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Tagar Reys
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Tagar Reys
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Alors que j’étais tranquillement assis dans mon bureau au sein du Palais, vérifiant les comptes d’un riche marchand, j’entends frapper à ma porte. Après avoir donné l’autorisation d’entrer, je suis surpris de voir mon chef, le Cœur en personne ! Je me lève bien sûr et celui-ci me sourit !

J’ai rarement l’occasion de le voir ainsi et je pense immédiatement que je vais avoir des ennuis. Il s’assoit sans plus de cérémonie et m’indique, toujours en souriant :

Vous avez une sacrée chance, je pense que tous vos collègues vous envient !

Bizarrement, je n’en suis pas aussi sûr que lui et je lui demande prudemment :

Que puis-je faire pour vous, seigneur ?

Il soupire, ne comprenant pas mon manque d’enthousiasme et me dit :

Vous devez sans aucun doute avoir entendu parler de Marjhan dit la «Clémente», la fameuse Valkyrie au service de notre glorieuse reine depuis des dizaines d’années.

Je hoche la tête, bien sûr, qui n’a jamais entendu parler de la vierge de fer, la protectrice de notre souveraine. Toutefois, je ne vois pas le rapport avec moi, j’attends donc que mon interlocuteur abatte enfin ses cartes :

Et bien, il y a eu une petite erreur dans son dossier, trois fois rien, mais il semblerait que l’on ait égaré le relevé de ses années de travail. Elle va donc venir vous voir pour mettre tout cela à nouveau en ordre. Sur ces bonnes paroles, je vous laisse.

Je suis trop surpris pour dire quoi que ce soit. Et ce n’est qu’une fois que mon supérieur hiérarchique a quitté la pièce, en laissant la porte ouverte, que j’arrive à sortir de mon état de stupéfaction. Je sens que cette histoire va très mal finir, il existe des rumeurs sur la jeune femme, comme quoi elle déteste les hommes et prend plaisir à les éviscérer, voir les empaler ou les crucifier !

C’est alors que j’entends un bruit métallique dans le couloir qui se rapproche petit à petit. Comme si quelqu’un avec une armure s’approchait, c’est elle ! Je me fais tout petit derrière mon bureau, comme un animal pris au piège, espérant que je verrais la fin de la journée, avec tous mes organes à leurs places.
Anonymous
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Malgré les apparences, et malgré sa réputation de démembreuse d'hommes, de chienne de guerre, de fée des dents, de bouchère ambulante, de destructrice de gonades, de purificatrice de chromosome Y, d'élagueuse d'orgueil masculin, de... Bref, malgré tous ces joyeux quolibets, qui n'ont, oui, jamais été attestés, (sans doute aussi parce que la personne chargée de récolter les preuves s'est suicidée par décapitation) il y a tout un tas d'activités qu'apprécie Marjhan. Veiller sur la sécurité de la Reine. Traquer les réfractaires de la Couronne, comme du gibier, à-travers le désert. Planifier des escarmouches. Boire du thé glacé... - Aahh ! le thé glacé... La pêche, aussi. Quoi de mieux que de s'assoupir contre un palmier, en plein oasis, avec une canne entre les mains ?

Autant d'activités, donc, qui savent la réjouir. La détendre, l'apaiser; lui faire oublier le travail.
Mais l'égarement de ses relevés de travail n'en faisait pas partie. Elle ignorait même ce que c'était, jusqu'à ce que l'on en avertisse, déléguant, d'ordinaire, ce genre de tâches ingrates à d'autres.

C'était quelque chose, de la voir marcher à-travers le couloir. Une notaire dut se baisser, pile de papiers en main, pour ne pas se heurter aux rémiges chatoyantes de la combattante. Et plus elle avançait, plus le fracas de ses solerets se faisait entendre dans le bureau. Jusqu'à ce qu'elle entre. Il y a, bien sûr, différentes manières de se présenter dans le bureau d'un garde royal. La manière douce : "Excusez-moi, vous m'avez demandée ?" La manière pompeuse : "Toc ! toc ! oui, c'est moi, vous m'avez convoquée pour turlututu, chapeau pointu, et il serait de bon aloi que vous m'ouvrâtes, de sorte que je puisse éclairer le malentendu qui m'indispose !"

Et la manière Marjhan.

