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Orifa Sigrior
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Orifa Sigrior
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Le grand combat avait eu lieu et tout comme à chacun, Orifa était épuisée elle était simplement restée pour le discours de la présidente mais une ombre ne pouvait rester bien longtemps à la lumière il lui fallait retourner dans son coin. Il n’avait jamais été question pour elle de chercher la grandeur ou même la gloire, certains étaient bien plus apte à se l’accaparer et en profiter. En tant que membre du SCAR elle était allée faire son rapport sur la situation après avoir fait un tour de la ville pour vérifier que tout était revenu dans l’ordre. Elle savait très bien que Morrigan n’allait pas être présente, au vu des chocs qu’elle a pu prendre, sa progéniture pouvait être en danger et le géniteur allait sûrement être inquiet pour elle, une journée ou deux de repos ne lui ferait pas de mal. Mais maintenant qu’une amie avait quitté l’organisation, Orifa se sentait tout de même seule. Dans le lit de sa planque dans la basse ville, elle se sentait chez elle dans cette pièce qui pouvait sembler être un placard à balais pour les nobles. Les bruits de la ville autour d’elle qui ne s’arrêtait jamais la réconfortait, qu’importe ce qu’il pouvait se passer, le cœur de la ville était toujours battant. Les réparations allaient sûrement avoir lieu pendant plusieurs semaines il faut dire que les dégâts étaient considérables mais au vu de l’ampleur de l’attaque le résultat aurait pu être bien pire. Après un frisson dans tout son dos elle se demandait si la chaleur des bras d’un homme pour la nuit pourrait la réconforter mais un bruit devant sa porte la fit changer ses plants pour la soirée. Une petite carte était posée à terre avec comme pour seule indication l’emblème de la présidente. C’était l’une des manières qu’elle utilisait pour pouvoir lui indiquer qu’elle la convoquait, la dernière fois c’était il y a bien longtemps déjà.

Avant d’aller voir Mirelda, la Valkyrie devait se préparer correctement pour ne laisser aucune trace de sang, de poussière ou toute autres choses qui pourrait insulter la présidente. Aller dans la résidence ultra sécurisée n’était pas chose facile, mais au vu du lien entre les deux femmes, quelques indications avaient été donné à Orifa pour lui permettre de se rapprocher en toute discrétion du bureau. En tant que membre du SCAR elle avait également accès à des informations qui pouvaient lui être d’une grande utilisé lors de son escapade. Elle aurait bien aimé porter une robe de soirée pour soigner au maximum sa présentation mais pour éviter tout problème elle avait opté pour sa tenue en cuire traditionnel, prenant avec elle seulement ces deux ceinturons de couteaux.

Alors que la nuit commençait à tomber l’espionne commença son périple vers le balcon de Mirelda faisant attention à éviter d’attirer l’attention des gardes. Ce ne fut que quand la nuit tomba complétement qu’elle arriva sur les lieux, la lumière à l’intérieur était toujours vivace et Orifa toqua légèrement avant de commencer à parler à voix basse.

- Présidente, je suis là comme vous l’avez ordonné.

- Entre.


Une fois la sentence tombée Orifa entra dans dire un mot de plus avant de refermer la porte derrière elle. Avant d’aller plus loin elle se mit à genoux tout en retirant ses ceinturons de couteaux en les déposant à terre à côté d’elle pour ne pas être armée en sa présence. Laissant simplement ses mains sur ses cuisses sa tête baissée en direction du sol.
Mirelda Goldheart
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Mirelda Goldheart
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Des bannières aux couleurs de la République s’ourlent bruyamment dans le vent sec de cette fin de soirée. Assignée à domicile, dans ce bureau de la Maison Bleue que je n'ai plus eu l'occasion de quitter, je contemple le territoire qui s’étend devant moi. Les lueurs de la ville commencent à émerger à l’horizon d’un même concert, toutes à la même heure.

Chaque soir, j’essaie de me libérer pour y assister, adepte de ce court instant de flottement durant lequel la population s’applique à respecter le récent couvre-feu, mis en place pour des raisons évidentes. Ce n’est jamais bien long, mais j’aime observer cette ville qui ne connaît aucun repos, même une fois la nuit tombée. Liberty s’étale sous mes yeux, aussi grouillante et agitée qu’elle sait l’être.

Quoique perturbée par les récents événements, il va sans dire.

Les baies vitrées de mon bureau ont l’attrait particulier d’offrir un spectacle splendide lorsque la lune s’élève dans le ciel. Ma soirée commence enfin, pourtant je n’ai pas une seconde à perdre. Ce thé est délicieux mais la courte minute que je m’octroie pour le déguster touche à sa fin. J’attends de la visite et je n’ai pas la moindre idée de l’heure à laquelle elle compte arriver. De ce fait, j’ai préféré bloquer deux heures pour lui laisser le temps de me rejoindre. Bien sûr, chaque seconde doit être synonyme de productivité. Je refuse de m’extasier sur la beauté de Liberty et d’en oublier les tâches qui m’incombent. D’ici qu’elle arrive, j’ai quelques missives à rédiger. L’une doit parvenir à la Banque des Chaînes au plus vite et je n’ai pas encore écrit le moindre mot.

J’atteins mon bureau d’un pas actif et tire la chaise dans un bruissement de tissu, chassant la manche de ma robe avec élégance. La soie bleu nuit recouvre mes clavicule, finement brodée de détails dorés. Le port altier et la posture fière, j’échange un regard avec le soldat qui veille à ma protection ce soir.

Pensez à vous éclipser lorsqu’entrera ma prochaine invitée. Je n’ai rien à craindre d’elle et j’aimerais que notre échange demeure privé. Je vous ferai signe.

Je préviens ma dame de compagnie qu’elle-même est concernée par cet ordre et tous deux hochent la tête. Nous n’avons pas à attendre bien longtemps pour qu’une silhouette se présente à mon balcon. J’ai à peine eu le temps d’écrire trois lignes que je lève déjà les doigts pour indiquer à mes subordonnés qu’il peuvent nous laisser.

Personne n’a besoin d’entendre ce qui se passe dans ce bureau lorsque j’y fais venir Orifa.

Présidente, je suis là comme vous l’avez ordonné.

Entre.

Cérémonieuse, elle agit comme à son habitude, avec une déférence qui ne m’échappe pas. La valkyrie est de ces femmes à la beauté froide, ses cheveux noirs élégamment coiffés alors que sa tenue en cuir marque son allure athlétique. Il faut forcément être agile lorsque l’on est membre du SCAR. Sa présence ici-même sans avoir alerté mon attentive équipe de sécurité est une énième preuve que j’ai eu raison de miser sur elle. Une fois ses armes déposées au sol, je lève le nez vers sa silhouette sombre. Au centre de la pièce se trouve mon bureau, auquel je suis accoudée en silence.

Relève-toi, Orifa. Nous n’avons pas le temps pour les cérémonies ce soir.

Aucun dédain ne transparaît dans ma voix. Je n’ai pas pour vocation de la déstabiliser. Notre relation a dépassé ce genre de jeux de rhétorique. Elle est à mon service, après tout.

Je te remercie pour ta réactivité, comme toujours tu ne me déçois pas. Je t’ai fait venir car j’ai une requête un peu particulière. Je ne peux quitter mon bureau, vois-tu, car j’ai un tas d’ennuis à régler ici depuis le débat et ses terribles conséquences. Il est inutile de préciser que cette situation m’ennuie terriblement. Et je pèse mes mots pour ne pas me montrer… impolie. Je n'ai guère l’intention de laisser les responsables s’en sortir indemnes, ainsi je me dois d’éclaircir cette situation au plus vite.

Mon agacement est perceptible, mais si peu que seule une personne particulièrement attentive pourrait le déceler. Toutefois, je sens que je perds mon calme, ce que je ne peux me permettre en ces temps troublés. La République a besoin d’une dirigeante sans faille. Ce n’est pas le moment de perdre son sang-froid et je me dois d’éliminer sur-le-champ tout sentiment envahissant, positif comme négatif. Je jette un coup d’œil à la porte du balcon et inspire simplement avant de poursuivre d’une voix plus régulière.

Puisque je te connais polyvalente, j’aimerais ton retour sur les derniers événements. Quelles sont les retombées de cet événement sur le SCAR et, plus succinctement, sur le peuple en lui-même ? Je te serai gré de n’oublier aucun détail… Je ne peux me fier qu’à ce que l’on me rapporte de la situation et il me semble tourner en rond.

D’un mouvement machinal, j’attrape la théière qui repose à côté de la plume d’oie dont je me sers pour écrire. Ma gorge est sèche.
Orifa Sigrior
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Orifa Sigrior
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Contrairement à ce que la présidente pouvait montrer en public, en privé elle ou du moins avec Orifa elle essayait d’éviter toute sorte de cérémonie. Il n’était évidemment pas imaginable de ne pas montrer le minium de courtoisie ou plutôt de respect en ver la différence de rang qu’ils avaient. Pourtant même si elle pourrait s’y habituer, Orifa était toujours heureuse qu’elle lui indique d’éviter les cérémonies, c’était quelque chose entre elles. Ou du moins c’était ce que pouvait penser l’espionne. Sans faire attendre la présidente, elle s’était relevée pour lui faire face avant de l’écouter avec attention pour capter tout ce qu’elle allait lui demander. Depuis qu’elle était sous ces ordres, la Valkyrie avait fait de nombreuses missions même s’il fallait avouer que la présidente était bien assez douce avec elle et lui demandait la plupart du temps que des renseignements. C’est sûrement pour cela qu’elle l’avait intégré dans le SCAR il y a 3 ans.

Une fois qu’elle eut fini de parler, Orifa reprit.

