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Yuria L. Silversmith
[Intrigue] Redonner confiance aux républicains [Ft. Soren, Alexia, Rowena, Haïra] Icone_large
Messages : 8
Crédits : 842

Fiche du personnage
Race: elfe
Vocation: Mage
Alignement: neutre bon
Rang: B
Noble de La République
Yuria L. Silversmith
Noble de La République


Redonner confiance aux républicains

Feat. Soren, Alexia, Rowena, Haïra

La République entière a été ébranlée hier lorsque les nouvelles d'un attentat d'une envergure sans précédant se sont répandues. Ça avait vite jasé, les mauvaises voyageant rapidement, jusqu'à mon bureau. Une secrétaire agréable dont j'avais oublié le nom m'annonça en offrant des caresses à un des nombreux corpins gambadant autour, tandis que j'ouvrais une lettre. La loupe, fin ouvrage d'un bon artisan m'aide à déchiffrer son contenu sans m'en approcher. Pourtant, confortablement au fond de mon luxueux siège, ce n'est pas les mots écrits qui m'interpellent, mais ceux de la secrétaire.

- « Madame, avez-vous ouï dire des évènements d'hier ? »

Je lève mes yeux du papier inintéressant d'un partenaire commercial. Un air interrogateur qui la somme de déballer son histoire au plus vite. Si je suis en avance sur mes tâches, ce n'est pas pour prendre des moments agréables de papotage avec une secrétaire dont j'apprécie simplement l'attitude polie. Sans plus de cérémonie elle finit par accoucher de son récit, me rendant le journal lui ayant donné les nouvelles. Lors du grand débat dans lequel j'avais perdu intérêt... Tant de morts...? Qu'ont fait les soldats... Nul doute que cela va impacter grandement l'opinion publique sur des sujets variés. Il faudra que j'en fasse part aux autres directeurs, ajuster la tendance de nos produits pourrait être utile. S'assurer que nos lignes de transports sont fiables aussi... Je me frotte les bras du tissu de soie ample qui couvre mes épaules, un courant d'air m'arrachant un frisson. Tout de même... Et les victimes ? Cela doit être terrible à vivre... Tout d'abord le changement soudain dans la panique quand il y a les premiers morts, la terreur qui s'installe, les cris et l'agitation ambiante. Peut-être que certains ont vu des proches mourir. Les romans et légendes n'ont jamais manqué de ces détails guerriers et bruts. C'est... Troublant. Touchant. Sans être directement dans cette situation, savoir que plus d'une bi-centaine de personnes sont mortes dans le centre de cette ville, hier... J'utilise ma magie par habitude pour mélanger le contenu de ma tasse, un thé léger. Le sucre se dissout et je le bois d'une traite. Les corpins, mes "chouchous" comme j'aime à les surnommer, se sont rassemblés autour du siège, à mes pieds, et même un sur mes genoux, qui quémande mes caresses. De pures créatures qui ne veulent que le bien des autres... Ils veulent me rassurer.

Deux semaines plus tard.

La situation s'est calmée, des discours ont été prononcés. Il me semble qu'il y a eu une récompense pour les "braves" qui se sont rendus utiles au combat. Mes pensées aux victimes, des personnes voulant participer à notre belle République, à travers l'occasion qu'était le débat. Puis je suis intriguée. Et enfin, je ne peux m'empêcher de penser que mon don aurait dû servir. De longues études auprès de maîtres excellents dans la magie, tout ça pour être dans mon bureau. Mon esprit se retrouve occupé par ces fleurs piquantes que sont l'inquiétude et la culpabilité. Pas besoin d'utiliser la magie pour comprendre. Le seul moyen de me rassurer est de suivre mon cœur. Deux cent ans de vie m'auront enseigné ça. À ce même bureau auquel je suis habituée, en bois massif, taillé et arborant de fin relief, j'appelle une de mes deux assistantes en poste. Les mots coulent d'une voix qu'on a souvent complimenté.

- «J'ai fini de traiter toutes les tâches urgentes, les réponses aux cadres sont rédigées. Toutes les notes ont été transmises. Les éventuels problèmes que vous pourrez rencontrer sont tous compilés sur ce dossier au coin de mon bureau. J'y ai inscrit tous les points importants et à qui confier ces éventuelles tâches. Tu laisseras monsieur Timmel accéder à mon bureau pour la durée de mon absence. »

Déjà couverte d'une robe noire légère ainsi que d'une veste de soie, je me lève du siège. Prenant le corpin tâcheté qui reposais sur mes genoux dans mes bras. J'enfile un long manteau avec de la fourrure de griffon, récoltée après l'hiver. Sans plus de mots, ce serait inutile, je file en dehors de la pièce. J'ai bien vu récemment l'horreur qu'on peut ressentir lorsqu'on est attaquée dans le lieu sensé être le plus sûr, auprès de ses proches, et qu'on voit la mort. C'est dur. Si c'est arrivé à d'autres... Même s'il s'agit d'autres personnes... Indignes d'attention parfois, je vais tenter d'aider et comprendre. Au moins écouter les indignés, et ceux qui craignent. C'est souvent aux inconnus qu'il est le plus facile de confier ses critiques.

Direction l'hôpital. C'est le premier endroit où je pourrais me rendre utile, ma maîtrise de l'eau et les capacités de soin pour lesquelles j'ai tant travaillé peuvent servir. Accéder aux chambres pour faire mon possible ne devrait pas être compliqué, il suffira de démontrer mes capacités, ou de mentir un peu.

Une fois arrivée, je vais à l'accueil. Je le sais, le double du nombre de mort sont des blessés. Pourtant, la surprise reste intacte lorsque je me rend compte de la situation réelle. Rien qu'à l'entrée de l'hôpital, c'est agité, certains veulent voir leurs proches, d'autres repartent déjà, offrant à ma vue des embrassades. Je me faufile tandis que le personnel est occupé, observant les chambres au passage. Divers blessés. On voit que deux semaines ont passé, la panique a dû prendre ces couloirs lors de l'arrivée des blessés. Ont-ils tous été traités avec des premiers soins avant d'être amenés ? Leurs concitoyens ont-ils prêté main forte ? C'est bien la République que je connais...? La nation la plus riche, rassemblant des connaissances magiques faisant sa renommée internationale ? L'accueil est bien assuré, certes. Le bâtiment est assez grand. En revanche... Les blessés... Je détourne le regard en passant devant un homme qui demande de l'aide. Ses supplications autant que son visage... C'est une douche froide, glaçante. On le laisse ici...? La dernière fois que j'ai vu quelque chose d'aussi choquant, c'était il y a plus d'un siècle, après que deux élèves magiciens se soient battus à l'aide de leurs éléments. Les deux avaient fini exclus, en plus de porter les marques de leur bêtise. Seulement l'inconnu n'a rien demandé... Il s'agissait peut-être même d'un innocent patriote venu assister à un évènement important pour son pays. Je souffle en observant le sol. Non, je ne peux pas l'ignorer. Reprends toi Yuria ! Tu vas être utile aux autres, en tant que citoyenne de la République, de la nation que tu aimes ! Hésitations s'envolent et je me tourne vers lui, un gentil sourire forcé aux lèvres tandis que je pose mon corpin à mes pieds.

- «Vous êtes sérieusement blessé... On vous a nettoyé je suppose ? Allongez vous, je vais aider. »

Je retire mes gants et m'approche tandis que j'écoute. Sa vie n'est pas en jeu, mais la blessure n'est vraiment pas jolie. En fait, on l'a sûrement laissé pour s'occuper d'autres cas. C'est horrible... Le bandage enroulé est imbibé d'un liquide jaunâtre, manquant de me faire grimacer. La chair cependant montre des signes d'une mauvaise situation. Il n'y a pas besoin d'être médecin pour savoir qu'il faut changer ses bandages. En fait, c'est déjà prêt non loin du lit. Je défais le bandage, pas le moins du monde concernée par la nudité de l'individu, mais plus choquée par la chair suintante qui se découvre. La blessure semble être très désagréable, le visage en face de moi parle sans mots. Peut-être que le contact de l'air ou le moindre courant intensifie la douleur ? Je n'ai jamais ressenti ça... Mais on me l'a raconté. Je fais léviter l'eau du seau à côté des bandages propres pour l'apposer sur son torse et dos, brûlés.

- « Je n'ai entendu que des nouvelles du journal, comment c'était ? »

La question est peut-être indélicate. Mais sans savoir, je ne peux pas aider l'humain d'une quarantaine d'années. Plutôt que de m'occuper de mon apparence qui me démarque clairement du reste, et qui risquerait de me valoir des questions ou de l'attention non voulue, je me concentre sur la situation du pauvre homme.

Quelques temps après avoir déposé l'eau, celle-ci prend un léger éclat. Et la chair se referme. J'observe le phénomène, remarquant comme sur les différentes créatures que j'ai pu aider ou sauver, la reconstitution des tissus. La masse rougeâtre, bien en dessous de la surface cutanée, se recrée et les nombreuses cavités minuscules se ferment. La peau sombre vient ensuite tout doucement recouvrir la surface rose. le contraste est choquant, une peau nouvelle, douce, vierge des coups du soleil et de l'usure des tâches, attachée, tirée, à une peau qui subit déjà quelques effets des années, avec des tâches, rides occasionnelles. La grande tâche plus claire forme un ensemble surprenant. Ce qu'on nomme une cicatrice. Il vaut mieux ça que la chair menaçant de s'infecter à tout moment. Je fixe le liquide que j'ai manié à nouveau jusqu'au seau. Le soin à l'aide de l'eau. C'est une magie que j'ai initialement appris pour soigner mes animaux...

La chambre est spacieuse, plusieurs personnes sont à l'intérieur, la porte est ouverte et on entend les passages à l'extérieur.

artemis | www
Rowena Ironsoul
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Messages : 174
Crédits : 2385

Fiche du personnage
Race: Sirène
Vocation: Mage
Alignement: Loyal Neutre
Rang: C - Limier
Citoyen de La République
Rowena Ironsoul
Citoyen de La République
Redonner confiance

Ce qu'elle avait vu le lendemain du drame trottait toujours dans l'esprit de la chasseresse. L'hôpital bondé. Les patients qui ne trouvaient plus assez de lit pour les accueillir. Les blessés grave, touchés par une magie rampante, brulés, laissés à hurler à côté de jeunes enfants perdus dans le tumulte. Elle ne pouvait pas s'en préoccuper alors. Il y avait plus urgent. Plus important pour que tout ceci ne se reproduise pas. Elle ne s'était pas tourné les pouces, oh non !... Mais ces images résonnaient avec celles qui lui venaient de Gail. Les hôpitaux de campagne qui la hantaient encore, des siècles plus tard. Ces innocent n'auraient pas du avoir à en faire cette expérience.

