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Tagar Reys
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Tagar Reys
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Et voilà l'averse qui tombe, il n'y a plus de saisons depuis le couronnement du nouveau Roi ! Le soleil est en rade et je déteste être trempé. Il faut vraiment que j’ai le sens du devoir pour sortir par ce temps. Mais je n’allais pas annuler cette opération dans les quartiers mal famé. Les soldats me servant d'escorte m’attendaient devant le Palais et je n’allais pas leur faire faux bonds à cause de quelques gouttes d’eau !

Il est important de montrer à tous, que nul n’est à l’abri de l’impôt, surtout qu’il s’agit d’une dénonciation anonyme et que j’ai quelques informations qui, s’ils se révèlent juste, vont être très intéressantes pour le royaume. C’est pour cela que j’ai besoin d’une solide escorte, les cinq gardes qui m’accompagnent, sont tous des vétérans et je ne doute pas de leurs compétences.

Nous arrivons, complètement trempés devant notre objectif, une herboristerie qui ne paye pas de mine. J’entre et m’annonce immédiatement :

Mesdames, messieurs bonjour, je suis Tagar Reys, Contrôleur Royal et je vous prierai de rester à l’intérieur de ces murs en attendant la fin du contrôle.

Un de mes hommes bloque l’entrée et je m’approche du comptoir avec le reste du groupe, disant aux quelques clients présents :

Je vous assure que je ne serais pas long et je vous remercie de votre collaboration.

Puis je me tourne vers le propriétaire des lieux :

Auriez-vous l’amabilité de me remettre votre livre de compte ?

Mon interlocuteur, un homme très grand et très maigre, sort d’un coffre un lourd livre et je lui dis avec un grand sourire :

Je ne parlais pas de celui-là, mais de celui qui est caché derrière les plantes médicinales.

Mon interlocuteur devient tout blanc, ne bougeant plus et un de mes hommes, souhaitant faire du zèle, approche une des clientes, lui demandant :

Alors ma jolie, tu sais où se trouve l’étagère des plantes médicinales ?
Anonymous
Invité
Invité
C'était un de ces jours maussades et pluvieux que le royaume voyait de plus en plus souvent ces dernières semaines. Morwën avait repoussé le plus possible sa visite à la capitale, pour des raisons plus qu'évidentes, elle préférait ne pas se frotter à la populace.

Préférant le réconfort de sa canopée natale, elle amassa une énorme quantité de plantes et de peaux qu'elle prévoyait de revendre. C'est chargée qu'elle entrepris son voyage vers l'autrefois vénérée Ikusa. Son cheval lui permettait de couvrir plus de distance mais elle préférait ménager sa monture et prendre plus de temps, peut-être était-ce pour retarder l'inévitable arrivée au milieu de cette foule de gens qu'elle exécrait ?

Son arrêt pour la nuit hors des murs de Taisen lui permis de passer un peu de temps dans une auberge peu fréquentée. Au calme et pouvant paisiblement planifier sa journée dans la capitale, elle prévoyait un autre arrêt aux portes d'Ikusa pour vendre ses produits au matin et pouvoir décamper le plus vite possible. La simple idée de devoir entretenir des banalités avec des badauds, à devoir feindre une approbation du mariage royal lui donnait la nausée.

Son sac de peau vendu, il ne lui restait qu'à se rendre dans cette petite herboristerie dans laquelle elle avait l'habitude de faire affaire. Évitant le faste des beaux quartiers, elle préférait la discrétion des bas-fonds.
Une fois ses herbes vendues, elle pris le temps d'observer les quelques articles qui pourraient l'intéresser quand une troupe qu'on pouvait difficilement ignorer pénétra dans l'échoppe. Cinq gardes royaux accompagnés d'un étrange personnage firent irruption dans la boutique. Les quelques clients se figèrent tandis que le tenancier perdit toute couleur. Cela n'annonçait rien qui vaille...

