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Kaelinn
Les Chasseurs Chassés | Pv Aazel  2ufx
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Kaelinn
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Silencieuse...

Le visage ferme, stoïque, le regard totalement vide de tout sens... Tu te perdais dans tes pensées, laissant pianoter tes doigts délicats sur la table en bois façonnée de manière des plus rustres. Cette fois-ci tu officiais de manière purement officieuse, profitant de ton anonymat relatif pour ne pas attirer les regards sur toi. Il n'était pas rare de voir une hybride dans les rues d'Ikusa, et avec le temps tu avais su esquiver les crachats uniquement par ta prestance. Un talent à lui seul capable de te faire glisser à travers la haine généralisée pour ton sang.

La raison de ta présence ici... ? Une envie. Une envie de faire payer des criminels se pensant supérieur au monde. Se pensant en droit d’abîmer la nature pour leur simples désirs puérils... Et si tu ne pouvais rien faire par toi même, cela ne t'empêchait pas d'essayer, et d'agir que ce soit à travers tes responsabilités ou tes actions. Ainsi, tu avais fait passer le mot, d'oreille à oreille, de murmures en murmures, afin de trouver un homme disposé à te prêter ses talents.

Aussi intelligente et maniérée que tu pouvais être, tu n'étais qu'une hybride aveugle, inoffensive. Capable certes de soumettre n'importe quel esprit sous sa botte mais n'ayant aucun moyen de faire souffrir efficacement ceux qui ne méritaient pas sa pitié. Alors tu attendais... Tu avais de quoi payer, autant que la personne te le demanderait et tu n'avais qu'une simple tâche à lui confier.

Cependant tu désirais l'accompagner. Tu désirais être témoin de cette vengeance, de la nature envers ceux qui la profanait. Cela te rappellerait un peu ton ancienne vie, beaucoup plus sauvage, où tu n'hésitais jamais à faire parler les griffes et les crocs lorsque tu en ressentais l'envie ou le besoin. Une vie bien différente de celle que tu menais aujourd'hui, bien plus primaire et soumise à l'instinct... Parfois, entre deux heures de paperasses, tu te permettais de rêver, de te projeter à nouveau, foulant ces terres sauvages de ton pas vif et puissant.

Finalement, tu vins à percevoir le son d'un pas plutôt léger, expert... Son odeur se perdait totalement dans l'amas général, te permettant pas de véritablement mettre une signature distincte sur cette présence. Qu'importe. S'il était intéressé par ton argent, alors tu saurais le convaincre.

- Êtes vous ici pour ma requête ?


Un ton neutre, ne marquant aucun évènement ni même aucune agitation. Ton regard vide se plongeait alors sur cette présence, incapable de dépeindre une quelconque forme, une quelconque apparence. Tu pouvais provoquer la pitié de par ton apparence des plus frêles et pourtant, tu dégageais une autorité inhabituelle pour une personne de ton sang.




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Aazel Leviathan
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Aazel Leviathan
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If cats looked like frogs we'd realize what nasty, cruel little bastards they are.
Style. That's what people remember.

Cats are intended to teach us that not everything in nature has a purpose.

Le problème qu’on rencontrait au jour le jour ce n’était pas nos désirs. Non cela aurait bien trop simple, et ce n’était pas vraiment non plus si nos désirs étaient satisfaits ou non. Le problème c’est de savoir ce qu’on désire, il n’y avait pas grand-chose spontané, et plus important il n’y avait rien de naturel dans la façon que les vivants avaient de désirer. Nos désirs ne sont que des homonculus, des tas difformes et sanguinolents d’artifices. On doit nous enseigner comment désirer. L’art dans ce sens est le plus pervers des domaines. Sans aucun doute. Il ne nous donnait pas ce que l’on désirait, l’art nous disait comment désirer. Il y avait quelque chose de si cruel dans cette simple réalisation que j’en étouffais rien que d’y penser. Et de cette aberration naissait la volonté de mourir. Evidemment.

J’étais convaincu que l’obsession du suicide était caractéristique de l’homme qui ne sentait ni vivant, ni pleinement capable de mourir. Et qui avait son attention qui ne savait se détourner de ses deux impossibilités. L’art n’était qu’un conducteur, et malheureusement pour moi, je n’étais qu’une ampoule dans le bain d’un chanteur pop. Cette pensée me ramena inévitablement à Morgan, je me demandais bien qu’elle ce qui pouvait bien faire en cette soirée sordide où ces serpents sadiques ne s’arrêtaient pas de siffler des insinuations malsaines dans mon cerveau.

