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Anonymous
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⊱ Vous connaissez le Morillon ?

Je venais tout juste de sortir de mon lit de soie de couleur or, un simple drap sur mon corps. Ma chambre était grande, spacieuse avec des meubles en chêne sombre, des miroirs, des couleurs dorées et rouges couvrant mes fenêtres. J’ouvre les rideaux en grands, dans une posture princière, admirant mes terres par delà les hauteurs qui entourent mon domaine. Seul dans ma demeure, le château de Morillon parait bien vide. Je songeais depuis un temps à me prendre une femme de ménage, il faut dire que mes priorités sont ailleurs. Entre la paperasse, m’occuper des vignes, souscrire des contrats commerciaux, écrire des missives à mes futurs clients. Tout cela était faramineux et quand bien même, je pouvais utiliser un sort de clonage, me voir courir partout pouvait m’agacer. Il est l’heure de prendre un bon bain, s’occuper d’un bon petit déjeuner avant de se diriger dans le plus merveilleux des endroits.

Un temps splendide, bien que nous étions à l’aurore, c’est exactement la météo idéale pour cette journée de travail intense auprès de mes vignes. Ces raisins si beaux, si ronds, aux diverses couleurs allant du jaune orange à un rouge sanguin. Ces grappes ne doivent pas encore être cueillies de suite, je pouvais le sentir lorsque je touchais délicatement la pruine. Je tâtais la terre, il faudra également leur donner de l’eau, mes bébés méritent tout l’amour du monde. Bien évidemment, mes terres étaient irriguées depuis une grande rivière qui passait non loin. Là où je vis, je ne fais qu’un avec la nature. Les animaux sont les bienvenus hormis si certains nuisibles commencent à grappiller mes raisins. Je commence à rentrer dans ma demeure après avoir inspecté chaque parcelle de terrain, ce qui me prend facilement deux bonnes heures. M’installant dans mon fauteuil favori, devant mon magnifique bureau, je me mets à consulter les registres de ce que j’ai utilisé cette semaines. Je remarque qu’il va falloir récupérer quelques éléments pour les vignes mais aussi pour moi-même. Je commence à manquer de parchemins, d’encre mais aussi de fûts, de bouteilles et de personnel. Il était grand temps de chercher des hommes de main que je paierai au lance pierre, sans qu’ils le sachent, évidemment. Les gens du bas-peuple sont des écervelés.

Prenant une charrette et un cheval, je me mets à préparer mes affaires pour me diriger dans la cité de Liberty. Il faut savoir que je porte un long drapé blanc avec une ceinture de cuir, quelques lanières et une grande bourse de cuir où j'entrepose mon argent. Une fois avoir vérifié que mon domaine a bien été verrouillé à clé, je décide de faire un sort de clonage avec la concentration de mon pouvoir et ordonne à mon double de rester aux alentours le temps de faire les quelques courses. Puis, dans un élan, la charrette s'en va jusqu'à la cité.

Onya la plus belle

FICHE PAR FELIS DE MORILLON

Anonymous
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Encore un nouveau jour se lève face à moi... Je me lève du petit coin que j'avais très grossièrement préparé avec quelques feuillages pour éviter de salir mon teint argenté avec de la boue et de la poussière. Mais malgré mes meilleurs efforts, mon dos doit être encore sali, et cette pensée me fait soupirer. Je ne suis pas assez souple pour me laver le dos correctement, et depuis le début de mon voyage errant, je n'ai eu personne pour me laver et me polir le dos. Parfois, je maudis ce corps métallique... Dans tout les cas, je n'ai pas le temps de m’apitoyer sur mon sort, il faut que je me remette en marche. J'avais entendu parler d'une certaine ville dénommée "Liberty", et elle avait éveillé mon intérêt. Peut être que j'aurais quelqu'un pour me laver le dos ici ? Mon pas s'accélère, et une grande hâte s’empare de moi. Il y a quelques réflexions qui traversent mon esprit comme "Je n'ai aucune idée de comment me comporter en publique", ou bien "Je n'ai aucun sou", mais je fais de mon mieux pour les bannir de mon esprit. Victor m'a toujours dis que lorsqu'on était incertain, il fallait mieux improviser que reculer.

Cela fait un nombre incalculables de jours que je marche, lorsqu'on est livré à soi--même, difficile de se rendre compte du temps qui passe, mais pour la première fois depuis ce qui me semble une éternité, je vois un bâtiment au loin. Suivi de beaucoup d'autres bâtiments avec des formes et des tailles différentes. C'est ça, une ville ? Je n'en ai jamais vu, mais je suis soufflée par la beauté de ce paysage et m'arrête un instant pour admirer. Une nouvelle sensation s'empare de moi, un peu d'angoisse. Même si j'ai une bonne gestion de ce genre de sentiments, se plonger dans l'inconnu total est terrifiant. Mais cela ne m'empêche pas de presser le pas, et d'avancer vers la découverte. Je ne peux quand même m'empêcher d'être gelée, regardant tout autour de moi, juste à l'entré de la cité, dépassée par le nombre immense à mes yeux de populace tout autour de moi. Je me sens aussi très observé par les passants, un sentiment peu agréable, mais lorsque je me rend compte que je suis bien plus grande que la plupart des autres, cela ne m'étonne pas tant que ça.

