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L'Âme des cendres
[Votes] Concours de fanfiction de Noël UYH6uEK
Messages : 1107
Crédits : 1504

Fiche du personnage
Race: Divine
Vocation: Big boss
Alignement: Neutre
Rang: S
Divinité primordiale
L'Âme des cendres
Divinité primordiale
Concours de fanfiction de Noël  rendeer
Ouverture des votes santa

Les votes pour le concours de fanfiction de Noël sont désormais ouverts !

Dans les trois posts suivants, vous trouverez toutes les fanfictions qui ont été soumises au staff.

Vous avez été 19 à participer ! Wow ! Je ne m'attendais pas à une telle participation ! Merci à tous Very Happy  I love you

Avant de soumettre vos votes, nous vous prions de lire l'ensemble des fanfictions et des règlements plus bas.

Bonne lecture !  santa

[Votes] Concours de fanfiction de Noël 200.gif?cid=d5d85ebd9e7ap3nr3gdrn9okaqjnv88hucfwmuvfwb0ab6np&rid=200


(À lire) Règlements des votes:

Gains:
L'Âme des cendres
[Votes] Concours de fanfiction de Noël UYH6uEK
Messages : 1107
Crédits : 1504

Fiche du personnage
Race: Divine
Vocation: Big boss
Alignement: Neutre
Rang: S
Divinité primordiale
L'Âme des cendres
Divinité primordiale
Histoire 1 :  Le Complot contre la Duchesse

«C’était la soirée du samedi 24 décembre.

J’avais frisé mes cheveux poivre et sel avec un peu d’eau et mis un peu de rouge sur mes lèvres. Je portais une longue veste de cuir noir, avec un col de fourrure — don de ma tante, la duchesse de Kyouji. J’étais prête à aller à la taverne des Trois Ruisseaux, un petit pub d’Ikusa. J’étais d’humeur massacrante, cette journée-là. La veille, mes trois dindes sauvages de qualité supérieure que j’avais élevées toute l’année s’étaient envolées de leur cage et c’était une tradition pour moi de recevoir toute ma famille éloignée, dans mon manoir. La porte de l’enclos de mon jardin de 1000 hectares s’était ouverte et pourtant j’étais CERTAINE que je l’avais fermée. Parfois je perds patience, je l’avoue, mais je suis loin de perdre ma tête. J’ai regardé derrière chaque statue de marbre autour de la fontaine, mais rien. Étrange.

Pour ajouter l’insulte à l’injure, mon servant m’a insultée en me portant mon petit déjeuner, ce matin : il m’a dit que ma robe de nuit était trop petite. Pouvez-vous croire ça ? Dire ça, à moi. Quelle insolence ! J’ai vraiment que faire des commentaires sur mon apparence, donc je l’ai congédiée, bien entendu. Comme je l’ai fait pour mes deux autres servants qui m’ont volé mes deux statues de chats sacrés Shoumeien données par la grande Gunndhir, elle-même. Ils ont été faits 1000 ans après l’ère des Titans. Vous savez combien ça vaut. Bien plus que vos vies, mes amis, bien plus.

Je n’ai jamais compris pourquoi c’était si difficile aujourd’hui d’avoir des gens en qui on peut avoir confiance. J’ai juste besoin qu’on me serve, et qu’on me laisse en paix.Depuis que ma mère est morte, elle m’a laissé un manoir et une longue lignée à défendre. Je n’ai pas d’enfants, non plus. Pas le temps. Je suis une personne qui fonce pour atteindre ses objectifs. Il ne faut pas hésiter, car sinon, on est pas mieux que mort. J’ai gravi mes échelons dans l’aristocratie Reikoise et j’en suis fière.


Peu importe, me suis-je dit. J’irai boire au pub. Je suis si riche que je peux l’acheter à moi toute seule. Ça me changera bien les idées. J’ai donc lentement descendu mon escalier de marbre en faisant claquer mes talons blancs sur le plancher. Je suis allé chercher ma calèche. Je la conduisais moi-même et j’en étais très fière. J’ai fait un petit claquement de bouche et les cheveux sont partis au galop.

Comme j’avais l’habitude, j’ai tourné au coin du Bordel Daicheneault et du chemin de la Blanche-Tête.

C’est là que je l’ai vu. Mon servant.

Il était dans une charrette couleur myrtille, dans la place publique au bout du chemin. À l’arrière : mes trois dindes volées.

Mais ce n’est pas ça qui me mit dans une colère plus grande que celle de l’Âme des Cendres… Il donnait tout cela au Roi Tensai. EN MON NOM. Comme ça. Au beau milieu du chemin, en face de mon bar. J’imagine que c’était la journée des doléances auprès du peuple et que le Roi a cru bon de sortir de sa tour d’ivoire pour saluer son peuple. Je veux bien. Peut-être qu’il voulait simplement acheter une belle dinde fraiche pour sa Reine pour Noel. Mais il recevait MA dinde volée SANS MON CONSENTEMENT ?

C’était trop. J’ai lancé un flot d’injures, en gesticulant. Les deux hommes se sont tournés vers moi. J’ai fait un signe pour que mon servant se tasse. Le Roi ne savait peut-être pas qu’il était un salaud. Le petit servant ne m’a pas écouté. Oser ne pas écouter une duchesse, ça dépasse les bornes. Oser ne pas m’écouter, ça dépasse l’entendement.

–Bon, si vous ne voulez pas passer, moi je passe - ai-je crié.

J’ai foncé tout droit sur sa charrette avec mes chevaux. Enfin. Je jubilais. Elle a volé en morceaux. Enfin il avait eu la monnaie de sa pièce. L’extase. Ma propre calèche s’est arrêtée quelques mètres avant l’entrée du pub, dans la grande place publique où - je vous le rappelle - mon servant sans cervelle me barrait le chemin. Il a survécu, il a sauté de la calèche et il est parti en courant. Heureusement, moi je ne me suis pas blessée. Mais ça valait le coup. La vue s’est libérée. Et voilà que deux autres servants qui se cachaient derrière lui essayaient de donner mes belles statues de marbre à des agents du roi, les servants sur les deux ânes gris avec avec MES DEUX STATUES faites 1000 ans après l’ère des Titans. Mais que se passait-il ?

–Ça va faire là, ai-je répété en hurlant.

J’ai tiré sur les rennes et je suis rentré dans les deux idiots de voleurs aussi. D’autres personnes ont essayé d’intervenir, mais je les ai menacées. Vous aussi, vous auriez fait pareil, si vos employés avaient comploté contre vous ! Vous aussi, vous comprendriez ma rage.

Voilà. Vous avez toute l’histoire. Je suis persuadée qu’après avoir entendu mon récit, vous trouverez que je ne suis qu’une pauvre victime là-dedans. Ce n’est pas de ma faute si les statues étaient un cadeau diplomatique de la Fédération de Shoumei. Elle me les a données, quand je suis allée à leur banquet. Sur la tête de mes ancêtres. Et les autres statues nationales de mon jardin. Ben oui, nous étions de grandes amies même !

Je suis pas n’importe qui. Je suis la duchesse Yolanda du Domaine Ouellet.

Si je payais bien mes taxes ? Bien sûr que je paie toujours mes taxes, c’est mes servants, ils mentent comme ils respirent. Pourquoi vous partez ? Qu’est-ce que vous avez à rire ? Quel accent ? J’ai aucun accent. Du nord du Sekai ? Vous vous foutez moi. Je suis Reikoise ! C’est pas moi !

Non… Non, c’est lui. Avec sa charrette bleu marin.

D’ailleurs… où est-ce qu'il est, le petits bums?Il devait être ici ce matin aussi.»

FIN

---------------------

PROLOGUE (BONUS FACULTATIF)


«Bonjour Mme Léonala, je m'appelle Pierre de Marc Août. Je suis barde, artiste et écrivain. Je vous envoie cette pige. L'histoire est...incroyable. Pensez-vous qu'elle intéresserait le Sekai News ?»

Histoire 2 : Le premier Noël

Au petit matin, dans un village d'Amazones dans les montagnes, tout le monde avait vu au réveil, au pied de leur cheminée ou de leurs chausses, des présents y être déposés. Des présents joliment emballés dans des couleurs vives avec des rubans tout aussi éclatant de couleurs. Des présents que personne n'osaient ouvrir, par peur de ce qu'ils pourraient contenir. Tout le village était figé là, à contempler ce qu'ils ne comprenaient pas, tandis qu'un cri retentissait au centre du village.

Un homme, aux cheveux et à la barbe grisonnante, tout de rouge vêtu, était attaché au centre du village, avec un sac encore plein de présents non distribués. À côté de cet homme, la cheffe du village, Althéa, le tenant en respect du bout de sa lance. Les hommes étaient interdits de séjour ici, dans ce village d'amazone, et celui-ci c'était introduit durant la nuit, mais n'avait pas su échapper à la vigilance d'Althéa. Qui pouvait bien être assez fou pour venir ici, en connaissance de causes ?

" Parle, homme ! Que viens-tu faire dans nos contrées ?! Demandait Althéa, d'une voix grondante comme le tonnerre, empli de son autorité en sa qualité de cheffe.

"Je venais offrir des cadeaux à vous toutes !" répondait l'homme, visiblement vexé de s'être fait attraper de la sorte. "Même à vous, Althéa." osait-il ajouter, provocant encore d'avantage la colère de la femme susnommée.

"Comment connais-tu donc mon nom ? Qui t'envoie ?

- Oh, je vous connais toutes. Je surveille le monde et j'offre des cadeaux aux enfants sages ! Vous n'avez jamais entendu parler du Père Noël ?

- Le Père Noël ? Quelles fadaises viens-tu donc me raconter-là ?"
demandait-elle, avant de presser plus fort le bout de sa lance contre la gorge de l'homme, mais alors que celle-ci pensait le tenir sous la contrainte de sa lame, il avait disparu, sous les yeux ébahis de tout le village, pour réapparaître quelques mètres plus loin, avant de clamer haut et fort pour que toute la cantonade puisse entendre.

"Moi, le père Noël, vous souhaite un joyeux Noël !"

Puis, il disparaissait à nouveau, avant de réapparaitre dans le ciel sur un traineau trainé par des rennes. Quelle était donc cette magie que les amazones ignoraient ? Qui était donc cet homme et pourquoi offrait-il des cadeaux sans rien attendre en retour ? Qu'était-ce donc que Noël ? Tant de questions que les amazones avaient, après ce passage éclair de cet homme aux pouvoirs bien supérieurs à ces femmes.

Certaines osèrent ensuite ouvrir leur cadeau, cependant la plupart l'ont jeté au feu, toujours par peur de recevoir une quelconque malédiction ou un mauvais sort. Celles qui avaient ouvert leur cadeau était toute ravie, recevant ce qu'elles avaient toujours voulu sans pouvoir se le procurer avant. Alors, l'année d'après, lorsque de nouveaux des cadeaux sont apparus, toutes ont ouvert leur cadeau. Néanmoins, Althéa, n'avait pas reçu de cadeau, mais un morceau de charbon à la place et un petit mot écrit de la main du dénommé Père Noël.

Chère Althéa,

Tu n'avais pas été sage l'an dernier, c'est pourquoi tu reçois aujourd'hui un charbon. J'ai été très déçu de ton comportement et j'espère que cela ne se reproduira plus à l'avenir, où tu recevras d'autres morceaux de charbon. Et ne fait pas cette tête, souris, tu es bien plus jolie quand tu as un sourire qui s'affiche sur tes lèvres. Voilà, comme ça.


Alors qu'Althéa ne savait pas lire, les mots venaient à son esprit naturellement, avec la voix dudit auteur de la lettre qui semblait aussi s'écrire au fur et à mesure qu'elle était en train de lire. Althéa était triste de n'avoir rien reçu d'autre qu'un morceau de charbon, alors tout le village, la voyant triste, avait tous décidé de venir lui faire un cadeau qu'elle avait su apprécier. Et depuis ce jour, une nouvelle tradition au sein du village était né. Le Père Noël n'était plus jamais revenu, mais chacune des amazones s'offraient mutuellement des cadeaux dans un esprit festif, le même jour chaque année. C'était ainsi qu'elles perpétuaient la magie de Noël.

Histoire 3 : Now... Hell

L’hiver. L’hiver venait d’étendre son long manteau blanc tel un spectre sur le sol, recouvrant plaines et forêt de Sancta, ne laissant derrière que mort et désolation de la nature. L'hiver était désormais partout. Tout autour de nous. De son souffle froid et tranchant, l’hiver ne nous laissait aucune échappatoire. Enfermé dans nos propres chaumières devenues à présent nos geôles, nous ne pouvions trouver refuge auprès des autres, nous devions rester à l'abri. À présent, nous étions seuls. Seul face au danger imminent de l’hiver. L’hiver glacial et ténébreux dans sa toute puissance. 

Soudain, un sentiment étrange parcourra mon corps et mon esprit. Le sentiment d’un danger imminent qui s’apprêtait à s’abattre sur ma famille. Chaque année, dans les mois les plus lugubres et sombres de décembre, les morts s’entassaient. Jusqu’alors, je ne m’en étais pas inquiété, mais aujourd’hui, je sentais la mort devant le seuil de ma porte. Comme si je pouvais écouter le chuchotement des gardiens planifiant leurs sombres desseins. Je n’avais donc plus le choix. Cette année, je devrais lui faire face, seul. Je devais lutter. Je devais me battre. Et rien de plus.

***

Tandis que je m'appesantissais sur le sol en bois vieillis et poussiéreux de ma modeste demeure, l’épée à la main, j’attendais sa venue à impatience. Je demeurai là, fixant la cheminée et rien de plus. J'attendais sa venue lorsque soudain se fit un heurt. Les volets claquaient dans un bruit assourdissant sous ses battements d’ailes du démon de l’hiver. Il était là à guetter ma venue. Mon cœur, battait de plus en plus vite tandis que ma respiration se haletait la rendant sifflante et dangereuse. À présent, le froid glacial de l’hiver avait pénétré mes poumons me donnant l’étrange sensation de respirer des lames écorchant mes bronches et rien de plus. Au fond de moi, je le ressentais à présent, de plus en plus fort. L’affrontement avait dès lors commencé. Étant mage et guerrier, j’avais déjà affronté de viles créatures, mais jamais une créature possédant un mana aussi sombre et puissant, me glaçant littéralement le sang. 

