
Il s’agissait de Kalgog, l’un des rares soldats ayant la force de tenir tête à Alishar parmi les soldats qui possédaient les mêmes horaires que lui ainsi que la motivation à combattre dès le matin. Ce dernier appartenait à la race des Drakyns et possédait une unique corne présente au milieu de son crâne ainsi que de nombreuses écailles des épaules jusqu’au bas de ses bras pour prouver son ascendance. Ce dernier récupéra une épée en bois sur un râtelier d’armes et l’Oni en fit de même en récupérant ce qui ressemblait à une masse d’armes en bois. Afin d’éviter trop de blessures avec ces entraînements, un menuisier avait été requis afin de travailler du bois pour leur produire des armes plus ou moins équivalentes aux leurs.
“T’es prêt, Kal’ ?
Quand tu veux, morveux. Répondit d’un air moqueur le Drakyn de trente-quatre ans.”
Après ces brèves paroles, le lancement de l’entraînement vu un coup de masse du combattant du désert en direction de son opposant. Les deux individus s’attaquèrent pendant de nombreuses minutes comme ils avaient l’habitude de le faire depuis qu’ils s’étaient rencontrés et avaient décidé d’organiser ces entraînements matinaux. Une certaine routine s’était installée et les combattants s’entraînaient tout en discutant de ce qu’ils avaient prévu de faire avant leur ronde nocturne et d’autres sujets plus ou moins personnels. Les soldats s’entraînèrent ainsi pendant un peu plus d’une heure avant de décider qu’il était temps de s’arrêter tandis qu’ils étaient en sueurs et avec le souffle plutôt court.
“Toujours aussi plaisant comme entraînement, Ali’.
Je suis bien d’accord, Kal’. On se retrouve pour la garde de ce soir, je vais aller me changer avant de faire un petit arrêt au bar.”
Le Guerrier Oni laissa son compagnon de côté et se rendit aux douches afin d’effectuer une petite toilette avant d’échanger ses tissus sales et mouillés contre une tenue d’une qualité légèrement supérieure et convenant à un citoyen moyen du Reike. Alishar décida de se balader dans les rues peu fréquentées de la ville pour cette heure très matinale, il put observer l’ouverture de plusieurs boutiques et se permit d’acheter quelques pâtisseries à l’un des marchands. C’est à ce moment qu’il rencontra deux gardes en service qu’il connaissait assez pour leur adresser une salutation, Dhuppön et Dükhonn.
“Qu’est-ce qui vous arrive avec vos tronches de cadavres là ?
Ah. Bonjour Alishar. Répondit Dhuppön.
On nous a déjà signalé une bagarre dans un bar, ça fait chier... se contenta de dire Dükhonn.”
L’Oni se contenta de rire avant de dire :
“Bordel, déjà ? Ils sont motivés aujourd’hui !
Ouais, donc l’un de nous doit y aller et on était en train de se décider.
Tu sais bien que le patron de la fée enfumée peut pas me blairer.
La fée embrumée, tu veux dire ? questionna Alishar.”
À cette question, les deux gardes acquiescèrent et l’Oni se rappela la dette qu’il avait envers le gérant de cette taverne, c’était un moyen facile de s’en acquitter tout en récupérant des faveurs des autres gardes. C’était ingénieux, mais le soldat pensa simplement qu’il comptait déjà s’y rendre et qu’il pourrait sûrement récupérer un peu d’argent de ses compagnons gardes avec ce service... Les deux cédèrent plutôt facilement et Alishar se rendit jusqu’à la taverne avec plus d’argent qu’il en avait à l’origine. Il entra dans la taverne et esquiva deux individus qui s’éjectèrent mutuellement hors du bar en se tenant mutuellement le col et en s’insultant avec des mots presque parfaits, c’était déjà bien pour des ivrognes.
Messages : 71
Crédits : 2680
Noble du Reike
Invité
Invité
Invité
L'odeur de la bière était omniprésente, les piliers de comptoirs avaient attaqués tôt aujourd'hui et quelques bateaux avaient accostés en début de matiné. Nombre de marins étaient présent dans la taverne et renversant plusieurs choppes depuis le début de soirée, le sol empestait et collait à l'approche du comptoir et des tables les plus alcoolisées.
Aléïs était avec quelques anciens camarades ayant servit dans l'armée pendant la guerre. La plupart étaient soient blessés et inapte au service, ou trop vieux pour continuer dans cette voie.
Boire, fêter tout et n'importe quoi par contre, cela restait dans leurs cordes et celles de l'Elfe.
La Taverne grouillait spécialement, la ville s'étant pas mal remplie ces derniers temps et le manque de place assises se fit ressentir.
L'un de ses compagnons lui demanda d'aller commander une autre tournée... c'était déjà la troisième dans l'heure, enfin, l'elfe s’exécuta. Se frayant un chemin jusqu'au bar en essuyant quelques reproches lorsqu'elle marchait sur les pieds de certains, elle arrive finalement au bar, commandant quatre choppes de bière bien remplie.
Revenant sur ses pas, une fois à sa table, elle se fit bousculer par un homme alcoolisé sur qui elle renversa une partie de ses bières tandis que l'homme commençait à lui prendre son tabouret pour sa table.
" Hey fait gaff' où t'marche la bière lui giclant dessus à l'impact Tin mais t'con toi r'garde c'que ta fais à mes vêtements. dit l'homme au nez rouge.
Aléïs commençant à avoir aussi la tête dans les vapeurs d'alcool lui répondit tout aussi sec.
" - Qu'est c'que tu veux que ça m'foute ? Laisse ce tabouret où il est, t'vois pas qu'on est quatre ? " Tout en le poussant un peu après avoir posé les bières sur la table.
L'homme vit rouge sur le coup.
" Tu m'parles autrement grognasse ou jvais t'faire voir c'que c'est qu'une salade de phalange la bouffeuse d'herbe."
L'un des ami d'Aléïs se leva d'un bon en posant une main ferme sur l'épaule du gaillard, ce dernier se débattit sur le coup, un compagnon de l'homme ivre vit la scène et l'interpréta mal, tirant Aléïs en arrière, cette nouvelle agression fit lever l'un des autre compagnon de l'Elfe et ainsi de suite jusqu'à ce que sa table et celle de l'homme se bousculent dans tous les sens.
Un coup de poing partis directement dans la mâchoire de l'ami de l'Elfe. Aléis donna un coup de genoux directement dans le bas ventre de l'ivrogne, mais le tabouret qu'il tenait encore en main vint s'écraser directement sur le dos de la tatoueuse.
Rapidement la salle s'échauffa en entendant le barouffe et les gens formèrent un cercle autour de la mêlée générale entre les ivrognes et .... Aléïs et ses propres ivrognes.
L'Elfe et son ami furent poussé dans les spectateurs eux même éméché, se relevant, Aléïs esquiva de justesse un coup de poing, entendant arriver le pas lourd du gredin, le poing s'écrasa dans le torse d'un homme qui passait par là qui s'écroula sur un nain. Le Nain peu content s'empressa de se jeter sur l'ivrogne, et de coups perdus en mauvaise bousculade, la bagarre s’étendit aussi dans les rangs du publique.
Si la salle pouvait déjà sentir la bière renversée, l'odeur de la mauvaise haleine de tous ces lourdaud mélangées à la bière qui ruisselait par terre, le bruit des chaises fracassées peinant à être couvert par les cris du tavernier désespéré.. tout ceci brossait un bien triste tableau des personnes ici présentent.
Bientôt la différence entre amis et ennemis allaient être compliquée à faire. Aléïs était trempée de bière, ayant sentie une cruche se briser sur son crâne, elle mit quelques secondes à se relever à l'aide de son compagnon, la tête tournant elle alla s'effondrer un instant dans un coin de la salle avant d'être attrapée par sa cape et rejetée au centre de la mêlée par un inconnu ayant décidé de s'en prendre à quelqu'un dans ce chaos.
L'Elfe éméchée utilisant un peu ses pouvoirs ne souhaitait le mal de personne, se contentant juste d'esquiver aussi adroitement qu'elle le pouvait les coups les plus dangereux tout en protégeant ses compagnons.
La fête allait selon elle bientôt s'arrêter, la garde devant probablement vite réagir vu le boucan impossible que faisait tout ce patras.
Aléïs était avec quelques anciens camarades ayant servit dans l'armée pendant la guerre. La plupart étaient soient blessés et inapte au service, ou trop vieux pour continuer dans cette voie.
Boire, fêter tout et n'importe quoi par contre, cela restait dans leurs cordes et celles de l'Elfe.
La Taverne grouillait spécialement, la ville s'étant pas mal remplie ces derniers temps et le manque de place assises se fit ressentir.
L'un de ses compagnons lui demanda d'aller commander une autre tournée... c'était déjà la troisième dans l'heure, enfin, l'elfe s’exécuta. Se frayant un chemin jusqu'au bar en essuyant quelques reproches lorsqu'elle marchait sur les pieds de certains, elle arrive finalement au bar, commandant quatre choppes de bière bien remplie.
Revenant sur ses pas, une fois à sa table, elle se fit bousculer par un homme alcoolisé sur qui elle renversa une partie de ses bières tandis que l'homme commençait à lui prendre son tabouret pour sa table.
" Hey fait gaff' où t'marche la bière lui giclant dessus à l'impact Tin mais t'con toi r'garde c'que ta fais à mes vêtements. dit l'homme au nez rouge.
Aléïs commençant à avoir aussi la tête dans les vapeurs d'alcool lui répondit tout aussi sec.
" - Qu'est c'que tu veux que ça m'foute ? Laisse ce tabouret où il est, t'vois pas qu'on est quatre ? " Tout en le poussant un peu après avoir posé les bières sur la table.
L'homme vit rouge sur le coup.
" Tu m'parles autrement grognasse ou jvais t'faire voir c'que c'est qu'une salade de phalange la bouffeuse d'herbe."
L'un des ami d'Aléïs se leva d'un bon en posant une main ferme sur l'épaule du gaillard, ce dernier se débattit sur le coup, un compagnon de l'homme ivre vit la scène et l'interpréta mal, tirant Aléïs en arrière, cette nouvelle agression fit lever l'un des autre compagnon de l'Elfe et ainsi de suite jusqu'à ce que sa table et celle de l'homme se bousculent dans tous les sens.
