11 janvier de l'an I
J’ouvre les yeux avant qu’il ne soit trop tard, j’ouvre les yeux avant de perdre la mémoire, c'est pas normal de tant souffrir. En-tout-cas, c’est ce que je pense quand je me réveille. Je n’ai aucune idée du temps qui s’est passé depuis que je me suis évanoui sur la grande place, mais il n’a pas dû se passer des jours entiers, vu que je me sens encore très fatigué.
Mes blessures ont été soignées, je sens le bandage sur ma peau et quand je réussis à ouvrir enfin les yeux, je suis dans le paradis blanc d’une chambre d’hôpital. C’est le matin si j’en crois la luminosité, et je vois que je suis enchaîné au lit via des menottes. Mes vêtements, couverts de sang, m’ont été enlevés et j’ai une simple blouse sans rien en dessous.
Mon réveil alerte l’infirmière à côté de moi et elle sort de la pièce rapidement sans m'adresser la parole. Elle revient quelques secondes après, avec un militaire, si j’en crois son uniforme, qui me demande d’un ton sec :
Quels sont votre nom et votre nationalité ?
N’ayant rien à cacher, je lui réponds d’une voix très lasse :
Je suis Tagar Reys, Reikois.
Ils ont dû voir mon tatouage sur la paume de ma main et maintenant, ils se méfient de moi. C’est bien normal, mais j’ai quand même affronté une liche pour leur présidente, ils devraient plutôt me considérer comme un héros. Ce n’est manifestement pas le cas, car l’officier me prévient :
Vous n’êtes pas en état d’arrestation, toutefois, vous restez sous notre protection. Vous pouvez recevoir des visites, mais interdiction de quitter l’hôpital.
De toute façon, vu mon état, je suis incapable de faire un seul pas. Je hoche donc la tête pour montrer que j’ai compris et je les vois sortir de ma chambre, me laissant seul et abandonné.
J’ouvre les yeux avant qu’il ne soit trop tard, j’ouvre les yeux avant de perdre la mémoire, c'est pas normal de tant souffrir. En-tout-cas, c’est ce que je pense quand je me réveille. Je n’ai aucune idée du temps qui s’est passé depuis que je me suis évanoui sur la grande place, mais il n’a pas dû se passer des jours entiers, vu que je me sens encore très fatigué.
Mes blessures ont été soignées, je sens le bandage sur ma peau et quand je réussis à ouvrir enfin les yeux, je suis dans le paradis blanc d’une chambre d’hôpital. C’est le matin si j’en crois la luminosité, et je vois que je suis enchaîné au lit via des menottes. Mes vêtements, couverts de sang, m’ont été enlevés et j’ai une simple blouse sans rien en dessous.
Mon réveil alerte l’infirmière à côté de moi et elle sort de la pièce rapidement sans m'adresser la parole. Elle revient quelques secondes après, avec un militaire, si j’en crois son uniforme, qui me demande d’un ton sec :
Quels sont votre nom et votre nationalité ?
N’ayant rien à cacher, je lui réponds d’une voix très lasse :
Je suis Tagar Reys, Reikois.
Ils ont dû voir mon tatouage sur la paume de ma main et maintenant, ils se méfient de moi. C’est bien normal, mais j’ai quand même affronté une liche pour leur présidente, ils devraient plutôt me considérer comme un héros. Ce n’est manifestement pas le cas, car l’officier me prévient :
Vous n’êtes pas en état d’arrestation, toutefois, vous restez sous notre protection. Vous pouvez recevoir des visites, mais interdiction de quitter l’hôpital.
De toute façon, vu mon état, je suis incapable de faire un seul pas. Je hoche donc la tête pour montrer que j’ai compris et je les vois sortir de ma chambre, me laissant seul et abandonné.
- La chanson: