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RUBY DRAGLAME
          MAGE DE LA VERITE
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Fiche du personnage
Race: HUMAINE
Vocation: mage
Alignement: LOYALE NEUTRE
Rang: B - Capitaine de l'armée
Citoyen de La République
RUBY DRAGLAME
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Contexte : Quelques semaines, avant la fête nationale


Ma supérieur m'avait assigné une nouvelle mission, qui n'était pas  dans mon champ de compétence. Il s'agissait de sécuriser le prochain cortège qui allait se dérouler prochainement et elle m'ordonnait d'intégrer l'équipe qui allait s'occuper de cette tâche. Je savais que l'armée serait pour  le fond du problème à savoir protéger la président. Toutefois, il y avait la forme qui consistait à avorter une tentative de violence qui troublait le débat politique. D'une certaine façon il fallait  résoudre un mystère qui était caché intentionnellement et non déchiffrer un désordre. Je voyais ceci comme un nouveau défi, mais je manquais cruellement d'expérience en pour  déchiffrer un mystère vivant à savoir un individu.  Je me rappelais des précédents mystères sur des recrutements et comment j'avais géré ceux-ci avec maladresse. Néanmoins, j'avais révéler une partie du mystère vivant à savoir quelques éléments de leurs personnalités. Je devais me former auprès d'un officier qui avait l'expérience des foules et de la violence  de la rue. Je me renseignais sur une personne susceptible  de me donner des explications ou des mesures pour surveiller une foule pendant un grand évenement ou de manifestations. Une des subordonnés me donnait un nom d'une femme qui avait une certaine expérience et elle se nommait Gaïa Krura. Je demandais à côtoyer  cette personne voir comment elle gérait la foule ou un incident imminent. J'obtenais l'accord de ma supérieure, mais je redoutais l'activité biaisée si j'officiais avec ma tenue avec elle.

Je décidais de prendre le risque et je me dirigeais vers le bâtiment où  la Drakyn se trouvait. Je décidais de la jouer finement en me faisant passer pour une potentielle recrue qui allait faire un article sur la sécurité dans les rues et si ce métier  me correspondait vraiment.  J'étais habillée avec pantalon et un long manteau avec un bloc note. Je présentais une carte des visiteurs et je demandais à un soldat de me mener vers sa supérieure. Il me guidait avec un pas régulier vers la Drakyn qui semblait se trouver dans une cour, car  nous dirigeons vers l'extérieur.
Anonymous
Invité
Invité
- Regarde-moi, Lambert !

Retentit une voix forte, résonnant au sein de la cour, rebondissant contre les murs en carré et faisant s'ouvrir quelques fenêtres des étages au passage. L'imposante silhouette d'une rouquine aux airs coléreux ressortait du centre comme une véritable statue d'obsidienne. Toutes écailles sorties, GaÏa surplombait de haut la silhouette d'un gaillard pourtant solide, à la moustache bien cintrée et rebondie. Celui-ci baissait le visage, restant digne malgré la raclée qu'il savait qu'il allait prendre. Le pire ne résidait pas dans le sermon même, mais possiblement dans le fait que la voix de la drakyne, aussi féminine fut-elle, sortait avec plus de puissance que la voix d'une cantatrice. Avec plus de brutalité aussi et avec bien moins de tonalités, mais l'effet était là ; tous ceux qui passaient ou avaient la chance d'avoir une fenêtre rattachée à leur bureau assistaient désormais à la manifestation de l'impatience de la rouquine. Elle avait bien réalisé que cette conversation n'était plus privée, mais à aucun moment elle ne laissa son regard quitter son subordonné.

- J'ai dit regarde-moi, avorton ! Elle lui fit lever son menton avec sa propre main. Quand je poste des gardes en périmètre autour d'un quartier marchand, je m'attends à ce qu'ils fassent leur PUTAIN DE BOULOT !
- Cheffe, il -
- AI-JE FINI DE PARLER, LAMBERT ?!