Gardant les yeux rivés sur l'étagère qui lui faisait face, Morwën continuait d'observer les divers articles, une oreille légèrement tendue vers la conversation qui avait lieu à quelques mètres d'elle. Elle n'avait rien à craindre puisque l'absence de paiement d'impôts de ce commerçant ne la concernait pas, mais la simple présence de garde royaux suffisait à lui hérisser le poil. L'oreille tendue, elle repris son observation des différentes herbes exposées devant elle quand elle entendit les bruits de pas s'approcher d'elle.

Alors ma jolie, tu sais où se trouve l’étagère des plantes médicinales ?

Consciente d'être face à une figure autoritaire contre laquelle elle devait rester sur ses gardes, Morwën ne put empêcher son sang de ne faire qu'un tour à l'entente de ce sobriquet. Ma Jolie. Le dernier en date à avoir osé l'affubler d'un tel surnom s'était vu délester de quelques doigts. Mais cette anecdote, bien que fort ennuyeuse pour l'elfe avait le mérite de s'être déroulé dans une taverne peu recommandable. Au sein des murs d'Ikusa, elle ne pouvait se permettre une telle réponse.

- Peut-être pourriez vous user de vos yeux, avant qu'un autre surnom de ce type ne me force à vous en débarrasser

Satanée langue de vipère ! Malgré toute la retenue dont elle était capable, sa bouche parlait trop vite. Loin de regretter cette incartade, elle fit face à l'homme, de toute sa hauteur d'elfe, le dépassant de quelques centimètres. Le garde en question n'était visiblement pas le plus grand, ni le plus futé et bien qu'elle n'ai jamais hésité à en coller une à quiconque osait lui manquer de respect, celui-ci serait probablement difficile à combattre. La main sur la poignée de sa dague, elle semblait à deux doigts de coller une raclée à l'inopportun. Son visage froncé et ses oreilles légèrement plaquées en arrière témoignaient de toute la rage qui la traversait et malgré toute la véhémence dont faisait preuve Morwën, le garde décida d'ignorer l'avertissement pourtant clair.

Allons Ma Jolie faut pas être comme ça, je te demandais seulement un petit renseignement, détends-toi ! Pourquoi t'es désagréable comme ça dis-moi ?

Furent les seuls mots que cet abruti idiot de garde trouva à dire à l'elfe déjà prête à lui faire connaître toute la fureur de ses ancêtres. D'une main qui se voulait charmeuse, il attira l'elfe à lui en l'attrapant par la hanche et la serra contre lui l'espace d'un instant. Morwën n'eu ni le temps de réfléchir, ni le temps de réagir quand son poing entra en collision avec la mâchoire du rustre. Habituée à se mouvoir de façon instinctive au côté des animaux de la jungle, elle ne pu se retenir de lui administrer la correction qu'il méritait.
Le bruit fut sourd et évocateur d'une mâchoire touchée. Bien que ne possédant pas assez de forces pour le blesser sérieusement, l'elfe avait visiblement touché le point si sensible de la mandibule humaine. Le garde s'effondra comme une poupée de chiffon sous son propre poids, sonné par le choc.
Seule restait une elfe, quelque peu pantoise avec un garde bien plus épais qu'elle étendu à ses pieds, les yeux révulsés par la perte de connaissance entrainé par le coup chanceux mais bien placé de Morwën.
Tagar Reys
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Tagar Reys
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J’avoue ne pas prêter une attention particulière à la conversation entre le garde de la ville et la jeune femme, étant plutôt concentré à déchiffrer la réaction de l’herboriste. C’est pourquoi je suis surpris quand j’entends un coup, suivis dans la seconde du bruit très caractéristique d’une personne s’écroulant sur le sol.

Je regarde la scène et je vois une très jolie représentante de la race elfe, elle est grande, me dépassant d’une tête avec des cheveux magnifiques. Maigre, elle est habillée simplement et son visage est inexpressif, elle ne semble même pas être en colère ! Je vois un des miliciens mettre la main à la garde de son épée, comme s’il voulait dégainer et je le reprends aussitôt :

Gérard, puis-je savoir ce que vous comptez faire ?

Il me regarde sans comprendre, puis il m’indique :

Cette sale humanoïde a attaqué Patrick !

