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Aolis Fernelance
L'attrait de l'inconnu (Sylveste Treun) 9906sQp
Messages : 9
Crédits : 2975

Fiche du personnage
Race: humain
Vocation: guerrier
Alignement: Neutre bon
Rang: C
Citoyen de La République
Aolis Fernelance
Citoyen de La République
Aolis n’était jamais venu dans ces quartiers. Il avait déjà arpenté les places publiques où se tenaient les marchés dans des quartiers considérés comme peu fréquentables, mais jamais la nuit, et jamais dans les ruelles adjacentes.

Il n’avait pas apporté son arc avec lui et il ne savait pas s’il devait s’en inquiéter ou non. Il n’avait que son butin dans un large sac en bandoulière, et il se voyait mal tabasser quelqu’un à coup de cuisse de cerf. Les rares passants qu’il croisait lui rappelaient des chauve-souris, habillés de manteaux et de capes brunes ou noires. Tête baissée, ils filaient à ses côtés dans la nuit, s’envolant vers leur propre vie, le laissant s’enfoncer dans la gueule de la ville.

Il avait du mal à reconnaître le sentiment qui lui tordait le ventre avant que le feulement d'un chat le fasse sursauter violemment. Les deux femmes qui le dépassaient éclatèrent de rire, lui faisant monter le rouge aux joues. Il regarda les deux félins belligérants disparaître au détour d’un bâtiment. Son coeur cognait comme un pique-bois dans sa poitrine. Il repensait aux histoires que lui contaient son frère aux sujets de ces pauvres bougres laissés pour morts au fond d’une ruelle, attaqués pour un sou, pour un mot de travers ou pour un rien. C’était là, la différence entre la forêt et la ville, entre les humains et les animaux: ces derniers étaient prédictibles. Ils tuaient pour se nourrir, tout comme Aolis chassait. Les humains n’étaient que chaos.

Il rabattit sa capuche sur son visage, s’enveloppant dans le couvert de l’anonymat comme dans une couverture, et accéléra la pas. Plus vite il aurait terminé, plus vite il pourrait partir.

Il creusa ses souvenirs à la recherche des instructions que lui avait laissé Aymon. Aolis aurait voulu qu’il les lui écrive, mais il il avait refusé. Il ne connaissait même pas Aymon si bien que ça. Il lui arrivait de le croiser en chassant et d’échanger avec lui du matériel et des conseils, mais c’était tout. Il avait été étonné lorsque celui-ci lui avait demandé de remplir un contrat pour lui pour qu’il puisse se remettre d’une mauvaise grippe, mais il avait tellement mauvaise mine qu’Aolis n’avait pas eu le coeur de lui refuser cette faveur.

Il quitta enfin les petites rues pour les égoûts. C’était humide et sombre mais, au moins, il était à l’abri des gens. L’humidité s’infiltrait sous sa cape, collant sa chemise sur sa peau et ses cheveux sur son front.

Ça ne devait plus être très loin, à moins que sa mémoire lui ait fait défaut et qu’il erre sous la ville pendant le reste de sa vie en devenant féral.

Heureusement, ça ne serait pas le cas. Quelque chose lui disait que les deux orques gigantesques qui faisaient office de sentinelles un peu plus loin était un bon signe qu’il était arrivé à destination.

Aolis s’approcha des créatures. Il ne savait pas s’il devait retirer son capuchon ou non. Il dévoila son visage d’un geste nerveux pendant que les orques le toisaient de haut, littéralement. Que devait-il faire? Se présenter? Les saluer? Expliquer ce qu’il venait faire ici?

Finalement, le mot de passe déboula de ses lèvres avant qu’il ait le temps d’établir un brouillon de la conversation appropriée à avoir. Les orques s’écartèrent sans cérémonie. Il se glissa derrière la porte sans demander son reste.

Rien ne pouvait le préparer à ce qu’il trouverait à l’intérieur.

Il n’avait jamais vu autant de bleu de sa vie. Dans la forêt, il n’y avait pas de bleu, sinon quelques oiseaux qui disparaissaient aussitôt qu’ils venaient et les bouts de ciel à travers les branches. Ici, les murs, le sol, les tables… tout était bleu. Les constellations dorées qui ornaient les murs lui donnaient l’impression d’être dans ce ciel étoilé qu’il avait si peu l’occasion d’admirer. Les chaises et le velour des rideaux lui donnaient envie de s’asseoir un instant pour absorber tout ce qu’il se passait autour de lui, mais il n’était pas ici pour s’amuser.

Ses yeux balayèrent la salle. Selon la description que lui avait faite Aymon, il cherchait un homme banal à première vue, avec des cheveux et des yeux bruns, mais arborant une moustache qui ne laisserait pas place au doute.

Or, de moustache, il n’y avait point. Il y avait déjà beaucoup de clients présents, remplissant la plupart des tables de grès bleu. Aolis se faufila entre eux pour s’approcher du bar, non sans jeter un coup d’oeil curieux aux danseurs sur la scène et à leurs costumes colorés, lui rappelant un peu des oiseaux qui font la cour. Heureusement, il ne reconnut pas son client parmi ceux-ci. Il se voyait mal attendre qu’ils aient fini leur spectacle pour l’aborder.

Si Aolis dévisageait les costumes et les maquillages autour de lui, c’était lui qui attirait le plus d’attention, en ce moment. La plupart des habitués de l’établissement étaient plus âgés que lui, et il détonnait avec sa cape sombre, son vieux sac de cuir et ses bottes sales.

Il arriva au bar, toujours nulle trace du moustachu. Peut-être que je me suis trompé d’adresse, crut-il naïvement, avant de réaliser qu’il ne devait pas y avoir des tas de bars clandestins dans les égoûts de la ville. En même temps, qu’en savait-il? Avant ce soir, il n’avait même pas idée que ce genre d’endroit existait. L’idée qu’une vie alternative, un monde totalement inconnu grouillait sous Liberty, juste sous ses pieds, le fit frissonner. De peur ou de plaisir, il n’aurait su le dire.

Il savait qu’il devrait arrêter quelqu’un pour s’informer, mais tous les serveurs semblaient occupés et aucun ne regardait dans sa direction. Aolis prit place à un tabouret, serrant sa besace contre lui, comme si le cerf décédé qu’il y transportait lui serait d’un quelconque réconfort. Son geste eut l’effet escompté, car la personne au bar remarqua sa présence et vint à sa rencontre.

- Je cherche Sylveste Treun, débita-t-il sans attendre qu’on lui demande ce qu’il voulait. Je viens lui livrer de la viande.

La personne du bar disparut derrière celui-ci. Aolis soupira. Le pire était fait. Une fois qu’il aurait terminé…

Je rentrerai à la maison, bien sûr, se dit-il en détaillant avec intérêt les boissons colorées qu’un groupe de femmes à côté de lui calaient avec un flegme impressionnant. Il n’aurait su dire ce que c’était. Certainement pas du vin.

Aolis se laissa bercer par le bruit des conversations qui bourdonnaient autour de lui. Le serveur derrière lui venait de s’embrouiller avec un ami. Ça avait l’air grave, ils semblaient proches. Il écouta les détails de leur dernière dispute comme certains écoutaient les conteurs et les bardes.

Aolis se mentait à lui-même quand il disait qu’il n’aimait pas les gens. Il était toujours prêt à écouter leurs histoires, et cet endroit semblait en regorger.
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