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Anonymous
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Ikusa, dans un des quartiers les plus simplets de la ville le milieu de la journée battait son plein dans la grande rue principale. Le marché qui s'étirait sur plusieurs centaines de mètres sous des couleurs et une ambiance festives. Le quartier célébrait la fête des voisins avec un grand marché et des festivités lié a celui-ci. Des grands banderoles de couleurs survolant les rues, une musique enjoué et entraînante, de nombreux groupes de gens dansant et buvant le long de la route, et un Sylas se faufilant au travers de la foule.

Il zigzaguait comme un serpent, son regard profitant de son environnement pour emmagasiner le plus de belles images qu'il pouvait. Il observait un père danser avec sa jeune fille, adolescente, puis un père et un fils boire ensemble ce qu'il semblait être la première choppe du plus jeune. Il souriait chaleureusement, comme mélancolique au milieu de la rue. Un marchand attirait alors son attention en haussant la voix pour saisir sa concentration.

« Et vous jeune homme ?! Un petit bouquet de fleur pour votre dulcinée ? Il ont été fait avec amour par ma femme alors profitez en ! »
Sylas s'approchait de l'étal en pas si bon état et déposait dans la main de l'humble commerçant l'équivalent de quatre bouquets en monnaie, lui soufflant doucement en souriant.
« Je n'ai pas ce plaisir malheureusement, mais tenez, pour féliciter votre femme de son bon travail. Bonne journée a vous monsieur. »
Il s'éloignait les vides alors que l'homme l'arrêtait en lui attrapant l'épaule et de lui coller le bouquet dans les mains, avant de le pousser de nouveau dans la foule en rigolant.
« Voyons, ne par pas les mains vide mon grand, et profite de la fête pour moi veux tu ?! »

L'artiste se retrouvait dans la foule, perplexe, la tête pencher sur le côté. Alors perdu dans ses pensées une forme flou bleuâtre passant devant son regard le ramenait a la réalité, lui rappelant la chevelure d'une dame qu'il se retrouvait surpris de vouloir revoir. Agrippant ses vêtements de sa main libre et serrant fort sur son torse, où se trouverait son cœur, il s'élançait dans la foule pour mettre son plan en exécution.

Se glissant sur le côté de la rue, il tentait d'abord de repéré un point à son goût, qui serait suffisamment élevé au dessus de la foule, dans un endroit qui porterait au loin sa musique, et un endroit qui serait suffisamment proche pour pouvoir accompagner la musique ambiante pour plus tard la surpasser. Il se faufilait dans une ruelle pour se préparer, il enfilait son masque et sa capuche, couvrant son visage anguleux mais doux, ses cheveux opale sombre et ses yeux rougeoyant d'une excitation montante, celle-ci faisant a présent battre la chamade à son cœur alors qu'il accordait ensuite ses instruments.

Installant comme une scène à son endroit, attirant déjà quelques regards curieux, il faisait signe au intéresser de s'approcher, le spectacle sur le point de commencer. Le musicien se hissait sur sa scène en tapant fort du pied une fois en place, faisant résonner le claquement dans les environs, attirant encore plus l'attention.

« Mesdames et messieurs, merci à tous de venir célébrer cette magnifique journée avec nous tous, laissez donc cet humble artiste porter votre euphorie avec lui vers de chaleureux lendemain bercer de souvenirs rayonnant. »

Son violon maintenant dans ses mains, il se positionnait respectueusement, le dos bien droit, légèrement pencher sur le côté, puis entamait un air joyeux et rapide, rythmé grâce à ses tapements de pieds sur sa scène, et la foule le rejoignant rapidement dans sa musique avec des réactions de bonheur et des danses festives. Emportant alors avec lui tout un bout de la rue, maintenant cousu au bout de son instrument, lequel chantait à présent une hymne a la joie et l'espoir.

Jusqu’à ce que le musicien marque un violent arrêt dans son jeu après avoir aperçu ce qui lui semblait ne pouvant être qu'un mirage des plus succulent à ses yeux, faisant grogner la foule de déception et rivant tout les regards sur un Sylas complètement dénué de rationalité. Une magnifique demoiselle lui semblant familière flottant au vent au travers de la foule sous son regard abasourdis.
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Une Muse Amusée

Sylas Loren


Une bonne semaine après que je sois rentrée du Nord, je pouvais dire que je me sentais bien plus libre. Je n’avais plus ce lourd poids sur mon cœur, je me sentais bien et prête à avancer. Il fallait dire que j’en avais assez bavé depuis que le temps : le tournoi d’ikusa qui avait bien mal fini, les morts de Maevis et de Shaka et les problèmes liés aux affaires de Sahelle et d’Agrus dans le Nord. Il y avait eu de nombreuses péripéties, assez tragique et négative en si peu de temps. En fait, tout cela s’était bien enchaîné malgré moi. J’avais eu dû subir beaucoup de choses et je n’avais pas eu le temps de tout faire sortir et d’en parler aux personnes concernées. Pendant des semaines, j’avais gardé tout cela au fond de mon cœur, mais j’avais réalisé que j’inquiétais de nombreuses personnes à me voir ainsi. J’avais l’impression que je plongeais dans les abysses, sans vraiment pouvoir arriver en sortir. Cependant, grâce à Sahelle et Agrus, j’avais pu remonter à la pente. Ils avaient toujours été présents pour moi… Ils étaient vraiment mes lumières dans ce monde et je ne savais pas comment je pourrais les remercier. J’étais prête à tout pour leur rendre la pareille et je m’étais promis que je serai présente en retour en cas de coup dur.

Cependant, celui qui avait brisé ces chaînes de tristesse fut cet homme. Sylas Loren. Cet homme m’avait permis de remonter la pente, grâce à ces chants et sa musique chaleureuses et plein de joies. Cela me fit beaucoup de bien, et j’ai pu enfin évacuer toutes ces émotions négatives. A la fin de notre joute, je me sentais tellement plus libre et enfin heureuse d’être toujours vivante entourée de mes amis.

Malheureusement, je n’avais pas revu cet homme depuis que nous nous étions quittés sur la petite crique. J’avais complètement oublié de lui demander où il dormait à Ikusa et de savoir où nous pouvions le revoir. Maintenant, je m’en voulais de ne pas lui avoir demandé tout cela, car je voulais vraiment le remercier pour tout ce qu’il avait fait pour moi, alors que nous étions de parfaits inconnus. Je soupirai de désespoir, alors que je me baladais dans les rues d’Ikusa. L’arène était toujours en réparation et j’avais l’impression qu’il allait être encore pendant quelques mois. De nombreux artisans travaillèrent dessus jour et nuit pour qu’ils soient de nouveau utilisables pour accueillir les gladiateurs.

Aujourd’hui était un jour de fête, où les rues étaient magnifiquement bien décorées, où je pouvais entendre de nouveau les rires des enfants et de la musique. La population semblait se remettre doucement de la terreur des Rebelles, même si je sentais bien que cela n’avait pas complètement disparu de leur esprit. Les rebelles contre le régime étaient difficiles à dénicher. Les gardes royaux et les agents du Roi Tensai essayaient à tout prix de les retrouver et de les faire juger de leur crime. Mais ce ne fut pas si simple. Certaines personnes du royaume les avaient aidés à se cacher et à les aider encore aujourd’hui. D’autres disaient qu’ils étaient si bien infiltrés dans la hiérarchie du gouvernement, qu’ils étaient compliqués de les débusquer, sans faire créer des problèmes un peu partout.

Soudain, j’entendis une musique sur la grande place. Une personne était en train de jouer du violon avec entrain. La population l’accompagnait en frappant dans ses mains. Tout le monde semblait heureux et enclin à faire la fête, à positiver et aller de l’avant. Moi aussi, j’avais bien décidé d’aller de l’avant et de laisser mon Destin tracer mon chemin. Je m’avançais dans l’immense pour savoir qui jouait si bien. Était-ce cet homme encore une fois ? Je marchais très vite, voir presque bousculer les personnes qui étaient devant moi, en train d’écouter et de danser sur cette musique joyeuse. Arrivée pratiquement au centre de la place, je reconnus immédiatement l’homme de la crique, qui jouait du violon. Incroyable ! C'était impressionnant de voir comment il était à l'aise avec tous ces instruments !

Je le fixai pendant plusieurs secondes, en espérant qu’il remarque ma présence. Mais qu’est que je pensais ? Notre rencontre sur la plage n’était peut-être pas importante pour lui… Juste un événement comme les autres. Pourquoi je m’entêtais à penser que pour toutes les personnes, ma rencontre était ancrée à tout jamais dans leur esprit. Alors, sans même jamais à me faire reconnaître, la musique s’arrêta soudainement à quelques mètres de ma personne. L’homme, Sylas, semblait m’avoir vu et reconnu. Je restai la bouche-bée et je lui fis signe de continuer de jouer au moins la fin de sa musique et d’arrêter de me regarder ainsi !! Mon visage devint cramoisi en quelques secondes !! J’espérais fortement qu’il ne vienne pas à moi avec tout ce monde !
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Aussi choqué que comblé de bonheur, le musicien de force alors à reprendre sa musique à moitié enchanté de devoir attendre la fin de la musique avant de pouvoir parler avec sa demoiselle. Nonchalamment à présent, il tapote du pied pour relancer un rythme entraînant qui est rapidement repris par la foule qui le huait il y a a peine quelques secondes. Se recomposant légèrement sous son masque, souriant comme un idiot à la présence de Calyrila, il enchaîne quelques fioritures qui font jaser la foule avant de finir son spectacle sur une improvisation de solo au violon.

Une grande révérence de la part du musicien suivant sa dernière note attire les applaudissements de la foule qui crie à présent son prénom en rythme des tapements de pieds de cette dernière.

Le musicien descend de sa scène, échangeant des regards avec ses fans dans la foule un à un, mais gardant constamment Caly dans son champ de vision. Il commence à empocher ses pourboires après avoir ôter son masque, un sourire chaleureux et ravis aux lèvres, prenant le tant de remercier tout ses généreux donateurs un par un. Après quelques secondes de récoltes, et prenant le temps de progresser dans la foule discrètement, il se retrouve enfin nez à nez à Calyrila, qui semble le regarder timidement.

« Dame...Calyrila... ? Est ce réellement vous ? Ou ne serait-ce qu'un doux mirage ? »

Penchant la tête légèrement sur le côté, curieux, il saisis tendrement une des mains de la demoiselle de l'océan et y dépose un baiser, écarquillant les yeux de surprise au contact de sa douce peau, balayant alors ses doutes avant de la faire pivoter doucement sur elle même, l'orientant dans une direction pointant un endroit moins bondé dans la rue.

L'emportant avec lui avec cadence mais sans la brusquer, ils se frayent un chemin dans la rue pour finalement respirer dans un endroit plus calme, pour un instant rien qu'a eux.

Observant la sirène de haut en bas avec grand bonheur, il se retiens avec beaucoup de difficulté de la prendre dans ses bras pour la serrer prêt de son cœur, pensant ne pas le revoir avant un très long moment. Il saisit alors les deux mains de la sirène avec attention du bout des doigts, s'exprimant avec excitation, comme un enfant devant un cadeau d'anniversaire.

« Je suis ravis de pouvoir vous admirer de nouveau Dame Calyrila ! Moi qui pensais ne pas vous revoir avant très longtemps...j'ai du mal à vivre l'absence de votre voix si délicate et clémente. »

Il lui lance un sourire si paisible et affectueux sans s'en rendre compte, oubliant presque ses environs, préférant portée toute son attention à ses yeux semblables aux abysses océaniques, ses cheveux azur lui donnant l'impression d'admirer le ciel. Qu'est ce qu'il ne donnerait pas pour entendre de nouveau cette sublime sirène chanter.

« Que me vaut la bénédiction de votre présence mademoiselle ? La chance me souris en vous croisant ici par un tel hasard. »

Il avait de plus en plus de mal à contrôler son excitation. Et c'est à cet instant qu'il reprenait lentement ses esprits, se raclant la gorge en lâchant doucement les mains de la sirène. Replaçant ses mains prêt de son corps avant de saluer proprement Calyrila avec une profonde révérence comme il lui as déjà présenter. Pour finalement se dresser face à elle, à peine recomposer, dans un posture plus noble, plus respectueuse dans ce coin de rue un peu plus dénué de foule.

Alors que la fêtes atteins son paroxysme, et que l'après midi de cette journée commence, Sylas se tiens devant sa muse, observant avec attention de ses yeux écarlates, les moindres millimètres formant les traits de Calyrila, comme un artiste qui enregistrerait un modèle pour une sculpture.





Une Muse Amusée (Ft Calyrila) Mcuu

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Une Muse Amusée

Sylas Loren


Alors que je lui avais demandé de terminer sa musique pour éviter que tous les regards ne se tournent vers moi, l’homme semblait ne pas avoir aimé cette demande. Alors avec peu d’envie et de joie, il reprit le rythme de sa musique avec l’ensemble de la population. Je le vis jouer avec son violon et je vis la population sourire et danser jusqu’à la fin de sa prestation. Il était vrai qu’il jouait vraiment bien et qu’il attirait la sympathie à tout le monde. Prise dans la vague de l’amusement et de la fête, je dansai à mon tour avec la foule. Maintenant que j’étais libre de toute emprise sur mon corps et que j’avais fait le deuil de ces morts, j’avais besoin de penser à autre chose et d’aller de l’avant. Aujourd’hui était un nouveau jour et je sentais quelque chose de bien allait se passer !


Puis, Sylas revint vers moi aussi vite que la lumière. Cependant, il prit le temps de saluer son public, d’accepter les pourboires et de saluer ces fans par milliers. Je ne savais pas comment il faisait pour aimer d’avoir des millions pairs d’œil sur sa seule personne. Je n’aimerais pas qu’autant de personnes me regardent ainsi ! J’avais l’impression que j’étais comme dans un aquarium et que j’étais là pour divertir les spectateurs. Soudain, je me sentais mal à l’aise comme si j’étais en train d’étouffer dans cette foule. Sylas continua à s’avancer vers moi, alors que moi, je voulais m’enfuir loin d’ici. Depuis que j’avais chanté dans l’arène pour sauver les innocents, de nombreuses personnes m’avaient reconnu et me saluèrent avec admiration et gentillesse. Tout le monde savait que j’étais une sirène maintenant… Je n’étais plus une inconnue aux yeux de la population de la capitale. J’avais une bonne réputation maintenant et j’étais devenue riche par la même occasion, à la suite de la vente de mon établissement. J’avais du mal à gérer cette popularité qui était vite arrivée… Peut-être que Sylas pourrait m’aider sur ce point et comprendre ce que je devais faire pour éviter de vivre un enfer ici-bas.