Alors que j'analyse mes environs, je remarque un homme est en train de piloter un véhicule tiré par des chevaux. Après l'avoir regardé quelques instants, je ne peux m'empêcher de remarquer sa belle drapée et l'entretien qu'il porte à ses cheveux et sa pilosité faciale, et je me dis qu'il doit être important dans le coin. Peut-être qu'il pourrait me renseigner sur les lieux, c'est mon jour de chance ! Je prends mon courage à deux mains, m'approche et l'interpelle. Mon apparence aurait pourrait le surprendre s'il ne faisait pas trop attention, alors je prends la voix la plus douce que je peux.

"Bonjour ! Désolée de te déranger, tu pourrais m'accorder quelques minutes pour discuter ?"
Anonymous
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⊱ Vous connaissez le Morillon ?

Sur le chemin qui mène à Liberty, je croise sans l’ombre d’un doute un sacré guerrier. Doté d’une armure d’acier, du moins c’est ce qui me pousse à croire qu’il s’agit d’acier, une splendide gemme couleur azur sied parfaitement dans son haume. Je trouvais tout de même cela étrange qu’un homme en armure ne retire pas son casque histoire de respirer l’air ambiant des plaines qui nous entourent. J’avais fait un bon bout de route avant de rencontrer une âme qui vive, pensant être bien seul dans ce coin perdu en dehors de Liberty. Soudain, mon cœur fait un bond dans ma poitrine quand j’entends une voix plutôt féminine émanée de sous la carcasse métallique. Je cache ma stupéfaction et commence à hausser un sourcil face à sa demande.

- Qui êtes-vous pour oser me tutoyer ? Vous n’avez jamais entendu parler de ma personne, à savoir, Felis de Morillon ?

Regarder cette femme en armure me rend quelque peu inconfortable, comme si je pressentai quelque chose de pas normale. J'inspecte de haut en bas cette armure d’acier, fortement bien gravée et joliment entretenue. Jouant avec ma moustache, de ma voix grave je demande de nouveau à la personne à mes côtés.

- Vous m’avez l’air bien étrangère, je n’ai point le temps de tergiverser ! Le devoir m'appelle, à Liberty ! Je vends du vin, du bon vin ! Avez-vous déjà goûté à du Morillon ?

Je pointais du doigt la grande cité qui s’étendait devant nos yeux, coloré et somptueuse. Liberty est la plus belle ville de la République, jamais je n’oserai déménager. A moins que la fortune m’appelle ailleurs, bien évidemment. Il faut savoir que Felis de Morillon, donc moi-même, aspire à devenir un homme influent et riche. Allez dans cette ville me permettrait également d'envoyer mes nombreuses missives à différentes personnalités de la ville, notamment à Mikael Goldheart. J'eus ouïe dire que mon père aurait déjà été en contact avec sa Seigneurie. Ce serait là une aubaine formidable de pouvoir déclarer au fils unique Goldheart que le Morillon devra faire affaire avec moi pour les prochaines ventes. Après tout, même si j'aime mon père, aujourd'hui il n'est plus et il me faut avancer. Je dois montrer aux honnêtes gens que, Felis de Morillon, est un homme respectable.


jtm bb

FICHE PAR FELIS DE MORILLON

Anonymous
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Je suis un peu surprise du ton quelque peu accusateur du petit homme moustachu, j'ai un petit mouvement de recul, et si j'avais une expression faciale, elle serait des plus surprise. Je n'ai strictement aucune idée de pourquoi il s'énerve comme cela, et je me demande si j'ai fais quelque chose de mal. Peu être que je fais trop peur ? Je ne l'espère pas. Et le nom Felis de Morillon ? Jamais entendu parler. De toute façon,  je ne connais aucun nom connu. Mais est-ce qu'il serait offensé que je ne connaisse pas son nom ? Je n'aurais jamais pensé que c'était si compliqué de communiquer avec les gens. En plus, la façon dont il me dévisage me rend inconfortable. Je prends une grande inspiration pour me donner de l'assurance avant de lui répondre, mais ma voix trahi très clairement que je ne suis pas sûre de moi et peu à l'aise dans les conversations.

-D-désolée si j'ai dis quelque chose qui ne t'a pas plu ! Je ne connais aucun "Felis de Morillon", désolée. Je ne suis pas du coin ! Je viens de... C'est une longue histoire. Mais pour ce qu'il s'agit de la ville et de ses alentours, je ne connais absolument personne. C'est pour ça que je suis venu te demander des renseignements sur la cité, tout ça tout ça ! Et le Morillon je n'ai jamais goûté. Maintenant que j'y pense, le vin en général je n'ai jamais goûté. Mais je veux bien goûter ! Et en échange de tes services et renseignements, je veux bien te fournir un petit coup de main si tu as des soucis, parce que je n'ai pas un sou. Je m'y connais en remèdes médicinaux, et je suis super forte !