Je déambulais, les yeux puant la clope et les livres inachevées. Et je me demandais. Je demandais à ces petites voix qui bourdonnaient au fond de ma tête. Une fois que j’aurai tué tous les méchants, et quand tout sera parfait, juste, et bon, quand je l’aurai enfin obtenu, de la façon la plus parfaite dont je l’imaginais, qu’est-ce que je ferais des personnes … Comme moi ? Les Morgan, Les Mira’, Les Morwen, Les Tanyl, les personnes comme nous elles deviendront quoi ? Les fauteurs de troubles ? Comment je protégerai ma glorieuse révolution de la prochaine ?


Nous gagnerons.


Oh ? Nous gagnerons ? Peut-être. Peut-être bien qu’on gagnera. Mais personne ne gagne indéfiniment. Pas les reines, pas les rois, alors qu’est-ce qu’un fou comme moi pouvait bien espérer sur le long terme, qu’est-ce que des parias comme nous pourrons bien apporter après tout cela ? La roue ne fait que tourner, et tourner. Peut-être un barde un peu peureux chantera nos histoires, peut-être qu’Hadelin fera vibrer ses vieilles cordes usées une dernière fois. Est-ce que vous vous sentez chanceux les vermines, est-ce que vous êtes prêts à jouer à ce jeu ? Qui sera le plus rapide, qui sera le plus vernis, ce n’était pas un jeu pourtant la petite guerre que je menais n’était pas si différente des glorieuses qui avaient été mené par le passé.

C’était toujours la même chose.

Tout à fait. Quand le cycle de la haine fait son chemin, qu’on décoche la première flèche on a aucune idée de qui finira par mourir. Les enfants de qui crieront et brûleront sur le bucher d’une gloire factice. Combien de cœurs d’amoureux transis seront brisés, combien de brat seront laissé sans laisse. Les vies à jamais changées, les litres de sang versés, les destins déformés.


Je pensais.

Je pensais.

Penser c’était juste un mot un petit peu classieux pour changer d’avis. Et pourtant rien n’y faisait. Je mourrai sur cette vallée, seul ou accompagné, changeant ce monde ou le prochain, ou celui d’après, je vivrai une vie de misère ou de roi, et quand tout sera terminé, viendra la question, que faire des gens comme moi ? Celle que je voulais esquiver depuis le début.


Alors ?


Alors. La réponse me fit sourire. La réponse me fit sourire, et elle aurait sans aucun doute fait sourire l’équipe de bras cassé qui me servait de garde-fou.


Morior Invictus.


Je déambulais d’un pas assuré et croquignolesque, les deux dussent à une bière un peu trop forte, ou un peu trop tôt. Le fond de mes yeux corralins, usé par les clopes fumaient à la chaine je continuais ma route. Vers où ? Un point de rendez-vous, une mission qui demandait une discrétion chirurgicale, et donc la parfaite mission pour moi. Si la personne ne voulait pas se faire connaître, elle avait encore moins de chance de dévoiler mon identité, et se faisant, elle avait une plus grande chance de voir sa mission réussir.

Car j’étais le meilleur dans ce que je faisais.


Sans aucun putain de doute.


Une voix m’arrêta. Et au milieu de la mélopée chantonnait par la foule et le bruit des passant cela me demanda un instant pour reprendre ma concentration. Elle parlait déjà de requête putain d’amateur sérieusement. Je ne pouvais montrer la gêne et l’inconfort que cette phrase me provoquait, alors je ne dis rien. Je vins feindre l’indifférence, mais tirant doucement sur sa manche je lui faisais comprendre qu’oui, j’étais là pour cela, et qu’il fallait en discuter dans un endroit plus privé. Sans voir sa réaction pour ne pas éveiller les soupçons d’oreille un peu trop indiscrète, je menais la voie vers une ruelle pas loin d’un bar où j’avais l’habitude de trainer. Je ne la regardai pas pendant tout ce temps, sa voix était celle d’une femme, mais pour le reste je n’avais que peu d’information. Pas très grande. Pas très gaillarde. Je me rassurai en me disant que dans ce genre de ruelle la dépouiller ne serait pas très dur si le contrat me déplaisait.

Enfin arrivé, je craquais les os de ma nuque, et sortait une cigarette.

« Ravi. Levi’, ou Levi’ pour les intimes. » Se faire appeler par son nom toujours une bonne façon de passer inaperçu « Vous vouliez quelqu’un de discret, quelqu’un d’efficace, vous avez le meilleur de ce que le Reike peut vous proposer. Alors ? Cible, spécificité, cruauté dans l’exécution ? Tout est négociable, mais tout a un prix. »

Je voulais faire le difficile, mais en vérité, j’avais deux bouches, deux bouches et demi à nourrir, trois si on comptait le squattage de Morgan à l’appart’, et je me retenais d’être trop regardant. En parlant de regard. C’est quand mon regard croisa celui de ma commanditaire, que je compris à qui j’avais à faire. A quoi aurait-été plus exacte. Cette fille de viol me donna un haut le cœur à sa simple vue. Je jetai ma clope à mes pieds et l’écrasait, incapable de prendre une bouffée de plus sans vomir tout l’alcool que j’avais ingéré. Mes yeux vinrent trahir ma surprise alors dans un balbutiement, je glissai,

« Je m’attendais pas à voir ça. Reprenons ? »

J’en avais perdu ma double négation et elle avait gagné une question. Son visage ne me revenait pas, comme la plupart de ses suppôts du mal d’hybride, mais bon. Il fallait gagner sa croute. Et si je n’avais pas besoin de particulièrement la côtoyé ça aurait rendu la tâche plus.

