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Anonymous
Invité
Invité
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Tous les moyens sont bons !
ft. Gwaen
Si ta vie de noble était intense à ton avis ta vie dans les rues ne l’a pas moins été. Elle ne l’est pas pour les mêmes raisons. Tu aurais aimé continuer à vivre paisiblement dans ta grande maison avec tes domestiques… ton mari, ta grossesse aurait approché de son terme… En plus de la douleur perpétuelle que t’inflige déjà la perte tu dois subir la faim et la peur perpétuelle de te faire prendre par les gardes ou pis encore. Quoi qu’elles ont un peu tendance à surplomber la perte. Tu as à peine le temps de penser à eux dans une journée… Tu ne dois rester le plus possible en mouvement pour ne pas attirer trop l’attention puis quand tu as un peu de tranquillité il faut tenter de remplir ton estomac vide. Ce n’est qu’aux heures les plus tranquilles que tu as un peu le temps de penser à cette vie que tu as perdue. Elles arrivent le plus souvent une ou deux heures avant l’aurore… Quand le monde est plongé dans un mutisme insondable, qu’il fait encore nuit mais que les astres s’éteignent les unes après les autres. Il est encore même trop tôt pour le boulanger du coin, mais bien trop tard pour les aubergistes. Le monde semble complètement à l’arrêt, le visage de Zéhus t’apparaît toujours à ses heures. Tu es si fatiguée par tes conditions de vie qu’au final tu n’arrives même plus à pleurer, tu poses ta main sur ton ventre et reste un moment ainsi prostrée le regard perdu dans le vague.

Un bruit finit toujours par te sortir de ta torpeur et tes préoccupations de fugitives reprennent le dessus. Tu vis comme une vermine, tu restes caché toute la journée et ne sort de ton trou à rat qu’une fois la nuit tombée. En tout et pour tout, tu ne dois dormir réellement que trois heures par jour… Dormir de nuit te semble bien trop dangereux… Le jour, les gens sont trop occupés pour faire attention à toi ou te chercher. L’obscurité sert de voile à bien des horreurs, la lumière ne cache bien des choses elles aussi, mais il fallait bien faire un choix aussi tu as opté pour ce qui te semblait le moins pire.

C’est donc une nouvelle nuit qui se lève sur Ikusa. Bien que tu veilles à ne pas toujours traîner au même endroit pour ne pas être facile à trouver dans tes déambulations un pattern s’est bien dessiné tout de même. Tu te rapproche toujours du port aux heures où il n’y a personne sur les bâteaux… où tout du moins quand il y a le moins de chance qu’il ait du monde… Car tu t’es déjà faite repérer, mais tu ne peux pas ne pas revenir au port… il est ta porte de sortie de la capitale !

Tu fais ta petite excursion sur les quais comme chaque soir depuis un petit moment avant de retourner errer dans les rues de la capitale. Tu évites les rues trop sombres la dernière fois que tu y as traîné tu as été témoin d’un événement que tu n’aurais pas dû voir et tu es devenue la cible à abattre… bref tu y a laissé des plumes et tu n’avais pas très envie de revivre ça.

Tu marches sans te rendre vraiment quelque part, juste tu marches pour ne pas être une proie trop facile. Tes pérégrinations te mènent dans une rue à moitié éclairée par une faible flamme, un homme se tient là il semble attendre... quoi, qui tu ne sais pas et ça t’intéresse assez peu. Tu t'écartes au maximum pour ne pas qu’il puisse éventuellement t’attraper juste en tendant le bras… En t’éloignant dans la rue, tu entends des pas qui viennent vers toi, des pas lourds accompagnés de cliquetis métalliques… Des gardes, tu en es sûre de silhouette commence à se dessiner devant tu fais donc demi-tour précipitamment. Tu dois te cacher. Tu passes à nouveau devant l’homme qui fait toujours le pied de grue et doit se demander ce que tu fais et pourquoi tu es paniquée… mais par là aussi un garde approche tu es prise en sandwich… Affolée, tu te précipite sur l’homme, plaque une main sur sa bouche et l’attire contre toi pour qu’il te cache. Vous faîtes visiblement la même taille aussi, tu plies un peu les genoux pour te faire plus petite et te cacher un peu plus. Tu passes ton autre bras autour de sa taille pour le bloquer contre toi.

