Comme de nombreuses journées ces temps-ci Sylas vagabonde dans une grande rue marchande, cette dernière commence à se vider de sa foule alors que le coucher de soleil se dessine sur le visage du musicien. Il jette parfois un coup d’œil rapide sur les différents étalages autour de lui, mais semble errer sans but dans une ville qui se prépare pour la nuit.
Une pomme dans la main droite, dans laquelle il n'as presque pas croquer, et sa tasse en fer porte bonheur lui servant de réceptacle à pourboire dans l'autre, il marque un arrêt dans sa démarche pour déterminer ses gains en secouant le fond de sa tasse tout en expirant lentement.
- A peine une pièce d'or... petite journée...
Il se mord la lèvre pensif en tournant légèrement sur lui même, comme cherchant une issue de secours, puis son regard s'arrête sur une taverne. La Marée Ambrée, ce n'est pas la première fois qu'il se produirait à l’intérieur de la taverne à clientèle discutable, et certainement pas la dernière...
Avec un sourire qui cache de l'excitation, il s'avance vers l'entrée et jette sa pomme avant d'être interpeller par un homme. Celui-ci est plutôt costaud, probablement dans la cinquantaine, cheveux brun en bataille et barbe mal taillé. Un client régulier du bar.
- Ooooh...Mais ne serait-ce pas Sylas le Magnifique ? Que nous vaut ta bénite présence mon très cher barde ?
Sylas s'arrête et se tourne vers l'homme visiblement saoul étant donner que l'on peut voir le rouge sur ses joues et sa posture manquant franchement d'équilibre.
- Déjà saoul à cet heure-ci mon bon monsieur ? Sûrement vous devez valoir mieux que cela. Et je vois que vous avez essayer de vous arrangez avec échec, laissez moi voir.
Dit-il en agrippant la mâchoire de l'ivrogne de la main gauche. Il dégaine une dague de sa main droite et corrige la barbe mal taillé de l'homme en quelques mouvements fluide et léger avant de se reculer en relâchant ce dernier pour l'observer de plus loin. Tapotant le pommeau de sa dague sur ses lèvres il souris puis rengaine cette dernière tout en reprenant son chemin pour rentrer dans la taverne.
- Un vrai Don Juan à présent, ne me remercie pas.
En entrant dans l'établissement son odorat est assiéger par les émanations d'éthanol, l'alcool coule à flot dans ce royaume. Ses oreilles gronderaient presque si il ne se forçait pas à ignorer la musique joué en fond, le nombre de fausses notes qu'il avait repérer en peu de temps était trop conséquent pour ses goûts. Il s'approche du comptoir et dépose un couple de pièce pour s'acheter une choppe, avant de se faire approcher par le tenancier.
- Sylas ! Tu viens pour nous jouer quelque chose ce soir ? Les nouveaux ménestrels que j'ai adopter me feraient presque fuir la clientèle.
Dis celui-ci avec un sourire jusqu'au oreilles.
- Vraisemblablement...tu veut que j'y aille maintenant ?
Répond il avec un faux sourire.
- Surprend moi et sauve nous de cette cacophonie !
- Pas de surprise mon ami, uniquement du spectacle !
Sylas fait le tour de la salle du regard, examinant la clientèle, cherchant à déceler le plus d'informations possible concernant les franchouillards présent. Il identifie beaucoup de marins, de par leurs accoutrements, les tatouages, leurs façon de parler, bouger, boire. Puis choisis sa chanson.
Il boit doucement sa boisson, attendant le moment opportun pour saisir la foule, puis s'élance lorsque la musique des ménestrels baisse en volume. Il vide le restant de sa choppe et la frappe violemment sur le comptoir, faisant résonner la ferraille, puis continue de frapper celle-ci en rythme sur le comptoir avant de commencer à chanter avec un grand sourire.
- Marchant par-dessus les tempêtes, Courant dans la vague et le vent !
Les marins reprennent presque instantanément la chanson en frappant en rythme sur tout ce qu'ils trouvent.
- Chassant les blanches goélettes, C'est nous ça, les gaillards d'avant !
Le rythme ayant été repris il s'arrête de frapper puis sors son violon et commence à accompagner le rythme de la foule après être monté sur une table grâce à une galipette.