Entrant avec fracas, ses paires d'ailes purent, enfin, prendre du large dans l'immensité du bureau. Et elle s'approcha, pesamment, du bureau, pour toiser l'homme. La bouche haute, pleine de morgue; des yeux durs, qui semblaient déshabiller ce brave Tagar.

« Ce doit être ma mauvaise vision, à moins, sans doute que mes ailes ne me fassent de l'ombre, mais... je trouve cette affaire bien obscure. Il semblerait que vous eûtes égaré, je cite, le « relevé de mes années de travail ». Pourriez-vous m'éclairer, cher.... (Elle lorgna sur l'entête du bureau.) ... Tagar Reys ? »

La Valkyrie savait se tenir, tout de même. C'était un palais, ici, pas une porcherie. Pourtant, des porcs, elle en voyait tous les jours. Des mâles, bouffis d'orgueil, bouffis de déraison, qui se pavanaient comme des castings de quadrupèdes effarés. Se présentant à elle avec des bouches tombantes. « Marjhan ceci, Marjhan cela »... Des bégaiements à ne plus savoir quoi en faire, quand ce n'était pas, carrément, des tentatives de séduction. (quel culot !) Cette fois-ci, elle semblait avoir trouvé le gros lot.
Tagar Reys
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Tagar Reys
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La guerrière entre dans mon bureau avec beaucoup de bruit, elle déploie en partie ses ailes, sans doute pour m’intimider, même s’il n’y a pas vraiment besoin de cela. Elle est vraiment très impressionnante et j’aurais volontiers passé cette très désagréable tâche à quelqu’un d’autre, mais je n’ai pas vraiment le choix.

Elle commence directement les hostilités et je me reprends un peu pour lui répondre, d'une voix très calme :

Bien le bonjour Dame Marjhan, nos services ont en effet réalisé une erreur et je tiens à m’excuser pour cela. Je vous promets que cela ne sera pas long, voulez-vous vous asseoir ? Peut-être boire quelque chose ?

J’attends sa réponse, la servant si elle le souhaite, avant de continuer :

Chaque habitant de notre Royaume doit cotiser selon son métier et ses revenus. Il s’agit d’un impôt individuel qui permet aux infrastructures d’être entretenu, aux soldats d’être payé, ce genre de chose.

Je la regarde calmement, m’assurant qu’elle a bien compris avant de continuer :

Chaque Reikois a donc un relevé de ses années de travail, mais nous avons perdu le vôtre. Nous pouvons le refaire immédiatement, de manière à ce que vous n’ayez plus jamais à vous déplacer ici, je sais que ma présence doit, vous être désagréable.

Après tout, je suis un homme, alors autant appeler les choses par leur nom, je continue donc :

J’ai juste besoin des périodes de votre vie où vous avez travaillé et en faisant quel métier. Si en plus vous possédez des revenus annexes comme la location d’une maison dont vous êtes propriétaire, cela m’aidera grandement.

Voilà, je pense m’en être pas mal sorti. Encore un petit effort et j’aurais la satisfaction d’avoir gardé la tête sur mes épaules à la fin de notre entretien. En voyant mon interlocutrice, j’ai vraiment l’impression qu’elle pourrait me casser en deux, sans aucun problème.
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A mesure que l'homme parlait, - l'« homme », il était important de le préciser - ses yeux se plissèrent, comme deux persiennes. Véritable oiseau de proie; et ici, le garde royal faisait office de petit campagnol dodu. Elle concéda, cependant, à s'asseoir, faisant claquer son bassin métallique contre la chaise, croisant les jambes. Ses ailes, elles, s'affaissèrent, blanches et éthérées comme des spectres. Tandis que ce « Tagar » lui alignait le problème, cependant, sa patience raccourcissait. S'il y avait bien une chose qui lui faisait horreur, - hormis les dépositaires d'organe pénien - c'était la bureaucratie. La « paperasse futile », comme elle aimait à dire. Raison pour laquelle elle le déléguait toujours aux autres.

Elle se pinça les sinus avant de prendre parole.

« Soit, soit... Faisons ça vite, - et bien. Je ne tiens, effectivement, pas à revenir ici. Qu'il y ait une femme, ou un homme derrière le bureau, d'ailleurs. »

Cet homme, elle l'inspecta de plus près. Autrement que comme un mammifère effaré. Bien portant, jolis traits. Il ne dégageait pas l'impudence des mâles du Reike. Rien à voir avec les barbares tintinnabulants puant le cheval qui remplissaient les rues. Elle concéda un petit moment de silence. Silence pendant lequel elle mit sa misandrie de côté. Le bougre devait être aussi peiné qu'elle de se retrouver ici.