Il y avait une ironie au sein du poste des FR, là où séjournait Gaïa ... c'était le silence qui pesait à chaque fois que sa voix tonnait. Comment autant de bruit pouvait causer autant de calme ? Du haut de son humble jeunesse, l'écailleuse commandante parvenait pourtant à obtenir un respect certain. Respect plus inspiré par la crainte que toute autre chose, mais s'il fallait cela pour être entendue, écoutée et surtout pour que l'on se taise lorsqu'elle essayait d'expliquer quelque chose, alors Gaïa se ferait un plaisir de monter d'un cran de volume à chaque interruption. Elle daigna s'écarter, mais refusa de laisser son regard vagabondant ailleurs que sur la mine désolée du garde qui semblait mourir d'envie de pouvoir parler.

- Explique-toi.
- Cheffe, le quartier était bondé et je voyais bien qu'il y aurait trop de monde pour assurer une sécurité efficace, alors je -
- Tu crois que j'ai la patience pour un putain de conte ?! Abrège !
- Les ...! Les chapardeurs se sont enfuis sous le couvert de la foule et le marchand n'a réalisé que trop tard qu'on lui avait pris ses biens.
- Et qu'est-ce qu'ils ont "chapardé", Lambert, hein ?
- ... Des encensoirs.
- DE QUELLE ORIGINE, LAMBERT ?!
- Shoumeïens, cheffe !
- FAITS DE QUOI, LAMBERT ?!
- D'or et d'émeraudes, cheffe !
- QUE SUIS-JE CENSEE FAIRE D'UN GARDE INCAPABLE DE SE DIRE QU'U TYPE EN HAILLONS NE DEVRAIT PAS AVOIR CE GENRE D'ARTICLE EN SA POSSESSION, LAMBERT ?!
- Je n'ai vu personne en haillons, cheffe !
- Je me doute que tu n'as pas vu plus de monde avec un encensoir en or et paré d'émeraudes, si ?!
- Non, cheffe.
- TU VEUX BIEN ME DIRE OÙ VAGABONDAIENT TES YEUX ALORS, LAMBERT ?!

Un silence lorsqu'enfin les paroles du pauvre soldat furent érodées par l'insistance éhontée de la drakyne qui se fichait éperdument de si les gens continuaient à regarder ou non la scène. Ses yeux arrondis par la sévérité d'un regard qu'elle désirait oppressant, Gaïa finit alors par subitement se détendre légèrement, abaissant les épaules pour faire deux pas jusqu'à son subordonné. Se penchant en avant, elle lui glissa des paroles sur le ton du secret.

- On t'a foutu au plancton parce que t'es trop naze pour faire quoi que ce soit d'autre. Dis-moi ce que je suis censée faire de toi, maintenant, Lambert. Pas de réponse. Tu vas gentiment aller remettre ta démission à Garrett et te trouver un autre poste, la République n'a pas d'or à dépenser pour des incapables comme toi.

Se redressant, la drakyne tendit une paume ouverte vers l'exclus.

- Ton insigne.

Lambert, humilié, la lui remit à contrecoeur avant de s'écarter sous le regard de bien des spectateurs. Ce théâtre improvisait finit alors par taper sur le système de Gaïa qui finit par hurler à l'attention de tous.

- Si vous vous emmerdez dans ce poste, je suis certaine de pouvoir facilement vous trouver une place sur les galères ! Retournez au boulot, si vous ne voulez pas ramer !

Le vestige de son agacement était resté imprimé sur ses traits tandis qu'elle tourna ses yeux dans la direction du hall d'accueil. Il y avait une jeune femme qui ne semblait pas avoir bougé. Une rousse en armure, celle-là avait intérêt à être soldate si elle voulait justifier le port de ce genre d'attirail au sein d'une garnison de FR. Grinçant des dents, la drakyne put facilement deviner que c'était elle qu'elle attendait.

- On ne prend pas de stagiaires, p'tite, va voir un officier moins occupé et avec moins de boulets sur les bras, j'ai autre chose à faire qu'en porter un de plus.

Et elle commença à s'écarter.
RUBY DRAGLAME
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RUBY DRAGLAME
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J'étais assez surprise de la manière dont la Drakyn m'avait baladé d'un revers de main, une visite d'une recrue. Je réfléchissais aux choix que je pouvais utilisé pour maintenir ma visite. J'avais la possibilité de revenir à la charge pour montrer ma détermination, mais je doutais que la Drakyn allait céder à une telle demande. Je pouvais utiliser mon surnom et voir sa réaction  si elle me connaissait de réputation ou alors mon nom allait servir de coup de pression. Je trouvais enfin la manière pour commencer mon combat contre la Drakyn et l'inciter à faire une démonstration en matière de sécurité. Je décidais la suivre pour montrer ma détermination pendant que je marchais, je commençais à lui parler de la soi-disant supérieure :