Le musicien me fit sursauter lorsqu’il arriva assez près de mon visage. Une bouffée d’air chaud envahissait mon corps. Entendant sa voix timide et mielleuse renforça ma gêne et le fait de ne pas savoir ce que je devais faire maintenant. L’homme me prit la main doucement en y déposant un léger baiser, qui renforça le rouge sur mes joues. Qu’est que je devais faire maintenant ? En y pensant, cela faisait bien longtemps qu’on ne m’avait pas traité ainsi ! Je m’étais promis de ne plus tomber dans le panneau concernant les hommes, que je devais faire une croix dessus pour ne plus à souffrir. Mais voilà que maintenant, cet homme faisait bondir mon cœur pour une raison inconnue et que ce musicien aimait beaucoup le contact physique. Qu’est que j’avais à y gagner encore une fois ? Puis, il prit les devants et m’emmena dans un coin de ruelle plus calme. Mes jambes le suivirent et ne put dire non à cette entrevue privée.

Une fois au calme, Sylas prit mes deux mains et s’exclama sur le fait qu’il était heureux de me revoir, mais que surtout ma voix lui avait manqué. Ah ! Oui, d’accord… Je lui souris avec une certaine gêne. Je ne savais pas que ma voix lui plaisait autant, et je ne savais pas comment réagir à cette information. Puis, il reprit ses esprits et me salua avec une certaine prestance comme s’il était un noble. Je lui souris tout en lui faisant à mon tour, la révérence pour être polie. Enfin, je pris la parole avec une voix calme et sympathique :

- Oui, mon cher Sylas ! Je suis devant vous aujourd’hui. Cela ne m’étonnait pas que vous soyez ici, puisque vous aimez tant la musique et le chant. J’avais une petite chance de vous trouver sur la scène pour jouer. Et j’ai gagné ! ai-je dit avec un sourire. Je suis triste que ma voix uniquement vous avait manqué… Enfin bref, passons… Je vois que vous êtes un artiste acclamée ! C’était la première fois que je voyais autant de monde pour un chanteur à la capitale. Je ne savais pas que vous étiez aussi célèbre que ça et avec autant de renommée. Je suis vraiment impressionnée de tout ce que vous êtes.

Je lui affichai un sourire gêné, car mon cœur battait pour un homme qui semblait être bien superficiel. Je n’aurai pas pensé qu’il aimerait autant ma voix que cela… Cela m’avait un peu blessé, mais comme je le connaissais à peine, je pense que cette blessure partira aussi vite qu’elle est venue. De plus, Sylas semblait être un homme qui voyageait beaucoup et qui n’allait pas rester longtemps à Ikusa. Peut-être une aventure d’un soir ? Mais, je n’aimais vraiment pas faire ça et ce n’était pas mon genre du tout !!

- Sinon devez-vous faire maintenant ? Avez-vous des obligations ? Voulez-vous que nous passions du moment ensemble ? Enfin, si vous le voulez bien, bien évidemment…

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Son cœur menaçant de sortir de sa poitrine à la vue de sa dame s’enfonçait a présent quand Calyrila s'exprimait pour la première fois seule devant lui. Sylas avait pour habitude de glisser des sous entendus dans son dialecte, alors le manque de compréhension de la sirène le prenait par surprise, fronçant les sourcils de malaise, il agitai légèrement les mains devant lui en s'expliquant devant une Calyrila qui semblait se renfermer.

« Je suis triste que ma voix uniquement vous avait manqué… Enfin bref, passons… Je vois que vous êtes un artiste acclamée ! C’était la première fois que je voyais autant de monde pour un chanteur à la capitale. Je ne savais pas que vous étiez aussi célèbre que ça et avec autant de renommée. Je suis vraiment impressionnée de tout ce que vous êtes. »

« Veuillez pardonner ma maladresse Dame Calyrila, bien évidemment c'est toute votre personne qui me manque dès que vous me quitter. Je tenais seulement à appuyer la beauté de votre voix mademoiselle. Je ne me définirais pas comme célèbre, j'ai seulement des affinités avec l'attraction de foules. »

Il lui souriait docilement en lui envoyant un clin d’œil joueur, réajustant sa tenue en vérifiant rapidement ses affaires, ne voulant pas trop traîner dans le coin à cause du rassemblement de personnes non loin. Il se concentrait tout juste à temps sur son interlocutrice pour remarquer ses joues rougissante, copiant très rapidement l'expression faciale de celle ci, alors qu'il lui lançait un regard perçant et curieux de ses yeux écarlates.

C'est alors qu'il se souvenait de sa marche dans les étals précédentes, farfouillant avec excitation dans ses affaires, il en sortait le bouquet floral obtenu auprès de l'homme plus tôt dans sa journée. Les fleurs encore intacts, émanait une odeur douce et rassurante. Il les tendait en directions de Calyrila en l'évitant un peu du regard comme gêné.

« Tenez...c'est pour vous...hmm pour espérer revenir dans vos faveurs... »

« Voulez-vous que nous passions du moment ensemble ? Enfin, si vous le voulez bien, bien évidemment... »

Il se redressait de surprise à la demande, les yeux écarquillés et presque scintillant, avant de se détendre en arborant un sourire détendu, se recomposant avec difficultés.

« Ce serait avec joie mademoiselle ! » Il s'emportait de nouveau, cette sirène avait le don de le faire sortir de ses gond pourtant si solides. Il regardait en direction de la foule ne se dispersant pas encore tout en posant une plate sur son estomac gargouillant légèrement, lui rappelant qu'il n'avait pas encore manger aujourd'hui

« Avez vous faim ? Que diriez vous de commencer par un déjeuner ? »

Il regardait autour de lui, cherchant un restaurant potentiel, suffisamment respectueux pour sa partenaire dans ce rendez-vous improvisé. Il se grattait la tête en réfléchissant, décidant avec déception de s'en remettre à la demoiselle qu'il voudrait impressionner.

« Êtes vous du coin ? Je suis tout juste en train de prendre mes marques ici, auriez vous des recommandations pour un que l'on passe du temps ensemble ? »

Il proposait alors son bras à tenir pour la sirène, l'emportant de nouveau avec elle mais à un rythme très calme, lui laissant la possibilité de les guider et de mener la danse. Ne la lâchant alors pas des yeux, profitant de la bénédiction qui lui avait été apposer en croisant la route de sa partenaire. Examinant et enregistrant dans sa mémoire chaque traits de son physique, chaque mèche de ses cheveux, chaque reflets scintillant dans ses yeux, chaque séquences de mouvements que la sirène lui montrait en marchant.

Stockant tout cela dans un coin de sa mémoire, suffisamment important pour ne pas l'oublier de si tôt, les derniers jours ayant été très long à vivre depuis leurs premières séparations suite à leurs rencontre sur cette crique avec Sahelle. L'image de la deuxième sirène apparaissant dans sa tête le sortis de ses pensées, redirigeant alors son attention à l'instant présent.

« Êtes vous seule aujourd'hui ? Je pensais que je vous trouverais avec votre sœur...Dame Sahelle est bien cela ? »

Il ne se retenait pas de prendre la main de la sirène en l'accompagnant, sans s'en rendre compte il se détendait comme avec personne auparavant, il avait pour habitude d'être charmeur et de jouer avec les femmes, mais cette fois ci c'était très différent, son corps et son esprit avaient des réactions auxquelles il ne s'attendait pas.





Une Muse Amusée (Ft Calyrila) Mcuu

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Une Muse Amusée

Sylas Loren


Je ne savais pas ce qu’il m’avait pris de lui demander de passer du temps ensemble… Pourquoi avais-je dit cela ? J’avais honte d’avoir pris les devants comme ça ! J’espérais que Sylas le prenne bien et qu’il ne refuse pas cette demande de ma part. Mes écailles apparurent sur mon visage et devinrent roses. Je m’étais promis de ne plus tomber dans les pièges des hommes et voilà que j’étais repartie pour un petit tour sur la route des charmes et de l’amour. Vraiment ! Je ne faisais pas exprès et plus ça allait, plus je me disais que j’avais un cœur en artichaut. Parfois, j’avais envie d’être comme Sahelle, à être plus forte et indépendante… Mais… Etait ce aussi une bonne solution pour l’avenir ?

Le musicien afficha un visage décompensé et stressé par suite de ma réponse sur la voix. Il se reprit aussitôt et s’excusa sur cette maladresse. Ce n’était pas ce qu’il voulait me dire… Il ne se lésinait pas sur les compliments comme quoi je lui avais manqué à la suite de notre départ sur la plage avec Sahelle. Et il enchaîna sur le fait qu’il n’était pas vraiment célèbre, mais qu’il attirait sans problème la foule pour sa musique. Je trouvais ça bien… Le charisme était important pour ce genre de métier. Pour un musicien, la réputation était tout pour eux. Il fallait qu’il l’entretienne et qu’il voyage partout dans le monde pour se faire connaître. Je savais que Sylas n’allait pas rester longtemps au Reike alors, surtout qu’il avait la vocation de devenir un musicien et un chanteur de renommée mondiale. Il ne fallait pas que je m’accroche à lui et il ne fallait pas que j’éprouve des sentiments si je ne voulais pas redevenir une vieille loque, qui pleurait tout le temps et qui déprimait.

Soudain, un bouquet de fleur entra dans mon champ de vision. Le musicien me l’offrit pour se faire pardonner dans sa maladresse. Je les pris délicatement de ses mains pour les porter à mon nez. Elles sentaient vraiment bonnes : Fraiches, douces et délicates. Pendant que je les admirais, l’homme me répondit positivement à ma demande et je ne pus m’empêcher de lui dire :

- C’est moi qui vous remercie, mon cher Sylas. Merci beaucoup pour les fleurs ! Vous savez que c’est la première fois qu’un homme m’offre des fleurs ? Je n’ai jamais eu ce bonheur auparavant ! Je voyais souvent des jeunes femmes se faire offrir des fleurs et je les enviais. Maintenant, je suis heureuse d’avoir pu découvrir ce sentiment si doux et chaleureux. Vous savez quoi ? Quand je rentrais à la maison, j’irai les faire sécher pour les garder éternellement. Comme c’est mon premier bouquet, je veux les garder en souvenir jusqu’à la fin.

Je lui souris avec tendresse et sincérité. Ce que je devais n’était pas pour le charmer, je ne lui mentais absolument pas. J’étais vraiment ravie de cette action ! Puis, Sylas me questionna si je voulais manger avec lui, avant de demander si je connaissais de bons restaurants de la capitale. Je n’eus pas le temps de lui répondre qu’il me proposa son bras pour flâner dans les rues d’Ikusa, tout en profitant de la fête ambiante.

- Oui ! Pour vous dire la vérité, je n’ai pas mangé ce matin. J’ai couru un peu partout dans la cité pour essayer d’aider le plus de personnes possibles. Vous savez que l’événement du tournoi a causé de nombreuses pertes dans la population et a fait beaucoup de dégâts matériels aussi. Et là, je commence vraiment à avoir faim, une faim de baleine, si vous voyez ce que je veux dire ! HI HI ! Venez ! Dépêchez-vous, je connais une super table pour manger le midi ! Si on ne se dépêche pas, nous n’aurons plus de places ! C’est un restaurant qui fait des spécialités du coin et tout le monde s’arrache ces tables. Surtout qu’il ne prenne pas de réservations ! Alors, le premier arrivé est le premier servi !

J’accélérais le pas, car j’avais envie de l’emmener là-bas pour goûter ses spécialités ! Mais surtout que cela faisait des semaines que j’entendais tout le monde en parlait et ça commençait à m’énerver de ne pas y aller pour tout goûter ! J’étais une vraie gourmande, depuis que j’étais venue sur la terre ! Il y avait tellement de mets que je ne savais pas où commencer !

- Ah ! Oui, je suis seule aujourd’hui ! Je ne suis pas toujours collée à ma chère Sahelle. Mais je dois vous reprendre maintenant… Sahelle n’est pas ma sœur biologique. Je la considérai comme ma sœur, car elle m’avait aidé pendant des mois, à trouver mes repères dans ce monde et elle m’avait sauvé de plusieurs catastrophes. Alors, je la considérais comme ma sœur, plus qu’une amie ! Mais, je suis seule en termes de familles… La mienne est toujours sous l’eau et je ne l’ai plus revu depuis des mois. Je ne sais pas ce qu’ils sont devenus et s’ils sont toujours vivants… Enfin, bref ! Et vous ? Avez-vous de la famille ? Des frères et des sœurs ? Ou même des enfants ?

C’était le bon moment pour savoir s’il avait une famille, donc une femme mariée et des enfants, avant d’avancer dans quoi que ce soit avec lui. Je préférais tout savoir, que de ne rien savoir et être traitée comme une salope par la suite.

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Alors que sa muse rougeoyante aux écailles recouvrant ses joues se réjouissait de son bouquet de fleurs, Sylas ne pouvait s'empêcher de sourire jusqu'au oreilles. Les cheveux azur et ondulant de la femme à ses côté l'hypnotisant presque dans un mouvement de va et viens semblant aux vagues de la crique dans laquelle ils se sont rencontrés pour la première fois. Et où ils durent se quitter si abruptement.

Le souvenir de la tache rouge grandissante avec effrois sur le sable froid, le tirant de nouveau lentement vers les émotions qu'il avait alors ressentis pendant cette scène. Déglutissant avec difficulté, il choisissait de ne pas mentionner sa récupération, pour ne pas gâcher leur nouvelle rencontre, quand elle saisissait son bras et l’emmenait avec panache vers ce qu'elle pensait être un établissement de choix.

Il l'écoutait attentivement parler de sa journée et de son travail récent, se rappelant et connectant rapidement les points quant à son rôle jouer au tournois. Il la trouvait si innocente malgré les sévères expériences qu'il avait aperçu, même si cela n'était qu'une infime partie de la vie de sa partenaire de promenade. Il rigolait sincèrement à ses blagues avec son rire mélodieux et chaleureux.

Le sourire qu'elle lui envoya coupler avec son contact doux mais vifs et sincère, le poussant a accélérer le pas pour la suivre, elle voulait qu'ils se pressent pour avoir une table dans l'endroit qu'elle mentionnait, il semblait y avoir beaucoup de demande, et peu de table disponible.

Alors qu'il réfléchissait déjà à un potentiel plan pour obtenir une table en dernier recours, la sirène excité le sortait de ses pensées de surface lorsqu'elle posait des questions sur un sujet délicat après avoir expliquer sa relation avec Sahelle et sa situation familiale.

« Mais, je suis seule en termes de familles… La mienne est toujours sous l’eau et je ne l’ai plus revu depuis des mois. Je ne sais pas ce qu’ils sont devenus et s’ils sont toujours vivants… Enfin, bref ! Et vous ? Avez-vous de la famille ? Des frères et des sœurs ? Ou même des enfants ? »

Serrant légèrement la main de Calyrila par reflex alors que tout ses mauvais souvenirs déferlait sans contrôle dans son esprit, il se ressaisissait quand les cheveux de sa partenaire diffusait la douce odeur apaisante de la sirène droit dans l'odorat du musicien tourmenté. Inspirant lentement en forçant un sourire sur lèvres avant de lui répondre honnêtement en la regardant.

