Recouvert de sa cape de voyage et équipé de son luth, Adalric quitta le Bruit qui court, l’auberge dans laquelle il avait élu domicile depuis son arrivée à Liberty. Malgré le temps qui était à la grisaille, les rues bruissaient d’une rumeur inhabituelle. Naturellement, le demi-elfe avait eu plus d’une fois l’occasion d’en entendre la raison : le lendemain, la présidente Mirelda Goldheart avait ordonné l’organisation d’un grand débat public à l’occasion de la fête nationale. Tous les citoyens de la République étaient conviés à cet événement, et Adalric avait même pu voir de ses yeux une invitation oubliée sur la chaise d’une taverne où il avait joué quelques jours auparavant. Il ne doutait pas qu’un carton à son intention était arrivé au château de Mortécume, et que sa famille l’avait réceptionné pour lui. De toute façon, la présentation d’une invitation ne semblait pas nécessaire : le débat était ouvert à tous. Naturellement, une tribune privée serait réservée aux membres de la noblesse, mais le jeune barde n’avait pas l’intention de s’y présenter, tenant à conserver l’anonymat si pratique pour son métier.
En parlant de son métier, il comptait bien profiter de cette opportunité pour l’exercer au mieux. Depuis plusieurs jours, de nombreux citoyens affluaient des quatre coins de la République pour assister au débat. Liberty, qui jouissait déjà d’ordinaire d’une activité au niveau de son statut de capitale, paraissait encombrée comme un petit village un jour de marché. Préférant éviter la place principale où les préparatifs de la fête avaient déjà commencé, Adalric choisit de se diriger non loin de l’université, où il ne doutait pas qu’il trouverait quelques touristes qui ne diraient pas non à un peu de musique.
Ce dont le jeune homme ne s’était pas rendu compte, c’est que deux mystérieuses silhouettes n’avaient cessé de le suivre dans l’ombre depuis son départ de l’auberge. L’une des deux portait une épée à son côté, et aucune ne semblait vouloir se faire remarquer, tout en s’approchant chaque fois plus d’Adalric qui avançait tranquillement vers sa destination.
En parlant de son métier, il comptait bien profiter de cette opportunité pour l’exercer au mieux. Depuis plusieurs jours, de nombreux citoyens affluaient des quatre coins de la République pour assister au débat. Liberty, qui jouissait déjà d’ordinaire d’une activité au niveau de son statut de capitale, paraissait encombrée comme un petit village un jour de marché. Préférant éviter la place principale où les préparatifs de la fête avaient déjà commencé, Adalric choisit de se diriger non loin de l’université, où il ne doutait pas qu’il trouverait quelques touristes qui ne diraient pas non à un peu de musique.
Ce dont le jeune homme ne s’était pas rendu compte, c’est que deux mystérieuses silhouettes n’avaient cessé de le suivre dans l’ombre depuis son départ de l’auberge. L’une des deux portait une épée à son côté, et aucune ne semblait vouloir se faire remarquer, tout en s’approchant chaque fois plus d’Adalric qui avançait tranquillement vers sa destination.