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Mirelda Goldheart
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Mirelda Goldheart
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Les raisons qui me poussent à sortir de mon bureau sont plutôt rares. Depuis ce tragique événement du débat national, mes journées chargées d’entrevues n’en finissent plus et je ne compte plus les heures que je perds à rédiger des parchemins pour mes nombreux collaborateurs. Le monde politique est ébranlé, mais c’est toute l’économie qui se modifie en réponse à cet attentat ; je me dois de suivre chaque revirement de situation pour m’assurer que je connaîtrai pas la ruine.

En fin de compte,  ce n’est que lorsque je fatigue et que mon écriture devient plus anguleuse, mes phrases plus acerbes, que je réalise qu’il est temps pour moi de regagner ma chambre. J’ai remarqué que je devenais trop piquante pour faire preuve de diplomatie passée une certaine heure. J’inspire profondément et passe entre les deux Cent-Dorés qui gardent la porte de mon bureau. Massifs et de stature imposante, ils sont comme les récifs sur lesquels viennent s’écraser les vagues. Avec ces colosses autour de moi, je me sens en sécurité à défaut d’avoir confiance en eux.

Comme j’éprouve l’irrépressible envie d’aller me coucher, je les renvoie d’un geste de la main. Ils savent ce que j’entends par là. Pour ce soir, leur travail est terminé.

Vêtue d’une robe noire constellée de fils d’or, je passe mes doigts dans mes cheveux blancs et les rejette en arrière. Ils sont beaucoup trop longs. J’ai bien besoin d’un bain aussi, et d’enfiler une chemise de nuit ample pour me détendre le peu de temps que durera cette nuit.

Et qui d’autre qu'Havoise pour remplir tous ces rôles à la fois ?

Comme à chaque fois que je me déplace dans la Maison Bleue pour regagner mes quartiers résidentiels, ma dame de compagnie me suit comme une ombre. Même si je ne semble pas m’y intéresser la plupart du temps, j’aime la savoir près de moi. Comme pour souligner cette pensée, je jette un regard par-dessus mon épaule et la repère alors que je me dirige vers une volée de marches en marbre.

Le pas actif, je grimpe jusqu’au palier suivant. J’ai la pénible impression d’être assommée par mes responsabilités. C’est le poids de la fatigue, rien d’autre, mais il m’est particulièrement désagréable ce soir.

Havoise, j’aurais besoin de vous dans mes appartements personnels.

J’ai la sensation qu’en m’observant, elle parvient à deviner précisément ce que je souhaite lui demander. C’est un détail que j’apprécie chez elle. Demain, je tâcherai de penser à lui octroyer une heure de pause supplémentaire pour qu’elle ait le temps de s’adonner à des activités plus reposantes.

D’autant que, de souvenir, j’ai commandité un nouveau médecin venu spécialement de Courage pour l’examiner. Il faudra que je la prévienne, car je ne l’ai pas écrit dans mon emploi du temps. J’ai peu d’espoir que ce nouveau spécialiste soit suffisamment compétent, mais je tiens ma parole. J’ai promis de payer ses soins en échange de sa loyauté et elle remplit parfaitement sa part du contrat.

Ceci étant, personne ne serait assez fou pour oser faire preuve d’insubordination dans ma propre demeure, n’est-ce pas ?

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Havoise
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Havoise
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Habitudes nocturnes


Contrairement à d’autre, l’élémentaire conscience comme elle était, avait après les derniers tragiques événements rapidement reprit le travail. Néanmoins, elle avait d’une manière assez difficile payée fortement ces événements en usant de manière forte maladroite de sa magie pour se défendre et défendre autrui. Ce qui n’avait eu pour effet que de stimuler sa propre maladie et augmenter du moins pour un temps les zones de corrosion qui se trouvait sur son corps. Elle était en effet une élémentaire de vapeur acide, et son acide bon personne, était également mauvaise pour elle-même. Bien qu’elle en souffrait fortement, que ce soit psychiquement ou psychologiquement, le temps et l’habitude faisait que la demoiselle de moins en ce qui concernait ses responsabilités et ses devoirs passaient facilement outre, contre les conseils même des médecins et de son entourage. Elle faisait après tout partie de ses gens qui par les aléas de la vie avaient tout perdus. Il ne restait alors comme unique sens de leur existence, que le travail auquel ils se donnaient corps et âme. Havoise en faisait partie, dès qu’elle fut en état de marcher et de balader librement ses membres, elle reprit donc ses fonctions dans la maison bleue.