Elle l'avait tellement dans la tête qu'elle avait préféré en parler avec les Prévôts. Un Limier qui n'arrive pas à mettre ses préoccupation personnelles de côté est un Limier fragile face au Razkaal. Elle n'en était pas au point de demander une permission comme Fisher qui avait perdu plusieurs amis dans le massacre. Quelques lointains parents blessés. Un partenaire d'affaire travaillant pour le Septem, tué. Pour une fois, elle avait remercié les Astres pour le côté apolitique de sa famille. Si Gwenhevere s'était trouvé sur cette estrade, elle n'imaginait pas ce qui aurait pu se passer... Mais elle avait vu et ressenti tellement plus déchirant que ce qui avait factuellement eut lieu qu'elle ne craignait pas de retourner à la forteresse noire pour si peu. La circulation des informations concernant l'état personnel de chaque membre de l'Ordre était seulement primordial pour la sécurité de tous, geôliers et prisonniers.

Alors qu'elle gardait à l’œil la santé mentale de ses pairs depuis des années et gérait les crises de folie ou de dépression engendrées par leur lieu de travail, ses supérieur lui avait demandé de redoubler de vigilance. Pour quelques temps, elle ne se verrait confier aucune mission externe en solo, suivant parfois ses collègues mal en point en plus de continuer à proposer - voir obliger à accepter - des sessions de discussion ou des rencontres hors de la forteresse pour prévenir les problèmes.

A côté, elle bénéficiait de nombreuses relâches pour son propre équilibre. La famille s'agitait, toujours à la foire et au moulin avec les nouvelles lois et les déclarations de la présidentes. Rester des journées entières dans sa petite maison était hors de question... Mais tenter de sortir pour oublier lui semblait futile. Alors elle avait décidé de faire les choses correctement. L'Ordre Social avait été rompu et si le peuple ne reprenait pas du poil de la bête, il serait plus malléable face à ce qui arriverait en suite... Et Gail n'aurait pas aimé voir les rues de sa belle République jonchée de cadavres.

Justice pouvait attendre, la plaie la plus profonde était à Liberty. Après avoir averti le Légat et le Conseil de famille, elle avait donc sauté sur le dos de Rossignol en direction de la capitale.

Elle avait quelques idées à mettre en place. Soutien. Santé. Réunion d'un peuple fragmenté. Sans doute l'organisation d'une marche citoyenne sur la voie publique pour prouver que le peuple pouvait se rassembler et se réapproprier l'espace sans crainte. Mais seule, la tâche serait impossible. Gwenhevere voudraient un dossier en béton pour débloquer des fonds et une perspective de rentabilité assurée, bien qu'elle n'ai pas forcément à être financière... Et puis Rowena ne voulait pas non plus tirer la couverture d'un côté alors que les soignants sur le terrant la tiraient d'un autre. Après avoir déposé ses affaires chez une connaissance, elle s'était présenté dans plusieurs hospices et hôpitaux pour sonder le terrain, donnant quelques heures de son temps pour aider. Soutenir les guérisseurs, effacer la douleur et apaiser les patients violents... Et se renseigner sur les donateurs ainsi que sur cette fameuse fondation Good Omen dont elle avait appris l’existence dans les rapports du débat.

Elle était arrivé dans le grand hôpital où Messire Reys avait été soigné. Les mêmes couloirs. La même impression de fébrilité ambiante. Le nombre avait décru mais visiblement, ici comme ailleurs, le massacre continuait à avoir des retomber dramatiques. Rapidement, un mage-médecin vint à sa rencontre et lui indiqua des cas qui pourraient avoir besoin de son aide. Certains, trop agressifs ou traumatisés, avaient du être placé dans des chambres séparé plutôt que dans le dortoir.

Vêtue d'un pantalon de cuir noir, de ceintures larges et d'une chemise aussi blanche que ses cheveux tirés en une longue tresse serrée, on lui avait confié un tablier pour éviter que chaque aide soignant ne lui demande ce qu'elle faisait là. Son seul bijou était un ruban de soie blanc autour de son cou d'ivoire, auquel était accroché, bien en vue, une petite médaille représentant l'emblème de sa famille.

Tournant dans la chambre qu'on lui avait indiqué, elle s'arrêta. Plusieurs patients étaient présents mais elle n'en voyait aucun qui correspondait à la description qu'on lui avait donné. Au milieu de ces cas de blessures graves, il y avait même un homme qui semblait à peu près intact de corps à côté d'une magnifique elfe vêtue de noir... Qui lui disait quelque chose sans qu'elle n'arrive à remettre le doigt dessus. Sans doute l'un des nombreux visages vus au gré des rencontres d'affaires et des soirées mondaines auxquelles elle accompagnait Gail... Ou à celles qu'elle avait vécu depuis sa mort. Dans le doute, elle ferait comme si leur dernière rencontre avait été formelle et lui tendit un sourire de reconnaissance polie

- Excusez-moi. " sourit la voix liquide au timbre si mélodieux qu'il en semblait légèrement éthéré. " Je cherche Monsieur Caron.

La voix usée de l'homme près de l'elfe s'éleva, faiblement. Il arrivait à peine à articuler. Elle s'approcha donc, son expression professionnelle se faisant plus douce.

- Oh... Pardonnez moi, les informations ne devaient pas être à jours. Je ne savais pas que vous aviez de la visite. Vos brûlures ont été soignées ce matin  ?

Les yeux de l'homme se tournèrent vers la riche elfe en soie noire. Rowena fronça les sourcils, surprise, peu sûre de bien comprendre ce qu'elle comprenait.








Résumé:
Soren Goldheart
[Intrigue] Redonner confiance aux républicains [Ft. Soren, Alexia, Rowena, Haïra] H8mSahk
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Fiche du personnage
Race: Ange [Humain]
Vocation: Mage
Alignement: Neutre mauvais
Rang: B
Noble de La République
Soren Goldheart
Noble de La République
Redonner confiance aux républicains
feat Alexia, Rowena, Yuria

[Intrigue] Redonner confiance aux républicains [Ft. Soren, Alexia, Rowena, Haïra] Separa13



Les cheveux ébouriffés, Soren se trouvait un air de savant fou tout à fait déplaisant. Savant il était, fou, certainement pas. Novateur, imaginatif peut-être, mais il n'y avait rien de dément dans chacune de ses actions, mesurées avec parcimonie. Il fallait faire des choses utiles, il fallait rentabiliser le temps. Oui, décidément, tout devait avoir un sens, jusqu'à-même sa présence en cet hôpital épouvantable.

Le manque de personnel se faisait ressentir outre-mesure, tout comme le manque de formation de pas mal de soignants croisés dans les couloirs, le visage aux traits tirés par l'épuisement. L'ange avait déployé son personnel compétent de sa compagnie Good Omens ici et là, partout où on avait besoin de mains et selon les spécialités de chacun. Il avait coordonné leur emploi du temps puis les avait lâchés dans la nature avec une avance de salaire assez conséquente pour qu'ils se rendent indispensables, qu'ils se fassent remarquer par leur professionnalisme. On était ici pour se faire voir sauver des vies.

Un infirmier interpela le jeune homme qui baillait, une tasse de café en main. Il avait fait le tour de quelques lits, distribué quelques remèdes, conseillé certaines pratiques de soins. Il ne tenait pas à se salir une nouvelle fois les mains de sang comme le jour du débat. Pourtant, l'infirmier lui indiqua le numéro d'une chambre en décrivant l'état d'un homme qui avait absolument besoin de médicaments évitant l'infection, dont les chairs avaient probablement commencé à se nécroser. Il y avait risque d'infection dans le sang, qu'avait dit le soignant. C'était donc avec un pas un peu traînant et une épaisse besace de remèdes que Soren foula le sol plutôt sale de l'établissement, jusqu'à pousser une porte.

"L'hôpital manque de bras et on envoie trois personnes dans une même chambre." Il jeta des coups d'oeil paresseux aux deux femmes. Une petite elfe assez mignonne et une femme aussi pâle qu'un linge. "Vous êtes en anémie ? C'est vous la blessée ?"

Un sourire étira ses traits, dessinant des fossettes dans ses traits anguleux masculins.

"Non, je rigole. Je viens aussi voir Monsieur Caron." Il observa flegmatiquement l'homme d'un certain âge. "Vous avez plutôt bonne mine pour quelqu'un qui fait une septisémie." La nouvelle ironie passée, l'ange métis mit une main sur sa poitrine. "Je suis Soren Kai, patron de la compagnie pharmaceutique Good Omens. Bien qu'il semblerait qu'on se soit largement - et efficacement - occupé de votre cas et que vous soyez en charmante compagnie," il zieuta les deux femmes "je vais quand même vous administrer un traitement de fond afin d'assurer la disparition totale d'une probable bactérie induite par l'infection."

Tout son blabla, il l'avait fait en débalant son matériel, composé essentiellement d'une fiole qu'il secoua et d'une aiguille qu'il remplit juste après avec.

"Et vous êtes..., mesdames ?"

Autant connaître leur petit nom.


Résumé:

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Alexia Sweete
[Intrigue] Redonner confiance aux républicains [Ft. Soren, Alexia, Rowena, Haïra] 91.168.141.37-624832c84eb0b
Messages : 32
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Fiche du personnage
Race: humain
Vocation: mage
Alignement: Loyal bon
Rang: C
Citoyen de La République
Alexia Sweete
Citoyen de La République
Redonner confiance
aux Républicains
Feat. Yuria, Haïra, Soren & Rowena


Alexia avait pleuré moins qu'elle aurait voulu, à l'annonce de l'attentat. En fait, elle n'avait pas pleuré du tout. Mais affichait un petit air penaud, le museau pointé vers le sol. Autant de morts, en plein coeur de sa ville natale... sans parler des blessés. Sa réputation de grosse tête insupportable la précédait, à Magic. Aussi n'avait-elle pas beaucoup d'amis; pas beaucoup de personnes dont il fallait s'inquiéter. Mais elle avait appris pour Hermia, dont le bras gauche avait été brûlé au troisième degré, - fichu élémentaire ! Pour Patrick, aussi, qui s'était pris un éclat de roche dans la cuisse. Et Cindy. Qui s'amusait à lui faire cracher son lait fraise par le nez, à l'aide de son hydromancie, pendant la cantine. Cindy qui, désormais, devrait se reconvertir à l'hydrokinésie : elle n'avait plus de mains du tout. Elles avaient été arrachées, durant une explosion, et si Alexia n'avait pas été un délicieux mélange entre une Alice, un cerveau de supercalculateur et d'une tarte à la fraise meringuée, elle s'en serait certainement réjouie.