Pour appuyer mes propos, je lui montre mon gros sac rempli d'herbes différentes et de fioles avec des liquides verdâtres et épais à l'intérieur, peu appétissants. Une odeur aromatique forte se dégage des plantes coupées, peu être même un peu trop forte pour le nez de ceux qui ne sont pas habituer à renifler des herbes à longueur de journée. J'espère qu'avec tout ceci, j'aurais assez de crédibilité à ses yeux pour qu'il m'accorde quelque minutes de son temps, et que mon matériel peut rattraper mon discours questionnable.
Anonymous
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⊱ Vous connaissez le Morillon ?

Outré. Voilà le mot qui convient parfaitement à ma situation, je subis ses mots telle une humiliation. Comment ne peut-on pas connaître le nom prestigieux de Morillon ? Après tout, il est vrai que notre vin n’a pas eu la possibilité de s’étendre aussi bien que nous l’aurions espéré. Une idée trotte dans ma tête, une idée pleine de conviction qui n’est autre que chercher à vendre du vin au-delà des simples frontières. A vrai dire, j’attendais que les gens viennent dans ma demeure pour leur soutirer leur argent alors qu’en fait, je pourrais très bien créer des boutiques par delà les terres et les océans ! Seulement, je manque cruellement de réputation et le coût serait probablement faramineux. Je ne vais certainement pas créer cela maintenant, néanmoins cette idée se fera probablement dans un futur proche.

La femme en armure continue à me tutoyer, ce qui m’agace un tantinet. De plus, si elle ne connaît ni une grande ville, ni même le vin, je dois parler à une gueuse. Ma moustache s’en raidit. Parlant telle une enfant, je me demandais si il s’agissait bien là d’une vrai femme ou s’il s’agissait là d’une simple farce. Par contre, alors qu’elle évoque s’y connaître en remèdes médicinaux, je la toise du regard et me met à réfléchir à sa proposition. Elle semble ne pas connaître la valeur marchande, il serait bon d’en profiter. D’un ton charmeur, je lui donne quelques indications :

- Sachez, madame, que la cité qui se dresse devant vous n’est autre que Liberty. La plus grande métropole de la République. Vous pourriez également vous présenter, n’est-il pas ? D’ailleurs, sachez que le tutoiement est assez mal vu. Il faut vouvoyer, dire “vous” lorsque vous vous adressez à quelqu’un que vous ne connaissez pas. Sachant qu’à Liberty, vous allez rencontrer des personnes de tous horizons. La plupart sont des gens nobles, le statut est important.

Tandis que nous avancions sur le chemin menant à la métropole, le soleil et la chaleur grimpent. Je songe à me dire qu’il ne faut jamais se fier à la couverture d’un livre, peut-être que cette femme possède un vrai don. Lorsqu’elle me montre son sac rempli de fioles, tel un bric-à-brac, je regarde derrière moi et me demande s’il est possible de combiner du vin  avec des plantes aux particularités rajeunissantes et d’en faire une nouvelle recette. Ce serait là quelque chose de bien différent des autres vins de la maison. La vie est assez difficile et il n’est pas rare que les maladies touchent un bien grand nombre de gens, même les plus riches. S’il s’avère que j’arrive à concevoir un tel vin, mes bénéfices en seront florissants et je me ferai certainement un nom au sein de la haute-société. D’un large sourire et le regard enflammé, je lui déclare :

- Écoutez moi, si cela vous intéresse que je vous en dise plus sur ce qui vous entoure ici à Liberty, votre savoir sur les plantes m'interpelle. Je pourrais alors vous faire goûter de nouvelles recettes de ma maison, pour sûr !

Sans le savoir, la femme en armure serait probablement un cobaye d’une nouvelle recette de vin médicinal. D’autant plus que moi, Felis de Morillon, cacherais les vertus de cette recette sans lui donner les ingrédients. Tout ce qu’il me fallait, ce sont des renseignements sur les plantes qui peuvent apporter des effets positifs tout en ayant la joie de goûter un mets somptueux et sucré.