Je lui fais non avec la tête et lui réponds, toujours d’une voix très calme :

Il me semble que Patrick l’a un peu cherché. Je vous rappelle qu’il s’agit d’une simple opération de contrôle. Si vous n’êtes pas capable de rester à votre place, je serai obligé de faire un rapport à votre supérieur.

Je vois mon interlocuteur blêmir d’un seul coup, et il me salut, bien que je ne sois absolument pas un militaire, puis récupère l’homme toujours inconscient. Je n’ai plus qu’à me tourner vers celle qui est responsable de tout ce désordre et je lui indique :

Frapper un milicien est puni d’une amende d’une pièce d’or, l’équivalent de dix repas à une auberge. Toutefois, l’amende pour attouchement est de neuf pièces d’argent. Si vous m’indiquez où se trouve l’étagère avec les plantes médicinales, je vous paierai une pièce d’argent, votre amende sera ainsi effacée, est-ce que cela vous convient ?

Je fais ma proposition, sans me rapprocher trop de l’elfe, je suis un petit gars prudent.
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Le coup était parti tellement vite qu'elle n'avait même pas pu essayer de se contrôler. Il faut dire que les mains d'un étranger déposées sans la moindre considération sur son corps étaient une raison suffisante pour apprendre les bonnes manières à ces rustres. Mais voilà, il était garde royal et Morwën cherchait toujours à fuir la moindre interaction. Voilà qui semblait raté. Et alors que les problèmes devaient commencer à s'accumuler et que Morwën voyait déjà une issue peu favorable à son sort, un tant soit peu de raison sembla prendre celui qui n'était pas une montagne de muscle qui fit cesser toute querelle d'un simple mouvement de la main. Retirant sa main du fourreau de sa dague, elle observa l'échange, réfléchissant déjà à une façon de fuir ce guet-apens. Une montagne de muscle barrant le passage, elle fut obligée de constater qu'elle était coincée.

Les gardes semblèrent embarrassés à l'idée que leur supérieure apprenne qu'ils étaient incapable de tenir leurs mains en mission royales et se contentèrent d'emmener le tas de viande morte qu'était le garde séchés par une fluette elfe hors de l'échoppe. Pensant y voir une issue, elle commençait à se tourner dans cette direction pour prendre de la poudre d'escampette quand la mention d'une amende lui fit cesser toute envie de fuir. Ramenée à la réalité, elle se souvint du coup porté au garde royal et ne pu s'empêcher de plisser le nez d'un air réprobateur, satanée langue de vipère. Si elle avait su tenir sa langue, peut-être n'aurait elle pas été obligée de l'envoyer valser ? Il était pourtant inutile de perdre du temps à quelconque regret, elle se devait désormais d'assumer son erreur.

Ecoutant d'un air plus ou moins distrait la proposition du contrôleur, elle resta un instant silencieuse. Elle avait récolté suffisamment de pièces d'argent pour pouvoir s'équiper confortablement et ainsi retrouver la quiétude de ses bois, mais une pièce d'or restait une somme qu'elle ne pouvait se permettre de payer, surtout pour un acte dont elle restait si fière. Ce nabot méritait ce qu'il lui était arrivé et infliger une amende plus importante pour avoir remis un idiot à sa place la faisait très légèrement grincer des dents. Mais pour sa survie et pour se débarrasser au plus vite de ce désordre royal, elle devait se contraindre à trahir l'herboriste et pointer l'étagère, source de tous les maux de Morwën en ce jour pourtant si banal.

Les lèvres pincée, elle s'approcha de l'humain vers qui elle devait baisser les yeux afin de s'assurer que seuls les gardes les plus proches de l'homme ne les entendent.

- Voici l'étagère, pouvons-nous considérer que mon crime est expié, désormais ?

Elle jeta un bref coup d'oeil à l'herboriste qui ne comprenais pas plus qu'elle l'intérêt qu'avaient tous ces gens pour cette étagère. Conscient que les choses s'annonçaient difficiles pour lui, le bougre tenta une dernière pirouette pour tenter de se sortir de la panade.

- J'achète régulièrement des plantes médicinales à Madame, les trois quart de cette étagère sont remplie grâce à elle !