Un coup de poing partis directement dans la mâchoire de l'ami de l'Elfe. Aléis donna un coup de genoux directement dans le bas ventre de l'ivrogne, mais le tabouret qu'il tenait encore en main vint s'écraser directement sur le dos de la tatoueuse.
Rapidement la salle s'échauffa en entendant le barouffe et les gens formèrent un cercle autour de la mêlée générale entre les ivrognes et .... Aléïs et ses propres ivrognes.
L'Elfe et son ami furent poussé dans les spectateurs eux même éméché, se relevant, Aléïs esquiva de justesse un coup de poing, entendant arriver le pas lourd du gredin, le poing s'écrasa dans le torse d'un homme qui passait par là qui s'écroula sur un nain. Le Nain peu content s'empressa de se jeter sur l'ivrogne, et de coups perdus en mauvaise bousculade, la bagarre s’étendit aussi dans les rangs du publique.
Si la salle pouvait déjà sentir la bière renversée, l'odeur de la mauvaise haleine de tous ces lourdaud mélangées à la bière qui ruisselait par terre, le bruit des chaises fracassées peinant à être couvert par les cris du tavernier désespéré.. tout ceci brossait un bien triste tableau des personnes ici présentent.
Bientôt la différence entre amis et ennemis allaient être compliquée à faire. Aléïs était trempée de bière, ayant sentie une cruche se briser sur son crâne, elle mit quelques secondes à se relever à l'aide de son compagnon, la tête tournant elle alla s'effondrer un instant dans un coin de la salle avant d'être attrapée par sa cape et rejetée au centre de la mêlée par un inconnu ayant décidé de s'en prendre à quelqu'un dans ce chaos.
L'Elfe éméchée utilisant un peu ses pouvoirs ne souhaitait le mal de personne, se contentant juste d'esquiver aussi adroitement qu'elle le pouvait les coups les plus dangereux tout en protégeant ses compagnons.
La fête allait selon elle bientôt s'arrêter, la garde devant probablement vite réagir vu le boucan impossible que faisait tout ce patras.
Messages : 326
Crédits : 978
Fiche du personnage
Race: Onis/Drakyns
Vocation: Guerrier
Alignement: chaotique bon
Rang: C - Esclave affranchi
Citoyen du Reike
c'était ce matin là que Brak'Trarg se leva de bonne heure dans sa petite piaule près de l'arène au programme du jour aller aider son ami Orhak'Nibhal qui agrandissait sa salle de musculation dont les travaux se terminait, et qui devait re ouvrir dans l'après midi et dont Brak'Trarg lui avait promis d'aller chercher les haltères, barre a disque, machinerie de musculation, et poids chez le forgeron, qui venait de finir de les fabriquer. Evidement le forgeron choisi par son ami était à l'autre bout de la cité, par rapport à la salle, et c'est donc les bras encombré de caisses aussi volumineuse que lourdes que Brak'Trarg déambulait comme il pouvait dans les rues.
Heureusement pour Brak'Trarg il avait suffisamment de force dans les muscles pour porter facilement les caisses et les rues était plutôt calme et peu fréquenté à cette heure ci si bien que au bout de 8 aller retours il arrivait au dernier chargement ( les barres a disque et haltères de 80kgs) réfléchissant au fait que c'était justement le dernier chargement et qu'il lui restait donc largement le temps Brak'Trarg ses deux marteaux dans le dos et les bras chargé se décida a faire un petit détour jusque à une taverne proche prendre un bon bock de lait frais pour se réhydrater et se poser vingt minutes. La taverne la plus proche était la fée embrumée réputé pour la qualité de ses alcools et ouverture matinale tôt, Brak'Trarg allait surement passer pour une titan tarlouse en comandant du lait mais tant pis il avait vraiment trop soif et besoin de se requinquer peut être qu'il pourrait aussi avoir une bonne tranche de pastèque avec, ou un bon fruit sucré.
...
Seulement arrivé devant la taverne de la fée embrumée, Brak'Trarg entendit de vive éclats de voix avec accent d'enivrement puis il fut brutalement renversé a terre par un homme ivre venu le heurter faisant ainsi chuter Brak'Trarg et tomber les caisses au sol une paire des haltères en profita pour s'échapper sur le sol et rouler au pieds d'un Oni aux cheveux blanc cornu qui n'était autre que Alishar Shugoki un bon ami de Brak'Trarg avec qui il aimait s'entrainer au combat et trainer dans les bars.
"Grumph vous pourriez faire attention quand vous buvez monsieur"
grogna un peu Brak'Trarg en se relevant à l'adresse de l'ivrogne l'ayant fait tomber posant rapidement les caisse dans un coin Brak'trarg aperçu Alishar et la paire d'haltère (80 kgs chacun ) à ses pieds. Brak'Trarg s'empressa d'aller les ramasser et de faire un coucou de la main confus à Alishar lui disant de sa voix grave de titan gentil.
"Eh salut Alishar, mon pote j'espère que les haltères ne t'ont pas écrasé le pied, si je peut faire quoi que se soit pour t'aidez se sera un plaisir".
lui dit Brak'Trarg avec une frimousse confuses mais un grand sourire amical et sincère.
Heureusement pour Brak'Trarg il avait suffisamment de force dans les muscles pour porter facilement les caisses et les rues était plutôt calme et peu fréquenté à cette heure ci si bien que au bout de 8 aller retours il arrivait au dernier chargement ( les barres a disque et haltères de 80kgs) réfléchissant au fait que c'était justement le dernier chargement et qu'il lui restait donc largement le temps Brak'Trarg ses deux marteaux dans le dos et les bras chargé se décida a faire un petit détour jusque à une taverne proche prendre un bon bock de lait frais pour se réhydrater et se poser vingt minutes. La taverne la plus proche était la fée embrumée réputé pour la qualité de ses alcools et ouverture matinale tôt, Brak'Trarg allait surement passer pour une titan tarlouse en comandant du lait mais tant pis il avait vraiment trop soif et besoin de se requinquer peut être qu'il pourrait aussi avoir une bonne tranche de pastèque avec, ou un bon fruit sucré.
...
Seulement arrivé devant la taverne de la fée embrumée, Brak'Trarg entendit de vive éclats de voix avec accent d'enivrement puis il fut brutalement renversé a terre par un homme ivre venu le heurter faisant ainsi chuter Brak'Trarg et tomber les caisses au sol une paire des haltères en profita pour s'échapper sur le sol et rouler au pieds d'un Oni aux cheveux blanc cornu qui n'était autre que Alishar Shugoki un bon ami de Brak'Trarg avec qui il aimait s'entrainer au combat et trainer dans les bars.
"Grumph vous pourriez faire attention quand vous buvez monsieur"
grogna un peu Brak'Trarg en se relevant à l'adresse de l'ivrogne l'ayant fait tomber posant rapidement les caisse dans un coin Brak'trarg aperçu Alishar et la paire d'haltère (80 kgs chacun ) à ses pieds. Brak'Trarg s'empressa d'aller les ramasser et de faire un coucou de la main confus à Alishar lui disant de sa voix grave de titan gentil.
"Eh salut Alishar, mon pote j'espère que les haltères ne t'ont pas écrasé le pied, si je peut faire quoi que se soit pour t'aidez se sera un plaisir".
lui dit Brak'Trarg avec une frimousse confuses mais un grand sourire amical et sincère.
Messages : 22
Crédits : 982
Citoyen du Reike
Le plus grand miracle était qu’Irsem, ou plutôt Lyacine, ne soit pas au centre ou, du moins, pas l’instigatrice de cette bagarre de taverne. Mais ce n’est pas pour autant que le pauvre Drakyn est tiré d’affaires surtout pas avec une aussi mauvaise compagnie qu’une précédente incarnation ne lui souhaitant que du mal. En tout cas, c’est la conclusion auquel en est arrivé Irsem avec les seules informations dont il dispose.
Comme l’homme courageux qu’il est, il se décide à laisser sa bière a moitié vide, ou pleine si vous êtes optimiste, sur la table avant de commencer à partir ayant comme unique objectif de dédaller loin du danger en attendant que ça se calme. Il est hors de question de terminer au trou à cause d’une simple histoire de beuverie n’est-ce pas ? Encore moins alors que sa bourse possède encore quelques piécettes d’or qu’il a volé de son domaine familial avant de fuguer pour partir loin de son père et montrer son désaccord à sa politique de s’allier à Tensai alors qu’il a osé tuer Yorr, à la fois son père spirituel et ami.
Mais Lyacine, comme à son habitude, en avait décidé autrement. Elle prend momentanément possession de son corps et voyant que l’Elfe Aleis semble en possession de faiblesse, et surtout que ses amis sont moins nombreux que ses adversaires, le corps d’Irsem arrive d’une traite avant de donner un coup de poing, usant de la superforce de son hôte, sur un homme plus que bourré qui était sur le point d’attaquer l’elfe en question.
Ce serai un mensonge de dire qu’il l’a sauvé. En effet, celle-ci se débrouillait très bien à esquiver les coups bien avant son arrivée.
- Alors les pèlent-culs, vous voulez venir plu’nombreux ? Vous auriez pt’etre une chance.
Sa voix semble aller plus dans les aiguës que ce qu’on pourrait s’atteindre d’un homme de sa stature. En plus, sa voix semble être un vieux dialecte des bas-fonds ou de personne du peuple. Et c’est normal : Lorsque Lyacine utilise sa bouche pour parler à sa place sa voix se fait toujours plus dans les aiguës que son timbre de voix originel et utilise des expressions qui lui sont propres.
« Et merde, elle m’a vraiment foutu dans la merde la » pense-t-il alors qu’il esquive un coup allant dans sa direction à l’aide sa vitesse et utilisant, presque par réflexe, sa télékinésie pour qu’une chaise un peu plus loin vienne s’écraser sur la tête de l’assaillant.
Vu la foule, et l’état d’alcoolémie assez élevé dans les environs, personne n’a vu qui a lancé cette chaise et cela n’a servi qu’a amplifié les combats.
Bientôt la taverne n’était plus qu’un champ de bataille.