- C’est toujours un plaisir de répondre à la moindre de vos demandes.

Elle s’inclina respectueusement alors que sur son visage qui semblait si souvent froid, on pouvait y décerner un sourire sincère. Pendant la moitié de sa vie elle avait cherché une personne assez forte pour lui être supérieur et même si au vu de son âge la force physique n’étais pas forcément son fort rien que ces paroles la réconfortaient dans son choix. Elle était si déterminée à faire vivre la justice, sa justice sur le monde et pour la république sans laisser personne lui mettre des bâtons dans les roues. En se relevant elle continua.

- Je tiens tout d’abord à vous indiquer mon admiration pour votre héroïse lors de cette attaque ! Vous avez réussi à galvaniser tout le monde avec vos actions et vos paroles c’était prodigieux !

Il était clair et sans doute possible que ces mots n’étaient pas de la veine flatterie, elle pensait tout ce qu’elle avait dit. En se rapprochant de la présidente, elle récupéra délicatement la théière de ses mains tout en prenant un verre pour y servir la boisson qu’elle déposa sur le bureau. Elle se glissa derrière la chaise de la dame pour l’aider à s’asseoir alors qu’elle se mit en face d’elle. Il n’y avait aucune intention s’insulte, mais plutôt la Valkyrie aimait prendre soin de sa maîtresse.

- Les retombées sur le SCAR … C’est assez compliqué, la directrice avait indiqué que la mission que nous avions eue ce jour-là serait la dernière pour elle du fait qu’elle était enceinte. Nous sommes actuellement dans une période de transition temporaire mais à ma connaissance aucun membre n’est mort ou blessé gravement l’organisation continue son travail sans que cela ait pu avoir un impact. Pour le peuple c’est plus difficile à dire, la république était pour beaucoup un havre de paix sans que personne ne puisse imaginer un seul instant que nous pourrions subir une telle attaque même si en réalité le bilan reste plus légué que cela aurait pu être, l’impact moral est important. J’ai entendu dire que certains pensent à quitter la ville pour aller dans une autre ou même quitter la république mais tout cela est très minoritaire. Par contre votre popularité est montée en flèche du fait que vous avez sauvé beaucoup de vie et que vous en avez sauvé bien d’autres. Ces avis sont assez contraires je vous l’accorde mais c’est ce que j’en ai ressorti. Pour les membres du GAR c’est tout autant mitigé entre ceux qui craignent le futur et d’autres qui sentent leur sang bouillir dans leurs veines à l’idée de se venger. Mais ils chacun d’eux est bien heureux d’avoir une augmentation de leur solde.

Orifa ne savait déjà pas quoi faire de son argent, entre ce qu’elle gagnait en tant qu’enquêtrice et membre du SCAR alors une augmentation ça ne lui apportait pas grand-chose.

- Dans la ville basse le couvre-feu que vous avez instauré n’attire pas que la sympathie puis que beaucoup de transactions se font entre minuit et 6h mais ils trouveront bien un moyen de le contourner je ne m’en inquiète pas. L’attaque n’a pas eu de mauvais impact sur les affaires du marché noir, je ne me suis pas encore renseignée mais il se pourrait que les ventes d’armes augmentent pour ceux ayant peur et voulant essayer de se protéger eux même.

Elle prit une petite pause tout en réfléchissant en espérant ne rien avoir oublié dans les demandes de la présidente.

- Je ne doute aucunement que le SCAR donnera comme objectif de chercher et de tuer les commanditaires à moi ou un autre membre et vous n’avez pas à vous inquiéter nous les ferons payer. Est ce que vous avez une personne qui vous dérange et que je pourrais vous en débarrasser définitivement ?
Mirelda Goldheart
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Mirelda Goldheart
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Le respect du protocole est une règle que j’aime ne pas avoir à rappeler à mes invités. Il n’y a rien de plus agaçant que de faire remarquer à autrui ses manquements à la politesse qui m’est due. Je n’estime pas qu’il faille s’agenouiller devant moi à longueur de journée, mais il est vrai que j’apprécie un minimum de convenances. Après tout, ne suis-je pas la femme la plus puissante de la République ? J’imagine que c’est ainsi que l’on me remercie pour mon travail acharné. Même si mes détracteurs le clament haut et fort, j’ai sacrifié une vie entière pour arriver à la tête de cette nation et ce n’est sûrement pas pour me laisser insulter par une quelconque forme de grossièreté.

J’apprécie qu’Orifa le fasse d’elle-même. Je passe des journées entières à débattre avec chaque personne qui se présente à moi. Des tentatives avortées d’hommes qui espèrent m’impressionner en exposant fièrement leurs pectoraux, des esprits qui, en leur for intérieur, ne rêvent que de prendre ma place… parfois, en revenir à des discussions moins guindées me soulage. Même si je ne laisse rien paraître sous mon masque de neutralité, l’obscurité de cette nuit étoilée m’apaise quelque peu. Il me reste beaucoup de travail.

Je trempe les lèvres dans ma tasse et hoche la tête.

Je tiens tout d’abord à vous indiquer mon admiration pour votre héroïse lors de cette attaque ! Vous avez réussi à galvaniser tout le monde avec vos actions et vos paroles c’était prodigieux !

Un maigre sourire étire mes lèvres et je lève le menton avec suffisance.

C’est ce que l’on attend d’une Présidente, n’est-il pas ? Je me dois de guider mon peuple dans la paix comme dans la tourmente… J’ai signé pour lorsque je me suis présentée aux élections, et plus encore lorsque j’ai posé le pied dans cette Maison pour la première fois.

Je désigne ce qui nous entoure d’un geste de la main. Cet endroit m’appartient, du moins pour le temps de mon investiture. Il a une signification que j’ai juré de défendre de ma vie s’il le fallait. Mais les affaires sont les affaires et si je veux y demeurer, je vais devoir prendre les précautions nécessaires.

Les retombées sur le SCAR … C’est assez compliqué, la directrice avait indiqué que la mission que nous avions eue ce jour-là serait la dernière pour elle du fait qu’elle était enceinte. Nous sommes actuellement dans une période de transition temporaire mais à ma connaissance aucun membre n’est mort ou blessé gravement l’organisation continue son travail sans que cela ait pu avoir un impact. Pour le peuple c’est plus difficile à dire, la république était pour beaucoup un havre de paix sans que personne ne puisse imaginer un seul instant que nous pourrions subir une telle attaque même si en réalité le bilan reste plus légué que cela aurait pu être, l’impact moral est important. J’ai entendu dire que certains pensent à quitter la ville pour aller dans une autre ou même quitter la république mais tout cela est très minoritaire. Par contre votre popularité est montée en flèche du fait que vous avez sauvé beaucoup de vie et que vous en avez sauvé bien d’autres. Ces avis sont assez contraires je vous l’accorde mais c’est ce que j’en ai ressorti. Pour les membres du GAR c’est tout autant mitigé entre ceux qui craignent le futur et d’autres qui sentent leur sang bouillir dans leurs veines à l’idée de se venger. Mais ils chacun d’eux est bien heureux d’avoir une augmentation de leur solde.

Je vois. C’est dans un climat instable que nous avons dû affronter cette menace. Les services secrets auraient dû pouvoir prévoir cette attaque et je compte bien prendre les mesures nécessaires pour qu’une telle incompétence ne se reproduise jamais plus.

Je bois une nouvelle gorgée.

Dans la ville basse le couvre-feu que vous avez instauré n’attire pas que la sympathie puis que beaucoup de transactions se font entre minuit et 6h mais ils trouveront bien un moyen de le contourner je ne m’en inquiète pas. L’attaque n’a pas eu de mauvais impact sur les affaires du marché noir, je ne me suis pas encore renseignée mais il se pourrait que les ventes d’armes augmentent pour ceux ayant peur et voulant essayer de se protéger eux même.

Cette fois, mes sourcils se froncent imperceptiblement. Le peuple a toujours été paradoxal. Ne leur donnez rien et ils se plaindront. Donnez tout et… ils se plaindront tout autant.

Le marché noir va générer des fonds non négligeables avec cette attaque. C’est à surveiller et je compte sur toi pour tendre l’oreille. Rapporte-moi tout ce qui pourrait te paraître suspect.

Je ne doute aucunement que le SCAR donnera comme objectif de chercher et de tuer les commanditaires à moi ou un autre membre et vous n’avez pas à vous inquiéter nous les ferons payer. Est ce que vous avez une personne qui vous dérange et que je pourrais vous en débarrasser définitivement ?

D’un geste machinal, je fais tourner le fond de ma tasse et plisse les paupières. J’attends un court instant avant de répondre, concentrée sur la meilleure décision à prendre dans de telles circonstances. Je pense à mes plans, mes affaires en cours et ce qu’il découlera de l’ordre que je donnerai à Orifa. Je ne dois pas sous-estimer le poids de mes mots. La Présidente n’a aucunement le droit de se passer de bon-sens… Et par cela, j’entends que l’impulsivité n’a pas sa place dans mes machinations.

Voyons. Ce sont mes détracteurs qui posent problème… J’ai ouï dire qu’un certain homme serait à la tête d’un groupuscule complotiste qui milite contre moi. Ils prétendent que l’attaque serait de mon fait et que j’aurais volontairement choisi de sacrifier mon peuple pour renforcer le bien-fondé de ma position, ainsi que ma capacité à réagir face aux menaces qui planent sur notre République. Cette insulte ne saurait rester impunie.

Mes lèvres se serrent et je plante mon regard sur Orifa, l’invitant à croiser le mien.