Le visage de l'elfe se tira en une très légère grimace, à peine perceptible tandis qu’elle se tournait vers l’herboriste qui était littéralement en train de tenter de se couvrir en jetant Morwën dans la gueule du dragon. Croisant le regard glacial de l’elfe, il se tû et se contenta de rester silencieux derrière son comptoir, tapotant nerveusement sur ses registres. C’est avec un maigre sourire forcé que Morwën se tourna de nouveau devant le contrôleur, joignant ses mains devant elle pour expliquer dans un calme des plus maîtrisé :

- Ventes que je consigne et transmet à la couronne deux fois par année et pour lesquelles je paie des impôts, mon bon monsieur.

C’était décidé, une fois retournée chez elle après ce périple, elle éviterait la capitale pendant au moins 6 mois. Les citadins étaient d’une bêtise qu’elle ne pouvait pas supporter et c’est désormais au tenancier de l’herboristerie qu’elle avait envie d'ôter quelques doigts. Les quelques gardes restant sentirent de nouveau l’ambiance au sein de l’échoppe changer et se montrèrent de nouveau sur leur gardes tandis que Morwën cherchait le petit carnet sur lequel elle notait toute ses ventes. Soigneuse, comme toute bonne elfe, elle gérait les comptes avec une attention toute particulière, mais n’était pas à l’abris d’une convocation royale pour présentation des registres. La simple idée de devoir revenir à la capitale présenter ses comptes alors même qu’elle espérait se retrancher dans la jungle le plus longtemps possible la fit frémir de colère.
Et dire qu’elle espérait que la pluie lui accorde un tant soit peu de tranquillité dans son aventure à la capitale.
Tagar Reys
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La jeune femme semble avoir compris la situation, car elle montre du doigt l’étagère que je cherchais et me demande si elle est en paix avec la loi. Mais c’est sans compter sur l’herboriste qui essaye de l’incriminer, afin de baisser les yeux devant le regard de l’elfe.

La jeune femme a vraiment une forte personnalité, c’est certain et cette dernière m’explique qu’elle n’a rien à se reprocher. Je la vois chercher quelque chose et je lui dis gentiment :

C’est inutile, je ne suis pas venu pour cela. Vous allez pouvoir sortir dans quelques minutes.

Je fais ensuite signe à Gérard, lui indiquant simplement :

Sergent, vous pouvez procéder.

Cette fois-ci, je l’appelle par son grade, étant dans son rôle officiel.Il passe derrière le comptoir, poussant sans ménagement les diverses fioles, avant de retirer une planche au fond de l’étagère, découvrant ainsi une cache. Il en sort un petit livre de compte et une dizaine de fioles, contenant des produits de diverses couleurs.

Ils les étalent sur le comptoir, et cela, fait très joli, il y en a des roses, des bleus, et même des jaunes, ma couleur préférée. Toutefois, je ne me laisse pas distraire par ce chatoiement et j’indique au responsable de l’échoppe :

Vous savez que la vente de poison est interdite ?

Se voyant pris, il fait preuve d’une rapidité surhumaine et me prend par le bras, tout en dégainant une dague, qu’il me met immédiatement sous la gorge. J’avoue être complètement pris par surprise et je me laisse faire. Une fois qu’il a raffermi sa prise, il ordonne aux personnes présentes :

Que personne ne bouge où je lui fais un nouveau sourire !

Les gardes bien sûr dégainent, mais ils n’osent pas intervenir. Pour ma part, j’utilise la magie du métal pour rendre sa dague aussi peu effilée que possible. Je pense que je ne mourrais pas, mais je risque quand même d’avoir très mal, s’il met sa menace à exécution. C’est pourquoi j’indique aux soldats :

Sans vouloir vous commandez, je pense que vous devriez l’écouter, il n’a pas l’air de plaisanter.