Vos yeux sont plongés l’un dans l’autre, ton iris émeraude le supplie de ne pas faire de bruit et de ne pas se débattre… Les pas se rapprochent de vous. Ainsi serré l’un contre l’autre vous devez avoir l’air d’un couple qui a besoin de prendre une chambre d’auberge. Et il y avait peu de chance pour que les gardes aient envie de vous regarder de trop près. Il fallait juste que l'homme se tienne tranquille le temps qu'ils passent près de vous.
La fin justifie les moyens
Avec Khaessys Zeross




Ikusa. Le joyaux du désert...

Les souvenirs lui revenaient délicatement en tête alors qu'il avançait d'un pas lourd à travers les chemins que lui offrait la ville. Les bâtisses étaient hautes, formant des murs étroits entre les rues, tel un labyrinthe. On pouvait vite si perdre si la cité ne nous étaient pas familière. Le demi-elfe, lui, y avait passé une partie de sa vie, en tant qu'orphelin des rues ainsi que gladiateur des arènes souterraines et malgré la violence et la souffrance dont il avait été témoin, il était reconnaissant envers cette ville. Cette endroit lui a offert le pouvoir de défendre sa propre vie. Cela peut bien sembler étrange ou de mauvais goûts, cependant, il considère ces années comme les meilleures de sa misérable vie. Les acclamations de la foule lui revenaient doucement entre ses oreilles pointues, s'apparentant à un message de bienvenue malgré son statut de fugitif. En effet, il n'était pas rentrer par la porte principale, les criminelles de son espèce devaient se faufiler à travers les conduits peu gardés de cette cité militaire. Il apprit durant son enfance à trouver ses différentes voies, lui permettant de survivre un jour de plus sans se faire attraper par la garde. Malgré tout, il a quand même pu faire de bonnes rencontres dans cette ville, des rencontres qui ont forgés des liens puissants et lui ont permis de tenir, montrant que la bonté pouvait être présente dans ce monde. D'ailleurs, cela lui fit penser à ses anciens compagnons de rues, ainsi que ce vieil elfe tenant cette taverne à l'est.

"Je devrais peut-être aller lui rendre visite lorsque j'aurais fini ce que j'ai à faire..."

Disait-il avec un léger sourire au coin des lèvres. Sourire qui s'effaça bien vite lorsque ses pensées revinrent à son objectif principal. Dans tout les cas, sa présence ne s'apparentait pas à une visite de courtoisie. Il était venu avec le but de retrouver une certaine personne, une personne qu'il comptait placé au bout de sa lame pour des raisons qu'il comptait garder entre lui et sa future victime. Il s'aventura dans les rues de la capitale, prenant soin d'éviter de se faire remarquer malgré sa taille. Son arme, quand à elle, avait été laissée à l'extérieur. Bien trop protubérante pour passer inaperçue, il n'allait se contenter que de ses couteaux de jets pour le moment. Enroulé dans sa longue cape noire, il était une ombre au loin, grandissante, imposante, à mesure qu'on s'approchait de celle-ci. Ses quelques mèches blanchâtres pouvaient être aperçu à mesure que le vent filait, balayant le sable et secouant les différents draps accrochées entre les bâtiments, permettant de se cacher du soleil ardent du Reike. Cependant, à ce moment-là, la lune s'était élevée dans le ciel, les rayons lumineuses de celle-ci traversaient les rues, illuminant sa route, l'amenant à une ruelle bien sombre. La lumière de la lune n'y avait pas accès, seul le faible rayonnement d'une torche pouvait se faire apercevoir au fond de celle-ci. Le mercenaire s'y aventura sans craintes, un pas après l'autre avant de sentir la présence d'une personne approchant dangereusement vers sa direction.