Au lieu de quoi, elle lui avait préparé un superbe gâteau au chocolat, avec écrit dessus : « Bon rétablissement à toi, - et n'oublie pas d'étudier ! » Les examens arrivaient bientôt, après tout. On pouvait perdre ses membres, mais une année d'étude... ? Bon, je crois que tout est prêt... songea-t-elle, se palpant, de bas en haut, avant d'attirer son serre-tête jusqu'à elle, et de l'enfiler. Puis elle sortit, en direction de l'hôpital.

Les rues de la ville, d'ordinaire bruyantes, pleines de vie et chamarrées de couleurs, paraissaient ternes, étranglées par le chagrin. On ne fit même pas attention à elle, tandis qu'elle avait l'habitude de saluer ceux et celles qu'elle connaissait. Elle mordillait le creux de sa joue, se demandant bien comment elle pourrait remédier à ça. Quelle idée, d'utiliser la magie pour commettre des actes aussi atroces... (et, avec une relâche autistique, elle se prit à penser) J'espère que Cindy n'est pas allergique au chocolat. J'ai passé du temps à faire ce gâteau. Et elle s'enfonça un peu plus dans la foule, en direction de l'hôpital.

A l'intérieur, tout n'était que chaos. Rien à voir avec l'infirmerie paisible de Magic, fleurant bon la lingette au citron. Des types sans bras se faisaient tracter dans des brancards, agonisants. Une pauvre fille avait un trou, béant, à la place de l'oeil droit, et tandis qu'Alexia fit l'erreur de tourner la tête, elle se promit de ne plus jamais douter de l’élasticité sphincterique d'un homme. - des fois, il arrivait que des éclats de shrapnel atterrissent au mauvais endroit. Tout d'un coup, son gâteau lui parut inapproprié, dans ce mouroir institutionnalisé, où les manchots se disputaient avec les brûlés. A petits coups de « Pardon », « Désolée ! » « C'est juste moi... » elle parvint à se faufiler, vaille que vaille, jusqu'à un mage médecin.

« Excusez-moi, oui ? je... Enfin, ce serait pour Cindy Crowford. Je lui ai préparé un gâteau, et--... » « Navré, jeune fille, nous sommes dépassés, en ce moment. » Le type n'avait même pas daigné la regarder dans les yeux. Il était occupé à noircir son calepin, nerveusement.  « Oui, j'entends, mais j'ai mis beaucoup de temps à le préparer, alors... » « Oui ? » Puis, il la remarqua, haussant les sourcils. Que faisait cette poupette dans un hôpital ? « Pardon, je suis débordé depuis... Enfin, ça n'a guère d'importance. Cindy. Cindy Crowford, celle dont les mains ont sauté comme des pinatas ?
- C'est ça.
- Vous êtes de sa famille ?
- Je... C'est sa mère qui m'envoie, mentit-elle. Elle est très malade, et elle voulait que je lui apporte ceci. »

D'ordinaire, on lui aurait infligé la sentence des paperasses à remplir. Mais le mage semblait débordé; et il reconnaissait, sur le sein droit, le pin's des joueurs d'échecs de Magic, - que ne donnerait-il pas, pour retourner à cette époque, où tout paraissait plus calme, plus insouciant ! Il finit par hocher la tête, avant de jeter un « Chambre 22 », de tapoter l'épaule maigrelette d'Alexia, avant de reprendre son chemin. Et elle continua son chemin, son gros gâteau toujours entre ses bras. Mais le « é » de « rétablissement », inscrit dessus au sucre glace, commençait à tirer la tronche.

Ce qui arriva dans la chambre 22 ? Imaginez que le sort vous arrache vos mains, - soit, les parties les plus précieuses d'une sorcière - que vous finissiez compartimentée dans une chambre comme un bilan de dépôt, et que l'intello, celle-là même que vous aviez haïe toute votre scolarité, débarque avec une superbe pâtisserie au chocolat pour vous narguer. Car c'était ça, pas vrai ? cette ribaude d'Alexia Sweete, bien sûr qu'elle voulait se payer sa tête. Et la réaction de Cindy n'avait pas tardé. Tandis que la blonde souriait, dans une sincérité poignante, elle reçut, en pleine frimousse, une grosse peluche. « Je l'ai fait pour t--... Hey ! » « Dégage ! T'es venue ici pour te payer ma tête, c'est ça ? Je m'en cogne de ton putain de gâteau ! Sale conne ! TIRE-TOI ! » « Mais je l'ai fait moi-mê... » « DU LARGE ! »

Elle recula jusqu'à la porte, paniquée, avant de la traverser, et d'atterrir dans le couloir. Le reste tenait d'un jeu de flipper, et d'un médecin à l'autre, elle fut bousculée et jetée dans une autre chambre. Trébucha sur une valise, et sa superbe confiserie s'écrasa par terre. En face d'elle, un groupe de trois personnes. « Je... Bonjour ? navrée, je ne voulais pas... Enfin... C'est-à-dire qu'on m'a criée dessus, et que j'ai eu le malheur de me retrouver dans le couloir... Alors... »

Elle se redressait, penaude. Non, ce ne serait pas aujourd'hui qu'elle ferait impression auprès d'une de ses camarades de classe. A mesure qu'elle époussetait sa tenue, elle se demanda comment elle pourrait être utile à qui que ce soit dans cette ville, quand elle n'était pas même capable de se préserver soi.

Résumé :


Haïra Iiollya
Magistrate
Messages : 55
Crédits : 1608

Fiche du personnage
Race: Lumina
Vocation: Guerrier
Alignement: Loyale-Neutre
Rang: B
Noble de La République
Haïra Iiollya
Noble de La République
Redonner confiance aux Républicains
«Yuria, Kai, Rowena, Alexia
L’attaque s’éloignait de plus en plus sur le cours du temps, mais rien n’avait été oublié en République. Les rues se faisaient vide, emprunte d’une brise parasitée par la terreur de la récidive… Haïra marchait dans cette même rue, le regard sombre. Son quotidien avait explosé depuis le débat, et malgré son rapide retour à la villa de Justice, histoire de prendre une pause, le repos n’avait pas été de mise. Et le retour à ses quartiers de Liberty, dans la Maison Bleue, n’avait rien arrangé. Tous le monde était encore sur le qui-vive et d’une façon ou d’une autre, le gouvernement Républicain se radicalisait, incapable de faire la part des choses, de se remettre en question. Il fonctionnait à la réaction faisant passer cette dernière pour de l’anticipation militaire, remettant un peu plus d’huile sur le brasier de la guerre qui n’attendait désormais que d’exploser.

Ses pas étaient lourds, voilà plus d’une semaine maintenant que la magistrate se tuait à la tâche dans ses devoirs administratifs en plus de s’en rajouter une couche avec des travaux extra-professionnels : L’hôpital avait besoin de bras. Au départ, douteuse quant à sa capacité à aider qui que ce soit parmi les blessés, elle se trouva une utilité particulière bien rapidement finalement. Voilà qu’elle pénétra dans l’enceinte du lieu de santé, relevant la tête, un médecin vint rapidement l’accoster.

- Mme. Iiollya, vous tombez bien ! annonça-t-il à la va-vite. La chambre 28, l’infection fait une relance.

- Je m’y dirige tout de suite.


Zigzagant entre les différentes infirmières, les mages médecins et les aides-soignants, Haïra s’avançait efficacement vers ladite chambre 28. C’était un patient qu’elle avait déjà ‘’traité’’, mais son infection était revenue durant la nuit. L’intérêt d’Haïra dans ces locaux médicaux tenait uniquement de sa magie. Etant lumina et archimage diplômée de Magic, l’ex-procureur avait une certaine technicité dans l’utilisation de sa magie, et la lumière offrait bien des avantages. Avec de la concentration et de la patience, la lumina arrivait à s’occuper des infections efficacement. En premier lieu, elle concentrait la lumière sur la plaie et par transfert d’énergie thermique, l’infection se retrouvait brûlée. Elle n’avait pas particulièrement besoin de beaucoup de puissance, seulement de calme et de patience. Avec cela, elle avait découvert au fil de ses essaies qu’ajouter un paramètre de pulsation aidait à l’efficacité de l’ablation de l’infection. Ainsi, au lieu d’un flux continu de lumière énergétique, elle favorisait des impulsions extrêmement brèves et très cadencées, si bien pour un œil normal, c’était un faisceau continu qui était observable. L’énergie d’une impulsion courte favorisait beaucoup le transfert d’énergie et donc la destruction des cellules infectées. Enfin, les qualités très rectilignes d’une lumière bien contrôlée permettaient de ne s’attaquer qu’à l’infection la plupart du temps et les opérations résultaient en des plaies résiduelles faciles à traiter. Un mage-médecin ne mettait guère beaucoup de temps et d’effort à refermer cette dernière.

Au départ, Haïra avait eu du mal à se faire accepter en aide dans l’hôpital. Mais 500 ans de vagabondages vous aident à savoir traiter toutes blessures et la plupart des infections, de façon très rustique cependant. Mais elle était formée aux premiers soins et c’était ainsi qu’elle avait commencé ici. Et ce n’est qu’après s’être occupé, comme décrit plus haut, d’un infecté qui n’avait pas eu la chance de voir un médecin, ces derniers étant trop occupé, qu’on lui octroya le droit de s’occuper des autres infectés qui n’étaient pas sur les listes d’urgence. Ainsi tous les soirs, elle venait ici après le travail pour aider les soignants.

Aujourd’hui était quelque peu différent cependant, son après-midi était libre d’une façon ou d’une autre, elle était donc venue plus tôt.



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Yuria L. Silversmith
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Redonner confiance aux républicains

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Sans avoir le temps d'entendre sa réponse, des bruits de pas se font entendre derrière. Je me tourne, pour faire face à la jeune femme dont j'ai entendu la démarche. Elle m'offre un léger sourire, pourquoi ? Peut-être qu'on s'est déjà vu ? Je n'ai pas dû prêter attention... Ensuite, une voix mélodieuse déclare l'objet de sa venue. Monsieur Caron. Qui est-ce ? Mon regard vole dans la pièce, sur les visages des patients, avant de trouver celui de l'intéressé. Ah. Il en est donc ainsi. Monsieur Caron est l'homme que j'ai soigné. La voix usée de l'homme s'élève. Voilà qu'elle continue, pour s'excuser. Sa voix est agréable, en revanche, la surprise l'est moins. Pas non plus désagréable, juste surprenant. Comment agir ? Alors qu'elle questionne l'ex-blessé sur ses brûlures, il semble qu'il lui montre que j'ai apporté mon aide. Voilà une situation étrange, si ce n'est pas périlleuse. Expliquer qu'une inconnue s'est faufilée pour soigner un patient sans autorisation. Ce n'est pas vraiment une solution. Mais faut d'autres possibilités, mes lèvres se délient en la faveur de cet argument.