Je ne te demanderai pas de te débarrasser de lui pour autant. L’élimination de l’opposition serait de l’incivisme, après tout. Néanmoins… Dans un tel climat anxiogène, nous avons besoin de cohésion. La majorité du peuple est derrière moi, il ne faut pas qu’une gangrène se répande alors que le sol est si friable sous nos pieds.

Mes paupières se plissent et je finis ma tasse d’une seule et unique gorgée. Je reste élégante quoiqu’il advienne, car après tout, la paysanne sans manières que j’étais naguère n’est plus et ne sera jamais plus.

Dans ces conditions, je veux que tu lui rendes une petite visite de courtoisie et que tu… lui fasses comprendre que son discours ébranle un peuple déjà suffisamment inquiet sur les raisons de cet attentat. Il cherche à séparer une population secouée par une perte tragique et je ne peux permettre que son activisme entrave mon plan d’attaque. Bien sûr, mon implication dans cette affaire ne doit être ébruitée…

Je repose le contenant désormais vide et croise les mains devant moi, les coudes plantés sur la surface polie de mon bureau. Dehors, le vent s’agite. Les drapeaux claquent plus sèchement encore. J’attends la réponse d’Orifa, bien qu’elle n’ait aucunement le droit de refuser.
Orifa Sigrior
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Orifa Sigrior
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Bien que les cents étaient une preuve suffisante que la présidente était largement en sécurité où qu’elle puisse aller, la Valkyrie pouvait clairement montrer son inquiétude à l’idée qu’elle retourne sur le front tôt ou tard. Elle était la lumière et le flambeau de la république quelques milliers de civils n’étaient qu’une faible perte comparée à sa seule vie. Ce genre de pensée restait au fond d’elle, le poids de la vie dépendant de chaque personne et pour Orifa, celle-ci était infime sûrement grâce ou à cause des nombreux meurtres qu’elle a pu commettre dans toute sa vie.

Elle aurait bien aimé indiquer à la présidente que le SCAR avait des doutes et commencé ses recherches pour trouver ce qui était prévu mais … Malheureusement ce fut trop tard et l’erreur est impardonnable et l’incompétence également.

Orifa n’avait jamais caché à la présidente qu’elle adorait vivre dans la basse ville entourée de délinquant de tueur, voleur, violeur, … Tout ce qu’il y avait de pire dans ce monde, c’est peut-être pour ça qu’elle l’avait choisi ? Alors garder un œil sur ce petit monde était très loin d’être une corvée bien au contraire. Son petit réseau fonctionnait très bien et ceux qu’elle pouvait considérer comme des partenaires voyaient leurs profits augmenter ce qui ne pouvait que permettre à l’espionne de garder une oreille attentive sur tout ce qu’il pouvait se passer là-bas.

La Valkyrie n’avait loupé aucune réaction de la présidente, il devait être capable de répondre à la moindre de ces demandes même si celles-ci n’étaient pas explicitement avouées. Il n’était pas difficile de remarquer que le doute l’habitait, le saut de sa cote de popularité était une aubaine mais en même temps beaucoup plus de personnes avaient commencé à s’intéresser de prêt à elle chacun de ces faits et gestes étaient scrutés et analysés.

Il y avait donc bien un ennemi politique un être qui était contre l’ordre social et contre la république, ce genre d’êtres apportaient, la haine la peur et toute autres sortes de maladie qui pouvaient gangréner la république ou toute autre institution. Il fallait absolument les détruire au plus vite malheureusement s’il était médiatisé et soutenu par des nobles, un meurtre pouvait le faire devenir un martyr, de même qu’une provocation ne pouvait avoir comme résultat que de le conforter de sa position. Pour le bien de la république Orifa avait déjà réaliser des actions coup de poings pouvaient être utilisé dans ce genre de cas.

Pendant l’échange elle n’avait pas quitté le regard de Mirelda mais quand celle-ci lui avait indiqué ce qu’elle attendait de son chien de garde, Orifa devait trouver la ou les meilleures options qui pouvaient être devant elle. Dans un premier temps elle regarda le sol en déposant son dos contre le dossier de la chaise croisant ses bras pour réfléchir à toutes ses possibilités avant de finir par en faire ressortir deux qui pouvaient convenir parfaitement à la demande qui lui avait été adressée.

En remontant son regard vers la directrice elle commença à parler.

- Pour répondre à votre demande je vois deux possibilités, une plus rapide avec mon intervention directe mais pouvant mener à une prise de conscience de l’individu ou alors à le conforter dans sa position du fait que la peine capitale ne puisse lui être donné. Comme vous l’avez indiqué, je vais le voir pour le bousculer un petit peu et lui montrer qu’il s’écarte du droit chemin en tant que membre du SCAR ou en tant qu’enquêtrice. Malheureusement s’il a des soutiens fanatiques autour de lui, cette méthode peut le renforcer dans sa conviction dans leurs convictions. La deuxième méthode est bien plus lente à mettre en place mais pourrait avoir un effet plus … Pédagogique, je fais passer le message dans la ville, dans les bars, dans la basse ville dans les coins qui vous sont le plus acquis, qu’un homme s’amuse à prétendre que vous êtes celle qui a préparer ce combat bien évidemment le montre que c’est juste impossible et je peux même aller plus loin et payer des murmures pour faire passer le mot que l’homme en question payent n’importe qui pour faire passer de fausses informations sur vous. En cas par la même occasion en tant qu’enquêtrice je pourrais préparer des soirées à mes frais avec des membres du GAR ou de la caserne dans les bar concernés en faisant en sorte d’avoir des discours qui louent votre bravoure. Créer cette divergence attirerait le ralliement de vos soutiens contre l’homme et au fur à mesure des petites voix parleraient de manifester directement le mécontentement au prêt de l’homme et ces soutiens. Si le message se fait comprendre de celui-ci il n’y aura pas de raison d’aller plus loin, d’un autre cas je pourrais retourner à la proposition numéro une et y aller en tant que membre qu’enquêtrice ou membre du SCAR pour lui faire remarquer que ces prises de position vont contre l’ordre public.

Elle réfléchit une seconde de plus avant de sortir un plant bien plus simpliste.

- Ou alors je peux simplement trouver ou créer pour lui et sa famille des histoires qui devraient mieux rester caché pour éviter qu’il perde tout son crédit
Mirelda Goldheart
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Mirelda Goldheart
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Un bref éclair d’inquiétude passe sur les traits de la jeune femme. Je ne sais à quoi elle pense à cet instant précis, mais je ne crois pas en avoir quelque chose à faire. Après tout, bien des choses peuvent l’inquiéter dans ma requête, si toutefois c’est ce à quoi elle songe.

En attendant, et même si je ne tiens pas à les blâmer, j’ai été particulièrement déçue par les résultats du SCAR. Leurs soldes ont été augmentées pour pallier cet échec. Oui, il peut y avoir des ratés : n’importe quelle institution a le droit d’avoir ses failles. Mais pas à cette échelle. Le débat national n’aurait pas dû être le terrain d’un tel grabuge. C’est le genre d’événements où, justement, leur surveillance aurait dû être parfaitement sous contrôle.

J’espère qu’avec mon don plus que généreux, ces soldats sauront remplir leur tâche à l’avenir. Protéger la République.

Les groupuscules comme celui qui tente de me faire de l’ombre dans la basse ville méritent d’être traités comme ils se doit.

Ce plan me paraît trop peu subtil. Tu n'as jamais colporté aucune information à leur sujet jusqu’ici… Depuis le débat, tu n’as organisé aucune réception en mon honneur, ni tenté de vanter mes mérites à grande échelle. Si tu te mets à le faire sans raison valable, ils se douteront du subterfuge. La basse-ville est remplie de criminels de haut vol, mais je ne sous-estime pas leur intelligence… Tes agissements paraîtront suspects s’ils sont trop soudains.

Je frotte mon menton du bout des doigts et mes yeux se perdent dans le vide. Toutefois, je ne baisse pas ma garde. Même si j’ai confiance en Orifa, je dois faire attention à tout. Et à tout le monde. Mon propre fils pourrait un jour me trahir, ce qui ne serait pas un scénario si surprenant — bien que j’en aurais le cœur brisé.

Ne vise pas les commères en premier lieu. Elles laisseront traîner tes mensonges comme une traînée de poudre qui s’embrasera et disparaîtra tout aussi sec. Il faut d’abord les semer auprès de ses clients… Cet homme vit sur le dos du trafic, comme tous ceux qui traînent dans tes… quartiers.

Il y a un poil de mépris dans ce dernier mot. Je renifle avec dédain et lève les yeux au plafond. Cette cohue mériterait d’être triée sur le volet pour séparer le peuple des malfrats, mais cela reviendrait à supprimer certains de mes revenus. Ce qui serait tout à fait inacceptable puisque j’ai besoin de cette source pour des affaires personnelles.

Commence par des personnes plus discrètes. Tu connais ceux à qui il faut le raconter pour que toute la ville soit au courant. Tout se sait forcément un jour, alors fais en sorte que ce soit quelqu’un d’autre qui sème les rumeurs à ceux qui les divulguent à grande échelle… Comme ça, elles auront l’air de venir de partout et de nulle part à la fois, mais surtout pas de toi.

Je connais bien leurs stratagèmes. Les mêmes fonctionnent en haut de la hiérarchie, lorsque l’on cherche à accéder au pouvoir et à comprendre les ficelles d’un monde qui cache tant de sombres secrets.

Il faut que ses rivaux l’apprennent en dernier. Sinon, ils croiront que ces rumeurs viennent d’eux et elles perdront tout crédit…

Je bascule en arrière et appuie mon dos au siège. D’un mouvement naturel, je croise les jambes et lisse le tissu de ma robe avec automatisme.