Onya va devenir un cobaye

FICHE PAR FELIS DE MORILLON

Anonymous
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Je suis rapidement prisonnière de l'éloquence et du charme de cet homme, et je l'écoute attentivement. Ça fait plaisir, depuis que j'ai mentionné mes plantes et qu'il a réfléchit, il a l'air plus détendu ce qui me fait sentir beaucoup plus à l'aise. Je vois que mes plantes ont fait effet sans même qu'il ingère, plutôt pratique si vous voulez mon avis ! Plaisanteries de côté, en l'écoutant, je vois qu'il a l'air fort intéressé par mon savoir sur ce qui est bon pour la santé. Et que j'ai oublié de me présenter ! Quelle rustre je fais... Ce qui m'intrigue, c'est ce fameux "vouvoiement". Je n'ai jamais appris ce que c'était, il faut dire que mon éducation n'était pas des meilleures... J'espère que les inconnus seront compréhensifs envers moi. Les "nobles", les gens "importants", la "République", tout ça me dépasse... Le ton de ma voix très hésitante pourra signaler au marchand futé que je suis très inexpérimenté en vie en société, chose dont il pourra facilement se servir pour m’exploiter, et le pire, c'est que je ne m'en rendrais jamais compte, et je suis bien trop naïve pour douter de sa bonne foi.

"Enchantée, moi c'est Onya ! Désolée pour l'histoire de tutoiement et tout, je ne m'y connais juste pas en... Éloquence et dialogue tout ça tout ça."

Après qu'il ai mentionné qu'il peut m'en dire plus sur Liberty et la République en échange de mon savoir, je suis rapidement emplie d'entrain. En plus j'aurais le droit de goûter du vin gratuit, et ce Felis a l'air super gentil en prime ! Et surtout, le plus important, je vais enfin pouvoir parler de ma passion, et ça, ça m’empli d'une joie immense. J'émet un petit couinement de bonheur avant de le submerger de mots à la vitesse supérieur, me rendant difficile à suivre.

"Je suis sur qu'on peut améliorer la recette du vin en rajoutant un peu de millefeuille stimulant il y a aussi la maggi qui rajoute des super arômes qui peuvent bien marcher dans le vin je pense et avez vous entendu parler de la belle de jour qu'on utilise dans les potions de soin mais si vous avez des sous je suis sûr que vous pourrez trouver de la nordique avec des propriétés régénérantes incroyables aussi je peux conseiller et j'aime bien aussi le goût de la verveine et aussi..."

Je ne suis pas prête de m'arrêter tant que celui que j'ai identifié comme un potentiel nouvel ami ne me dit pas stop, je suis complètement lancée dans mon délire de plantes.
Anonymous
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⊱ Vous connaissez le Morillon ?

La voilà qu’elle se met à parler et me donner des noms de plantes à tout va, elle qui semblait il y a quelques instants avoir peu confiance. Je trouve cela suspicieux de voir une telle femme en armure se balader ainsi, sans réellement connaître au delà d’un simple petit village. Pourtant, au vu de l’armature de son armure, j’ai cru qu’elle était d’une garnison ou même une chevalière partie en quête de gloire. Comme j’ai dit un peu plus tôt à moi-même, ne jamais juger un livre par sa couverture. Cependant, tandis qu’elle déblatère son panel de noms d’herbes, je l’arrête et lui réponds avec fermeté.

- Je vois que vous êtes encline à passer un accord avec moi, seulement il me faudrait déjà connaître votre nom. Je n’aime pas me répéter. En ce qui concerne vos plantes, nous en discuterons une fois en ville. Laissez moi simplement vous avertir qu’en ville, il y a la cohue. Les gens parlent fort et j’aimerais profiter du calme présent avant de me retrouver au centre-ville.

Il faut dire que je n’ai pas pour habitude d’être accompagné, ni même d’avoir quelqu’un qui me demande son chemin ou des informations sur Liberty. Cette femme me parait toujours étrange et, bien que j’ai demandé à vouloir un peu de silence, je souhaite lui poser une dernière question avant de continuer notre route jusqu’à la cité.

- Madame, sachez que j’aimerais savoir pourquoi vous ne retirez pas votre casque. Sous cette chaleur, qui plus est, vous devez avoir bien trop chaud ! Sachez que pouvoir distinguer le visage de l’autre est tout de même bien mieux que de se cacher.

Je ne me rends pas forcément compte si je crée du tort car, je suis avant tout curieux d’admirer le minois de cette jeune femme. Une dame qui mesure au moins un mètre et quelques de plus que moi ce qui, je dois l’avouer, me rend perplexe. De par sa hauteur, le cliquetis de son armure brillante et sa gestuelle, son côté humain était bien là. Peut-être était-elle fille d’une géante ou d’une étrange bête. Quand je pense que les humains sont tout de même plus beaux que toutes les autres races réunies. Je reste concentré sur la route, cherchant du regard l’endroit où je pourrais garer ma charrette. Il s’avère qu’il y a plusieurs écuries, si toutefois celle en face de la cité peut s’occuper de mon cheval, je m’en porterai bien mieux.