Dans l’ombre de la présidente, la dame de compagnie savait se faire oublier. Bien souvent, il y avait, encore plus en république, de ses subordonnés, qui par ambition ou personnalité, ne savait pas s’effacer devant leur supérieur, le faire dans un pays qui valorisé à ce point l’individu, était donc une qualité aussi rare que demandé. Savoir quand apparaitre ou disparaitre, une minutie complexe dont peu avait vraiment le secret.

Journée classique se terminant, le soir venait. Comme à son habitude, la présidente avait passé sa journée à un travail harassant, encore plus depuis que la république se trouvait menacer tout autant que menaçante. Les ennemis intérieurs invisibles, comme les ennemis extérieurs se dessinant à mesure des jours. L’élémentaire se gardait bien de donner un avis sur tout cela, ce n’était ni son rôle ni de ses prérogatives. Après tout contrairement à bien d’autre lors du débat d’il y a peu, elle savait pertinemment que les affaires de technocrates nécessitait d’être soi même un technocrate, le commun de mortel ne pouvant comprendre pleinement toutes les composantes des affaires les plus techniques. Malheureusement la démocratie couplée à l’individualisme faisait à beaucoup oublier le principe d’humilité, la hiérarchie inhérente aux sociétés civilisées. Dans tout les cas, la servante suivait en esprit, les positions que tenaient Mirelda, ne s’exprimant que si on lui demandait explicitement dans les limites de son incompétence. Mais dans tout les cas, les brides qu’elle entendait lui faisait parfaitement comprendre la fatigue que pouvait traverser la première femme du pays.

— Havoise, j’aurais besoin de vous dans mes appartements personnels.

L’élementaire se contenta de hocher la tête, avant de suivre sa maîtresse. Il n’y avait en effet pas besoin de plus de mot, l’élementaire savait faire son travail, de base, savait ce que sa maîtresse n’aimait pas, ce dont elle avait elle-même besoin. La suivant donc jusqu’aux lieux privées, elle se préparait à accomplir ses taches domestiques. La première étant bien evidemment d’user des systèmes magiques de la maison bleue, afin de chauffer progressivement l’eau, jusqu’à la température idéal, tandis que durant ce même temps, anticipant l’heure et les habitudes de sa maîtresse, l’élementaire avait dans les quelques minutes d’attente, préalablement préparer un des savants mélanges d’infusions dont elle avait le secret, et dont l’effet était de détendre et de reposer.



Mirelda Goldheart
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Mirelda Goldheart
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Havoise me suit jusqu’à ce que les maigres gardes ne se résument plus qu’à quelques soldats affectés à ma protection rapprochée. Des hommes et des femmes que je porte en estime, bien que je ne puisse jamais être certaine de rien risquer sous mon propre toit. Avec mes prises de décision virulentes, je m’attends au désaccord de mes détracteurs, à la peur de ceux qui se gardent de prononcer un avis et aux réactions parfois extrêmes de mes adorateurs. C’est sans doute ce qui m’épuise le plus parmi mes nombreuses tâches. Si remplir des formulaires, signer des lettres et tenir un débat ne me coûte plus grand-chose — l’habitude aidant —, lutter contre ma paranoïa reste un effort plus difficile chaque jour.

Heureusement, il me reste quelques âmes sur lesquelles je peux compter. Ma dame de compagnie, entre autres.

Bien. Demain, un médecin viendra vous ausculter. Je compte bien tenir mes engagements et…

Je pivote vers elle alors que je m’arrête devant la porte de mes bains personnels.

Vous ne semblez pas en grande forme.

D’un simple mouvement du menton, je désigne son visage. Je ne fais pas beaucoup de promesses, car je sais qu’en mon rang, il est parfois difficile d elles tenir. Ceci dit, celle-ci me tient à cœur. Je ne me souviens pas d’un jour où le travail de ma domestique m’a déplu. Peut-être il y a fort longtemps, mais je n’en garde pas le moindre ressenti. Il est vrai que je ne lui accorde pas toujours l’attention qu’elle mérite, mais ma charge de travail oblige. Je dois me montrer conciliante et engageante toute la journée. Le soir, quand viennent mes quelques heures de repos, je n’ai plus la force ni l’envie de m’intéresser à autrui.

