- Des impôts ?!!! Quel impôt ?!!! C’est quoi des impôts ?!! Bordel, faut tout faire par soi-même ici !

S’empoumona-t-il, hurlant sur l’homme qui se trouvait au cadre de la porte d’entrée de la où il crechait. Il ne comprenait pas. Visiblement en tant que garde du corps officiel du Roi, Gulmak gagnait une somme d’argent dont une partie était ponctionné par le royaume en guise d’impôts. Il n’en comprenait pas le principe : pourquoi donner de l’argent si c’était pour le reprendre ?

Rapidement, on lui expliqua que s’il avait besoin d’informations il devait aller voir le contrôleur royal. Donc, le Royaume payait un mec qui s’occupait de tout ce qui avait attrait aux finances. Ni une, ni deux, enfilant tout son attirail, le garde du corps imposant s’empressât de se diriger vers la salle où officiait cet homme. Heureusement ce n’était pas loin : ça restait dans le Palais Royal.

Gulmak n’eut aucun soucis à trouver la porte, bien aidé par un soldat puisque lui avait bien du mal à lire les écritures inscrites sur les portes. Il tambourina tellement forte que celle-ci se dégonda, l’orc oubliait qu’il avait une force colossale.

- Putain de porte de merde.

Il l’a regarda au sol, finissant par la ramasser et la poser à côté de l’encadrant. La, se retournant, il y trouvait l’homme recherché.

- C’est toi le contrôleur royal de mes deux ?

Jamais Gulmak avait pris des pincettes en s’adressant aux gens. Il était un rustre, un vrai. Pas même le roi avait droit à un minimum de respect, il parlait comme il pensait, et disait surtout ce qu’il pensait, peu lui importait l’opinion que les gens pouvaient avoir. L’orc ne se préoccupait clairement pas de ce genre de choses. Brosser les gens dans le sens du poil ne faisait clairement pas parti de son vocabulaire.

- Tu vas m’expliquer deux trois p’tites choses, mon p’tit gars. C’est quoi ce foutoir d’impôts là ? T’as cru que j’étais un pigeon? J’suis un putain de garde du corps !!

Bon, ça semblait à de la prétention mais connaissant Gulmak, c’en était pas du tout. Clairement pas son genre, il ne connaissait pas ce mot de toute manière.

Clairement, vu le faciès de son interlocuteur, Gulmak se posait quelques questions. Il avait l’air tout frêle, tout fragile, l’orc avait peur que s’il portait la main sur lui (ou plutôt un doigt), il puisse se casser. Fallait savoir que le garde du corps n’était pas du tout du genre à faire attention. Il cassait tout, la porte pouvait en témoigner pour le coup. Visiblement, cet homme le connaissait puisqu’il présumait bien. Enfin, Gulmak n’était pas surpris. Son nom tournait un peu partout, il était LE féroce protecteur de sa Majesté le Roi. Il voyageait partout où allait le Roi.

Il haussa la tête de haut vers le bas pour approuver que c’était bien lui, Gulmak. Il se présenta : Tahar Reys. Mais, clairement l’orc s’en contrebalançait de savoir qui il était, c’était tout simplement le contrôleur des impôts. Un bon emmerdeur encore. De toute façon, tout le monde l’emmerdait dans ce royaume à la con. Le contrôleur l’invita à s’asseoir, Gulmak toisa la chaise mais avant même qu’il puisse dire quelque chose, le Reys venait à créer grâce à sa magie, une chaise plus imposante qui pourrait lui aller.

Il hésita avant de décider à s’installer. Jambes écartés, les yeux jaunes menaçant sur son interlocuteur, ce-dernier voulait lui expliquer ce qu’était concrètement les impôts.

- Mais bordel de merde ! T’es con ! J’veux pas que mes thunes soient prises ! C’pas ton putain de sang que tu coules pour protéger le roi, hein ? C’est le mien !