Je peux entendre son halètement, mon agresseur est vraiment prêt à tout. Les autres clients, eux se sont mis dans un coin de la pièce, attendant que les choses se tassent et ils ont bien raison, si je pouvais, j’aurais fait exactement la même chose.
Anonymous
Invité
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Finalement, il y avait bel et bien un cerveau derrière cet humain fluet. Stoppant de fouiller sa besace, Morwën se contenta de suivre du regard le sergent qui passait derrière le comptoir pour en sortir un assortiment de fioles qui ne laissent que peu de place au doute. Morwën se doutait que le tenancier de l'échoppe allait faire face à de nombreux problèmes. Mais alors qu'elle pensait enfin pouvoir tirer un trait sur cette rencontre qu'elle aurait préféré éviter, voilà que le bougre tente une dernière pantalonnade désespérée.

Désormais face à un contrôleur pris dans l'étau d'un homme désespéré, Morwën ne pu que constater que sa journée venait de prendre un tournant toujours plus désagréable. Les gardes, impuissants ne pouvaient que répondre favorablement aux demandes du forcené et tandis que les quelques clients de l'échoppe se rassemblaient dans un coin, Morwën profita de sa position cachée derrière une imposante étagère pour sortir du champ de vision du tenancier. Bien que peu encline à se mêler des affaires royales, Morwën souhaitait plus que tout sortir de cette échoppe, de cette capitale puante et visiblement décidée à la dégouter des citadins. C'est avec des gestes maîtrisés qu'elle sortit son arc qui était encore noué dans son dos dans le plus grand silence. On pouvait entendre les battements du coeur du commerçant depuis l'autre bout de l'échoppe tant il prenait conscience que son geste désespéré n'aurait aucune issue positive pour lui.

Son arc en main, Morwën pouvait apercevoir le tenancier entre deux étagères de plantes et fioles diverses, mais l'espace était trop restreint pour pouvoir décocher une flèche bien placée. Toujours dans l'espoir de ne pas finir dans les geôles de la capitale, elle cherchait un angle suffisamment dégagé pour ne pas transpercer la carotide du contrôleur au passage. Tête, bras, épaule, jambes, les possibilités étaient nombreuses, mais la surprise était son unique atout et prendre trop de temps pour réfléchir conduirait à un bain de sang. Il lui fallait agir vite. Se déplaçant à pas de loup derrière les rayons de l'échoppe, ses oreilles seraient ses yeux. Fermant un instant les yeux alors que la flèche sortie du carquois quelques secondes auparavant venait se placer contre son arc, l'elfe entendait le battement des coeurs des deux hommes. L'un battait la chamade, témoin des enjeux qui se déroulaient sous la peau du tenancier tandis que l'autre, bien que plus calme, témoignait d'un certain manque de contrôle sur la situation. Fixant sa concentration sur le bruit de l'étoffe du contrôleur froissé par le bras du forcené serré sur son torse, Morwën banda son arc, rouvrant les yeux sur une ligne de tir encore bloquée par un rayon.

La main qui tenait la dague. Voilà quelle était sa cible. Bien que chasseuse émérite, Morwën savait que la moindre erreur de tension dans la corde de son arc provoquerait un désastre. Si elle tirait trop fort, la flèche traverserait la main du forcené et viendrait sectionner l'aorte du contrôleur. Imaginant une créature délicate à la place de cette main qu'elle ne voyait pas encore, elle inspira longuement, toujours dans le plus grand des silences puis déchargea son poids d'une de ses jambes pour se préparer à se décaler de quelques centimètres à peine. Profitant de son agilité et de sa légèreté, l'elfe se découvrit au regard paniqué du forcené qui n'eut que le temps de voir la corde de l'arc soudainement se détendre pour laisser partir la flèche. La main fut transpercée et lâcha immédiatement la dague qui tomba au sol dans un bruit sourd. Piquant légèrement le contrôleur, une simple goutte de sang vint tinter son pourpoint alors que déjà les gardes profitaient de la situation désarmée du forcené pour lui sauter dessus et ainsi libérer le contrôleur de son étreinte.

Cassant la flèche de l'elfe dans toute leur force brute, les gardes ne virent pas Morwën grimacer en regardant son outil de travail ainsi gaspillé. Une bonne flèche de plus à remplacer. Elle ne comptait pas le nombre de fois où, encore novice dans l'art de la chasse, elle avait vu sa proie s'enfuir, une de ses flèches plantée dans les meules. Mais voilà, cette proie là était maîtrisée et ne s'était pas enfuie avec sa flèche. Satanés tas de muscles.