L'elfe s'arrêta net, s'approchant d'une paroi pour se faire plus discret dans cette allée. Il en profita pour en apprendre un peu plus sur l'arôme de celui qui s'avançait, un pas après l'autre, vers lui. Il ferma les yeux et renifla l'air environnante, tel un animal sauvage, avant d'ouvrir les yeux en direction de l'allée.

"Une femme. Drakyne..."

Elle fit alors son apparition. Sa silhouette semblait bien grande, plus grande que celle de l'elfe. Cela n'était pas vraiment surprenant étant donné sa physionomie. Des cornes larges, indiquant sa race et une forme voluptueuse. C'était bien tout ce qu'il pouvait observer dans cette obscurité ambiante. Elle le dépassa de quelques mètres avant de continuer sa route. Le guerrier s'apprêtait à faire la même chose avant de sentir une autre présence, bien moins amicale en face de lui... L'odeur du métal lui parvenait aux narines, ainsi que celui du sang séché et de la bière. Le son distinctif et métallique des armures d'Ikusa atteignaient ses oreilles. Des gardes. Évidemment. Gwaen fit volte-face précipitamment avant de voir de nouveau cette silhouette féminine, derrière elle, deux autres gardes s'approchaient dangereusement. Il lâcha un grognement agacé avant d'agripper l'un de ses couteaux de jets discrètement, ne se faisant plus d'illusions sur le combat qui s'apprêtait à débuter dans cette rue.

Soudain, la femme, qui était à sa hauteur, se jeta alors sur lui, posant une main sur sa bouche et l'autre autour de sa taille. Les yeux azur de Gwaen s'écarquillèrent face à son action des plus inattendues, croisant celui de l'effrontée en face de lui. Il pouvait l'observer désormais. La faible flamme balayait son visage, découvrant alors celui d'une belle jeune femme, ses yeux d'ambre semblaient appelés à l'aide. Cependant, Gwaen ne le vit pas de cet oeil-là. Le couteau de jet précédemment récupéré vint se poser contre la hanche de la jeune femme. Elle pouvait sentir la sensation désagréable de la pointe affutée contre sa peau sensible. Les yeux du mercenaire prirent un air bien plus sérieux et menaçant alors, fusillant du regard cette femme ne désirant rien de plus que son aide.

"Ne. Bouge. Pas."

Disait-il à sa hauteur d'une voix des plus menaçantes, malgré sa main qui se trouvait sur sa bouche. Elle s'était fait plus petite que sa taille, lui qui pensait avoir en face de lui une femme plus grande, se retrouvait désormais à baisser la tête pour parler à celle-ci. Il sentait sa respiration augmenter et se saccader à mesure que les gardes approchèrent, celui-ci baissa alors la tête pour se faire moins repérer, recouvrant la jeune femme de sa cape avant de l'agripper par le dos, l'approchant de celui-ci.

Arrivé à leur niveau, les gardes ne se doutèrent de rien, l'un en profitant pour leur jeter une remarque cinglante avant de continuer leurs routes.

"Allez vous payez une chambre bordel ! Vous êtes pires que des rats d'égoûts."

L'un des gardes ricana à la réplique de son collègue, le taquinant alors à son tour avant de continuer au loin, reprenant leur patrouille.

"Haha ! Ne me dis pas que tu vas en vouloir à tous les tourtereaux de la ville parce que ta femme t'a trompé avec le capitaine !"

Ils quittèrent alors la rue, Gwaen défaisait lentement son emprise, fixant du regard le moindre geste que pourrait faire cette jeune demoiselle, gardant sa lame près de sa hanche.

"Donnes-moi une bonne raison de ne pas t'ouvrir le ventre, là, tout de suite."

Peu importe qui cela pouvait bien être. Gwaen était un homme violent par nature. Celle-ci lui forçant à se renforcer et à s'endurcir. Elle s'était approchée de lui, l'avait touchée de ses mains fines et douces. Cela perturbait grandement le jeune elfe qui n'avait jamais eu de figure maternelle. Une femme était pour lui, un objet de désir, tout au plus. Malgré le fait qu'elle lui faisait penser à Eleiden. Il ne pouvait se résoudre à avoir été approché de la sorte par une inconnue, qui s'était permis de poser ses mains sur lui.
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