La solitude m’a très souvent accompagnée et j’ai rarement eu l’occasion de pouvoir avoir une compagnie féminine depuis quelques semaines. Ma mère étant partie, bien que nous soyons très proches, sa féminité et son aura me manquaient cruellement. Il faut savoir que je m’entends plutôt bien avec les femmes, elles sont charmantes, drôles, pleines de vie mais sont toutes aussi vipères et sarcastiques. J’ai appris à me méfier, comme des hommes. Bien que je ne mets personne dans le même panier, il faut savoir mettre des barrières et ne jamais dévoiler qui nous sommes vraiment.
Onya va devenir un cobaye

FICHE PAR FELIS DE MORILLON

Anonymous
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Le beau moustachu me stop net dans ma lancée, et je me rend compte que j'étais partie un peu trop loin, et que je l'ennuyais peut être un peu avec mes histoires. Dommage, moi qui pensait rencontrer un confrère botaniste... Mais bon, il a l'air tout à fait aimable, alors je ne le prends absolument pas mal. J'espère que ça ne dérange pas que je l'accompagne, je n'aimerais pas lui causer du tort...

"Aah, je comprends tout à fait, vraiment désolée, je me suis un peu emportée avec mes plantes tout ça tout ça... Héhé..."

Je ricane un peu pour me détendre, et je réalise que je ne me suis toujours pas réellement présentée. Je ne me présente généralement avec mon nom de famille, parce qu'il me fait souvenir d'une période de ma vie que je préfère oublier à tout jamais... Lorsqu'il me demande de retirer mon casque, je rigole un bon coup, parce que je n'ai pas l'habitude de ces remarques. Je comprends tout à fait qu'il n'a pas remarqué que l'armure était mon corps, ce n'est pas forcément évident, mais la demande est tout de même comique à mes yeux. Imaginez qu'on vous demande de vous retirer votre nez ! Dans tout les cas, de ce que je vois, les gens n'ont pas l'habitude de souvent voir des élémentaires. J'espère qu'ils sont appréciés...

"Moi c'est Onya Iaran, une élémentaire de métal ! En vérité, L'armure c'est mon corps ! Et ne t'in- ne vous inquiétez pas pour moi,  n'ai pas si chaud en vérité, même si mon armure est chaude. Il y a une bonne ventilation là dessous, tu- euh... vous savez !"

J'en profite pour prendre un peu la pose en même temps. Je dois être sacrément classe à ses yeux, j'en suis sûre ! Je fais des efforts pour essayer de corriger mon tutoiement, mais bon, on est loin d'être au même niveau d'éducation. J'admire beaucoup cet homme, il rayonne la classe quand on le voit comme ça avec sa belle moustache, et ça me donne envie de faire mon maximum pour qu'il me considère comme un ami.
Anonymous
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⊱ Vous connaissez le Morillon ?

Ce bout de femme est bien étrange, parlant telle une enfant, à croire qu’il faut lui tenir la main afin de la guider. Je n’ai pas le temps pour de telles sornettes et je dois avouer que j’ai là bien des choses à entreprendre dans ma journée. Pourtant, je ne peux pas laisser s’enfuir une énergumène ayant tant de connaissances sur les herbes et autres produits susceptibles d’apporter une plus value à mes bouteilles. Au moins, l’élémentaire du nom d’Onya prend les devants et commence à vouvoyer, ce qui me ravie. Ainsi, elle ne risque pas de me froisser plus longtemps sur le chemin. Le reste du monde, je m’en tamponne l’oreille. Ce qui m’importe, c’est bien ma personne. A mes côtés, on pourrait croire qu’il s’agit de mon escorte personnelle. Si le peuple me voit accompagné d’une telle armure vivante, les regards seront tournés vers nous. Ce qui n’est pas plus mal puisque qu’aujourd’hui, en plus d’aller discuter auprès des crieurs afin qu’ils me fassent un peu de publicité orale contre quelques pièces.

Tandis que nous avancions, je place ma charrette près de l’écurie. Un homme s’avance, ses vêtements sales et sa tignasse hirsute avec quelques brindilles de foin parsemés sur son attirail. Il nous a salué avant de nous demander si nous avions fait un bon voyage. Son accent est à couper au couteau, ce qui me raidit avant de lui déclarer d’un ton très noble que nous n’en aurions pas pour très longtemps, quelques heures tout au plus. Je le paierai à mon retour, lui laissant là mon cheval. L’écurie était assez grande, on pouvait y voir que les chevaux étaient bien traités, un abreuvoir rempli d’eau ainsi que des mottes de foin, la demeure du palefrenier semble être non loin de son lieu de travail. A dire vrai, il vaut mieux pour lui, ainsi il garde un oeil sur son commerce. Devant nous se dresse un énorme mur de pierre qui contourne tout Liberty, cette cité mérite d’être protégée. On pouvait y admirer d’énormes bâtisses faites de pierres, des églises dressées un peu plus haut. Il faut dire que Liberty est un endroit où la plupart des gens venant de tous horizons y sont les bienvenus. Il me faudrait aller poster cette lettre également, glissée dans ma besace dans un de mes carnets. Une lettre à l’attention de Mikael Goldheart, afin de lui annoncer la reprise du domaine Morillon par moi-même, tout en expliquant ce qui est arrivé à mon père.