Comme l’homme courageux qu’il est, il se décide à laisser sa bière a moitié vide, ou pleine si vous êtes optimiste, sur la table avant de commencer à partir ayant comme unique objectif de dédaller loin du danger en attendant que ça se calme. Il est hors de question de terminer au trou à cause d’une simple histoire de beuverie n’est-ce pas ? Encore moins alors que sa bourse possède encore quelques piécettes d’or qu’il a volé de son domaine familial avant de fuguer pour partir loin de son père et montrer son désaccord à sa politique de s’allier à Tensai alors qu’il a osé tuer Yorr, à la fois son père spirituel et ami.
Mais Lyacine, comme à son habitude, en avait décidé autrement. Elle prend momentanément possession de son corps et voyant que l’Elfe Aleis semble en possession de faiblesse, et surtout que ses amis sont moins nombreux que ses adversaires, le corps d’Irsem arrive d’une traite avant de donner un coup de poing, usant de la superforce de son hôte, sur un homme plus que bourré qui était sur le point d’attaquer l’elfe en question.
Ce serai un mensonge de dire qu’il l’a sauvé. En effet, celle-ci se débrouillait très bien à esquiver les coups bien avant son arrivée.
- Alors les pèlent-culs, vous voulez venir plu’nombreux ? Vous auriez pt’etre une chance.
Sa voix semble aller plus dans les aiguës que ce qu’on pourrait s’atteindre d’un homme de sa stature. En plus, sa voix semble être un vieux dialecte des bas-fonds ou de personne du peuple. Et c’est normal : Lorsque Lyacine utilise sa bouche pour parler à sa place sa voix se fait toujours plus dans les aiguës que son timbre de voix originel et utilise des expressions qui lui sont propres.
« Et merde, elle m’a vraiment foutu dans la merde la » pense-t-il alors qu’il esquive un coup allant dans sa direction à l’aide sa vitesse et utilisant, presque par réflexe, sa télékinésie pour qu’une chaise un peu plus loin vienne s’écraser sur la tête de l’assaillant.
Vu la foule, et l’état d’alcoolémie assez élevé dans les environs, personne n’a vu qui a lancé cette chaise et cela n’a servi qu’a amplifié les combats.
Bientôt la taverne n’était plus qu’un champ de bataille.
Invité
Invité
Invité
Quel déshonneur… Quelle honte… Se retrouver au milieu d’une taverne d’aussi mauvaise qualité, Lucifer en tomberait presque de son tabouret! Oui, un tabouret! Même pas une chaise ou un siège, un tabouret sur lequel des centaines d’ivrognes posent leurs fesses chaque année! Ca lui convient de passer dans des tavernes un peu festives, un peu classe, lorsque l’occasion lui ait donné, malgré son statut de noble, c’est dans certaines d’entre elles qu’il a fait de bonnes rencontres. Mais pour le coup, cette taverne là… Par tout ce qui existe dans l’univers, c’est de loin la plus nulle!
Il n’est même pas ici dans le but de s’amuser: Lucifer ne se trouve dans ce maudit lieu que parce qu’il a un rendez-vous avec un autre ambassadeur, c’est ce dernier qui lui a donné rendez-vous à “la fée enfumée” pour lui parler d’un sujet sensible. Après correction de certains gardes lorsqu’il cherchait à trouver l’emplacement du lieu, on lui indiqua une taverne et… Quelle déception en arrivant devant l’établissement qui puait l’alcool et débordait d’alcooliques qui ne font que se mettre sur la gueule.
Pour passer incognito, le bel ambassadeur a quand même pris soin de porter une cape avec capuche et s’est dirigé vers le fond de l’établissement, prenant tout juste une table pour deux à laquelle il attendait son collègue. Et il attend depuis probablement une heure à présent, prenant son mal en patience alors qu’il a bu deux verres de vin d’une qualité médiocre, du picrate comme on en voit plus depuis des millénaires dans la noblesse reikoise. C’est simple: s’il avait mangé ne serait-ce qu’un morceau avant de venir, Lucifer aurait déjà rendu l’addition sur la table, visuellement parlant.
En tout cas, une énième bagarre semble partie pour se déclencher alors qu’il soupire à nouveau, se rendant compte que l’attente risque encore de se prolonger si ça continue et passer sur des verres de bières semble le seul moyen de passer le temps plus rapidement. Enfin, si c’est aussi mauvais que leur vin au goût de chaussettes, autant ne rien boire et attendre dans ce vacarme infini. Quelqu’un qui semble ressembler à un serveur, ou une serveuse, passe près de lui, alors il tente vainement de l’interpeller pour obtenir un nouveau verre.
“Excusez-moi, est-ce possible d’obtenir un verre de bière, s’il vous plait? Avec un bon goût de préférence, ça me changerait pas mal de ce que vous appelez “du bon vin” ici!”
Oh, apparemment les bonnes manières semblent lui faire défaut aujourd’hui, est-ce que le vin du diable lui ferait tourner la tête plus que prévu?
Il n’est même pas ici dans le but de s’amuser: Lucifer ne se trouve dans ce maudit lieu que parce qu’il a un rendez-vous avec un autre ambassadeur, c’est ce dernier qui lui a donné rendez-vous à “la fée enfumée” pour lui parler d’un sujet sensible. Après correction de certains gardes lorsqu’il cherchait à trouver l’emplacement du lieu, on lui indiqua une taverne et… Quelle déception en arrivant devant l’établissement qui puait l’alcool et débordait d’alcooliques qui ne font que se mettre sur la gueule.
Pour passer incognito, le bel ambassadeur a quand même pris soin de porter une cape avec capuche et s’est dirigé vers le fond de l’établissement, prenant tout juste une table pour deux à laquelle il attendait son collègue. Et il attend depuis probablement une heure à présent, prenant son mal en patience alors qu’il a bu deux verres de vin d’une qualité médiocre, du picrate comme on en voit plus depuis des millénaires dans la noblesse reikoise. C’est simple: s’il avait mangé ne serait-ce qu’un morceau avant de venir, Lucifer aurait déjà rendu l’addition sur la table, visuellement parlant.
En tout cas, une énième bagarre semble partie pour se déclencher alors qu’il soupire à nouveau, se rendant compte que l’attente risque encore de se prolonger si ça continue et passer sur des verres de bières semble le seul moyen de passer le temps plus rapidement. Enfin, si c’est aussi mauvais que leur vin au goût de chaussettes, autant ne rien boire et attendre dans ce vacarme infini. Quelqu’un qui semble ressembler à un serveur, ou une serveuse, passe près de lui, alors il tente vainement de l’interpeller pour obtenir un nouveau verre.
“Excusez-moi, est-ce possible d’obtenir un verre de bière, s’il vous plait? Avec un bon goût de préférence, ça me changerait pas mal de ce que vous appelez “du bon vin” ici!”
Oh, apparemment les bonnes manières semblent lui faire défaut aujourd’hui, est-ce que le vin du diable lui ferait tourner la tête plus que prévu?
Invité
Invité
Invité
Rp libre - A la fée Embrumée
Trop des personnes voulant taper
La capitale était en pleine effervescence à une semaine du grand tournoi, qui se préparait pour une raison bien obscure. J’avais besoin de repos, car j’avais passé plusieurs jours à vendre des articles dans ma boutique, sans prendre de pause. Il y avait tellement d’étrangers dans la capitale, que la plupart voulaient absolument prendre un souvenir de ce moment précis de l’histoire. Mon magasin n’avait pas fait long feu et mon stock n’avait pas tenu. Je me démenais comme une folle, pour qu’il y ait toujours les jours de nouveaux objets et que les étalages soient propres et remplis. Mais ce n’était pas simple de s’occuper de tout, lorsque j’étais seule. Cependant, cela me fit de l’exercice et cela m’évitait de penser à Maevis ainsi qu’à la mer. L’après-midi était bien plus calme que ce matin. Je pus faire quelque rangement avant de sortir en ville, pour envoyer de l’argent à Linis. J’étais bien heureuse que l’argent rentre pour pouvoir rembourser mes dettes. Je devais en profiter de tout ce flux de personne pour encaisser le plus possible de personne, avant que le tournoi ne se termine. Je pense que je pourrais rembourser une grande partie de la dette, et être un peu plus tranquille par la suite.
Une fois que j’avais terminé mon nettoyage et mon rangement, je décidai d’aller en ville pour me balader et m’aérer l’esprit. Sahelle m’avait bien fait comprendre qu’il fallait que je vive et que je profite des plaisirs de la vie. Cependant, je ne comprenais pas ce qu’elle voulait dire par là. Mais d’un autre côté, il était vrai que je ne devais pas passer ma vie à travailler et à ne pas me détendre. Je haussai les épaules tout en marchant dans les rues du quartier commerçant de la capitale. Je traînais des pieds, car je ne savais pas comment me détendre. J’avais appris bien des choses au fil des mois parmi ceux qui marchaient, mais tout n’était pas encore très clair dans mon esprit. Soudain, j’entendis des cris lorsque je passais près d’une taverne assez conséquente. Je me reculai de quelques mètres pour lire le nom de cette taverne : A la fée embrumée… Encore un endroit pour boire. Mais je compris qu’au royaume de Reike, les hommes, comme les femmes, aimaient beaucoup boire et se foutre sur la gueule pour un rien.
Allons bon ! Sahelle m’avait dit que je devais me détendre et profiter de la vie. Je décidai alors de pousser les portes de cette taverne, qui fut en pleine exaltation. Je fis des chopes volées, des personnes criant tellement forts que je ne comprenais rien à ce qu’il se passait. Au sein de la taverne, je pus reconnaître Aléïs, une personne que j’appréciais grandement. Dans un autre côté de la taverne, le géant vert Brak’Trarg qui salua une autre personne que je connaissais que trop bien : Alishar. Et puis, je reconnus Irsem… Franchement, peut-être que je n’aurai pas dû rentrer dans cette taverne. Peut-être que j’avais encore le temps de faire demi-tour et faire semblant de n’avoir rien vu… Puis, une personne m’interpella pensant que je suis une serveuse de la taverne :
- Ah bah merci de m’appeler comme cela… Mon cher Lucifier… Ai-je dit dans un grand sourire. Est-ce que j’avais vraiment l’apparence d’une serveuse ? Je veux bien que j’aie une belle robe, mais vous aurez pu reconnaître mes beaux cheveux bleus. HAHAHA ! Je vous taquine mon bon monsieur ! Que faites-vous ici ?