« Mes excuses Dame Calyrila, je crains ne pas avoir une once de famille présentable malheureusement. Je n'ai plus mes parents, je suis fils unique, du moins je pense...et je n'ai ni femme ni enfants... »

Tapotant la main de la sirène comme pour la réconforter alors que ce devrait être l'inverse, il déporte son regard du visage captivant de cette dernière pour observer le restaurant duquel ils approchent, sifflant rapidement en pinçant ses lèvres un serveur en apercevant une des dernières tables de libre. Il emmène alors Calyrila avec lui près de celle ci, tirant la chaise du bout de son pied droit alors qu'il fait pivoter lentement la sirène comme pour danser, avant lui déposer sa main sur ses hanches en touchant à peine son seul pied restant au sol du pied gauche, emportant la sirène dans le mouvement pour s'asseoir sur sa chaise avec douceur, comme si elle flottait sur un nuage.

Terminant son geste les mains sur les épaules de sa demoiselle, il faisait tranquillement le tour de la table face pour finir face à elle en prenant sa place avec grâce à son tour. Bien évidemment sa petite démonstration n'était pas qu'esthétique, il en avait également profiter pour pousser du chemin un homme qui comptait prendre la place à cette table.

Souriant chaleureusement à Calyrila, il lui donnait une mini révérence une fois installer, avant de lui tendre une main ouverte, haussant les sourcils légèrement avec compassion, pour lui proposer de prendre la main.

« Juste à temps il semblerait haha. Alors, qu'est ce que vous recommandez pour ce succulent repas mademoiselle ? »

Finissait il en dévorant la sirène du regard. Pas encore habituer à ses formes généreuses et son apparence mythique.







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Une Muse Amusée

Sylas Loren


Alors que je lui avais pris sa main pour aller au restaurant, c’était incroyable comment je me sentais à l’aise avec cet homme. Avec les autres hommes, je n’avais jamais été ainsi ! Pourquoi je me sentais aussi à l’aise et calme avec lui ? Qu’est qu’il avait de plus que les autres ? C’était une bonne question et j’avais besoin de savoir ce qu’il faisait ressentir ça. Nous marchâmes vite dans les rues bondées de la capitale, pour arriver au restaurant. Dans l’autre main, j’avais toujours le bouquet de fleurs magnifique, et je n’étais pas prête de le lâcher. Un sourire se dessina sur mon visage, et je ne pus contenir ma joie. Il faisait bien beau et chaud, et la musique était présente dans toutes les rues. C’était un jour merveilleux et j’avais l’impression qu’il allait bien continuer ainsi. De plus, Sylas me faisait tout à fait confiance et inversement. Mon cœur allait exploser devant tant d’émotions et de sentiments, que je n’avais pas ressenti depuis des mois. Mais Sahelle m’avait bien fait comprendre : Il avait toujours des hauts et des bas dans une vie. Le plus important était de savoir remonter la pente et de continuer à avancer sur ce chemin boueux qui était la vie. Je ne l’avais pas cru au départ, mais aujourd’hui, je sentais le changement dans mon âme. Pendant cette marche express, Sylas répondit à ma question sur la famille. L’homme n’avait pas de famille, il était fils unique et il n’avait plus ces personnes depuis longtemps. Cela se voyait sur son visage…

De plus, il n’avait pas de femmes ni d’enfants. YES ! Je serrai encore plus fort le bouquet et mon sourire monta jusqu’à mes yeux. Oula ! Je devais faire attention à mes expressions de visages. Il venait de me confier un souvenir triste et douloureux et moi, j’étais en train de sourire du fait qu’il n’avait pas de famille. Il fallait que je me reprenne aussitôt pour éviter tout problème. Mais je pouvais comprendre ce sentiment d’avoir perdu et de devoir tout reconstruire après sans aide, sans soutien autour de soi. Je continuai de marcher, voire de trottiner avec Sylas dans ma main, car j’avais besoin de faire disparaître ce sentiment de solitude et tristesse qui venaient d’envahir mon esprit. Ma famille me manquait, mais j’étais incapable de partir à leur recherche, ne sachant pas où commencer. Peut-être qu’un jour, je devrais replonger dans les abysses des mers infinis pour le retrouver. Mais pas de suite… Je n’avais pas envie et j’avais des projets sur le feu, alors j’avais décidé de décaler tout cela à plus tard.

Quelques minutes de courses plus tard, nous arrivâmes enfin au restaurant, où il y avait déjà du monde. Sylas siffla un serveur pour que nous ayons une table dans ce magnifique lieu. Mon cœur battait comme un fou, car j’étais excitée de venir ici. Le musicien me tira la main une nouvelle et en me faisant danser, il me fit m’asseoir sur la dernière place du restaurant. Quelle galanterie cet homme ! Incroyable ! Je restai la bouche bée devant tellement de politesse, un vrai homme sensible et courtois ! Il me fit une révérence douce et chaleureuse avant de me demander ce que je voulais manger !

- HIIHIHIHIHIH ! Vous avez que c’est la première fois que je viens dans un superbe et réputé restaurant ! Vous ne savez pas à quel point je suis heureuse ! Ne vous inquiétez pas, j’ai assez d’argent pour nous payer un bon repas. N’ayez pas peur ! Il parait que leur menu du jour est à tomber par terre. C’est un riche plat avec des poissons et des coquillages venant directement de la pêche du jour. Parfois, il arrive à pêcher des poissons exceptions qu’on ne voit pas au bord des rives d’Ikusa. Alors je vous conseille le plat du jour ! Mais si vous n’avez pas le poisson ou les coquillages, il y a de très bonnes viandes au menu. Bon, vous allez me dire que je ne peux pas donner un avis, car je ne suis jamais venue ici auparavant. Mais lorsque j’avais mon magasin, tout le monde me parlait de ce restaurant et de leurs mets succulents ! Si vous savez depuis combien de temps je rêve d’être ici !! OH !! Pardonnez-moi, je parle beaucoup trop !! Je suis une vraie pipelette quand on me parle de nourriture !! Je me disais que je serais aussi une bonne cuisinière, mais je n’avais jamais eu de cours de cuisine ! OUPS ! Encore désolé ! Je me tais maintenant ! Cependant, j’ose rajouter qu’il faudrait prendre du vin pour accompagner tout cela. Normalement, je ne bois pas d’alcool, mais je vais faire une exception pour aujourd’hui …

Je m’arrêtais de parler et je me mis mon visage sur la table afin de ne pas croiser le visage de Sylas. J’avais honte d’avoir autant de parler, cela ne me ressemblait pas du tout ! Par contre, il fallait que je gère l’alcool ! Il était hors de question que je mange sans vin, avec des plats d’exceptions ! Même si je devais finir ivre, je le ferai avec plaisir !!

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Le musicien résistait d'abord tant bien que mal au flot de paroles de sa partenaire de table, maintenant un grand sourire chaleureux, il demeurait abasourdis par sa chance et la beauté de la sirène, cette dernière déversant toute sa joie et une passion tangible dans ses histoires aux revirements multiples. Suivre tout le raisonnement était parfois difficile, surtout quand Calyrila coupait le fil de ses explications par timidité, assommant Sylas qui essayait de suivre avec toute sa concentration portée sur les lèvres de la demoiselle excitée par son repas imminent.

La mention de l'argent faisait brièvement froncer le musicien des sourcils, qui s'empressait de déposer quelques pièces d'or sur la table, pour lui signifier qu'il payerait et que ce n'était pas discutable en accentuant son geste d'un regard perçant. Alors que la sirène expliquait sa joie semblant sans fin de finalement pouvoir goûter a la carte de ce restaurant, mentionnant plusieurs recommandations avec des étoiles dans ses yeux océan, ainsi que son précédent commerce, elle commençait alors à se couper, puis s'empourprait, visiblement gêner de son flot de parole, se cachant légèrement de son partenaire de table.

« Cependant, j’ose rajouter qu’il faudrait prendre du vin pour accompagner tout cela. Normalement, je ne bois pas d’alcool, mais je vais faire une exception pour aujourd’hui … »

Voyant l'état de sa demoiselle, Sylas souriait chaleureusement en pouffant de sa voix mélodieuse, tendant une main lente et délicate pour la poser sur celle qui tentait de cacher le visage de Calyrila, l'ôtant du passage dans un geste doux et attentionné. Il avait déjà commander une bouteille du meilleur vin de l'établissement du regard avant de faire son mouvement vers la sirène.

Déposant par la suite sa main sur la table, tenant toujours celle de la demoiselle rougeoyante des joues, il se penchait presque imperceptiblement vers elle au dessus de la table, ajustant sa position pour pouvoir plus facilement la regarder dans les yeux. En lui adressant un grand sourire innocent et amusé avant de prendre la parole doucement.

« Vous n'avez pas besoin de vous cachez Dame Calyrila. J'aimerais profiter de notre moment ensemble pour découvrir le plus de vos facettes possible. Vous êtes bien trop sublime pour cacher votre visage. Pourquoi ne pas plutôt me sourire comme vous le faisiez si bien sur notre route jusqu'ici ? » Finissait il en clignotant des yeux pour marquer son point en penchant la tête légèrement sur le côté.

« Je m'occupe déjà du vin ne vous en faites pas. Et que diriez vous de commander deux menus du jour ? Vous semblez être très excitée à l'idée de le goûter. » Il relâchait finalement la main de la sirène pour ne pas la mettre mal à l'aise à cause d'un surplus de contact physique.

« Je suis moi même très friand de cuisine, peut être devrions nous organiser une prochaine rencontre où nous pourrions tout les deux nous cuisiner de succulents petits plats ? Ha ha ha. » Il riait sincèrement et à plein poumons, l'honnêteté et la passion de Calyrila lui ôtait avec une vitesse record toutes ses barrières relationnelles. Il n'avait ni la force, ni l'envie de lutter contre les sentiments et les émotions qui flottaient dans cette ambiance si enivrante autour de cette table de restaurant.

« Vous avez mentionner une boutique, un magasin, c'est cela ? Que vendiez vous ? Je suis très curieux de... »

Il s'arrêtait dans sa phrase en détournant le regard vers la serveuse qui s'approchait de leurs table avec le vin et des amuses bouches. Sylas enclenchait très rapidement ses réflexes de gentilhomme et se levait avec grâce de sa chaise pour s'occuper du vin, préparant la bouteille avant de servir Calyrila, puis son propre verre en dernier, pour finalement se rasseoir avec la même grâce en reportant son regard sur sa dulcinée face à lui. Saisissant son verre pour trinquer avec la sirène après avoir humer le parfum de ce soi disant délicieux vin.

« Nous prendrons donc deux menus du jour, je pense ? » Finissait il en pointant une main respectueuse vers Calyrila pour confirmer sa demande, en regardant à tour de rôle la sirène et la serveuse. Il ne tardait pas à recentrer toute son attention sur sa partenaire de table quand la serveuse les quittaient. S'appuyant avec légèreté sur un bras, buvant les paroles de la sirène débordante de bonheur, fixant à tour de rôle ses cheveux, ses yeux, ses oreilles, son nez, ses lèvres... marquant alors une pause, tout en pensant à la douleur qu'elle portait quand il s'était rencontrés pour la première fois il y a quelques temps déjà. Pensant dans sa tête avec fierté et soulagement. « Tu as fait un long chemin...je suis comblé de te savoir en si bonne conditions. »







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Une Muse Amusée

Sylas Loren


Malédiction !! J’avais encore trop parlé ! Il fallait vraiment que j’arrête de prendre la parole, ou bien mon partenaire d’un soir pourrait se volatiliser aussitôt. Je n’avais pas vraiment envie de me retrouver seule maintenant. Sahelle m’avait demandé pourquoi je ne pouvais pas aller dans ce restaurant seule. Pour elle, il n’y avait aucun mal à manger toute seule et à déguster ce plaisir. Cependant, je ne fus pas d’accord avec son idée. Je mangeais bien mieux lorsque j’étais accompagnée que ce soit d’une amie ou bien d’un homme. Je ne savais pas comment l’expliquer, mais j’avais plus d’appétit dans ces moments précis. Manger toute seule était un supplice… Je me sentais mal à l’aise et j’avais l’impression que tout le monde regardait. Mon ventre formait des nœuds et je passais plus de temps dehors qu’à l’intérieur du restaurant.

Depuis, je n’allais plus seule au restaurant, car je n’arrivais pas à déguster ces mets si sublimes. Je devais avouer que j’avais un peu forcé Sylas à venir avec moi, pour enfin manger ces plats si renommés dans la capitale. Soudain, je sentis la main et le visage du musicien se rapprocher de moi, de façon instantanée. Je ne l’avais même pas vu arrivé, et je ne pus m’empêcher de faire un petit bond de ma chaise. Il me fixait totalement et je sentais que mes écailles de mon visage devenaient plus que rouge. Il fallait vraiment qu’il arrête de jouer avec moi et mon petit cœur. J’avais l’impression qu’il aimait bien m’embêter et que j’avais du mal à lui dire non ou bien le rembarrer totalement. De plus, ce n’était pas mon intention ! Il fallait dire que j’avais envie qu’on me remarque un peu en tant que femme et ça faisait du bien de voir un homme si respectueux et de partager un repas avec lui.

Alors, je devais en profiter pour cette journée, vu que je ne savais pas s’il allait repartir prochainement d’Ikusa. Le musicien me sourit et encore une fois, mon cœur fondit d’un seul coup. TROP TROP charmeur ! Il fallait qu’il arrête de me sourire ainsi, sinon j’étais prête à tomber à ses pieds. Sylas me dit comprendre qu’il ne voulait pas que je me cache, il voulait tout connaître de moi. Les compliments s’écrasèrent dans mon cœur et son sourire me fit arrêter de respirer pendant quelques choses. Était-ce réel ? Était-ce possible dans mon cas de connaître encore le bonheur ? Moi qui m’étais dit que je ne devais plus côtoyer les hommes, moi aussi de nouveau devant un test. Il ressemblerait que le Destin veuille jouer avec moi, une fois de plus.

- Il vaut mieux ne pas me voir dans cet état ! Vous aurez trop honte de moi par la suite ! Et je n’ai pas envie de vous faire subir ce genre de chose dans un établissement aussi côté. Vous pourriez avoir des problèmes par ma faute et c’est quelque chose qui ne me plairait pas. Malheureusement, je ne souris pas sur commande, mon cher Monsieur.