«  Mais, mais, sachez la femme policier magicienne m'a dit que c'était vous qui devez me faire un tour et une démonstration du métier de policier. Elle a dit que c'était la base et c'est le meilleur moyen de voir la réalité du métier. Elle a  dit que vous êtes la mieux placée pour m'ouvrir les yeux sur la difficulté du métier. Je me rappelais plus de son nom, mais j'ai oublié de le noter. Toutefois, elle m'a donné son surnom et elle a dit que vous accepteriez cette demande  quand vous l' auriez entendu. Sachez que j'aime bien prendre des notes, une fois que j'ai repris mon calme, car elle était impressionnante cette femme policier magicienne. Allez faites un moi un petit tour, je veux pas utiliser ce surnom pour obtenir une démonstration, car je veux vous prouver que je souhaite en savoir le plus sur ce métier. Je pourrais prendre une bonne décision  en connaissant les aspects de ce métier. Alors vous êtes partante ? »

Je m'arrêtais là et je voulais voir la réaction de la Drakyn, face à mon discours qui montrait un mélange de détermination et de langage d une personne avec  certaine maturité dans les propos. Toutefois, cela pouvait trahir ma  couverture, si c'était le cas alors il fallait qu'elle fasse mine de ne pas s'en  rendre compte. La Hiérarchie dans l'armée républicaine primait beaucoup et l’insubordination était mal vue.
Anonymous
Invité
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Quand bien même elle marchait vite, ça ne semblait pas être assez pour se débarrasser du rongeur qui lui traînait dans les pattes. Mais qu’est-ce qu’elle lui voulait, merde ?! Elle venait de renvoyer un membre des Forces, est-ce qu’elle pensait vraiment pouvoir jouer sur sa mauvaise humeur pendant si longtemps ? La patience n’était pas une des vertus de Gaïa, et si sa démarche énervée ne pouvait le faire savoir, alors peut-être que son regard le pourrait. La stagiaire présumée ne le voyait pas, ce visage, mais il était profondément agacé par l’insistance de l’interrogatoire. Normalement, c’était elle qui posait les questions.

L’oreille très distraite qu’elle tendait à son discours pendant qu’elle jetait des regards foudroyants ci et là, cernant les branleurs qui auraient la flemme de faire le boulot entre deux yeux brûlants d’une colère passive, écoutait juste assez l’inconnue qui la suivait. Elle marmonnait des trucs incompréhensibles. Une femme policier magicienne … une démonstration du métier … bordel, c’était donc bien pour un stage qu’elle était venue cette chiarde. A la fin des piaillements, l’officière s’arrêta net sur ses talons, observant le fond du couloir d’une expression vide. Pourtant, ceux qui passaient en face s’écartaient de son passage tout en n’osant regarder le visage qu’elle brandissait.

- Putain, mais la chieuse …

Siffla-t-elle entre ses dents, avant de se retourner, visiblement très énervée par ces explications.

- J’en ai rien à foutre de qui t’envoie ! Si tu crois qu’un nom ouvre toutes les portes, tu ferais mieux de retourner à l’école pour dire que c’est ta maman qui t’a dit d’aller ici !

Elle fit un pas vers elle.

- J’en ai rien à foutre de t’ouvrir les yeux sur le métier, t’es qui d’abord ?! Quel intérêt j’aurais à t’enseigner quoi que ce soit ?! Et merde, surtout qui est le con qui t’a laissée rentrer ! Davied ! appela-t-elle le long du couloir.

- Oui, cheffe ?

- Pourquoi t’as laissé rentrer une emmerdeuse ?!

- Oh bah, elle n’avait pas l’air méchante, cheffe.

- Et depuis quand on laisse rentrer ceux qu’ont un joli minois seulement ?! T’es un con, Davied !

- Oh, ça va, c’est pas si grave …


Davied était quelqu’un qui ne se souciait pas beaucoup des choses de la vie, mais Gaïa n’avait pas le cœur de le virer. Elle pencha à nouveau son visage vers l’inconnue, avec un air coincé entre la détresse et la frustration.