Depuis que Lucifer m’avait aidé sur une affaire importante pour moi, je le considérai vraiment comme un bon ami et une personne de confiance. Je lui en serai éternellement reconnaissant de toute l’aide qui m’avait apporté.
Messages : 267
Crédits : 1557
Noble du Reike
L'aurore brille sur la rade, éclairant d'une lueur encore tamisée les quais et les docks du port. Déjà, les premiers hommes s'affairent sur les pontons, faisant craquer et crisser les lattes en bois de l'embarcadère, sous les caisses qu'ils trimballent, les tonneaux de poissons marinés qu'ils roulent. Une belle journée, sans un nuage, et avec une chaleur torride tout juste rendue supportable par la brise marine du large, s'annonce lorsque je me présente sur le pont de la Murène. Hodji me salue de loin avant de s'approcher, l'air aussi grincheux qu'un nain à jeun.
« Sahelle, on a un problème. »
« Évidemment, sinon t'aurais pas l'air d'avoir mordu dans un citron. »
« La cargaison pour la fée embrumée... »
« Les deux tonneaux d'hydromel et le petit de liqueur de sapin ? »
« Ouais. »
« Hmmm oui ? Et bien quoi ? »
« Ce salopard refuse de payer ! »
« Ah ? Et tu l'as pas rossé ? »
Il roule ses yeux vers le ciel, comme si j'avais dit une ânerie alors qu'il est le premier à jouer des phalanges lorsqu'un marchand peu honnête essaye de nous entourlouper.
« Nan, y'avait des foutus soldats qui se rinçaient le gosier, et t'as dit pas de vagues. »
« Oui mais il a pas payé. »
Je soupire, déjà agacée par mon futur programme de la matinée à jouer les usurières désagréables auprès d'un petit tavernier récalcitrant. Mais visiblement Hodji ne s'en chargera pas. Peut-être aurais-je du prêter davantage attention à la fatigue engrangée sous ses yeux bruns, en deux cernes violacées, à ses traits tirés et ses joues légèrement creusées par les soucis. Oui, il a le droit de souffler un peu lui aussi, et le remplacer dans le rôle qu'il s’attribue usuellement lui offrira une matinée, que dis-je, peut-être une journée de répit.
« Écoute je m'en charge. Prends ta journée, on dirait qu'on vient de te déterrer. »
« C'est ta faute ! »
« Bah voyons... «
« Cette foutue mission pour le Reike... »
Je le fusille du regard, l'intimant à se taire d'un battement de cils.
« Prends ta journée. Harald te remplacera. »
D'un mouvement aérien, je saute à quai, prenant nonchalamment le chemin vers les quartiers d'Ikuza et plus particulièrement celui qui me mènerais jusqu'à cette fameuse taverne, trop pingre pour nous payer ce qu'elle nous doit.
Je ne suis jamais venue ici, et lorsque je pénètre dans ce bauge, je devine qu'il me faudrait déjà une ou deux pintes dans les écailles pour que j'accepte de venir achever ma soirée dans ce taudis. Pire à l'intérieur qu'à l'extérieur. L'odeur d'alcool, et le plancher collant sous les semelles de mes bottes, ne m'inspire rien de plus que désir d'achever rapidement cette corvée. Il y a déjà quelques groupes, attablés de ci- de là, mais je ne prête guère attention à ses pisses-dru matinaux et me dirige immédiatement vers le comptoir.
« C'est toi le patron ? »
« Elle veut quoi la p'tite dame ? » qu'il me sort en me reluquant de haut en bas, et de bas en haut comme l'on jauge d'une pouliche avant de l'acheter.
Je serre les dents. Ma mâchoire grince un peu mais je musèle les grossièretés qui jaillissent au seuil de mes lèvres, me contentant d'un sourire particulièrement prédateur.
« Sahelle Saint-Just, je suis le Capitaine de la Murène. Celui-là même qui vous a livrer trois tonneaux. Je suis là pour en récupé.... »
Mes mots se perdent dans le fratras d'une chaise que l'on brise, et les cris d'une rixe qui s'échauffe. Bien vite la situation enfle et dégénère. Les hurlements, les insultes fusent de toutes parts. Une choppe s'écrase à quelques centimètre de mon visage, arrosant allégrement le mur de torchis et le tenancier, de mousses et d'alcool frelaté. Un corps s'écrase à mes pieds, et une grosse paluche empoigne ma jambe comme pour se hisser. Genre comme si j'étais sa canne, son palan. D'un coup de botte ajusté , j'expédie le malandrin sur un elfe.
« Raaah ! Et Zut ! »
En un rien de temps, je me trouve embrigadée dans cette bagarre, distribuant pain et beigne, finissant arrosée de vin, de bière, les cheveux ruisselant, l'oeil vindicatif, et quelques bleus en devenir sur le corps.
« Sahelle, on a un problème. »
« Évidemment, sinon t'aurais pas l'air d'avoir mordu dans un citron. »
« La cargaison pour la fée embrumée... »
« Les deux tonneaux d'hydromel et le petit de liqueur de sapin ? »
« Ouais. »
« Hmmm oui ? Et bien quoi ? »
« Ce salopard refuse de payer ! »
« Ah ? Et tu l'as pas rossé ? »
Il roule ses yeux vers le ciel, comme si j'avais dit une ânerie alors qu'il est le premier à jouer des phalanges lorsqu'un marchand peu honnête essaye de nous entourlouper.
« Nan, y'avait des foutus soldats qui se rinçaient le gosier, et t'as dit pas de vagues. »
« Oui mais il a pas payé. »
Je soupire, déjà agacée par mon futur programme de la matinée à jouer les usurières désagréables auprès d'un petit tavernier récalcitrant. Mais visiblement Hodji ne s'en chargera pas. Peut-être aurais-je du prêter davantage attention à la fatigue engrangée sous ses yeux bruns, en deux cernes violacées, à ses traits tirés et ses joues légèrement creusées par les soucis. Oui, il a le droit de souffler un peu lui aussi, et le remplacer dans le rôle qu'il s’attribue usuellement lui offrira une matinée, que dis-je, peut-être une journée de répit.
« Écoute je m'en charge. Prends ta journée, on dirait qu'on vient de te déterrer. »
« C'est ta faute ! »
« Bah voyons... «
« Cette foutue mission pour le Reike... »
Je le fusille du regard, l'intimant à se taire d'un battement de cils.
« Prends ta journée. Harald te remplacera. »
D'un mouvement aérien, je saute à quai, prenant nonchalamment le chemin vers les quartiers d'Ikuza et plus particulièrement celui qui me mènerais jusqu'à cette fameuse taverne, trop pingre pour nous payer ce qu'elle nous doit.
Je ne suis jamais venue ici, et lorsque je pénètre dans ce bauge, je devine qu'il me faudrait déjà une ou deux pintes dans les écailles pour que j'accepte de venir achever ma soirée dans ce taudis. Pire à l'intérieur qu'à l'extérieur. L'odeur d'alcool, et le plancher collant sous les semelles de mes bottes, ne m'inspire rien de plus que désir d'achever rapidement cette corvée. Il y a déjà quelques groupes, attablés de ci- de là, mais je ne prête guère attention à ses pisses-dru matinaux et me dirige immédiatement vers le comptoir.
« C'est toi le patron ? »
« Elle veut quoi la p'tite dame ? » qu'il me sort en me reluquant de haut en bas, et de bas en haut comme l'on jauge d'une pouliche avant de l'acheter.
Je serre les dents. Ma mâchoire grince un peu mais je musèle les grossièretés qui jaillissent au seuil de mes lèvres, me contentant d'un sourire particulièrement prédateur.
« Sahelle Saint-Just, je suis le Capitaine de la Murène. Celui-là même qui vous a livrer trois tonneaux. Je suis là pour en récupé.... »
Mes mots se perdent dans le fratras d'une chaise que l'on brise, et les cris d'une rixe qui s'échauffe. Bien vite la situation enfle et dégénère. Les hurlements, les insultes fusent de toutes parts. Une choppe s'écrase à quelques centimètre de mon visage, arrosant allégrement le mur de torchis et le tenancier, de mousses et d'alcool frelaté. Un corps s'écrase à mes pieds, et une grosse paluche empoigne ma jambe comme pour se hisser. Genre comme si j'étais sa canne, son palan. D'un coup de botte ajusté , j'expédie le malandrin sur un elfe.
« Raaah ! Et Zut ! »
En un rien de temps, je me trouve embrigadée dans cette bagarre, distribuant pain et beigne, finissant arrosée de vin, de bière, les cheveux ruisselant, l'oeil vindicatif, et quelques bleus en devenir sur le corps.
Messages : 71
Crédits : 2680
Noble du Reike
Sur le pas de la porte de la taverne, Alishar fit la rencontre soudaine d’un Brak’Trarg sauvage qui se faisait bousculer par un ivrogne de passage. Il fallait dire qu’avec les caisses qu’il portait, garder son équilibre devait un défi pour chaque second qui s’écoulait. L’oni observa son compagnon de beuverie ramasser les poids, il pourrait sûrement lui prendre quelques caisses, mais... il n'en avait clairement pas envie. À la place, il sourit et rigola avant de répondre à son ami de beuverie :
“Hé ! Salut Brak’, t’en fais pas pour tes petits poids, c’est pas ça qui va me chatouiller, haha ! Si tu veux, tu peux venir m’aider à descendre quelques bières au bar !”
À peine, il eut fini d’envoyer son invitation qu’il entra dans la taverne et puis profiter du sublime brouhaha qui correspondait à une magnifique mélodie pour ses oreilles. Il huma l’air et profita de la délicieuse odeur typique des meilleurs bars du Reike selon le guerrier. Directement, le tavernier arrêta tout ce qu’il faisait et vint directement à sa rencontre :
“Ah, c’est donc toi qu’ils ont envoyé, Alishar ?
Ouaip, les voisins n’ont pas aimé leur réveil, sûrement, haha.
Bon, vu qu’ils sont en formes, attends cinq minutes et agis, ça te va ?
C’est toi le patron, dit-il avec un sourire carnassier.”