Si ce plan échoue… ce dont je doute… lance de fausses rumeurs sur sa famille pour le faire plier. Et en dernier recours, utilise la manière forte. Tes idées sont intéressantes, je suis satisfaite que tu fasses partie du SCAR.

Fière serait un bien grand mot. Heureuse ne conviendrait pas à la situation. Toutefois, je tiens tout de même à lui adresser un compliment. Je ne suis pas disposée à lui en faire de plus insistants, mais le cœur y est et je sais qu’elle y sera sensible.

Les mots doux ont toujours eu du mal à quitter mes lèvres. Je ne suis pas du genre à jeter des fleurs à quiconque. Pas même à moi.
Orifa Sigrior
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Orifa Sigrior
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La présidente écoutait attentivement ce qu’Orifa lui expliquait et son analyse était pertinente, mais elle sous-estimait la réputation que la Valkyrie pouvait donner de Mirelda dans la ville basse. En tant qu’enquêtrice, membre du SCAR ou même trafiquante quand il lui était possible faire de la propagande pour la présidente elle le faisait. Dans la basse ville il était possible d’insulter n’importe qui et même jurer sur les deux mais insulter la présidente c’était un grave délit tout le monde le savait surtout maintenant … Orifa ne faisait pas régner la terreur elle n’en avait pas le pouvoir mais il n’y avait aucun doute que si elle entendant que quelqu’un insultait sa maîtresse, la personne devait se préparer à fermer boutique tôt ou tard. Elle n’était pas toute-puissante et elle n’avait aucun camp, mais son pouvoir de nuisance était certain, certains avaient essayés de lui faire préjudice mais ils ne sont plus en vie pour parler du résultat.

Il était hors de question de contredire la présidente pour des choses aussi puériles surtout que dans le fond elle avait raison. Ne pas sous-estimer l’intelligence des criminels de la basse ville et en profiter pour se jouer d’eux maintenant que nous savons ça. Elle ne savait pas encore le nom de sa cible mais comme la grande majorité des nobles, une partie de leur argent venait de la contrebande, des vols ou du marché noir d’une manière ou d’une autre. Même si elle faisait courir la rumeur que sa cible était devenue persona non grata du fait de sa haine envers la présidente, il y aurait toujours des petits malins qui passeraient outre mais cela serait une manière de réduire les fonds.

Pour ce qui était de transmettre les rumeurs il n’y avait rien de plus simple, payer des ivrognes, des enfants des rues ou des prostituées et le tour était joué, en moins d’une journée toute la basse ville pourrait être au courant de ce que vous vouliez raconter. Parfois le plus simple était simplement de déposer une fausse délation au prêt d’un poste de garde et tous les réseaux d’informations étaient mis au courant en un rien de temps. Mais Orifa voulait justement viser les zones où elle savait pertinemment qu’ils étaient proches de la présidente et qu’ils la soutenaient. C’était le meilleur moyen d’éviter que les manipulations puissent être remarquées et déjouées.

Il était vrai que la manière forte était sans nul doute celle que préférait utiliser Orifa tellement plus rapide et surtout bien plus efficace mais malheureusement cela pouvait être à double tranchant et il était inacceptable que cela puisse retomber sur la présidente.

Aux derniers mots de Mirelda, Orifa sursauta presque, coupant sa respiration alors que son visage rougit légèrement en affichant sur ses lèvres un grand sourire comblé. Il n’avait jamais été question dans cette relation de donnant donnant, de compassion, d’amour, de tendresse, ou tout autre chose. Ce n’était pas un du, ce qu’elle recevait était ce qu’elle avait gagnée ou méritée. Le jour où elle avait été sauvée de la potence par une simple humaine, Orifa avait accepté de s’enchaîner à elle jusqu’à son dernier souffle. Ces simples mots lui apportaient une joie infinie et elle n’en demanderait jamais plus.

- Je vous remercie pour toutes ces explications maîtresses et surtout ces compliments, je ferais en sorte d’en être digne.

Elle s’inclina avec un grand respect quelques instants avant de se relever.

- Je vais intégrer toutes vos remarques dans mon plant pour que celui-ci soit parfait et je vous apporterais pleine satisfaction je vous en fais le serment.

En se releva elle récupéra de nouveau la théière pour pouvoir servir une nouvelle tasse à Mirelda qu’elle en boive ou non elle pourrait en décider par la suite. Une fois son travail fait elle retourna à sa place.

- Est-ce que vous avez besoin que je récupère une trace, une preuve ou tout autre chose de la personne concerné qui prouverait qu’il retourne dans le droit chemin ? Ou vous préférez attendre que les rumeurs arrivent jusqu’à vous ?

Elle sursaute sur elle-même alors qu’elle avait presque oublié quelque chose de très important. En se releva elle se rapprocha de nouveau de la présidente avant timidement elle lui demanda.

- Maîtresse ce n’est pas grand-chose mais j’ai trouvé ça et j’ai pensé que cela pourrait vous plaire.

Sortant avec précaution de sa poche arrière une petite boule de tissus elle l’ouvrir lentement pour faire apparaître une petite rose des vents en verre, elle déposa le petit objet devant la présidente avant de retourner à sa place en remettant le tissu dans son poche arrière. Elle ne savait pas vraiment comment réconforter ou plutôt aider voire même soulager la présidente de tout ce qui était en train de se passer en ce moment et elle espérant par cette petite chose pouvoir lui insuffler la même force que cette rose pouvait donner aux marins qui l’utilisaient. Elle n’attendait rien, pas de remerciement aucune flatterie ou autre chose vide de sens, ce simple dont était un plaisir purement personnel qu’elle espérait que la présidente accepterait simplement.

- Est-ce que vous auriez le nom de la personne dont je dois remettre sur le droit chemin ?
Mirelda Goldheart
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Mirelda Goldheart
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Je ne suis pas une grande adepte des compliments, ceci est un fait indiscutable. Toutefois, il semble qu’Orfia ait saisi le sens de mes propos et cela me suffit. Nul besoin de poursuivre cette parenthèse.

Les paroles n’ont de sens que si elles s’accompagnent d’actes, tu connais ma position sur ce sujet.

D’un mouvement maîtrisé, je tends la main vers la tasse et l’attrape du bout des doigts. De nouveau remplie, la fumée me réchauffe la peau alors que je souffle doucement sur le liquide frémissant. Puis je brise à nouveau le silence.

Surveille-le une fois les rumeurs lancées. Il a ses habitudes auprès des bourgeois désœuvrés. S’il continue sa propagande mensongère, tu connais mes ordres… Quant aux preuves de sa repentance, je n’en ai nullement besoin. Cet homme ne m’intéresse que parce qu’il se met sur mon chemin. Une fois qu’il s’en sera éloigné, ce sera comme s’il n’avait jamais existé. Ce que je veux, c’est qu’il disparaisse de mes plate-bandes et qu’il s’en tienne à sa misérable existence.

La jeune femme s’approche de moi doucement, le regard fuyant. Elle sort quelque chose de sa poche arrière alors que mes doigts se rejoignent. Prête à les faire claquer sans la moindre hésitation, je plisse les paupières et observe le moindre tremblement, la moindre vibration de son corps. Sa tête roulerait au sol dans la seconde si elle venait à tenter quoique ce soit. Les Cent-Dorés ont une réactivité qui dépasse parfois les limites du tangible. Toujours à l’abri de l’obscurité, ma main reste aux aguets alors qu’elle sort un simple morceau de tissu.

Maîtresse ce n’est pas grand-chose mais j’ai trouvé ça et j’ai pensé que cela pourrait vous plaire.

L’objet posé devant moi attire mon regard. Une fleur. Ce n’est rien de particulièrement coûteux ou tape-à-l’oeil, mais cela me plaît bien plus qu’un illustre présent sans aucune valeur sentimentale. Si les personnes que je reçois ici lors de mes entrevues estiment utile de m’acheter avec des cadeaux hors de prix, ce n’est pas le cas d’Orifa. Toutefois, je ne veux pas le lui montrer. Non pas que je tente de la déstabiliser, mais je ne tiens pas à lui sembler trop familière. Il y a une certaine distance que je veux conserver dans mes relations professionnelles.

Est-ce que vous auriez le nom de la personne dont je dois remettre sur le droit chemin ?

Je réponds par l'affirmative et scrute le dossier que j’ai laissé en évidence sur mon bureau. Par pur hasard, Orifa a posé la rose des vents en plein milieu. J’avance la main vers la fleur et émets un petit son étouffé. Puis je pose le présent à côté de mon porte-plume et tapote le dossier du bout de l’ongle.

Viens. Voici toutes les informations que j’ai à son sujet. Il se fait appeler « Sans-masque », mais tu trouveras de plus amples informations dans ces documents. Ses fidèles s’agitent autour de lui à longueur de journée. Si tu dois en venir à une méthode plus musclée, tu vas devoir éloigner ses chiens de garde. Si jamais l’un d’eux te pose problème… tu es autorisée à t’en débarrasser. Autant la mort de leur chef le placerait en martyre, autant celle de ses sous-fifres passerait pour un simple règlement de compte comme il y en a tant par chez toi.

La lune est haute dans le ciel et les rayons blafards qu’elle renvoie illuminent le sol de la pièce de bandes pâles. Des stries plus foncées y dansent, reflet des bannières qui claquent bruyamment dans la nuit.

Je compte sur toi.
Orifa Sigrior
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La force mentale de Mirelda n’avait décidément aucun égal, Orifa même après toutes ces années elle ne doutait aucunement que la présidente ne lui faisait pas encore confiance complétement. La Valkyrie était un outil pratique et simple d’utilisation mais pour autant elle ne lui confierait certainement pas encore sa vie. Peut-être que cela viendrait, il était certain qu’elle allait voir sa maîtresse mourir devant ses yeux le doute là-dessus n’était pas permis et aux portes de la mort peut-être qu’elle accepterait sa simple servante comme une personne proche ? Orifa avait déjà pensé que peut-être que les dernières volontés de Mirelda seraient de confier sa dette à son fils pour qu’elle le serve une fois sa dernière heure sonnée ?