Une fois rentré par l’entrée qui n’était autre qu’une immense porte ouverte, deux gardes postés à l’entrée afin de contrôler le flux d’hommes, de femmes et enfants entrant et sortant de la plus grande ville économique de toute la République. La cacophonie et l’ambiance des rues nous dépayse de la campagne, heureusement que je ne vis pas en centre-ville. Ici, pas de chant d’oiseaux ni le doux son de l’écoulement de ruisseaux ou d’une rivière. En face se dresse une des plus grandes rues centrales où les marchés y sont nombreux, quelques-uns cherchant à trouver une clientèle pour leur marchandise, d’autres errent dans les rues tout simplement. On y voit pas que des humains, on peut même dire qu’ici, la vie de chaque hommes, femmes et enfants, quelque soit leur race, est une aubaine économique et sociale. Le Centre d’intégration officiel des immigrants doit être non loin, au vu de l’affluence dans une des petites ruelles à notre droite. Des gardes font quelques tours, surveillant les passants et notamment souhaitant faire respecter la loi et l’ordre.

Je regarde Onya, ne pouvant déceler si elle est heureuse, ébahi ou impassible. Il faut dire qu’il est très difficile de comprendre un sentiment sur un tas de ferraille vivant. Je dois tout de même l’avertir que certaines personnes pourraient éventuellement être intéressées par la gemme qui orne sa tête. Néanmoins, au vu de sa forte carrure et sa taille imposante, je pense qu’ils risquent plus pour leur vie, qu’elle pour la sienne. Je tiens précieusement la bourse à mon ceinturon, le cachant bien dessous mon grand drapé blanc. Ici, il ne faut faire confiance à personne.  

- Faites attention. Ici, les gens ne sont pas tous biens.

Il est rare que je donne des indications voire même des avertissements à des personnes dont je me fiche éperdument. Cependant, Onya doit pouvoir croire que je suis là pour elle. A dire vrai, cette armure vivante peut m’apporter bien plus que de simples recettes d'herboriste pour mon vin. Aujourd’hui, elle est devenue mon assistante et je n’allais pas la lâcher comme ça au beau milieu de ce brouhaha. Je lui déclare d’un ton neutre :

-  Onya, je dois aller voir un crieur et également poster une lettre. Si vous le souhaitez, nous pourrons aller voir un herboriste et acheter le type d’herbes ou de plantes qui pourront avoir un effet bénéfique dans mon vin. Qu’en dîtes-vous ?

Onya va devenir un cobaye

FICHE PAR FELIS DE MORILLON

Anonymous
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Je suis Felis de très proche pendant la "visite" de la ville, regardant ébahis les bâtiments, les gens et le décor. Tant de pierre et de bois... Je me demande combien d'arbres sont tombés rien que pour construire tout cela. Felis m'avertis à propos des gens, et j'acquiesce lentement de la tête, et je me perds dans mes pensées. Il est très gentil de me prévenir, ça se voit qu'on va devenir des super copains. Seulement, je préfère voir le bien dans les gens en premier. Plus je rencontre de gens différents, plus j'ai l'impression que tout le monde préfère être sur la défensive. Il y a du bon dans chacun de nos cœurs... Il faut seulement un déclic pour qu'il puisse s'exprimer pleinement. Je suis ramenée à la réalité par un autre commentaire de Felis, me parlant de crieur et d'herboristes. Un crieur ? Mais qu'est-ce que c'est ce truc ? Quelqu'un qui passe son temps à crier ? Tu parles d'un travail pourri, bonjour les cordes vocales à la fin de la journée... Mais bon, je ne vais pas poser trop de questions. Ça ce voit que les habitudes des gens sont assez étranges, et je n'ai pas envie de noyer mon super copain sous les questions. Par contre, l'herboriste, ça me parle, alors en marche !

Je suis mon nouvel ami le temps qu'il fasse son business, sans trop rien dire, par peur de l'embêter. J'ai vraiment l'air d'un garde du corps vu de l'extérieur... Je vais profiter de cette occasion pour m'enfermer un peu dans ma bulle. Tout ce bruit résonne dans ma tête et m’étourdis, et les nouvelles odeurs étranges m'asphyxient. C'est vraiment désagréable. Après ce qui m'a l'air d'être une éternité, on arrive enfin dans un endroit qui va me plaire. Une herboristerie !  Je m'illumine comme une enfant et reprends mes forces. Pour quelqu'un aussi raffiné que Felis, je m'apprête à lui foutre une de ces hontes, alors que je saisis sans avertissement ses deux mains avec les miennes, et que je me plonge dans son regard avec une joie intense.

"Yahouu ! Une herboristerie remplie d'herbes et de plantes super géniales ! On va faire du shopping entre copains, on va s'éclater !"

Je m'apprête à l'amener presque de force avec moi en le tirant, comme une enfant qui tire ses parents dans un magasin de jouet. Pauvre Felis, il doit être exaspéré. Peut être que l'attrait du gain sera assez important pour vaincre l'envie de partir de la situation malaisante dans laquelle je vais le placer.
Anonymous
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⊱ Vous connaissez le Morillon ?