L’oni intervenait souvent dans ce lieu malfamé, le tavernier avait tendance à lui dire qu’un bon bar méritait une bonne bagarre, les seules règles concernant les bagarres concernaient le peu de serveurs et serveuses ainsi que le tavernier : il était interdit de s’en prendre à eux. À part cela, la plupart des choses étaient acceptées tant que vous ne tuiez personne. Le lycanthrope – alias le tavernier – retourna au bar tandis qu’un homme ivre arriva jusqu’au guerrier et s’écrasa dessus en lui renversant sa bière au passage. Cela aurait pu passer, mais le regard noir qu’il lança ne plut guère à Alishar qui souleva de sa main gauche l’individu avant de l’envoyer valdinguer d’un geste si aisé qu’on pourrait penser que tout le monde en est capable. L’homme vola pendant un bref instant avant de s’écraser sur une table et la détruire au passage, c’est en jetant un regard dans cette direction que l’oni découvrit la présence d’une importante connaissance : Caly, la petite sirène.
Le soldat jeta un regard dans la direction et vit qu’elle était en train de discuter avec une sorte de gringalet encapuchonné, il aurait bien rejoint ce petit duo, mais le lycanthrope s’exclama à Alishar qu’il n'était pas ici pour rajouter des dégâts supplémentaires. Le besoin d’une bière se fit ressentir pour le combattant, il se dirigea vers le bar et s’affala sur un tabouret avant de signaler à Gattas qu’il voulait deux bières, verbalement, tandis qu’il montrait trois doigts... c’était fou, l’instinct prenait si facilement le dessus.
L’ancien membre du clan Shugoki observa la bagarre pendant quelques instants et fut surpris de découvrir la présence de plusieurs femmes au milieu de ces ivrognes, il pointa du doigt une jeune femme à la chevelure ébène et allait dire quelques mots au tavernier quand une voix caverneuse et puissante résonna dans toute la taverne :
“ALISHAAAAR ! ESPÈCE D’ENFOIRÉ !!”
Une immense créature s’était levée en balançant ces mots-là à pleins poumons, atteignant presque les trois mètres cinquante, l’hybride à tête de taureau avança d’un pas furieux en direction de l’oni sans que son regard s’en décroche. On pouvait voir un tesson de bouteille dans l’une de ses immenses mains. Le tesson semblait ridiculement si petit comparé à la taille de ses pattes. Les individus qui se battaient s’arrêtèrent pendant un instant quand l’hybride cria et certains se reculèrent pour ne pas être sur son chemin tandis que d’autres se faisaient bousculer sans qu’il leur accorde une quelconque importance. Il arriva devant l’oni qui sourit et dit :
“Salut le bifteck, comment vas ta mère ? Il marqua un temps de pause et ajouta avec un sourire carnassier : toujours à se taper des vaches ?”
D’immenses veines couvrirent le coup et le front de la créature tandis qu’elle recommença à gueuler à plein poumon :
“ORDURE !”
Il semblait prêt à faire un massacre sur place tandis que l’oni était toujours affalé sur le bar à attendre ses bières avec un grand sourire montrant ses dents.
- Petites informations:
- Concernant la bagarre, j'agirai uniquement au prochain tour pour l'arrêter (sauf s'il se passe quelque chose qui m'en empêche).
- De plus, elle s'est arrêté pendant un instant, mais libre à vous de dire qu'elle s'est relancé ou au contraire, tout le monde est là à regarder le futur affrontement du Taureau.
- Concernant le taureau, soit vous étiez loin de lui, soit il vous a bousculé, mais dans tout les cas, il vous a ignoré, sa colère est pleinement concentré sur Alishar peu importe ce que vous lui faites
- De plus, si quelqu'un veut intervenir face au taureau, libre à lui. Il s'agit d'un hybride de 3m47 pour quasiment 500 kilos, (c'est gros les taureaux après tout), et il est plus bien musclé.
- Concernant le tavernier : Gattas, un lycanthrope qui gère un bar et prends plaisir à voir les bagarres, il accepte les casses matériels, mais n'accepte vraiment pas qu'on touche au personnel... Il aura tendance à devenir très violent dans le cas contraire - si ça intéresse quelqu'un, il gère aussi un petit commerce illégal au sous-sol de sa taverne.
Messages : 326
Crédits : 978
Fiche du personnage
Race: Onis/Drakyns
Vocation: Guerrier
Alignement: chaotique bon
Rang: C - Esclave affranchi
Citoyen du Reike
Récupérant les haltères et saluant un peu désolé son ami Alishar. Brak'Trarg ne s'était pas vraiment attendu a sa plaisanterie et rire, en réponse mais après tout il valait toujours mieux rire que prendre mal les choses et ce n'est pas Brak'Trarg qui dirait ou ferait le contraire. Aussi imprima t'il sur sa frimousse verte un sourire de tout ses crocs de dragons, répondant riant lui aussi de bon cœur a son ami.
"Bien sur Alishar la prochaine fois je prendrait des poids pour dragons."
Emboitant le pas de son ami Brak'Trarg entra lui aussi dans la taverne jetnt un oeil aux clients attablé essayant de reconnaitre un ou deux visages amicaux qu'il connaissait, a saluer de la main. Pendant que Alishatr allait vers le comptoir parler au Barman Brak'Trarg avait repéré deux de ses amis Calyrila une gentille et charmante sirène tenant un commerce dans la ville, et Lucifer un admirateur de ses combats dans l'arène.
Brak'Trarg leur fit à chacun un grand coucou amical de la main et leur lança tour à tour, avec un de ses grand sourires vert de titan amical.
"salut Calyrilla comment va tu, les affaires se portent bien ?"
" grooarg et salut a toi Lucifer, hâte de te revoir à l'arène ."
Brak'Trarg effectuant là une parenthèse amicale et cordiale dans un bhroua de baston de taverne toute Reikoise des plus virulente. Quoi qu'il en soit une fois les bonjours fait a ses amis présent dans la salle, Brak'Trarg se retourna quand il vit un gars voler et détruire une table et entendit dans son dos un genre de Rugissement contre son ami Alishar. Le Rugissement en question était émit par un grand minotaure une tête plus que Brak (ce qui le chagrina sur l'instant car il aimait bien être le plus grand).
Mais ce qui par la suite fera entrer Brak'Trarg dans la baston ce fut non seulement le fait qu'il insulte un des amis, Mais qui de plus s'apprêtait selon tout attente à l'attaquer. Mas se qui fit le plus tiquer un grand bastonneur et gladiateur comme Brak'Trarg c'est que le minotaure avait OSE l'ignorer comme si il n'était rien et sa Brak'Trarg comptait lui faire comprendre son erreur.
Brak'trarg prena tune pose virile d'engagement de combat musculaire et poussant un puissant
"GGGGGGRRRRRRRRRRRRRRRRRROOOOOOOOOOOOAAAAAAAAAAAAAAAAAAAARRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRGGGGGGGG"
A travers toute la taverne il lança ensuite à l'adresse du minotaure, tout en faisant tourner en l'air un de ses marteaux au dessus de sa tête comme une fronde prête a tirer.
"EH TOI LE MINOTAURE, personne n'insulte mes amis et ne porte la main sur eux sans en subir les conséquence. "
Puis sans attendre que le minotaure ne réponde ni n'attaque Brak'Trarg lança son marteau dans sa jambe droite pour l'immobiliser puis le récupérant Brak'Trarg se jeta sur lui pour lui donner un bon gros smash dans le creux du ventre.
"Bien sur Alishar la prochaine fois je prendrait des poids pour dragons."
Emboitant le pas de son ami Brak'Trarg entra lui aussi dans la taverne jetnt un oeil aux clients attablé essayant de reconnaitre un ou deux visages amicaux qu'il connaissait, a saluer de la main. Pendant que Alishatr allait vers le comptoir parler au Barman Brak'Trarg avait repéré deux de ses amis Calyrila une gentille et charmante sirène tenant un commerce dans la ville, et Lucifer un admirateur de ses combats dans l'arène.
Brak'Trarg leur fit à chacun un grand coucou amical de la main et leur lança tour à tour, avec un de ses grand sourires vert de titan amical.
"salut Calyrilla comment va tu, les affaires se portent bien ?"
" grooarg et salut a toi Lucifer, hâte de te revoir à l'arène ."
Brak'Trarg effectuant là une parenthèse amicale et cordiale dans un bhroua de baston de taverne toute Reikoise des plus virulente. Quoi qu'il en soit une fois les bonjours fait a ses amis présent dans la salle, Brak'Trarg se retourna quand il vit un gars voler et détruire une table et entendit dans son dos un genre de Rugissement contre son ami Alishar. Le Rugissement en question était émit par un grand minotaure une tête plus que Brak (ce qui le chagrina sur l'instant car il aimait bien être le plus grand).
Mais ce qui par la suite fera entrer Brak'Trarg dans la baston ce fut non seulement le fait qu'il insulte un des amis, Mais qui de plus s'apprêtait selon tout attente à l'attaquer. Mas se qui fit le plus tiquer un grand bastonneur et gladiateur comme Brak'Trarg c'est que le minotaure avait OSE l'ignorer comme si il n'était rien et sa Brak'Trarg comptait lui faire comprendre son erreur.
Brak'trarg prena tune pose virile d'engagement de combat musculaire et poussant un puissant
"GGGGGGRRRRRRRRRRRRRRRRRROOOOOOOOOOOOAAAAAAAAAAAAAAAAAAAARRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRGGGGGGGG"
A travers toute la taverne il lança ensuite à l'adresse du minotaure, tout en faisant tourner en l'air un de ses marteaux au dessus de sa tête comme une fronde prête a tirer.
"EH TOI LE MINOTAURE, personne n'insulte mes amis et ne porte la main sur eux sans en subir les conséquence. "
Puis sans attendre que le minotaure ne réponde ni n'attaque Brak'Trarg lança son marteau dans sa jambe droite pour l'immobiliser puis le récupérant Brak'Trarg se jeta sur lui pour lui donner un bon gros smash dans le creux du ventre.
Invité
Invité
Invité
Mince alors, comment a-t-il pu confondre une simple serveuse avec la belle Calyrila? L’alcool doit être tellement mauvais dans cette taverne que ça affecte sûrement sa vue, prendre un nouveau verre lui semble bien moins tentant à présent.
“Toutes mes excuses, Calyrila. Il faut croire qu’à force d’attendre mon collègue ambassadeur et de boire du mauvais alcool, j’ai fini par être atteint de cécité. Malgré cela, je vous confirme que vous avez une belle robe qui sied à merveille.”