Avec du temps, il aurait sûrement été plus pertinent de broyer l’insecte qui s’était glissé aux pieds de la présidente mais elle pourrait le faire une fois que la mission serait couronnée de succès. Il y avait du remuménage dans le SCAR en ce moment même, ces deux derniers jours il semblait de plus en plus être question d’une enquête à grande échelle pour pouvoir trouver les commanditaires de l’attaque. Malheureusement aucune idée de quand tout cela allait avoir lieu ? De plus le nouveau directeur ou la nouvelle directrice allait être désignée, bien qu’elle allait essayer de gagner les faveurs de l’organisation pour gagner cette place prestigieuse. Tout cela semblait bien difficile malgré son palmarès. À première vue, elle avait une semaine devant elle pour pouvoir réussir sa mission tout en continuant de travailler à côté.

Elle avait donc carte blanche pour tout son entourage éloigné, c’était tout ce qu’elle avait besoin de savoir, dans un premier temps il fallait surtout pouvoir trouver la personne qui portait ce nom complétement ridicule et lui faire manger en plus de ses dents, son audace.

Maintenant qu’elle avait sa mission, l’accord de la présidente et toutes les informations en sa possession, elle se releva pour prendre le dossier que lui avait indiqué la présidente. Une fois entre ses mains elle se mit à genoux juste à côté du bureau en s’inclinant avec un profond respect.

- Je ne vous décevrais pas vous avez ma parole maîtresse.

Une fois le temps imposé par le protocole passé, elle se releva pour reculer légèrement jusqu’à retrouver sa place et sa position de quand elle est arrivée dans ce même bureau quelques minutes plus tôt. Elle récupéra lentement ses deux ceintures de couteau pour les glisser au niveau de ses cuisses. Après une nouvelle inclinaison elle se retourna pour quitter le bureau par la baie-vitrée et reprit commença son exfiltration. Elle doutait elle-même que les cents qui étaient dans sa garde rapprochée avait certainement dû la remarquer à bien des reprises mais quand elle faisait cette au vu de leurs capacités mais ils avaient sûrement eu leurs ordres ou peut être même qu’ils avaient remarqué qu’Orifa était très loin d’être une menace pour Mirelda.
Mirelda Goldheart
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Mirelda Goldheart
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Orifa sortit par la baie vitrée après avoir, comme toujours, pris la poudre d’escampette de la plus sobre et respectueuse des façons. J’apprécie qu’elle ne me fasse pas perdre mon temps en cérémonies extravagantes. Je suis pointilleuse sur la politesse et je reconnais m’emporter facilement lorsque les règles de bienséance ne sont pas respectées. Mais rien n’égale la justesse de l’efficacité. Elle s’exfiltre par la fenêtre alors que je lève la main et claque des doigts deux fois. Les Cent-Dorés sont là, comme s’ils maîtrisaient une curieuse magie de téléportation. Une fois ma main baissée, je les observe un long moment et soupire.

J’aimerais me promener dans les jardins.

*

J’ai reçu une missive de la part de l’un de mes informateurs. « Sans-masque » s’est tû. D’un point de vue purement politique, c’est une information dont je me fous au-delà des mots. J’ai un repas important à organiser, des entrevues à diriger, et un paria dans son genre ne devrait pas accaparer mes pensées. Mais en réalité, je suis curieuse. Parfois, la femme prend le dessus sur la Présidente et je m’intéresse à des détails que je n’aurais pas avisé autrement.

Vous avez envoyé la convocation que j’ai rédigée ce matin ?

Il faut que je sache ce qu’elle lui a dit. Ce qu’elle lui a fait. Ou ce qu’elle a promis de lui faire s’il poursuivait ses agissements. Je dois savoir, pour qu’ensuite je puisse archiver cet événements dans le casier des affaires classées et passer à autre chose. Par exemple, mon rendez-vous avec la mairesse de Courage, ou encore ce Conseil de Guerre auquel je ne suis même pas certaine de pouvoir participer.

Oui, madame la Présidente.

Ma dame de compagnie s’incline respectueusement et se fond dans l’ombre. D’un pas lent, je rejoins le siège capitonné de mon bureau et m’y laisse tomber, tournée vers la baie vitrée.
Orifa Sigrior
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Orifa Sigrior
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Une fois sortie de la villa, Orifa avait le sentiment qu’elle allait pouvoir réellement être utile à la république dans ces actions, elle n’avait aucun doute qu’en faisant le bien pour Mirelda, elle faisait le bien pour la république, l’un et l’autre allaient de pair. Au vu de ce qu’avait remonté la présidente, elle devait tout de même modifier quelques parties mais pour l’instant il lui fallait trouver le « sans masque ». Les indications transmises par la présidente allaient être d’une grande utilité dans son travail et sur la route jusqu’à la ville basse elle prit le temps de tout bien étudier avant de mettre en cendres le dossier rien ne devait remonter jusqu’à la commanditaire.

Il se faisait déjà tard, le soleil était tombé depuis 2 ou même peut être 3 heures alors qu’elle avait pu profiter de la présence de la présidente pendant quelques minutes. Après un long soupire elle était déjà arrivée dans un lieu de débauche certain, les membres du GAR ne venaient jamais ici, non pas qu’ils en avaient peur ou que c’était dangereux pour eux mais la somme qu’ils percevaient pour éviter cette zone et la certitude que l’ordre allait être garanti leur faisaient regarder ailleurs. Un bar tout ce qu’il y a de plus normal, mais le combat et les meurtres était interdit à l’intérieur. L’un des seuls endroits où malfrat de petite et grande envergure pouvaient se retrouver sans craindre pour leur vie. Un lieu qui permettait les échanges d’informations de grande envergure mais ou le prix n’était pas négociable.

Sentant l’odeur putride de l’alcool de la sueur et de toute autres formes de luxure, Orifa se sentait chez elle. Connaissant la plupart des résidents elle en fit le tour, comme elle ne faisait ni ami ami ni ennemi ennemi, la position de neutre était quelque chose d’assez recherché, chacun savait qu’elle faisait en fonction de ses intérêts et de l’argent. En finissant son tour elle s’assit au niveau d’une table où était assis un homme seul.

- Mon bon William, est ce que je t’aurais manqué ces derniers jours ?

L’homme sursauta en regardant la Valkyrie.

- Orifa ?! Et merde je n’ai rien fais cette fois … Ta copine de la dernière fois je te jure que je n’y ai pas touché !

- Je viens te voir pour une autre raison …

Rapprochant sa chaise de celle de l’homme elle se mit à califourchon dessus en glissant dans son dos passant ses longs doigts dans sa chevelure sombre et bouclée.

- Est-ce que tu as déjà entendu parler d’un homme se faisant appeler le « sans masque » ?

- Parfaitement inconnu désolé.

- Tu dois donc connaître ces contacts j’imagine ? Il semble avoir une influence sur certains nobles et tu sais ce que l’on dit ceux qui sont proches des nobles ne sont jamais loin de la ville basse.

- …

Ecartant ses mains de ses cheveux elle les glissant sur ses épaules avant de les passer au niveau de son torse en les laissant pendre tout du long rapprochant son visage de son oreille pour lui susurrer.

- Je t'attendais demain avec les informations que je veux, pour le payement ça serait comme d'habitude, surtout ne me déçoit pas ne me déçoit pas.

- Je peux savoir pour pourquoi tu t'intéresses à lui maintenant ?


Elle n'avait pas besoin de lui répondre de suite, quand il ferrait ses propres recherches il comprendrait rapidement où voulait en venir Orifa. Elle aurait pu faire ses recherches elle-même, mais au vu de la contrainte de temps, il était préférable de passer directement par son réseau d'information. Elle avait un autre objectif actuellement qui allait l'aider pour la suite de son travail. En sortant du bar elle se dirigea directement vers une petite ruelle où étaient agglutiné des enfants des rues, ils n'étaient pas d'une grande force physique, d'une grande intelligence ou d'une grande rapidité mais pour faire passer des rumeurs il n'y avait pas mieux que cette petite bande. Comme des petits animaux de compagnie qui ne mordaient pas la main nourricière, ils étaient tout de même assez réfléchis pour ne pas balancer ceux qui les avaient payés pour faire passer des informations.

- Madame vous avez du travail pour nous ?

Avec un sourire assez doux elle se glissa dans l'ombre des bâtisses pour se rapprocher d'eux glissant une bourse d'argent bien trop conséquente pour un simple travail de création de rumeur. C'était amplement suffisant pour pouvoir attirer l'attention de ces âmes affamées. Orifa sortit un petit croquis avec la tête de la présidente dessus et le montra aux enfants.

- Vous savez qui c'est ?

- C'est la présidente !

- Bien ... J'aimerais que vous fassiez passer le message que ceux qui sont contre la présidente sont contre la république et l'effort de guerre et être contre l'effort de guerre c'est être des traîtres. Vous connaissez les bar républicains ?


Les petites têtes firent oui de la tête, ce n'était pas compliqué ils avaient des affiches à l'effigie de la présidente.

- Faites passé le message que des nobles travaillant avec des membres de la ville basses semblent la calomnier et ...

- Calomnier ?

- Ils disent des mensonges sur elle. Est-ce que nous sommes d'accord ?

- Oui madame !


