La cité aux pagodes... Le temple du soleil et de la lune sur un fond de paysage enchanteur. Giovinetta se demande pour la millième fois pourquoi elle s'est laissée entraîner dans cette galère de pèlerinage. L'ennui, ce foutu ennui qui lui pourrit la vie à intervalle régulier. Il fait chaud, et le soleil, cet abruti impitoyable, a voulu lui marquer l'épiderme. Cette peau de lait si délicate qui rougit si facilement sous ces bruts rayons qui lui rendent les cheveux ternes et cassants.. Elle a dû se couvrir de voiles et de châles atroces qui camouflent sa peau le jour.
Mais bon, Lilith a eu cette idée de génie après avoir lu la dernière dépêche de Grunnhild. Comme si ce message lui avait donné l'envie de prendre l'air au vert. Et comme elle est adepte d'un truc qui indiffère totalement notre démone, elle lui a suggéré de venir avec elle rendre ses grâces. Sa prière sera sûrement mieux entendue à deux non? Et Giovinetta d'acquiescer avec un air las, dénué de tout enthousiasme. Elle commence à en avoir assez de ces porcs suants et ahanant, de ces soieries et de ce luxe. De cette prévisibilité crasse. Et, surtout, de son régulier qui passe à tout les soirs, qui lui donne de plus en plus envie de lui déchirer la gorge de ses belles dents pour se baigner dans son sang. C'est connu, rien de tel qu'un peu d'hémoglobine pour rehausser le somptueux carmin capillaire dont elle garde jalousement le secret.
Seul l'attrait de la nouveauté pousse la succube à l'avant et lui donne la force d'endurer l'ennui mortel de ce voyage. Ca et le fait de trouver ca particulièrement poignant le fait d'acter cette hérésie au front et à la gueule des gens, personne ne sachant qu'elle est démone.
Voici donc, plusieurs jours plus tard. nos deux courtisanes qui sont dehors pour rendre leur hommage, au centre de quatre braseros à l'heure exacte ou le soleil embrase l'horizon de teintes toutes plus fantasques les unes que les autres. Deux orangés représentant le jour, deux bleutés représentant la lune. Giovinetta, enrubannée de moults voiles carmins orangés et dorés, Ses cheveux laissés libres et coulants en de voluptueuses vagues lourdes et délicatement parfumées jusqu'en bas des fesses, le visage aux yeux si noirs rehaussé simplement d'un trait de Khôl. La poitrine quasi inexistante mise trompeusement en valeur, rehaussant la finesse quasi surnaturelle de la taille fine aux abdominaux délicatements définis. Lilith, dont la blondeur est mise en valeur par des soieries et des voilages argentés, blancs et gris pâles, les cheveux tressés. Des clochettes aux chevilles, des piécettes aux hanches, la douceur émanant des deux femmes est quasi palpable.
Un tapement du pied, un battement de tambour. Les pieds nus se meuvent de concert, les clochettes et les piécettes ont leur propre musique, rehaussant cette danse rendant gloire aux deux astres. Lors d'un tour, Giovinetta aperçoit un individu étrange, étonnant, détonnant singulièrement dans cette assemblée d'elfes et d'humain. Gris bleu et grand, l'air d'avoir un citron dans la bouche. (Orfan)
Tiens?
La danseuse s'arrête devant, faisant jouer ses voiles de concert, lui caressant fugacement la joue en profitant de la chorégraphie, en profitant pour planter directement son regard noir dans les lourdes prunelles dédaigneuses, ce qui amena un sourire doux et compréhensif sur les lèvres pulpeuses de la grande bouche. .
Allez, dis moi ton sentiment, ton émotion, ton désir en ce moment précis.
Mais bon, Lilith a eu cette idée de génie après avoir lu la dernière dépêche de Grunnhild. Comme si ce message lui avait donné l'envie de prendre l'air au vert. Et comme elle est adepte d'un truc qui indiffère totalement notre démone, elle lui a suggéré de venir avec elle rendre ses grâces. Sa prière sera sûrement mieux entendue à deux non? Et Giovinetta d'acquiescer avec un air las, dénué de tout enthousiasme. Elle commence à en avoir assez de ces porcs suants et ahanant, de ces soieries et de ce luxe. De cette prévisibilité crasse. Et, surtout, de son régulier qui passe à tout les soirs, qui lui donne de plus en plus envie de lui déchirer la gorge de ses belles dents pour se baigner dans son sang. C'est connu, rien de tel qu'un peu d'hémoglobine pour rehausser le somptueux carmin capillaire dont elle garde jalousement le secret.
Seul l'attrait de la nouveauté pousse la succube à l'avant et lui donne la force d'endurer l'ennui mortel de ce voyage. Ca et le fait de trouver ca particulièrement poignant le fait d'acter cette hérésie au front et à la gueule des gens, personne ne sachant qu'elle est démone.
Voici donc, plusieurs jours plus tard. nos deux courtisanes qui sont dehors pour rendre leur hommage, au centre de quatre braseros à l'heure exacte ou le soleil embrase l'horizon de teintes toutes plus fantasques les unes que les autres. Deux orangés représentant le jour, deux bleutés représentant la lune. Giovinetta, enrubannée de moults voiles carmins orangés et dorés, Ses cheveux laissés libres et coulants en de voluptueuses vagues lourdes et délicatement parfumées jusqu'en bas des fesses, le visage aux yeux si noirs rehaussé simplement d'un trait de Khôl. La poitrine quasi inexistante mise trompeusement en valeur, rehaussant la finesse quasi surnaturelle de la taille fine aux abdominaux délicatements définis. Lilith, dont la blondeur est mise en valeur par des soieries et des voilages argentés, blancs et gris pâles, les cheveux tressés. Des clochettes aux chevilles, des piécettes aux hanches, la douceur émanant des deux femmes est quasi palpable.
Un tapement du pied, un battement de tambour. Les pieds nus se meuvent de concert, les clochettes et les piécettes ont leur propre musique, rehaussant cette danse rendant gloire aux deux astres. Lors d'un tour, Giovinetta aperçoit un individu étrange, étonnant, détonnant singulièrement dans cette assemblée d'elfes et d'humain. Gris bleu et grand, l'air d'avoir un citron dans la bouche. (Orfan)
Tiens?
La danseuse s'arrête devant, faisant jouer ses voiles de concert, lui caressant fugacement la joue en profitant de la chorégraphie, en profitant pour planter directement son regard noir dans les lourdes prunelles dédaigneuses, ce qui amena un sourire doux et compréhensif sur les lèvres pulpeuses de la grande bouche. .
Allez, dis moi ton sentiment, ton émotion, ton désir en ce moment précis.