« Je n'ai pas eu de travail jusqu'à il y a dix-huit ans, quand je me suis engagée en tant que protectrice de la jeune Reine Ayshara. Et... je n'ai pas de revenus annexes, sauf si vous considérez les tributs que m'offrent les demoiselles que je secoure comme un salaire à part entière. », pérora-t-elle, pleine de suffisance. Elle concerta sa manucure métallique, d'un oeil distrait, avant de reprendre. « Tagar  »... l'appelant, d'emblée, par son prénom, elle pressa un long regard sur sa personne. « Nous n'allons quand-même pas dépieuter toute ma vie personnelle, si ? »

Elle redressa le buste quand on vint lui servir du thé. Glacé. Son goût prononcé pour cette boisson était presque aussi connu que son jeu d'escrime. Elle aurait presque, - presque - pu trouver la situation amusante. Voir ce petit godelureau, à gueule d'ange, se démener vaille que vaille pour démêler cette histoire de relevé de travail... Une façon comme une autre d'endosser le rôle de la méchante.
Tagar Reys
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Je soupire intérieurement de soulagement quand la jeune femme ailée accepte de répondre à mes questions. J’apprends ainsi qu’elle n’a pas travaillé pendant son enfance et ensuite qu’elle a exclusivement travailler pour le Palais, ce qui va accélérer les choses. Quand elle me demande si je vais poser des questions d’ordre personnelles, je ne peux m’empêcher de rougir et je lui dis :

Je n’oserai jamais faire de telles choses.

Puis, je continu, à voix basse, alors que c’est complètement inutile, nous sommes seuls dans mon bureau. En plus, je suis persuadé que les autres pièces voisines sont entièrement vides, aucun de mes collègues ne voudra prendre le risque de croiser la vierge de fer :

Ma mère, qui est une grande admiratrice de votre personne, m’a indiqué il y a quelques mois de cela, que vous aviez quatre-vingt-trois ans. J’ai juste besoin que vous me le confirmiez, et nous en aurons terminé.

J’attends donc sa réponse, puis je complète mon formulaire et lui donne ma plume couverte d’encre pour qu’elle signe le document officiel, un coup de tampon, de la cire, un cachet et l’affaire est dans le sac ! Je suis tellement satisfait de moi, que je prends le temps de boire un verre de thé glacé avant de conclure :

Il ne me reste plus qu’à vous donner cet objet.

Je lui tends une tablette en argile où j’ai marqué certains symboles et je lui précise :

Je ne sais pas si vous vous êtes fait le tatouage du Reike, puisque vous êtes la seule Valkyrie connue à ce jour, mais au cas où, vous pouvez le faire en montrant simplement cette tablette à Tatoueur Officiel de la Citoyenneté Reikoise.

Maintenant, que j’y pense, c’est vrai que cela doit être un peu triste d’être la seule de sa race. Elle doit se sentir toujours un peu déphasée et je ne l’envie pas. Alors je lui ressers un grand verre de thé glacé, c’est malheureusement tout ce que je peux faire pour elle.
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La Valkyrie l'écouta, en silence. Haussant un élégant sourcil, quand le moutard piétina sur le sujet de l'âge. Offusquée ? pas vraiment. Elle aurait pu feindre de l'être, ne fut-ce que par amusement. Mais si elle exécrait les hommes pour leur démesure, et cette manie qu'ils avaient d'étaler leurs ambitions comme un gosse ses excréments, en dépit des faibles, et des femmes, elle aurait été bien en peine de leur reprocher la moindre franchise. Elle-même l'était, franche.

« Ta mère a dit juste. J'ai quatre-vingt trois ans. »

Il fallait le dire vite : quatre-vingt trois ans, et pas une ride à l'horizon. Un visage de poupée, façade pleine de morgue et d'insolence, où ni le temps, ni - malheureusement - les sourires n'avaient prise. Elle aurait pu déclarer la vingtaine, que personne n'aurait soupçonné le subterfuge. Elle saisit la tablette d'argile et la retourna, brièvement, pour l'inspecter. « Je n'en ai pas besoin, effectivement. Je suis pour le moins... reconnaissable. », et tandis qu'elle dit cela, ses ailes semblèrent frémir. Une lueur chatoyante parcourut les rémiges.

