Make daddy proud uwu
Ft. Aazel
Elle était retournée sur les traces de son ancienne vie mais aucun souvenir ne lui était revenu. Foulant la terre, sentant les feuilles, elle avait seulement trouvé une maison vide, des souvenirs étrangers. Continuellement bercée par cette même sensation de déjà vu, elle ne parvenait pas à saisir toute la portée de ce sentiment.
Tout semblait à sa place, sans qu'elle ne parvienne réellement à s'ancrer dans le présent. Alors, comme elle était arrivée, elle était repartie, partant vers la capitale où elle espérait trouver plus de sens à sa vie. Accompagnée par son cheval qui était la dernière attache de cette vie passée, elle avait tourné le dos à la jungle, peut-être pour ne plus y retourner.
Le voyage avait été sans embûches, restant à distance des auberges elle avait préféré camper seule dans le désert, bien satisfaite d’avoir conservé certains reflexes. Alors peu à peu, elle s’était souvenue de la relation qu'elle avait avec sa monture, entendant le cheval lui parler. Se raccrochant à ça, il arrivait que quelques souvenirs la traversent, lui remémorant des visages, des prénoms, sans qu’elle ne puisse les associer. Un dédale de sons, de noms, d’informations qui lui paraissaient si futiles. Ne réussissant qu’à récolter des migraines, elle ne poursuivait jamais ses souvenirs très longtemps, abandonnant peu à peu l’idée de se souvenir qui elle était.
Alors au milieu de cet océan d'inconnus, elle se souvint de son seul repère : Son père.
Il était le seul qu'il lui restait après tout, tous les autres l'ayant abandonnée. C'est donc sans vraiment réfléchir qu'elle s'était mise en direction des quartiers mal-famés de la ville, toquant à de nombreuses portes, murmurant à de nombreuses oreilles distillant ça et là quelques pièces d'argent. Et c'est après de longues heures qu'elle finit par retrouver sa trace. Comme la bonne fille qu'il avait éduqué, elle avait su le pister jusqu'à ce qu'il soit seul. Restant discrète, frôlant les murs, elle s'était approchée de lui à pas de loup et s'était amusée à lui faire peur, posant la pointe de sa dague gravée dans le dos. Le Drakyn ne tarda pas à la reconnaître après qu'elle lui ai chuchoté quelques mots à l'oreille et c'est dans une longue étreinte qu'ils se retrouvèrent.
Son paquetage sur l'épaule, l’elfe confia rapidement son souhait de rester en ville. Loin de tout, la jungle ne l’intéressait plus, c’était au côté de son père qu’elle voulait avancer. Utilisant le prétexte de vouloir apprendre de lui, elle voulait surtout être près de son père, celui qui l'avait arrachée à la vie malheureuse qu'elle menait. Ravi de revoir Morwën, Levi ne tarda pas à accepter, emmenant sa fille dans son sillage jusqu'à sa maison.
Quelque peu penaude, l'elfe sembla tout d'abord un peu sur la réserve, la faute à sa mémoire défaillante, mais aussi la quantité de nouveauté que lui amenait le choix qu'elle avait fait.
Elle se fit une place, retrouvant cette impression de foyer aimant qu'elle avait connu. Comme une vie passée, elle pouvait sentir qu'elle connaissait ces sensations, elle ne pouvait simplement pas réaliser que son esprit malade avait créé des connexions de souvenirs qu'elle avait préféré oublier.
Alors, quand il la coucha avec toute la tendresse d'un père dans le lit qu'il avait préparé pour elle, l'elfe ne put être plus heureuse, couvant son paternel de ses grands yeux de glace remplis d'amour. Toujours plus friande de ses contacts physiques, elle ne démontrait plus vraiment l'étrange intérêt qu'elle semblait avoir lorsqu'ils s'étaient quittés, peut-être seulement pour un temps. En attendant, Morwën était sage, rendant son père fier de sa concentration et de sa volonté de l'impressionner. Comme un enfant, elle voulait voir les yeux de son père remplis de fiertés, qu'il la congratule et l'étreigne comme la bonne fille qu'elle était.
Alors elle s'était réveillée aux aurores, enfilant la tenue de cuir que son père lui avait offert, nouant la dague à sa cuisse, elle glissa quelques lames supplémentaires dans ses bottes et sa ceinture. Consciente que l'endroit dans lequel ils se rendaient était un nid à emmerde, elle voulait être prête en cas de problème, prête à protéger son créateur. Prête comme le coq au lever du soleil, elle avait attendu patiemment, docilement qu'ils prennent enfin la route, marchant dans les rues encore peu animées où se mélangeaient poivrots et travailleurs matinaux.