L’hiver était là et avec lui le démon qui le suivait. Il fallait que je résiste au froid et à l’endormissement qu’il provoquait. Il fallait de je m’éveille. Que je me batte. L’épée dans mes mains commençait à trembler, était-ce là le froid ou la peur, je ne saurais le dire. Peut-être les deux. Précipitamment, je lançai un sort de flamme dans la cheminée, comme l’espoir d’y voir sombrer le monstre qui pénétrera ma modeste demeure.

La bataille fut plus rude que je ne l’aurais envisagé, si tant est qu’il y ait eu un affrontement direct. Avais-je seulement une chance de l’emporter ? De son souffle puissant et sec, l’hiver souffla le feu de ma cheminée qui se rependu telle une trainée de poudre, rapidement, sur les tissus ornant les fenêtres de ma demeure. J’étais pris au piège. Le feu, désormais, que j’avais moi-même allumé, m’encerclait à présent et consumait les murs de ma modeste chaumière. Pris au piège dans mes propres flammes, je priais les divins de protéger ma douce et tendre ainsi que mon enfant. Je ne pouvais m’absoudre à ma propre mort. Il fallait que je réagisse, mais comment ? Il était déjà trop tard pour moi, mais peut être, pouvais-je sauver les personnes que j’aime. 

Le temps. Je n'en avais plus, jamais plus. Le démon était là, étendant son long manteau de feu et de sang. 

Les cris de ma femme et les pleurs de mon enfant témoignèrent de mon impuissance, je ne pouvais les sauver, le feu bloquant tout accès et me séparant deux. Les flammes dansaient à présent devant moi, comme jouissant de ma propre mort. Désespérément, je décidais d’être courageux ou emprunt de folie en montant les escaliers enflammés scarifiant ma peau et mon visage. Le corps en feu, je pénétrais la chambre de ma femme et mon enfant. Ils étaient là, comme endormi sur le sol. 

- Papa ? 

D’un geste d’épée, j’éliminai d’abord mon fils suivi de ma femme avant de me donner la mort. J’étais heureux que l’hiver et son démon n’aie pu jouir de notre souffrance, heureux de pouvoir enfin rejoindre les Titans. 

***

- Encore un grand feu ? Que s’est-il passé ? 

- Surement un imbécile qui a fait un feu trop grand pour l’hiver… Ce n’est pas la première fois que ça arrive. 

- Ouai, t’as sans doute raison. N’empêche ça me fait penser à cette histoire l’année dernière avec un mec qui a tué son gosse avant de faire cramer sa baraque. Celui-ci aussi avait  des enfants ? 

- Ouai je pense bien. Un gosse et une femme. Triste histoire. 

- Euh attends ? Ne me dis pas qu’il a également écrit un truc bizarre avec le sang de son gosse sur le mur ? 

- Si comment tu le sais ? 

- Bah l’année dernière, le mec avait écrit “NOW HELL” avec le sang de son gosse sur la cheminée. 

- Merde ! Ce type a fait la même chose ! 

- Il faut prévenir le Protecteur. La nuit du 24 décembre, Nowhell est là !


***

FREAKY CHRISTMASS

END.

Histoire 4 : Christmas present

'Faisait froid. Trop froid pour que ça soit agréable, pas assez pour que ça m’empêche de faire mon boulot.  On m’avait contacté deux semaines plus tôt. J’avais reçu une lettre avec un sacré bon pactole dedans, surtout que j’avais rien fait pour le mériter. Dedans, une lettre, ou un contrat, plutôt.

Voici une petite somme d’argent pour vous prouver ma sympathie, en espérant que vous serez à la hauteur de votre réputation.

Je veux que vous me rameniez une fille. Vivante, et pas trop abimée de préférence, surtout le visage. Mais pas n’importe laquelle. Si je vous dis le nom de scène « Aria », ça devrait vous parler ?
Elle.

Vous me l’apporterez chez moi la veille de la fête de l’espoir. Ça sera un peu comme mon cadeau à moi.
Vous recevrez alors neuf fois la somme déjà offerte.
Evitez de vous faire repérer, j’aimerais profiter de votre présent sans une mort sur la conscience, si possible.


C’était un trop gros paquet de fric qui pendait sous mon nez pour que ça ne m’intéresse pas, mais Mary, je connaissais. Pas personnellement bien sûr, mais à la République, elle avait un bon nom. En tout cas, pour ceux qui trainent dans les bas quartiers.
Une chanteuse. Elle passait d’établissement en établissement, de bar en bar, elle chantait, et elle repartait comme elle était venue, seule. Un vrai mystère, assez pour en faire fantasmer pas mal. Je l’ai déjà vu une fois, à vrai dire.
Une gueule d’ange, tout juste celle d’une jeune femme. Un corps qui réchauffe rien qu’en le regardant, fin, agréable. Et une voix… putain sa voix, c’était quelque chose.
J’me suis même demandé en l’écoutant si c’était pas une putain de sirène, cette fille. Mais bon.

Mais j’m’égare.

Ouais ouais. Donc bon, on était l’soir. Et elle avait pointée sa petite gueule pas loin de l’endroit prévu pour la livraison. Hey, fête de l’espoir ? Faut croire que c’était le miens d’espoir, qui se profilait sous mes yeux.
J’entre dans le bar, et ça gueule dans la salle. Y’a pas mal de monde, tous à chercher un refuge au froid. Mais surtout, ça hurle « Mary » à pleins poumons. Elle allait pas tarder à faire sa performance.
Alors je me cale dans mon coin, et j’attends. Elle chante vraiment trop bien par contre, c’est pas naturel.  Ça me ferait presque regretter de pas me la prendre pour moi. Mais bon.
Elle finit enfin. Ovation, blabla, je m’en fous. Elle sort. Je suis déjà dehors, à l’attendre.

Elle s’en va en sautillant, habillée tout légèrement malgré le froid.
Je la talonne. Trop de monde pour que je la choppe ici.  Et là, la bizarrerie commence.
Elle se barre dans une ruelle. Ça m’arrange, mais c’est chelou comme choix. C’était trop beau pour être vrai.

Une autre ruelle. J'me dit : Cette fois, c’est la bonne. Elle tourne, je la plaque contre le mur, je la bâillonne, je la ligote, et direction le pognon pour moi.

Elle disparaissait derrière la ruelle, mais quelque chose m’arrêta. Un son, derrière moi, un son que j'reconnaissais.

J’me retourne. Une jeune femme, qui était au bar, tendait son bras vers moi.
Sa gorge était tranchée, elle tentait de parler mais c’était juste… inaudible. C’était ça que j’avais entendu.

C’est quoi ce bordel ?

J’me suis dit, alors qu’elle tomba sans vie sur le sol. Putain, et avec tout ça, y’a l’autre qui allait m’échapper si j’me dépêche pas !
Je cours. Je tourne la ruelle. Elle est pas là.

Y’a juste un type qui pleurs au sol. Et ce type, il a plus de jambes après le genou. Et de mains. Il pisse le sang. Lui aussi, il était au bar ! Mais putain, comment ? J’étais le premier dehors !

Ça commençait à vraiment puer cette histoire, mais je continue ma course. Y’avait juste une ruelle qui nous séparait. J’allais pas laisser autant de pognon partir. C’est pas comme si m’arrêter allait les sauver, de toute manière !
Je franchis donc le dernier coude qui me cache la vue… mais là, j’me suis tout simplement figé. J’en ai vu des morts dans ma vie, mais là…

Je sais pas combien y’en avait. Une dizaine au moins… Tous empalés contre le mur, de chaque côté.  Ils appelaient tous à l’aide, comme si leur voix était dans ma tête. Je pensais que j’allais devenir taré.
Y’avait un corps allongé par terre, un peu plus loin. ‘Faisait trop noir, donc je me suis avancé.
Putain, si c’était elle j’me suis dit, tout ça pour rien.

J’m’approche. Pour vérifier. Et là, j’entends une voix. Sa voix.

« Mon pauvre chou, tu pensais m’avoir~ ? »

Directement dans mon oreille, mais avant que j’puisse réagir…  J’ai senti une bonne lame se planter dans mon dos. J’pouvais pas bouger, j’ai chuté comme une merde par terre.

C’était bien Aria. Toute guillerette, sautillante, qui venait de me planter. Tout le monde semblait se distordre… et pis, tous les cadavres tout ça, plus rien. Juste elle et moi.
J’arrivais à peine à bouger, j’pouvais pas parler, sûrement un poison.
Elle me regardait, la bouche en cœur, puis elle m’dit :

« C’était amusant, non ? Moi, tu m’as beaucoup amusé. Ça valait l’argent que je t’ai envoyé pour venir me voir. Bon, allez, j’y vais. Ah, et Joyeuses fêtes ! »

Et pis j’me suis évanoui. Et vous m’avez trouvé là !

« HmHm. Tu étais le seul corps, et je suis censé te croire ? »

Le garde républicain ne regardait même pas vers la cellule en prononçant ses mots. Il lisait, n’ayant rien d’autre à faire en ce soir d’hiver.

« Heh, comment tu penses que j’me serais retrouvé là, pissant l’sang, si c’était faux ? »

« Peu importe. Ça sera aux interrogateurs de démêler tout ça. »

Dit-il, inexpressif. Il se frotta un instant ses yeux fatigués. Un criminel qui délirait une fois capturé, c’était pas le premier.
Effrayante histoire, si c’était vrai, cela dit.

Histoire 5 : Noel traditionnel pour la sirène

Dans le grand froid des hivers du nord, régnait plus encore que d’habitude, la neige qui de sa présence faisait du monde, quelque chose d’unicolore. Dans une nuit aussi noire que l’abîme, tout juste éclairée des flocons par la lumière de la lune accompagnée des étoiles.

Dans cette nuit de blancheur continue se dégageait toutefois quelque chose de différente, une petite lueur, qui venait des fenêtres d’une maison, un chalet du nord, adaptée à ces températures, sans doute du fait d’un feu intérieur, que l’on déduisait de par la fumée de la cheminée, et qui devait à la demeure de bois, apporter à la fois douce lumière et chaleur réconfortante.

Dans ce chalet, qui visiblement avait tout des préparatifs de décoration de Noël, que ce soit le sapin, les chaussettes, ou encore les guirlandes présentes ici et là, attendait une personne. Une femme, qui bien qu’en forme humaine était en réalité sirène, une demoiselle du nom de Sahelle. Assise sur un tabouret de bois, accoudée à une table, la tapotant de son doigt presque pour se divertir de son attente et de son mutisme, son regard semblait fixer constamment la porte et la fenêtre de la maisonnée. La demoiselle en effet, espérait chaques secondes voir derrière le verre qui la séparait de la neige généreuse, une forme humaine se dessiner, se diriger vers la porte pour l’ouvrir et la rejoindre.

L’identité de la personne qu’elle attendait ne faisait que peu de doute, il s’agissait de son cher Agrus, le drakyn qu’elle aimait depuis toujours mais auquel elle ne parvenait jamais à dévoiler ses sentiments.

L’attente était longue, et la sirène ne bougeait pas, le garde royale de toute évidence aimait prendre son temps. Le silence était alors de mise dans le chalet, et tout ce que l’on pouvait entendre, c’était le crépitement du feu accompagnée du son des doigts de la corsaire sur la table de bois. Cette tension apparente, qu’elle exprimait uniquement parce qu’il n’y avait personne, était la preuve même de combien elle attendait la venue de son aimée. D’à quel point cela comptait pour elle, bien que sans aucun doute, elle ne l’avouerait jamais. Après tout, si ce n’était pas le cas, elle n’aurait pas déjà tout préparé. Car en effet, caché derrière, une des étagères, se trouvait le cadeau que la pirate désirait offrir au gardien du palais.

Finalement après un certain temps, son visage s’illumina, une ombre se dessinait derrière la fenêtre, elle se leva alors soudainement sans pour autant bouger de sa position. Des bruits de pas se firent entendre dans la neige. Était-il ici ? Enfin ? Après tout ce temps ? Toutes ses heures ici à attendre toute seule ?

C’était en effet le cas, la porte s’ouvrait et laisser passer à l’intérieur de la maisonnée, un grand et puissant drakyn qui dominait les lieux de la taille naturelle de sa race. Il était arrivé un peu les mains dans les poches, juste comme ça, ne saisissant sans doute pas la situation, mais bon, tant qu’il était là, la sirène était contente, cela lui suffisait. Par ego, elle ne montrait pas vraiment ce qu’elle ressentait, elle aurait trop honte.

S’approchant alors du Drakyn, Sahelle accueillit donc Agrus dans le chalet, l’invitant dans une ambiance et dans une discussion, qui était assez détaché étonnamment. Le reptilien étant dans une sorte d’incompréhension confuse de la situation, tandis que la sirène était elle dans une retenue frustrante.

Restait néanmoins que la sirène avait un plan, pour parvenir à ses fins en toute discrétion, en profitant de la crédulité sentimentale en quelque sorte de son partenaire supposée. Passé sous une boule de gui, présente ici par la force des choses, la sirène rappelait alors la tradition de manière fort innocente et en apparence totalement désintéresser. Coutume était en effet lorsque l’on passait sous une boule de gui de s’embrasser.

Le garde royal semblait y réfléchir quelques instants avant finalement d’accepter la démarche, encore une fois sans vraiment comprendre le pourquoi cela arrivait. Il fallait le dire, il était vraiment aveugle.