Le chef du groupe récupéra la bouse pour vérifier son contenu puis la bande se divisa dans les quartiers chacun connaissant ce qu'ils avaient à faire. Cette manière de faire permettait à ce que l'information de base ne soit pas transmise de manière brute à tout le monde mais en fonction de la personne en face. Plus l'argent qui était donné était important plus les enfants allaient s'investir dans leur tâche, étrangement si Orifa n'avait que peu de considération pour la vie d'autrui, les enfants des rues semblaient différents et elles préféraient largement les payer au prix fort sans négocier contrairement aux adultes. La première partie de son plant était déjà en marge maintenant elle pouvait tranquillement retourner dans sa planque pout pouvoir dormir sur ses deux oreilles, demain elle pourrait recevoir le fruit de son travail.

Au réveil elle était directement retournée au niveau du bar où elle avait trouvé son informateur et à la même table il était possible de voir William en train de dormir dessus sans surprise il avait dû travailler une bonne partie de la nuit pour répondre à la demande de sa commanditaire. Après avoir fait le tour de ses connaissances dans le bar elle se dirigea de nouveau vers l'homme glissant son index au niveau de son oreille effleurant le dessus de celle-ci.

- William je ne te paye pas pour dormir de mon mignon ...

Après un sursaut sur place il fit glisser un carnet de notes à la Valkyrie avant de se mettre au fond de son siège.

- Un traître donc, c'était plus compliqué de prévu pour retrouver avec qui il travaille surtout que ceux déclarant haut et fort qu'ils travaillaient avec quelqu'un contre la présidente ...

- Hum ...

- Tu le savais n'est-ce pas ? Ce sans-masque semble avoir une dent contre la présidente et chercher à détruire la confiance du peuple en elle

- Hum ...

- Sans masque car il veut faire penser qu'il est sans filtre vis à vis des membres du peuple pas contre les autres nobles ...

- Hum hum ...

Orifa l'écoutait d'une oreille alors que son attention sur les documents qu'on venait de lui donner avec une liste approximative des personnes impliquées dans le trafic, ce n'était pas toute la liste complète, mais c'était largement suffisant pour faire passer un message clair. Elle fut tout de même surprise de voir que certains noms provenaient de membre qui se revendiquaient comme protecteur et défenseur de la république, certainement que bientôt ils allaient lâcher leur commanditaire surtout après le passage des enfants. Est-ce qu'il serait pertinent de laisser fuiter la liste dans les rues et laisser la grande publique s'occuper de rendre justice soit même ?

- ... Mirelda ...

Sortant instantanément de sa torpeur.

- Quoi ?!

- Orifa j'étais en train de dire que tu étais vraiment très impliqué quand il s'agissait de Mirelda, enfin la présidente est ce qu'il faut que je m'inquiète ?

- tu as quelque chose à cacher à la république ?

- On est dans la basse ville, tout le monde a des choses à cacher à la république

Elle laissa un soupir sortir d'entre ses lèvres avant de se mettre à califourchon cette fois sur l'homme entourant son cou avec ses bras rapprochant son visage du sien mais elle s'arrêta à quelques centimètres du sien.

- Pour le paiement est ce que l'on fait simplement à charge de revanche ? En ce moment j'ai beaucoup de travail mais je pourrais avoir prochainement des informations en avant-première ...

- Hum ... Je ... Rah d'accord faisons comme ça, je te ferais passer la liste si j'ai de nouveaux noms sur la liste

Après un petit sourire elle se releva avant de déposer de l'argent sur la table payant la consommation de l'homme en sortant du bar, elle avait maintenant ce qu'il lui manquait, des cibles mais elle ne devait pas s'y attaquer dans la journée surtout pas de suite il fallait laisser le temps à la ville de se réveiller et de commencer à réagir aux rumeurs et murmure qui semblaient apparaître un peu partout. Son travail d'enquêtrice ne pouvait pas être mis en pause bien longtemps malheureusement. Elle devait suivre de la même manière les différents échanges dans le SCAR sur la prochaine direction. Comme attendu le mouvement de vague qu'elle avait provoqué dans la basse ville était montée rapidement au début rien ne pouvait laisser parer une évolution ou un changement mais le mot était passé, l'homme qu'il fallait éviter. Les êtres vivants aiment faire partie d'un groupe, c'est peut-être leur meilleur défaut, quand ils arrivent à trouver une cible pour leur énervement, c'est d'autant plus facile puis qu'ils arrivent à mettre l'ensemble des pêchés et des mots du monde sur eux.

En quelques heures la personne utilisant le surnom " sans masque " était devenue une bête à abattre dans l'imaginaire de chacun, son influence avait à peine commencé à se sentir donc les gros clans préféraient éviter tout problème ou polémique et préféraient l'éviter. La réponse était assez simple, l'homme qui avait voulu se créer une influence de toute pièce en voulant utiliser la notoriété grandissante de la présidente. En voulant se créer une armure de protecteur du peuple qui se bat contre les nobles et la république qui les oppresse, il était devenu l'homme de paille qui était l'origine de tous les problèmes parfois même certains commençaient à penser qu'il pourrait même être lui-même à l'origine de l'attaque. Orifa avait simplement semé la graine, un informateur connu cherchant des informations sur une personne nommé le sans-masque et des enfants qui peut de temps après indiqué de bien des manières qu'un homme ayant le pseudonyme de sans-masque était anti patriotique. On pourrait croire que dans la ville basse beaucoup serraient contre la présidente mais étrangement ce n'est pas le cas, beaucoup sont éprouvent une certaine reconnaissance envers elle pour le fait qu'elle ferme les yeux sur certaines histoires. Maintenant Orifa avait juste à faire en sorte de lui donner le coup de grâce, l'un des plus gros fournisseurs de sa cible, d'après les informations il n'a pas bougé préférant jouer les morts tout en continuant à soutenir son partenaire ...

D'après les petites oreilles des enfants des rues, il parait même qu'il a décidé d'aller parler des problèmes en cours dans la ville basse histoire de pouvoir garder de bons contacts avec le sans-masque ... Grave erreur pour lui étant donné que l’espionne avait déjà l’information de l’heure du rendez-vous, il lui était assez facile de pouvoir attendre qu’il parte de sa résidence. En voulant innover elle attendait l’homme dans sa diligence avec un petit cadeau entre ses mains. Elle avait même fait en sorte de prendre l’apparence de la femme de sa cible pour attirer d’autant plus son regard. Une fois que celui-ci était arrivé en place il fut assez surpris de voir que la femme qu’il venait de quitter était de nouveau devant lui.

- Mais tu …

- Allons allons évitons d’attirer les regards et les oreilles indiscrètes cette petite chose ne pourra pas continuer à dormir correctement.

A côté d’elle se trouvait la jeune fille de l’homme bien bougon, elle avait la tête déposée sur les cuisses de la valkyrie tout en dormant profondément, cette dernière lui caressait lentement les cheveux. Il n’était pas bien difficile de ressentir la crispation de l’homme devant cette scène, il aurait bien voulu appeler ses gardes mais impossible de risquer la vie de sa fille bien-aimée.

- Qu’est-ce que vous voulez …

Au moins il était assez intelligent pour éviter de poser des veines questions pour savoir l’identité de la personne en face de lui.

- La république semble vous avoir fourni bon nombre de cadeaux, une femme, une fille et une très belle entreprise … N’est-ce pas ?

- Oui bien sûr et je suis un fervent patriote !

- La république n’est pas l’homme sans masque …

Il était au début surpris de comprendre où elle voulait en venir et finit par laisser un petit soupir sortir d’entre ses lèvres en faisant un petit oui de la tête résignée par la situation.

- La république, pardonne, mais la république n’oublie pas … Peut-être qu’il pourrait être de bons augures que votre … Partenaire ? Emprunte la même voie pieuse et de rédemption que vous, vous ne croyez pas ?

- Bien …. Bien évidemment, je saurais le convaincre.

Après un sourire amusé elle écarta la petite fille avant de se rapprocher lentement de l’homme pour lui susurrer tout en commençant à se préparer pour sa téléportation.

- La république pardonne, mais la république n’oublie pas … Jamais … Nulle part …

Elle laissa au niveau de ses jambes un petit papier avec un doigt portant la bague de sa femme à l’intérieur avec comme simple mot inscrit en sang dessus « traître à sa patrie ».

Étrangement par la suite tout le monde semblait avoir lâché tout soutien même timide envers l’homme masqué, aucune poursuite ne commença envers celle qui avait fait passer un message assez clair. Orifa savait qu’il serait toujours possible de réparer le doigt de la mariée mais l’impact psychologique que cela avait pu avoir sur cette famille allait rester et il y avait peu de chances que par la suite ils puissent se salir en trafiquant contre la république. Il fallait également avouer que trouver des animaux morts avec l’écriture « traître » sur les murs les fenêtres des insultes, crachas, passages à tabac … Avait tout de même bien aidé et comme l’avait espéré Orifa tout se termina en moins d’une semaine.

Le lendemain ou toute cette histoire c’était calmé, la Valkyrie avait reçu une demande de rapport de la part de la présidente, il semblerait que les retombées de son travail était montées bien plus vite que ce à quoi elle avait pu imaginer et ce n’était clairement pas pour lui déplaire ! Elle se doutait que cette entrevue pourrait être le dernier avant bien des semaines, des échos semblaient commencer à indiquer que les prochaines missions de grande envergure allaient être lancées. L’organisation n’était pas directement liée à la présidente ni a son fils mais elle devait sûrement avoir les oreilles qui entendaient autour d’elle qu’il n’était pas question de laisser impunis tous ceux qui avaient salis la république.