Tout semblait à sa place, sans qu'elle ne parvienne réellement à s'ancrer dans le présent. Alors, comme elle était arrivée, elle était repartie, partant vers la capitale où elle espérait trouver plus de sens à sa vie. Accompagnée par son cheval qui était la dernière attache de cette vie passée, elle avait tourné le dos à la jungle, peut-être pour ne plus y retourner.
Le voyage avait été sans embûches, restant à distance des auberges elle avait préféré camper seule dans le désert, bien satisfaite d’avoir conservé certains reflexes. Alors peu à peu, elle s’était souvenue de la relation qu'elle avait avec sa monture, entendant le cheval lui parler. Se raccrochant à ça, il arrivait que quelques souvenirs la traversent, lui remémorant des visages, des prénoms, sans qu’elle ne puisse les associer. Un dédale de sons, de noms, d’informations qui lui paraissaient si futiles. Ne réussissant qu’à récolter des migraines, elle ne poursuivait jamais ses souvenirs très longtemps, abandonnant peu à peu l’idée de se souvenir qui elle était.
Alors au milieu de cet océan d'inconnus, elle se souvint de son seul repère : Son père.
Il était le seul qu'il lui restait après tout, tous les autres l'ayant abandonnée. C'est donc sans vraiment réfléchir qu'elle s'était mise en direction des quartiers mal-famés de la ville, toquant à de nombreuses portes, murmurant à de nombreuses oreilles distillant ça et là quelques pièces d'argent. Et c'est après de longues heures qu'elle finit par retrouver sa trace. Comme la bonne fille qu'il avait éduqué, elle avait su le pister jusqu'à ce qu'il soit seul. Restant discrète, frôlant les murs, elle s'était approchée de lui à pas de loup et s'était amusée à lui faire peur, posant la pointe de sa dague gravée dans le dos. Le Drakyn ne tarda pas à la reconnaître après qu'elle lui ai chuchoté quelques mots à l'oreille et c'est dans une longue étreinte qu'ils se retrouvèrent.
Son paquetage sur l'épaule, l’elfe confia rapidement son souhait de rester en ville. Loin de tout, la jungle ne l’intéressait plus, c’était au côté de son père qu’elle voulait avancer. Utilisant le prétexte de vouloir apprendre de lui, elle voulait surtout être près de son père, celui qui l'avait arrachée à la vie malheureuse qu'elle menait. Ravi de revoir Morwën, Levi ne tarda pas à accepter, emmenant sa fille dans son sillage jusqu'à sa maison.
Quelque peu penaude, l'elfe sembla tout d'abord un peu sur la réserve, la faute à sa mémoire défaillante, mais aussi la quantité de nouveauté que lui amenait le choix qu'elle avait fait.
Elle se fit une place, retrouvant cette impression de foyer aimant qu'elle avait connu. Comme une vie passée, elle pouvait sentir qu'elle connaissait ces sensations, elle ne pouvait simplement pas réaliser que son esprit malade avait créé des connexions de souvenirs qu'elle avait préféré oublier.
Alors, quand il la coucha avec toute la tendresse d'un père dans le lit qu'il avait préparé pour elle, l'elfe ne put être plus heureuse, couvant son paternel de ses grands yeux de glace remplis d'amour. Toujours plus friande de ses contacts physiques, elle ne démontrait plus vraiment l'étrange intérêt qu'elle semblait avoir lorsqu'ils s'étaient quittés, peut-être seulement pour un temps. En attendant, Morwën était sage, rendant son père fier de sa concentration et de sa volonté de l'impressionner. Comme un enfant, elle voulait voir les yeux de son père remplis de fiertés, qu'il la congratule et l'étreigne comme la bonne fille qu'elle était.
Alors elle s'était réveillée aux aurores, enfilant la tenue de cuir que son père lui avait offert, nouant la dague à sa cuisse, elle glissa quelques lames supplémentaires dans ses bottes et sa ceinture. Consciente que l'endroit dans lequel ils se rendaient était un nid à emmerde, elle voulait être prête en cas de problème, prête à protéger son créateur. Prête comme le coq au lever du soleil, elle avait attendu patiemment, docilement qu'ils prennent enfin la route, marchant dans les rues encore peu animées où se mélangeaient poivrots et travailleurs matinaux.