Il fallait que je me reprenne en main pour ne pas succomber à ce dieu du charme. Mais j’avais plus de mal à tenir. J’avais les mains qui tremblaient et mon esprit semblait pratiquement corrompu par cet homme. Qu’est que je devais faire ? Il fallait que je lui pose la question pour que je sache ! Je ne voulais pas souffrir une fois de plus. Si cet homme voulait jouer avec moi, et bien nous allions jouer dans son sens. Je savais très bien que cet homme n’allait pas rester longtemps dans cette ville et il disparaît aussi vite qu’il est arrivé ici. Sahelle m’avait bien fait comprendre qu’il y avait énormément de personnes comme lui. Ils charmaient les jeunes femmes, avant de tout leur prendre et quitter à la hâte la ville pour ne plus jamais revenir ici. Je soupirai doucement et je me redressais pour prendre part à quelque chose qui allait me dépasser dans tous les cas.

- Oui, il est vrai que j’ai hâte de goûter à ce menu du jour ! Donc, nous allions bien évidemment en prendre deux. Vous m’en direz des nouvelles ! Ce serait avec grand plaisir de cuisiner ensemble ! Pour tous vous dire, j’ai un projet personnel que je souhaiterais mettre en place dans les prochaines semaines. Donc, je pense qu’on pourrait facilement réaliser ce souhait !

L’homme semblait vraiment heureux d’être ici. Je n’avais pas de doute sur ce point-là. Est-ce que je devais le croire ? Croire à toutes ces promesses et ces demandes ? Qui sait ? Sylas avait enlevé sa main de la mienne. J’approchais ma main de ma poitrine et mon cœur qui battait toujours plus vite ! Cela devait suffire maintenant ! La serveuse arriva avec le vin et les amuse-bouche. Sylas se leva et comme un gentleman, il me servit le vin dans mon verre avec délicatesse et douceur. Par la lune ! Il savait y faire avec les femmes. Mais à combien de femmes il avait déjà fait ce numéro ? A cette pensée, mon cœur me fit mal.

- Oui, deux menus du jour, s’il vous plaît, Mademoiselle, ai-je dit avec un sourire rempli de bienveillance.

J’attendis que l’homme se replace à table pour répondre à sa question sur mon magasin, tout en buvant une gorgée de ce nectar divin.

- Mon magasin est… était dans le quartier des commerçants. Je vendais des produits de la mer que personne ne pouvait trouver : coquillage, perle, artefact, des matériaux, et des objets venus d’un autre temps. Cela m’avait permis de mettre un peu d’argent de côté, mais aussi de servir dans ce monde dont je ne connaissais rien. Mais il fut racheté par une grande commerçante de Taisen. Je n’ai pas la fibre d’une commerçante et je ne sais pas gérer correctement un stock. C’était un homme riche qui m’avait donné ce commerce pour aller de l’avant, mais il n’est plus là pour l’instant. La jeune femme d’affaires m’avait donné beaucoup d’argent. Mais aujourd’hui, je suis à la recherche de quelque chose de nouveau ! Nous verrons bien que le Destin me montre.

Après un petit silence, je vis la jeune serveuse revenir avec nos plats, qu’elle déposait délicatement sur notre table, avant de nous souhaiter un bon appétit. Je lui souris, puis je bus une nouvelle gorgée du vin. Je sentais déjà que l’alcool faisait effet… Alors, j’écartais le verre plus loin pour qu’il ne soit pas sous mon nez. Puis, je pris mon courage à deux mains :

- Est-ce que vous allez me voler ? Et disparaître après comme si tout cela n’avait aucune importante ? Je préfère vous le demander et que vous me disiez avant de ne prendre trop à cœur tout cela. Même si c’est pour qu’une journée, j’aimerai savoir…

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Il écoutait sagement les explications de sa sirène lorsqu'elle lui parlais de son précédent commerce. Elle semblait être très riche d'après ses dires, mais il s'en fichait, ce n'est pas l'argent qui l'intéressait chez elle, ça ne l'avait jamais été. Il respectait aussi grandement sa soif de renouveau, même si s'en remettre ainsi au destin était dangereux.

Plusieurs fois pendant la conversation le musicien savourait son repas délicieux, lui valant plusieurs fois d'écarquiller les yeux et de serrer la table avec ses mains, les faisant tourner au blanc pur sous la pression par dégoûts. Il était dégoûté de ne jamais avoir pu manger de mets aussi succulents avant dans sa vie. Maudissant sa situation avant de se ressaisir face à sa demoiselle. Il se délectait de son vin, de son repas, et de sa compagne. Remarquant également que celle-ci semblait vouloir ralentir sa consommation d'alcool, il souriait innocemment en écartant également son verre. Il voulait la mettre à l'aise le plus possible, même si ce vin était un vrai nectar délicieux, il ne voulait pas la forcer à consommer par miroir.

« - Est-ce que vous allez me voler ? Et disparaître après comme si tout cela n’avait aucune importante ? Je préfère vous le demander et que vous me disiez avant de ne prendre trop à cœur tout cela. Même si c’est pour qu’une journée, j’aimerai savoir… »

Il l'avait vue se préparer mentalement avant de se lancer dans cette question qui portait tellement d'espoir et de sens. Le temps s'arrêtait autour de Sylas qui commençait tout juste à comprendre les sentiments de Calyrile dans cette situation. Il prenait le temps de concocter sa réponse en ne la quittant pas une seconde des yeux.

Ses yeux écarlate perçant tout son être, cherchant à mettre à nue chaque once de sentiments perçu par la sirène sous son joug apparent. Il déglutissait avant d'amorcer sa réponse, déclenchant ses gentes avec une douceur et une bienveillance inégalé dans toute la ville à cet instant précis. Il avait l'impression de jongler avec des diamants sans prix qui pourrait se briser au moindre choc alors que les mots quittaient ses lèvres pour aller caresser les oreilles rougissante de Calyrila, comme les paroles de la toute première chanson qu'il lui as joué sur cette crique, celle qu'il avait écrite spécialement pour elle.

« Je n'ai jamais eu l'intention de vous voler quoi que ce soit Dame Calyrila... » Il lui prenait la main avec timidité, rougissant lui même des joues sans pouvoir se contenir. « Et je n'ai aucune intention de disparaître également. » L'alcool et ces nouvelles émotions explosant à l'intérieur de lui prenant le contrôle, il se penchait vers elle pour déposer une baiser timide et discret sur la tempe de la sirène. Guettant sa réaction à chaque mouvements, regrettant instantanément son geste après s'être repris et remis en place. Il se raclait la gorge et reprenait ses explications. « J'ai été honnête avec vous jusqu'à maintenant et je tiens à le rester. Tout cela...est très nouveau pour moi. Je n'y suis pas habituer. Courtiser une demoiselle, les manières de tables, ainsi que celle d'un gentilhomme, j'ai du mal...à savoir ce que je devrais faire près de vous. » Il s'arrêtait et prenait une profonde gorgée de vin, desserrant le col de ses vêtements pour mieux respirer, laissant entrevoir un peu plus son cou et même une partie de sa clavicule.

Il se grattait nerveusement le côté de la mâchoire avant de reprendre la parole pour briser le silence.

« Si je vous ai donnez l'impression d'être un charmeur de demoiselle, un bourreau des cœurs même...ce n'est pas du tout mon cas. Je n'ai ni l'envie...ni la force de jouer avec votre cœur...Calyrila. »

Il osait pour la première fois laisser tomber le titre et la politesse pour s'adresser avec toute sincérité à sa muse. Son cœur voulant s'extirper de sa poitrine, ses joues brûlantes sous la gêne, sa main dans celle de la sirène et son souffle tremblant alors qu'il lui souriait avec compassion, tentant de s'accrocher à la beauté de sa partenaire de table pour survivre à la gêne qui l'attaquait de plein fouet.

Si Calyrila n'était pas en ce moment même face à lui, le dévisageant probablement de la même manière qu'il le faisait pour elle, ses traits, ses formes, ses cheveux, son odeur, tout qui pourtant l'apaisait avec une efficacité sans égale constamment, même cela ne pouvait le calmer dans sa situation actuelle, si ce n'était pas Calyrila face à lui, il serait en pleine crise de panique, sûrement en train de s'étouffer. Et pourtant malgré tout les regrets tournoyant dans son esprit, l'irrésistible envie d'oublier, de se lever de cette table et de fuir en mettant les trente dernières minutes de sa vie aux oubliettes pour pouvoir reprendre son souffle, il demeurait coincer sur sa chaise de restaurant, la tête se penchant légèrement sur le côté alors que son sourire se muait d'un sourire gêner à celui d'un homme qui serait face à la femme de sa vie. Aspirer par les lèvres pulpeuses de la sirène, plongeant sans fin dans les abysses océaniques de ses prunelles après avoir chevaucher les vagues dangereuses et pourtant si clémentes de sa chevelure caressant son visage aux traits fantastiquement mythiques.

Elle n'avait pas besoin de l'ensorceler comme les sirènes des légendes, il était déjà complètement sous son joug. Cette question qui avait demander tant de courage de la part de la demoiselle venait tout simplement de renverser le monde de l'artiste. Le serment éternel du chevalier à sa dame s'écrivant déjà sur cette terrasse de restaurant dans l'esprit d'un homme piéger dans ses propres sentiments romantique, ceux qu'il avait jusque là réussi à toujours éviter et combattre, venait de le détruire de l'intérieur grâce aux mots magique de délivrance prononcés par Calyrila.








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Sylas Loren


Je n’avais pas hésité à lui poser la question, j’avais besoin de savoir ce qu’il voulait vraiment de moi. Je savais que ce n’était pas quelque chose d’aisé à répondre, mais il était impossible de continuer cette rencontre si j’allais droit dans un mur. Souffrir était la dernière fois que je voulais, maintenant que j’avais réussi à sortir à la tête de l’eau. J’essayais de prendre sur moi-même pour déguster mon plat, mais je n’arrêtais pas de le fixer dans les yeux en attendant une réponse de lui. Et je n’étais pas près de détourner mon regard du sien… Je bus alors une gorgée de plus, de vin magnifique ! Je savais que ce n’était pas bien, mais j’avais besoin de courage pour lui poser plus de questions et en savoir plus sur lui. Après avoir posé cette question, l’homme releva soudainement la tête vers moi. Il semblait choqué et avait du mal à trouver ces mots. Je pris une deuxième gorgée, sachant que le mal de tête commençait à venir. Ce vin était excellent, mais un peu trop fort pour moi.

Puis, le musicien me prit la main doucement, comme si une plume s’était déposée sur moi. Il m’avoua qu’il n’avait pas l’intention de me voler. Je vois qu’il avait compris ce que je voulais dire, à demi-mot. Il rajouta qu’il n’allait pas disparaître du jour au lendemain sans me le dire. Je restai stoïque et je n’avais pas envie de lui montrer si facilement mes sentiments à cet homme. Il fallait que je me montre un peu dur pour lui faire comprendre que je n’étais pas une femme facile.

Et soudain, Sylas vint me déposer délicatement un baiser tendre sur ma tempe. Je n’étais pas prête, car je sursautai de ma chaise. C’est bon, je mourrai de l’intérieur et j’étais complétement perturbée. Et maintenant, je sentais que l’alcool allait prendre le pas sur mes réactions et sur mon comportement pour la suite du repas. Sylas m’expliqua qu’il ne faisait pas cela avec tout le monde et qu’il avait du mal à bien se comporter en ma présence. Je lui souris et je ne pus m’empêcher de rire à haute voix. Tellement fort que certaines personnes des autres tables se retournèrent pour savoir ce qu’il se passait ici. Mais rien de grave !

- Je vois que je vous fais de l’effet ! Ne vous inquiétez pas, je ne suis pas une sirène qui aime manger les humains, sinon, je vous aurai déjà mangé depuis longtemps… Oups ! Mais je suis très heureuse qu’un homme essayât de me courtiser ainsi ! Cela faisait si longtemps que je n'étais pas sentie ainsi ! Je vous en remercie amplement ! Et merci de m’avoir répondu avec autant d’honnêteté à cette question qui me taraudait depuis quelque temps. Je vous crois, ne vous inquiétez pas autant… Je vois que vous êtes différents avec moi et plus chaleureux.

Je lui souris et je continuai à manger mon assiette, qui était vraiment délicieuse. Quelle chance d’avoir pu prendre une table et de manger en si bonne compagnie. Sylas était vraiment une personne incroyable : Courtois, aimant, honnête et véritable dans son genre. J’arrivais rapidement à la fin de mon assiette, mais je voyais bien que le jeune homme semblait bloquer. Cela faisait plusieurs minutes qu’il ne bougeait pas, comme s’il avait arrêté de vivre. Je m’arrêtais aussitôt pour savoir si tout allait bien.

- Sylas, est ce que vous allez bien ? J’ai l’impression que quelque chose ne va pas ! Le plat ne vous convient pas ? Vous voulez que j’appelle la serveuse pour savoir si autre chose vous conviendrait plus ! Vous n’aimez pas les fruits de mer et les poissons peut-être ? Des allergies ? Un problème au cœur ? SYLAS ! REPONDS MOI POUR L’AMOUR DE LA LUNE !

Paniquée, je ne savais pas quoi faire maintenant ! Je n’étais pas un médecin, mais il commençait sérieusement à me faire peur. La seule chose que je pouvais faire c’était ça : Je créais une petite bulle d’eau fraîche et je la jetais sur le visage du musicien en espérant qu’il se réveille. Je me levais aussitôt de la table pour essayer de voir si son cœur battait toujours ! Plus d’eau dans la figure ? Au final, je créais une bulle d’eau en espérant que ça aille bien mieux par la suite. Mais malheureusement, avec l’alcool, je n’arrivais pas à contrôler la taille et la puissance de l’eau… Sylas fut entièrement trempée de la tête au pied… OH ! PITIE LA MERDE

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Le temps paraissait si long autour de cette table, surtout quand l'on ne parviens pas à reprendre son souffle à cause d'une anxiété profonde. Sylas fixait sans cesse Calyrila qui essayait de continuer de profiter de son plat. La voyant sourire et rire à plein poumons réchauffait son cœur comme jamais avant. Jusqu’à ce que cela fasse beaucoup trop longtemps que le musicien sois immobile.

« - Sylas, est ce que vous allez bien ? J’ai l’impression que quelque chose ne va pas ! Le plat ne vous convient pas ? Vous voulez que j’appelle la serveuse pour savoir si autre chose vous conviendrait plus ! Vous n’aimez pas les fruits de mer et les poissons peut-être ? Des allergies ? Un problème au cœur ? SYLAS ! REPONDS MOI POUR L’AMOUR DE LA LUNE ! »

Sylas sortait de sa crise en entendant la voix brusque de sa sirène azure. Une bulle d'eau fraîche frappant son visage avec tant de tendresse le secouait pourtant à l'intérieur comme un séisme à envergure d'apocalypse. La fraîcheur le sortait de sa crise, refroidissant avec joie son visage. Il se reprenait finalement pour faire face à une Calyrila remuant dans tout les sens inquiète. Il ouvrait finalement la bouche pour la rassurer mais celle-ci se lançait dans une démonstration de magie de l'eau.