- «Je l'ai soigné à l'instant. »

La douce fourrure de mon corpin se fait sentir contre ma jambe. Et alors que je me prépare à étayer, un homme entre. Son visage me dit quelque chose. Pas que je l'ai déjà rencontré. Dans le journal ? Cela se pourrait. Sa petite remarque fait apparaître un gentil sourire, discret. Il semblerait qu'il soit venu pour traiter les blessures du dénommé Mr. Caron. Peut-être de par la légèreté de son apparition, ou son ton, il ne semble pas être désagréable, au contraire. On m'a souvent flatté, aussi, ça n'a jamais eu grand effet, même indirectement. Mais entendre que la blessure a été amplement et efficacement traitée me fait plaisir. Il s'est présenté. Et tout de suite, la raison du semblant de familiarité de ses traits me reviennent. Le patron de Good Omens, une personnalité de la République se souciant de la santé du peuple. Tel un médecin, il déballe son matériel ainsi que ce qu'il compte faire. Puis à sa question, je réponds calmement..

- «Yuria Lily Silversmith. »

J'attends le son doux de la réponse de l'autre inconnue. Qui est-elle ? Est-ce qu'elle devait aussi le traiter ? Son ton et sa manière d'agir en entrant dans la pièce semblaient professionnels. A la place, en tendant l'oreille, c'est autre chose que j'entend. Une dispute ? Ou plutôt un passage de nerfs. Avec une touche de mana, je distingue les mots prononcés. Qui le sont d'une manière assez vulgaire. Au final, les humains sont toujours pareils, indignes des attentions qu'on leur porte. Les paroles à propos d'un gâteau sont attristantes. Seulement, l'agitation ne s'arrête pas là. De l'agitation dans le couloir, puis je la vois débarquer grotesquement dans la chambre, dans un court vol plané. La pauvre. D'une façon maladroite et innocente, elle nous salue, tout en se redressant. Je surprends mon corpin, la petite boule de poils, qui saute tranquillement jusqu'à la jeune femme. S'il n'en a pas peur, c'est que c'est quelqu'un de bien.

- « Ce n'est pas votre faute, il n'y a pas à se sentir coupable. Au contraire c'est admirable d'apporter une attention à quelqu'un. »

En prononçant ces paroles et le mot "attention" mon regard se pose sur le fameux gâteau au chocolat. Quand elle a finit d'épousseter sa tenue, j'ajoute gentiment.

- « Vous allez bien ? »

Je remarque le badge à sa poitrine. Il s'agit donc d'une écolière. Je n'ai jamais fait partie d'un club, préférant garder mon temps pour moi-même. Mais il est facile de reconnaître celui du club d'échec, un groupe de personnes parfois imbues d'elles-même sous prétexte de maîtriser un tant soit peu la discipline mentale du jeu.

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Rowena Ironsoul
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Rowena Ironsoul
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En anémie... c'est s'laaa oui...

Rowena avait levé un sourcil. Cet hôpital était décidément très mal administrer. Ce n'était peut-être pas le nombre de patient mais bien l'organisation brouillonne des médecins de ville qui engorgeait la situation. Elle n'avait pas vu le problème sous cet angle, mais un peu de la rigueur administrative des institutions publiques n'aurait pas été une mauvaise chose pour cadrer les travailleur de cet hospice.

Mais un nom vient souffler ses réflexion et la froideur avec laquelle elle avait accueillit la boutade particulièrement ratée du médecin dans cette chambre où deux patients souffraient effectivement d'anémie... Avec ses cheveux blancs et sa peau caramel, il lui rappelle son désert d'origine, mais ce n'est pas un nom reikois qu'il vient de prononcer... Enfin sans doute pas puisqu'il est ici et qu'il semble dévoué au peuple de ce pays. Soren Kai. Elle avait suffisamment épluché les comptes rendus officiels et officieux pour se souvenir du nom d'un des détracteurs les plus virulent de la présidente en matière de cohésion nationale, d'aide aux défavorisés et d'équilibre face aux nations étrangères. Face aux mots sur le papier, Rowena s'était retrouvé entre les positions de Kasen Dhaamir et celles de cet étrange médecin qui s'était retrouvé au milieu de tout ce bordel pour des raisons qu'elle n'était pas encore certaine de saisir. Malheureusement, elle avait aussi lu les propos bellicistes qu'il avait tenu - surement par ignorance des jeux de lumières feutrés qui étaient bien plus efficaces que les armées pour prévenir les guerres - ce qui l'avait rendu passablement antipathique à la jeune femme. C'était aussi la principale raison pour laquelle elle se renseignait sur Good Omen au lieu de gober leur soit-disant grandeur d'âme et l'hameçon qui y était peut-être caché.

- Rowena Ironsoul. J'aide à la gestion de la douleur et des traumatismes mentaux pour aujourd'hui..." En d'autres circonstances, elle lui aurait tendu la main, mais elle se contenta de sourire tout en s'approchant d'un patient qui avait du mal à se redresser sur ses oreiller pour l'aider à trouver un peu de confort. " Vous êtes ce membre de Good Omen qui a participé aux débats, je me... ?!

La question fut interrompue tout net par une jeune fille aux cheveux blonds et un gâteau qui s'écroula inexorablement pour arriver juste devant ses bottes. ça, c'était du vol plané...

- Rien de cassé ? " demanda-t-elle à la jeune fille déjà en train de se relever.

Mais le pire écarté, il y avait bien plus important qu'une blondinette infoutue de faire trois pas dans un couloir bondé... Il commençait à y avoir bien trop de monde dans cette chambre et les patients n'avaient pas besoin d'un diné spectacle, surtout avec une écolière dans les pattes... Sérieusement le club d'échec... Elle n'avait jamais été dans ce genre de club. Elle travaillait à côté de ses études, elle. Et puis elle n'avait jamais eu une grande patience pour les gosses peu dégourdis. Elle aurait vraiment fait une piètre enseignante... Pourtant, c'est avec un sourire encourageant qu'elle s’adressa à la maladroite, parce qu'il ne servait à rien d'être inutilement méchant.

- Mademoiselle, vous seriez très aimable d'aller demander de quoi nettoyer tout ça à un aide. Il n'y a pas de mal, mais nous ne voudrions pas attirer des nuisibles.  

Puis elle avisa celle dont elle avait reconnu l'illustre nom, même si la situation lui intimait d'éviter toute effusion particulière. Avec Gail comme préceptrice, Rowena n'aurait pas pu ignorer les nom des des têtes pensantes du Septum... Mais elle devait avouer qu'elle ne les imaginait pas trop comme ça.

- Pardonnez-moi Dame Silversmith, mais nous devrions laisser Monsieur Kaï officier et les patients se reposer. Il commence à y avoir beaucoup d'agitation. " Elle lui fit signe de se déplacer vers le couloir avec elle, saluant au passage le manieur d'aiguille. " J'espère que nous nous recroiserons. Peut-être ce soir au Loup Éméché, j'ai proposé à quelques soigneurs de venir prendre un verre après leur service pour décompresser ou voir comment on peut améliorer les choses en courant un peu moins partout, selon l'humeur du moment. " Cette réunion était absolument et totalement imprévue, mais elle pouvait encore s'organiser. L'occasion était trop belle pour faire avancer les choses ou au moins rencontrer quelques personnes... En plus, elle l'avait dit suffisamment fort pour que d'éventuelles oreilles lui facilites le travail.

Puis de nouveau à la belle elfe " Je ne veux pas abuser, mais si vous avez un peu de temps et l'envie d'aider, je pourrais vous présenter au responsable des guérisseurs. Vous pourriez faire beaucoup de bien ici. Vous êtes bien sûr la bienvenue ce soir si vous le désirez.



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Soren Goldheart
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[Intrigue] Redonner confiance aux républicains [Ft. Soren, Alexia, Rowena, Haïra] Separa13



Yuria et Rowena. Il semblait à Soren avoir déjà eu le nom de la Silversmith à l'oreille, mais pour quelle raison déjà ? Il ne saurait guère le dire, et il s'en fichait probablement en cet instant très précis.

"Mmh, Yuria. Intéressant, vous êtes douée aux soins. Avez-vous procédé uniquement par voie magique ? Ah, oui je le vois. Intéressant. Des talents qu'il serait utile d'exploiter plus souvent au service de la République, vous savez ?" Il ne lui laissait guère le temps de répondre. Déjà, il insérait une seringue dans une des veines du patient qui chouina quelque peu. "Oh allez, ce n'est rien. Vous avez vécu pire, hein ?"

Il tapota bravement sur l'épaule de l'homme qui lui lançait un regard assez peu assuré, que l'ange ignora parfaitement pour tourner son beau visage vers la femme blâfarde au ton aussi froid que son teint et que l'absence flagrante et détestable de toute trace de second degré chez elle.

"Je ne suis pas 'membre' de Good Omens, je suis le fondateur. Le boss, quoi." Il remballa la seringue qu'il jeta dans une corbeille qui semblait déborder de pansements sanguinolents et autres joyeusetés témoignant des blessures causées par l'attentat. "C'est bien, on a besoin de psy ici. La violence détraque l'esprit des gens."

Oh, nul doute qu'il faisait partie de ces détraqués, bien que cela remontait à son enfance pour sa part. L'attentat n'avait rien émeut en lui, tout juste une forme de compassion pour le gamin à moitié coupé en deux qu'il avait dû euthanasier pour faciliter son 'départ'. Tout le monde ne méritait pas forcément une agonie longue dans l'indifférence générale.

Soren ne put s'empêcher de sursauter promptement lorsqu'une espèce de quiche blonde vint s'étaller dans la pièce avec un dessert qui aurait certainement paru appétissant en d'autres circonstances. Il plaça une main sur son coeur pour la transpercer du regard.

"Oh, on vous a crié dessus dans le couloir ? Ma pauvre ! Vous me donnerez leur nom pour que je les gronde aussi ?" répondit-il d'un ton chargé à bloc d'ironie. A Yuria : "Ne vous inquiétez pas, il n'y a que son égo et sa pâtisserie qui se sont rétamés ici. C'est dommage, ça avait l'air bon. Mais j'appuie les propos de madame Ironsoul, il vaudrait mieux nettoyer cela."

Les deux femmes se dirigèrent dans le couloir, bien que Rowena parlait suffisamment fort pour demeurer à portée d'oreilles. Se joindrait-il à une éventuelle soirée dans une taverne en étant le seul mâle d'un groupe de bonnes âmes ? Bien évidemment. Cela serait la bonne mauvaise surprise à toutes de leur soirée.