L’orc vociférait. Il n’était pas content de ce qu’il se passait, ne comprenait pas ce système d’impôts après qu’il risquait sa vie pour le Roi. C’était un métier dangereux quand même… Enfin. Pour d’autres, pas pour lui. Lui était un roc, résistait à tout choc. M’enfin bon…

Bon, de toute façon, Gulmak sentait que le Roi allait l’y contraindre et qu’il n’avait pas vraiment le choix. De toute manière, il n’utilisait pas vraiment son salaire puisque il était nourri, logé et blanchi par le Palais Royal ! C’etait un pécule qui ne lui servait à rien : il gueulait pour le principe.

- Et comment ça automatique ?

La, pour le coup, c’était le flou total.

L’imposant bonhomme venait donc à s’asseoir sur la chaise tout autant imposante tout juste crée par le contrôleur royal. Ah, la magie… Lui ne la maîtrisait pas et se contentait de frapper avec ses poings et ses armes, ça suffisait amplement pour l’occasion. M’enfin, Gulmak ne fermait pas à des cours avancés sur la magie. Peut-être trouverait-il quelque chose qui lui plairait, une certaine affinité pour ces arts mystiques.

Enfin, pour revenir à ses moutons, l’orc expliquait vouloir garder l’entièreté de son argent. Pourquoi devrait-il payer le royaume qui justement le payait ? Il ne comprenait pas vraiment. En tout cas, l’orc apprenait que le couple royal payait également des impôts (il trouvait ca encore bien plus absurde) et que tout ce qui était au Palais Royal venait donc de ses fameux impôts royaux. En gros, les impôts permettaient de payer les dépenses quotidiennes du palais; les soldats ou encore le système de santé mis en place au royaume du Reike.

- Ah.

Bon, clairement, Gulmak ne savait pas tout ça. Il se retrouvait totalement con de ne pas vouloir payer d’impôts alors qu’il utilisait lui-même l’argent de ces impôts. Plutôt grassement vu tout ce qu’il engloutissait aux heures des repas (et même en dehors) puis si le couple en payait également, pourquoi devrait-il éviter ?

Le contrôleur royal lui expliquait alors le fonctionnement qu’il souhaitait mettre en place. Plus simplifie, plus transparent, ça semblait sortir tout droit d’une réalité ordinaire pour l’orc.

- Et j’dois m’attendre à ce qu’on me retire combien de mon gagne pain hein? Et tu calcules ça comment?

Parce que ça, il savait pas combien il gagnait. Gulmak chipotait sur n’importe quoi parce que l’argent n’avait jamais été un soucis pour lui. Vu qu’il s’en occupait pas, l’arc ne manquait de rien : tout ce dont il avait besoin se trouvait dans le palais royal.

- Tu fais vraiment un travail merdique hein.


Gulmak disait toujours ce qu’il pensait, peu importait qui se trouvait en face.

De toute manière, l’orc avait compris qu’il devait consentir à payer le royaume de ce que le royaume lui payait. Il n’en comprenait pas le sens, autant payer moins les travailleurs. Mais, bon, Gulmak ne se servait pas de ses sous et du coup il se fichait vraiment pas mal du tout de ce qu’il pouvait se passer de son pécule. Il demanda quand même comment ça se calculait tout comme ce qu’il allait perdre sur sa paie de fin de mois.

Il lui expliqua que les bases du calcul n’étaient pas utile à sa connaissance et il avait totalement raison. Gulmak n’avait aucune compétences en mathématiques et les chiffres lui étaient totalement flouesque. Enfin, le contrôleur royal disait donc qu’il garderait en grande majorité sa renumeration.

- OK!

Grogna-t-il. Gulmak n’était pas du tout d’accord avec le fait qu’une partie de son salaire soit ponctionné mais il devait le cautionner. Tiens. Ça serait un bon sujet de conversation avec le roi lui-même.

Quand même, l’orc n’hésita pas à remarquer que le contrôleur avait un métier de merde. Regarder des feuilles et voir des chiffres passés à chaque seconde. Mais, le contrôleur se défendait bien. Sa satisfaction etai de voir des soldats heureux d’être payés et de manges à leur faim. Celle de l’orc c’était de voir le sang des ennemis du royaume coulait.

