Première interférence direct au Reike
Feat Tagar
- Quelque jours plus tôt:
- Apparence de l'elfe:
Une prière, une simple prière. Une prière pour un salut, un simple salut. Salivation idéaliste qui ne viendra sans doute pas. Peu de mots, peu de pensée, c'était tout ce qui traversait l'esprit de la jeune elfe alors qu'elle était poursuivie. Le désert n'offrait aucun obstacle à sa fuite, et pourtant, elle se sentait ralentie face à l'immensité de l'environnement aussi large que long. Nous connaissons toute cette sensation paradoxale : la sensation de ceux qui fuient, mais ayant l'impression de faire du surplace. Et c'est précisément ce qui la perdra.
Une prière, une simple prière. Prière que nul n'exaucera. Maintenant, elle en a la certitude : son affranchissement n'allait pas encore très longtemps. Les mécréants sur leur monture ont fini par la rattraper et l'emmener dans leurs camps. Elle n'eut plus que les suppliques, les prières ainsi que ses yeux pour fondre en larmes de douleur, de terreur et d'horreur. Elle pria fort toutes force des plus irrationnelle pour se sauver. Les Titans, les Gardiens, les Astres ou tout autre esprit protecteur était cité comme des psaumes désespérer sous les rires moqueurs, cruels et sadiques.
Mais lorsque l'on supplie autant avec autant de désespoir, il y a forcément au moins une "présence" qui y répondra, peu importe la raison. Et c'est grâce à un concours de circonstance qu'elle sera sauvée.
Elle fuyait le soir et fut capturée la nuit. Et alors qu'un des mécréants la jeta à l'intérieur d'une tente "s'occuper d'elle", il fut accueilli par cette fameuse présence. Un homme, qui était déjà présent dans la tante depuis on ne sait quand, attendait de pied ferme qu'on vienne le trouver. Il avait une bougie à la main, cette dernière était éteinte avant même que la mèche ne soit complètement consumée. Il s'agissait d'un symbole de mort prématuré, une mort que promettait l'homme promettait au mécréant.
Il ne fallut pas longtemps pour que la vue du mécréant s'habitue à l'obscurité et qu'il puisse contempler le regard glacial de Saraël, qui ne dit que ces mots "Vous avez osé nous berner..."
Et une lame noire traversa l'obscurité de la tente pour fendre le crâne du mécréant en deux, faisant gicler sang et morceau de chair sur les tissus de la tente, sous les yeux de la jeune elfe qui n'a que rarement assisté à un tel spectacle d'aussi près.
Quelques secondes, plus tard, tout le camp brûlait. Des hommes vêtus de blanc s'en prenaient aux mécréants. Elle entendait les atroces cries d'agonie de ceux qui dansait malsainnement, au milieu des flammes tandis que d'autres se faisait découper de toute part. Tous ses repères furent chamboulés : en l'espace d'un instant, les personnes envers qui elle ressentait une incroyable terreur se changèrent aussitôt en victime misérable subissant une force qui les réduisirent aux rangs de proies. Oui, c'était bien ça, les prédateurs devinrent des proies sous ses yeux.
Même une fois les flamme éteinte, la terreur ne s'envola pas. Elle s'était effondrée sur le sol après avoir subi toutes ses émotions et toutes ses frayeurs. Et lorsqu'elle vit Saraël s'approcher d'elle, sa peur grandit encore plus, mais elle n'avait plus la force de se lever. Elle s'attendait vraiment à tout après ce qui avait failli lui arriver. Elle reculait en rampant, la peur scotchée sur son visage comme s'il avait été pétrifier. Mais à sa grande surprise, il ne fit que s'agenouiller pour se mettre à son niveau, et posa sa lame sur le sol. Une aura étrange et malsaine se dégageait de la lame noire de Saraël, elle pour le sentir jusqu'au fond de son âme. Une fois la lame posée, il la regarda dans les yeux et lui dit "Je t'ai entendu, esclave. Tu as souhaité être secourue par n'importe quoi sans exiger de condition à la manière dont cette entité devait te défendre. Oui, j'ai entendu ta prière. Mais les titans ne sont plus, les gardiens ne sont pas et les astres sont bien trop hauts dans le ciel pour te venir en aide. Mais moi, je le peux, je peux exaucer ta prière. Mais pour cela, il va falloir accepter quelques conditions."
La nuit a été sans étoile, car le jour était impatiemment attendu. La lumière du soleil qui lie le ciel et la terre éclaire impitoyablement le Reike. C'est sur les terres que la lumière révélatrice qu'était sa destinée et que sera leurs destiné. Saraël respire l'air chaud du désert et y sens comme des fluctuations que tout son corps traduit en un simple fantasme : sur cette terre, sont nés des dieux, de vrais dieux. Mais ils dorment depuis maintenant trop longtemps. Il se voit alors comme l'aube elle-même, qui éclairera la nuit dans laquelle les futurs dieux sont piégés. Mais son aube ne sera pas comme celle qu'ils eurent vécue au jour d'avant. Non, la lumière qui les éclairera sera un genre nouveau. Nul ne s'y prosternera, car elle n'est qu'une source révélatrice. Ce sont les nouveaux dieux qui décideront quoi faire de ce qu'elle éclaire et non l'inverse. Ils apprendront à lier corps et esprit, désir et raison. Ils lieront la flamme de l'intelligence qui les rend libres et l'eau qui leur donne vie. Ils lieront ciel et terre comme le soleil révélateur qui leur montre la voie. Et Saraël leur montrera le soleil.