On me tire vers l’herboristerie, après que nous soyons passés livrer ma lettre. Onya est, telle une enfant, toute excitée et me tirant vers cet endroit. Je ne suis pas son père, que diable est cette réaction infantile ? L’élémentaire ne se cache pas, véritable et sincère dans sa gestuelle et dans ses paroles. Heureusement qu’elle est immense et toute en armure, sinon je ne donnerai pas cher de sa peau...de son métal. Quelques passants nous regardent au loin, je me cache le visage et notamment cette magnifique moustache pour que l’on ne puisse pas me reconnaître. Il faut dire que Felis de Morillon fait sa publicité avec son vin de qualité ! J’ai tout prévu pour amener plus de monde dans mon domaine. Il me faut avoir une certaine popularité si je souhaite atteindre les sommets de la haute société ! Me pavaner tel un prince, parler de mon dur labeur, accroître ma richesse et pour sûr, créer encore diverses recettes du Morillon.

Onya ne me lâche pas, me tirant à l’intérieur de cette boutique qui sent la menthe et la lavande. Une petite sonnette avertit notre présence, nous entrons dans une pièce en bois avec sur les étagères de nombreux bocaux sur notre droite et à notre gauche, des plantes diverses et variées. Elles sont toutes alignées et leur parfum embaume l’atmosphère. Une jeune femme est en train de discuter avec un vieillard au fond du magasin, elle lui place un sachet d’herbes dans les mains tout en lui indiquant des précautions. Elle semble s’y connaître bien qu’elle soit jeune. Onya me tient toujours la main, ce qui m’agace. Je la retire d’un coup sec, en oubliant que ce n’est pas un bout de peau qui caresse ma paume, mais bien du métal avec un boulon. Je regarde ma main avant de me rendre compte qu’il faut vraiment que je fasse plus attention, au risque de me couper avec cette armure. Je suis certain qu’Onya peut trancher des gens avec le métal finement travaillé de son armure par endroit. Non. Littéralement, personne n’oserait s’attaquer à une boîte métallique vivante. Je la toise du regard avant qu’une voix féminine m’interpelle à l’autre bout du magasin. Le vieillard s’en va de la boutique avec un grand sourire.

Bonjour et bienvenue, que puis-je pour vous ?

- Bonjour, je suis Felis de Morillon. Vous devez très certainement avoir déjà entendu ce nom ! Je suis un exploitant viticole et j'aimerais faire affaire avec vous. Voilà, nous cherchons quelques herbes… Je laisse la parole. Onya ?

Ayant déjà totalement oublié le nom des plantes et herbes dont la dame en armure m’a parlé, je regarde la jeune femme avec minutie. Ses cheveux longs et bruns sont bien coiffés, son visage rond est délicat avec des traits fins et joliment dessinés. Je remarque que son tablier est neuf, signe que soit la boutique est récente, soit elle fait extrêmement attention à ne pas se salir ou alors même que la situation est bonne. En tout cas, cette herboriste ne doit pas avoir énormément de concurrence dans le quartier. Idéalement, si elle sait y faire, je ferai en sorte de faire affaire avec elle uniquement. Une sorte de partenariat, ce n’est pas plus mal ! Je garde ça dans un coin de ma tête et laisse un grand sourire sur mon visage, tout en caressant ma sublime moustache.

Je suis Felis de Morillon

FICHE PAR FELIS DE MORILLON

Anonymous
Invité
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Je suis émerveillée en rentrant dans la boutique. Toutes les plantes, les bonnes odeurs, je suis aux anges... Felis se présente, et me donne la parole. Je m'approche alors de la jeune femme et je commence à lui réciter toutes les plantes que je connais qui pourront être utile pour un breuvage. La jeune femme cours de partout dans la boutique pour ramener ce que je lui demande, et commence à empiler les herbes, un kilo, deux kilo, trois kilo... Elle me demande à plusieurs reprises si je suis bien sûre, que cette herbe est un peu cher, si j'en voulais autant... Mais forcément que j'en veux des rares et que j'en veux plein ! Mon ami va être super content d'avoir plein de matériel avec quoi travailler, il va me remercier et nous allons renforcer notre super amitié ! Croyez moi que les gens ne voudront plus lâcher leur vin une fois qu'ils auront goûté... Bref, avec la marchande, on ne nous arrête plus. Après une longue demi-heure pour le pauvre Felis qui devait se sentir perdu face aux deux personnes passionnées dans leur monde de verdure, j'attire son attention et je me tiens satisfaite devant le tas de plante, et je le montre à Felis pendant que la jeune femme est en train de récupérer son souffle après toute cette action.

"Et voilà ! Elle m'a dit que ça allait faire seulement cinq pièces d'or, et le nombre cinq est un petit nombre alors je me suis dit que ça allait être bien pour toi !"