Depuis combien d'années, de décennies, de siècles le royaume du Reike n'avait pas vu une Valkyrie de cette envergure ? difficile à dire. Mais il suffisait qu'elle marche dans une foule pour qu'on la reconnaisse. Elle accepta le nouvelle tasse de thé glacé, avant de presser son regard, de nouveau, sur le jeune homme. Ce fichu regard, qui donnait l'impression de vouloir s'encombrer dans ses yeux, pour lire tout au fond de sa petite cervelle. Qu'est-ce qu'il avait en tête, au juste ? quel était ce sentiment, dérangeant, qu'elle percevait chez lui ? de la pitié ?

« Je me suffis à moi-même, je n'ai pas besoin d'une jumelle ailée. » Elle marqua une pause, prenant une gorgée. « Si ce ne sont les membres plumeux que j'ai sur le dos, et ma longévité, - et mon talent à l'escrime - je ne suis pas essentiellement différente de vous autres, humains. » Ca, au moins, c'était dit : misandre, orgueilleuse, sadique, goguenarde, mais pas racialiste. S'il vous plaît. « Et puis... la Reine Ayshara est d'excellente compagnie. Je n'ai pas à me plaindre. »
Tagar Reys
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Tagar Reys
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Ma mère avait donc bien raison, si elle était au Palais, elle aurait même ajouté qu’elle a toujours raison. En tout cas, la Valkyrie est loin d’être humble, mais si j’avais son statut, ces pouvoirs et sa peau magnifique, je pense que j’en aurais fait de même.

En tout cas, j’ai laissé mes sentiments prendre le pas sur ma fonction, car ses paroles donne à penser que j’ai montrer ce que je pensais d’elle. À moins qu’elle puisse lire dans les pensées ? Tout est possible avec ses êtres forgés par les Titans. Elle m’indique qu’elle n’a besoin de personne et quelle est très bien comme cela, et je lui dis :

Je n’ai jamais douté que vous soyez parfaitement heureuse. Vous avez la jeunesse, la force et la notoriété ainsi que l’amitié de notre Reine.

Voilà, ça s’est dit, je fais le geste de récupérer la tablette, lui indiquant :

C’était idiot de ma part. Vous êtes Dame Marjhan « la clémente » et chaque personne au sein du Royaume chante vos prouesses.


Voilà, j’en fais sûrement trop, mais je n’ai pas envie qu’elle pense que je me moque d’elle. Il y a comme un mur qui l’entoure et un mortel comme moi n’a aucune raison d’aller de l’autre côté. Pourtant, ma mère m’a répété à de nombreuses reprises qu’elle n’enviait pas la personne assise en face de moi. Elle doit être tout le temps sur la brèche, et ne jamais pouvoir se reposer, alors spontanément, je fouille dans mon bureau et j'en sors un paquet soigneusement emballé, lui indiquant :

Ce sont des pâtisseries faites par ma mère, au chocolat, mon parfum préféré, si vous voulez, je peux partager avec vous.


Je me sens un peu idiot de proposer ce genre de met à une guerrière qui est régulièrement invité à la table du Roi, mais je n’ai pas pu m’en empêcher.
Anonymous
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Bien des destins peuvent être enviés. Ceux des seigneurs, des conseillers. De personnes suffisamment puissantes pour profiter des bienfaits de ce monde mortel, mais guère assez pour en subir la pleine responsabilité. A ceci, Marjhan n'avait jamais considéré les rois et les princes comme des personnes chanceuses. Eux à qui tout incombait. Eux, dont le destin de l'entièreté de leur peuple, reposait sur leurs épaules. Elle avait d'autant plus de respect pour la Reine Ayshara, qu'elle avait, très tôt, saisi cette notion. Et qu'elle comprenait les périples que la jeune fille devait affronter. Il n'était pas question de barbares, d'assassins, ni même de monstres. Et pourtant... Pourtant, la plupart des soldats ignorent la charge morale qu'il incombe, à ceux qui trônent au sommet du monde, songea-t-elle. Heureux soient-ils, à ne vivre que de leur lame...

Aux yeux de Tagar, oui, sans doute que la Valkyrie fait partie de ces personnes-là. Une championne de féminisme, qui devait inspirer les femmes de la capitale. L'erreur ne lui était pas permise. Seule l'excellence, l'excellence, primait. C'est ce pour quoi Kyrian (son coeur se serra) l'avait formée. Malgré la frime, malgré le panache, le faste qu'elle affichait, tout cela n'était le fruit que d'un dur labeur. D'os brisés, de sang versé. Son visage était intact, mais son corps, lui, était une constellation de cicatrices guerrières.