Par aquis de conscience cependant, il se réadressa à la jeune femme blonde qui avait fait une entrée fracassante :

"J'ai été un peu dur avec vous, navré. L'humiliation n'est jamais un sentiment très agréable." Il prit un visage agréable. "Je suis sérieux. Si vous me décrivez ceux qui vous ont "crié dessus", je pourrais leur toucher quelques mots dont ils se souviendront."

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Alexia Sweete
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Vlan ! Zip ! Splortch ! Après avoir débarqué comme un desperado sur patins à roulettes, elle s'était étalée, façon limande, et avait, pour une fois, l'attention. Cependant, ce n'est pas celle qu'elle désirait. On la dévisageait, comme d'ordinaire. Les regards, en eux-mêmes, ne la dérangèrent pas spécifiquement : quand vous étudiez à Magic, mieux valait avoir le cuir tanné. Mon cher, si tu savais comme l'on marche mieux, sous la pistolétade excitante des yeux... récita-t-elle dans sa tête, ronchonne, quand on l'aida à se relever. Mais, tout de même, elle semblait avoir dérangé quelque chose d'important. Il faudrait nettoyer... qu'on lui dit. Et elle lorgna sur le gâteau au chocolat, éclaté par terre. Il n'y a que son ego et sa pâtisserie qui ont été rétamés... Pour sûr, il fallait qu'elle sorte, celle-là.
Son seul réconfort fut une elfe.

« Non... Plus de mal que de peur, comme on dit, ha-ha... » Et elle feignit un sourire, plein d'assurance. « E-Euh non, je voulais dire : plus de peur que de mal. Chaque matin, je bois un grand bol de céréales, alors, je ne manque pas de calcium, et puis... » Mais on ne l'écoutait déjà plus.

Puis, le beau gosse, celui-là même qui l'avait relevée, puis vannée, se proposa de rouspéter l'autre dinde de Cindy. « Ce n'est pas la peine... C'est de ma faute. J'aurais dû deviner qu'elle m'y prêterait d'autres intentions. » Mais dans le cerveau survitaminé de la prodige, l'émoi et la tristesse disparaissaient avec une soudaineté d'orage. Et elle demanda, juste après : « J'ai cru entendre que vous vouliez aller quelque part ? je peux venir ? Je veux dire... Avec tout ce qui s'est passé dernièrement, j'en ai marre de rester planquée dans ma chambre, à réviser, encore et encore... Je veux être utile à la ville qui m'a vue naître. » Elle hocha la tête, dans une conviction poignante. Si elle ne jouait pas le rôle de l'enquiquineuse de service, elle aurait presque - presque - pu être attachante.

Puis, elle tendit ses doigts en direction du vestige chocolaté, et les morceaux, la crème, s'envolèrent comme par enchantement, avant de se diriger dans la corbeille. « Vous savez, ce n'est pas dans mes habitudes de me faire remarquer... », dit-elle ensuite, à qui voulait bien l'entendre. Cette fois-ci, ce fut le balais qui s'anima, hanté, et qui passa derrière la bêtise de la blonde. « Ordinairement, je reste dans mon coin, et je suis discrète. Je ne suis pas aussi... maladroite que ça. »

Maladroite, dans le social, oui, pour sûr. Elle avait cette manie de s'étaler, de digresser pendant des heures, sans le moindre esprit de synthèse. C'était plus fort qu'elle : quand elle parlait, des couleurs, réjouissantes, lui apparaissaient. Des idées, dans ses arborescences cérébrales, qui lui inspiraient des litanies de connaissances qu'elle ne pouvait étrangler, même avec toute la bonne foi du monde.
Au final, le mieux était de la boucler.

Aussi, une fois les traces de sa bêtise disparues, et le balais retournant à sa place, elle s'inclina poliment, ses deux mains jointes contre l'aine, et déclara : « Je m'appelle Alexia Sweete. » (son nom n'évoquait rien, si ce n'est une famille modeste de tisserands) « Mage diplômée, et... » Ancienne et plus jeune présidente du club d'échecs de l'académie, membre honoraire de la troupe de théâtre des « Matous matois », polyglotte fascinée par la botanique et l'astronomie, égérie d'une bannière publicitaire pour des marques-pages phosphorescents, (« Avec Loupiote, les examens, c'est de la compote ») major de sa promotion, et blah, blah blah... Autant de choses qui devaient les intéresser peu ou prou comme le transit intestinal de Jean-Couille. « ... c'est tout. Si... je peux être utile à quoi que ce soit... pour me faire pardonner, voilà, ha-ha... »

« Voilà, ha-ha... » et elle faisait de grands signes de mains, faussement entendus, comme si ses interlocuteurs étaient dans la réplique. Mais ils ne l'étaient sans doute pas. Heureusement, elle avait une gueule de poupée, et elle afficha sa jolie denture pour sourire, histoire de calmer le jeu.

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Haïra Iiollya
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«Yuria, Kai, Rowena, Alexia
Le travail minutieux s’effectuait bien, malgré la relance l’infection n’avait pas eu le temps de germer efficacement avant l’intervention d’Haïra. Evidemment la victime gémissait quelque peu, l’opération était pratique mais douloureuse, la magistrate carbonisait littéralement les cellules du pauvre homme. Mais d’un autre côté il en survivrait aussi, et ça délestait les médecins déjà trop chargés. En parlant de ceux, l’un d’eux arriva dans la chambre alors qu’elle venait de terminer.

- Je ne peux faire mieux…

Le médecin checka la plaie et l’état du patient, avant de lui injecter un sédatif à base de plante pour le calmer et diminuer ses douleurs. Il se retourna vers la lumina.

- Ça suffira. Merci.

Elle hocha la tête doucement, fatiguée, avant de quitter la chambre. Elle fit quelques pas dans le couloir cherchant un endroit où on aurait besoin de bras ou de ses compétences en particulier et un fracas sourd se fit entendre autour d’elle. Quelqu’un était tombé ? Si c’était un l’un des patients, il fallait certainement l’assisté… Elle identifia la provenance avant de se diriger vers la porte du patient Caron. Ici elle observa une jeune fille, visiblement de l’académie, accompagner par une femme. Elle reconnue rapidement cette dernière, c’était Rowena. La dernière des Ironsouls, curieuse en matière de droit aussi bien Haïra lui expliquait quelques principes lorsque c’était nécessaire. Une hasardeuse rencontre dans une bibliothèque.

- Mademoiselle Ironsoul, décidemment le monde est …

Elle s’arrêta un instant, la porte de la chambre du patient était encore ouverte. A l’intérieur, une elfe dont le visage ne disait rien à la femme de justice, mais l’alchimiste, lui, elle le connaissait. En mal, à vrai dire, au vu de son excessive agressivité durant le même débat qui avait envoyé tous ces gens ici. Lui et la mairesse formaient un sacré duo de personnalités insupportables.

- Petit… conclu-t-elle avec dédain.

Malgré cela, Haïra adopta un ton neutre et sérieux, évitant de montrer tout mécontentement à qui que ce soit. Ce n’était ni le lieu, ni le moment d’amener des conflits idéologiques et politiques sur la table, il y avait des vies à sauvés. Elle retourna son attention sur Rowena.

- Je trouve votre idée intéressante, Mademoiselle Ironsoul, je pourrais également plaider au sénat pour débloquer des fonds où des ressources à l’issue de cette discussion, si j’y vois un axe de proposition intéressante à apporter.

Elle se râcla la gorge discrètement.

- J’en oublie la politesse, pour ces mesdames qui ne me connaissent certainement pas. Je m’appelle Haïra, j’appartiens au département de la Justice, au sein de la magistrature républicaine, elle souffla, j’étais sur place, durant les faits… Puis-je avoir vos noms, s’il vous plaît ?S’adressa-t-elle finalement à l’étudiante et l’elfe.


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Rowena Ironsoul
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S'il y avait eu moins de mourants, de larmes et de drames alentours, Rowena aurait sûrement pu mal prendre le dédain dans la voix d'Haïra... ou le ton agaçant de l'autre blanc-bec. ... En fait, drame ou pas, elle prenait mal la façon que l'autre blanc-bec avait de crânement se placer au-dessus de la mêler, mais il fallait faire contre mauvaise fortune bon coeur et ce n'était pas vraiment le moment de partir dans ses guerres de coq.

- L'important c'est que vous travaillez pour le bien commun. "
se contenta-t-elle de répondre avec un sourire quand il rappela qu'il n'était pas n'importe quel membre de son organisation.

Quant à la petite blonde, elle avait tout d'une gamine de douze ans sous caféine... Et Rowena avait beaucoup de qualités, mais pas celle de savoir s'y prendre avec ce genre de têtard. Heureusement, une apparition de Justice lui évita d'avoir à trouver une façon de décoller l'attendrissant koala blond de sa jambe. Lorsqu'elle salua la magistrate, la joie paisible qu'elle ne pouvait s'empêcher d'afficher n'étaient qu'à moitié du à sa présence.

-  Magistrate Iiollya. " sourit-elle " Heureuse de vous voir, même si j'aurais préféré que ce soit en d'autres circonstances. Vous êtes venue pour affaire ?

Une respectueuse courbette... Et la conscience aiguë des efforts que fait la magistrate pour ne pas lancer un regard dans la chambre où se trouve pourtant le "boss" de Good Omen. Elle ne fit cependant aucune remarque devant un si grand public.

Esquivant un herboriste qui passait dans le couloir avec un plateau croulant sous les fioles de teinture mère, la la jeune femme en tablier attrapa d'une main une jeune femme qui se déplaçait à contre sens, appuyée sur une canne. Un sourire, le temps de la remettre d'aplomb, et elle se retournait pour présenter la blonde et la brune aux bons soins de la dame dont la probité n'était plus à prouver quand des cris de paniques et des bruits chaotiques montèrent de l'escalier au bout du couloir.

- Veuillez m'excuser. " souffla immédiatement Rowena par dessus son épaule, s'éloignant à grands pas dans la direction du ramdam.



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Soren Goldheart
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[Intrigue] Redonner confiance aux républicains [Ft. Soren, Alexia, Rowena, Haïra] Separa13


Qu'est-ce qu'elle parlait, cette blondasse. Et pour dire des choses, vraiment... Qui s'en carre, de tes déjeuners ? Néanmoins, Soren afficha un air intéressé et agréable. Il n'était pas l'heure et le lieu de vexer autrui, surtout au vu du regard dédaigneux de la magistrate croisée au débat qu'il put apercevoir dans le couloir.

"Bien sûr, suivez le mouvement, mademoiselle Sweetie. Nous serons certainement plus efficaces si nous présentons une forme de cohésion. Quand à vous faire pardonner, on verra ça plus tard, si vous savez faire autre chose qu'être maladroite." ll lui sourit. Ne venait-il pas de penser pour lui-même qu'il fallait demeurer courtois ? "Diplômée ? De la Magic je suppose ? J'en suis doctorant. Je vais y donner des conférences, prochainement."