Il observait la demoiselle commencer son sortilège avec grâce et une beauté surnaturelle, avant de faire tomber plusieurs litres d'eau entier sur l'artiste, ce dernier avait encore la bouche ouverte, avalant alors de bonne gorgées d'eau fraîche, mais finissant finalement la bouche fermer...pleine d'eau. Il s'était reculer légèrement de la table par reflex, bousculant un homme assis derrière lui, Sylas regardait Calyrila qui s'empourprait de honte de l'avoir recouvert d'autant de liquide pourtant si rafraîchissant avant tourner légèrement la tête, crachant dans un jet singulier en arc avec douceur l'eau restante dans sa bouche en pinçant les lèvres.

Il se redressait légèrement avant de passer une main sur son visage, cette dernière montant le long de son front puis passant dans ses cheveux trempés pour les plaquer en arrière, changeant radicalement sa coiffure pour quelque chose de beaucoup plus noble.
L'eau qui coulait de ses vêtements principalement blancs formait une flaque à ses pieds qui peinait à se résorber alors que les autres tables s'écartaient de lui pour ne pas se mouiller plus. Ses vêtements virait presque au transparent à certain endroits, le collant au ras du corps également, laissant alors entrevoir en détails sa musculature très développer malgré sa finesse de carrure.
Alors que l'homme derrière lui se levait pour sûrement lui chercher des noises, Sylas explosait de rire à plein poumons, comme il n'avait jamais ris avant, plein de sincérité, un pur bonheur habillant ses lèvres encore mouillées.

Il se levait de sa chaise et attrapait son assiette pour la finir rapidement, un grand sourire satisfait en dégustant rapidement sa nourriture succulente, déposant alors celle-ci avec délicatesse avant de saisir les mains de sa sirène qui semblait avoir quitter son corps de malaise.
« Laissez moi vous remercier du fond de mon cœur Calyrila, c'était extrêmement agréable, il fait si chaud après tout aujourd'hui. »

Il rayonnait de joie en lui souriant chaleureusement. L'homme derrière lui déposait alors une main brusque sur son épaule, faisant sautiller de surprise la sirène en fasse de lui, la réaction effaçant instantanément le sourire de Sylas, son visage maintenant furieux. Il se tournais pour faire face à l'homme, coupant le contact physique avec Calyrila, ce dernier regrettait déjà son geste en voyant l'expression faciale du musicien.

« Vous venez de faire peur à ma demoiselle... »Il regarde la chaise et la table dont l'homme venait, puis se rappelait qu'il était en présence de sa muse et tentait rapidement de se calmer face au malotru. « Reprenez votre place monsieur, vous êtes accompagner... » Il posait une main délicate sur l'épaule de l'homme avant de susurrer dans son oreille rapidement avec un sourire innocent. « Va t'asseoir ou je te brise les jambes. »

Il déposait alors l'argent du repas et saisissait la bouteille pas encore vide de vin et s'éloignait alors du restaurant en reprenant avec tendresse une main de la sirène, l'emportant avec lui avec grâce malgré les bruits sourds d'eau que produisait ses vêtements en marchant. Lui souriant en passant son bras par dessus les épaules de la demoiselle, la mouillant quelques peu à cause de leurs proximité.

« Je vous pardonne et accepte votre douche avec joie...mais vous devrez la partager avec moi hahaha. »

Il levait les yeux au ciel pour essayer de glaner l'heure qu'il était, puis reporte son regard sur la sublime créature à ses côtés.

« Vous aviez raison, ce restaurant était succulent, nous devrons y retourner qu'en dites vous ? En attendant, avez vous d'autres recommandations pour s'amuser, j'aimerais continuer cette journée à vos côtés si cela ne vous dérange pas bien sur... »

Il sautillait presque de joie de cette journée si amusante et remerciait les dieux auxquels ils ne croyaient pas de lui permettre de passer du si bon temps avec Calyrila alors qu'ils s'éloignaient lentement du restaurant main dans la main.







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Sylas Loren


Alors que je lui avais rafraichis l’esprit, je me disais que j’avais peut-être fait une bêtise. Je devais avouer qu’il faisait bien chaud, ce qui était normal puisque nous vivions près du désert, donc un peu d’eau fraîche serait la bienvenue. En revanche, je n’étais pas sûr que Sylas avait des vêtements de rechange pour éviter qu’il soit… Ainsi… J’avais eu l’impression que le musicien était en train de boire la tasse et de se noyer véritablement par ma faute. Mais je n’avais jamais eu l’intention de faire quoi que ce soit de méchant et de meurtrier. Sylas se recula pour essayer de respirer et donna un coup à l’homme qui était derrière nous avec sa compagne. Cet homme ne semblait pas très content du geste du Sylas, mais il ne l’avait pas fait.

Puis, il ne fallait pas que cet homme ne s’énerve pour rien. Ça arrivait de faire des gaffes, mais du moment qu’il s’excusait, il n’y aurait plus de problèmes. Alors que le musicien se relevait, je pus que tous ces vêtements étaient entièrement trempés et que nous pouvions facilement voir les traits de son corps se dessiner sous mes yeux. Le rouge monta encore une fois à mes joues et je ne pus m’empêcher de regarder les muscles de ce musicien. Sylas fut pris d’un fou rire, pendant que mes yeux ne se décollaient de son torse et de son ventre. OULA. Il me remercia de l’avoir rafraichi ainsi que de cette journée exceptionnelle. Puis, il se tourna vers l’homme furax et qui allait prochainement le frapper. Et comme par magie, il régla cette histoire en deux trois mouvements. Peu de temps après avoir terminé le repas, Sylas déposa de l’argent pour régler la note avant de partir du restaurant.

- Vous savez que nous avons eu de la chance de ne pas avoir eu de problèmes avec le propriétaire du restaurant. Mais je vous remercie d’être venue avec moi ici, je suis comblée de bonheur. Je n’ai jamais aussi bien mangé de ma vie !

Le bras de Sylas se mit autour de moi et partagea son humidité corporelle. Je sursautai une nouvelle fois de surprise, car c’était la première fois qu’il faisait une telle chose. Il avait complétement craqué ! Peut-être que la douche froide lui avait fait dérailler quelque chose en lui. Aie ! J’espérais qu’il n’allait pas avoir de problèmes sévères par ma faute. Cependant, je devais bien avouer qu’il semblait bien plus détendu, plus vrai et plus sincère dans sa façon d’être avec moi. Un premier pas ?

- Ça va bien ? Je ne vous dérange pas trop ! Vous allez mouiller mes affaires toutes propres. Sérieusement, arrêtez de couiner comme ça avec vos vêtements, tout le monde nous regarde.

J’en levais son bras de mes épaules pour m’éloigner un peu trop de lui, sinon, ce serait aussi trempé. Plus je m’approchai de cet homme, plus j’avais des papillons dans mon bas-ventre. Et je savais très bien ce que cela voulait dire… Je feins de les ignorer pour ne pas me faire de fausses illusions. En un claquement de doigts, je fis disparaître de ces vêtements toute l’eau qu’il avait sur lui. Il fut sec et propre comme un sou neuf.

- Voilà, cela doit être bien mis maintenant ! Plus sec et plus propre… Surtout je ne verrai plus vos abdominaux… Enfin bref, c’est avec plaisir que je veux bien vous consacrer ma journée avec vous. Je ne pense pas que vous connaissez tous les recoins de la capitale du Reike. Alors venez avec moi ! On va bien s’amuser…

Le prochain lieu était quelque chose d’un peu plus sombre, où nous pourrions nous amuser sans problème. Il allait sortir des grandes rues pour se promener dans les petites ruelles où il y avait beaucoup moins de mondes. Je m’approchai d’une petite porte en bois, où je frappais trois fois de suites. Un homme ouvrit doucement et m’aperçut aussitôt. L’homme était un garde triton que j’avais découvert durant mes recherches de mes sœurs et de mes frères dans cette ville, lorsque je venais d’arriver. L’homme, nommé Arcas, me sourit et me laissa entrer avec Sylas.

- Je te promets qu’il y va avoir de l’animation. Ce cher Monsieur s’est parfaitement joué de la musique ! C’est divin !

- Oui, je l’ai déjà vu à l’œuvre ! Nous avons de la chance, car nous avons besoin d’animations… Alors entrez donc !
Arcas nous fit une révérence et nous entrâmes dans les profondeurs d’un bar à tendance aquatique. Dans ce lot de personnes, il y avait des sirènes, des tritons, des hybrides aquatiques, mais bien sur des humains qui restaient ces êtres. Les murs étaient de couleur très claire, avec beaucoup de cristaux de la couleur de la mer, des algues, des coquillages et des senteurs venant de mon univers. La décoration était sublime et très glamour…

- J’espère que cela va te plaire… C’est mon univers !

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Musique chanter par Sylas pour Calyrila


Alors qu'il pouffait encore de rire suite à l'étrange dénouement précédent au restaurant, la sirène l'arrêtait dans ses victuailles et s'éloignait légèrement de lui en le dévisageant, tirant le sourire du visage du musicien alors qu’elle prenait la parole en rouspétant légèrement vers un Sylas crédule.

« - Ça va bien ? Je ne vous dérange pas trop ! Vous allez mouiller mes affaires toutes propres. Sérieusement, arrêtez de couiner comme ça avec vos vêtements, tout le monde nous regarde. »

Il ne pouvait retenir un autre pouffement de rire en reniflant rapidement ses aisselles pour vérifier les dires de la dame, il ne puait pourtant pas...alors qu'elle claquais des doigts et que toute trace d'eau quittait ses vêtements, le soulageant d'un poids quand même conséquent. Elle expliquait son ensuite son geste en mentionnant ses abdominaux, le musicien arrangeant alors ses vêtements s’arrangeait à rendre ces derniers bien visible quelques temps pour taquiner la demoiselle pendant qu'il corrigeait sa tenue, avant de reporter son attention sur la sirène lorsque celle-ci acceptait de passer plus de temps en sa compagnie et lui proposait un tour de la capitale qui d'après ses dires serait très divertissant.

La regardant prendre la tête du rendez-vous il souriait innocemment en la suivant sagement aux travers des routes, il ne pouvait s'empêcher de profiter des formes et toutes les qualités du corps de Calyrila de dos devant lui, rougissant parfois en détournant le regard quand il la fixait trop longtemps. Soupirant de soulagement quand ils arrivaient finalement à l'entrer de leurs prochaine activité, un bar à thème unique d'après la demoiselle qui l'emportait à l'intérieur, saluant sur le chemin le vigile qui les laissait entrer sans problèmes, reconnaissant la sirène tout autant que Sylas, le musicien hochant la tête en passant rapidement devant lui pour le saluer respectueusement.

L'ambiance transportait très rapidement Sylas, la décoration, les couleurs, aussi bien que les clients, tout lui rappelait l'océan vivement, faisant même surfacer quelques souvenirs de sa rencontre avec Calyrila sur la crique. Il observait les cristaux, humait les douces odeurs avec joie et une excitation montante aux côté de sa sirène.

« - J’espère que cela va te plaire… C’est mon univers ! »
« N'aie aucune craintes Calyrila...ton univers est sublime...aussi sublime que toi... » Répondait il honnêtement, les yeux perdu dans cette ambiance fantastiquement envoûtante dans sa douceur et enivrante dans sa beauté. « Pouvez vous patienter ici ? Juste quelques secondes.. » Il ajoutait rapidement en se dirigeant vers les musicien actuelle qui faisait bourdonner son oreille absolue. Calyrila avait peut être fait une erreur en offrant l'opportunité d'un spectacle à son musicien personnel, mais il comptait bien lui offrir un spectacle unique digne de sa splendeur.

« Aller Sylas !! Montre nous quelque chose de rafraîchissant ! » Hurlait un triton le connaissant  semblerait il, le musicien claquant des doigts et les laissant pointés vers lui pour accepter sa demande alors qu'il se tenait maintenant juste devant les musiciens, les regardant de haut avec un ego et une prestance inégalable.

« Arrêter donc de me casser les oreilles et jouer plutôt ceci, je vous pardonnerait les mauvaises notes si vous faites un minimum d'effort. » Déposant une partition dans les main du leader du groupe, l'humain perplexe et effrayer s’exécutait rapidement, menant son groupe au travers des premières notes de la chanson.

Souriant en pivotant sur lui même, Sylas finissait la bouteille de vin avant de la lâcher dans les mains d'une dame qui se tenait assis non loin de lui par pur hasard, celle ci attrapant la bouteille par reflex avant de fixer le musicien commençant sa représentation, bouche bée face à son culot.

Il avait bien décuver à l'aide de la douche froide de Calyrila, alors il se permettait du panache dans son numéro, se hissant sur une table avec grâce à l'aide d'une cabriole élégante. Entamant doucement sa chanson de sa voix sincère et mélodieuse, tout en fixant Calyrila directement dans les yeux, et en l'approchant pas par pas, passant d'une table à une autre comme si il marchait sur l'eau.

S'arrêtant finalement face à elle en lui tendant une main délicate, saisissant la main de la sirène pour la tirer vers lui avec tendresse et compassion, pour enfin l'emmener dans une danse, douce et berçante, quoique parfois torride dans ses mouvements, se rapprochant à plusieurs reprise de la demoiselle innocente, touchant sa peau de ses mains comme si il touchait une perle inestimable, collant parfois leurs bassins dans un contact brûlant de plaisir, chantant cette mélodie d'amour et de désir devant le bar entier comme témoin, une déclaration d'amour déguiser en une parade que seul Calyrila aura le droit de vivre, Sylas n'ayant déjà plus d'yeux que pour elle dans cet univers marin qui les entourent.







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Sylas Loren



Nous étions arrivés dans un endroit qui était vraiment réservé à des gens de ma race et des races un peu plus inhabituelles. Pour arriver dans ce genre d’endroit, il fallait connaître les bonnes personnes pour avoir une invitation. Aujourd’hui, j’avais envie que Sylas découvre mon monde, ce que j’étais vraiment. Une sirène qui était sortie de l’eau pour voir le monde extérieur et apprendre de ces peuples qui marchaient sur leurs deux jambes. Cela faisait plus de six mois que j’étais arrivée dans ces contre et je commençais tout doucement à comprendre leur us et coutume. Mais en fonction de leur race, ce n’était pas la même chose ! C’était pour que cela que j’avais recherché les miens dans la grande capitale du royaume de Reike. Je mis du temps, mais j’avais réussi à me trouver une seconde famille. Cela me faisait du bien et je ne pouvais pas dire le contraire en ces temps compliqués.