Rangeant son arc, Morwën s'apprêtait à s'enfuir de l'échoppe lâchement et en ignorant tout autre échange avec un bipède quand elle fut de nouveau bloquée par une autre montagne de muscle. Celui qui gardait la porte n'avait pas bougé d'un iota et Morwën se trouva (littéralement) nez à nez avec lui. Celui-ci n'était pas causant et se contenta de la fixer de son air renfrogné d'armoire à glace. Reculant d'un pas, Morwën lâcha un soupir bruyant plutôt clair quant à l'agacement que lui apportaient cette obligation de rester confinée dans l'échoppe.

La fuite n'était certes, peut-être pas la meilleure solution dans son cas, mais elle n'avait pas pour habitude de fréquenter autant d'humains dans un laps de temps aussi court. Ni d'être exposée à autant de billebaude. Elle qui vivait habituellement loin de tous, loin du monde, devait se confronter à la lie du royaume. Un vendeur de poison qui, pour tenter de sauver sa peau, avait tenté de prendre en otage le contrôleur royal. Le soleil devait avoir des pêchers à lui faire expier pour ainsi la soumettre à tant de tumulte.

Les chaines au poignet, le bandit du dimanche gardait les yeux rivés sur ses pieds alors que deux gardes non sans reste d'épaisseur le tenaient fermement par les bras. Le pauvre venait de s'attirer des ennuis suffisant pour que Morwën ne le revoit plus jamais arpenter les rues de la capital. Bon débarras, il payait mal et était des plus désagréable. Et visiblement un empoisonneur de première aussi. Espérant qu'aucune des plantes qu'elle lui avait vendu n'ai servi à préparer un des poisons, l'elfe se décala pour laisser passer l'herboriste étroitement escorté quand elle tourna brièvement la tête vers le contrôleur qu'elle avait malgré tout blessé.

- Navrée pour... La blessure.

Incapable d'aligner plus de quatre mots quand il ne s'agissait pas d'insulter quelqu'un Morwën surveillait du coin de l'oeil l'accessibilité de la porte qui restait bloquée par le dernier garde encore présent dans l'échoppe. Allait-il bouger un jour pour les laisser sortir, merde ?!
Tagar Reys
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Tagar Reys
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Comme par miracle, une flèche sort de nulle part et passant à quelques millimètres de ma gorge, s’enfonce dans la main de mon ravisseur. Je saigne à peine et vois avec grande satisfaction, l’arme de l’herboriste tombé sur le sol.

Aussitôt, il est ceinturé par les soldats et je remarque ma sauveuse, l’elfe, rangé son arc comme si de rien n’était. Elle s’apprête à sortir, mais la porte est toujours bloquée par un des gardes. Elle s’excuse même pour la petite entaille que j’ai reçue et je lui dis :

Ne vous excusez pas, vous m’avez littéralement sauvé la vie aujourd’hui. Je vous dois une faveur et si vous avez un jour besoin d’aide, n’hésitez pas à venir me voir au Palais.


Je me rends compte que j’abuse peut-être de sa patience et j’indique aux civils présents :

Je suis désolé pour vous avoir retenu ainsi, vous pouvez dès maintenant partir. Je vous remercie pour votre patience.

Je fais signe à l’armoire à glace qui était devant la sortie de s’écarter et je prends le livre de compte qui doit contenir toute sa comptabilité concernant son commerce illicite. Finalement, tout s’est bien passé et alors que je voyais avec satisfaction les premières personnes passées l’encadrement de la porte, je sens d’un coup une faiblesse dans mes jambes et je m’écroule au sol comme un sac de patate.

C’est bizarre, mais je me sens comme paralysé sous la ceinture et cela remonte très vite au niveau de mon visage. Je suis incapable de me remettre debout, mon cerveau fonctionne lui normalement, seul, mes muscles sont atteints et je comprends très vite que je suis empoisonné !
J’aimerais parler, mais mes lèvres refusent de bouger. Je ne sais pas si je vais mourir, cela va dépendre du type de poison qui était sur la dague de l’apothicaire. En tout cas, je vais mal et je vois Gérard se mettre à crier :

Contrôleur !