Je passe déjà mes journées à penser à des millions d’âmes… et à leur argent. Et au mien. Et à celui qui permettra de faire grandir la République.

Alors je le reconnais, j’ai des lacunes sur le plan humain. Ceci dit, c’est le cadet de mes soucis et j’apprécie que Havoise ne m’en ait jamais tenu rigueur. De mon côté, je respecte notre accord et lui apporte toute l’aide que je peux. C’est suffisant à mes yeux et je ne crois pas qu’Havoise ait à s’en plaindre. Toutefois, je reconnais que sa situation doit être particulière, ces derniers temps. Physiquement, pour commencer. Psychologiquement, dans un second temps. Cette attaque a laissé des traces et bien qu’Havoise se noie dans son travail, elle a forcément des états d’âme concernant ces récents éléments. Cela n’a toutefois aucun effets négatifs sur son travail. Une résilience remarquable, il va sans dire.

Il arrivera dans la matinée. Lorsqu’il sera là, prenez tout le temps nécessaire. Vous avez des subordonnés, n’hésitez pas à déléguer. Je saurais me satisfaire de leurs services.

Un sourire se fraie un passage sur mes lèvres et mes traits se dérident. Quelle audace de ma part de parler de délégation…

Je préfère me passer de vous une demi-journée qu’à tout jamais, reconnaissons-le. Personne ne saura jamais se montrer aussi efficace que vous.

D’un simple regard, je l’invite à me répondre. Lorsque nous sommes dans ces quartiers, nous entrons dans mon intimité. Elle sait bien qu’ici la rigueur est toujours de mise, mais selon des règles différentes.

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Havoise
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La demoiselle n’appréciait pas de paraitre faible envers autrui. La cause n’était pourtant pas un orgueil démesuré. La vie lui ayant à bien des égards à de manière répétée montré ce qu’était sa place dans ce monde. Elle n’était pas non plus un égo, qui lui faisait envie d’être digne et crédible en permanence. De ne jamais susciter en tout instant moquerie et mépris par des tares. Non, la seule raison de tout cela, c’était son besoin particulier de se sentir utile à quelqu’un d’autre. Longtemps pendant sa vie, du fait de sa maladie constante, elle avait été un boulet. Un boulet pour sa famille, qui avait dû s’occuper d’une petite fille alitée de manière plus grâce aujourd’hui, qui avait dû payer les plus grands médecins du Reike, sur des ressources qui avaient été difficile à réunir. Tout cela pour au final être incapable de faire ses obligations reikoises, de devoir fuir son pays natal pour ne pas mourir comme esclave non productif dans les mines du nord de Taisen.

Dans sa vie républicaine, elle avait enfin après moult difficulté et vagabondage, trouvée sa voie, une manière d’être utile, importante aux yeux d’autrui autrement que comme une chose que l’on ne faisait que trainer. Mais cette nouvelle vie, positive de la souffrance restante pouvait provoquer dans le fond du cœur de l’élementaire, un profond sentiment d’insécurité. Qu’elle pouvait en redevenant ce qu’elle était avant, tout perdre. Aussi, il lui arrivait face à cette peur intérieure et dévorante de faire plus que ce qu’elle devrait faire vis-à-vis de sa santé. Encore pire, de cette peur, elle avait du mal à demander, accepter d’être aidé, ne voulant plus être réduite en permanence à cette chose à protéger.

Elle avait du mal à accepter en cet instant précis, les dégâts internes qu’elle pouvait avoir suite aux tristes événements qui avaient entachés le débat.

— Bien. Demain, un médecin viendra vous ausculter. Je compte bien tenir mes engagements et…

— Vous ne semblez pas en grande forme.