Quelques Hénoch, on trouvé un petit forum non occupé par les grands d'Ikusa, ce qui veut dire qu'ils pourraient y entrer sans trop de soupçon. Quelques Hénoch y viennent, rejoints par d'autres, animent quelque anodins puis d'autres un peu plus intéressant. Et ainsi des personnes étrangères à la Nouvelle Aube les rejoignent.
Les quelques colonnes de pierres ainsi que les gradins à moitié usuré assistèrent alors en compagnie des Ikusiens à des questions philosophique concernant l'interprétation des astres, l'héritage du Reike, l'assassina de la reine ainsi que la survivance de son enfant. Tout cela était orchestré par Saraël et ses Hénoch, car bientôt, il allait se placer aux centres, en bas des gradins et adressera un discours aux Ikusiens dans le but caché de tirer leurs esprits un peu plus vers ce qu'il nomme "la nécessité de puissance". Terme inventé par le demi-ange pour parler du désir de s'accroître, non pas seulement en taille ou en esprit, mais être qui deviendra le sens même de Sekai. Un être suprême au-delà de toute loi mystique.
Hélas, il sait, de par son entreprise à Celestia, que cette tâche est pour le moment impossible. C'est pourquoi il a décidé de maquiller les propos des Hénoch ainsi que les siens : lorsqu'il parlerait de leur idéologie, ils devront l'évoquer avec un langage que les Reikois comprendront, comme la combativité ou le Shierak par exemple, tout en parlant à leur fierté.
- Imane.
Saraël s'adressait qu'a son accompagnatrice : une magnifique jeune femme à la chevelure bleu portant une longue robe blanche tenue par de longs rubans de même couleur que ses cheveux. La robe était fendue sur le côté gauche, laissant apparaître une longue jambe ornée de quelque parure dorée typique d'Ikusa. Il s'agissait d'une chanteuse qui fut attirée par les quelques discours de Saraël à propos de la "révélation" qu'il apportait. Preuve que le type de discours que celui-ci avait choisi pour ses Hénoch fonctionnait.
Elle tourna ses yeux dorés vers lui.
- Tu sais ce qu'il te reste à faire je présume ?
Elle ne répondit pas, elle ne se contenta que d'un petit sourire avant de s'incliner et se retirer.
Saraël s'adressait qu'a son accompagnatrice : une magnifique jeune femme à la chevelure bleu portant une longue robe blanche tenue par de longs rubans de même couleur que ses cheveux. La robe était fendue sur le côté gauche, laissant apparaître une longue jambe ornée de quelque parure dorée typique d'Ikusa. Il s'agissait d'une chanteuse qui fut attirée par les quelques discours de Saraël à propos de la "révélation" qu'il apportait. Preuve que le type de discours que celui-ci avait choisi pour ses Hénoch fonctionnait.
Elle tourna ses yeux dorés vers lui.
- Tu sais ce qu'il te reste à faire je présume ?
Elle ne répondit pas, elle ne se contenta que d'un petit sourire avant de s'incliner et se retirer.
Sa tâche était simple, elle ne consistait à accueillir une jeune elfe, esclave affranchie, du moins si l'elfe ne leur a pas menti, et de lui faire assister aux prochains discours du demi-ange dans les meilleures conditions possibles.
La raison ? Saraël sait pertinemment que ni la peur ni la dette ne serait des arguments convaincant pour inciter qui ce soit à la loyauté. De ce fait, s'assurer de la loyauté d'une affranchie qui pourrait le renseigner sur ces anciens maîtres serait bénéfique. Il ne sait pas s'il faut beaucoup de fond pour acheter et affranchir une esclave, mais nul doute que le maître était un homme au moins un peu aisé financièrement. Le soutien financier, voilà le but recherché par l'entremise de cette jeune femme elfe.
Bien évidemment, le même processus pour garantir la loyauté des maîtres sera utilisé. Toutefois, Sariel doit faire attention. Il a ordonné de ne jamais évoquer pleinement la secte dont Imane en était la membre la plus récente. De cette façon, l'elfe n'a aucune idée de qui était les hommes qui sont venus le trouver.
Elle imaginait sans doute une bande de guerriers un peu allumés avec pour chef un prétentieux qui se prend pour un illuminé. Saraël pouffa intérieurement en ce disant qu'elle aurait peut-être raison. De ce fait, seul Saraël, les Hénoch présents et Imane, dont la loyauté a été assurée, ne savent pour son "ordre". Le reste du monde ne doit pas savoir, pas pour l'instant.
Il jeta un dernier regard, sévère et sans sourire comme à son habitude, vers Imane qui semble avoir trouvé une personne plus intéressante à interpeller en attendant l'arrivé de l'elfe.
En effet, son regard a presque été instantanément attiré par un Reikois plutôt bien bâti aux cheveux semblables à ceux du demi-ange. Un petit contre-temps acceptable, tant que rien n'est proscrit pour ce qui est de l'amour ou de l'attirance charnelle. Pour l'instant... En effet, si ces sentiments devaient affaiblir les esprits, il l'interdirait sans aucune pitié au sein de la secte.
Elle arrive d'ailleurs au niveau de ce bel inconnu.
- Bonjour ? lui demanda-t-elle de sa douce voix mélodieuse évoquant le calme paisible du plus pur des lacs blancs, en lui adressant son plus beau sourire Voilà un invité plutôt intéressant. Puis-je vous aidez ?
- Bonjour ? lui demanda-t-elle de sa douce voix mélodieuse évoquant le calme paisible du plus pur des lacs blancs, en lui adressant son plus beau sourire Voilà un invité plutôt intéressant. Puis-je vous aidez ?
- Imane:
(c)LOKIA