A l'attention de Messire Mikael Goldheart,
Je me présente, Felis de Morillon, fils de Xavier de Morillon. Digne héritier d'une exploitation viticole, je vous envoie cette lettre afin de vous faire part de la mort de mon père. Celui-ci ayant décédé des suites d'une étrange maladie, je tiens à vous dire que mon vin "Le Morillon" sera toujours d'excellente qualité et risque de se perfectionner d'ici quelques années. Il me semble normal d'évoquer cela avec vous, puisqu'il vous livrait quelques bouteilles.
A ce jour, je souhaiterai m'entretenir avec vous pour d'éventuelles nouvelles propositions de marchés. Le Morillon mérite de s'expandre bien au delà de Liberty et devrait même pouvoir rentrer parmi les meilleurs crus de la ville. J'eu déjà songé à développer ma marchandise, seulement les terres lointaines sont bien trop risquées. Je n'aimerais pas perdre une partie de ce vin d'exception, d'autant plus qu'il s'agit d'un mets rares et subtils. Vous en conviendrez que le "Morillon" permettrait de faire des échanges commerciaux avec différents villages, je pensais au territoire de Shoumei. Ma mère y vivant encore, j'aimerais également savoir si il est possible d'avoir un papier permettant de livrer du vin à Shoumei, sans avoir à payer de douane. Voyez-vous, les frais peuvent monter excessivement vite et ce serait là, bien dommage d'enchérir davantage leur royaume. Néanmoins, je dois songer à cette longue distance à parcourir, cela risque de prendre un peu de temps.
Sachez, cher prince, si vous souhaitez visiter le domaine de Morillon, vous serez accueillis à bras ouvert. Mes vignes s'étendent sur des kilomètres à la ronde, bien en dehors de Liberty. Vous y sentirez l'air vivifiant et je serai heureux de faire votre rencontre.
J'espère pouvoir également partager avec vous l'un de nos meilleurs crus, si cela vous intéresse. Bien évidemment, la bouteille n'est pas gratuite.
A bientôt.
Je suis Felis de Morillon.