Alors que Mirelda se tournait vers elle, pendant quelques secondes, le visage de l’élementaire afficha une moue à moitié décomposée. Pas en soit, qu’il y avait une peur de quoi que ce soit, mais tout simplement que la présidente avait trop vite remarqué son état. Ce qui ne signifiait qu’une chose, c’est que c’était visible, trop visible à son gout. Après tout, les corrosions qu’elle avait sur la peau, du moins celle qui sortait de l’ordinaire, étaient celle qui était les plus simples à corriger. Un simple soin élémentaire intermédiaire suffisant. A peu de chose prêt, il ne restait sur sa peau que la partie droite de son visage, et le bras et la main droite gantée qui disposaient d’une corrosion presque permanente, indépendamment des crises. Cela était toutefois différent pour tout ce qui était de la progression interne de la corrosion lors de l’attentat, soigner les chairs et les organes, cela prenait beaucoup plus de temps. Si en soit, le cœur était épargné, tout comme le cerveau, il était vraiment notamment qu’actuellement son poumon droit n’était pas vraiment en état de fonctionner, ce qui donnait une respiration et une endurance des plus réduites, même si avec le soin, cela restait acceptable, mieux qu’au début.

Rapidement après la moue, toutefois, elle se ressaisit, hocha la tête pour remercier la présidente, sortant dans le même temps, sa tablette, où elle marqua rapidement à la craie avec son agilité magique.

Il me reste quelques séquelles de la dernière attaque.
La remise en forme était encore incomplète. Inutile de chercher à mentir ou à relativiser les choses, cela ne marchait pas contre les politiciens et les marchands, même sans la moindre magie de vérité, à moins d’être un des plus grands maîtres en mensonge des sphères de pouvoir du Sekai.

— Il arrivera dans la matinée. Lorsqu’il sera là, prenez tout le temps nécessaire. Vous avez des subordonnés, n’hésitez pas à déléguer. Je saurais me satisfaire de leurs services.

— Je préfère me passer de vous une demi-journée qu’à tout jamais, reconnaissons-le. Personne ne saura jamais se montrer aussi efficace que vous.


Alors que la présidente souriait, le regard de l’élementaire se baissait légèrement, en soit la maîtresse de la république avait totalement raison, mais la domestique avait un peu de mal à vraiment accepter ce constat.

Usant de nouveau de sa craie, l’élementaire répondait.

Oui.
Je ferais attention à prendre soin de moi jusqu’à la fin des soins.

L’écriture était un peu plus molle que quelques temps auparavant, le fait étant qu’il ne s’agissait dans sa réponse que d’une triste acceptation d’un constat qu’elle ne pouvait rejeter plus que d’une réponse de conviction. Remarquant alors sa propre écriture tandis que le tableau revenait à elle, elle traça alors une dernière phrase rectificative.

J’ai un peu de mal avec le concept de pause et de vacance.
Elle affichait en même un demi sourire, un peu gêné.




Mirelda Goldheart
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Havoise grimace. Elle est dévouée, il est vrai. Toutefois nocive pour elle-même et j’irai jusqu’à dire que sa dévotion pourrait bien dépasser la dangerosité du mal qui la ronge. Bien évidemment, sa peine n’est pas visible. Elle est douée dans l’exercice de la neutralité absolue et c’est ce que j’aime tant chez elle. Personne ne remplit aussi bien cette partie du contrat et je n’aimerais vraiment pas la perdre. Mais je la connais. Une dirigeante qui serait mauvaise observatrice ne remporterait pas la moindre joute verbale. D’ailleurs, le langage du corps outrepasse largement celui de l’égo. L’art du mensonge dépasse le simple maniement des mots et j’ai remarqué certains détails qu’elle ne peut masquer continuellement.

Certains de ses regards sont parfois voilés et il lui arrive d’être prise de tremblements légers quoiqu’inhabituels… rien de bien dramatique en soit. Toutefois, depuis l’attentat, ils sont plus fréquents. Je la côtoie depuis suffisamment longtemps pour sentir ces choses-là. Et de toute manière, j’ai l’œil acéré pour déceler les faiblesses de ceux qui m’entourent, même s’ils essayent de le cacher. Et ils le font toujours. La craie danse sur l’ardoise dans un bruit de grattement sourd et je jette un coup d’œil à ce qu’elle m’écrit. Les « vacances » ? J’ai le même souci qu’elle. Hélas, elle en a besoin. Pas moi.

Son sourire  en demi-teinte me fait ricaner.