- Et merde, je vire des enfoirés qui ne sont même pas capables de faire correctement le plancton et dans la même minute j’me tape miss carnet-crayon prête à noter toutes mes phrases. J’ai vraiment l’air d’avoir un planning si léger que ça ? Non, franchement, j’ai l’air d’avoir du temps à t’accorder ? Davied !

- Oui ?

- J’ai l’air d’avoir du temps à lui accorder ?

- Ah non, on dirait pas que vous avez du temps à lui accorder.

- Merci Davied. Quel bon gars, putain. elle sourit légèrement. Bon, suis-moi la chieuse, j’peux pas te blâmer d’avoir essayé, au moins. T’es plus motivée que la plupart des péquenauds que les FR recrutent. Dis-moi tout, qu’est-ce que tu veux savoir ?
RUBY DRAGLAME
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RUBY DRAGLAME
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J'étais heureuse que ma stratégie marchait, mais je devais être prudente. Je voulais commencer avec des questions simples pour montrer mon intérêt. Néanmoins, j'allais aussi trouver une manière pour que je sois dans une situation réelle. Je commençais à faire mime de réfléchir et j'écrivais  les premières questions que je m'apprêtais à énoncer. J'organisais avec un ordre bien réfléchi sur mon calepin et je me lançais :

«  Dites moi quels sont les qualités pour faire ce métier ? Quelles sont vos motivations pour entrer dans la police ? Avez-vous  des moments de doute dans votre expérience ?

Je m'arrêtais pour entendre ses réponses à mes premières questions qui montraient un certain désordre, mais j'avais sans me rendre compte  bien jouer  le rôle de la fille légèrement sérieuse pour entrer dans l'armée républicaine. Je regardais les prochaines questions écrites, mais elle servaient comme pense-bête et je devais placer dans l'une d'elles une possibilité de m'emmener dans une patrouille. Cependant je savais que la Darkyn n'allait pas mettre une recrue à devenir vers un danger. IL existait des bâtiments qui permettaient de simuler un bout de quartier pour voir comment les patrouilles réagissaient face à une foule ou un danger.

Je devais m'adapter en écoutant d'abord les réponses de la Drakyn et préparer à bien formuler les prochaines questions pour me faire emmener vers ces bâtiments. Je repensais à ses paroles envers ses subordonnées et je me demandais si une future recrue motivé allait attendrir ou alors elle me ferait tester ma motivation. Le problème était que je n'avais pas le physique pour les courses ou les combats. Je pouvais évoquer une fausse envie pour l'action, mais elle verrait que je manquais beaucoup d'endurance. J'allais sûrement en bâver, mais je pouvais montrer à la Drakyn que je ne lâchais pas l'affaire dans les moments  difficiles.
Anonymous
Invité
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Bon ... la question aléatoire était certainement celle qu'il valait mieux poser en premier. Mais à ce rythme là, elles ne seraient pas rendues, donc alors, s'il fallait passer par chaque interrogation plus bateau les unes que les autres alors mieux valait faire le tout d'un coup, pas vrai ? Inclinant le visage vers l'arrière, la drakyne fit craquer sa nuque tandis que son regard fixait le plafond à la recherche peut-être, d'une antisèche qui s'y trouverait. Elle imaginait que c'était naturel pour la plupart que de simplement faire en sorte de parler d'eux, mais vraiment, est-ce que Gaïa pouvait admettre si facilement qu'elle était une exilée reikoise partie de son pays parce qu'elle était recherchée ? Non, définitivement pas, non, cette information relevait du privé et il valait mieux en dire le minimum.

- Oh, mes qualités c'est simple, p'tite, j'tape bien, fort mais pas trop, tout est dans le dosage si j'ose dire. La différence entre un bon coup de poing et un mauvais coup de poing, c'est que le mauvais coup de poing, bah t'as un mec devant toi, tu avances et tu frappes, et le bon coup de poing ... bah t'as un mec devant toi, tu avances et là ... tu frappes, mais pas pareil ! Bref, secret professionnel, là-dessus.

Et les motivations ... tch, à part une bonne excuse pour frapper des gens ? Peut-être que c'était juste la seule chose qu'elle savait faire correctement et que ça justifiait à part entière sa place dans ce post. Son grade par contre, ça c'était autre chose, son grade était justifié par sa capacité incroyable à superbement engueuler les flics comme s'ils étaient soldats, la hiérarchie avait trouvé qu'il s'agissait d'une véritable valeur ajoutée pour donner de la discipline à ses rangs et Gaïa n'avait que surfer sur la vague en quelque sorte. Ils avaient eu besoin de quelqu'un qui savait la jouer à la dure, il leur fallait quelqu'un qui pouvait gueuler fort et n'avait pas peur de le faire et surprise, Gaïa était reikoise.