Le bar et la salle de danser reflétaient très bien l’ambiance sous-marine. Beaucoup d’algues, de coquillages, de cristaux et pierre incroyable qu’on trouvait uniquement sous l’eau. Il y avait déjà du monde dans la grande salle. De nombreuses personnes buvaient des cocktails inédits avec des ingrédients sortis de nulle part. Je sentais qu’on allait passer une bonne fin d’après-midi et une bonne soirée ici. Je remarquais des sirènes dansées avec leur belle robe en compagnie d’humain. Nous faisions bien attention que ces êtres humains n’étaient pas des collectionneurs et qu’ils ne venaient pas ici pour repère les personnes à enlever. Ces hommes devaient montrer patte blanche pour entrer ici… Alors que j’étais dans mes pensées, Sylas semblait être très heureux d’être ici. Je le regardais en train d’observer la décoration et ces personnes qui dansaient, avant de me demander de patienter. Il partit en direction des musiques et je sentais fortement qu’il allait encore jouer de la musique.

Aras, le triton, l’encourageait dans cette direction. La foule le reconnut aussitôt et il était l’heure de danser ! Il semblait que Sylas eût besoin de courage pour jouer cette musique, car il vidait une bonne bouteille de vin en quelques gorgées. Sa musique commença et je l’entendis chanter les premières notes. Sa voix était douce et grave, mais je l’adorais… Je me laissais entraîner par ces mots, par ces yeux qui ne se détachaient pas de moi. Je dansais laissant mes cheveux longs et bleus descendre jusqu’à mes fesses. Il me tendit la main pendant qu’il chantait, j’avais l’impression d’être seule, et rien qu’à lui dans ses yeux. Je me perdais dans ces mots crus…

A chaque mouvement de danse, je sentais son corps se rapprocher du mien. Je devenais rouge et j’avais chaud, tellement chaud. Est-ce par sa faute ou bien à cause de cet endroit clos ? Je me laissais comme jamais, à près tout, j’en avais bien besoin. Je dansais, dansais, dansais comme si le temps n’allait jamais s’arrêter. Sylas continua de chanter et tout le bar nous regardait comme s’il était une valse, une danse rien que pour nous. Cependant, je vis plusieurs couples venir nous rejoindre au centre de la salle du bar.

Après un dernier mouvement, je restai collée à lui, sans rien dire et sans rien penser. Pour une fois que mon esprit, était vidé, pour une fois que je pouvais penser à rien et me détendre en écoutant ces musiques. Alors que la musique allait toucher à sa fin, mes lèvres se déposèrent sur la commissure des lèvres, sans réellement toucher ses lèvres sacrées, pour qu’il puisse finir sa musique pour tout le monde. Puis, je le quittai pour rejoindre le bar pour demander un cocktail rafraîchissant pour qu’il puisse reposer un peu sa voix, mais aussi d’hydrater. J’avais payé pour lui ! Je bus ma boisson d’une traite, car j’avais chaud et j’avais tellement soif !!

Puis, ce fut mon tour d’aller sur la scène pour chanter à mon tour… Cela allait être féerique et j’avais envie d’utiliser mon chant des sirènes, mais ce n’était pas très bien ! Ces personnes n’avaient rien fait de spéciale, mais je ferai tout pour que Sylas succombe à mon charme. Un jour, Sahelle m’avait bien fait comprendre que les sirènes n’avaient qu’une seule âme sœur. Quand je le saurai, je ne pourrai plus jamais aimer un autre homme que lui… Je souris, peut-être que je venais de le trouver après ce long chemin… Je chuchotai le bon rythme aux musiciens avant de me laisser dans ma chanson, qui transpirait tous mes sentiments pour cet homme. J’espérais qu’il comprenait ces paroles…

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C'est en approchant la fin de sa chanson que Sylas faillis totalement vaciller de sa performance. Le moment précis où Calyrila approchait ses lèvres des siennes pour finalement y déposer un baiser timide mais emplis de désir sur la commissure de ses lèvres, se retenant de lui arracher le souffle en liant éternellement sa bouche au lèvres pulpeuses de la sirènes qui s'éloignait maintenant de lui en direction du bar. Le temps qu'ils avaient passé immobile l'un contre l'autre avait paru si long qu'il en avait presque oublier qu'il chantait.

Il se ressaisit pour finir son spectacle en observant Calyrila commander deux boissons, celle-ci descendant son verre d'une traite, visiblement travailler par la situation. Alors que Sylas finissait sa chanson, il sortait de la scène pour rejoindre sa sirène au bar, mais cette dernière filait rapidement devant lui pour se placer la d'où il venait, faisant froncer les sourcils de surprise le musicien qui ne refusait pas le verre.

Alors qu'il se rafraîchissait et s'hydratait avec grand bonheur et soulagement, il n'était absolument pas prêt à la vague de sentiments qui allait le frapper de plein fouet. Calyrila se tenait seule sur scène, la sirène azure ondulant au rythme de la mélodie, comme un océan doux et paisible berçant Sylas dans un courant d'émotions musicales. Puis les premières notes de la voix de la demoiselle se faisait entendre et le musicien chutait une nouvelle fois de son petit nuage, il revivait de nouveau cette scène dans la crique, la première fois qu'il avait déposer les yeux sur elle, la première fois qu'il avait entendu sa voix , la première fois qu'il avait été témoin d'un talent aussi pur, de sa muse, la première fois qu'il était tomber fou amoureux d'elle.

La chanson battait son plein alors que le musicien battait frénétiquement de la jambe, retenant chaque fibre de son corps de saisir Calyrila et de l’emmener loin, pour en faire d'elle sa femme unique pour l'éternité. Tentant parfois de se lever de sa chaise, mais étant rapidement retenu par un client qui avait remarquer son comportement.

C'était presque une torture insoutenable pour Sylas qui ne voulait a présent qu'une seule chose, répondre aux sentiments de Calyrila à quelques mètres en face de lui.

Lorsque la chanson se finissait, le musicien se faufilait au travers de la foule après s'être libérer, puis s'approchait de la sirène innocente qui le regardait avec tant d'amour, le ventre de Sylas emplis de papillon prenait alors feu sous son désir et sa joie montante sans limite alors qu'il n'était plus qu'a quelques pas de Calyrila. Le temps ralentissait autour de lui, sa vision s’obscurcissait, il ne voyait plus qu'elle a présent, prenant sa main avec plus de compassion qu'il n'as jamais ressentis, il emportait vers lui la demoiselle azure, disparaissant dans la foule, se faufilant comme un félin pour trouver un coin isoler dans le bar, loin des regards de tous, avant de se retrouver dans un endroits adéquat, une banquette en angle face à une table, le tout occulter de la salle principale par un pare-vue.

Il plaquait la femme de ses désirs contre un mur avec douceur mais passion, une main contre ce dernier à côté de sa tête, l'autre d'abord sur sa hanche, remontant pour passer dans ses cheveux bleu, en replaçant quelques uns derrière son oreille, alors que le musicien ouvrai finalement la bouche, les joues rouges, le regard scintillant d'excitation et de désir derrière un voile d'amour.

« Caly...je t'ai entendue... » Il abandonnait toute forme de distance entre elle et lui, utilisant enfin le surnom qu'elle lui avait proposer sur la crique lors de leur première rencontre, alors qu'il approchait son visage pour finalement coller ses lèvres à celles de la sirène qui semblait réagir très rapidement à son geste. Il prenait avec tendresse le visage de la demoiselle dans ses mains alors qu'il dévorait le cœur de Calyrila avec un baiser affamé, éperdu, fougueux, ardent. Il goûtait enfin à la douceur de sa si délicate sirène. Appuyant de plus en plus son corps pour la soutenir contre le mur alors que ses mains quittaient le visage de la demoiselle pour épouser son corps avec délicatesse, dévouement, une adoration grandissante à chaque seconde de contact entre les deux tourtereau, le musicien se calant déjà sur les réactions de sa dévouée en rythme pour la toucher au endroits qui lui plaisaient alors que le temps semblait se suspendre autour de leurs baiser fanatique. Il embrassait Calyrila comme il n'embrasserait jamais personne d'autre dans sa vie.







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Sylas Loren



Plus rien ne m’empêchait de faire ce que je voulais. Ce bar était mon refuge où je savais que rien ne sortirait d’ici. Ce lieu était mon paradis et je sentais que j’allais devenir une petite démone. J’avais embrassé Sylas sur le coin de ses lèvres. Impossible d’expliquer cette attirance, mais j’avais envie de lui maintenant. Il n’était pas prêt de partir, il n’était pas prêt de s’échapper de mes bras et de mes envies. Bien évidemment, je lui avais bien fait comprendre que ses sentiments étaient réciproques, via ma chanson. Je l’aimais. Rien de plus simple à lui faire comprendre, et pourtant ces trois petits mots pour changer une vie, et la destinée de deux personnes. Lorsque je terminai ma chanson, je le regardai se lever plusieurs fois de sa chaise de bar, mais des clients lui avaient bien fait comprendre qu’il devait me laisser finir ma chanson. Au centre, sur la piste de danse, des couples s’étaient formés et je sentais que l’atmosphère devenait lourde, intense et sexuelle.

Ma musique se terminait lentement sur ma voix aigüe. Je n’eus même pas le temps de poser un pied par terre, que Sylas me prit par la main par surprise. Nous passâmes devant tout le monde, sans que je puisse remercier les personnes qui me félicitaient. Sylas avait une envie pressante, il me serrait tellement le poignet qu’un bleu allait apparaître quelques heures après. Soudain, je me retrouvais plaquée contre un mur, et le musicien en face de moi. Mon cœur battait tellement que j’avais l’impression qu’il allait sortir de ma poitrine. Mes yeux ne regardaient que lui, et mes oreilles faisaient abstraction de tout le reste. J’entendais la musique dans un fond sonore… Entre mes jambes, mes hormones me faisaient tourner la tête… Je me sentais tellement humide, j’avais tellement envie de le sentir sur mon corps, et de sentir sa langue caressée ma peau. Je poussais curieusement un râlement d’excitation et sans que je dise quoi que ce soit, Sylas m’embrassa.

Sa langue se lia à la mienne : humide, chaude et baveuse. Le musicien se colla à mon corps, et je le laissais faire totalement. Je l’embrassais encore et encore, je caressais son corps, ses cheveux d’ébène. J’en voulais encore et encore, toujours plus de lui. Je me frottai à lui et je mis ma langue plus loin dans sa bouche. Je devenais sauvage avec lui, comme si mon âme ne voulait que lui. Avais-je trouvé l’âme sœur ? Cet être que chaque sirène avait… Un seul et unique homme pour le restant de leur longue vie. Alors que Sylas me plaquait plus fort contre le mur noir, dans un coin sombre du bar, je passais mes jambes autour de sa taille pour le sentir encore plus contre moi. Mes ombres se plantèrent dans le dos du musicien pour laisser une trace de moi, sur son corps. Il n’était qu’à moi…

La sirène sauvage apparut en moi, comme si c’était une évidence aujourd’hui. Je voulais cet homme, il n’était rien qu’à moi. Aucune autre femme ne devait le toucher, alors je devais le marquer. Je retirai doucement cette veste en noire, avec des morceaux de cuir, pour voir un peu sa peau blanche. Elle était délicieuse, mais je n’oserais jamais abîmer le corps de rêve de mon musicien. Cependant, il fallait que toutes les autres femmes comprennent qu’il était désormais à lui. Je plantais mes ongles au niveau clavicule, tout en essayant d’être douce avec cet homme unique. Pendant que je réalisais cette opération, je continuai à l’embrasser et à le serrer contre moi.

Une fois que j’étais assez profond, je décidai de lui implanter quelques écailles en lui. Ces écailles étaient de la même couleur que les miennes, d’un bleu très clair, qui se dégradaient dans un bleu sombre, presque noir. Ces écailles formaient une fleur de ren, qui scintillaient doucement dans la nuit. Ces écailles étaient ancrées dans sa peau et personne ne pourrait les enlever… Personne… Je continuai de l’embrasser, avant de lui chuchoter :

- Sylas, tu es si excitant, si envoûtant… Cependant, il faut que tu te calmes. Les gens parlent, les regards… Tu n’es pas sans savoir qu’au Reike, ce genre de chose peut être mal vu par la société… J’aimerais tellement avoir plus de toi…

Je savais très bien qu’il était pratiquement impossible de le raisonner, au vu de ses yeux rouges excités. Il fallait que je le retienne, car sinon il était sûr que nous allions terminer dans un lit tous les deux. Je préférais qu’il n’ait pas de problèmes de réputations par ma faute. Je devais protéger sa réputation de musicien grandiose. Alors, j’approchai mes lèvres de son oreille droite pour lui, je lui chantais une douce musique en utilisant le chant des sirènes. Je devais le calmer… Je devais l’emmener plus loin… Une fois envoûtée, je pus me défaire de son emprise pour redescendre un peu sur Terre. Arcas nous avait bien vu et nous fit signe d’aller prendre une chambre à l’étage pour qu’on se repose, sans qu’il y ait de relations sexuelles. Je lui fis signe de la tête et j’emmenai Sylas avec moi doucement.

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Alors que l'homme aux cheveux noirs aux reflets violets se perdait peu à peu dans son désir brûlant pour sa sirène azuréenne, pendant qu'ils entremêlaient leurs langues et leurs corps dans une danse frénétique et sensuelle le long de ce mur froid de bar, frottant leurs bassins en rythme lent et passionner, tandis que les mains du musicien découvrait chaque centimètres de peau de sa dulcinée, son cou, ses épaules, ses bras, ses hanches, et enfin ses jambes, alors que la sirène entoure la taille de Sylas avec ces dernières. L'artiste respirant plus vite, son cœur battant comme un tambour de fanfare, écartant seulement son visage de celui de la sirène en emportant un peu la lèvre inférieure de la demoiselle, prenant le temps de reprendre son souffle pour enregistrer la scène avec ses yeux écarlates rayonnant.

Un sourire dépravé se dessinant sur ses lèvres alors qu'il glisse sa main sur la cuisse de la demoiselle, remontant avec émoustillement l'intérieur de celle-ci du bout des doigts, fébrile de pouvoir enfin conquérir ce territoire interdit à lui jusque là. Le chemin devenant de plus en plus humide et chaud en animant l'entre-jambe de la sirène, suscitant plusieurs gémissement s'échappant de sa bouche rarement libérer du joug du musicien, ce dernier jouant de ses doigts avec l'intimité de Calyrila comme si il jouait de son violon, avec une précision et une adresse inégalée et érotique alors que ses oreilles captant le plaisir de sa partenaire le pousse encore plus dans l'ivresse de son désir.

C'est alors qu'une complainte sourde s'échappe des lèvres du chanteur, celui-ci collant son bassin au plus profond recoin de l'intérieur des cuisses de la sirène. Cette dernière pouvant alors sentir sa masculinité pousser sur son aine, menaçant de déchirer ses braies pour se défouler avec furie. Elle venait de planter ses ongles dans son dos par excitation...et il aimait étonnamment la brutalité sensuelle dont elle faisait preuve. Il collait son corps entier à celui de la femme s'emparant de lui en réponse à ses appels, leurs bassins se frottant lentement avec une passion infernale alors que Calyrila ajustait sa position, attisant la curiosité du musicien.