Je conçois que ce soit quelque chose d’assez inhabituel, pour vous… Je vous confierai des tâches moins éreintantes durant cette période si vous tenez vraiment à travailler. Mais je vous ferai surveiller. À la moindre faiblesse, je vous fais aliter toute une semaine. Vous n’y échapperez pas, alors réfléchissez bien.

Ma voix est plus dure que je ne l’aurais souhaité.

Cela dit, c’est l’occasion rêvée de vous confier une tâche toute particulière.

Je coule vers elle un regard empli d’un avertissement à peine masqué. Elle n’a pas le choix, de toute façon, mais ce n’est pas à elle que je vais l’apprendre. Elle est à mon service depuis suffisamment longtemps pour avoir conscience de ce qu’il en coûte de refuser l’un de mes ordres. Surtout lorsque c’est pour son bien. Et c’est le cas.

Mais d’abord… Je vous prierai de me couper ces satanés cheveux, Havoise. Dieux ce qu’ils peuvent pousser vite ! Il me semble les avoir raccourci il y a seulement quelques jours...

Mes doigts passent entre mes mèches grises alors que je m’arrête devant la porte de ma chambre. Sans attendre, je l’ouvre à la volée, trop impatiente de regagner mes quartiers ainsi que la quiétude de la nuit. Mes journées sont toujours si chargées, le ballet incessant des hypocrites ayant raison des maigres forces que j’arrive à économiser entre la signature de contrats et la lecture de rapports tous plus ennuyants les uns que les autres. Une fois la nuit tombée, j’aime profiter de chaque instant passé loin de mon bureau.

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Havoise
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Dans une attitude à moitié gênée, la domestique attendait la réponse de sa maîtresse à ses maladroites excuses. Sans doute était elle un peu fatigué, auquel cas ce qui était selon elle des errements ne seraient pas. Enfin, sa vision de ce qu’était un errements était en général très exigeant, ce qui faisait qu’elle remarquait des détails que la plupart des gens ignoraient royalement, ou tout de moins n’en était que peu indisposé. Ce n’est pas pour rien qu’on l’appelait gentiment madame protocole. Le meilleur moyen de décrire cela, était sans doute de la définir comme une versaillaise dans un monde qui ne l’était aucunement.

La présidente riait, ce qui avait le don de faire très légèrement rougir les joues de l’élémentaire, suite à quoi elle répondit.

— Je conçois que ce soit quelque chose d’assez inhabituel, pour vous… Je vous confierai des tâches moins éreintantes durant cette période si vous tenez vraiment à travailler. Mais je vous ferai surveiller. À la moindre faiblesse, je vous fais aliter toute une semaine. Vous n’y échapperez pas, alors réfléchissez bien.

Il n’y avait pas vraiment loisir à réfléchir de ce qui était un ordre plus qu’une demande. D’autant que le ton était un peu plus revêche de ce qu’avait l’habitude de faire la maîtresse de la nation, dans ce genre de situation. D’autant que l’élémentaire comprenait en partie ce qui motivait l’humaine qui lui proposait un équilibre prudent entre l’amour du travail et les besoins de la santé.

Il n’y avait ainsi rien à répondre, si ce n’était une acceptation de ce qui était énoncé. Ainsi, la fée hocha la tête doucement pour exprimer gestuellement ceci sans perdre du temps par la craie à sa supérieure.

— Cela dit, c’est l’occasion rêvée de vous confier une tâche toute particulière.

L’élementaire relevant la tête alors que la présidente enchainait sur ses fameuses taches moins éreintantes, son regard exprimait alors une certaine curiosité de ce qu’elle avait en tête. Cela l’aiderait également à savoir ce qui serait son programme dans les prochaines semaines.

— Mais d’abord… Je vous prierai de me couper ces satanés cheveux, Havoise. Dieux ce qu’ils peuvent pousser vite ! Il me semble les avoir raccourci il y a seulement quelques jours...

