Je ne t'ai pas oubliée
Feat. Andromeda
Les mois étaient passés sans que Morwën ne réalise à quel point elle s'était engluée dans une routine malsaine. Elle avait peu à peu coupé ses contacts avec le monde extérieur, ne cherchant plus à rester connectée avec ses congénères Reikois. Rongée par la haine d'avoir perdu ses parents, elle avait préféré se renfermer sur elle-même, fuyant le quotidien d'un royaume dans lequel elle ne se sentait plus à sa place.
Il lui était parfois arrivé de repenser à Andromeda lorsqu'elle traversait la capitale pour aller vendre les plantes qu'elle avait collecté, mais elle n'avait plus jamais fait de détour par la forge, trop honteuse d'avoir ainsi disparu de la circulation pendant aussi longtemps. C'est seulement après sa rencontre avec Marjhan, au plus profond de la jungle, qu'elle avait fait les connexions.
Elle se souvenait avoir vu des dessins la représentant lors de la brève entrevue avec la forgeronne. À l'époque, trop obnubilée par sa peine elle n'avait pas réalisé qu'il était évident qu'une femme du rang d'Andromeda puisse avoir des connexions avec la protectrice de la reine. Et il fallu donc des mois d'ermitage et de haine nourrie à l'inaction pour que l'elfe sorte enfin de sa torpeur. Et un petit coup de pied au cul de la part d'un lycanthrope et une Valkyrie plus tard, voilà qu'elle fendait les rues de la capitale, une fois sa besogne terminée, pour se rendre dans cette forge qu'elle avait si soigneusement évité. Presque une année qu'elle n'avait pas revue la Drakyne, se souviendrait-elle d'elle ? Ne la détesterait-elle pas d'avoir ainsi évité de lui rendre visite pendant aussi longtemps ? Les questions étaient nombreuses et plus l'elfe approchait, plus elle hésitait.
Le doute s'empara de l'elfe à mesure qu'elle avançait vers la bâtisse, peut-être n'était-elle plus la bienvenue ? Peut-être Andromeda était-elle partie ou avait-elle trouvé la mort dans sa quête de vengeance ? Morwën ignorait tout, elle n'avait aucune idée de ce vers quoi elle avançait. Alors, désarmée, elle s'était approchée du bâtiment, dont la devanture n'avait pas bougé.
Un premier indice qui rassura temporairement la brune qui s'approcha de l'atelier dans lequel elle avait fait la connaissance d'Aeresyia.
Avançant prudemment dans l'atelier, la forge tournait à plein ballon, signe que l'activité d'Andromeda était toujours identique. Avançant de son pas léger d'elfe, elle n'osait s'enfoncer trop loin dans l'échoppe, craignant que la Cerberus ne la reconnaisse pas et décide d'en faire un rôti.
« Andromeda ? C'est Morwën »
Dit-elle a voix haute, espérant que la Drakyne soit dans les parages et la reconnaisse. Mais à peine eut-elle appelé son ami qu'une énorme Cerberus patina sur le sol, cavalant dans sa direction pour se jeter à ses pieds, battant de la queue en lui tendant son ventre, les trois langues dehors. Se figeant d'abord en voyant la bête arriver, Morwën ne pu résister longtemps avant de se laisser tomber à genoux, grattant allègrement la bedaine tendue de la bête. Aeresyia l'avait reconnue, c'était déjà ça. Grattouillant encore et encore le bidon de la Cerberus, Morwën n'entendit pas les pas de la Drakyne s'approcher, trop concentrée sur son ancienne amie à poils qui semblait ravie de la revoir. La caressant vigoureusement, Aeresyia remuait les pattes arrière comme un lapin lorsque l'elfe passait sur ses endroits fétiches, l'encourageant à continuer dans une scène dénuée de classe. La grande et féroce Aeresyia était désormais un chiot, gesticulant sur le sol dans l'espoir d'avoir toujours plus de caresses.
Il lui était parfois arrivé de repenser à Andromeda lorsqu'elle traversait la capitale pour aller vendre les plantes qu'elle avait collecté, mais elle n'avait plus jamais fait de détour par la forge, trop honteuse d'avoir ainsi disparu de la circulation pendant aussi longtemps. C'est seulement après sa rencontre avec Marjhan, au plus profond de la jungle, qu'elle avait fait les connexions.
Elle se souvenait avoir vu des dessins la représentant lors de la brève entrevue avec la forgeronne. À l'époque, trop obnubilée par sa peine elle n'avait pas réalisé qu'il était évident qu'une femme du rang d'Andromeda puisse avoir des connexions avec la protectrice de la reine. Et il fallu donc des mois d'ermitage et de haine nourrie à l'inaction pour que l'elfe sorte enfin de sa torpeur. Et un petit coup de pied au cul de la part d'un lycanthrope et une Valkyrie plus tard, voilà qu'elle fendait les rues de la capitale, une fois sa besogne terminée, pour se rendre dans cette forge qu'elle avait si soigneusement évité. Presque une année qu'elle n'avait pas revue la Drakyne, se souviendrait-elle d'elle ? Ne la détesterait-elle pas d'avoir ainsi évité de lui rendre visite pendant aussi longtemps ? Les questions étaient nombreuses et plus l'elfe approchait, plus elle hésitait.
Le doute s'empara de l'elfe à mesure qu'elle avançait vers la bâtisse, peut-être n'était-elle plus la bienvenue ? Peut-être Andromeda était-elle partie ou avait-elle trouvé la mort dans sa quête de vengeance ? Morwën ignorait tout, elle n'avait aucune idée de ce vers quoi elle avançait. Alors, désarmée, elle s'était approchée du bâtiment, dont la devanture n'avait pas bougé.
Un premier indice qui rassura temporairement la brune qui s'approcha de l'atelier dans lequel elle avait fait la connaissance d'Aeresyia.
Avançant prudemment dans l'atelier, la forge tournait à plein ballon, signe que l'activité d'Andromeda était toujours identique. Avançant de son pas léger d'elfe, elle n'osait s'enfoncer trop loin dans l'échoppe, craignant que la Cerberus ne la reconnaisse pas et décide d'en faire un rôti.
« Andromeda ? C'est Morwën »
Dit-elle a voix haute, espérant que la Drakyne soit dans les parages et la reconnaisse. Mais à peine eut-elle appelé son ami qu'une énorme Cerberus patina sur le sol, cavalant dans sa direction pour se jeter à ses pieds, battant de la queue en lui tendant son ventre, les trois langues dehors. Se figeant d'abord en voyant la bête arriver, Morwën ne pu résister longtemps avant de se laisser tomber à genoux, grattant allègrement la bedaine tendue de la bête. Aeresyia l'avait reconnue, c'était déjà ça. Grattouillant encore et encore le bidon de la Cerberus, Morwën n'entendit pas les pas de la Drakyne s'approcher, trop concentrée sur son ancienne amie à poils qui semblait ravie de la revoir. La caressant vigoureusement, Aeresyia remuait les pattes arrière comme un lapin lorsque l'elfe passait sur ses endroits fétiches, l'encourageant à continuer dans une scène dénuée de classe. La grande et féroce Aeresyia était désormais un chiot, gesticulant sur le sol dans l'espoir d'avoir toujours plus de caresses.