Il sert deux verres d’un alcool qu’il ne connaissait pas. Mais refuser ce genre de boissons ne fait pas parti de ses habitudes, il aimait l’alcool donc la question était vite répondue.


- Laisse moi d’viner ! Tu veux être le Coeur à la place du Coeur hein? Allez, tu peux l’dire que j’ai raison !

Ben oui, un mec a toujours de l’ambition et Gulmak savait que les gens cherchaient toujours à avoir plus que ce qu’ils avaient. Surtout les Hommes. L’orc lui s’en fichait d’évoluer, ce qu’il faisait lui convenait vraiment. Il lui en fallait peu pour être heureux.

De l’alcool de cerise… L’arc dut prendre le verre avec seulement deux doigts, sa main était trop grosse pour le verre servi et une gorgée avait été un cul sec pour le géant qu’il était. Enfin; c’était une bonne boisson et il retendait son verre pour être resservi de nouveau. Pas sûr que cette liqueur ne vienne à le rendre saoul.

Et, l’orc lui demandait alors s’il voulait être le coeur à la place du Coeur. Parce que ça en avait tout l’air, il avait ce petit pressentiment mais peut-être aussi avait il tout faux. Fort probable. Et bon Gulmak avait raison, Tagar avait de l’ambition cependant le Coeur actuel n’avait toujours pas pris sa retraite.

- Il y a d’autres moyens que la retraite.

Une démission ? Ou… une mort soudaine. La Reine avait failli y passer, pourquoi pas le Coeur du Royaume du Reike ?

Changement de sujet soudain. Visiblement, il y avait pas mal de choses rédigées dans son dossier.

- Non. Pas besoin de m’embêter avec femme et enfants. Et je n’en ai pas le temps. Surtout, je ne veux pas que mes progénitures soient orphelines de père.

Parce que lui-même l’était, orphelin. Et il savait sa vie bien trop dangereuse et qu’il pouvait trépasser en l’espace d’un temps record.

- Je peux ?

Dit-il en désignant la bouteille d’alcool. Le garde du corps n’attendait pas de réponse et venait saisir la bouteille qui lui allait parfaitement comme verre. Portant le goulot à ses lèvres, Gulmak se délecta de plusieurs gorgées. Que pouvait bien dire le contrôleur Royal face à un monstre comme lui ? S’essuyant une coulée d’alcool qui coulait le long de ses lèvres, l’orc posa la bouteille presque vide et demanda à son tour.

- T’as une femme et des gosses toi ?

- C’est comme ÇA qu’elles devraient fonctionner.

Tout devrait passer par la force et la puissance, c’était tout pour lui. Bon, il n’avait surtout que ça pour lui, son intelligence ne volait pas très haut, il fallait l’avouer. Mais, n’était-ce déjà pas intelligent de savoir que l’on ne l’était pas ? Gulmak avait proposé, Tagar avait décliné, c’était son choix et son droit. L’orc n’allait pas du tout le forcer, d’ailleurs il s’en fichait un petit peu.

De quelques gorgées, le garde du corps venait de vider la bouteille d’alcool, et il devait l’avouer : c’était un réel délice. Gulmak avait toutefois goûté à de meilleures liqueurs dans sa vie mais il mettait celui-là dans son top cinq.

- Parfait, je prends.

Lui répondait-il. Le sujet revint sur la vie de famille, et lui avait-il une compagne ? Des enfants peut-être ? Physiquement, il semblait assez jeune et il ne l’imaginait pas être père de famille encore. C’était bizarre car parfois les humains ne faisaient pas leur âge. Tagar devait être sur la fin de la vingtaine d’années selon lui, mais il pouvait se tromper.

Visiblement, il était seul. Sa mère tentait des rencontres arrangées avec d’autres parties, néanmoins cela n’avait pas encore fonctionné.

- Un jour, on m’a dit que tout vient à point qui sait attendre. Un truc comme ça, je pense que c’est dans ce genre d’occasions qu’on dit ça, non ?