Le regard de jais de l’élementaire passa alors sur les cheveux de la vieille dame. Il était vrai qu’on arrivait à la limite où il était temps de les raccourcir. Une chose qui était d’autant récurrante que la présidente était de ceux qui n’aimaient pas avoir les cheveux trop long contrairement à d’autre qui les laissaient tomber le long de leur dos. Il y avait par exemple la nouvelle mairesse de Courage pour ne citer qu’elle. Dans tout les cas, c’est avec plaisir que l’élémentaire acceptait la tache. D’autant qu’elle trouvait cela gratifiant à titre personnel, tout autant qu’en des périodes coloniales, les esclaves le trouvaient quand ils devenaient barbier de leur maître. Laissez des gens passer proche avec une lame plus ou moins aiguisés de sa nuque, de sa gorge ou de son visage, cela demandait une certaine confiance.

Hochant encore une fois la tête, l’élementaire suivait la présidente dans la salle suivante, avant de diriger son regard vers une des armoires, pour prendre tout ce qui était nécessaire, avant comme les procédures de sécurité magique l’obligeaient, d’user des petits objets pro pour vérifier qu’il n’y avait rien ce qui touchait la présidente. En effet dans un monde magique, le plus grand danger pour une personne importante n’était pas l’attentat, la mort violente par un sort élémentaire ou un guerrier au physique décuplé. Les plus grands dangers étaient les sorts invisibles, comme les sorts corrupteurs qu’étaient malédiction ou pestilence. Les sorts psychiques également comme possession ou les manipulations… Les chances que ça arrive était infime, mais il fallait mieux être prudent, encore plus après les derniers événements. C’est pourquoi dans cette même pensée, les cheveux que perdraient la présidente serait toujours systématiquement détruit afin qu’on ne puisse les user pour un maléfice.

Une fois tout cela terminé, l’élémentaire se retourna vers la présidente, avec un léger sourire, et son tableau dans la main.

Quelle taille désirez-vous cette fois ci pour vos cheveux ?

De ce qu’elle savait, la présidente si elle n’était pas fantaisiste, avait des envies de longueur capillaire assez variable. Des cheveux assez courts sans être à la garçonne, à des choses plus classiques, comme ce qui tombaient aux épaules.

Elle attendait donc la réponse pour se mettre en travail. Elle avait l’habitude de ce genre de chose.



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Du bout des doigts, je désigne le dessous de mes oreilles et hausse un sourcil alors qu’il est temps pour moi de commencer mes investigations. Je sonde Havoise d’un regard attentif alors qu’elle se met au travail, toujours aussi précautionneuse qu’à l’accoutumée. Le dos droit, je délie mes épaules et fronce le nez alors qu’une mèche de mes cheveux vient me déranger. Si elle ne les coupe pas rapidement, je vais finir par me les arracher moi-même.

Il est évident qu’avec les récents événements, bien des choses changent et évoluent au gré d’interventions que je ne maîtrise pas. Si mes fidèles me sont encore plus dévoués aujourd’hui, l’attentat a aussi suscité des questions. Et lorsqu’aucune réponse justifiée et étayée de preuves n’est apportée pour les éclairer, les complots deviennent le centre d’intérêt de toute une partie de mes détracteurs. J’ai toujours peur qu’ils se soient invités sous mon toit, par un moyen qui aurait pu échapper à la sécurité que l’on m’a toujours promis. Je sais que les plus volontaires ont toujours des idées que l’on ne prévoit pas, parce qu’ils sont motivés par cette envie destructrice qui pourrait me balayer comme une poussière. Ils pourraient être là, dans l’ombre, et lorsque je suis fatiguée, ces doutes m’assaillent plus vivement encore. Je suis sur mes gardes. Constamment. Dans l’attente d’une attaque surprise, d’une joute verbale à soutenir ou d’un regard à faire dévier.

Je suis une femme d’affaires et je suis sûre de moi, pourtant je reste humaine et ce constat me déplaît autant qu’il m’effraie. Cette peur qui me colle à la peau lorsque je croise le regard de ceux à qui je donne tant de pouvoir sur moi n’a de cesse de me rappeler la faiblesse de ce corps humain.

Havoise, par exemple, qui tient ces ciseaux entre ses doigts frêles. Cette chair, que je sais rongée de l’intérieur et qui pourrait tout à fait brûler la mienne jusqu’aux os. Je joue avec ma chevalière et fronce imperceptiblement mes sourcils.

