La taverne se trouvait un brin à l'écart des quartiers les plus achalandés. Bien que la ville soit grandement militarisée et avec raison, car c'était un véritable bastion, Ikusa savait prendre soin de sa population et des voyageurs. Baskiel, qui était en poste depuis quelques semaines en villes désormais commençais à connaître quelques recoins. Cet établissement était l'un de rares où il venait parfois passer ses soirées. Loin d'être un grand buveur, il n'en restait pas moins que le menue offert était plus que délicieux et surtout, le propriétaire n'avait rien contre les hybrides. Tant qu'il payait sa pitance, on lui foutait la paix et ça, ça n'avait pas de prix.
Assit seul à sa table, l'homme lapin était installé de travers. Dos appuyé contre le mur, les jambes étirées de tout leur long sur le banc, il ne prenait tout de même pas plus qu'une seule place. Une chope d'alcool à la main, il mâchonnait un brin d'herbe de l'autre. La journée avait été longue, intéressante, mais longue. Une patrouille dans un quartier qu'il connaissait peu. Baskiel s'était retrouvé à intervenir avec quelques collègues lorsqu'une bagarre avait éclaté entre deux voisins. C'était la première fois qu'il voyait un tel manque de savoir vivre au sein de la population de la ville. Une histoire d'infidélité mélangé a un trop plein d'alcool. Le problème c'est qu'on lui avait demandé d'aller chercher une autre patrouille pour couvrir le secteur pendant que les autres soldats apportaient tout ce beau petit monde en prison.
Et là? L'hybride s'était perdu. Pas juste un peu, bel et bien complètement perdu. Il avait tourné en rond sous le soleil pendant ce qui lui avait semblé être une éternité. Puis, enfin, il avait croisé une autre patrouille avec qui il était parvenu à valider le trajet pour enfin retourner à la caserne. Honteux du délais pour apporter le message, l'homme lapin s'en était plutôt bien sortit. Après, il était retourné dans ce fameux secteur et avait passé la soirée à apprendre l'emplacement des rues, savoir où elles débouchaient, connaître les meilleurs trajets possibles. Les ruelles et le reste, mineur, allait attendre. Même avec toute sa volonté, Baskiel ne pouvait pas retenir autant d'information en si peu de temps. Il prévoyait donc y retourner dans quelques jours et d'ici là, il attendait avec impatience que son repas lui soit servit. L'homme lapin passait donc le temps en se faisant les dents sur ce qu'il avait sous la main. L'un de ses pieds battait légèrement le vide en rythme avec une mélodie qu'il marmonnait, tout pour le divertir.
Vraiment, attendre à ne rien faire ce n'était clairement pas sa force. De nouvelles personnes entrèrent dans l'établissement. Il leur lança un petit coup d’œil. C'était plutôt achalandé à cette heure-ci, difficile de trouver de la place. Loin d'être contre un peu de compagnie, Baskiel invitât les inconnus d'un geste de la main dès que l'un d'un regarda dans sa direction. Le pire qui pouvait bien arriver c'est qu'on l'ignore non?
Assit seul à sa table, l'homme lapin était installé de travers. Dos appuyé contre le mur, les jambes étirées de tout leur long sur le banc, il ne prenait tout de même pas plus qu'une seule place. Une chope d'alcool à la main, il mâchonnait un brin d'herbe de l'autre. La journée avait été longue, intéressante, mais longue. Une patrouille dans un quartier qu'il connaissait peu. Baskiel s'était retrouvé à intervenir avec quelques collègues lorsqu'une bagarre avait éclaté entre deux voisins. C'était la première fois qu'il voyait un tel manque de savoir vivre au sein de la population de la ville. Une histoire d'infidélité mélangé a un trop plein d'alcool. Le problème c'est qu'on lui avait demandé d'aller chercher une autre patrouille pour couvrir le secteur pendant que les autres soldats apportaient tout ce beau petit monde en prison.
Et là? L'hybride s'était perdu. Pas juste un peu, bel et bien complètement perdu. Il avait tourné en rond sous le soleil pendant ce qui lui avait semblé être une éternité. Puis, enfin, il avait croisé une autre patrouille avec qui il était parvenu à valider le trajet pour enfin retourner à la caserne. Honteux du délais pour apporter le message, l'homme lapin s'en était plutôt bien sortit. Après, il était retourné dans ce fameux secteur et avait passé la soirée à apprendre l'emplacement des rues, savoir où elles débouchaient, connaître les meilleurs trajets possibles. Les ruelles et le reste, mineur, allait attendre. Même avec toute sa volonté, Baskiel ne pouvait pas retenir autant d'information en si peu de temps. Il prévoyait donc y retourner dans quelques jours et d'ici là, il attendait avec impatience que son repas lui soit servit. L'homme lapin passait donc le temps en se faisant les dents sur ce qu'il avait sous la main. L'un de ses pieds battait légèrement le vide en rythme avec une mélodie qu'il marmonnait, tout pour le divertir.
Vraiment, attendre à ne rien faire ce n'était clairement pas sa force. De nouvelles personnes entrèrent dans l'établissement. Il leur lança un petit coup d’œil. C'était plutôt achalandé à cette heure-ci, difficile de trouver de la place. Loin d'être contre un peu de compagnie, Baskiel invitât les inconnus d'un geste de la main dès que l'un d'un regarda dans sa direction. Le pire qui pouvait bien arriver c'est qu'on l'ignore non?