Les deux visages se rapprochaient alors l’un de l’autre, ouvrant les lèvres pour accueillir autrui. Alors que finalement, les deux lèvres allaient se toucher, soudainement, la nuit, le brouillard. C’était péniblement que Sahelle se réveillait, affalée sur la table où elle avait attendu Agrus toute la nuit. Visiblement, il n’était pas là, elle avait totalement rêvé de ce qui s’était passé.

Il semblait toutefois que le père noël avait laissé sa marque, car il y avait là à son sapin, un cadeau qui n’était pas là au début de la nuit, une lettre qui lorsqu’elle commença à la lire, fit monter le dépit en elle. Il s’agissait en fait d’un texte brouillon, sommaire, lacunaire même venant d’Agrus, qui lui expliquait qu’il ne pouvait pas venir fêter Noel avec elle parce que la reine du reike avait encore fugué.

Un peu triste, mais bon, c’est cela la vie d’une sirène friendzonée.

Histoire 6 : Un repas de noël presque pas mal

Feat : Valdyra - Cérès - Jade - Seagan - L'animateur

« Mes chers amis, c’est avec une immense joie que je déclare ce repas de noël ouvert. Pourvu qu’il vous aide à calmer vos petites… Tensions. »
 
A peine le Grand Prêtre eut-il fini de parler que divers mets furent apportés par une horde de servants autour de la grande table, dressée pour l’occasion.
En hôte exemplaire, Seagan s’était assuré que chacune de ses invitées y trouve son compte.
 
« Aujourd’hui, Valderia, venue des terres du Nord, nous fait honneur de sa présence. Je compte sur vous pour lui réserver le meilleur accueil. »

« Je s’appelle Valdyra. »

« J’ignorais que vous pourriez trouver un sens à ce type de fête, cardinale Cérès. Je doute fort que vous puissiez savourer ce type de mets à leur juste valeur. Sans offense, évidemment. »

« Votre prédisposition à la haine gratuite m’impressionnera toujours, Administratrice Myreilis, j’ose espérer que votre animosité manifeste ne vous empêchera pas d’apprécier ce repas à sa juste valeur»

« Groumph, elles parler bizarre. Ça bon sentir. Moins parlote plus manger ! »
 
La tension entre la nouvelle Administratrice : Jade Myreilis et la Cardinale des ombres : Cérès, ne faisait aucun mystère autour de cette drôle de tablée.

Mais le grand monarque de Shoumei en était sûr, il était plus que temps d’apaiser une bonne fois pour toutes les querelles intestines qui menaçait la stabilité dans les plus hautes sphères de la fédération !
 
Aussi, leur repas de Noël se passa presque sans anicroche…
 
« Seagan, avant de passer au verdict des candidats, quelles sont vos impressions ? »

« Oh… Je ne m’attendais pas à ce que Valdyra monte sur la table en grognant et en s’armant du couteau à beurre quand on a amené la bûche de noël… Je n’imaginais pas que mes petites fumeroles auraient cet effet sur elle. Mais enfin ! Disons que ça a fait de l’animation…. Hahaha… Ahem… »

« Quel dommage que le plat de betteraves ait terminé sa course sur les genoux de Jade. Sa robe était si belle. »

« Oh. Oui, quelle infortune, mais ce sont des choses qui arrivent. Je suis certain que la cardinale n’a pas fait exprès. Je sais qu’elles aiment bien se taquiner, mais je suis sûr qu’il n’y a aucune malice entre elles, si c’est ce que vous voulez dire. »

« Donc la chute du lustre sur la cardinale était purement fortuit, n’est-ce pas ? »

« Non, j’ai bien vu que c’était une petite blague de Jade, vous savez, comme je vous dis, Jade et Cérès s’entendent comme larrons en foire. »
« De notre point de vue, ça ressemblait à une tentative d’homicide. »
« Haha… Mais non Thierry ! Pourquoi iriez-vous imaginer ça ? Voyez le beau pull de noël que Jade a offert à sa grande amie ! Et puis, finalement personne n’a été blessé. »
« Vos invitées avaient l’air en forme ce soir en tout cas ! Satisfait de cette soirée ? »

« Oh c’était une chouette ambiance ! J’espère qu’elles auront apprécié ! »

« C’est ce que nous allons voir ! »
 

La déco


JADE
« Je mets cinq pour l’effort du grand prêtre. Cependant il faudra vraiment que l’on fasse les comptes : j’ai l’impression que tout sera aura coûté un bras à la fédération. »
« Et niveau esthétique ? »
« Hors budget. »
« Ok…. »
 
***
VALDYRA
« Valdyra mettre trois. Je pas aimer baies rouges sur sapin. Goût fade, trop croquantes. »
« Mais on parle toujours de la décoration… »
« Oui, Valdyra pas aimer. Autre question ? »
 
***
CERES
« Six, j’ai beaucoup aimé la présentation de la table et de la pièce, j’aurais pu mettre bien plus si notre monarque n’avait pas décidé de revêtir son plus beau pull tricoté… Eh bien, il faudrait que je lui refasse son éducation vestimentaire apparemment… Cela dit, il n’était pas pire que celui dont Jade m’a fait cadeau, je préfère encore devenir nonne. »
« N’êtes-vous pas déjà religieuse ? »
« Très cher… Votre âme est encore si pure et innocente… Intouchée… »
« Ooooh je… »
 

L’ambiance


VALDYRA
« Valdyra beaucoup rigoler mais pas assez bagarre ! Elles faire bagarre entre elles et laisser Valdyra de côté. Je mettre sept quand même, grand prêtre rigolo. »
« Vous avez l’air d’apprécier vos convives ? »
« Elles marrantes. Mais elles parler comme ancêtres. »
***
CERES
« Quatre. Niveau ambiance… Voyons voir… Hm…. Il manquait un peu d’hommes dans cette soirée pour tenir une compagnie plus agréable que madame l’Administratrice. »
« La soirée n’est pas terminée… »
« Grand fou… »
 
***
JADE
« Cinq. La sauvageonne était plutôt distrayante, dommage que le couteau à beurre ne nous ait pas permis de nous débarrasser d’une certaine engeance. »
« Vous n’avez pas apprécié les chaises musicales ? »
« … Je préfère effacer définitivement ce triste épisode de mon esprit… »
« Oui… C’est n’est pas tous les jours facile d’avoir une géante de plus de deux mètres qui atterri sur vos genoux… »
 

La cuisine


CERES
« Le grand prêtre vois toujours les choses en grand, vous savez. Je pense qu’avec ce qu’il y avait sur la table on avait de quoi nourrir dix personnes. Heureusement, la géante semblait avoir un certain appétit... »
« Votre… Uhm… Votre note ? »
« Huit. Quel dommage que l’on n’ait pas pu goûter la salade de betteraves… Huhuhu… »
 
***
VALDYRA
« Pas assez nourriture. Prochaine fois, Valdyra chasser pour une proie par personne. Viande cuite pas bon, meilleure crue ! »
« Vous vous êtes tout de même resservie cinq fois… »
« Ah ! Assiettes trop petites ! ça pas assiette, ça COUILLERE. »
« Et votre note ? »
« Quatre. Pas bière, pas marrant. »
 
***
JADE
« Cinq. »
« … Un commentaire ? »
« …Cinq. »

Histoire 7 : Un futur à bâtir

En ce soir glacial de fin d’année, le seigneur du Reike, confortablement installé dans son royal divan, était en proie à divers cauchemars. Peut-être était-ce là le stress d’avoir une descendance ? Il pouvait diriger des armées, mais saurait-il être père ?
Se relevant finalement avec difficulté, le géant se frotta les yeux avant de s’étirer. Il remarqua rapidement l’absence de son épouse à ses côtés ce qui l’aida à sortir du lit rapidement. Il avait besoin d’un verre d’eau mais surtout, de s’assurer que celle qui portait son enfant n’avait rien.

Heureusement pour ce dernier, il n’eut pas à chercher bien longtemps car bien vite, une femme aux longs cheveux immaculés s’invita dans la chambre. Le régent la reconnut avec simplicité. Il s’agissait d’Ayshara, son épouse. A ceci près que ses vêtements semblaient datés et accessoirement qu’elle brulait faiblement de feu divin.

“Ayshara ? la questionna le guerrier. Je peux savoir à quoi tu joues ?”

La femme afficha un léger sourire sur le coin de ses lèvres avant de s’exprimer d’une voix calme.

“Je ne suis point Ayshara, roi du Reike. Vous avez devant vous le fantôme des noëls passés.”

Tensai resta sans voix quelques secondes. L’absurdité de la scène l’empêcha de répondre sur le moment. Ce n’est qu’après quelques secondes à recomposer ses pensées qu’il fronça les sourcils.

“Arrête de faire l’enfant, mon épouse. Je te reconnais, les flammes n’y changent rien.”

La femme se pinça légèrement la lèvre avant de froncer les sourcils à son tour. Elle haussa légèrement la voix en prenant un accent amusant.

“Allons bon Tensai ! On a pas le temps de niaiser là, je te rappelle qu’on a que mille mots. Alors tu vas écouter le fantôme des noëls passés ! Pas de mais !”

Le roi ne put s’empêcher de faire un pas en arrière. A la fois incertain de ce qu’il était en train de vivre et sur le point de tout casser autour lui par frustration. Il décida de se calmer et de voir ce que celle qu’il pensait son épouse lui préparait. Il croisa les bras, faisant mine d’avoir la situation sous contrôle.

“Je t’écoute. Parle-donc.”

La jeune femme lui offrit un sourire avant de tousser poliment pour s’échauffer la voix. Elle leva une main et les murs de la chambre dansèrent autour d’eux. Le roi qui resta de marbre, s’approcha néanmoins de celle pour qui son cœur battait, de peur qu’un quelconque danger n’apparaisse.
Lorsque le décor cessa sa course folle, les deux amants se retrouvèrent en plein désert, faisant face à une armée de corps. Le sang se mêlait au sable goutte à goutte.

“Je me souviens de cet endroit, expliqua le roi en fixant son épouse. C’est ici que j’ai croisé le fer pour la première fois dans le but de récupérer le Reike. Mais cela n’a rien à voir avec Noël. Alors ou veux-tu en venir ?”

La reine ne lui offrit qu’un sourire malicieux en réponse.

“Si tu as des choses à me reprocher, continua le guerrier. Explique les moi franchement.”

Ayshara leva les yeux au ciel avant de soupirer lentement.

“Effectivement, je n’aime pas lorsque le sang coule.”

“Est-ce vraiment le moment de me le reprocher ?” s’emporta son époux avant de se couper lorsque la belle vint poser son index sur ses lèvres.

“Continuons notre voyage, déclara-t-elle en faisant progressivement disparaître ses flammes. Tu comprendras en temps et en heure.”

Tensai ferma les yeux un instant avant d’opiner du chef.

“Soit, je te fais confiance de toute manière. J’imagine que je vais avoir à faire au fantôme des Noëls présent désormais ?”

“Tu connais ce conte !? sursauta la belle avec un sourire moqueur. Je suis surprise.”

“Je sais lire comme tout le monde je te signal, lui reprocha le guerrier piqué à vif. Et puis j’ai été enfant moi aussi.”

Ayshara lui offrit un regard éperdument amoureux auquel il répondit avec un regard intense. Puis finalement, la jeune femme reprit la parole :

“Très bien monsieur le grand enfant. Suis donc le fantôme des temps présents pour la suite de notre voyage.”

Elle tapota entre ses mains et le décor retrouva sa danse effréné autour d’eux. Il s’arrêta finalement alors qu’ils se trouvaient dans un coin de l’arène. Un double du roi était en train de faire son discours, annonçant son futur héritier.

Le véritable Tensai fronça les sourcils. Sachant pertinemment ce qui allait se produire ensuite. Les rebels ne tarderaient pas à attaquer, mettant à feu et à sang l’évènement qui devait marquer le Reike d’une heureuse nouvelle.

“Cherches-tu à me faire sortir de mes gonds Ayshara ? la questionna en silence son mari. La sécurité aurait dû être plus présente. J’aurai dû faire quelque chose pour les empêcher de créer tout ce vacarme. J’aurai dû tous les tuer !”

La descendante des dragons s’approcha sans un mot avant de lui voler un baiser pour le faire taire. Alors qu’ils se retrouvèrent de nouveau dans leur chambre.

“Tensai, reprit-elle en caressant la joue de son bien aimé. Je ne te reproche rien. Je veux simplement que tu prennes en compte le passé pour bâtir un futur meilleur. Avec moi. Avec lui. (Elle prit la main du guerrier pour le poser sur son ventre.) Le cycle de la haine doit cesser. Non seulement pour le Reike, mais aussi pour notre enfant à naître. Je veux que notre nation prospère, mais ne penses-tu pas qu’il est grand temps d'arrêter de fonder notre futur sur les ossements de nos pairs ?”

Le guerrier voulut tout d’abord protester, lui expliquer qu’il ne pouvait pas laisser un tel affront impuni puis ses yeux se perdirent dans ceux de sa belle, il sentit quelque chose bouger, toujours la main sur le ventre de son épouse. Et pour l’une des rares fois de son existence, Tensai sentit une larme de joie courir le long de sa joue.

“Je veux bien leur laisser une chance, déclara-t-il alors en l’attrapant dans ses bras. Pour toi. Et notre enfant. Peut-être entendront-ils raison ? Mais avant de continuer, ne devrais-tu pas me montrer le fantôme des noëls futurs ?”

La reine attira le visage de son bien aimé à elle pour lui chuchoter :

“Il n’y a pas vraiment de fantôme du futur. Tout reste encore à bâtir. L’avenir n’est pas écrit dans le marbre et j’espère qu’il m’apportera autant de joie que lorsque nous nous sommes dévoilés nos sentiments. Je t’aime Tensai, et je suis heureuse d’être à tes côtés.”

Le guerrier la contempla un instant, dégageant l’une de ses mèches qui cachait son visage angélique avant de répondre.

“Le sentiment est partagé.”

Il s’approcha pour échanger un dernier baiser.

Histoire 8 : La légende de la clochette

Il y a tellement de créatures dans le Sekai, toutes aussi particulières qu'extraordinaires. Chaque vies s’écrivent dans les grandes lignes de l'histoire, d'une manière ou d'une autre. Les chanceux étaient reconnus comme des personnes importantes, des héros voire même des légendes. Et pourtant le récit deux jeunes gens auraient méritaient de devenir un conte inoubliable. Il fut un temps où il était reconnu comme une fable locale dans la République, "la légende de la clochette", conté aux enfants à la période de Noël. Mais il tomba très vite dans l'oubli.

Aujourd'hui, nous ne savons presque rien de ces deux personnes. Leur races, leur âges ou même leur apparences sont inconnus. Seules des lettres et des traces de leur passage prouvaient leurs existences. Les lettres étaient toutes regroupés et maintenus par un ruban rouge avec une petite clochette, ce petit paquet était mis sous clé dans un coffre.

Ces feuilles étaient écrites d'une calligraphie parfaitement soignée, gracieuse avec de belles boucles. Cette écriture féminine était toujours signée d'un "Nezumi". Toutes ces lettres étaient emplis de promesses d'amour, de mots doux, d’échanges constructifs et développés laissant imaginer des réponses longues. Des pages recto-verso sur tous les sujets, parfois de longues pensées et réflexions qui se savaient solitaires, mais toujours, en fin de page, une question adressée au destinataire "Kuma". Seules les lettres de la jeune femme se trouvaient ici, celles du jeune homme devaient se trouver autre part, chez la destinataire sans doutes, mais elle ne fut jamais retrouvée.

Quelques informations sur eux ont pu être retrouvés par le biais de ces écrits. Lui, était originaire de Courage et Elle de Sancta. Ils s’étaient rencontrés pour la première fois à Benedictus et ils avaient gardés contact après cette entrevue mais il n'y avait pas d'autres détails à ce sujet.

L'une des dernières lettres, datant de décembre -1 avant l’année du renouveau, était au sujet d'un rendez-vous secret la nuit du 24, sous le plus grand sapin de la foret de Liberty. Sachant qu'ils ne s’étaient pas revus depuis quelques années déjà, l’émotion et l'impatience se faisait ressentir dans les dires du manuscrit. Quelle sorte de tableau se peindrait alors lorsque ces deux-là se rencontreraient à nouveau. Eh bien une dernière feuille nous peignait cet événement. Elle n'avait ni expéditeur, ni destinataire et pas non plus de date. Cette dernière semblait être une note personnelle écrite par le jeune homme. Une calligraphie beaucoup moins soignée, plus épaisse et avec plus de fautes :

"J’écris d'une main tremblante, je ne sais plus si je viens de vivre un rêve. Mais si c'est bien la réalité, je ne me souvenais pas qu'elle pouvait être aussi douce... Comment pourrais-je la qualifier ainsi ? Alors que la personne que j'ai rencontré en est la définition même. Lorsque je ferme les yeux, j'ai la sensation de revivre ce moment.

Tout était plus simple, des heures étaient devenues un instant.

On communiquait sans parler, d'un simple regard où les lumières de la nuit se reflétaient dans nos yeux, on se disait tout sans que personne n'en sache rien. Je pouvais connaître ses peines passées et les comprendre, les ressentir. Je me sentais tout aussi compris. Je ne saurais dire pourquoi, mais ce moment n'appartenait qu'à nous et il était éternel. Il l'est et il le sera pour toujours. Cela me fait rire mais, à cet instant, nous n'avions même pas échangé un mot pourtant. Mais nous scruter nous suffisait.

Elle était d'une beauté à faire briller les étoiles, ces mêmes étoiles que je sentais danser au fond de mon cœur lorsque je la voyais rire timidement. Lorsque son éclat se terminait, elle me regardait toujours d'un regard si expressif, ils brillaient tellement. Étaient-ce les larmes qui l'intensifiait ou bien était-elle d'un naturel émerveillement. Je ne saurais dire. Comme je ne saurais expliquer pourquoi pleurait-elle. Elle avait juste l'air d'avoir mit fin à une souffrance en se trouvant à mes côtés.

À ce moment là nous nous faisions face devant le plus grand sapin de la forêt, éclairés par la lune qui faisait ressortir le blanc immaculé de la neige, ce pâle manteau qui recouvrait l'arbre. Il était le seul témoin de cette nuit, de cet acte. Cette action qui fut le mouvement de ma main rejoignant doucement sa joue et qui m'amena à l'embrasser.

Lorsque nos lèvres se rencontrèrent, un nouveau sentiment nous enveloppait. C’était d'une telle douceur et telle d'une légèreté que nous aurions pu apprendre à voler. Peut-être était-ce un ange prêt à m'emporter ce soir-là, et j'aurais accepté mon sort sans broncher si cela me permettait de m'envoler avec elle.
Ses lèvres étaient si froides, qu'on aurait dit qu'elles étaient de neige. J'ai même crains que la chaleur des miennes ne la fasse fondre. Ses mains gelées, rejoignant mon cou, provoquèrent un frisson qui parcouru tout mon corps. Cette sensation me poussa à la coller contre moi, je voulais réchauffer cette personne qui mérite tout le confort du monde.
Des larmes coulèrent de ses joues, chaudes, roulant jusqu'à nos lèvres. Elle était une flamme coincée dans une enveloppe de glace.

Ce moment fut une promesse. On se promit de se retrouver l'an prochain, au même endroit, dans cette même neige, ce soir-ci même. Aucun autre cadeau ne pourrait me faire plus plaisir que de la revoir. En guise d'engagement, elle détacha ses cheveux et me donna le ruban rouge qui les nouaient si bien. À chaque extrémité se trouvait une clochette, elle en décrocha une et me donna le reste. L'an prochain, je lui ramènerai ce présent."

Malheureusement ces lettres furent découvertes parce qu'un incendie eut lieu. Les flammes avaient tout consumé n’épargnant rien ni personne, pas même le propriétaire. D'après le constat, l'embrasement s’était déclaré le 24 Décembre de l'an 0, c'est-à-dire un an après leur rendez-vous. Pour ce qui est du lieu de rencontre, personne n’était présent à la date prévue. Seule une fleur de la passion avait poussé sous un grand sapin, avec une petite clochette à sa racine.

Histoire 9 : Il faut sauver Noël

Chers lecteurs et lectrices, laissez moi vous conter
Le récit palpitant d’une aventure passée
D’un temps ou jeune et fier, j’arpentais les chemins
A la place de ma plume, une épée à la main.

C’était un soir d’hiver à l’approche des fêtes
Moi et mes acolytes étions partis en quête
Nous étions missionné pour résoudre un mystère :
Trouver ce qui causait la mort des conifères.

Véritables symboles de la saison des givres
Cyprès, cèdres et sapins, rien ne semblait survivre
Un fléau inconnu frappait sous la surface
Grignotait les racines d’un appétit vorace.

La République entière était préoccupée
Les marchés de Noël tardaient à s’installer
Des rumeurs circulaient entre les citoyens
«La fête est annulée ?», «Repoussée, c’est certain».

Mes compagnons et moi nous étions réunis
Pour trouver un remède à cette maladie
Nous avions commencé nos investigations
Auprès des botanistes experts sur la question

Aucune référence dans leurs manuscrits
N’abordait en détail une telle épidémie
Après des heures d’études et débats acharnés
L’hypothèse naturelle fut enfin écartée.

La source était magique, ça ils en étaient sûr
Il fallait donc trouver un mage de la nature
Une fée érudite ne se fit pas prier
Moins pour les récompenses, que par curiosité :

«Une pouvoir si puissant... Prenez moi avec vous.
Il faut que je raisonne ce mage devenu fou»
Armés de nos épées, vêtus de nos armures
Moi et mes frères d’armes partions à l’aventure.

Les souches et branches mortes rendaient la traque facile
En quelques heures seulement nous trouvions l’être hostile
Qui ne l’était pas tant, ni hors de lui d’ailleurs :
Ils pensaient suivre un fou, ils avaient fait erreur.

Un renne majestueux, immense et éthérique
Se dressait devant eux, parfaitement stoïque.
D’une quasi perfection un détail détonnait
Les larmes qui coulaient de ses yeux noirs de jais.

La fée resta béate en voyant le tableau
Puis d’une voix presque muette murmura quelques mots :
«Mes yeux ne me trompent pas, il s’agit d’un esprit.
Ce sont sûrement ses larmes qui causent nos ennuis»

A peine eut-elle fini de prononcer ces mots
Qu’une voix en réponse, résonna en échos :
«Êtres de chair, vous n’êtes pas bienvenus ici
Ceci est un sanctuaire réservé aux esprits.»

Une larme tomba sur le sol fleuri,
Et dès l’instant suivant, les fleurs étaient pourries.
Loin d’être intimidé, je fis un premier pas
J’étais le chef du groupe, les autres comptaient sur moi.

« Ô noble esprit des bois, nous sommes là en amis,
vois : je suis désarmé, mes camarades aussi»
D’un geste lent et prudent, je posais mon épée,
Mouvement vite reproduit par les trois autres guerriers.

La bête interloquée, releva le museau
Et d’un clignement d’œil m’invita à dire mots.
«Vos larmes causent la peine, à nos concitoyens,
D’où viens donc cette tristesse qui fait mourir les pins ?»

«Vos chers concitoyens, comme vous les appelés
mettent à sang la nature tout au long de l’année.
Tous les arbres abattus au cours de cette saison
Tout ça pour finir en vulgaires décorations

Ces arbres sont sacrés, pour vous en saison froide,
Ils le sont toute l’année pour tous mes camarade
Mon pouvoir diminue toujours plus chaque année
A mesure que vos haches déracinent ma forêt

D’une voix calme et douce contrairement à ses mots
Elle convoqua à elle des esprits d’animaux
Des entités mineurs, gardiennes de ces lieux
Et toutes sans exception avaient les larmes aux yeux

Les arbres témoignaient de leur douleur immense
Nous étions tous fautif sans en avoir conscience
La mort des conifères n’était que leur façon
De nous donner à tous une bonne leçon

«Je comprends votre peine, nous en sommes désolés,
Que pourrions nous donc faire pour nous faire pardonner ?»
«Adressez vos prières aux esprits de ces bois,
Peut-être répondront-ils à vos signes de foi...»

A ces mots, tout d’un coup, nos esprits s’embrumèrent
Les uns après les autres nous tombions tous à terre
Pour nous réveiller quelques instants plus tard
A l’orée de ses bois dans un épais brouillard
Pas un signe du renne, ni des autres esprits
Seuls nos souvenirs ou des bribes de ceux-ci
Nous devions rendre compte de cette folle histoire
A nos commanditaires le tout avant ce soir.

Il nous fallu du temps pour leur faire comprendre
Que chacun d’entre nous avait des comptes à rendre
Si de simples prières leur étaient demandées
Ils vouèrent tout un culte, aux esprits oubliés

La veille de Noël un vrai miracle eu lieu
Sapins, cèdes et cyprès : tous semblaient aller mieux
Dans sa miséricorde, l’esprit renne accorda
Aux hommes une seconde chance, preuve de sa bonne foi.

Mes camarades et moi fûmes gracieusement payé,
Célébrés en héros toute la fin d’année
Nous fûmes tous oublié l’année d’après, je crois
Mais le culte reste encore, depuis trente ans déjà...

Folles élucubrations ou curieuse vérité,
A vous de me répondre, je vous laisse juger.
Profitez bien des fêtes, et de tous vos amis
Et pour votre lecture, un simple mais grand merci.
L'Âme des cendres
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Fiche du personnage
Race: Divine
Vocation: Big boss
Alignement: Neutre
Rang: S
Divinité primordiale
L'Âme des cendres
Divinité primordiale
Histoire 10 : Une autre histoire d'un autre Noël

Trop souvent le cœur des hommes, teinté de leurs ambitions et envies de pouvoirs, de richesse et de puissance, mène le monde tel qu’on le connait dans une période de noirceur et de souffrance inconsolable. Les guerres et conflits de ce monde offrent donc un spectacle de sang et de mort à ses premiers spectateurs, à ceux qui participent activement à l’horreur de ces événements, poussés soit par la gloire, la bravoure et le patriotisme, soit par ces mêmes ambitions qui appartiennent pourtant à d’autres, qui n’hésitent pas à inclurent dans leur folie, la vie de leurs frères de patries…qu’ils le désirent ou non. Ensuite, il y a aussi ces autres spectateurs, qui loin des regards violents des combattants, restent néanmoins tout aussi impliquées malgré eux, souffrants des répercussions injustes et des dommages collatéraux causés par ceux placés en avant-scène de cette tragédie. Eliott, n’échappait pas à cette catégorie

Fils de soldat et à peine âgé de 14 ans, il avait vu son père enfiler sa tenue de combat il y avait de cela trois ans et était devenu, dès lors, le petit homme de la maison. Fils unique, il avait veillé sur sa mère dès le départ du chef de la famille, vu sa santé fragile…mais n’avait pu éviter l’inévitable pour elle. En proie à la tuberculose, elle avait été mise en quarantaine et avait périe de complications reliées à la maladie et de son état déjà précaire. Le jeune Eliott avait donc dû apprendre à subvenir à ses propres besoins à un jeune âge. Déjà, il avait prit un emploi comme nettoyeur de gouttière dans la capitale de la république, là où il habitait, et travaillait d’arrache-pied afin de payer les taxes relatives au coût de leur habitation familiale. Les fonds alloués par les services militaires de son père ne suffisant pas à découvrir toutes les dépenses nécessaire à sa survie et son éducation, une partie étant soustraite depuis le départ de sa mère.

La vie n’était donc pas particulièrement facile pour notre petit bonhomme qui vivait son propre combat alors que l’homme de la maisonnée vivait aussi le sien, quelque part, loin des siens et de tout amour…s’il n’était pas déjà mort. Après tout, en ces temps de réjouissance, alors que le nouvel an approchait à grand pas, tous deux se retrouvaient en proie à une solitude…comme à chaque année depuis leur séparation. Néanmoins, Eliott n’avait jamais réellement perdu l’envie de festoyer en cette période de l’année, gardant une partie de son cœur d’enfant toujours intacte malgré tout.