Alors qu'elle se penchait à peine en arrière, réduisant tout juste la pression de sa poitrine généreuse sur le torse de Sylas, elle commençait à marquer ce dernier comme étant sa propriété, la douleur, le geste et son sens, mêler aux baiser décomplexer de Calyrila, l'homme ne pouvait que s'abandonner complètement à elle, la laissant apposer son emblème sur la clavicule de l'humain fou d'appétence pour elle. Séparant ensuite pour la première leurs lèvres plus de trois secondes depuis les dernières minutes d'entremêlement langoureux, il la fixait alors qu'elle admirait son travail avec plaisir et reculait en s'appuyant contre le mur lorsque le musicien tentait de reprendre leurs échanges de salives en rapprochant ses mains de sa fleur d'amour. Se penchant vers l'oreille de Sylas pour lui murmurer avec tendresse.

« Sylas, tu es si excitant, si envoûtant… Cependant, il faut que tu te calmes. Les gens parlent, les regards… Tu n’es pas sans savoir qu’au Reike, ce genre de chose peut être mal vu par la société… J’aimerais tellement avoir plus de toi… »
« Alors laisse moi... »

Il n'avait même pas le temps de finir sa phrase que la sirène commençait à chanter tout bas dans son cou, insufflant sa magie innée de séduction pour calmer ses ardeurs corporelles, le laissant d'abord paralyser, les bras tombant le long de ses flancs, le regard perdu dans le vide alors qu'il se sentait chuter dans une obscurité sans fond au plus profond de son esprit. Il coulait sans fin dans les abysses d'un océan chaud et berçant, alors qu'il apercevait une silhouette similaire à la sienne remonter à la surface, une conscience secondaire, fausse, s'emparait alors de son corps, répondant et obéissant aux moindres direction de sa maîtresse azure.

Il se laissait emporter par la main, lentement, avec délicatesse, guider par la sirène qui le menait à l'étage, montant les escaliers avec prudence, titubant presque dans un rythme hypnotique rappelant la houle d'une mer calme, avant d'arriver devant la chambre, toujours sous l'emprise d'une Calyrila chantant avec affection et bienveillance pour tempéré Sylas, celui-ci comprenant avec fadeur qu'il devait se retenir là pour se soir, ravalant son excitation, cette dernière difficile à masquer à cause de l'imposante bosse qu'affichait ses braies, alors qu'il passait le pas de la porte. La sirène le relâchait de son emprise séductrice en stoppant son chant, rendant son corps au musicien qui butait dans sa démarche en s'appuyant sur la porte. Reprenant ses esprits en respirant difficilement avant de se tourner vers sa manipulatrice, un regard déçu au premier abord, se changeant en une expression tendre et compréhensive alors qu'il se redressait de toute sa taille, gémissant de gêne en s'étirant trop, ressentant le manque de place dans son pantalon, il soupirait en riant doucement et avec chaleur alors qu'il s'approchait de la sirène le fixant.

Il libérait son corps de quelques contraintes, laissant ses vêtements glisser sur le sol, mais gardait quand même son bas, respectant le choix de la demoiselle qui semblait se mordre les lèvres devant son torse dénuder. Il baissait les yeux vers la lueur timide océanique qui émanait de sa clavicule, les écailles de la sirènes en forme de fleur de ren, marque intemporel d'appartenance de cet homme envers Calyrila, ses yeux grenat, brillant légèrement dans l'obscurité de la chambre alors qu'il posait son regard perçant qui le définissait dans les yeux céleste de sa dulcinée, le contraste créant un halo violet qui était vite masquer par les cheveux cobalt de Calyrila quand il la prenait dans ses bras, collant sa tête contre la marque qu'elle venait de lui offrir par amour et désir indescriptible.

Il soulevait silencieusement et paisiblement la demoiselle de ses deux bras, la portant comme une princesse en direction du lit, fermant la porte avec ferveur du bout de son pied, avant de s'allonger sur la couche, s'étalant sur son flanc, Calyrila dans ses bras, ses cheveux émanant la douce odeur qui émerveillait toujours les sens du musicien, ce dernier profitant du contact exquis et berceur des courbes de ses hanches, de sa poitrine qu'il traçait délicatement de ses doigts, et des cheveux de sa muse le long de son torse, alors qu'il caressait mielleusement la crinière de cette dernière de l'autre main, lui susurrant des notes paisibles et soyeuses, comme une berceuse qu'il lui dédiait avec tout l'amour possible de son être, déposant un baiser innocent sur le crâne de sa nymphe.







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Sylas Loren



Je savais que je ne pourrais pas le contrôler, je savais que Sylas me voulait, toute entière et j’étais prête à tout lui donner, prête à le laisser prendre possession de mon corps. Ses baisers sur mes lèvres étaient si chauds, brûlants… J’étais prête à exploser, à lui dire « Vas-y, prends moi et ne regrette rien. » Mais, j’avais quand même une conscience, une partie de mon cœur qui me disait que ce n’était peut-être pas le meilleur endroit et moment pour faire quoi que ce soit. Mon musicien jouait sur mon corps et son sexe avait très envie de m’embrocher. Ma robe n’était pas une protection suffisante pour éviter toute pénétration. Surtout que la robe recouvrait uniquement mes parties intimes, et cela ne voulait pas dire que je portais des sous-vêtements. Je n’avais jamais compris à quoi cela pouvait servir. Cela me serrait beaucoup trop et j’avais du mal à respirer correctement ! Alors, j’avais décidé d’être nue sous mes vêtements… Mes doigts de Sylas parcouraient mes cuisses, l’intérieur de mes cuisses pour arriver à mon vagin, sans trop de difficulté. Ses doigts longs et chauds entrèrent en moi, avec une facilité déconcertante et je ne pus résister à l’envie de crier d’une voix suave et excitée. Si ça, cela me faisait déjà du bien, alors le reste allait me faire évanouir de plaisir et de joie. Le cri que j’avais lancé avait retourné quelques têtes dans le bar à ambiance. Mince ! Je revins sur Terre pour éviter tout scandale avec mon musicien de rêve. Il avait une réputation à tenir et je n’avais pas envie de lui ternir et de casser son rêve.

Alors, j’utilisai le chant des sirènes pour l’arrêter, pour le ralentir et de le faire monter à l’étage pour être un peu plus à l’abri des sirènes. Cela me faisait mal à cœur de faire ceci, à l’homme dont j’avais envie. Je m’étais promis que j’utiliserai mes pouvoirs pour protéger des personnes, et non les manipuler de la sorte. Malheureusement, je n’avais pas trop le choix. La société Reikoise était basée sur des traditions, très ancrées dans toutes les familles. Même si je ne faisais pas partie d’une de ces grandes familles, j’avais très envie de respecter les codes et les lois du royaume du Reike. Le sexe hors mariage était très mal vu par la population… Mais d’un autre côté, j’avais envie de prolonger cette excitation et cette envie folle que j’avais pour lui.

Une fois à l’étage, dans la chambre assez luxueuse, j’arrêtais de chanter pour que Sylas puisse reprendre ses esprits. L’homme semblait vraiment triste de ne pas pu avoir continué la suite, mais il semblait enfin comprendre. Ce n’était pas l’envie qui me manquait, loin de là, mais parfois, il fallait mettre à terme à toute cette excitation sexuelle, cette pulsion qui était encore en moi et qui n’était pas prête à me quitter. Soudain, Sylas se déshabilla délicatement pour ne laisser que le pantalon pour respecter mon choix et ma décision. Dans le noir, je pouvais voir le marquage que je lui avais offert. Elle brillait d’une douce intensité bleue, ce qui m’attira à lui. Mais, ses yeux rouges scintillèrent tel un feu dans l’obscurité. Le contrat était étonnant… Cela me charmait et cela me donnait envie de lui dévorer ses yeux si spéciaux. Il vint à moi, alors que je n’avais pas bougé d’un poil. Qu’est qu’il me voulait maintenant ? Me prendre sur le lit ? Être sauvage et me faire l’amour ? S’en foutre des codes et des lois de la société ?

Mais qui me dit qu’il serait là encore le lendemain matin ? Qui me dit qu’il resterait avec moi et continuerait de m’aimer et de me vouloir ? Mon cœur cessa de battre… Est-ce que je devais me laisser aller ? Est-ce que je devais résister et écouter la raison ? Je ne savais pas quoi faire et cela me perturbait totalement. Le musicien semblait être sur de lui, m’avoir corps et âme. Mais la suite ? Je n’avais aucune certitude sur le lendemain. Sylas me prit dans ses bras avec chaleur et amour, je me sentais si bien, si proche… Je ne pus résister à l’envie de lui griffer le dos pour le sentir, pour me dire qu’il était bien présent et que je n’étais pas dans un rêve. Et, il me souleva dans ses bras pour me déposer avec lui dans le lit… Non, il y avait trop d’amour en moi et je n’arrivais pas à me contenir, à tout contenir en moi. L’homme me fit des baisers tendres…

- Sylas… Je… J’ai envie… Ne m’abandonne pas après cette nuit… Ne fuis pas, enfin ne me fuis pas… ai-je dit en caressant son visage et en dévorant son regard rouge.

Alors que l’excitation, et l’envie montèrent encore d’un cran en moi, je ne pus contrôler le flux d’émotion d’amour. Soudain, mon corps se transforma en sirène. Toutes mes écailles apparurent sur mon corps, ainsi que sur mon visage. Ma queue s’écrasa sur le lit, dépassant aisément le lit de la chambre. OH MON DIEU ! Ça ce n’était pas prévu du tout !! Sahelle ne m’avait pas prévenu que je pouvais subir de telles choses.

- Ne … Ne … Ne regarde pas !! ai-je dit en rougissant de honte.

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Badoum...badoum...les battements de son cœur ralentissait par palier alors qu'il s’allongeait enfin avec sa muse sur leurs lits pour la nuit, hélas l'heure n'était pas encore au repos. Le musicien caressait doucement le corps de Calyrila, prenant le temps de mémoriser chaque millimètres qui formaient les courbes de la demoiselle de ses rêves. Celle ci semblant avoir de plus en plus de mal à retenir ses ardeurs sous les caresses de Sylas, se collant à lui en le couvrant de ses baisers enflammer jusqu'à ce qu'elle ne puisse retenir ses pensées d'échapper ses lèvres.

« Sylas… Je… J’ai envie… Ne m’abandonne pas après cette nuit… Ne fuis pas, enfin ne me fuis pas… » Soufflait elle tout bas avec embrassement et détresse. Appelant le concerné à resserrer son étreinte alors qu'elle se perdait dans les yeux rubis de l'artiste en caressant son visage avec la douceur d'un ruisseau tiède.
« Caly...prend bien le temps de regarder mon torse...ta marque Caly...de la même manière qu'elle ne me quittera jamais...je ne vais pas abandonner mes sentiments pour toi...je ne vais nulle part...je suis à toi...et demain tu te réveillera à mes côtés. »
Il lui souriait en mettant en avant la fleur scintillante sur sa clavicule et caressait tendrement sa chevelure en la rassurant sur ses craintes, se demandant à quel point elle avait été abandonner dans sa vie pour avoir tant de peur.

Mais vraisemblablement sa réponse avait fait de l'effet à sa demoiselle, alors qu'il se tenait immobile coller à elle, il sentait du mouvement vif vers ses jambes, quelque chose bougeait, quelque chose de plus gros et imposant que les jambes de la sirène, d'ailleurs il ne sentait plus ces dernières, seulement une masse unique qui semblait onduler, se frottant à peine contre lui.

Il commençait à peine à baisser le regard pour comprendre qu'il se faisait interrompre par Calyrila qui prenait la parole extrêmement embarrasser, poussant Sylas à s'éloigner légèrement d'elle pour la regarder dans les yeux, commençant tout juste à apercevoir les écailles recouvrant son visage, beaucoup plus nombreuses que précédemment.

« Ne … Ne … Ne regarde pas !! »
« Quoi... ? »

Il baissait tout juste les yeux pour apercevoir la poitrine dénudée de la muse, le tatouage reikois au centre de celle-ci, les nombreuses écailles parsemés sur son corps, puis plus bas, il resserrais doucement son étreinte sur la demoiselle alors qu'il découvrait la géante queue de poisson qui avait pris la place des jambes de sa dulcinée. Son cœur reprenait sa fanfare avec brio et tumulte alors qu'il rougissait à son tour face au dévoilement total de sa sirène, il se penchait sur l'oreille de la femme empourpré puis lui susurrait des mots doux avec une voix mielleuse et suave.

« Ne te cache pas de moi Caly...tu es encore plus sublime que je n'aurais jamais imaginer, tu...je...je veux tout découvrir de toi...et je veux que tu m'apprenne... » Il glissait lentement un main tremblante d'excitation et de désir le long du dos de la demoiselle, atteignant son fessier, puis touchait très délicatement les premières écailles de sa queue, la sensation au toucher et les premières réactions de Calyrila le poussant de nouveau dans le brasier ardent qui lui servait de désir pour elle. Prenant le temps de caresser de ses mains le corps et la queue entière de la sirène de ses mains, n'y connaissant que peu, il se coupait plusieurs fois les mains sur les écailles coupantes sans réactions, profitant uniquement des bonnes choses de cette situation.

Déposant d'abord un baiser sur les lèvres, puis le côté de la mâchoire, puis le cou, la clavicule, pour finalement arriver sur la poitrine découverte, explorant avec appétit les collines de plaisir qui s'offraient à lui tout en raffermissant ses caresses sur la queue azuréenne sous ses mains.

« Tu es si époustouflante, si magnifique... seul un fou te fuirais.. »

Il remontais ses mains sur les épaules de Calyrila, la plaquant avec douceur dos au lit, face à lui, enfourchant la taille de la sirène avant de reculer légèrement ses jambes. Alors qu'il relâchait doucement sa poigne, il abaissait sa tête sur le corps nue de la dame. Passant le bout de sa langue entre les deux clavicules, puis le long de son tatouage entre ses seins, caressant ses hanches avec légèreté alors qu'il marquait le ventre de sa muse de sa muqueuse, descendant jusqu'à la queue de celle-ci, déposant des baiser avec autant de précaution que d'amour sur les écailles, parfois déposant sa langue pour goûter totalement à la nouvelle expériences, avant de remonter toute son attention vers le visage d'une Calyrila semblant se perdre dans son plaisir. Prenant la parole d'un ton doux alors qu'il posait son regard de braise dans ses yeux cobalt.

« Est ce douloureux, ou aime tu cela, préférerais tu quelque chose de différent...comment cela fonctionne...je veux tout savoir Caly... »

Il ne finissait pas vraiment sa phrase, son appétit pour elle de nouveau raviver à son paroxysme alors qu'il se penche pour s'emparer de ses lèvres avec sa bouche sous une adulation sans limite, et dévorer les formes de son corps avec ses mains dans un envoûtement sensuel et fanatique, abandonnant son esprit et sa sanité dans le culte du corps de sa sirène.