Une affaire pas tout à fait réglée, mais ça ne saurait tarder. Il avait estimé que cela enjôliverait encore plus sa réputation ; il était nécessaire de soigner son image.
Des bruits au-dehors attirèrent son attention. En quelques pas, Soren jeta un coup d'oeil à la fenêtre. Dans la rue en contrebas, une foule battait le pavé en s'écriant quelques slogans qu'il ne pouvait comprendre d'ici. Il leva un sourcil en revant vers l'attroupement féminin qui avançait quelques solutions solutions.

"Magistrate Iiollya. Heureux de vous voir ici. Vous vous êtes battue comme une grande héroïne, le jour de l'attentat. Sans votre intervention romanesque, beaucoup de nos concitoyens ne seraient même pas ici." Il plaça ses mains derrière le dos. "Mesdames, permettez-moi de vous signaler qu'il y a des manifestants là-dehors. Ce n'est qu'une question de temps avant qu'ils ne pénètrent l'hôpital, j'ai bien peur." D'un mouvement de main. "S'il est essentiel de calmer les foules, il serait en effet astucieux que l'on se réunisse plus tard pour prendre certaines mesures. J'avais notamment pensé à mettre en place une cellule de soutien psychologique et un réseau de soutien hospitalier, au vu du remplissement de ceux-ci et de leur difficulté à faire face au flux. C'était tout même une attaque traumatisante, un véritable massacre, même. Le nombre de morts est inacceptable pour une nation telle que la nôtre."

Peu après, des bruits se firent effectivement entendre au sein de l'hôpital. L'ange feignit la surprise tandis que la dame Ironsoul s'y pressa.

]"Eh bien, ils sont déterminés", souffla Soren en se frottant les yeux, fortement ennuyé. Il reporta son regard sur la magistrate. ]"Magistrate, au vu de votre statut, peut-être seriez-vous la plus à même de calmer les ardeurs par quelque discours éloquents ?"


Haïra Iiollya
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«Yuria, Kai, Rowena, Alexia
Rowena la salua à son tour, et la magistrate lui renvoya un simple sourire polie. Son statut de magistrate lui octroyait souvent un respect et une distance étrange avec les gens. Rowena s’était courbée pour la saluer, Haïra n’en demandait pas tant. Elle répondit.

- Non, rassurez-vous. Aucune affaire politique attirerait un membre du gouvernement au milieu d’un hôpital. Je m’autorise quelques heures de travail supplémentaires, aider comme je le peux. Ma magie semble avoir trouver son utilité ici. Aussi je salue le soutien que vous apportez dans cette enseigne, elle regarda l’ensemble des personnalités autour d’elle, à tous.


Puis l’alchimiste s’approcha, saluant à son tour l’ex-procureur. Il y plaça certaine forme également, mais chez lui ça sonnait évidemment faux. Haïra, quant à elle, conserva un regard neutre à son égard ne cherchant ni l’agressivité ni ses louanges, quand bien même il se permit quelques compliments à son égard. Et même si humainement, cet homme semblait particulièrement discutable sans pour autant avoir d’exemple à mettre à l’épreuve, la magistrate devait bien avoué qu’il avait de bonnes idées, par pragmatismes. Elle hocha simplement la tête à la proposition du directeur de Good Omen et ses affirmations. Ces dernières renvoyèrent Haïra directement à son échec, pourtant propre à tous ce jour-là. D’une façon ou d’une autre, elle prenait elle-même une part importante de responsabilité durant l’évènement, aussi tragique et imprévisible avait-il été.

Les manifestants se rapprochaient de l’hôpital, et si Soren poussa la lumina à émettre sa voix devant la foule, c’était plutôt le danger pour l’enseigne qui l’incita à prendre les devants. Cependant, elle jeta un regard à l’alchimiste, avant de soupirer.

- Il n’y avait aucun héro, ce jour-là, Mr. L’alchimiste.


Se dirigeant vers la sortie avec un pas assuré, malgré la pression que pouvait représenter ces républicains enragés, à juste titre d’une certaine manière, elle s’arrêta devant les premières marche qui menaient à l’entrée de l’hôpital, se plaçant stratégiquement au dessus de la foule pour être remarquable plus facilement. Le discours, la rhétorique, la dialectique… La première chose à bien maîtriser était la posture. Haïra était bien droite, les deux mains derrières sa taille, regardant d’un air sérieux et neutre la foule scandant leur revendication, sans pour autant être hautaine.

Sa présence eut un double effet intéressant cependant, déjà était-elle magistrate et donc proche de la présidente dans la hiérarchie républicaine mais aussi médaillée pour ses ‘’actes héroïques’’ durant l’attaque au débat. Son combat contre le nécromancien notamment. Première effet, la foule s’arrêta devant la clinique, n’avançant guère plus et c’était déjà une victoire. La seconde, elle se tue presque dans sa majorité, laissant quelques crie7 accusateurs isolés ressortir.

Évidemment les évènements récents avaient créés un sentiment d’insécurité et la confiance du peuple envers son propre gouvernement s’était effondrée. Un homme, devant tous, s’approcha et entreprit de monté les marches jusqu’à la lumina. Il se plaça à la même hauteur qu’elle. Son regard était fatigué et désabusé, son visage et ses mains creusés par l’effort, de vieux habits un peu sales. Il devait avoir autour de la quarantaine, un humain, de la classe ouvrière certainement. Cependant il ne manquait pas de prestance et Haïra compris rapidement qu’il était plus éloquent quel le reste de l’attroupement. Il devait certainement être l’influenceur de cette meute.

- Qu’est-ce que tout ceci ? Demanda Haïra, question rhétorique.

- N’est-ce pas évident, magistrate ?! Les journaux parlent de 200 morts ! S’écria-t-il. On ne veut pas crever pour une nation incapable de nous protéger ! Voyez par vous-même. Il pointa sa main vers le reste des manifestants, Voyez leur colère !  que vous pouvez-vous leur dire ?! Hein ?!


Haïra était restée silencieuse tout le long, le laissant cracher sa rage sans vaciller. La foule le suivait dans son acharnement, criant avec lui comme un écho dans une pièce vaste et mal insonorisée.

- Votre nom ?

Il hésita.

- Gregor Rockeens...

Elle s’approcha du monsieur, s’arrêtant d’abord près de lui, lui lançant un regard oblique.

- Vous avez un certain talent oratoire, Gregor. Mais en agissant ainsi, vous le gâchez.

Elle continua sans même tenir compte de sa réponse, se concentrant désormais sur les manifestants.

- Ne tournons pas autour du pot, fit-elle en haussant la voie. Vos revendications trouvent justification dans l’idée même qu’est l’échec de l’attentat terroriste qui a eu lieu il y a quelques semaines de cela. Car oui, c’est un échec, cuisant même. Ce constat, tous l’ont fait : politiques, journalistes, citoyens comme vous et moi. Il y a eu de nombreux morts, et certaines victimes tentent encore de survivre dans le bâtiment qui se trouve juste derrière moi. Je peux déjà vous assurez que des efforts considérables sont faits au sein du gouvernement pour répondre et réagir à cette tragédie. Notre armée et nos forces de l’ordre se fortifient, les patrouilles ont triplés de volume, les hôpitaux tournent à plein régime. D’une façon ou d’une autre, nous sommes tous touchés par l’horreur de cette attaque. J’étais parmi les premières à observer les cadavres qui jonchaient la place du débat. Nous avons tous des efforts à faire, pour que notre République retrouve sa plénitude d’entant, que tous puissent se réapproprier les grandes places, les espaces publiques, les rues de Liberty. Et cela, messieurs-dame, ne passe définitivement pas par l’invasion d’un site clinique déjà en difficulté. Veuillez retournez à vos activités respectives, s’il vous plaît, et demeurez coopératif avec les forces de l’ordre républicaines.

Inefficace, la foule se remit à crier vers Haïra. Elle soupira, le moral des citoyens étaient bien plus bas qu’elle ne l’aurait imaginé…


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Gregor et les manifestants:
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Dans le hall, près des escaliers menant au premier étage, un duo était déjà entré, sans doute en avant du gros de la horde des mécontents. Dans l'esprit de la jeune femme, le problème immédiat bataillait avec une incompréhension totale de la situation. ça n'avait pas de sens ! Pourquoi des hommes et des femmes en colère, tristes et fatigués par ce qui avait eu lieu lors de la fête nationale marcheraient droit sur un hôpital. Sur la Maison bleu ou sur un bâtiment représentant l'armée ou le gouvernement, elle aurait compris, mais un lieu de soin ?

Pourtant, lorsqu'elle arriva à porté, sa longue tresse lui battant le dos à chaque pas, elle comprit en un instant. Les deux hommes étaient des gaillards aux vêtements populaires, suffisamment âgés pour être des pères de famille respectable. Peut-être des ouvriers, des paysans, dans tous les cas : des petites gens. Pendant que l'un, dans une posture particulièrement agressive, tenait en respect le petit groupe qui assistait à la scène et repoussait les deux assistants qui tentaient d'intervenir, un autre tenait à bras le corps un mage-médecin pour tenter de le trainer dehors.

Contournant le gros de la scène pour couper vers la porte principale pour couper la route du désespéré qui s'en prenait au guérisseur. Habituée à mater des criminels autrement plus doués, une prise rapide et une clef de bras suffit à libérer le pauvre médecin. L'homme du peuple se retrouva avec une épaule tordue dans le dos, la joue et le torse plaqués contre le mur le plus proche.

- Vous allez bien ? " demanda-t-elle au médecin qui s'éloignait, tremblant, bientôt soutenu par un collègue.

Les deux fous n'avaient rien de particulièrement dangereux ou malveillants. Ils étaient seulement à bout. L'autre type n'avait eu le temps que de faire un vague mouvement avant que les deux assistants qui lui faisaient face le plaquent au sol. L'homme qu'elle tenait se débattit d'autant plus.

- Lars !
- Calmez vous. " ordonna-t-elle de sa calme voix mélodieuse.

L'opération n'avait duré qu'un instant et Haïra apparaissait déjà pour se diriger vers l'extérieur ou bramait le reste de la foule. La voyant prendre les choses en main, Rowena pris le temps de faire signe aux personnes alentours que tout était sous contrôle et invita les deux assistants à tenir leur homme jusqu'à ce que celui-ci se calme.