Pour un troisième tour de terre consécutif, le jeune garçon avait prit le temps d’écrire une lettre destinée à chacun de ses parents, de leur confectionner un petit cadeau de ses mains bricoleuses, et il gardait pour eux, leur place habituelle autour de la table de la salle à manger, où brillaient chandelles et fumait un morceau de volaille bien apprêtée…enfin…au meilleur de ses capacités culinaires pour un garçon de son âge. Assis au centre de la tablée, ses yeux balayèrent la scène de gauche à droite et il souriait, alors qu’en son cœur, il formulait un vœu innocent, bienveillant…quoiqu’un peu naïf. Il souhaita pouvoir avoir un Noel « comme avant ». Ignorant la larme qui coulait le long de sa joue gauche, il souhaita également la paix…tant pour ceux qui étaient à la guerre, que pour ceux qui n’en était jamais revenu. Il souhaita que son père retrouve les bras de sa mère s’il était mort également et qu’ensemble, ils rejoindraient les étoiles afin de l’attendre lui et le jour où il saurait briller de mille feux avec eux. L’événement pouvait sembler triste, mais Eliott n’avait que joie en son cœur, comme s’il avait accepté cette destiné et remplacé la douleur du deuil par l’espoir du bonheur et de la sérénité. Après tout, il avait réussit jusqu’ici à s’occuper de lui-même et à garder tout ce qui appartenait à sa famille dans leur maison. Il savait que tous deux, du haut des cieux, étaient fiers de leur fils.
Essuyant les deux côtés de son visage, il ouvrit enfin les yeux sur son repas avant de guider ses mains vers ses ustensiles…mais au moment où il agrippa sa fourchette, l’on cogna à la porte d’entrée. De par la fenêtre, il pouvait facilement voir un mendiant qui se tenait droit devant la porte, chose habituelle à ce temps-ci de l’année. En période des fêtes, beaucoup d’entre eux recherchaient refuge, chaleur…et parfois un semblant de famille aussi. Baissant les yeux, reculant sa chaise et prenant le pas vers la porte, le jeune homme hésita néanmoins à l’ouvrir. Son cœur était bon et il avait pitié de cet inconnu qui vivait probablement une solitude semblable à la sienne, mais était-il réellement prêt à sacrifier son petit rituel? Après tout, il chérissait particulièrement cette journée où il aimait s’imaginer vivre le temps des fêtes avec sa famille.

Soupirant, il tourna la poignée, tentant de dessiner un sourire sincère sur son visage afin d’accueillir le pauvre monsieur. Peut-être était-il mieux de vivre cette solitude à deux…pour cette fois au moins. Les deux se regardèrent un instant, hésitants. L’invité, maigre et à la barbe longue, bégaya d’une voix faible et tremblante.

« …E….Eliott? »

« P…Papa? » Lui répondit le jeune adolescent, une boule d’émotion dans la gorge, sentant sa main droite tremblée sur la poignée de porte avant de la lâcher, sentant toutes forces quitter son corps.

Les deux se regardèrent longuement, pétrifiés l’un de l’autre, comme si la réalité elle-même était devenu si lourde qu’elle paralysait leurs moindres mouvements. Et sans même s’en rendre compte, l’étreinte d’un père vint soulager tous les mots du monde qu’un cœur d’enfant brisé pouvait avoir ressentis. Leurs larmes s’entremêlèrent sur leurs visages rapprochés, a l’image de cette famille qui était à nouveau réunie.

Un voeu...devenu plus que réel. Un cadeau qui semblait venir directement du ciel. Un aperçu de la magie de Noel.

Histoire 11 : L'esprit des cendres

Tous les habitants du Sekai s'affairaient à confectionner  des cadeaux avec des différents emballages selon leurs moyens. Cette nuit était particulièrement illuminée et tout le monde pointait son regard de  temps en temps en direction du ciel. Les dirigeants des différents pays participaient aux aussi à cette activité et ils créaient des montagnes de cadeaux en extérieur. Ils avaient envoyé leurs ambassadeurs respectifs vers leurs voisins et en direction des îles autonomes. Les lumanas et les ombras ne préparaient pas les cadeaux, mais ils étaient enthousiastes, car un événement allait se produire dans île Lumina'Ombra. Certains enfants demandaient  à leurs parents ce qu'il tramait ce soir et l'origine de cette célébration à travers  tout le Sekai.

La reine Ayshara et le roi Tensei allaient eux aussi raconter l'origine de cette tradition mondiale. Celle-ci était  aussi expliquée par les autres dirigeants des différentes contrées aux enfants qui posaient des questions  sur cet événement. Deux habitants du royaume de Reike aimaient écouter une nouvelle fois cette histoire, car elle était liée à leurs naissance. IL s'agissait  des enfants royaux, des jumeaux, un garçon et une fille. Ils allaient avoir onze ans et ils écoutaient  les propos de leurs père. Ce phénomène magique se produisait  quand la reine sentir les premiers mouvements du bébé et cela se passait en soirée. La reine Ayshara sentit deux coups dans le ventre à des endroits opposés. Elle réveilla Tensei  et il posa deux doigts sur le ventre. Il sentit les coups des jumeaux et il sortit pour exprimer sa joie. Toutefois, il aperçut la pleine lune qui semblait être envahie par un bout de cercle violet sombré. Il convoquait de suite l'esprit et  les mages d'état. Il eut la même réaction dans les autres coins du Sekai.

Les dirigeants de chaque pays pensaient que c'était l’œuvre de leurs opposants. La rébellion, les  réformateurs et le monde criminel émettaient l'hypothèse d'un rituel magique qui allait les désavantager dans l'avenir. Le roi Tensei et l'Esprit n'arrivaient pas à trouver  une explication à ce phénomène qui semblait s'avancer  au rythme de grossesse de la reine. Dans les autres coins, il commençait à avoir un peu de tension, car beaucoup pensaient à la fin du monde ou la venue de lointaines légendes. Quand la lune fut complètement remplie par ce cercle violet sombre et il tombait des flocons qui peignaient le sol.Cette lune violette  sombre eut une incidence sur île Luminae'Ombra. La lueur violette sombre émettait une aura qui se mélangea aux phénomènes magiques de l'île. Les habitants  se sentaient un changement et certains prenaient le risque d'entrer de l'autre côté. Ils étaient saufs, pas de blessures apparentes et un conflit commença entre les deux tribus. Toutefois, les plus anciens dans les deux camps arrivaient à cesser les hostilités, car ils avaient eu vent de ce phénomène par les chercheurs  présents des trois grands pays en lien télépathique avec le continent. Ils décidaient de former une alliance contre les tentatives d'invasion venant de l'extérieur. Sur le continent, certains pensait que c'était la fin du monde et ils allaient offrir un cadeau ou se faisait un câlin. La nuit devenait juste sombre, mais on ne voyait pas le ciel clairement. Il eut le même phénomène au royaume de Reike avec l'apparition des jumeaux qui avaient des cheveux de couleur violette et ils avaient la même teinte de l'iris que leur père. Quand tout le monde reçut son cadeau ou son câlin et on put de nouveau voir la pleine lune. Toutefois, le monde criminel se rendit compte de la présence d'un esprit dans ce phénomène, car certains voulaient en profiter pour commettre des méfaits. Ils recevaient un châtiment magique mortelsur leurs personnes via les cendres qui passaient à travers le sol.

Tout le monde pensait que ce phénomène magique était l’œuvre d'une légende et certains le surnommait l'esprit des cendres. Néanmoins, il eut une véritable surprise, quand cela se reproduisait l'année suivante. Tous les cadeaux et les câlins étaient donnés rapidement, sauf dans l'ile Luminae'Ombra. Il eut un mouvement de contestation et  on constatait la présence d'un esprit. Les flocons de cendres commençaient à créer des couches qui recouvraient l'île et les récalcitrants se faisaient des câlins. Les années suivantes, les dirigeants  envoyaient leurs ambassadeurs et cette année le royaume de Reike allait recevoir Seagan, Gunnhildr,les représentants de l'île Kaizoku, Mikael et Mirelda Goldheart. La reine et le roi attendaient  leur troisième enfant qui allait venir le même jour que les jumeaux. Le couple ordonna de créer une énorme peinture pour célébrer ce rassemblement unique des dirigeants du Sekâi. Le reine était assise avec son gros ventre, Tensei à côté, les deux jumeaux sur deux tabourets, les autres invités étaient debouts. Seagan et Gunnhildr qui fit un sourire pour l'occasion positionnés côté gauche comme la position de la fédération de Shoumei  sur la carte.La frère et la sœur Goldheart se trouvaient à droite. Quand la lune devenait violette sombre, on entendait les cris et  une médecin s'apprêtait à révéler  le sexe de l'enfant à la reine Ayshara. Toutefois, elle se réveillait avec un large sourire, car  elle avait eu un joli rêve. Néanmoins, elle ne souvenait pas de son contenu et elle regardait juste son ventre de manière machinale. Il eut la même réaction pour les autres dirigeants et les habitants du Sekai. Le lendemain, tout ce monde reprenait leurs trains de vie.

Histoire 12 : Solitude Hivernale.





Pourquoi je me retrouvais encore dans cette situation ? Tous les ans c’était la même chose, à cette période de l’année. Mes pas effrénés martelaient le sol recouvert de neige, étouffant presque le bruit de ma fuite tandis que je slalomais entre les arbres. La fraîcheur de la nuit faisant se condenser mon haleine en un nuage blanc, s’échappant régulièrement d’entre mes lèvres. Les flocons se déposaient sur mes cils et sur ma peau presque aussi immaculée que la glace descendant des cieux. Je devais leur échapper, eux ces monstres blancs qui me poursuivaient, qui me collaient aux basques telle une malédiction. Par qui je me faisais courser ainsi ? Vous n’alliez certainement pas le croire, mais c’étaient par des bonhommes de neige. Ironique n’est-ce pas ? Ces petites créations que tout le monde appréciait réaliser lors des fêtes de Noël étaient en fait mes bourreaux, mes persécuteurs, les monstres qui ne cessaient de me retrouver et tentaient de me prendre dans leur bras gelés. A la seule différence que ces derniers faisaient bien trois mètres de haut… Bien loin de ces mignonnes petites boules blanches et sympathiques que l’on imaginait à la mention de leur nom. Et je tentais encore et encore de m’échapper.

Les arbres étaient mes alliés dans cette course, ralentissant les géants des neiges qui m’auraient déjà rattrapé sans leur corps encombrants dans cette forêt. Mais ils gagnaient du terrain, petit à petit, et dans peu de temps j’allais me faire rattraper. Et tout serait terminé. Mon corps commençait à fatiguer de cette course effrénée, mes poumons acceptant le froid bien mieux que mes muscles ne le faisaient avec l’effort. Mes jambes commençaient à devenir lourdes, ma respiration saccadée, et mes nerfs à vifs. Dans un élan de désespoir, je levai la tête pour tenter d’apercevoir ce qu’il y avait devant moi…et j’aperçus les lumières. Les lumières de la ville étaient là, juste à quelques centaines de mètres de moi ! Un élan d’espoir réchauffa mon coeur. Peut-être que quelqu’un là-bas pourrait m’aider…Une larme d’espoir naquit dans mes yeux, picotante, avant de dévaler le long de ma joue en traçant un sillon humide. Pendue à ma mâchoire, elle se cristallisa avant de s’écraser sur le sol. Je pouvais le faire, je pouvais arriver jusqu’à la ville ! Redoublant d’effort, j’accélérai encore en ignorant la protestation de chaque muscle de mon corps. Il le fallait si je voulais leur échapper. Un coup d’oeil apeuré derrière moi m’informa que les géants de neige avaient encore gagné un peu de terrain. Et avec la fin de la forêt, ils allaient finir par me rattraper.

-Non, non s’il-vous-plaît ! murmurai-je à l’intention des lumières de la ville, les larmes coulant de plus belle. Que quelqu’un m’aide…! S’il vous plaît !

A l’orée de la forêt, mon pied buta contre une racine dissimulée par la neige. Toujours la même racine, toujours au même endroit…Et mon corps s’affala contre le sol mi-neige mi-dur, glissant sur quelques centimètres. Mes larmes, se transformant en cristaux de glace, se mêlaient au sol alors que je sentais le désespoir me gagner. Je n’avais plus la force de me relever, je n’avais plus la force de courir. Alors je fis la seule chose dont j’étais capable, je me retournai face à mes bourreaux, face à ma malédiction.

-S’il vous plaît, ne les laisser pas me ramener…

Mais alors que toute chance semblait s’être envolée, le ciel s’illumina d’une vive lumière, et une chaleur intense s’installa dans la petite clairière à l’orée de la ville. Mes yeux s’écarquillèrent, émerveillés, tandis que d’énormes boules de feu fusaient dans le ciel, réduisant en flaque d’eau les bonhommes de neiges qui me poursuivaient. Et dans une entrée fracassante, un homme atterrit juste devant moi, irradiant de flammes et de chaleur. Tant et si bien que partout autour de nous, la neige avait fondu en un instant. Les flocons qui tombaient du ciel formaient une légère brume autour de son corps, fondant avant même de le toucher. Je ne le voyais que de dos, mais ses cheveux incandescents cachaient mal sa peau légèrement rouge. Un…élémentaire de feu ? Etait-ce une coïncidence ? Mon coeur battait la chamade. Et lorsqu’il se retourna vers moi, quelque chose fondit, ou explosa, je ne savais pas très bien. Etait-ce à cause de ses yeux orangers, tirant vers un rouge presque doux ? Ou à cause de son sourire aux dents blanches éclatantes. Ou encore les traits fins et adorables de son visage ? Sa voix grave et profonde, mais si chaleureuse me donna presque des frissons tandis qu’il tendait une main salvatrice vers moi.

