Février de l’an -1

J’ai toujours aimé les spectacles de gladiateur, alors lorsque mon père, contrôleur royal m’a indiqué qu’il va se rendre dans l’immense bâtiment pour rencontrer un certain Golrtha, faisant partie d’une famille de guerriers d'Ikusa puissant et haut placé dans la hiérarchie du Reike. Ce nom me dit quelque chose, car il a pour esclave un certain Brack'Trarg, dont le dernier combat face à un adversaire de valeur armée d’un marteau noir, a été mémorable.

Je lui demande donc si je peux l’accompagner, après tout, cela fera partie de mon apprentissage, si je veux un jour, lui succéder à ce poste. Il accepte et c’est donc ainsi que nous prenons le chemin des Grandes Arènes. L’édifice est comme toujours impressionnant, mais cette fois-ci au lieu de nous diriger par les gradins, nous entrons par une porte bien moins ouvragée. Les gardes nous emmènent dans un bureau, fort bien équipé où se trouve un homme.

Je tends le cou pour voir si le champion est également présent, mais pour le moment, je ne le vois pas. Il y a de nombreuses teintures qui masquent une grande partie de la loge, mais je n’ai guère le temps de me poser plus de questions car mon père commence :

Je vous remercie seigneur Golrtha de m’accueillir en ce jour, vous n’êtes pas sans savoir que les esclaves de type commerciaux que vous possédez, peuvent être libre, à conditions, qu’ils remboursent, grâce à leur travail, les frais que leur propriétaire aura engendrés pour l'éducation. J’ai pu remarquer que les vôtres doivent être très bien éduqués, car la somme ainsi exigée est vraiment très importante, pouvez-vous m’expliquer comment une telle chose est possible ?

J’aime beaucoup comment mon paternel agis, il explique les choses clairement et simplement, et j’attends avec grande impatience la réponse de notre hôte, je suis sûr qu’elle sera riche d’enseignements.

Un jours quasi ordinaire s'annonçait pour le seigneur Golrtha, ordinaire dans le sens ou il se devait de suivre les directive de sa famille qu'elle lui envoyait par courrier. Et quasi dans le sens ou c'est ce jour là qu'il se ferait contrôler pour ses activité d'esclave. Golrtha ne craignait pas grand chose a ce niveau là on pouvait lui reprocher des trucs comme tout a chacun, mais au niveau de son esclave il était l'un des nobles les plus clairs dans la paperasse et gestion. du moins une partie moins tranquille de lui même espérait qu'il l'était suffisamment pour passer le contrôle sans trop de soucis car si il y avait bien un ennemi commun au paysan comme au noble c'était le bureaucrate et el percepteur de taxes.

Le rendez vous de contrôle fut prit dans l'arène d'Ikusa, ou Golrtha avait la paperasse concernant son esclave Brak'Trarg, et que le contrôleur par lettre avait laissé entendre vouloir contrôler. Arrivé en avance pour sortir et trier les papiers sur une table d'une loge privé de l'arène ou il serait tranquille Golrthra attendait patiemment et dans un très grand calme apparent son visiteur quand la porte fini par s'ouvrir. Arrivèrent dans la pièce le contrôleur lui même accompagné d'un jeune homme qui au vu de la ressemblance avec ce dernier devait être son fils.

Golrtha salua brièvement de la tête les deux hommes avant que le père contrôleur le lui adresse la parole. Sans détours il aborda directement la question du remboursement par les esclaves de type commerciaux et lui demanda pourquoi il avait fixé un plafond aussi haut. prenant le temps de réfléchir à la formulation de sa réponse. Puis se tournant enfin vers eux Golrtha leur répondit.

" Cela s'explique assez facilement, dans le fait que je n'ai que peut d'esclave pour ne pas dire qu'un seul. l'ayant eut dans mon enfance j'ai prit parti de l'éduquer et tout en faisant de lui une bête de guerre des plus redoutable et efficace. Comme vous l'avez peut être vu dans l'arène. Bref je suis de ses maitre qui pense et pratique la bien traitence de leur esclaves en prenant soin d'eux plus comme des frères ou des enfant. bien que je vous demanderait de ne PAS l'ébruiter il est hélas encore malvenu de nous jours de bien aimer ses esclave en publics.

Ce qui fait que oui l'éducation la nourriture le logement, et l'entretien de mon cher Brak'Trarg revient un peut cher. d'ou les frais élevé que vous mentionner. ce qui me rapporte m'importe moins que il soit en bonne condition physique et morale. Je n'est choisi pour Brak'Trarg que les meilleures salle de musculation coach et instructeur militaire , de même qu'un excellant précepteur pour lui apprendre l'histoire, les mathématique et la lecture. "

Termina Golrthra toujours avec sa mine de Noble neutre joueur de cartes. toute fois il sourit au fils du controleur en ajoutant la phrase suivante sur un ton plus cordial.

" Je vois que vous avez amené votre fils avec vous, serait il curieux de s'instruire du métier de son père ? "

Le marchand d’esclaves ne semble guère intimider par la présence de mon père et répond de façon claire et précise à ses différentes questions. J’apprends ainsi que le champion a été formé dès son plus jeune âge, j’ai même droit à un petit laïus sur comment il traite son esclave et je frémis à l’idée que mon père a eu la même idée de l’éducation que notre interlocuteur et m’envoie dans l’arène.

Heureusement, ce n’est pas le cas, mon paternel a préféré me garder à l’abri du danger et c’est une bonne chose, je n’aurais vraiment pas voulu me mesurer à des monstres pareils. D’ailleurs, en parlant de ces derniers, le seigneur Golrtha nous demande la raison de ma présence ici, et j’ouvre ma bouche pour lui répondre, avant de me souvenir que je ne dois pas parler sans permission, c’est donc le chef de famille qui lui indique, en souriant :

J’aurais bien aimé, mais la raison première de sa venue, c’est qu’il est grand fan de votre poulain, Brak’Trarg, il suit avec beaucoup d’intérêt ses différents combats et il désirerait le rencontrer.

Puis, il reprend plus sérieusement :

Je comprends vos paroles et il s’agit d’une explication raisonnable, je suppose que vous avez les différents documents afférents, puis-je les consulter ?

Ce que j’aime bien avec mon père, c’est qu’il est toujours très poli, il ne menace jamais, préférant suggérer. De toute façon, il sait que la force de la Loi est de son côté et que si une personne refuse ses différentes demandes, il reviendra avec la garde et la discussion sera beaucoup moins cordial. J’apprends toujours beaucoup avec lui et j’espère être à son niveau, le jour où mon paternel prendra sa retraite, car nous sommes contrôleurs royaux de père en fils, c’est là notre fierté.