Le travail qui lui était confié en tant qu’enquêtrice et espionne pour le SCAR avait été tel, qu’elle avait du retardé son arrivée. Habituellement toujours à l’heure voire même à l’avance, le soir même la Valkyrie rentra à peine chez elle pour pouvoir prendre soin de sa présentation et pour se changer qu’elle prit la route à grande hâte pour le bureau de la directrice. Elle n’avait aucun doute sur le fait qu’elle allait avoir du retard et aucun moyen de pouvoir l’expliquer, pour autant quand elle commença à se glisser à travers les sécurités il n’était pas question d’essayer de gagner du temps, c’était simplement impossible même pour elle.

Une fois arrivée au niveau de la fenêtre de la directrice, son cœur battait la chamade se demandait si la présidente allait la renvoyer du a son retard ? Toutes les idées étaient en train de se bousculer en tête alors qu’elle avait environ 30 minutes de retard.

- Présidente, je suis là comme vous l’avez ordonné.

- Entre


Comme a son habitue elle rentra sans plus de cérémonie et s’inclina avec respect en se mettant à genoux après avoir retiré ses ceinturons et les déposé à côté d’elle. Laissant ses mains sur ses cuisses sans bouger alors qu’elle regardait le sol.

- Je m’excuse pour mon retard maîtresse … Je n’ai aucune excuse, je vous supplie de me pardonner mon manque de respect.

Déposant misérablement son front contre le sol devant elle.
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Je m’excuse pour mon retard maîtresse… Je n’ai aucune excuse, je vous supplie de me pardonner mon manque de respect.

Orifa pose son front contre le sol, sincèrement navrée. Elle est en retard, il est vrai. Mais j’avais du travail à terminer, alors je présume que je ne devrais pas trop lui en vouloir. Ce qui m’ennuie, c’est le temps que j’ai perdu à me poser des questions sur son boulot. J’aurais dû me satisfaire des résultats qu’elle a obtenus. Après tout, j’ai obtenu tout ce que je désirais. Mais je suis déterminée à établir ma suprématie et reprendre ce qui m’est toujours revenu de droit : le pouvoir incontesté. Et lorsque j’avance dans ma quête, j’aime savoir comment j’y suis parvenue… Et c’est Orifa qui possède les réponses à mes questions.

Bien qu’atrocement en retard dans mes devoirs de Présidente, j’ai tout mon temps pour entendre tes rapports avisés, Orifa.

Prendre la main sur la ville basse est un objectif comme un autre. Pour moi, c’est ce qu’on appelle une manœuvre utile — en plus d’être nécessaire. Ces gens, dont une grande majorité de déchets, doivent participer à l’effort de guerre d’une façon ou d’une autre. J’ai besoin de mettre le grappin sur l’argent qui y coule à flots et qui pourrait, d’une certaine manière, compenser les dépenses que je suis obligée de prévoir pour préparer nos flottes et renforcer nos troupes armées.

Je ne sais pas ce qui se prépare dans l’ombre. C’est bien ce qui m’inquiète, d’ailleurs, car il y a très peu de choses que j‘ignore. Mais si la République souffre de l’intérieur, je dois pouvoir la gérer… Quant à ce qui vient de l’extérieur, notre belle nation devra le combattre. Il nous faut les moyens nécessaires pour protéger nos civils, notre pays et tous les trésors dont il regorge. Mais rien est gratuit. Mon royaume s’est élevé grâce à la richesse que j’ai accumulée au fil des années. Maintenant, il me faut du pouvoir. Encore plus.

D’un mouvement agile, je fais tourner le fond de mon verre du bout des doigts. Point de thé pour ce soir. Dans le contenant en cristal oscille un liquide ambré dont la forte teneur en alcool me brûle la gorge. Ma longue robe bleu nuit tombe jusqu’à mes chevilles alors que mes bottines à talons claquent sur le parquet lustré. Quelques Cent-Dorés sont restés devant la porte : je leur fais signe qu’ils peuvent nous laisser et ils obéissent rapidement.

J’ai appris de source sûre que Sans-Masque avait disparu des radars… D’ordinaire, je me passe des détails de tes missions. Mais cette fois, je reconnais être très curieuse.
Orifa Sigrior
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Orifa Sigrior
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Malgré son retard il semblerait que la présidente s’intéresse grandement au sujet de sa mission certainement, le résultat semble unanime surtout si le rapport qu’elle avait reçu était dans le même sens que celui d’Orifa. Peut-être que le fait que cet homme avait disparu en moins d’une semaine avait même réussit à surprendre l’intemporelle Mirelda ? Il était vrai qu'habituellement les rapports sont très résumé pour éviter de prendre trop de temps à la présidente pour des détails dont elle ne semblait pas avoir envie.

- Si tel est votre désir maîtresse.

Après une révérence de plus, elle se rapprocha du bureau de la dame de fer et déposa le dossier complété au fur et à mesure avec les informations de William sur les différents partenaires du sans-masque. A côté de chaque nom barré il y avait des indications « intervention  » « intervention extérieur » « disparut » « repentance » « repentis ».

- Une de mes sources m’a transmis des informations pertinentes au sujet de la cible pour savoir toutes les personnes les plus proches, à gauche de chaque nom vous pouvez voir des astérisques qui indiquent le niveau de collaboration en vers le sans masque. Les plus importants étaient les plus faciles à retrouver, pour la plupart. À droite vous pouvez voir les indications pour chacun sur ce qui leur a permis de revenir sur le droit chemin. Les interventions sont ceux que j’ai dus bousculer légèrement ou non, les interventions extérieures ne sont pas de mon fait direct, beaucoup on vu une partie de leurs fonds de commerce quelque peu … Chamboulée.

Orifa étouffa un petit rire malgré elle avant de retrouver un certain calme.

- Les disparus sont ceux dont j’ai le nom mais qui ne sont plus présents dans la ville soit mort soit qu’ils ont fui soit qu’ils sont en voyage d’affaires et donc intouchable directement. Ceux ayant plus d’un astérisque ont vu leurs commerces ou la famille encore présente être chamboulées par mes soins de manière direct ou indirecte. Pour les repentis, ce sont ceux qui de leur propre décision ont décidé d’arrêter tout échange avec le sans-masque, pour les repentances ils sont en cours de suivi pour vérifier qu’ils ont réellement retrouvé le droit chemin.

Ce document était au final la base du travail d’Orifa à partir de ça il lui était possible de désigner les cibles à faire coopérer, de plus elle pouvait très bien faire sortir certains noms dans le public pour que la population l’aide un petit peu.

- Pour la grande majorité du travail il m’a suffi de compter sur la délation et sur la justice populaire en faisant passer des informations contrôlées par des voix extrêmement utiles, les enfants des rues. Pour une poignée de pièces, il est possible de faire passer n’importe quel message et en étant bon client la sécurité des échanges est assuré car personne ne s’attaque aux enfants des rues. Il a donc suffit d’attendre et de compter sur le fait que depuis l’attaque beaucoup se sont rallier derrière vous. Il suffisait de créer une sorte d’étincelle pour que les plus extrémistes passent à l’action.

Relevant le regard vers la présidente Orifa essayait de vérifier si ce qu’elle avait indiqué convenait ou non à ce qu’attendait la présidente.

- Je suis prête à répondre à toutes vos demandes ou interrogations.
Mirelda Goldheart
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Il faut avouer que le temps passe vite lorsque l’on est occupé. Pourtant, il m’a semblé ralentir ces derniers jours, bien que les bonnes nouvelles se soient enchaînées. J’approuve du menton lorsqu’Orifa commence ses explications. La disparition de cet homme m’a fort intriguée et je n’ai pas eu le temps — ni l’envie — d’envoyer un éclaireur pour me rapporter l’état de Sans-Masque. J’ai donc supposé qu’il était mort… et puis j’ai eu vent qu’il était bel et bien vivant, et alors les questions sont nées dans mon esprit. Je connais les méthodes qui visent à faire taire autrui. Ce qui m’intéresse, c’est de savoir desquelles elle s’est servie.

Lorsqu’elle me montre le dossier et qu’elle m’explique A + B le chemin qu’elle a emprunté, je souris doucement et plante mon coude sur la surface du bureau pour y appuyer mon visage. Orifa est douée dans ce qu’elle fait, je n’en ai jamais douté. C’est même pour cette raison qu’elle m’est aussi utile et que je suis satisfaite de son travail. Je ne me ramollis pas pour autant. Un dirigeant ne peut se permettre de se montrer trop familier, ou encore trop ravi par le travail que ses subordonnés fournissent. Ce test était important à mes yeux et elle l’a passé haut la main.

Je n’ai pas de questions… Ces enfants sont des outils fort utiles, je le concède.

J’aurais sans doute dû m’attendrir. Lui demander s’ils allaient bien et s’ils mangeaient à leur faim. Mais à quoi bon ? Cela ne m’a jamais intéressée, de près ou de loin. Aujourd’hui encore, ils se sont montrés efficaces. C’est tout ce qui compte à mes yeux. Pour le prix que valent leurs services, les voici bien plus utiles que la plupart des soldats qui intègrent l’armée nationale.

Un comble.

Te concernant, Orifa… tu n’es pas sans savoir que la place de directeur du SCAR est vacante, n’est-ce pas ? Es-tu en lice pour le poste ?

Je suis du regard les noms que j’ai notés sur la liste des potentiels membres que j’avais imaginés à cette place. Le sien est tout en haut. Du bout de ma plume, je trace une encoche à côté de son nom. Il est d’une simplicité enfantine, en tant que Présidente, d’influencer les décisionnaires, voire même de les supplanter en rédigeant un décret temporaire. Je ne m’y intéresse pas — pas le temps— mais je peux tout à fait trancher sur qui mérite sa place ou non. Et dans des temps si troublés où la sécurité prend une place si importante… L’avenir du SCAR m’importe beaucoup.