-Je n’ai pu qu’entendre votre appel à l’aide, princesse en détresse. Puis-je vous aider ? Et on peut savoir ce que ces bonhommes vous voulaient ?

Le rouge me serait monté aux joues si je le pouvais, mais il ne semblait courir que de la glace dans mes veines. Timide, je baissai mon regard vers sa main, et la posai dans la sienne. Je ne pouvais décemment pas lui avouer…

Lui dire que ces créations de neiges…Elles étaient de moi. Que chaque année à la même date, je recréais le même schéma, la même course poursuite, espérant qu’un jour quelqu’un me sorte de ma solitude. Quelqu’un m’empêche de retourner dans cette forêt…

 Je fus surprise de la chaleur qui se dégageait de celle-ci. Il sembla lui aussi surpris de la fraîcheur qui se dégageait de la mienne. Mais un sourire triste et énigmatique s’échappa alors de ses lèvres.

-Je vois…toute cette tristesse et cette solitude dans cette puissante magie de glace…C’est donc vous ? C’est donc votre magie qui appelle à l’aide ?

Comment…?? Devant mon regard surpris, il sourit.

-Je suis doué pour ces choses là. Ça vous dirait de partager un repas avec moi, ma belle ?

-Mais…vous n’allez pas en manquer, à partager avec moi ?

-Ne dites pas de bêtises…après tout, c’est Noël…

Une larme coula, ma solitude était enfin finie...

Histoire 13 : Notre Noël



-Mamy, tu peux me parler de Papy ?
-Bien sûr ma chérie, tu veux que je te raconte quoi aujourd'hui ?
-"Notre Noël".
-Oh et bien…

Quelques jours avant ton premier Noël, Papy Seagan était venir voir sa fille, ta maman. Il lui avait apporté quelques cadeaux mais en réalité tous les cadeaux étaient pour toi. Tu venais à peine d'avoir deux semaines. Il avait les bras chargés, pleins de sacs remplis de jouets mais aussi de livres sur notre Créateur et les Titans et d'autres petites trouvailles. Il avait déposé les cadeaux au pied du sapin que ta maman avait déjà commencé à décorer, mais elle attendait ton Papy pour le faire totalement.

Malheureusement, ce jour-là, ta maman a du rapidement partir suite à une demande urgente par télépathie de ton papa. Elle t'a laissé avec Papy. Ta maman partie, tu as du le ressentir d'une certaine façon et tu as commencé à pleurer. Papy Seagan s'est tourné vers toi, il t'a regardé du dessus de ton berceau et t'a pris dans ses bras, avec tendresse et douceur. Il a déposé un premier baiser sur ton front : une lumière a traversé ton corps au contact de ses lèvres sur ta peau. Il m'a regardé parce que j'étais là avec vous et m'a souri. A ce moment-là, je n'avais pas compris pourquoi son sourire était plus radieux qu'habituellement. Il avait quelque chose de… Différent.

Il a déposé un second baiser et un dernier sur ton front et à chaque fois tu brillais encore plus fort que la fois précédente. Tes pleurs s'étaient arrêtés aussitôt. A cet instant-là et pendant toute la fin d'année, Papy ne t'a pas lâché une seule fois. Il jouait avec toi, te contait ses nombreuses anecdotes de sa vie sur lui et Papy Wan et surtout il te donnait des conseils sur ta vie entière : ton premier amour, ta première fois, la façon de manger, de s'habiller, de t'entrainer et j'en passe et des meilleurs.

Et toi, tu l'écoutais sagement, ton regard brillait de milles feux lorsque tu étais dans ses bras, ton corps était plus lumineux que lui-même qui pourtant était déjà sublime. Je pouvais voir en lui son amour pour toi, il y avait cette aura entre vous deux que même ta maman n'avait jamais vu ça auparavant. Depuis ce jour, tu n'as plus fais couler une seule larme de ton visage. Chaque fois que quelque chose n'allait pas, tu te retrouvais emplie de lumière qui te calmait aussi vite. Tu avais une sérénité à toute épreuve.

Les jours de fin d'année passèrent ainsi, toi et ton Papy qui ne cessait de prendre soin de toi, de te nourrir, de te coucher. Ta maman était plus qu'heureuse de voir sa petite fille devenir le centre de son monde. Elle a ainsi pu se reposer en cette fin d'année. Noël approchait à grand pas et la veille tout était prêt. Les décorations sur le sapin, la nourriture disposée sur les tables et la famille au grand complet : toi bien sûr, ta maman, ton papa, Papy Seagan, moi, Papy Wan et Mamy Wan. Nous étions tous réunis pour déguster un délicieux repas. Et comme les jours précédents, Papy Seagan est resté avec toi : il te faisait rire en te chatouillant et en faisant de terribles grimaces qui lui déformaient le visage.

Quand l'heure était au cadeau, nous nous sommes tous assis au pied du sapin, toi dans les bras de Papy et nous commencions à déballer tes cadeaux. Les larmes de joies coulèrent, les sourires étaient là et même toi tu ne cessais de rire à cœur joie. Ta lumière ne cessait d'augmenter à un point inimaginable. Et lorsque tous les cadeaux étaient ouverts, Papy Seagan, pour la toute première fois, t'a déposé dans les bras de ta maman. On s'était tous regardé, on ne comprenait pas ce qu'il s'était passé. Il s'est posé au pied du sapin et nous a tous regardé, un merveilleux sourire sur ses lèvres, avant de dire ces paroles.

-Je voudrais dire quelques mots à ma petite fille, Lumy, et à vous tous. Tout d'abord Lumy, je voudrais te dire que je t'aime et que tu resteras à tout jamais ma plus grande merveille. Ma petite fille de ma fille. Je vous aime. Et vous aussi, vous êtes mes bonheurs éternels. Je voudrais juste vous dire que Lumy est très malade.

Quand il a dit ça, nous étions tous choqué, mais il a continué.

-Ne vous en fait pas, elle est sorti d'affaire. Lumy, mon amour, ces jours-ci nous avons été comme deux aimants. Tu m'as apporté une douceur et un amour dont je n'aurai jamais espéré avec tes simples sourires. Alors je t'ai fais don de ma vie à travers la lumière que je t'ai envoyé chaque jour pour que tu sois en bonne santé. Alors profite, amuse toi à ton tour et un jour, tu raconteras tes histoires et tu feras des folies avec tes enfants et petits enfants. Quand à vous tous, je suis sincèrement désolé de ne pas vous l'avoir dit mais je ne pouvais me résigner à laisser ma petite fille mourir ainsi. Et je me fais vieux haha, mon temps est arrivé à son terme.

Cette nuit-là, nous avons tous pleuré. Nos cœurs étaient déchirés. Mais on ne pouvait lui en vouloir. Seule toi lui souriais comme si tu le remerciais pour tout ça. Papy nous a tous pris dans ses bras avant que Papy Wan ne dise qu'un premier flocon de neige était tombé. Papy Seagan était arrivé à la fin et c'est dans un sublime amas de lumière qu'il s'en est allé. La dernière chose que l'on a vu de lui : le sourire qu'il a partagé avec toi. C'était Papy Seagan, le meilleur homme, époux, père, ami et Papy au monde.

L'Âme des cendres
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Fiche du personnage
Race: Divine
Vocation: Big boss
Alignement: Neutre
Rang: S
Divinité primordiale
L'Âme des cendres
Divinité primordiale
Histoire 14 : La légende de Nörk le dragon

C'est une légende que tous les petits et grand enfant Reikois Shoumein connaissent celle de Nörk le dragon.
Il était une fois peu avant la guerre contre les titans un Dragon nommé Nörk. Ce dragon était connu de son peuple pour être un éternel frustré. Bien que grand, fort et possédant nombre de choses des atouts des grand dragon manquant a beaucoup d'entre eux Nörk n'en était pas satisfait.

Il avait beau avoir une grotte, remplis de trésors fabuleux, avoir croqué tout les animaux possibles y compris de l'humain et un bout de titan. sa grotte fut assaillit par de grand héros que Nörk parvint chaque fois a repousser et récupérer sur eux de nombreux objets venant gonfler son trésor. Mais il était toujours pas comblé non pas qu'il était d'une soif de pouvoir, mais qu'il s'estimait encore et toujours inférieur aux dragons légendaire auquel il se comparait et dont il estimait ne jamais pouvoir atteindre leur niveau d'exploits digne de rester pour les siècles gravé dans les mémoires.

Sauf qu'un jour d'une année à l'autre les guerriers et héros ne venait plus à la grotte de Nörk, quand il survolait ses terrain de chasse les humains et autre bipèdes "intelligent" se faisait de plus en plus rare et els villages alentours toujours plus désert.

la guerre contre les titans battant son plein les campagnes était saigné à blanc pour soutenir l'effort de guerre tant en vivre qu'en homme et matériel. Si bien que la nourirture venait à manquer pour Nörk. Si bien qu'un jour il tomba épuisé au sol une nuit de soltice d'hiver près d'une ferme humaine.

Nörk se voyait déjà tué et mangé par les humains, sauf que ... quand ses derniers vinrent d'abord effrayé ils comprirent bien vite que Nörk était juste épuisé et affamé sans aucune intention spécifiquement méchante contre eux. ce fut le petit garçon de la famille qui marqua le plus Nörk durant cette nuit froide quand c dernier en plus d'un poulet cuit lui apporta un petit cheval de bois qui était son dernier jouet, qu'il donna à Nörk.

Nörk a peu près nourri reparti le lendemain, emportant le petit cheval de bois que lui avait donné le garçon et qui devint la pièce la plus précieuse du trésors de sa grotte. Bien que Nörk tenta de reprendre sa vie de Dragon quelque chose avait changé la guerre prenait fin de même que l'âge des dragon sur le continent.

Le temps passant les dragons se faisait de plus en plus rare dans les cieux, les uns mourait, les autres repartait vers leur île légendaires. Aussi sentant son dernier siècle venir et se souvenant de cette fameuse nuit de solstice d'hiver. il décida de consacrer ses dernières décennies avant la fin a apporter tout les nuits de solstice d'hivers à la lumière des étoiles de la constellation du dragon (apparaissant dans toute sa gloire la nuit du solstice), un grand vol ou devant chaque porte ou il savait vire un enfant d déposer de petit dragon jouet en bois qu'il sculptai le reste de l'année de ses griffes. Et ce affin de remercier les humains de l'avoir sauvé cette nuit là et de leur apporter un peut de joie dans cette difficile période d'après guerre et de dure reconstruction.

Si Nörk disparu à une date indéterminé, la distribution de petit jouets en bois ou autres, aux enfants c'est perpétué dans tout le Reike et une grande parte du Shoumei. Ou durant la nuit du solstice d'hiver, on guette la constellation du dragon et où les habitants dépose un petit nid devant leur porte pour que Nörk descendu sur terre le temps d'une nuit tant que brille dans le ciel la constellation du dragon, y dépose les jouets en échange d'un peu de nourriture que l'on dépose dans le nid le soir et ou l'on récupère les jouets le lendemain, notamment le traditionnel petit dragon de bois mais pas seulement.

Au final c'est de cette façon que Nörk marqua les mémoires et fut comblé de bonheur.

Histoire 15 : Perché sur l'écaille

Cette petite aventure dans les monts glacés est partie pour mal se terminer.
Mené par le bout du nez, l’étrange personnage semble malgré tout apaisé. Les lourdes chaines pendues à ses poignées émettent un son qui lui inspire quelques mélodies qu’il dissimule sous son manteau de cuir. Il se demande pourquoi les mauvais garçons l’ont à ce point couvert si c’était pour ensuite le précipiter dans un gouffre. Il ne préférait pas soulever l’incohérence de ce traitement, pour ne pas se retrouver nu comme un ver dans la neige froide. Il s’en satisfait et esquisse un doux sourire chaleureux.
Perdu au fond des mémoires. Seuls les anciens conservaient en eux une miette de savoir. Avec les années, la magie perdait de son effet. La bonne âme souriait. Ce froid mordait affectueusement les partielles de peau à l’air libre. La vieille branche prenait le temps d’admirer l'étendue argentée. Le soleil frappait la surface et se transformait en scintillement. Il avait beau être gelé, il ressentait une profonde satisfaction face à la douceur visuelle que lui offrait dame nature. Les morsures de l’hiver ne l’atteignaient pas, il ressentait cette saison éternelle comme une douce caresse.
Ses joues rebondies étaient rougies par le climat. Chargés par les années, des plis formaient des rides d’expression sur son visage tendre. Des poils d’une blancheur immaculée formaient une barbe fournie et bien taillée. Personne n’avait pu rivaliser avec ces merveilleux nuages de filament argenté. Ses bourreaux l’admettraient s’ils avaient été un tant soit peu aimables.

Le personnage se mit à fredonner de douces mélodies venues de ses lointaines contrées.
Chargé par l’histoire, il amenait sa vision de la vie et de la magie. Lors de cette ascension vers la fin, il avait osé ouvrir la bouche pour ne plus penser. Les plaisanteries et les mots doux n’avaient pas eu d’effet sur les drakyns. Ils restaient fiers, droits et imperturbables. Son chant, sa mélodie, avait fini par irriter les forcenés.
« Ta gueule Papy, on t’a pas demandé de pousser la chansonnette. »
L’avertissement fut renforcé par une chaîne tirée violemment et par une arme brandit en prévision. Il était fort malheureux celui-là à lui sauter à la gorge pour tout et rien.