Le contrôleur venait à demander ce que Gulmak comptait faire de sa rémunération et qu’il avait une amie orc qui avait prévu de réaliser une collection d’armes. Il avait une amie orc ? Même lui n’avait pas plus que ça de relation avec sa propre race. Faut croire qu’ils étaient déjà pas si nombreux que ça…

- J’sais pas. Je suis nourri et logé au palais, j’paye rien. Donc j’ai jamais utilisé mes crédits bwawawa !

Lui disait-il en riant à pleine voix, il renifla gravement et grogna avant de reprendre.

- Toi aussi t’es payé non? Tu fais quoi avec ton pécule?

Ça lui donnerait peut-être des idées…

L'orc souriait. Il ne refusait jamais de la bonne boisson, et cet alcool de la cerise en était parfaitement le cas. Gulmak l'avait apprécié, il continuerait d'en apprécier la saveur puisque Tagar acceptait de lui en ramener quelques bouteilles. Revenant rapidement sur le fait de la vie de famille, Gulmak sortit un proverbe sorti tout droit de derrière les fagots. On le lui avait dit un jour, il l'avait répété ce jour et avait réussi à bien l'utiliser : un exploit qu'il fallait clairement partager. Dommage qu'il venait de finir la bouteille d'alcool de cerise, tiens.

Il lui demandait ce qu'il faisait de son argent. Et, il était vrai que… Gulmak n'avait toujours pas touché à ce qu'il gagnait. En fait, il avait tout là où il se trouvait au palais royal donc il n'avait besoin que de… rien. A quoi bon utiliser son argent pour le coup ? Ah si... Il avait acheter ses deux épées qu'il n'avait toujours pas utilisé. Il préférait porter l'épée magique du garde du corps, Felthorn et sa masse d'arme. Amplement suffisant.

- Une épée ? Mais, t'es contrôleur, tu fais quoi avec une épée ? Et pourquoi abimée ? C'que t'as pas les bons métaux !

En tout cas, le garde du corps personnel du Roi pouvait lui conseiller pas mal de forgeron, notamment celui qui avait crée sa masse d'arme. Une sacrée arme, soit-dit en passant. Gulmal n'en était pas du tout déçu, c'était le cas de le dire. Il pouvait fracasser des cranes sans sourciller avec cette arme imposante.

- Non, pas du tout. Jamais quitter le Royaume. Et ça m'intéresse pas trop d'aller à la République ou au Shouhei, on est vraiment bien ici.

L'orc n'avait jamais été très voyageur et sa vie entière se résumait donc au Reike. Et, il ne le regrettait pas. Qu'aurait-il bien pu faire ailleurs ? Le Reike l'acceptait comme il était, et être ici lui avait permis de rencontrer Tensai, de forger une amitié et le protéger rester sa priorité.

- Ils sont comment là-bas ?

Demanda-t-il quand même, par pur curiosité.

Comment pouvait-on abîmer son épée lorsque l'on était contrôleur royal ? Gulmak se posait forcément la question. Que lui venait à abîmer ses armes pouvait être compréhensible puisqu'il était garde du corps et donc dans le métier où il fallait se battre. Puis, il y avait les entraînements. Il fallait bien qu'il s'entraîne pour garder la forme et pouvoir protéger le Roi. Mais, pour Tagar ? Non, il ne comprenait pas. Du coup, il allait vite comprendre le pourquoi du comment avec ses explications. Epée de famille, mission à l'extérieur du Palais au service du Coeur et parfois certaines personnes tentaient de le supprimer afin de ne pas payer d'impôts. Est-ce-que Gulmak aurait pu en arriver là ? Peu probable, lui, c'était juste le plaisir de gueuler pour gueuler.

- 'Sont pas faciles les gens.

Grogna-t-il, en riant. Gulmak avoua n'avoir jamais quitté le Reike, il n'était pas encore intéressé à voyager du côté de la République ou du Shouhei et ne savait d'ailleurs pas du tout comment ça se passait là-bas. La culture et les religions devaient être drastiquement différentes, il imaginait. Mais, curiosité toutefois, il demandait comment ça se passait là-bas puisque le contrôleur royal voyageait souvent, il en savait déjà bien plus que lui.