Pour celui qu'elle entravait elle-même, la volonté de la sirène trouva sans mal les rivages émotionnels du pauvre bougre. Les vagues hautes de peur et de colère qui s'écrasaient sur les falaises battues par les vents. Elle répéta son ordre dans un souffle. Sa magie guida les vagues pour qu'elle roule et retombent. Qu'elle montent moins haut, aidant l'homme à se calmer un peu plus vite qu'il ne l'aurait normalement fait. " Vous n'arriverez à rien comme ça... Nous sommes dans le même camp. Je vais vous lâcher et si vous voulez vraiment trouver une solution, je serai dehors. "

Rendu plus lucide par la magie, il savait très bien qu'en cas d'escalade c'était le cachot qui l'attendait au mieux dans cet état de tension concernant l'ordre. Elle lui glissa quelques mots de plus à l'oreille avant de le libérer, prenant quelques secondes pour observer son comportement une fois libérer de toute magie. Il allait récupérer son comparse et Rowena demanda à l'un des assistants de vérifier l'état de son épaule avant de se diriger vers l'extérieur...


La foule était plus grande et plus compacte qu'elle ne l'aurait cru. A première vu, ce n'étaient pas des artisans, des commerçant, des savants... En bref, pas des gens riches. Et si le comportement des deux hommes à l'intérieur l'avait correctement éclairée, il s'agissait de gens qui n'avaient pas les ressources suffisantes pour être soigné convenablement après les évènements. Des blessés ou des proches qui n'avaient rien de bien grave surement... Sauf qu'en l'absence de soin ces riens se transformaient en infections, fatigues, perte d'emplois, fièvres...

Rowena n'avait rien d'une oratrice. Calmer une ou deux personnes était simple, elle venait une fois de plus de le faire, mais elle n'avait jamais discouru devant une quelconque foule. La diplomatie dont elle faisait preuve était réservée aux petits commités. Même lorsqu'elle s'était retrouvé à devoir négocier ou assister à des négociations, ce n'était qu'en face à face. Alors face à cette foule, elle n'avait surement pas les façons à la fois humbles et régaliennes qui conviennent à un représentant des hautes instances. Avec son tablier maculé de quelques tâches de fluide et sa tenue simple, il n'y avait que la qualité du cuir et le médaillon d'acier autour de son cou qui l'empêchait de passer pour une plouc comme les autres. Mais sa posture, elle, était plutôt chevaleresque. Campée sur ses appuis, les bras croisés sous sa poitrine, elle n'assista qu'aux derniers mots d'Haïra et à la réaction haineuse de la foule.

Super... En plus ils étaient vraiment remontés... Décidément, Rowena n'était pas vraiment pas une oratrice. Derrière un visage à l'apparence sereine, l'idée de dire un mot de travers et de déclencher l'assaut la terrifiait. Mais il y a une chose qu'elle comprenait bien : les gens mécontents. Les tristes, les enragés, les désespérés, les fous... Ce qu'elle voyait sur les visages devant elle, ce n'était pas de la folie.

- S'il vous plait... S'il vous plait ! " La voix de la sirène, d'abord retenue par l'appréhension, venait de s’amplifier comme une corne de brume. Mélodieuse, seule sa froideur lui donnait de l'autorité, mais ce timbre semblait être dans l'incapacité de convoyer la moindre once de d'agressivité de façon crédible. Elle se tourna plus particulièrement vers l'homme à côté d'Haïra, sûrement leur représentant. " Votre colère est légitime. J'imagine que si vous êtes devant un hôpital et pas devant la Maison Bleue, c'est pour une raison. Vous êtes nombreux à avoir besoin de soin sans pouvoir les payer, n'est-ce pas. A avoir besoin de soutien et de protection sans savoir vers qui vous tourner pour l'obtenir.

Son regard passa de Gregor à la foule, ravalant l'incertitude de son assertion. Elle avait suffisamment l'habitude de porter un masque dans son travail pour feindre l'assurance sans la moindre faille, mais il n'en était rien... Elle ne voyait pas d'autre explication et elle ne voulait pas que cela dégénère en rixe armée, alors elle tenait. Dans le mouvement qu'elle fit pour se tourner, elle croisa le regard d'Haïra un bref instant et elle aurait juré que la magistrate habituée aux défis de ce style voyait en elle comme dans du cristal.

- Je suis certaine qu'aucun de vous ne souhaite la mort des gens qui se trouvent à l'intérieur. Mais c'est ce que vous déclencherez si vous entrez. Et les fous qui ont osé nous attaquer ce jour là auront réellement réussi à nous affaiblir. Votre colère est légitime, pas vos actes ! Pour les problèmes de fond, c'est devant la Maison Bleue et les bâtiments institutionnels que vous devrez aller réclamer que vos représentants politique fassent valoir vos droits. Pour les problèmes immédiats, nous trouverons une solutions ensemble, parce que nous formons un seul peuple. Laissez les volontaires qui travaillent ici sauver des vies. Choisissez vos représentants, dispersez-vous, et nous parlerons calmement de vos besoins. Nous pouvons faire de ce jour un autre bain de sang ou montrer que les républicains, ensemble, peuvent tout surmonter avec dignité. Choisissez le dialogue et nous trouverons un moyen de nous entraider.

Les bras toujours croisés faisant involontairement ressortir la carrure de ses épaules aussi bien que la rondeur de sa poitrine, Rowena n'avait pas bougée, gardienne plantée devant la porte. Le défi implicite de sa posture et la raideur de son port de tête altier n'étaient en réalité du qu'à une incapacité totale à faire un pas au risque de dévoiler ses mains un peu tremblantes. Voir tous ces regards peu amènes vrillés sur elle, c'était vraiment pas confortable !



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"Soren ou Kai serait plus séant, mademoiselle Iiollya."

L'ange leva les yeux au ciel. Cela lui clouait-elle le cul de respecter quelques politesses et façades ? Il fournissait bien l'effort d'être cordial avec elle quand elle représentait beaucoup de choses qu'il méprisait ; mais enfin, il ne fallait pas attendre grand chose d'excitant d'une espèce de croisée de la justice et de la bienfaisance qui manquait cruellement de caractère.

D'ailleurs, elle souligna cette personnalité ennuyeuse qui était la sienne lorsque l'ouvrier du nom de Gregor Rockeens lui fit face pour gueuler son mécontentement. L'ayant suivie mais posté à l'arrière, Soren observa le discours que tint la magistrate, qu'il jugea correct ; elle relatait les faits et appelait à l'empathie du peuple. Pourtant, celui-ci ne se calma pas d'un iota. En tournant la tête, l'ange remarqua également la présence de l'Ironsoul non loin, se tenant fièrement mais de manière fermée avec ses bras croisés, poitrine en avant. Sa voix douce et mélodieuse était absoluument envoûtante ; on avait envie de l'écouter. Elle intima quant à elle l'esprit de cohésion et le fait de se soutenir les uns les autres. Il est vrai que dans les faits, c'était ridicule de venir manifester à l'hôpital : à part emmerder le monde et faciliter l'agonie des blessés graves, que comptaient-ils faire ? Soren avait même vu des soignants se faire traîner par le col dans les couloirs, paniqués. Des fouteurs de merde se trouvaient pour sûr parmi la peuplade, là uniquement dans le but de semer le chaos, espérant sûrement se défouler d'une manière ou faire payer l'incompétence de la nation.

L'alchimiste soupira. Que faire ? Les deux bonnes femmes avaient modérément calmé les manifestants qui, dès que Rowena eut fini, repris leur slogan qu'ils scandaient de manière tellement désorganisée qu'on ne comprenait pas un traître mot de leurs revendications.

Gregor Rockeens... Attend, ce nom me dit quelque chose. Il était persuadé de l'avoir déjà entendu. Écrit sur une ordonnance.

"Rockeens, c'est ça ?" L'ouvrier lui lança ce même regard, hagard, qu'il avait déjà offert à Haïra. "Je me souviens de votre père, Kayle. Vous savez pourquoi ? C'est moi qui lui ai prescrit pendant 5 ans pour une misère son traitement pour pallier à ses problèmes cardiaques."

L'ange s'avança devant les manifestants, sur l'estrade de l'hôpital où se trouvaient déjà les deux femmes. Saurait-il faire mieux qu'elles ? Il n'en avait pas la prétention.

"Mesdames et messieurs. Elles vous l'ont dit, nous sommes devant un hôpital. Nous sommes ici pour soigner les blessés graves, ceux qui contrairement à vous, ne peuvent pas se tenir sur leur deux jambes pour crier leur mécontentement." Petit à petit, les voix s'abaissaient pour écouter ce dernier luron qui venait de se joindre au duo féminin. "Je suis Soren Kai, patron de la compagnie pharmaceutique Good Omens. Celle-là même qui oeuvre depuis plusieurs mois pour permettre l'accès aux soins à tous et distribue de manière hebdomadaire des remèdes, potions et médicaments aux plus démunis. Vous m'avez entendu au débat, j'étais celui qui prônait le bien-être et la santé du peuple, un point à retravailler dans notre gouvernement actuel. Je suis comme vous." Il leva son bras, dont il défit les bandages pour exposer sa blessure : une peau profondément tailladée, recousue par endroits ou bardée de croûtes suintantes à d'autres. "Le jour du débat, j'ai fait face au vampire et les titans savent que je suis un piètre guerrier. Je n'ai même pas pris le temps de me soigner moi parce que jour et nuit, j'étais dans ce foutu hôpital à prodiguer mon aide où on en avait besoin. Mes employés bossent comme des malades. Je ne vous demande pas de l'empathie ou du calme, je comprends votre colère. Je vous demande de la patience. Nous viendrons à vous pour nous occuper de vous. Je vous assure personnellement, en tant que voix de Good Omens, que des remèdes vous seront distribués et des soins prodigués sous peu." Il laissa un silence s'installer le temps de reprendre son souffle. "Les journaux ont raison, il y a eu près de 200 morts lors de cet attentat. L'attaque fut d'une violence inouïe et la G.A.R fut débordée par la puissance de nos adversaires, très entraînés et préparés depuis longtemps à cet assaut. J'assisterai personnellement au Conseil qui aura lieu au sein du Gouvernement pour répondre de ce crime et prendre les mesures adéquates. En effet, ce jour-là, la nation fut meurtrie, mais permettez-moi de vous demander de me faire confiance : des punitions tomberont et la République se relèvera avec pour porte-étendard, les responsables de cet attentat. Je vous tiendrai au courant, je ne vous trahirai pas."

Il était persuadé qu'une pluie de caillasse allait suivre son monologue. Mais étonnamment, la foule était davantage bruyante par les discussions entre les concitoyens que par les insultes et cris qu'il y avait juste avant.

"Maintenant, mesdames et messieurs, je vous en prie, encore un peu de patience. Dans ce bâtiment, il y a encore des vies à sauver et elles sont entre nos mains, les miennes et celles de mes collègues ci-présentes que vous avez déjà entendues. Nous mettons tout en oeuvre pour apporter notre soutien et aider notre nation à se relever."