J'avais manqué de discrétion. Il ne m’était pas permis d’apporter le fameux présent destiné au nouveau-né. J’avais, semble-t-il, fait une entrée non désiré dans un lieu privé. Si j’en avais conscience, j’étais en premier portée par les bienfaits de ma mission. Je me devais d’apporter le cadeau. Cette tâche n’avait pas pu être mené à bien. Alors qu’on m’avait encerclé et menacé avec le coupant d’une lame, j’avais compris la situation. La garde avait été renforcé et je ne pourrais pas partager mes intentions ni atteindre le lit de l’enfant dans l’immédiat. Alors… Au lieu de perdre ce cadeau, j’avais levé ma paume vers le ciel. Un vent d’origine inconnue avait tourbillonné autour du présent emballé et il avait disparu dans un souffle. Le présent ne devait pas tomber entre les mains de ces gardes. J’aurais bien d’autres occasions de l’apporter car j’étais une personne particulièrement chanceuse et les opportunités se présenteraient sans doute à moi. Je le disais toujours, le bonheur était accordé aux personnes qui le cherchent et non aux personnes qui l’attendent.
Comment pouvait-il attaquer sans sommation un vieillard comme moi ? Je me rappelais sans mal que ce pays avait terminé dans le sang il y a peu. Les tensions étaient bien présentes et la rebellion animait des actions contre la couronne. Je connaissais bien la situation du Royaume de Reike parce que les fées m’avaient porté des informations. Après tout, je savais tout sur tout, j’étais omniprésent.




« Les montagnes portent l’écho si bien que je ne peux m’empêcher d’offrir ma voix à la portée du vent. » Le profond silence qui s’ensuit en dit long sur l’état des mercenaires. Ils écoutent. La voix du grand-père atteint sans doute leurs cœurs de pierre. Il l’espère. Mais l’illusion a tôt fait de voler en éclat. Le grand à la peau noire semé de cicatrices dorées s’approche. De longues foulées et une claque partent d’écraser sur la joue glacée du vieux. « Au lieu de chanter pour ta mort, tu ferais mieux de marmonner des prières pour qu’elle soit rapide. Je ne te le redirai plus, marche en silence. Dans le cas où tu serais inspiré par d’autres actes d’insoumission… sache que la prochaine étape sera ta langue inanimée au cœur de la poudreuse. »
Le mercenaire à la tête haute. Il se retenait de lui sourire aux causes de la chaleur incandescente sur sa joue. Ce bien mauvais garçon avait besoin de solitude. Celle dans laquelle il fallait se reculer pour réfléchir.
Après des heures, ils se retrouvent en haut de la falaise. Il baisse les yeux pour voir la courbe blanche de petites montagnes plus bas. Un si long chemin pour une chute si courte. Or, il sait comment cela va se terminer. Il se met à siffler, doucement, longtemps, sans prendre sa respiration. Sous la colère, les mercenaires finissent par perdre patience. Lorsqu’il sent les lames dans son dos, il avance et ses pieds rencontrent le vide. Il est toujours lié mais cela ne l’empêche pas de marcher à petits pas dans l’air. Le fil invisible s’étire, sous l’air ébahi des trois mercenaires. Le choc de l’incompréhension lui laisse le temps d’admirer leurs expressions. « Vous ne pouvez pas blesser un ancien serviteur des titans, à moins qu’il ne le décide. » Puis son corps chute brusquement. Il ne tombe pas longtemps et il atterrit là où il doit atterrir. Le dos écaillé du dragon étincelle comme les flocons. L’argent de ses écailles est parsemé de nuances grises. Il est majestueux et sa puissance écrase les mercenaires.



Le moment opportun est arrivé. Mes pas m'ont amené vers un adolescent indomptable et plein de vie. Il n’y a pas de doute sur les pensées profondes de l’adolescent quand il le voit. « Il n’est pas sage de fuguer hors du palais lorsqu’on est un futur roi. » Choisit de dire le vieille homme. Il s’anime et un sourire accompagne ses mots. L’adolescent est sur ses gardes. Sa méfiance, il la comprend. « Je devais t’offrir ce présent tout particulier il y a dix-sept ans. Tu peux me faire confiance. Je suis l’ami de tous et j’apparais lorsqu’on a besoin de moi. Je sème les présents à ceux qui le méritent et dont le cœur est pur. On m’a chargé de te livrer ce cadeau qui a dormi sous les racines de la montagne du nord pendant deux mille ans. » Il sent qu’il capte ce regard améthyste si semblable à celui de sa mère. La curiosité s’enflamme lorsqu’il tend un objet ovale sous son tissu d’argent. Le prince pince les lèvres, s’avance et prend l’objet. Le poids dans sa main le surprend. L’objet lui avait semblé si léger dans la main du grand-père. Il retire le tissu et croit deviner la forme d'un œuf. Les écailles émeraude et noires parcourent la coque. Lorsque l’adolescent lève les yeux, le grand-père n’est plus là.

Histoire 16 : Le corbeau

Il fut une nuit, alors que les deux aiguilles funestes d'une horloge s'épousaient en leur firmament, ruminait un vieil elfe à l'aspect décharné et dont seule le crâne poli brillait d'un maigre éclat.
Étudiant quelques ouvrages antiques, bercé par l'éclat timoré d'une chandelle à l'agonie, sa tête basculait de droite et de gauche, épousant le rythme d'un chant que lui seul entendait, né de sa fatigue et de son harassement.

La rudesse de l'hiver avait desséché les terres autour d'Ikusa, alors qu'elles se gorgeaient d'eaux pluviales. Le froid de cette saison semblait s'aligner sur le glas de cette cheminée qui avait été la seule compagne de l'homme en cette nuit. D'insignifiantes braises rougeoyaient faiblement, leur incandescence apathique peinant à se refléter sur le plancher.
Que ne pouvait-il désirer l'heure de l'aurore !
Ses lectures esseulées ne l'avaient pas arrachés à la mélancolie qui l'étreignait lorsqu'il repensait à son Ayshara, à présent perdue, cette créature douce et angélique qu'à présent Tensaï nommait « son épouse », cette femme qu'il n'égalerait jamais.

Faiblement, survint un léger martellement à la porte de sa chambre. Un simple battement, qui dans la surprise de sa venue, vint accélérer la cadence de son cœur brisé.

- C'est quelque visiteur, souffla t-il. Un simple visiteur qui rudoie le bois. Ce n'est que cela et rien de plus.

La traîtresse fenêtre s'ouvrit et des vents malicieux pénétrèrent la pièce, octroyant une vie factice aux rideaux carmins. Bruissements et ondulations les firent paraître semblables à quelconque messagers funestes. Le souffle glacial de l'hiver emplit lieu et corps.
Apaisant son souffle, l'homme au crâne miroir se redressa, répétant en litanies :

- Ombres et illusions. Ce n'est que cela et rien de plus.

Ses esprits restaurés d'une assurance qu'il savait factice, il referma les battants qui donnaient sur l'extérieur, puis s'approcha de la porte et l'ouvrit.

Ni âme, ni être. Seule l'observait l'obscurité la plus complète.

Il resta là, observant ces ténèbres desquels ne jaillissaient nuls sons, mais emplissant à nouveau son être d'incertitudes et d'hésitations.
Ce fut l'homme qui rompit le pieu silence de la nuit, d'un seul mot, d'un seul nom, celui de cette femme qu'il ne reverrait jamais plus.

- Ayshara.

Revenant à ses peines et peu résolu à retrouver les primes et piètres compagnes qu'étaient ses lectures, il ne referma la porte que pour mieux entendre un grattement plus fort aux vitres qu'ils venaient de faire taire.

- Qu'est cette nature qui s'allie pour déranger ma mélancolie ? Laisses-moi à mes amours perdus et accorde moi le repos de l'amant éconduit !

Mais alors qu'il ouvrit la fenêtre, une sublime créature s'invita, ses ailes souveraines l’amenant à se poser sur le buste d'Akasha, l'antique Reine Dragonne, et qui ornait la porte de la chambre. C'était un corbeau, aussi noir que l'ébène et majestueux comme seule les êtres antédiluviens pouvait y prétendre.

Avec une superbe indifférence envers le maître des lieux, l'animal souverain griffa la femme de marbre.

L'observant, l'elfe se prêta à sourire d'avoir craint cet oiseau au port noble.

- Ta tête est semblable à la mienne, sans huppe, ni cimier. Émissaire de la nuit, quel est donc ton nom ?

Et le corbeau de répondre :

- Épouse moi.

Quel étonnement que fut celui qui saisit le chauve personnage. Quel était ce superbe animal au patronyme semblable à la dernière phrase qu'il eu jamais adressé à sa tendre Ayshara ? Cette phrase qui ne fut que la source de ses malheurs autant que de l'hilarité de l'illustre Reine.

- Des mots cruels qui ont menés mon amie loin de mon cœur ! Gémit l'elfe.

Et le corbeau, implacable sur son buste de marbre, de répondre :

- Épouses moi.

Infâme et sinistre hasard du destin qui avait mené jusqu'à sa maison ce volatile noir et dont les seules paroles, sûrement apprises d'un quelconque précédent maître et répétés sans malice, n'étaient que le triste et consternant reflet de ses amours déçus.

Un refrain qu'il répéta encore.

- Épouses moi.

L'elfe ne put détourner son regard de cet être magnifique, sis sur le buste d'Akasha, dont les traits lui apparaissant semblables à ceux de sa bien-aimée, et qu'il ne verrait jamais plus.
Les ailes du Corbeau enserrait son propre corps d'ébène, tout comme le Conquérant encerclait de ses bras celui de la Belle Reine, et que l'Elfe n'épouserait jamais.

- Oiseau, je ne sais si tu es émissaire de la providence ou de la tempête, je ne sais si tu as échoué en ces lieux par hasard ou artifice, mais réponds à ma question ! Est-ce ma tendre qui t’envoie en cette noire nuitée ? Réponds, je t'en supplie !

Et le corbeau au regard d'or, sur son marbre perché, de répondre :

- Épouses moi.

Les mains levés en supplication, l'elfe au crâne poli se fendit d'oraisons.

- Oiseau, je ne sais si tu es émissaire de réconfort ou de folie, mais répons à ma question ! Ma tendre, que Tensaï nomme « son épouse », me pardonne t-elle mon insolence, moi qui ait eu l'arrogance de lui demander sa main déjà donnée ? Réponds, je t'en supplie !

Et le corbeau terrible de répondre :

- Épouses moi.

De rage, l'elfe hurla, vociférant et griffant, semblable aux bêtes fanatiques et égarées.

- Vas t'en, démon ! Abandonnes moi à ma solitude et à ma rancœur ! Laisses inviolée mon absurde espoir d'un jour étreindre ma tendre qu'un autre nomme « son épouse » !

Son cœur lâcha, aussi simplement qu'un coup de vent sur une fenêtre.

Et le corbeau, implacable, se tient encore sur le buste d'Akasha. Son ombre s'étire sur le corps gisant de l'elfe au crâne brillant que la folie avait fait poursuivre l’inaccessible, alors qu'une autre, plus belle encore, se proposait.

C'est au matin de Noël que Tensaï apporta à la tendre reine la nouvelle de ce trépas. Et la douce, enfin, put pousser un soupir de soulagement. Un cadeau qu'elle attendait depuis si longtemps.

- Joyeux Noël, ma tendre épouse.

Histoire 17 : Dans sa grande demeure

Dans sa grande demeure, Le grinch, pardon, Mirelda se sentais bien seule.
« Je suis heureuse » se dit-elle, assurant voir la compagnie d’un mauvais oeil.
Son coeur, elle le croyait deux fois trop petit
pour y accueillir ne serais-ce qu’une amie
Mais c’est un mensonge, elle le sait
en son for intérieur, qu’une présence lui plairait
« Sortons, se dit-elle, j’ai mal aux articulations »
En effet la vieille dame aurait bien besoin d’une potion
Elle enfile son manteau et la voilà partie
dans les rues enneigées de la grande ville de Liberty
Actrice d’une drôle de fable elle déambule
Elle le voudrait, pourtant rien ne vient perturber la noctambule
Contemplant l’entrée d’un bar elle se dit peut-être
entrer, aller y voir les gueux, les gens, les êtres
mais les yeux moroses elle se dit qu’elle n’est pas d’humeur
Alors elle reprend sa marche, l’âme en peine, la solitude en son cœur
Et puis elle les vois, les petites traces de pas solitaires
dans la neige, elle les suit, elle espère
quelque chose, ne sachant trop quoi
un mot, une main, un pas
dans sa direction, un geste rien que pour elle
Oh comme elle espère que ses rêveries deviennent réelles
Elle se surprend à sourire en trouvant sur un banc
endormie, recouverte déjà d’un manteau blanc
Une jeune femme aux cheveux noirs
au travers desquels on pouvait voir
une large cicatrice, comme si avait été sa peau
pour un malin plaisir brûlée à la chaux
l’infortunée se réveille et voyant la vieille matrone
poser sur elle ses yeux qui jamais ne pardonnent,
elle le sait, alors elle prend peur
Elle sait que sur les marginaux cette femme apporte le malheur
« dis-moi, jeune dormeuse, dit-elle, dis-moi ce qu’il t’es arrivé
pour que dans un tel état se trouve ton côté »
La jeune femme sortit de sa manche une ardoise
Et y écrivit d’une main adroite « je suis Havoise »
à l’aide d’un petit bout de craie
« et je suis plus forte qu’il n’y paraît »
Elle effaça et continua à écrire
« le mal qui m’affecte n’est pas l’un des pires
d’une maladie génétique je suis atteinte
qui ronge la moitié de mon corps et laisse son empreinte »
« et pourquoi dors-tu sur ce banc ?
Dis-moi, dis-moi donc où sont tes parents ? »
« Ils sont restés au Reike, écrivit-elle, le pays d’où je viens
Et que j’ai dû fuir, me retrouvant sans rien,
pour m’éviter une vie d’esclave et de chagrin »
La matriarche, face à cette vie qu’elle ne connaissait point
fut soudain prise d’un sentiment nouveau
elle sentit son cœur qui n’était jusque là pas gros
tripler de volume et fondre à l’intérieur
elle fut saisie de quelque chose de chaud et bienfaiteur
c’est à ce moment en cette douce nuit
que Mirelda découvrit ce que l’on appelle l’empathie
Alors, ne sachant trop que dire, ne sachant quoi penser
elle ouvrit les bras pour sa nouvelle amie embrasser
« tout va bien aller, maintenant, tu es avec moi »
lui glissa au creux de l’oreille Mirelda
« je t’embauche comme dame de compagnie
viens avec moi, allons-nous-en d’ici
Dans ma demeure tu pourras te réchauffer
et sous ma protection ta vie passer »
Ainsi, Mirelda, la tenant par la main
emmena la petite Havoise qui parvint
pour la première fois depuis longtemps à ressentir
un peu de chaleur humaine et la promesse un meilleur avenir.