De votre côté, Havoise, que pouvez-vous me dire au sujet de notre personnel à la Maison Bleue ? Depuis l’attentat, je reconnais que je me montre assez…

La lame de la paire de ciseaux frôle mon cou alors que je frissonne imperceptiblement.

Méfiante. J’aimerais tout autant savoir si vous avez des doutes sur quelqu’un, ou en tout cas, quelle est la tendance auprès de mes domestiques. On n’est jamais trop prudents.

Tout le monde sait bien que le danger vient souvent — si ce n’est toujours — de l’intérieur. Je fais confiance aux gens que je fais entrer dans cette demeure et je m’assure toujours de leur loyauté, toutefois je sais à quelle vitesse les mentalités peuvent changer. Il suffit d’un rien parfois, pour que tout vole en éclats et qu’un poignard se retourne contre son maître. L’histoire nous apprend d’ailleurs qu’être au sommet du monde promet toujours une chute plus grande encore. Autant s’en prémunir avant qu’un drame ne survienne.

En théorie, les personnes qui vivent sous mon toit devraient être de mon côté. Le problème, c’est l’efficacité de sombres rumeurs, encore plus chez les simples d’esprit et ceux qui n’ont que cette occupation pour combler leur peu de temps libre.

Je sais que parmi les êtres qui vivent sous ce toit, certains deviennent de parfaits imbéciles quand on leur donne de quoi jaser…

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Havoise
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Prenant ainsi les ciseaux pour commencer le travail qui était le sien, la demoiselle écoutait avec une grande attention et une certaine passivité les propos de la présidente. Elle remarquait également bien les petites réactions de la présidente lors du passage de la lame. Après tout, quand bien même elle n’était pas de ses nobles formatés dès la naissance pour témoigner de la supériorité culturelle de leur famille, elle était une des personnes les plus formés au protocole qui soit, cela demandant ainsi d’avoir le sens des détails. Elle ne se souciait toutefois guère de ces micro réactions, car elle en avait tout d’abord l’habitude, mais également parce qu’elle connaissait à force des années la personnalité de sa maîtresse qui était à tord ou à raison, dans une forme de paranoïa presque constante, doutait de tout et des autres, jugeant tout le monde comme un ennemi potentiel. Les traces du passés sans doute, après tout s’élever seul dans une société faites de complot et de trahison, avait dû lui donner une personnalité en conséquence, afin de pouvoir survivre, grandir et prospérer. Quand bien même du point de vue de l’élémentaire, avec l’age avançant, rester dans un tel état d’esprit ne lui fera pas du bien sur ses dernières années. Elle n’était plus toute jeune après tout, tout au plus, il ne lui restait que 30 ou 40 ans à vivre, un battement de cil dans la vie d’une élémentaire qui avait elle encore plus de 1800 ans à vivre.

— De votre côté, Havoise, que pouvez-vous me dire au sujet de notre personnel à la Maison Bleue ? Depuis l’attentat, je reconnais que je me montre assez…
— Méfiante. J’aimerais tout autant savoir si vous avez des doutes sur quelqu’un, ou en tout cas, quelle est la tendance auprès de mes domestiques. On n’est jamais trop prudents.
— Je sais que parmi les êtres qui vivent sous ce toit, certains deviennent de parfaits imbéciles quand on leur donne de quoi jaser…


La domestique regarda un instant la présidente tout en continuant son travail. Mmm, c’était mauvais signe quand elle était dans ce genre de réflexion. Elle pouvait faire des choses qu’elle regretterait du moins de manière pragmatique plus tard. Pour son propre bien, il ne valait mieux pas trop parler de nom hypothétique qui était capable de prendre alors qu’ils pouvaient être innocents. Néanmoins elle ne pouvait pas totalement éluder la chose non plus, la présidente avait ses propres renseignements avec le SCAR.

Levant un doigt, de l’eau apparut en face de la présidente prenant la forme de lettre, puis de mot et enfin de phrase. Après tout au-delà d’être un élémentaire acide, la domestique était également un mage aqueux assez compétent.

Il sera difficile pour quelqu’un dans la maison bleue de vous trahir. Ses procédures complexes et sa structure labyrinthique en font une forteresse bien plus difficile à prendre que le palais royal ou la Haute Cathédrale.
Ce n’était pas totalement vrai, un érudit mage pourrait sans doute la contredire, mais il s’agissait là d’une croyance populaire partagé par une grande partie de ceux qui ne faisaient pas partie de l’élite intellectuelle des sciences magiques et militaires.