« Je pense que les gens me craignent, autant qu'ils m'aiment », finit-elle par dire, sans fard. Elle pensa aux hommes, puis aux femmes. Aux types, louches, barbe mal rasée, crachant quelque insulte, taiseuse, à son approche. Qui se recroquevillaient à l'ombre des ruelles, conscients du danger que représentait la Valkyrie. Pensa aux femmes. A la mère du garde royal, peut-être; à celles qui s'inclinaient respectueusement à son endroit, et aux enfants, qui, parfois, allaient jusqu'à lui demander une de ses plumes. « Je leur suis brutale, d'une manière ou d'une autre, Tagar. Mais je ne le serai jamais autant que ce monde. Que cette société. C'est ce pour quoi je me bats. »

Mais elle fut interrompue, quand le jeune homme posa le paquet sur la table. Elle haussa les sourcils, franchement, cette fois-ci. Prise de court, elle devait bien l'admettre, il lui sembla, un instant, qu'un des verrous de sa misandrie sauta. Non, ce jeune bambin n'avait définitivement rien à voir avec les ours graissés de sang humain qui faisaient office de soldats au sein du royaume. Bien consciente de ce que cela représentait pour le bureaucrate, - depuis quand avait-elle la moindre considération pour les états d'âme d'un homme ? - elle accepta.

« Soit. Mais une seule. Et je veux la plus grosse », finit-elle par dire, commençant d'ores et déjà à dérouler le ruban de l'emballage.
Tagar Reys
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La jeune femme semble avoir envie de parler. Elle se confie un peu à moi, et son analyse de la situation est la bonne en ce qui concerne les autres. Pourtant, la société pour elle, est brutale et c’est pour cela qu’elle l’est devenu également. Quand elle change de sujet, désignant ce qu’elle souhaite parmi les friandises, je lui dis en lui souriant pour la première fois depuis le début de notre entretien :

Bien sûr, ceux qui ont des ailes, se servent en premier, c'est bien connu.

Je la laisse donc prendre le plus gros macaron au chocolat et j’en prends un ensuite. Comme d’habitude, il est très bon et j’arrive même à me relaxer un peu. Je ressers en thé glacé la jeune femme avant d’en faire de même et je savoure en silence la pâtisserie. Puis une fois que j’ai terminé, je lui indique :

Il en reste trois, si vous voulez, j’en prends un et je vous laisse le paquet, vous pourrez ainsi les déguster quand vous voulez ou en donner un à la Reine.

J’attends sa réaction, que j’espère positive avant de lui dire :

Je pense que vous avez raison sur le fait que nous vivons dans un monde violent. Pourtant, il existe des havres de paix, que ce soit au sein du foyer d’une maison ou dans un simple bureau. J’ai la chance d’avoir ma mère et une fiancée et je sais que je peux me reposer de mes soucis à leur côté. J’ai même un très bon sens de l’humour dans l’intimité, vous savez.

Je souris, car j’ai l’impression que je suis le seul à comprendre les blagues. Je conclus ensuite mon idée par ces mots :

Je vous propose, si vous le souhaitez de venir de temps en temps ici, pour manger des macarons et boire du thé. Ma mère a elle aussi un grand pouvoir et depuis la mort de mon père, je suis devenu son soutien et son confident. Elle vous ressemble beaucoup d’ailleurs, pas physiquement bien sûr, mais par le fait qu’elle veuille absolument protéger les membres de sa famille.
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« Que tu aies un bon sens de l'humour, ou pas, dans l'intimité, m'importe peu. », lâcha-t-elle, dans un jeu de poignet négligeant. Et elle croqua, sans attendre, dans sa confiserie. Eh bien ? ne pouvait-on pas crucifier, vifs, des traîtres à la nation, et apprécier un macaron au chocolat ? Elle appesantit, un peu plus, son regard sur le jeune homme. Elle n'était pas « furieuse », - ne l'avait, à vrai dire, jamais été. Ce ne sont pas ses yeux qui trahissent cet émotion, auquel cas, mais ses cheveux. Du blond, ils virent au blanc. Et, quand elle combat, - c'est du moins ce que rapportent les soldats - ils chatoient comme du diamant. Toutes les théories vont de bon train : certains parlent d'une bénédiction, d'autres d'une puissante sorcellerie. Marjhan, elle, avait toujours gardé le silence à ce sujet. Moins on en savait, plus on supputait. Et plus on la craignait. Puis, elle se saisit de l'emballage tout entier, - et laissa une pâtisserie, comme prévu, au garde royal.