Ayant répondu sans le vouloir à la question qu’elle vient de lui poser, Lucifer préfère finir sa phrase sur un compliment sincère. Le visage de celle qui lui fait face est toujours aussi resplendissant, surtout lorsqu’elle sourit, mais pas le temps de continuer ce début de conversation que voilà qu’une gigantesque masse verte avec une crinière imposante arrive jusqu’à eux, les saluant et provoquant un élargissement du sourire du noble reikois. C’est Brak’Trarg, le Titan de l’Arène, qui vient les saluer, n’hésitant pas à préciser à l’ambassadeur qu’il a hâte de le revoir à l’arène.
“Bonjour à vous, grand champion! Comme d’habitude, ça sera un honneur de vous revoir combattre dans cette fabuleuse arène!”
Ce qui surprit le plus Lucifer, c’est que la charmante demoiselle connaisse elle aussi le champion, autrement que par sa réputation. A croire que les événements de ce bar ne cesseront jamais, un autre colosse, un minotaure cette fois, se décide à hurler et apparemment, la cible de sa colère semble plutôt d’humeur à envenimer les choses. Sans trop comprendre pourquoi, le duo qui s’est entraidé au port constate que le géant vert se dirige vers le lieu de l’engueulade et ça ne dit clairement rien de bon à Lucifer qui se tient prêt à bouger, ça pourrait relancer les hostilités de la bagarre précédente.
“Je vous conseille de venir vous ass…”
Il aurait aimé finir cette phrase avant que le premier coup parte, mais c’est trop tard: le gladiateur commence le combat contre le minotaure. Le seul problème, c’est que ces deux-là sont bien trop énormes pour ne pas déclencher un mouvement de foule, un mouvement de panique à l’idée que leurs forces colossales s’opposent. Certaines personnes dans le bar prennent soin de ne bousculer personne pour éviter que ça dégénère encore plus, mais d’autres sont sans la moindre gêne. Dont un individu à moitié éméché qui n’hésite pas à se mettre à courir et bouscule violemment dans le dos la pauvre Calyrila qui va tomber si rien n’est fait.
Bien qu’il se soit surtout préparé à s’écarter de la table en cas de projectiles dans sa direction, Lucifer n’a que le temps d’attraper la demoiselle par le bras et de la tirer vers lui. Ca n’arrêtera pas sa chute, ils vont tomber tous les deux, mais il espère simplement que ça sera toujours mieux pour elle de lui tomber dessus que de s’écrouler lourdement au sol. Une dernière pensée traverse l’esprit du noble: même si ses ailes sont magiques, les faire apparaître provoquera une toute petite onde de choc dans son dos, pas de quoi annuler l’impact au sol, mais ça le réduira un tant soit peu. Alors au dernier instant, deux grandes ailes noires apparaissent dans le dos de Lucifer, balayant une partie des objets et meubles autour de lui, alors que le duo chute finalement au sol. Ses ailes se rabattent autour de lui et de Calyrila qu’il tient dans ses bras, comme pour les protéger un court instant des futurs projectiles qui pourraient venir dans leur direction.
“Calyrila, est-ce que ça va? Rien de cassé?”
“Toutes mes excuses, Calyrila. Il faut croire qu’à force d’attendre mon collègue ambassadeur et de boire du mauvais alcool, j’ai fini par être atteint de cécité. Malgré cela, je vous confirme que vous avez une belle robe qui sied à merveille.”
Ayant répondu sans le vouloir à la question qu’elle vient de lui poser, Lucifer préfère finir sa phrase sur un compliment sincère. Le visage de celle qui lui fait face est toujours aussi resplendissant, surtout lorsqu’elle sourit, mais pas le temps de continuer ce début de conversation que voilà qu’une gigantesque masse verte avec une crinière imposante arrive jusqu’à eux, les saluant et provoquant un élargissement du sourire du noble reikois. C’est Brak’Trarg, le Titan de l’Arène, qui vient les saluer, n’hésitant pas à préciser à l’ambassadeur qu’il a hâte de le revoir à l’arène.
“Bonjour à vous, grand champion! Comme d’habitude, ça sera un honneur de vous revoir combattre dans cette fabuleuse arène!”
Ce qui surprit le plus Lucifer, c’est que la charmante demoiselle connaisse elle aussi le champion, autrement que par sa réputation. A croire que les événements de ce bar ne cesseront jamais, un autre colosse, un minotaure cette fois, se décide à hurler et apparemment, la cible de sa colère semble plutôt d’humeur à envenimer les choses. Sans trop comprendre pourquoi, le duo qui s’est entraidé au port constate que le géant vert se dirige vers le lieu de l’engueulade et ça ne dit clairement rien de bon à Lucifer qui se tient prêt à bouger, ça pourrait relancer les hostilités de la bagarre précédente.
“Je vous conseille de venir vous ass…”
Il aurait aimé finir cette phrase avant que le premier coup parte, mais c’est trop tard: le gladiateur commence le combat contre le minotaure. Le seul problème, c’est que ces deux-là sont bien trop énormes pour ne pas déclencher un mouvement de foule, un mouvement de panique à l’idée que leurs forces colossales s’opposent. Certaines personnes dans le bar prennent soin de ne bousculer personne pour éviter que ça dégénère encore plus, mais d’autres sont sans la moindre gêne. Dont un individu à moitié éméché qui n’hésite pas à se mettre à courir et bouscule violemment dans le dos la pauvre Calyrila qui va tomber si rien n’est fait.
Bien qu’il se soit surtout préparé à s’écarter de la table en cas de projectiles dans sa direction, Lucifer n’a que le temps d’attraper la demoiselle par le bras et de la tirer vers lui. Ca n’arrêtera pas sa chute, ils vont tomber tous les deux, mais il espère simplement que ça sera toujours mieux pour elle de lui tomber dessus que de s’écrouler lourdement au sol. Une dernière pensée traverse l’esprit du noble: même si ses ailes sont magiques, les faire apparaître provoquera une toute petite onde de choc dans son dos, pas de quoi annuler l’impact au sol, mais ça le réduira un tant soit peu. Alors au dernier instant, deux grandes ailes noires apparaissent dans le dos de Lucifer, balayant une partie des objets et meubles autour de lui, alors que le duo chute finalement au sol. Ses ailes se rabattent autour de lui et de Calyrila qu’il tient dans ses bras, comme pour les protéger un court instant des futurs projectiles qui pourraient venir dans leur direction.
“Calyrila, est-ce que ça va? Rien de cassé?”
Invité
Invité
Invité
Rp libre - A la fée Embrumée
Trop des personnes voulant taper
Visiblement, Lucifer m’avait prise pour une servante ! Avais-je l’air d’une servante de boisson ? J’étais un peu triste et en colère en même temps ! GRRR ! Cependant, je lui avais bien fait comprendre qu’il n’était pas capable de me reconnaître après tout ce que nous avions vécu ensemble… Lucifer prit la parole avec son air charmeur, comme à son habitude. Je lui souris gentiment, il semblait se porter depuis la dernière fois au port. Il s’excusa en me disant qu’il était devenu à aveugle à force de boire de mauvaises boissons. Cela me fit rire, mais je ne lui montrai pas réellement. Un sourire se dessina sur mon visage uniquement.
- Je vous en remercie, pour le compliment de la ma robe. Il fallait bien que je renouvelle ma garde-robe pour être à la mode. Mais surtout, j’ai eu ma paie pour ce mois-ci et je me suis dit que ce serait une bonne chose.
Puis, Brak fonça sur nous et me salua rapidement avant de prendre en chasse un minotaure qui foutait la merde à l’intérieur de l’établissement. Toujours à se battre celui, quand ce n’était pas dans l’arène, il n’arrivait pas à se contrôler un minimum. Cela me faisait sourire, mais cela se voyait qu’il aimait ça… Comme de nombreuses personnes au sein du royaume. Pour moi, le combat ne devait pas être quelque chose de systématique. Parfois, les conflits pouvaient se régler en communiquant bien. Bon, je devais avouer que parfois cela pouvait partir tout seul. Puis, je revins vers Lucifer pour continuer notre conversation, avant l’interruption du géant vert. Soudain, il eut un mouvement de foule à cause de cette grosse bagarre dans la taverne. Un homme me heurta violemment et je ne pus rester debout ou bien m’accrocher à quelque chose pour éviter que je tombe parterre. Plusieurs personnes décidèrent de sortir du bâtiment et j’avais peur qu’il me marche dessus si je devais tomber par terre.
Alors, Lucifer me tira par le bras et m’attira vers lui, afin que je n’aie pas de plus graves problèmes par la suite. L’homme ouvrit des ailes noires pour nous protéger des débris et des projectiles dû à la bagarre qui prenait de l’ampleur. Ces ailes me protégèrent de tout. Lucifer me demanda si tout allait bien :
- Oui… Oui, tout va bien, Lucifer. Mais je ne pense pas que cette bagarre va s’arrêter aussitôt… Il faudrait se mettre plus loin dans la salle pour éviter des coups et des blessures. Mais j’espère que Brak va pouvoir l’arrêter. Mais je t’en remercie beaucoup pour ton aide !
Je lui souris avec joie et je ne pus m’empêcher de rire de nervosité.
- Je pense que tu peux me lâcher et se réfugier dans un coin de la taverne. Je crois que j’ai vu des tables de libres là-bas, si tu veux.
Je me dégageai de ces ailes avec douceur et je lui tendis la main pour qu’il puisse se relever avant de partir dans un coin de la taverne et de s’asseoir à une table. Le combat faisait rage, mais nous étions vivants !!
Messages : 267
Crédits : 1557
Noble du Reike
Dégoulinante de bière, je jette une œillade féroce à cette bande d'elfes débraillés et retors, tout aussi imbibés d'alcool intérieurement qu'extérieurement. Franchement, moi qui voulait juste récupérer mon dû, je me retrouve embrigadée dans une fichue rixe de taverne. Tout ça en musique. A croire que le Trouvère qui égraine ses fausses notes dans l'indifférence totale, se sent d'humeur à mettre en musique la bataille rangée qui s'ouvre devant lui ou plutôt à encenser le garde qui vient de pénétrer dans cet antre de la baston et s'accouder au bar. Il n'est d'ailleurs pas là pour faire cesser toute cette pagaille ?