Histoire 18 : La nuit du grand rêveur

Connaissez-vous l'histoire du Grand Rêveur ? Asseyez-vous près du foyer, et laissez-moi donc vous la raconter.

Le vent du Nord porta sous ses ailes invisibles le doux son d'une flûte. Avec lui, un voyageur tout de bleu vêtu, aux grands bois de cerf sortant de chaque côté de sa tête. Il ne portait ni baluchon, ni écharpe pour protéger son col du froid mordant. Ses vêtements en grande partie recouverts d'une épaisse couche de neige, il marchait pourtant droit devant, jouant de son instrument au mépris du blizzard.

Lorsque les habitants d'un modeste village du nom de Noël entendirent cette douce mélodie, tous se retournèrent vers cet homme étrange à la longue barbe blanche. Il était grand, plus haut que le plus haut des hommes, et ses bois étaient majestueux que le plus beau des cervidés. L'étranger s'arrêta devant eux et se pencha légèrement pour les saluer. Tous le saluèrent en retour, mais de la méfiance se lisait dans leurs yeux. "Oyez, mes enfants ! Acceptez-vous de prêter un lit et un repas au vieil homme que je suis ?", demanda-t-il d'une voix douce et grave, le sourire aux lèvres. "Pas question !", rétorqua Borgia le boucher, la quarantaine irascible, et lui lança une pierre en guise de refus. D'autres villageois se contentèrent de rebrousser chemin, ne souhaitant pas de problèmes.

Tous ne lui tournèrent pas le dos, cependant. Tout d'abord Erik et Norah, un jeune couple au visage souriant malgré les cernes sous leurs yeux fatigués. Puis le vieux Corwin appuyé sur sa canne, dont la fille fut atteinte d'un mal incurable, clouée à son lit, attendant avec résignation que la Mort ne vienne à elle. Enfin vint Marie, jeune épouse dont l'être aimé avait disparu dans le blizzard. Tous se proposèrent de l'héberger de bon cœur, ce à quoi le voyageur leur répondit : "Je passerai une nuit chez chacun de vous, pour vous remercier de votre générosité".

L'étranger se rendit tout d'abord au foyer du jeune couple. Norah lui servit une soupe chaude de légumes, tandis qu'Erik prépara quelques peaux sur du foin. "C'est tout ce que nous pouvons vous offrir", dit-il d'un air désolé. "Ceci fera l'affaire !", répondit joyeusement l'homme en finissant la soupe. "Vous me semblez tristes, mes enfants", constata-t-il en observant le couple abattu. "Nous avons perdu notre enfant", répondit Norah en pleurs. "Je le regrette", dit l'étranger une main sur le cœur. "Laissez-moi apaiser votre âme", ajouta-t-il avant d'entamer un air mélodieux de flûte. Erik et Norah l'écoutèrent, captivés par la musique, enveloppés par sa douceur, et finirent par s'endormir. Le voyageur se leva, toucha de son front celui de chacun d'eux. "Que vos rêve se réalisent !", murmura-t-il avant de partir.

Il se rendit ensuite chez le vieux Corwin, qui l'invita à entrer. Celui-ci lui proposa un maigre civet et du pain, ce qu'accepta l'étranger de bon cœur. Une quinte de toux se fit entendre dans une pièce adjacente. "Qui est-ce ?", demanda le voyageur. "C'est ma fille", répondit le vieil homme d'une voix tremblante. "Elle est très malade. Et j'ai bien peur qu'elle ne passe pas la nuit", ajouta-t-il en essuyant une larme. "Je le regrette", dit l'étranger une main sur le cœur. "Laissez-moi apaiser votre âme", lança-t-il avant de jouer un air de flûte touchant le cœur de Corwin. Apaisé par la mélodie, il finit par s'endormir. Alors l'étranger se leva et toucha de son front celui du vieil homme. "Que vos rêves se réalisent !", murmura-t-il avant de partir.

Il frappa ensuite à la porte de la demeure de Marie. Celle-ci lui ouvrit et l'invita à entrer. "Vous me comblez de votre compagnie, messire", dit-elle en lui préparant un ragoût. "Il est vrai que cette maison est bien vide. Habitez-vous seule ?", demanda l'étranger. La jeune femme secoua la tête. Je vis avec mon mari, messire. Mais voilà des mois qu'il ne donne plus signe de vie. J'ai peur qu'il ne lui soit arrivé malheur", répondit-elle finalement, avant de sangloter. "Je le regrette", dit l'étranger une main sur le cœur, avant de sortir sa flûte. "Laissez-moi apaiser votre âme", ajoute-t-il avant d'entamer une douce mélodie. Elle l'écouta, contemplative, et finit elle aussi par s'endormir, apaisée par la musique. L'étranger se leva, et toucha de son front celui de Marie. "Que vos rêves se réalisent", murmura-t-il avant de quitter la modeste demeure.

Il se rendit finalement vers une autre maison et entra sans frapper. Il y eut un cri, puis de nouveau le silence.

A l'aube, le voyageur avait déjà disparu sans laisser de traces. Mais une surprise attendait certains des habitant de Noël.
Erik et Norah, tout d'abord, furent réveillés par des pleurs. Ils découvrirent avec stupeur qu'un nourrisson criait à chaudes larmes sur le seuil de leur porte. Ils retrouvèrent le sourire et adoptèrent le nouveau-né.
Le vieux Corwin, lui, fut réveillé par des mains le secouant doucement. Il découvrit, non sans laisser ses émotions le gagner, que sa chère fille se tenait devant lui, bien portante sans aucune trace de maladie en elle. Ils retrouvèrent le sourire et il prit sa fille dans ses bras.
Marie de son côté, fut réveillé par le grincement des gonds de la porte d'entrée. Elle se redressa, et découvrit avec émotion son cher mari debout devant elle, fourbu mais en vie. Elle se précipita sur lui et l'enlaça, le sourire aux lèvres.

On n'entendit plus jamais parler de Borgia le boucher. Sa maison fut retrouvée vide, une étrange flaque d'eau maculant son lit.

Depuis ce jour miraculeux, les habitants de Noël fêtèrent chaque année la Nuit du Grand Rêveur, jouant de la flûte pour rendre hommage à cet étranger, et souhaitant à chacun que leurs rêves se réalisent en collant leurs fronts passé minuit.

Le Grand Rêveur, lui, s'endormit paisiblement au sein d'une caverne de haute montagne, le ventre bien dodu.

Histoire 19 : Ça chauffe à Noël

Elle pleurait. Il faisait froid. Le ciel pleuvait des flocons. Le métal de la cage était glacial.

Ce n’est pas là un haïku, qui serait d’ailleurs sacrément mauvais, mais une histoire qui m’a été racontée il y a déjà fort longtemps. Laissez-moi vous la conter également :

Nous étions dans un mois de décembre frigorifique. Les nuits apportaient les frimas et chaque lendemain découvrait un paysage gelé, embrassant tout objet et être d’un délicat dépôt de givre mortifère. C’était beau, c'était morbide, des gens succombaient à ce froid dans les rues de cette nation aux profonds déséquilibres, décorant de cadavres toute la ville qui portait le nom d’une qualité apparemment vertueuse.

Elle, elle était à peine épargnée. Réchauffée par la lointaine aura bienfaitrice d’un feu de camp les soirs, elle se savait chanceuse, mais se demandait bien où passait cette chance la journée quand elle devait s’adonner à des spectacles abaissants et absurdes. La crucherie profonde du public participait à sa décadence quotidienne et l’alimentait même, elle qui ne possédait pas la faculté de la parole, elle qui ne pouvait s’exprimer qu’avec ses yeux coléreux et des sonorités animales présageant de sombres désirs. Il fallait dire, elle était assez disgracieuse avec son bec planté bêtement au milieu de son visage enfantin, aux traits parfaitement innocents. Après tout, elle restait ce que nous avons tous été : un enfant. Une simple petite fille, forcée perpétuellement à exhiber ses difformités et s’humilier publiquement en échange d’une garantie de survie frelatée par de mauvaises intentions d’adultes.

Un jour aux alentours de Noël, au pied de l’immense pin décoré splendidement pour l’occasion sur une grande place de la ville, le cirque avait organisé une petite animation. Elle avait dû jouer avec de très mauvais acteurs dans un spectacle mêlant cirque et théâtre. Bien évidemment, elle était la bête immonde se repaissant de vrais cadavres apportés - d’animaux, tout de même, nous ne sommes pas des sauvages - pour l’occasion, tout en devant encaisser des coups d’épée en bois et de flèches en mousse. Mais là n’était pas la nature profonde du problème : les mots, voilà les vraies épées, les vraies flèches.

- De mon épée, je t’ai troué les ailes et de ma flèche, je t’ai troué le cœur, s’exprimait avec grandiosité le prince à l’insupportable visage hilare. Mais quelle douleur peut bien ressentir un être né sans âme, si ce n’est celui d’exister sans l’amour des dieux ?

Le roi, interprété par un vieillard croulant, regardait son fils, le prince sac-à-merde avec fierté.

- Mon fils, il y a en toi la sagesse de notre dynastie. Il transperça du regard la petite fille, jouant l’agonie. La jouait-elle vraiment, elle et son visage plein de larmes ? Ceux qui commencent la vie dans la solitude la finissent bien souvent de la même sorte. Ils deviennent fous, se métamorphosent en monstre et cherchent à nuire à jamais à ceux capables d’amour. Après tout, qui donc sera là pour les aimer eux ?

Sa voix résonnait.

- Seuls le désespoir et la mort attendent pareille engeance.

Les larmes n’avaient plus cessé. Voilà des heures qu’elles avaient coulé et gelé sur le visage enfantin de la petite fille, qui avait senti quelque chose se déchirer en elle. L’amour ? Comment pouvait-elle seulement savoir ce que c’était ? Pourquoi alors, cela lui faisait si mal d’entendre tout cela ?

C’est alors qu’un homme s’était approché.

- Tu as de magnifiques ailes, petite. Ce noir d’ébène est pareil à une nuit de nouvelle lune.

Elle avait relevé la tête. Il était grisonnant, pourvu d’une barbe mal entretenue, dans la soixantaine sûrement. L’air paisible.

Il s'assit à côté d’elle et resta là quelques instants.

- Comptes-tu accepter ce qu’ils ont dit ?

Mais qu’y puis-je faire ? hurla, dans sa tête, la petite fille de ses yeux larmoyants qui ne pouvait pas parler.

- Non, bien sûr que non, reprit-il en la regardant tendrement. Je peux le voir en toi.

Du bout de son index, longiligne, prolongement d’une main gracile, il toucha l’endroit où battait le cœur de l’hybride.

- Il y a beaucoup de force ici.

Il sortit de sa poche un bonnet. Il était rouge, décoré de blanc.

- As-tu déjà reçu un quelconque cadeau, Kori ?

Kori ? D’où venait ce nom ? Pourquoi l’appelait-il ainsi ? Elle fit non de la tête.

- Considère que c’est ton premier, dit le soixantenaire d’une voix douce, en se levant et en plaçant le bonnet sur la tête.

La petite fille n’avait jamais vu de telles ailes, surgissant spontanément du dos du vieillard ; lumineuses, d’or blanc. Avec elles, il faisait bien cinq mètres d’envergure.

Il s’envola. Tout se passa si vite. Elle ne se remémorait pas bien. Il y eut de grands bruits, puis des jets de flammes. Des cris, beaucoup de fumée. Quand elle revint à elle, l’immense tente des artistes où siégeaient les acteurs brûlait de mille feux.

Instinctivement, son regard se porta sur le ciel. Des plumes et des paillettes d’or y voletaient, mêlées aux crépitements des flammes et à la combustion des matériaux. La petite fille tendit les mains pour en attraper une. Puis, sous ses yeux écarquillés, ce fut le pin enguirlandé qui commença à s’embraser. En quelques secondes, il devint une torche géante, chassant ténèbres et fraîcheur.

Le feu dévorant les corps carbonisés, la force vitale de l’arbre, les mauvais souvenirs, la petite fille sourit de son bec sous ce spectacle flamboyant, dominant la scène. Oui, c’était ça qu’elle voulait voir. Une apothéose à la hauteur de sa colère.

- Kori veut dire “paix des dieux”. La voix de l’ange résonnait dans sa tête. Voici la seule paix que devront connaître ceux qui oseront te disgracier.

Joyeux Noël, Koraki.

L'Âme des cendres
[Votes] Concours de fanfiction de Noël UYH6uEK
Messages : 1107
Crédits : 1504

Fiche du personnage
Race: Divine
Vocation: Big boss
Alignement: Neutre
Rang: S
Divinité primordiale
L'Âme des cendres
Divinité primordiale
Concours de fanfiction de Noël  rendeer
Grand dévoilement des votes santa

Hey les loulous, nous y sommes ! C'est enfin l'heure du grand dévoilement des votes *roulement de tambours*

Avant de commencer, je tiens à dire que toutes les histoires étaient très plaisantes à lire et que tous les participants auraient mérité la victoire selon moi. Malheureusement, il ne faut en choisir qu'un seul.  rendeer

Voici le PODIUM :

En troisième position nous avons @Valdyra avec La nuit du grand rêveur (histoire 18) - 34 points
@Koraki Exousia se trace une place en deuxième position avec Le corbeau (histoire 16) - 36 points

Et le grand gagnant (avec une écrasante avance) est........ @Dorgen Reensoar avec Il faut sauver Noël - 53 points Félicitations à lui !!!

Merci à tous pour votre participation ! Les gains seront distribués en soirée <3

Le pointage pour les curieux:

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