Clairement, il y en avait pour toute une vie quasiment des plantes là. Que ça soit aromatique ou médicinale, le nombres de bouteilles qu'on pouvait faire avec cette quantité est immense. On va pouvoir expérimenter, essayer, innover et inventer. C'est réellement le début d'une grande amitié entre nous deux, et d'une merveilleuse collaboration. Je suis sûr que Felis ressent la même chose envers moi, et qu'il ne peut pas attendre qu'on fasse des soirées ensemble où on se raconte notre journées et des anecdotes avec un grand verre de lait chaud au miel et en mangeant des biscuits aux pépites de chocolat qu'on a cuisiné ensemble l'après-midi.
Anonymous
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⊱ Vous connaissez le Morillon ?
- ONYA ! Calmez vos ardeurs, jeune fi...femme ! Sachez qu’il n’est pas raisonnable de prendre autant d’herbes et de plantes, surtout que je n’ai besoin que de quelques échantillons. De plus… 5 pièces d’or, sérieusement ? Vous vous imaginez que je vais dépenser autant d’argent pour des kilos de plantes dont je ferai usage sur une petite partie de ma production ?

Cette boîte métallique vivante n’a très certainement jamais imaginé ne serait-ce que le temps qu’il faut pour un homme, d’avoir autant d’argent. Toute cette ardeur au travail, ce temps dépensé à fournir de l'énergie pour récolter quelques piécettes pour qu’à la fin du mois, il ne reste rien ! Seulement moi, Felis de Morillon, je suis un homme ayant connu le début des affaires de feu mon père, qui jadis se démenait tel un forcené sur ses terres. Il m’apprit les rudiments d’un travail véritable, celui où on utilise les mains, où on pétrit la terre, où on caresse les plantes et où on prête l’oreille à nos petits bijoux. Oui, la vigne et le procédé qui en découle pour en faire un vin admirable, n’est autrement fait que par celui de la famille Morillon. Donc certes, mon arrière-grand-père possédait déjà ces terres, néanmoins je trouve que mon père avait une main incroyable et un talent incomparable !

Je fais partie de ceux qui ont compris qu’il faut tout donner pour y arriver, qu’il faut se creuser les méninges et bien évidemment, ne pas faillir et accueillir toutes les opportunités présentes. En dévisageant cette chère Onya, je ne peux que me dire qu’il lui manque une case et qu’il serait temps qu’elle commence un chemin de vie différent de ce qu’elle a entrepris jadis. Avant qu’elle ne s’en aille vers d’autres horizons, je vais l’emmener sur ma propriété, prendre quelques jours de mon temps pour qu’elle m’explique les vertus des plantes et comment les incorporer dans mon vin. Je m’imagine vendre ces bouteilles à prix d’or, seulement je devrai sûrement les faire goûter. Il me faudrait là quelques cobayes autre que cette boîte de ferraille. Pour l’instant, je dois avouer qu’elle ne m’est pas très utile à part fourrer son nez partout et tenter de me dérober mon or. D’un ton plus noble, je me tourne vers l’herboriste et lui demande :

- Pardonnez-moi très chère, serait-il possible de me fournir des herbes et des plantes qui puissent avoir des vertus saines lorsqu’elles sont mélangées à très haute ébullition ? Bien que j’ose imaginer que toutes ces plantes soient parfaites, cependant je ne mettrai pas autant d’argent pour des kilos.

L’herboriste s’exécuta et fit plusieurs tas selon les vertues de chaque plantes. Il y avait là bon nombre de propriétés, qu’il s’agisse pour la magie, la tranquillité, l’épanouissement et bien d’autres plutôt médical comme la Lys des cimes ou l’ancolie. Je n’y connais strictement rien mais, ces plantes portaient un joli nom. Je lève la main, souhaitant posséder celles-ci.  Ensuite, elle continue et propose de délicates plantes beaucoup plus parfumés, néanmoins j’ai peur qu’elles ne se marient point avec l’arôme de mon vin. Onya n’ayant même jamais goûté du vin, elle ne peut pas m’aider sur ce qui serait bon ou non par rapport à la qualité de mon vignoble. Quelle tristesse, et dire que je me faisais une joie d’arriver à une idée d’un vin médicinal ! Non. Je ne fléchis pas. Il est certain que la solution se trouve ici, parmi toutes ces herbes. Je ne veux pas mettre tant d’argent… que faire ? Et je ne souhaite pas que mon info s’ébruite sur l’idée d’un vin médicinal ! Les murs ont des oreilles.

- Madame, sachez que je suis fort intrigué par votre stock. Que diriez-vous d’en essayer la moitié ? Je vais vous prendre 200gr de chaque pour commencer, je ne compte pas vous dévaliser. Par contre, si mes tests sont concluants, vous risquez de me voir très souvent. Je suis Felis de Morillon. Ne l’oubliez pas !


Je suis Felis de Morillon

FICHE PAR FELIS DE MORILLON

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