Quel force, ce garde Ali ♫ ♪ ♪
C'est là que les hurlements du minotaure nous figent en plein mouvement. Il beugle, crache sa colère. Ne laissant que les accords du luth filtrer dans un silence pesant, un instant, avant que tout recommence, que les coups reprennent dans une frénésie impérieuse comme si le temps ne s’était suspendu qu'une fraction de secondes pour laisser la tension s'imprimer dans l'atmosphère. Un chaos, un mélo mélo de bras et de jambes, de têtes fracassées sur les tables, de chopes renversées arrosant le plancher déjà collant de flaques glissantes. Et au milieu du fracas, comme pour souligner la violence des échanges, le rythme endiablé du troubadour et sa voix de rocailles.
♪ ♪ ♫Bande de veinards, dégagez c'te bar,
ou vous allez voir ce que vous allez voir,
Venez découvrir, acclamer
Not' super garde ♫ ♪ ♪
Je ne sais pas exactement à quel instant ce bordel prend une tournure dramatique, j'imagine que c'est à l'instant où le géant vert sortit une arme. N'est-ce pas une convention, qu'au Reike, les bagarres de taverne se règlent à coup de mandales et de chaises, mais sans en appeler au métal des armes ? Mais visiblement, le grand gaillard n'est pas au courant, ou peut-être que cette gigantesque musculature ne cache qu'un petit pois dans son crâne. Sortir un marteau en pleine rixe est le pire moyen de résorber un différent entre partis avinés.... Non il faut mieux attendre que les soulauds s'écroulent de fatigue, l’œil embeurré, et la lèvre éclatée.
♪ ♪ ♫Fêtez ce grand jour
Pintes d'Bières et tambours
Venez admirez l'branquignol ♫ ♪ ♪
L'éclat de fourchettes que l'on balance en salve comme des poignards de jets, m'effleure dans une trajectoire destinée au baraqué verdâtre. Des amis du bovin débarquent et le moins qu'on puisse dire c'est qu'ils fondent sur l'agresseur de leur ami avec une hargne féroce. Ils sont peut-être plus frêles, mais le nombre compense parfois la force, et le minotaure, d'un coup de reins se libère de l'emprise de son adversaire enseveli sous une marée humaine. Et lui n'a visiblement pas oublié le garde. Ouh non....
♪ ♪ ♫Garde Ali ! Ce bel oni !
Aliiiishaaaaar ♫ ♪ ♪
Parfois je me demande si je ne suis simplement pas maudite. Autant de malchance, de poisse, de scoumoune réunie en un corps aussi petit que le mien, ne peut être que l’œuvre d'une malédiction. Pourquoi moi ? Pourquoi sur tout ce qu'il y avait sur son passage, il choisit de m'empoigner moi, alors que j'achevais de mettre hors jeu un de ces foutus elfes, celui au crane dégarni me rappelant sensiblement un autre de ma connaissance. Je me sens soulevée du sol, et avant même que je puisse me dégager, projetée. Contre le garde. Contre ce fichu oni accoudé au bar qui ne regarde même pas, plus préoccupé à siphonner sa vinasse qu'à faire son travail.
♪ ♪ ♫Plus fort que lui
J'en connais pas
qui vous porte de Kioudji à bout de bras
il a vaincu une armée
tout seul avec son épée
la terreur des ennemis
C'est le garde ... ♫ ♪ ♪
Je m'encastre dans cette forteresse musculeuse. L'impact souffle l'air de mes poumons malgré que je me recroqueville pour limiter la casse, et sans savoir comment, nous culbutons en passant par dessus le bar, enchevêtrés. Lui au dessous. Moi au dessous. Amusant, ou... désespérant, comme certaines situations en appellent d'autres. Je le connais ce visage, les contours de cette mâchoire, ces cornes et cette chevelure neigeuse. Je connais cet homme. Mais la dernière fois que nous nous sommes retrouvés dans cette position, il y avait entre nous, la lueur vacillante d'une bougie, le froissement de nos draps, et les murmures gémissant d'un plaisir partagé.
« Eu.... . »
♪ ♪ ♫.Ali ♫ ♪ ♪
« Ali? Aie... bon sang, t'es en mithril ou quoi ! »
- le petit air du troubadour:
Quel force, ce garde Ali ♫ ♪ ♪
C'est là que les hurlements du minotaure nous figent en plein mouvement. Il beugle, crache sa colère. Ne laissant que les accords du luth filtrer dans un silence pesant, un instant, avant que tout recommence, que les coups reprennent dans une frénésie impérieuse comme si le temps ne s’était suspendu qu'une fraction de secondes pour laisser la tension s'imprimer dans l'atmosphère. Un chaos, un mélo mélo de bras et de jambes, de têtes fracassées sur les tables, de chopes renversées arrosant le plancher déjà collant de flaques glissantes. Et au milieu du fracas, comme pour souligner la violence des échanges, le rythme endiablé du troubadour et sa voix de rocailles.
♪ ♪ ♫Bande de veinards, dégagez c'te bar,
ou vous allez voir ce que vous allez voir,
Venez découvrir, acclamer
Not' super garde ♫ ♪ ♪
Je ne sais pas exactement à quel instant ce bordel prend une tournure dramatique, j'imagine que c'est à l'instant où le géant vert sortit une arme. N'est-ce pas une convention, qu'au Reike, les bagarres de taverne se règlent à coup de mandales et de chaises, mais sans en appeler au métal des armes ? Mais visiblement, le grand gaillard n'est pas au courant, ou peut-être que cette gigantesque musculature ne cache qu'un petit pois dans son crâne. Sortir un marteau en pleine rixe est le pire moyen de résorber un différent entre partis avinés.... Non il faut mieux attendre que les soulauds s'écroulent de fatigue, l’œil embeurré, et la lèvre éclatée.
♪ ♪ ♫Fêtez ce grand jour
Pintes d'Bières et tambours
Venez admirez l'branquignol ♫ ♪ ♪
L'éclat de fourchettes que l'on balance en salve comme des poignards de jets, m'effleure dans une trajectoire destinée au baraqué verdâtre. Des amis du bovin débarquent et le moins qu'on puisse dire c'est qu'ils fondent sur l'agresseur de leur ami avec une hargne féroce. Ils sont peut-être plus frêles, mais le nombre compense parfois la force, et le minotaure, d'un coup de reins se libère de l'emprise de son adversaire enseveli sous une marée humaine. Et lui n'a visiblement pas oublié le garde. Ouh non....
♪ ♪ ♫Garde Ali ! Ce bel oni !
Aliiiishaaaaar ♫ ♪ ♪
Parfois je me demande si je ne suis simplement pas maudite. Autant de malchance, de poisse, de scoumoune réunie en un corps aussi petit que le mien, ne peut être que l’œuvre d'une malédiction. Pourquoi moi ? Pourquoi sur tout ce qu'il y avait sur son passage, il choisit de m'empoigner moi, alors que j'achevais de mettre hors jeu un de ces foutus elfes, celui au crane dégarni me rappelant sensiblement un autre de ma connaissance. Je me sens soulevée du sol, et avant même que je puisse me dégager, projetée. Contre le garde. Contre ce fichu oni accoudé au bar qui ne regarde même pas, plus préoccupé à siphonner sa vinasse qu'à faire son travail.
♪ ♪ ♫Plus fort que lui
J'en connais pas
qui vous porte de Kioudji à bout de bras
il a vaincu une armée
tout seul avec son épée
la terreur des ennemis
C'est le garde ... ♫ ♪ ♪
Je m'encastre dans cette forteresse musculeuse. L'impact souffle l'air de mes poumons malgré que je me recroqueville pour limiter la casse, et sans savoir comment, nous culbutons en passant par dessus le bar, enchevêtrés. Lui au dessous. Moi au dessous. Amusant, ou... désespérant, comme certaines situations en appellent d'autres. Je le connais ce visage, les contours de cette mâchoire, ces cornes et cette chevelure neigeuse. Je connais cet homme. Mais la dernière fois que nous nous sommes retrouvés dans cette position, il y avait entre nous, la lueur vacillante d'une bougie, le froissement de nos draps, et les murmures gémissant d'un plaisir partagé.
« Eu.... . »
♪ ♪ ♫.Ali ♫ ♪ ♪
« Ali? Aie... bon sang, t'es en mithril ou quoi ! »
Messages : 71
Crédits : 2680
Noble du Reike
Toujours assis sur son tabouret, l’oni s’était tourné vers son nouvel opposant hybride et s’était donc adossé contre le bar en attendant l’arrivée de ses bières bien fraîches. Son visage arborait toujours son sourire carnassier dévoilant ses dents bien plus acérées que ceux des autres personnes, Alishar avait le regard porté sur son adversaire Minotaure et attendait de voir l’imposante veine de son cou exploser. C’est à ce moment qu’un second hurlement, bien plus animal, fut audible dans toute la taverne et c’est en se penchant sur le côté pour regarder derrière le bovin qu’Alishar remarqua que cela venait, sans surprise, de Brak’Trarg. Intrigué à l’idée du spectacle qui allait se dérouler et bien trop sobre pour se lancer dans une bagarre de bar, le garde laissa son compagnon de boisson s’occuper de la situation.
Le Minotaure réagit lorsque la créature verte l’appela, mais il eut à peine le temps de se tourner dans sa direction que le marteau du gladiateur s’écrasa contre sa jambe et le fit perdre son équilibre pour le pousser à genoux. C’est à ce moment que les bières arrivèrent des mains de Gattas lui-même, l’ancien chef de clan le remercia sans décoller son regard du spectacle tout en se saisissant d’une des bières avant de la siffler d’un coup. Il laissa s’exprimer un soulagement devant la fraîcheur de la bière de mauvaise qualité qui réveilla son palais alors qu'il fut surpris en voyant le second coup de son compagnon arriver tandis que la situation dégénérée.
Alors que les deux colosses combattaient, les comportements alentour furent variés entre les fuyards, les spectateurs passifs et ceux qui se laissèrent emporter par l’engouement des combats pour finir par se taper dessus entre eux. Un sourire satisfait marquait le visage du garde tandis qu’il observait les différentes bagarres sans trop s’éloigner du spectacle principal qu’était le combat Minotaure vs Titan. Soudainement, Gattas passa au-dessus du bar et fonça vers l’un des bagarreurs, il était évident que ce dernier avait eu la folie de s’en prendre à l’une des serveuses… le spectacle fut appréciable et l’idiot ayant fauté se réveillerait sûrement avec quelques os cassés… en espérant qu’il se réveille.