- Y a pas d'motivation pour faire ce job, gamine, franchement. J'pourrais te parler du juste, du bon et de la légitimité mon cul, mais y a aucune de ces valeurs que tu retrouveras ici. Je parie mon bras que même la personne qui t'a envoyée jusque là est corrompue jusqu'à l'estomac et ce qu'il y a en-dessous doit certainement être bourré de billets. Ton idéal, tu peux l'oublier, y a rien que tu trouveras ici qui pourrait te rappeler le "juste" auquel tu crois depuis que tu chiales dans les bras de ta mère. Y a que des cons, des incompétents et des pourris. La seule motivation que tu pourrais avoir, c'est le maigre espoir qu'un de ces quatre tu pourrais faire en sorte que ce soit un peu moins la merde, et même si ça marchait, t'en saurais rien. L'ordre, le chaos, putain ça n'a aucun sens.

L'officière en chef omit volontairement la partie des doutes, de toute manière la gamine pourrait comprendre de par le monologue qu'elle venait d'accomplir. Elle s'enfonça dans le couloir en laissant un regard par-dessus son épaule avec un geste minimaliste de la main en guise de salut.

- Fous tout en l'air. Y a rien qui vaut de continuer sur ce chemin à part prendre son pied sur sa propre tristesse, et je connais pas un seul péquenaud qui saurait s'en contenter. T'es jeune, j'imagine que t'as pas de famille. T'es comme moi, y a rien pour toi et moi dans ces professions, l'ennui c'est que moi c'est le seul truc dont je suis capable, toi, tu ferais mieux de réfléchir avant d'intégrer ce genre de services. Ces idioties, le risque de crever, la corruption, laisse-les à quelqu'un d'autre. La vie de flic, c'est juste de la merde.

Et elle s'éclipsa en route vers le destin si morose et insipide qu'était celui de fonctionnaire.
RUBY DRAGLAME
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RUBY DRAGLAME
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J'écoutais les réponse  de la Drakyn et je me rendais compte que je commençais à moins la détester. Elle arrivait à me remettre en question sur mon propre statut au sein de la police et pourtant dans quelques semaines j'allais me retrouver dans un nouveau domaine. Toutefois, j'avais pris la résolution de faire cette mission pour monter au niveau des grades au sein de la grande armée républicaine. Je visualisais la vie de la Drakyn dans ses réponses et j'essayais de m'imprégner dans les situations  à travers ses propos. Pour la première réponse j'étais entraînée pour me défendre avec deux bâtons et le style de la Drakyn portait surtout sur l'offensive. Mon physique ne permettait pas de me battre à mains nues, car je n'avais pas eu un entraînement. La seconde réponse je comprenais sa vision de la police, mais ce n'était pas ma manière de penser.


Je révais de faire la justice à ma façon en faisant parler les morts, mais pour avancer  dans la hiérachie  je devais trouver ou apprendre une manière pour faire dire la vérité aux vivants. Si je visualisais la manière de pensée de  la Drakyn, alors trouver la vérité avec les vivants était une  illusion. Toutefois, je gardais espoir pour faire briller la justice au plein jour, mais si pour  Gaïa cela était une goutte dans un océan de sable. Je ne voulais pas croire que le justice pouvait être si sinistre et je gardais espoir que je pouvais la contredire plus tard. Je devais briller dans la prochaine mission en me comportant autrement que d'habitude. Je passais à sa troisième réponse et elle me donnait une réflexion, car l'ennui était un mystère assez complexe. J'utilisais un autre mot pour  décrire cet état particulier de l'être humain et il s'agissait de la contemplation. Je me rendais compte que je me mettais une sorte de brume  dans mon esprit pour  rendre cet état positif.


Son départ soudain me surprenait et j'étais ravie de cette rencontre avec cette Drakyn. J'avais une petite idée et je devais être plus présente parmi les vivants ou moins plus convaincante. Je partais du bâtiment  avec un esprit de conquérante.
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