La bataille était terminée depuis plusieurs déjà quand Afosios revint sur les lieux qui avaient vus (re)naître et (re)périr Raa’Kyr. Le temple et la place centrale étaient en bien piteux états, témoignant de la violence des combats. Des millénaires d’histoire architecture jonchaient misérablement le sol, les débris les plus imposants n’étant que dalles mortuaires pour les malheureux qui gisaient en dessous. Des équipes de secours, composés de civils et de militaires kyoujin s’organisaient pour porter assistance aux blessés et dégager les morts de ces ignominieuses tombes. Pleurs, cris, sang et mort maculaient ce lieux de spiritualité.
Impassible, le nobliau circulaient entres ruines et cadavres, aveugles et sourds aux appels à l’aide, son regard uniquement tourné en direction de l’immense tour où c’étaient déroulées les derniers duels.
Il bifurqua légèrement, s’orientant vers la tente principale où s’organisaient l’administration, le compte des morts et le recensements des survivants. Malheureusement, la personne qui s’en occupait fut bien en peine d’informations et de temps pour le renseigner et il dut rapidement ce détourner du noble pour retourner à des problèmes plus urgents.
Afosios ne lui en tint pas rigueur, même lui pouvait comprendre l’urgence de cette situation.
Situation qu’il avait laissé empirer à travers son inaction. Il aurait put être là, il aurait put aider, mais il avait dut faire marche arrière et se mettre en sûreté. Sûreté tout relative, puisque même les survivants avaient étés attaqués par des morts-vivants. Et même là, il n’était pas intervenu. Il devait rester en vie, ne pas se risquer à affronter le danger. Il avait une mission divine à accomplir, il était le Prophète désigné par les Astres eux-mêmes pour transmettre un message et ne pouvait quitter cette terre avant d’avoir concrétiser cette vision merveilleuse.
Pfheu … Pitoyables excuses. Tu avais déjà participé à des missions bien plus périlleuses et affrontés des adversaires bien plus coriaces. Tu en étais toujours sortie indemne.
D’un geste impérieux, tu écarta les quelques gardes qui voulurent t’interdire de pénétrer l’intérieur du Temple, où tu espérais que cette personne se trouverais. Tu erras quelques temps à travers les rochers et les arabesques abbatues, gardant cependant cette noble stature qui te caractérisait. On pourrait presque croire que tu visitais plus que tu n’investiguais, et pourtant l’inquiétude grandissante dans tes yeux ne trompait personne.
Afosios se fit bientôt une raison, l’unique explication qui l’avais poussé à abandonner tant de reikois à leur sort, c’était l’ordre qu’il avais reçu.
Pourquoi l’avais-t-il respecter, d’ailleurs ? Il n’en savais rien.
Et le voila à la recherche de cet homme qui lui avais donné cet ordre.
Dans quel bût ? Tu n’en savais rien, non plus.
Il était perdu, autant dans les entrailles du bâtiment que dans sa propre tête.
Il leva lentement sa main, regardant cette paume qui avait touché la joue de cet homme quelques heures plus tôt. Il savait que ce n'était qu'une vague impression, mais la sensation du contact était encore imprimée dans sa chair.
- Lieutenant Dyr Erlamshir ! Cria t-il dans le vide et n'obtenant que son propre écho pour réponse.
Impassible, le nobliau circulaient entres ruines et cadavres, aveugles et sourds aux appels à l’aide, son regard uniquement tourné en direction de l’immense tour où c’étaient déroulées les derniers duels.
Il bifurqua légèrement, s’orientant vers la tente principale où s’organisaient l’administration, le compte des morts et le recensements des survivants. Malheureusement, la personne qui s’en occupait fut bien en peine d’informations et de temps pour le renseigner et il dut rapidement ce détourner du noble pour retourner à des problèmes plus urgents.
Afosios ne lui en tint pas rigueur, même lui pouvait comprendre l’urgence de cette situation.
Situation qu’il avait laissé empirer à travers son inaction. Il aurait put être là, il aurait put aider, mais il avait dut faire marche arrière et se mettre en sûreté. Sûreté tout relative, puisque même les survivants avaient étés attaqués par des morts-vivants. Et même là, il n’était pas intervenu. Il devait rester en vie, ne pas se risquer à affronter le danger. Il avait une mission divine à accomplir, il était le Prophète désigné par les Astres eux-mêmes pour transmettre un message et ne pouvait quitter cette terre avant d’avoir concrétiser cette vision merveilleuse.
Pfheu … Pitoyables excuses. Tu avais déjà participé à des missions bien plus périlleuses et affrontés des adversaires bien plus coriaces. Tu en étais toujours sortie indemne.
D’un geste impérieux, tu écarta les quelques gardes qui voulurent t’interdire de pénétrer l’intérieur du Temple, où tu espérais que cette personne se trouverais. Tu erras quelques temps à travers les rochers et les arabesques abbatues, gardant cependant cette noble stature qui te caractérisait. On pourrait presque croire que tu visitais plus que tu n’investiguais, et pourtant l’inquiétude grandissante dans tes yeux ne trompait personne.
Afosios se fit bientôt une raison, l’unique explication qui l’avais poussé à abandonner tant de reikois à leur sort, c’était l’ordre qu’il avais reçu.
Pourquoi l’avais-t-il respecter, d’ailleurs ? Il n’en savais rien.
Et le voila à la recherche de cet homme qui lui avais donné cet ordre.
Dans quel bût ? Tu n’en savais rien, non plus.
Il était perdu, autant dans les entrailles du bâtiment que dans sa propre tête.
Il leva lentement sa main, regardant cette paume qui avait touché la joue de cet homme quelques heures plus tôt. Il savait que ce n'était qu'une vague impression, mais la sensation du contact était encore imprimée dans sa chair.
- Lieutenant Dyr Erlamshir ! Cria t-il dans le vide et n'obtenant que son propre écho pour réponse.