En revanche, elle n’avait pas tord sur la rigueur de procédure qui laissait très peu de marge aux employés pour agir à leur guise.

L’eau prit alors une autre forme pour continuer sa phrase.

Néanmoins, je ne saurai contester que l’administration civile et militaire de la maison bleue a connu quelques remous et mouvements d’insatisfaction suite à votre décision de faire supprimer deux des cents dorés.
Elle avait un peu de mal à gérer cette histoire de se coté, qui s’avérait quelque peu complexe à gérer, pour toute personne qui faisait dans la gestion des ressources humaines. D’autant qu’elle n’avait pas envie de condamner sa maîtresse, mais que de l’autre elle n’avait pas d’argument tout à fait pertinent pour convaincre ceux qui étaient en colère, l’obligeant à un mutisme. Après tout même dans des états religieux comme Shoumei ou des états absolutistes comme le reike, le fait de s’en prendre à un chevalier ou un garde royale apportait son lot de problème. Dans un Etat de droit et de culture droit de l’hommiste sur les bords, autant dire que peu de gens si ce n’est les criminels et les psychopates n’avait l’habitude de ce qui venait de se passer.

Elle avait une certaine hésitation sur comment terminer sa phrase, pour ne pas rester sur ça en désamorçant ce qu’elle venait de dire.

Nous n’en sommes pas encore aux stades que vous craignez, néanmoins bien que cela est une opinion fébrile et incomplète. Je pense que vous devriez faire attention dans le traitement de certains corps républicain. Beaucoup de trahison de subordonné sont motivés par l’instinct de survie ou un deuil sanglant.

La domestique ne pensait ainsi pas que la plupart des cents dorés mourraient sans rien faire si la présidente se décidait à les tuer ou à leur mettre une pression suffisante pour y songer comme c’était le cas de Gunnhildr à Shoumei qui en pâtissait fortement.

Finalement à la fin, l’élémentaire changeait un peu de sujet.

En dehors de la servitude, je pense qu’il y a également quelques problèmes d’ordre de compétence qui devraient être règle sur certains de vos subordonnés. Je n’aurai pas l’audace de poser un avis sur des éminences.
Elle parlait bien évidemment des magistrats bien qu’elle trouvait certain un peu trop idéologue de ce qu’elle avait entendu, même si l’élémentaire n’était pas vraiment dans une logique belliqueuse.

Les agissements d’Ellie lors de votre première rencontre avec demoiselle Exousias était inqualifiable, contraire à tous les usages et au protocole. Même encore aujourd’hui, j’ai encore honte de ce qui s’est passé. Loucher comme elle l’a fait sur son temps de travail sur la poitrine de la mairesse qui l’a bien remarqué… Je n’avais jamais vu ça en 20 ans de carrière…
On voyait qu’elle était particulièrement outrée à la manière dont ses mouvements s’étaient crispés. Elle était comme le chef cuisinier qui s’arrachait les cheveux quand les petits cuisiniers faisaient des erreurs dans un plat complexe. C’était limite si elle ne considérait pas les actions d’Ellie cette nuit là comme une honte personnelle dont elle ne s’était pas remise des mois après.

Je suggère quelques cours de protocole et d’usage pour Ellie afin qu’elle ne refasse plus ce genre d’erreur lors d’une prochaine rencontre officielle. Mon autre pensée serait à demoiselle Orifa, qui est une garde du corps ou une enquêtrice je crois.

Elle ne connaissait pas sa fonction.

Lorsque nous étions préposés à l’enquête sur l’attentat, elle n’eu même pas été capable de savoir ce qu’était l’attendat de la place des justes en -4428. Dans le cadre de son travail, des cours d’histoire géographie et de culture générale ne lui feraient pas de mal… Surtout si l’ennemi que nous avons affrontés à des racines d’ordre historique à notre nation…
Certains avaient tendance à accuser le reike, mais ayant vu d’elle-même quelque chose en rapport avec le clan des corbeaux, l’élementaire avait tendance à penser que les reikois n’étaient pas assez intelligent pour créer des fausses preuves comme ça.



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