L'attaque en République, jour de la fête nationale chez eux. Il s'en rappelait forcément, du moins il en avait entendu parler. En tout cas, Tagar y avait été pour une mission sous contrôle de la Reine, accompagné d'un garde du corps et il avait du faire face à un nécromant.

- Et bah. Pas facile tout les jours la vie de contrôleur, hein. Si j'avais été là, peut-être que t'aurais pas été blessé.

S'amusa-t-il à dire. Parce que l'orc était vraiment sûr de ses capacités, quand même. C'était un véritable mastodonte. Tagar fit rapidement un petit topo : la République aimait l'argent, le Shouhei était trop réglementaire. Mais, il restait neutre en disant qu'il fallait voir les autres manières de penser.

- Un jour, peut-être, qu'j'irai ouais !

Mais, il fallait trouver encore l'occasion. Parce que, clairement, Gulmak ne savait pas quand il pourrait s'y rendre. Peut-être lorsque le Roi y ferait des voyages diplomatiques ? Mais, peu probable actuellement avec l'accouchement de la Reine.

- Mais, ils n'ont pas d'orc ! Et t'sais, ma peau est hyper résistante ! J'suis sur que ton épée ne m'ferait qu'une petite égratignure !

Gulmak était sincère. Le mensonge ne lui avait jamais apporter quoique ce soit de bon, donc il ne mentait pas. Ou vraiment très très rarement, dans des occasions plus ou moins très rares encore une fois. L'honnêteté, ça payait toujours, se disait-il. D'ailleurs, l'orc était très sûr de ses capacités, et il sait par expérience que la Reine n'aurait même pas été inquiété s'il avait été assigné à sa protection. Du coup, ça le faisait pas mal rire de voir sa garde du corps être en PLS... Elle n'avait pas été très douée pour le coup. Tensai ne risquait rien, lui, avec Gulmak...

Il haussa les épaules, alors que Tagar disait que ce n'était pas pour rien qu'il était le garde du corps personnel du Roi, tout souriant. Bah oui, Gulmak avait déjà prouvé sa loyauté et ses compétences, bien avant que Tensai vienne à s'asseoir sur le trône du Royaume du Reike. Par contre, Gulmak lui faisait comprendre qu'il n'avait pas d'orc comme lui ! L'imposante bête pouvait faire peur à n'importe qui, rien qu'en pénétrant le champ de bataille et ensuite... Il fallait prier pour que le Dieu de la Mort ne vienne pas de suite.

- Je pensais que ma race était presque éteinte, tu vois... A part ma tribu qui n'existe plus, je n'ai plus jamais recroiser d'orc !

En tout cas, Tagar lui apprenait quelque chose. Mis à part son amie orc, il y en avait d'autres à travers la République et le Shouhei.

- Mais, elle n'a pas mes capacités ! Et tu as vu Felthorn ? Cette épée est magique, elle me permet des choses invraisemblables !

Raconta-t-il en montrant le pommeau de l'épée qu'il tenait accrocher à son dos. L'épée du garde du corps du Roi, il en était très fier en tout cas. Parlant d'épée, Tagar venait de sortir la sienne. Gulmak l'observa, elle était petite, on aurait dit presque un cure-dent pour lui.

Il fit alors une petite démonstration de ses pouvoir, insufflant de sa magie metallique sur la lame et pouvoir causer une entaille profonde à son bureau de pierre. Il venait donc à sourire.

- Moi, j'sais pas trop utiliser la magie ! Mais, j'pense que je compense bien avec ma puissance physique ahaahaha !

En tout cas, la magie, c'était quand même vachement impressionnant. Gulmak finit par se lever de sa chaise.

- Bon, moi, j'vais y aller ! Et j'pense bien qu'on se reverra dans pas longtemps l'ami !

Grogna-t-il avant de quitter les lieux, aussi vite qu'il était arrivé sans pour autant remettre la porte qu'il venait de casser.