C’est sûr, si je meurs, il peut dire au revoir à sa promotion.
Anonymous
Invité
Invité
Trépignant silencieusement dans son coin, Morwën attendait avec impatience que l'énorme montagne de muscle daigne se décaler quand le petit homme blond pris de nouveau la parole. Lui offrant de lui rendre la pareille si elle se rendait au palais, Morwën acquiesça de son air le plus faussement approbateur, feignant d'apprécier la politesse alors qu'elle s'imaginait déjà prendre la poudre d'escampette à l'opposé le plus total du palais. Il fallait reconnaître qu'au milieu de ces hommes préhistoriques, celui-ci semblait presque "humain". Une qualité qu'elle pensait impossible dans les hautes sphères du pouvoir, maintenant que les sauvages avaient assaillis la ville.

Loin de s'attirer les lauriers de son acte, Morwën espérait avoir rendu service de par son acte et s'éviter une attente plus longue dans cette boutique puante. Et alors que le garde s'éloignait, libérant les badauds amassés dans l'échoppe, Morwën tourna les talons, emboitant le pas de ces bonnes gens qui préférait cent fois la froideur de la pluie automnale à un autre de ces rebondissements rocambolesques.

Du coin de l'oreille, elle entendit pourtant comme un soubresaut dans la démarche du plus léger de tous. Mémorisant avec aisance le bruit des pas de chaque personne qu'elle rencontrait, elle pouvait tracer les mouvements de ceux dans son dos en se servant uniquement de ses oreilles. Un bien maigre atout quand on vivait dans la jungle de sang, mais qui démontrait ses avantages lorsqu'on se trouvait face à un humanoïde, qui avait bien souvent perdu tout instinct. L'homme semblait chanceler et bien qu'il reste toujours avare de parole, Morwën ne pu s'empêcher de comprendre que quelque chose n'allait pas. Tournant à nouveau les talons bien malgré elle, elle affichait une mine clairement renfrognée quand elle fit face à un homme qui perdait peu à peu de ses couleurs, si tant est qu'il en ai eu. Incapable de parler, c'est comme si son souffle était coupé, tout comme ses jambes visiblement. Le regardant trébucher difficilement en tentant de se retenir au comptoir de l'échoppe, Morwën réfléchissait. Le pour, le contre. Rester et tenter d'aider ce bougre, encore une fois ? Quitter les lieux et laisser les gardes s'occuper de leur bien aimé augmentation contrôleur ?

Décidément, elle était garnie en tentative de sauvetage de personnes empoisonnées. D'abord une Valkyrie, puis maintenant le contrôleur royal ? Morwën réfléchissait sérieusement à quitter le Royaume. Elle semblait maudite. Elle qui cherchait vainement à éviter tout contact, tout problème, voir même tout échange de regard avec un humanoïde ne pouvait que constater à quel point la chance étant contre elle. Voyant l'humain se tordre de douleur sous les effets du poison, Morwën comprit qu'elle devait de nouveau agir vite. Plus de temps pour l'hésitation désormais, elle devait venir en aide au contrôleur, sans quoi elle assisterai à sa mort, impuissante et potentiellement accusée d'avoir empoisonné le contrôleur de sa flèche un peu plus tôt.

Jetant un bref coup d'oeil autour d'elle, elle repéra rapidement les plantes les plus efficaces sur les venins des créatures les plus redoutables de la jungle. Loin d'être soigneuse, elle commençait à cumuler une certaine expérience en guérison d'empoisonnement, même si son précédent patient avait peut-être été aidé de sa stature divine... Silencieuse et affairée à mélanger quelques plantes dans un mortier, elle leva les yeux vers des gardes moribonds qui la fixaient de leurs grands yeux globuleux. Les muscles devinrent soudain inutiles à ces grand gaillards qui semblaient au bord des larmes à l'idée de perdre leur contrôleur, seule personne pouvant attester de leur bravoure aujourd'hui. Morwën se rendit alors compte que personne n'avait la moindre idée de quoi faire du contrôleur qui reposait mollement dans les bras d'un des gardes.