D'aucuns se seraient confondus en remerciements. Auraient, pompeusement, accepté le cadeau. « Merci bien, c'est très gentil, j'apprécie beaucoup la cuisine de votre mère, et sachez que vous sentez très bon de la peau. » Mais Marjhan, elle, se mit d'ores et déjà à déguster le reste. Ce serait sa dote.

« Je vous propose, si vous le souhaitez de venir de temps en temps ici, pour manger des macarons et boire du thé. Ma mère a elle aussi un grand pouvoir et depuis la mort de mon père, je suis devenu son soutien et son confident. Elle vous ressemble beaucoup d’ailleurs, pas physiquement bien sûr, mais par le fait qu’elle veuille absolument protéger les membres de sa famille. »

Elle se contenta de l'écouter, ne dérobant pas son regard de l'éphèbe. Ses silences étaient presque aussi éloquents que ses paroles. Ils pouvaient tout, et rien dire à la fois. Le jugeait-il ? considérait-il qu'il était le dernier des imbéciles ? un petit godelureau inopportun, dont elle ferait mieux de se débarrasser avant que ça ne dégénère ? A moins qu'elle se questionnait sur le macaron qu'elle venait d'avaler ? était-il trop amer ? trop sucré ? Elle passa sa langue derrière une molaire, reprit une gorgée de thé glacé, et, enfin, s'exprima.

« J'ai déjà mes hobbies. » Ses hobbies : boire du thé, en regardant le soleil couchant, aiguiser sa lame et partir au diable vauvert, dans un oasis, pour pêcher du vide. « Pour ce qui est des macarons, tu n'auras qu'à remercier ta mère de ma part.» Elle semblait sincère. « Si tu veux me rendre service, chéris-la. Bénis-la, comme la prunelle de tes yeux. Elle t'a mise au monde et torché les fesses jusqu'à ce que tu puisses atterrir derrière ce bureau. Et elle continue, après ça, de te préparer ce genre de douceurs. (Elle désigna le paquet de gâteaux, d'un coup de menton.) Tu es sans doute le bureaucrate le plus chanceux de tout le pays. »

Un instant, un court instant, - mais vraiment court - elle sembla se radoucir. C'est qu'elle en avait eu une, un jour, de mère. (Kyrian) Elle l'avait aimée, puis elle était morte. Un vieux proverbe, suranné, lui vint en tête. C'est quand on perd quelque chose, qu'on se rend compte de se valeur... C'était douloureusement vrai.

« Merci pour les pâtisseries. », finit-elle par dire, terminant son thé.
Tagar Reys
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La jeune femme qui me fait face prend toute la boîte, m’en laissant un, comme je l’avais proposé. C’est amusant, on est passé du « je veux le plus gros » à « tous sauf un ». Puis elle me regarde d’un air impénétrable, je me demande vraiment ce qu’elle pense de ma personne.
Finalement, elle me demande de passer le message à ma mère et m’indique que je suis l’homme le plus chanceux du Royaume. Je souris à ces paroles et je lui réponds :

Vous avez tout à fait raison. Ma mère est toujours la personne la plus importante de ma vie.

Je me demande d’ailleurs si les Valkyries, on des parents ou si elles apparaissent toutes seul, un peu comme des champignons. De ce que je sais, elle pourrait même être apparue adulte, déjà vêtue de sa cuirasse et portant une épée. Les astres sont puissants, très puissants et les Titans le sont à peine moins.

Quand elle me remercie pour les pâtisseries, je lui réponds :

Je transmettrai à ma mère, elle sera très contente, j’en suis sûr.

Elle me posera également moult questions sur cette entrevue et je me ferai un plaisir de tout lui narrer. J’espère qu’elle sera un peu admirative de ma présence d’esprit et de mon courage. J’ai quand même affronté la mort aujourd’hui et j’en suis sorti indemne, de nombreux autres hommes, plus musclé et mieux armés que moi, n’ont pas eu cette chance.