La foule le suis pendant toute la chanson jusqu'à ce que Sylas finisse sur la petite scène devant les ménestrels jouant seul et animant avec fureur une salle complète d'ivrognes. Ce dernier souriant presque avec extasie avant de finir sa chanson par une improvisation rapide au violon, suivis d'une grande et profonde révérence pendant applaudissements des marins.
Une pomme dans la main droite, dans laquelle il n'as presque pas croquer, et sa tasse en fer porte bonheur lui servant de réceptacle à pourboire dans l'autre, il marque un arrêt dans sa démarche pour déterminer ses gains en secouant le fond de sa tasse tout en expirant lentement.
- A peine une pièce d'or... petite journée...
Il se mord la lèvre pensif en tournant légèrement sur lui même, comme cherchant une issue de secours, puis son regard s'arrête sur une taverne. La Marée Ambrée, ce n'est pas la première fois qu'il se produirait à l’intérieur de la taverne à clientèle discutable, et certainement pas la dernière...
Avec un sourire qui cache de l'excitation, il s'avance vers l'entrée et jette sa pomme avant d'être interpeller par un homme. Celui-ci est plutôt costaud, probablement dans la cinquantaine, cheveux brun en bataille et barbe mal taillé. Un client régulier du bar.
- Ooooh...Mais ne serait-ce pas Sylas le Magnifique ? Que nous vaut ta bénite présence mon très cher barde ?
Sylas s'arrête et se tourne vers l'homme visiblement saoul étant donner que l'on peut voir le rouge sur ses joues et sa posture manquant franchement d'équilibre.
- Déjà saoul à cet heure-ci mon bon monsieur ? Sûrement vous devez valoir mieux que cela. Et je vois que vous avez essayer de vous arrangez avec échec, laissez moi voir.
Dit-il en agrippant la mâchoire de l'ivrogne de la main gauche. Il dégaine une dague de sa main droite et corrige la barbe mal taillé de l'homme en quelques mouvements fluide et léger avant de se reculer en relâchant ce dernier pour l'observer de plus loin. Tapotant le pommeau de sa dague sur ses lèvres il souris puis rengaine cette dernière tout en reprenant son chemin pour rentrer dans la taverne.
- Un vrai Don Juan à présent, ne me remercie pas.
En entrant dans l'établissement son odorat est assiéger par les émanations d'éthanol, l'alcool coule à flot dans ce royaume. Ses oreilles gronderaient presque si il ne se forçait pas à ignorer la musique joué en fond, le nombre de fausses notes qu'il avait repérer en peu de temps était trop conséquent pour ses goûts. Il s'approche du comptoir et dépose un couple de pièce pour s'acheter une choppe, avant de se faire approcher par le tenancier.
- Sylas ! Tu viens pour nous jouer quelque chose ce soir ? Les nouveaux ménestrels que j'ai adopter me feraient presque fuir la clientèle.
Dis celui-ci avec un sourire jusqu'au oreilles.
- Vraisemblablement...tu veut que j'y aille maintenant ?
Répond il avec un faux sourire.
- Surprend moi et sauve nous de cette cacophonie !
- Pas de surprise mon ami, uniquement du spectacle !
Sylas fait le tour de la salle du regard, examinant la clientèle, cherchant à déceler le plus d'informations possible concernant les franchouillards présent. Il identifie beaucoup de marins, de par leurs accoutrements, les tatouages, leurs façon de parler, bouger, boire. Puis choisis sa chanson.
Il boit doucement sa boisson, attendant le moment opportun pour saisir la foule, puis s'élance lorsque la musique des ménestrels baisse en volume. Il vide le restant de sa choppe et la frappe violemment sur le comptoir, faisant résonner la ferraille, puis continue de frapper celle-ci en rythme sur le comptoir avant de commencer à chanter avec un grand sourire.
- Marchant par-dessus les tempêtes, Courant dans la vague et le vent !
Les marins reprennent presque instantanément la chanson en frappant en rythme sur tout ce qu'ils trouvent.
- Chassant les blanches goélettes, C'est nous ça, les gaillards d'avant !
Le rythme ayant été repris il s'arrête de frapper puis sors son violon et commence à accompagner le rythme de la foule après être monté sur une table grâce à une galipette.
La foule le suis pendant toute la chanson jusqu'à ce que Sylas finisse sur la petite scène devant les ménestrels jouant seul et animant avec fureur une salle complète d'ivrognes. Ce dernier souriant presque avec extasie avant de finir sa chanson par une improvisation rapide au violon, suivis d'une grande et profonde révérence pendant applaudissements des marins.