Après quelques vers, Alishar remarqua la chanson du barde qui semblait s’adresser tout particulièrement à lui… ce qui n’était pas pour lui plaire. Le combattant n’appréciait guère les bardes et leurs bouffonneries insupportables, bien qu’il appréciât la musique… il préférait quand une voix ne l’accompagnait pas. Dans les rares cas où il appréciait qu’une voix accompagne la musique, il s’agissait de l’une des rares chanteuses à la voix angélique qui se produisait rarement dans d’autres évènements que ceux de la haute société. Il avait gardé l’un de ces évènements une fois, en restant devant la porte extérieure, c’est lors de cet évènement qu’il entendit une douce voix qui fut agréable à ses oreilles.
Avec ce foutu barde, nous en étions loin et l’homme du désert comptait s’en occuper après avoir récupéré un verre d’une boisson plus forte derrière le bar qui n’était désormais plus gardé et géré par qui que ce soit. Alishar se pencha donc de son tabouret vers l’arrière du bar quand quelque chose le percuta à l’arrière et le poussa à se casser la figure derrière le bar. Sans véritablement comprendre tout ce qu’il s’était passé, il se retrouvait désormais allongé sur le dos avec un certain poids au niveau de la ceinture. Il rouvrit les yeux et put observer la demoiselle qui avait attiré son regard pendant une seconde tout à l’heure, il sourit devant le spectacle et regretta oralement la quantité de tissu trop importante.
L’oni se releva pour se mettre en position assise et se retrouva alors collé contre la jeune femme, la proximité de leurs corps lui rappela quelques souvenirs de certaines de ses nuits, mais rien de bien clair ou précis. Il tourna la tête tandis que le tavernier l’appelait, ce dernier semblait bien plus agacé qu’à l’accoutumée. La raison se trouva être révélée plus tard : plusieurs individus s’en étaient pris à l’un des serveurs qui avait voulu défendu une de ses collègues… sans oublier que la bagarre des colosses s’était empirée avec l’arrivée d’une marée humaine. Il se tourna alors vers sa compagne d’infortune – ou de fortune ? – et tandis que leurs lèvres étaient à une proximité où le faux pas était aisé, l’oni dit :
« J’aimerais rester, mais on dirait qu’on a besoin de moi. Malheureusement. Dit-il avec un sourire charmeur »
À ce moment, le garde souleva la jeune femme par les aisselles avec une grande aisance et la posa à côté de lui tandis qu’il se relevait, il lui proposa sa main pour l’aider à se relever avant de s’occuper du reste de la salle. Il écrasa sa main sur le bar d’une force à faire sauter en l’air les nombreuses chopes présentes sur le bar et se servit de cette impulsion pour passer au-dessus du bar et tandis qu’il craquait ses mains, il s’avança en direction du Minotaure. Il ignora complètement la marée humaine qui tentait de contenir le Titan et continua sa route jusqu’au bovin qui avait trouvé de quoi l’occuper auprès d’autres combattants qui se faisaient alors tourmenter par lui.
« Hé ! »
Ce simple mot suffit à attirer l’attention de l’hybride qui fonça sur le garde et tenta de lui envoyer un crochet du droit, malheureusement pour lui… la vitesse ne semblait pas être son fort et d’un geste bien plus vif, Alishar envoya un puissant coup de coude dans ce qui pouvait s’apparenter au menton de la bête. Ce dernier perdit à nouveau l’équilibre et commença à partir sur le côté, mais le combattant en face de lui ne comptait pas s’arrêter là et attrapa l’une de ces cornes d’une main avant de saisir l’autre de sa seconde main. De toutes ses forces, il tira la tête du Minotaure vers lui et envoya son genou dans la direction opposée pour que ce dernier s’écrase contre la face de la créature qui sembla y perdre quelques dents tandis qu’un filet de sang s’échappa. La force du mouvement fit lâcher Alishar pendant que le corps du taureau s’écrasa sur le sol dans un dernier spasme ressemblant à celui d’un poulet sans tête.
Pleinement inconscient, le combat n’en était pas à sa fin. L’enfant du désert se souvint de sa partenaire du jour et en l’ayant lui-même porté, il ne pensait pas que beaucoup de monde pouvait être responsable de son voyage aérien. Brak’Trarg, Gattas, lui-même et le Taureau devaient être pratiquement les seules capables de cela, il décida donc que la faute revenait à l’hybride et s’occupa de le punir. Il saisit le poignet de ce dernier d’une main et posa sa seconde derrière son coude avant d’effectuer un mouvement bref qui fit retentir un bruit qui glaça le sang de certains et en fit frissonner d’autres.
Pour le peu de personnes qui ne s’étaient pas arrêtés de se battre pour observer la scène, Alishar plaça ses doigts dans sa bouche et laissa ressortir un bruit strident qui fit siffler les oreilles de la majorité des personnes présentes, de quoi bien attirer leur attention.
« À partir de maintenant et jusqu’à mon départ, le premier qui se bat… J’encastre sa gueule dans le mur avant de l’envoyer croupir dans une cellule. C’est bien clair ? »
Il marqua une pause et regarda le barde :
« Et toi, si tu chantes encore ta merde, je te fourre ton… il chercha un instant avant d’abandonner. Ton truc si profond que tu pourras toucher les cordes avec ta langue. »
Il laissa un instant à la salle pour enregistrer tout cela avant de claquer ses mains d’une manière tout aussi bruyante que le sifflement et rajouta :
« Bien, maintenant… Tournée générale, dit-il avec un grand sourire. »
L’ambiance devint subitement festive à l’idée de l’alcool gratuite tandis que le garde retournait au bar pour recevoir les compliments et taquineries du tavernier. Ce dernier finit par lui demander s’il savait pourquoi l’hybride s’en était pris à lui, Alishar n’en avait aucune idée et Gattas se permit de lui rafraîchir la mémoire :
« Tu as couché avec sa mère ! Tu t’souviens pas ? La brune… Maïa, je crois !
Ah… Ah, ouais ! Bordel, elle m’avait bien dit qu’elle avait adopté un marmot, mais vu comment elle m’en parlait, j’lui aurais pas donné plus de dix ans, bordel ! »
Tandis que les deux s’esclaffaient en repensant à tout cela, Alishar se permit de demander à Brak’Trarg de jeter le Taureau dehors tandis qu’il leur faisait servir de meilleures boissons. L’enfant du désert ajouta une demande au tavernier : servir gratuitement la boisson préférée de la demoiselle à la cicatrice.
Messages : 267
Crédits : 1557
Noble du Reike
Je me relève, abandonne la carcasse aussi peu moelleuse que du mithril du garde, ma langue claquant sur mon palais. Quel butor ! Vu ses yeux écarquillés d’étonnement et d’hébétude, je suis quasiment certaine qu’il ne se souvient pas de moi. Je ne crois pas avoir rencontré de regard de merlan frit aussi vide que ses prunelles en cet instant. Oui, c’est sûr, il ne me reconnait absolument pas. La commissure de mes lèvres s’étire, se plisse narquoisement, pour lui, pour moi. Certes, l’alcool avait largement coulé dans nos gosiers, mais je ne lui permets pas de se retrancher derrière cet alibi fallacieux. Question de fierté ? d’orgueil ? Et puis zut ! Je m’en souviens bien, moi, de cette nuit. C’est trop facile de saisir l’excuse de l’alcool pour combler ses propres déficiences.
Je m’écartes, avisant d’une œillade le beau bordel qui règne dans la taverne. Les tables et les chaises renversées, la nourriture jonchant le sol rendu collant par la bière, les choppes et la vaisselle brisées, les belligérants se tenant encore par les cols de leurs chemises, figés par l’imposante stature du Oni qui siffle brusquement. Tout se fige, les poings en suspension, les respirations. J’époussète ma mante, laissant un rictus agacé courir sur le galbe de ma bouche. Tachée. Irrémédiablement. Je soupire. Au fond de la salle, la chevelure bleue d’une femme m’interpelle par sa familiarité. Serait-ce… non ? Oui…. ? mais que fait donc Caly dans un pareil taudis ?
« Et, la capitaine ? elle veut boire quoi ? c’est le garde qui rince ! »
Mon sourcil se lève.
« Rien, elle prend le large. »
Je rejoins la sirène qui, recroquevillée dans un coin ne semble pas avoir souffert des outrages de cette bagarre.
« Caly…. » Ma main se tend, salvatrice, telle un pont jeté par-dessus le vide d’une falaise. « Viens, cet endroit c’est… pas le meilleur du coin. »
Et, nous sortons, abandonnant ici le chaos de la rixe, les effluves de vin, de crasse, de sueur, et ce maudit garde dont je n’arrive à oublier, ni la voix susurrant de plaisir à mon oreille, ni le nom.
[HRP : la fin pour Caly et moi de ce RP.]
Je m’écartes, avisant d’une œillade le beau bordel qui règne dans la taverne. Les tables et les chaises renversées, la nourriture jonchant le sol rendu collant par la bière, les choppes et la vaisselle brisées, les belligérants se tenant encore par les cols de leurs chemises, figés par l’imposante stature du Oni qui siffle brusquement. Tout se fige, les poings en suspension, les respirations. J’époussète ma mante, laissant un rictus agacé courir sur le galbe de ma bouche. Tachée. Irrémédiablement. Je soupire. Au fond de la salle, la chevelure bleue d’une femme m’interpelle par sa familiarité. Serait-ce… non ? Oui…. ? mais que fait donc Caly dans un pareil taudis ?
« Et, la capitaine ? elle veut boire quoi ? c’est le garde qui rince ! »
Mon sourcil se lève.
« Rien, elle prend le large. »
Je rejoins la sirène qui, recroquevillée dans un coin ne semble pas avoir souffert des outrages de cette bagarre.
« Caly…. » Ma main se tend, salvatrice, telle un pont jeté par-dessus le vide d’une falaise. « Viens, cet endroit c’est… pas le meilleur du coin. »
Et, nous sortons, abandonnant ici le chaos de la rixe, les effluves de vin, de crasse, de sueur, et ce maudit garde dont je n’arrive à oublier, ni la voix susurrant de plaisir à mon oreille, ni le nom.
[HRP : la fin pour Caly et moi de ce RP.]