Je la vois finir son verre de thé et je me demande si elle va quitter les lieux ou si elle va vouloir continuer à discuter. Il me reste du temps devant moi avant mon prochain rendez-vous, mais même si je suis curieux d’en savoir plus sur leur race, je ne veux pas l’embêter avec mes questions.
J’attends donc la suite des évènements, prête à lui dire au revoir si elle le souhaite.
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La Valkyrie se redressa, dans un tintement métallique. L'entrevue était moins pénible qu'elle l'aurait cru. En somme, elle avait eu droit à du thé glacé, et quelques douceurs bien choisies. Pour ce qui était de l'homme... Elle porta un dernier oeil sur lui. De son regard jusqu'aux ailes, tout évoquait la prédation d'un oiseau de proie. Ne lui manquait plus que le bec. Difficile de savoir si elle le répudiait du fond de son âme, - comme c'était le cas de la majorité des mâles du Reike - ou s'il avait réussi à grappiller quelque estime, à force de compliments, d'attentions culinaires et d'un respect manifeste pour sa mère. Ses pensées étaient un véritable coffre-fort. Elle se contenta de répondre :

« Puisque tout est en ordre, je vais me retirer. La sécurité de la Reine Ayshara est ma priorité. »

Elle ne hocha pas la tête, en guise de salutations. Demeura parfaitement immobile. Là encore, Tagar avait de quoi paranoïer. Peut-être que son esprit était troublé par les exquises friandises que lui avait préparé sa mère ? à moins qu'elle n'aie été intriguée par autre chose ? Quoi, elle ne le détestait pas quand-même, si... ? Au point d'oublier de le saluer ? Elle entrouvrit les lèvres... s'apprêta à dire quelque chose... Là ! là... La vérité allait enfin éclore. Le garde royal saurait ce qui se trame au fond de sa tête. Et...

... elle se ravisa. Secoua sa jolie tête, avant de faire volte face, prenant la porte, après un bref : « Garde le vent en poupe ».

Une fois sortie de la pièce, et sa main, métallique encore serrée autour de la poignée, elle plissa les yeux. Songea, intérieurement, qu'elle avait failli, - failli - prononcer, à l'égard d'un homme, autre chose qu'une pique cinglante, qu'une menace ou qu'une rodomontade pleine de cynisme. Elle avait failli lui adresser un compliment... sincère. Et elle sentit son estomac se soulever. Pourvu qu'il survive, dans ce monde de dégénérés...

Et elle disparut dans le vestibule.
Tagar Reys
La Valkyrie et le contrôleur Op8gDUs
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Fiche du personnage
Race: Humain
Vocation: Mage
Alignement: Loyal neutre
Rang: B - Contrôleur royal
Noble du Reike
Tagar Reys
Noble du Reike
La femme ailée se lève et je me lève également par politesse. Elle me fixe sans que je ne sache si elle va me frapper ou me faire un câlin, même si la première hypothèse est la plus probable. Elle indique finalement qu’elle va partir, rejoindre la Reine et je l’envie quelque peu. J’aurais aimé moi aussi, voir notre magnifique souveraine aussi souvent qu’elle.

Finalement, elle ouvre la bouche, puis se ravise et sort en lâchant une métaphore sur la marine que je ne comprends pas. Toutefois, ce n’est pas une insulte, du moins je ne crois pas. Je m’incline même si elle ne peut pas me voir et lui réponds simplement :

Que les astres vous accompagnent.


Voilà, une formule bateau pour rester dans le même thème. Pour ma part, je reçois une heure après la visite de mon supérieur hiérarchique qui ouvre la porte, manifestement soulagé de ne pas voir repeint les murs en rouge. Il me sourit même et me demande :

Tout c’est bien passé ?

Je lui réponds avec un brin d’humour :

Bien sûr, dame Marjhan est une personne d’une très grande douceur.


Je le vois s’arrêter d’un coup, surpris par ma réponse et j’enfonce le clou, lui montrant les documents :

Voilà les feuillets signés avec toutes les informations demandées. Si vous avez encore besoin de mes services pour des affaires délicates, n’hésitez pas à faire appel à moi.


Je vois passer une nuance de respect dans le regard de mon interlocuteur et il me dit tout à fait sérieusement :

Je saurais m’en souvenir.


Puis il prend les pages et quitte la pièce. Je peux enfin me détendre, croiser les bras derrière ma tête. Je suis très satisfait de moi, je pense avoir marqué des points grâce à cette journée et je sens la promotion arrivée à grands pas !
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