Nous avons peu d’éléments aussi méritants qu’Orifa. Et puis elle est à mon service. Elle me doit la vie.

L’avoir à cette place me permettra d’asseoir davantage ma domination sur tous les réseaux quels qu'ils soient. Ce serait une excellente manœuvre…
Orifa Sigrior
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Contrairement à son habitude, Orifa ressentait une grande inquiétude rien qu’à l’idée que Mirelda ne puisse pas aimer son rapport. Quand elle était enquêtrice ces rapports de mission étaient presque déposés sur une serviette du coin de la table dans un bar jusqu’au bureau de son chef. Mais là alors qu’elle avait réussi sa mission avec brio elle ressentait un énorme stresse. À première vue, la présidente avait apprécié son travail et ça lui apportait clairement un énorme confort bien qu’elle gardait un visage assez monotone pour ne pas paraître comme une enfant.

Le compliment sur l’utilisation des enfants lui arriva également droit au cœur, même si elle n’avait clairement pas inventé cette utilisation, il fallait avouer qu’elle le prenait personnellement du fait de leur utilisation dans le cadre de la mission. Bien qu’elle gardât un contrôle d’elle-même d’un point de vue extérieur, elle ne pouvait avoir un impact sur la couleur de sa peau qui devait légèrement plus rosées alors qu’elle était heureuse du compliment.

Les questions qui suivirent la surprirent quelque peu au début sans pour autant qu’elle ne trouve pas ça normal. Il fallait avouer qu'en tant que présidente il n’y avait aucun doute qu’elle avait eu l’information que Morrigan avait donné sa démission. Si elle arrivait à faire en sorte qu’Orifa devienne la directrice du SCAR, elle pourrait augmenter sa propre autorité sur l’ensemble de la république. Étant donné que la Valkyrie n’avait ni l’intention de mourir, ni l’intention d’avoir d’enfant. Les chances qu’elle quitte son poste étaient proche de 0.

D’après ses informations le SCAR était surtout géré par le fils de la présidente, mais au vu du lien de parenté et surtout de la différence de position social, la dame de fer pouvait imposer sa volonté même si le faire trop publiquement pourrait apporter des soupçons. L’organisation bien que rattachée et dévouée entièrement à la république, elle était à séparer de la politique et des gens de pouvoir.

- Oui maîtresse je suis tout à fait consciente du vide qui est actuellement dans le SCAR.

Intérieurement elle était peinée car Morrigan était peut-être la seule véritable amie qu’elle avait en ce monde.

- J’ai fait part à mes supérieurs de ma volonté et ma détermination à ce poste. Bien que je sois encore jeune dans l’organisation mon historique en son sein me permet d’y prétendre et j’espère que prochainement je pourrais vous apporter une bonne nouvelle.

Qu’importe sa position sociale, Orifa était attachée à la présidente, elle n’avait jamais douté que Mirelda représentée la république, en étant directrice du SCAR elle pourrait d’autant mieux servir la république pour lui apporter la prospérité qu’elle mérite.

- Les informations sur le choix de l’organisation n’ont pas encore fuitées

Pour un groupe basé sur le secret c’était la moindre des choses après tout, si elle cherchait trop loin, elle pourrait être disqualifiée instantanément.
Mirelda Goldheart
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Mirelda Goldheart
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Parfois — ce soir en particulier —, j’ai besoin de penser à tout sauf à ce qui me tracasse habituellement. La lassitude qui accompagne les jours éreintants comme celui-ci me fait pousser un long soupir tandis que je jette un regard à mes doigts, tendus devant moi. L’air désintéressé, je serre les lèvres et hausse un sourcil.

Comme toute bonne politicienne, et plus encore en tant que femme d’affaires, j’ai l’œil habile pour ce genre de petits jeux. Elle tente de mettre du baume sur ses émotions pour les faire disparaître, mais elle est troublée. Au moins un peu et c’est ce que je déduis de ses affirmations suivantes.

Tu es jeune, mais le SCAR l’est tout autant. Il a pris une place importante de façon spontanée et c’est la fougue de la jeunesse qui a permis cette montée si fulgurante.

Je passe un doigt sur la rose des vents que j’ai gardée soigneusement sur mon bureau. Elle est toujours aussi belle. Sa frigilité me rappelle le nombre de fois où j’ai risqué ma peau lorsque mon vaste appétit de pouvoir me poussait à viser toujours plus haut. Orifa a postulé, preuve au moins qu’elle a un tant soit peu confiance en elle. On m’a refusé l’entrée de bien des postes dans ma vie, mais à force d’acharnement, j’ai fini par me hisser ici, dans ce bureau, avec ces Cent-Dorés qui me servent et ma main flottant sur chaque organisation de la République.

Comme quoi.

Tu étais proche de l’ancienne cheffe, n’est-ce pas ?

Je fais mine de réfléchir.

Je toucherai deux mots à Mikael à ce sujet. Juste pour savoir ce qu’il avait dans l’idée…

Le fait de le lui glisser lui rappellera au moins que j’ai le nez partout et dans chaque affaire. Si elle devient directrice — et j’y veillerai —, alors elle doit se souvenir que rien ne m’échappe jamais.

Mais j’ai confiance en notre relation, même si c’est particulièrement dangereux pour elle comme pour moi. Toutefois, c’est aussi pour cette raison que je la veux à ce poste. Pour raffermir ma position et élever la sienne. Une forme de collaboration dont je saurais me servir comme d’une arme un jour, si jamais l’occasion venait à se présenter.

Pourtant, je continue d’espérer que ce ne sera pas le cas. Orifa m’est trop précieuse.
Orifa Sigrior
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Depuis qu’elle était rentrée dans le bureau, Orifa n’avait même mas remarqué que la présidente avait gardé sur son bureau la rose des vents en verre qu’elle lui avait donné. Il était compliqué pour elle de savoir comment réagir mais intérieurement elle ressentait une fierté simplement indescriptible. Hormis pour le travail c’était bien la première fois qu’elle lui offrait un cadeau et cela semblait être une réussite !

- Morrigan, je la connais bien oui nous avons pu passer de bons moments ensemble et encore plus dernièrement. Je pense que nous pouvons dire que nous sommes amis.

Bien que la notion d’amitié était assez différente pour Orifa, il ne fallait pas pour autant retirer le fait que si la Valkyrie considérait comme ami c’était un véritable prodige et la concernée pouvait clairement en être fière.

Le SCAR d’un point de vue extérieur restait une organisation très sélective et d’un certain sens assez éloigné de la politique de la république et en même temps si proche dû au fait que depuis déjà bien longtemps cette organisation protégeait la république. La relation assez étroite suivait aux gré des élections les personnes choisies par le peuple et sous le mandat de Mirelda c’était son fils qui était en charge de cette relation. Il pourrait en savoir plus mais est ce qu’il était capable de faire jouer de ses relations pour la faire élire en tant que directrice ?

- Je vous remercie maîtresse, je serais digne de la confiance que vous me portez je vous en fais le serment.

Avec un magnifique timing des bruits étaient en train de se faire entendre de l’autre côté de la porte, c’était encore assez loin mais dans cette bâtisse si grande et silencieuse certaine bruit comme des pas lourds semblaient raisonner un peu partout. Si cette personne n’avait pas été arrêtée par les sangs, certainement que cela devait être important.

Sans attendre plus longtemps Orifa s’inclina avec respect une fois de plus avant de s’écarter en direction de la vitre.

- Je risque de partir en mission prochainement maîtresse, je risque de ne pas être trop présente tant que celle-ci ne sera pas terminée mais je reviendrais avec les honneurs.

Remettant ses ceinturons au niveau de ses cuisses elles s’écarta pour sortir de la pièce et ferme derrière elle juste à temps pour que la personne toc à la porte. La Valkyrie n’était pas là pour espionner alors elle se remit en route pour quitter la résidence repartant directement préparer sa nomination au prêt du SCAR
Mirelda Goldheart
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Tout est envisageable lorsque l’on se tient sur la première marche du podium. On ne contrôle pas tout et parfois certaines choses nous échappent, mais jamais bien longtemps. Je veille toujours à ce que mes relations m’apportent tous les éléments dont j’ai besoin pour tirer les ficelles depuis ce bureau. Mikael est mon fils, j’ai donc un certain pouvoir sur lui. Quant à Orifa, elle est pour moi comme une ombre intangible qui suit le trajet de ma main afin d’agir dans l’obscurité lorsque j’en suis incapable. Inutile de lister toutes les têtes qui m’obéissent, d’ailleurs, elles sont bien plus nombreuses qu’on ne peut le croire et suffisamment influentes pour me donner un pouvoir quasi complet sur ce pays.

Je suis la Présidente, sans doute celle qui possède le plus de pouvoir au creux de sa main et je ne veux pas m’arrêter en si bon chemin. Si je dois continuer ma grimpée pour maîtriser chaque aspect de cette nation, je le ferai. Orifa m’y aidera, d’une façon ou d’une autre, et je saurais ainsi si sa dévotion perd en intensité et si je peux lui faire confiance. Disons donc que je pose mes pions stratégiquement et que j’invite mes « amis » à « coopérer », quitte à les y obliger.

Que la chance te sourit, Orifa, même si tu n’en as pas besoin…

Elle s’enfuit comme un coup de vent et disparaît dans l’obscurité alors que j’affiche un léger sourire. Une menace s’est écartée.

Une de plus.

Sans doute pas la dernière…

Je retourne à mon bureau et donne un coup sur la table du bout des doigts. Un domestique se présente en ouvrant les portes.

Faîtes-la entrer.

Les Cent-Dorés entrent avec mon rendez-vous suivant et je lui fais face en plissant les paupières.

Koraki Exousia.

HRP:
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