Il se tourna vers Haïra et Rowena.

"Mesdames, nous devrions profiter de cette accalmie pour nous retrouver quelque part et discuter de quelques mesures à prendre pour aider le peuple et calmer la fureur qui en gagnera d'autres ; nous n'avons absolument pas le temps de faire face à des manifestations en série. Notamment les quelques suggestions que je vous ai faites, dame Iiollya."

Et j'aimerais putain de me soigner le bras un peu mieux, songea-t-il en contemplant avec dégoût l'état de sa propre peau.

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«Yuria, Kai, Rowena, Alexia
Ces citoyens mécontents ne fut guère facilement calmer. Rowena s’essaya également à l’exercice rhétorique pour calmer ces gens là, mais rien n’y fit. Son discours était loin d’être mauvais, et créait moins de distances avec le publique que celui d'Haïra, son attitude ne trahissait pas ses pensées, mais le regard qu’elle envoya à la magistrate la fit comprendre instantanément ce qu’il en était réellement. Haïra était passée aussi par là, lors de ses premières plaidoiries. Mais c’était il y a plus de 200 ans désormais.

Soren s’invita ensuite, et il prit la parole à son tour. Utilisant la notoriété de sa compagnie et la pitié de ces pauvres gens. La foule se calma et les malentendus se dissipèrent pour ne laisser place qu’à la perplexité d’un peuple pas moins inquiet mais dont les ardeurs avaient au moins été atténuées. Haïra soupira, puis tourna son regard vers Soren.

- Vous avez réussi là où j’ai échoué, je dois bien l’avouer. Merci, Mr. Kai. Et je suis d’accord, il nous faut discuter de toute cela. Allons-y.

Avant de suivre, elle se rapprocha de Rowena, posant une main douce sur son épaule. Elle lui sourit comme pour la rassurer.

- Détendez-vous. Vous avez bien agis, Mme. Ironsoul.

La quittant sans guère poursuivre plus longtemps, elle proposa à Soren et Rowena de profiter du manoir offert par la présidente après l’attaque. A vrai dire il n’était guère plus utilisé qu’avant sa réhabilitation. Et même s’il y avait du monde, il était certain au vu de la taille du bâtiment que le duo allait bien trouver une salle suffisamment grande et tranquille pour eux. Après quelques réflexions, ce fut un salon au second étage, plutôt vaste, pourvue de grandes fenêtre, d’une cheminée, de nombreuses tables et canapés d’excellentes factures non sans être accompagnés de tasses d’ivoire, de théières et de quoi faire ce fameux thé. Avant de s’asseoir, elle prépara trois tasses avant d’en tendre une pleine à l’alchimiste puis au limier. Elle s’assit et pointa son regard ses deux ''acolytes'', posant alors sa tasse à son tour.

- Bien. Nous avons quelques sujets à traiter. Nous avons clairement deux problèmes à gérer. Le premier et le plus prioritaire reste l’indisponibilité des hôpitaux. Il nous faut trouver une solution pour délesté le personnel de santé compétent. Le second demeure plus implicite, mais la manifestation de cet après-midi nous a clairement démontré une diminution non négligeable de la confiance des citoyens envers leur gouvernement. Cela peut paraître anodin, mais c’est dangereux… Le moral du peuple peut avoir des effets vicieux l’état de la nation.

Elle attrapa sa tasse, buvant quelques gorgées discrètement, sans bruit.

- Commençons par les hôpitaux. L’intervention de votre groupe est appréciable, mais elle demeure insuffisante quand bien même la compétence de votre personnel. Les cliniques manques de bras. Aussi l’attaque s’étant concentrée à Liberty, il serait intéressant de pointer les hôpitaux des grandes cités pouvant se passé temporairement de quelques médecins et infirmiers, et les rapatrier sur les secteurs les plus urgents de la capitale. Le seul défaut de cette stratégie étant le temps, qui joue inéluctablement contre nous. Cela prendra quelques jours de ramenés ces soignants. Qu’en pensez-vous ?


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La magistrate lumineuse se montra raisonnable ; il y avait de quoi, la manifestation battait de l'aile et la populace se sentait certainement stupide d'avoir assailli un hôpital. Il y a de quoi, songea l'alchimiste. Qui diable avait eu une idée aussi stupide ? Qu'espéraient-ils amener si ce n'était que plus de confusion, plus de blessés, plus de morts et de traumatismes ? Des gens nécessitant des soins seraient certainement décédés si on avait cessé de s'occuper d'eux.

Attends... Depuis quand la mort des gens me touche ainsi ? Peut-on être profondément égoïste et considéré mauvais lorsqu'on a tout de même une forme d'égard pour la vie d'autrui ? Sa profession appelait l'empathie, cela n'avait pourtant jamais été la qualité première de Soren. A croire qu'on se bonifie avec le temps, comme un bon vin.

Revenu à la réalité par l'invitation d'Haïra à ce qu'elle,  Rowena et lui se retrouvent dans le manoir mis à disposition pour les "héros de guerre" par la présidente, ils se rejoignirent un peu plus tard dans la journée, l'ange ayant entretemps pris la peine de se faire soigner le bras au moins ce qu'il fallait pour ne pas garder des cicatrices trop écoeurantes. Il faudra cependant refaire tous les tatouages dessus. Oui, c'est important de penser à cela maintenant.

"Vous avez tout à fait raison, magistrate Iiollya", répondit Soren en posant sa tasse de thé très mentolé. "Puis-je vous appeler Haïra ? Ca serait plus rapide. Et appelez-moi Soren, je déteste mon nom." Il n'attendit pas sa réponse. "Je vois cependant plusieurs autres solutions concernant les hôpitaux. Vous savez, je suis persuadé que les campagnes et faubourds alentours possèdent eux aussi des médecins et soignants compétents que l'on pourrait rapatrier plus rapidement. Bien sûr, cela en parallèle de ramener ceux des autres grandes villes républicaines avec du matériel médical puisqu'on manque de place, de lits, de tout. Je ne vois pas quoi faire d'autre, ce serait trop peu sûr d'envoyer les malades là-bas." Après une courte pause, "On peut également compter sur les étudiants en médecine et magies de soin de la Magic. Je viens de là-bas et je peux assurer que la formation est très solide. Ca fait toujours des bras en plus."

La sirène les écoutait en silence.

"On doit aussi songer au soutien psychologique. Les gens sont traumatisés, ça aussi alimente le feu de leur colère et de leur désespoir. Nous devons appuyer notre présence à leurs côtés. En cela, je pense qu'il est essentiel que les grandes figures de la République tiennent des allocutions pour rassurer. Le peuple fait globalement confiance à notre très chère présidente, non ?" Il contemplait le liquide dans sa tasse une dernière fois avant de le vider et de faire léviter la tasse sur la table en la relâchant d'un mouvement nonchalant de la main. "Que les maires de Courage et Justice rassurent leur ville et renforcent leur protection, et que Mirelda ou Mikael Goldheart nous tiennent un discours face au peuple, ce serait pour moi essentiel. Si les rassemblements sont trop dangereux, alors qu'ils passent pas la voie des journaux. Qu'en dites-vous ?

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La jeune femme avait difficilement hoché la tête à la gentille attention de la magistrate. Par les Astres que c'était pas son truc !! C'était même la première fois de sa vie qu'elle avait l'impression d'être un vermisseau qui se tortille au bout d'un hameçon devant une centaine de poissons.

Pour le reste, elle ne se fendit d'aucune objection, emboitant le pas des deux autres après avoir pris le temps de prévenir les médecins de l’hôpital qu'elle reviendrait vers eux dès qu'elle aurait des nouvelles. Elle avait oublié au passage de déposer son tablier, mais elle s'en rendit compte lorsqu'un membre du personnel du manoir attira son attention sur ses propres genoux.

Installée dans le canapé, elle accepta avec reconnaissance la tasse de thé qu'elle goûta. Un vrai breuvage de choix qui lui mit le sourire aux lèvres et chassa l'affreuse impression de la foule braquée sur elle. Tout en écoutant ces éminents membres de la société, elle dégaina de sa large ceinture, une fine pipe en argent au corps droit et long particulièrement ornementé. Elle bourra la petit cratère d'une boule d'herbe sèche tirée d'un petit sac de soie et l'alluma à la bougie la plus proche avant de prendre une délicieuse bouffée de fumée bleuté à l'odeur anisée bien loin de celle du tabac classique.

- Je vous suis pour demander à Justice et Courage de participer mais vider les campagnes de leurs soigneurs serait risquer. On ne peut pas dire que chaque village a son médecin et faire travailler des rebouteux avec des hospitaliers génèrera encore plus de chaos alors qu'en ville, ils manquent autant de soignant que de place. En outre, il faudra trouver de quoi loger tous les médecins appeler, cela demande une véritable intendance... Et je me demande si la médecine militaire ne serait pas toute indiquée pour chapeauté cet effort durant quelques semaines le temps que la vague soit absorbée. Pour l'instant elle est restée entièrement dévolue à l'armée au cas où l'attaque ait des retombées immédiates, mais la guerre n'est pas à nos porte pour le moment. " osa-t-elle ajouter en soufflant une nouvelle langue de fumée loin de ses interlocuteurs. " Nous pourrions imaginer trouver ouvrir des dispensaires temporaires dans les différents quartiers pour éviter les grands mouvements de foule. Dans les lieux de cultes et les bâtiments inutilisés qui pourraient être réquisitionnés temporairement. Ces dispensaires permettraient aussi d'installer un soutien mental. Des procureurs ou des membres du gouvernements pourraient se montrer là-bas une journée par semaine pour écouter les doléances et prendre des décisions rapides pour améliorer le quotidien de chaque quartier ou coordonner des efforts citoyens en poussant la carte du volontariat et de l'investissement de chacun dans la crise que nous traversons. L'une des causes majeur de traumatisme persistants dans le genre de situations que nous traversons est l'impression de n'avoir aucun contrôle, de ne rien pouvoir faire. Si nous les mobilisons sur du positif, les marches comme celles d'aujourd'hui ne devraient plus avoir lieu... Mais bien sûr, ce serait plus efficace si le gouvernement et ses représentants appuyaient les efforts dans ce sens. je suis d'accord avec vous Soren.

Bon sang... Elle participait à rattraper l'image de ce gouvernement bancal en lequel elle ne croyait d'aucune façon - malgré tout le respect qu'elle avait pour Haïra - et sa présidente expansionniste. L'idée avait à peine traversé l'esprit de la Limier qu'elle repris une gorgée de thé, profitant de l’arôme de menthe pour faire passer la pilule. Sa longue pipe dansa entre ses doigts agiles. Pour le moment, le plus important c'était les gens... N'est-ce pas ?

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