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NON NON et NON ! Il était hors de question que je prenne ma forme de sirène maintenant… Je savais bien que Sylas était au courant de ma vraie nature, mais je ne pense pas que cela lui fasse de l’effet de voir une femme de plus de 100kg dans le lit. Cela pourrait le dégoûter et faire ne pas aimer ça du tout. Je l’avais supplié de ne pas regarder en dessous de ma taille… Bien évidemment, cet homme ne m’avait pas écouté et semblait être surpris de cette transformation. Comment allait-il le prendre maintenant ? En même temps, c’était de sa faute ! Il m’avait tellement donné d’émotions fortes, puissantes et insoutenables, que ma vraie nature avait prises le dessus.

Puis, je fus étonnée de la réaction de mon musicien. Ce dernier était totalement submergé par ce qu’il voyait, et j’avais l’impression que cela l’excitait de nouveau et plus encore maintenant. Il me fit des compliments sur ma forme, où il me disait que j’étais magnifique et sublime. Je me perdais dans ces mots, je me noyais devant tant d’amour qu’il me donnait. Je sentais que j’allais prochainement périr dans ses bras. Il fallait dire aussi que j’étais à moitié nue devant lui. Il aurait bien du mal à résister à ces pulsions et à son envie de m’aimer. Le haut du corps fut entièrement découvert, mes seins devant lui, avec mon tatouage Reikois qui descendait vers mon nombril.

Puis, le reste était ma grande queue recouverte d’écailles bleu clair, voire blanche par certains endroits. Sylas semblait hypnotiser par mon corps de sirène, il semblait bien le prendre. Il me caressa le dos doucement, d’une manière sensuelle et passionné, puis mes fesses, avant que sa main n’atterrisse sur mes premières écailles. Je ne pus m’empêcher de sursauter et de pousser un petit cri de plaisir, que j’éteignis aussitôt avec mes mains. Le musicien prit le temps de bien caresser mes écailles, mais je crois qu’il n’avait pas compris quelque chose.

- Sylas, doucement… Il faut que tu saches que caresser des écailles d’une sirène était quelque chose de très intime, intense et sensuelle. Cela décuple les sensations et ça m’excite terriblement. Sylas, écoute-moi, par la Lune !! ai-je dit en poussant quelques gémissements d’excitation.

L’homme ne semblait pas vouloir m’écouter et comprendre ce que j’essayais de lui dire. Il semblait réellement fou de mon corps et il n’en avait rien à faire de se couper les mains sous mes écailles tranchantes à souhait. Sylas m’embrassa absolument partout et je ne pus contenir mon excitation, mon envie et ma folie de l’avoir en moi. Le musicien semblait être tellement dans son monde, qu’il était impossible de le faire revenir à la réalité. Cependant, il était hors de question que j’utilise mon chant des sirènes, pas deux fois de suite. Ce serait bien trop cruel pour lui et pour moi aussi…

Sylas se mit par-dessus moi pour bien prendre conscience de ma vraie, et il déposa des baisers tout le long de mon corps. Impossible de résister, et mon corps me le fit bien comprendre… Comprendre que je ne pouvais bien attendre encore longtemps. Mon cœur battait comme un fou, ma raison n’existait plus et ma voix hurlait de plaisir et d’envie à cet homme. Comment un homme avait-il eu un tel pouvoir sur moi ? Il restait des années-lumières sur mes écailles, à déposer ses lèvres avec passion, alors que j’avais l’impression que j’allais exploser de l’intérieur. Enfin, il eut une pause. Une pause de quelques secondes où je pus enfin respirer un peu et essayer de reprendre mes esprits. Sylas s’empara de nouveau de mes lèvres en me demandant ce que j’en pensais de tout ça. Je le regardai avec des yeux envie, passion et sensualité.

- Sylas… Sylas, prend moi… Tais-toi et prends-moi maintenant…

J’avais éclaté la barrière que je m’étais mise pour ne pas avoir de problèmes avec la société. Cet homme avait fait sauter toutes mes cloisons, toutes mes protections en un claquement de doigts. Sous ces mots, ma forme de sirène disparut laissant place à la nudité de mon corps sous les yeux de mon musicien. Nue sous les rayons de lune, j’étais prête à l’accueillir et ne plus faire qu’un avec lui. Je savais trop bien que j’aurais des problèmes par la suite, mais pour le moment, j’avais le droit de penser à moi.

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C'est accueillis avec ce regard d'envie, de passion et de sensualité alors qu'il se redressait, que Sylas souriait quand un brasier de désir explosait dans ses pupilles écarlates, ces dernières brillant dans la nuit alors qu'il séparait ses lèvres de celles de la sirène, ressemblant à un prédateur sur le point de dévorer sa proie. Elle venait de lui demander de la prendre sur le champ, et il allait obéir à sa dulcinée sans retenu.

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Attention 18ans +:

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Une respiration saccadée et rapide était le seul son qui s’échappait des lèvres du barde en plein travail pour sa muse.

Attention Contenu +18 Ans:

Il s’étalait alors soigneusement sur son flanc, emportant avec délicatesse sa partenaire près de lui, appuyer sur son torse nu, caressant ses cheveux d'une main en la serrant avec amour contre lui par la taille.

« Tu es à moi, et je suis à toi. Corps, âme, présent et futur, Calyrila, ma Calyrila. »

Il écoutait alors avec attention les sons qui s’échappaient des lèvres de la sirènes après y avoir déposer un dernier baiser tendre pour cette soirée, buvant presque au point d'ébriété les bruits du souffle de la sirène, les mots qu'elle lui susurrait avec tant d'amour, caressant avec compassion les mains, le visage, les cheveux ,le dos, de sa femme, de sa vie à présent, alors que peu à peu les deux amants sombrais dans les bras de Morphée pour qui sait, reprendre leurs ébats dans un monde de rêves et de merveilles.





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Attention +18 ans:

Une fois cette folie et ce plaisir terminés, je m’effondrai dans les draps blancs du lit. Mon corps n’en pouvait plus et mon esprit était au bord de l’effondrement. Mon musicien avait tout donné lors de ce moment intense entre nous deux. Mon homme installa auprès de moi, en remontant les draps et la couverture pour ne pas attraper froid. Le sommeil s’empara de moi aussitôt, je ne pus rien dire de plus. Je n’avais même pas eu le temps de le remercier, ni d’exprimer mes sentiments et mes émotions pour cette journée si extraordinaire. Mais heureusement, je pus entendre les mots de Sylas, comme quoi il acceptait cette relation et que nous étions liés à présent. Il semblait vraiment heureux de ce dénouement. Il me garda dans ses bras bien chauds et rassurants… Je sombrais facilement dans mon sommeil, avec un sourire aux lèvres qui n’allaient pas disparaître d’aussitôt.

La nuit se passa parfaitement bien, mais je fus réveillée par les rayons du soleil. Nous n’avions pas fermé les volets de la chambre, donc le soleil fut présent. Il devait être dans les alentours des sept heures du matin. Je cherchai Sylas dans le lit, mais il était vide. Il avait disparu, alors qu’il disait qu’il allait rester avec moi… Je soufflais doucement… J’étais triste de m’être faite encore avoir, mais d’un autre côté, j’étais vraiment heureuse de m’être lâchée avec lui. Puis, je tournai la tête vers le côté de la fenêtre où se trouvait une petite table avec une chaise. Le musicien était toujours présent, ce qui calma mon cœur et ma raison. Il ne m’avait pas abandonné… Ouf… Cependant, Sylas semblait être concentré et sérieux dans la lecture d’une lettre. Je regardai l’état de son visage, et il semblerait que ce n’était pas de bonnes nouvelles. Cependant, le contenu de la lettre ne me regardait pas… Je n’avais pas le droit de lui en demander plus, car même si nous étions, peut-être, ensemble, je ne le connaissais pas suffisamment bien pour tout lui demander.

- J’ai bien l’impression que tu vas devoir y aller, n’est-ce pas ? Et je pense fortement qu’on n’est pas prêt de se revoir… ai-je dit sans détour pour ne pas perdre de temps avec les formules de politesse.

Je n’avais pas envie qu’il soit poli et gentil maintenant. J’avais juste de besoin qu’il me dise purement et simplement la vérité. Il n’était pas obligé de me dire ce qu’il devait faire, pour le compte de qui ou bien un problème de famille, mais juste me dire qu’on ne se reverra pas prochainement. Je n’avais pas envie d’avoir de faux espoirs… Cependant, j’avais vraiment envie d’être avec lui… De construire quelque chose de vrai ensemble. S’il devait partir pendant quelques semaines, ou plusieurs mois, alors je l’attendrai.

- Juste ne me mens pas… Sois juste honnête… De toute façon, je ne vais pas disparaître !

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Sylas sombrait dans un sommeil profond et agréable, le premier du genre depuis plusieurs années. La présence de Calyrila dans ses bras avait le don de l'apaiser comme rien d'autre ne pouvait dans ce monde. Les dernières sensations lui restant avant de perdre connaissance étant le souffle calme et doux de sa sirène contre son torse et les battements de son cœur ralentissant pour atteindre un rythme délicat. Il se sentait si bien qu'il espérait ne jamais avoir à se réveiller, profiter de cette nuit pour toujours et ne pas avoir à retourner dans un monde sans pitié le lendemain.

Ayant oublier de fermer la fenêtre, l'aube pointant le bout de son nez tirait le musicien hors de son sommeil agréable, le faisant presque grogner d'agacement, mais ce dernier se calmait très vite en regagnant la sensation de la demoiselle encore endormis dans ses bras. Il dévisageait Calyrila dans son sommeil encore profond, elle qui se blottissait encore plus contre lui sans s'en rendre compte, s'étant éloigner un peu d'elle en se réveillant. Il ne pouvait se retenir d’afficher un sourire innocent et satisfait en l'observant le chercher du bout des doigts en étant quand même endormis. Il déposait lentement un baiser tendre sur le front de la princesse azure endormis avant d'essayer de s'extirper de son étreinte, échouant plusieurs fois malgré ses essais, il était lui même surpris par la puissance déployée par une si belle créature.

Se grattant alors la tête en cherchant une solution pour se libérer, il se reprenait rapidement quand un bruit de pas léger ce faisait entendre non loin de la porte de la chambre, attirant instantanément son attention. Il glissait un bras le long du corps et des bras de sa muse pour faire diminuer son étreinte avant de s'extirper avec souplesse et discrétion, se glissant ensuite sans un bruit vers la porte en mettant la main sur une de ses dagues. Il tendait l'oreille prêt de la porte, la main coller à la poignée, puis il l'ouvrait d'un coup sec et sans bruit, se retrouvant alors face à un délivreur de courrier.

Ce dernier dévisageait Sylas avant de vouloir ouvrir la bouche, le musicien toujours aux aguets quand au sommeil de sa dame, saisissait la mâchoire du coursier en lui faisant signe de son autre main de ne rien dire, l'empêchant complètement de parler. Il saisissait ensuite enveloppe que celui-ci lui tendait avant de fermer la porte en le repoussant délicatement, lui mimant des lèvres en déposant un pourboire dans la main : « Merci, au revoir. »

Sylas soupirait alors quand il se retrouvait à l'intérieur de la chambre, à quelques pas de la porte, une enveloppe lui étant destiné en main, et sa sirène toujours assoupis dans son lit pour la nuit. Les rayons du soleil faisant légèrement reluire sa peau encore moite de l'exercice de la nuit dernière.

Il bougeait alors discrètement au travers de la pièce, s'installant sur une chaise près d'une table pour lire sa missive. Fronçant les sourcils dès les premières lignes. D'anciennes connaissances de Kyouji avait des ennuis et avait besoin de son aide d'urgence, question de vie ou de mort.

A peine une minute passait après qu'il ai commencer à lire que Calyrila se réveillait, il était trop absorber dans ses pensées pour le remarquer de suite, mais celle-ci le cherchait d'abord du regard apeurée, avant de se détendre en fixant le musicien. La fixette attirait alors le regard de Sylas, qui écrasait la lettre dans sa main d'une rage qu'il peinait à retenir tandis que la sirène prenait la parole avant qu'il ne puisse dire quoi que ce soit.

« J'ai bien l’impression que tu vas devoir y aller, n’est-ce pas ? Et je pense fortement qu’on n’est pas prêt de se revoir…Juste ne me mens pas… Sois juste honnête… De toute façon, je ne vais pas disparaître ! »

Il penchait la tête, comme surpris par ce qu'elle venait de lui demander. Une sorte de requête ayant beaucoup plus d'importance pour elle qu'au premier abord. Le musicien se redressait en se levant de sa chaise, s'approchant lentement du lit en ne la quittant pas de ses yeux rubis scintillant, éclipsant quand même la lueur du jour face à elle. Il s'asseyait à côté d'elle sur le lit, caressant lentement les cheveux cobalt de la sirène qu'il s’apprêtait de quitter, l'idée lui arrachant déjà le cœur de la poitrine en dessinant une moue douloureuse sur son visage.

« Des amis ont besoin de mon aide sur le champ à Kyouji, c'est une question de vie ou de mort. Ce sont des personnes à que je tiens et que me doivent beaucoup. Je ne peut pas les abandonner...mais... »

Une larme solitaire s'échappait de son œil droit, qui s'éteignait dans la marque unique d'écailles que cette sublime demoiselle lui avait fait don la veille.

« Ça me tue d'avoir à quitter tes côtés... une nuit avec toi est bien trop peu. »

Il tendait le morceau de papier chiffonner dans ses mains à la sirène avec de quoi écrire, en lui demandant de lui indiquer la meilleure manière de la retrouver lorsqu’il reviendrait à Ikusa. Cette dernière s’exécutant avec tristesse, remuant encore plus le couteau dans la plaie de Sylas. Il reprenait le papier pour le garder précieusement et saisissait le visage de la dame azure des deux mains pour y déposer un doux baiser d'amour éternel, avant de lui prendre les mains pour lui faire ses au revoir.

« Ecoute moi bien Caly...je ne t'abandonne pas, je te le promet, je te retrouverait où que tu soit très vite. Dès que cette affaire est régler je vais venir te chercher d'accord ? Tu n'as pas besoin de me faire confiance, ai confiance en ceci. » Il caressait la marque de la sirène sur sa propre clavicule en prenant la main de la demoiselle dans la sienne.

« Tu va me manquer affreusement...attends moi je t'en supplie. »

Il déposait un baiser chaste sur les lèvres tremblantes de la sirène qui luttait pour ne pas pleurer, caressant une dernière fois la joue de celle-ci en observant longuement son visage, comme pour enregistrer tout ses détails une dernière fois, avant de s'en aller en se rhabillant après avoir récupérer toute ses affaires, les sourcils froncer et une rage brûlante et grandissante en lui. On l'arrachait à la femme de sa vie, et le responsable allait payer de sa vie.







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