- Posez-le sur le comptoir et dégagez la plaie

Furent les seuls mots qu'elle accorda au garde alors qu'elle montrait du regard le comptoir de l'échoppe sur laquelle était encore disposés les registres. L'un des garde débarrassa la place et allongea le contrôleur qui n'était plus qu'une coquille inanimée. Son regard était encore alerte, mais aucun son ne sortait de sa bouche et aucun muscle de son corps ne parvenait à bouger. Finalement, rien de plus agressif qu'un poison paralysant. Poison qui, non traité, entrainait malgré tout la paralysie des organes vitaux de la victime et conduisait à la mort, certes. Mais un poison lent qui laissait tout le temps à l'elfe de préparer sa décoction. Voyant l'assemblée continuer de paniquer, elle se senti obligée de reprendre la parole :

- Ne vous inquiétez pas, il va survivre. Un poison paralysant, extrait des crochets d'une mygale...

Loin d'être douée en ce qui consistait à rassurer qui que ce soit, Morwën replongea le nez dans sa mixture qu'elle terminait. Prenant l'épaisse bouillie verte qu'étaient devenues les plantes, elle en tartina allègrement le cou du contrôleur, tâchant sans vergogne son pourpoint. La plaie n'était pas profonde, mais large et il fallait s'assurer que chaque goutte de venin était couverte si elle voulait s'assurer un fonctionnement optimal de la décoction. S'essuyant les mains sur un morceau de tissus qui trainait là, peut-être un vêtement de l'herboriste, Morwën recula légèrement, laissant les gardes encercler le contrôleur. Récupérant sa cape, son arc et son carquois dont elle s'était débarrassée pour venir en aide au contrôleur, elle se tourna de nouveau vers l'assemblée :

- Prenez beaucoup de repos. Vous risquez d'avoir de la fièvre et des maux de ventre mais le venin sera éliminé en 48h tout au plus
Tagar Reys
Un simple contrôle Op8gDUs
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Fiche du personnage
Race: Humain
Vocation: Mage
Alignement: Loyal neutre
Rang: B - Contrôleur royal
Noble du Reike
Tagar Reys
Noble du Reike
Je vois la jeune femme elfe faire demi-tour et se rapprocher de moi. La douleur est devenue intolérable, mais j’ai autant de force qu’un nouveau-né. L’elfe se met ensuite à faire quelque chose, mais comme mon champ de vision est très limité, maintenant que je suis au niveau du sol, je n’arrive pas à voir quoi.

J’espère qu’il s’agit d’un remède, car si je meurs maintenant, sans héritier, ma mère va m’en vouloir très fort. En plus, ce serait dommage de quitter cette terre, puceau. Ce qui me fait penser à Mirami, je n’aurai même pas eu la chance de la serrer nue dans mes bras.

Je suis sorti de mes pensées pas très joyeuses par la voix de la cueilleuse de plante qui demande à ce que l’on me pose sur le comptoir, comme une vulgaire marchandise. Je me contente de rouler des yeux pour montrer que je ne suis pas d’accord, mais je n’ai pas d’autre choix que de me laisser faire.

Heureusement, la soigneuse me rassure en indiquant que je ne vais pas mourir, ce qui est une bonne chose. Je sens sur ma peau une mixture poisseuse et dégoutante, mais encore une fois, je ne peux pas me plaindre. Finalement, au bout de quelques minutes, elle a terminé et je sens la sensation de brûlure s’atténuer quelque peu.

Elle sort en indiquant que dans deux jours j’irai mieux et je me rends compte que je ne sais toujours pas son nom. Les gardes me raccompagnent chez moi à l’aide d’un brancard et le médecin de famille, appelé en urgence par ma mère, confirme le diagnostic de la jeune femme.

Je reste donc quelques jours alité, étant nourri de soupe par mes serviteurs et finalement, je m’en sors sans séquelle. Je dois une fière chandelle à l’elfe et j’espère qu’un jour, je pourrais lui rendre la pareille.
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