Si.





Kaelinn
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Silence...

Tu ne discernais les traits de l'homme qu'à travers sa démarche bourrue, nonchalante. Tu percevais un peu de consternation face à ton approche direct, sans détour, tu n'avais pas de temps à perdre, et tu ne donnais que trop peu de considération au reste du monde. Alors tu marchais, te faufilant à travers la foule derrière son ombre, ta canne toujours à la main, simple support pourtant nécessaire.

T'isoler du reste de la foule n'était pas une action particulièrement habile de ta part, face à ce genre de personne, il ne lui faudrait qu'un peu d'énergie pour te dépouiller entièrement ou pire. Mais tu te fichais de ce genre de risque, tu n'étais pas femme à craindre la danger inutilement. Tu n'en restais pas moins prudente, mais à la vue de ta situation, tu n'avais pas beaucoup de choix quant à la manière de faire. Si cela pouvait faire plaisir à son égo d'agir comme il le souhaitait, alors tu le laissais faire volontiers.

Finalement tu notais une certaine surprise teintée de dégoût dans sa voix lorsqu'il vint enfin à discerner ta condition. Tu t'en foutais, ce n'était pas la première ni la dernière que tu faisais face à ce genre de réaction. Les hybrides étaient des créatures impies aux yeux du monde, des engeances qui canalisaient la haine de tout les peuples. Une haine qui ne t'avait jamais arrêté dans ton ascension et dans tes travaux, et ce n'était pas aujourd'hui qu'elle allait t'affecter.

Alors tu le toisais un peu de ton regard vide, jaugeant l'homme par son odeur alcoolisée et son attitude détestable. Tu ne remettais cependant pas en question son professionnalisme... Certaines personnes changeait littéralement d'attitude lorsque l'odeur de l'argent venait à se faire sentir.

- Des braconniers, une vingtaine sont apparus dans les terres du nord, simplement attirés par l’appât du gain. Vous êtes libre dans vos méthodes, et dans l'excès de zèle que vous y mettrez. Je les veux inapte à commettre leurs méfaits, et je veux être avec vous.


Tu allais droit au but, d'un ton placide mais d'un visage autoritaire. Tu savais ce que tu voulais et il n'y avait que très peu de place à la négociation. S'il ne désirait pas tuer, alors tu chercherais quelqu'un d'autre. Mais quelque chose te disait qu'il n'était pas du genre à s'arrêter sur ce genre de considération.

- Votre prix sera le mien. Vous recevrez la moitié dans l'immédiat et l'autre moitié à la réalisation du contrat. J'assurerai le moyen de transport.


Posant tes prunelles vides dans les siennes, tu te fichais du dégoût que tu pouvais provoquer en lui. Dans tout les cas, tu espérais qu'il s'accorde à tes demandes. Cela t’ennuierait de devoir chercher quelqu'un d'autre, ce serait du temps perdu et tu en avais que trop peu.

- Quelle est votre réponse ?


Appuyée sur ta canne, tu faisais presque pitié. Il pourrait simplement te faucher tout ce que tu possédais déjà à moindre effort. Mais s'il faisait ça, il ferait face au rapace qui n'était jamais vraiment loin de toi. Un rapace prompt à attaquer à tout instant s'il détectait un quelconque danger à ton égard.




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Aazel Leviathan
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L’hybride, eurk, m’expliqua plus en détail les termes du contrat. Il fallait simplement m’occuper de quelques braconniers, des mecs contre qui foncièrement je n’avais rien, il cherchait à gagner leur croute, rien de plus rien de moins. S’il fallait faire souffrir du bétail pour parvenir à cela, il était de leur devoir de survivre. Mais bon. Je me doutais que vu son lignage félin, elle était particulièrement attachée aux petites bêtes de ce monde, étant elle-même eh bien … Une petite bête dirons-nous.

J’avais carte blanche. En quelque sorte. J’avais carte blanche à condition que je doive me trimballer une furry féline. Ma première intention était de refuser, je bossais seul, et je détestais risquer le succès d’une mission parce que je devais me traîner un boulet. Mais bon. Ils ne valaient pas mieux que des bêtes. Je ne valais pas mieux qu’une bête. Et ma commanditaire, elle… Ne valait pas mieux qu’une poussière, alors si par malheur elle venait à mourir cela ne la concernerait qu’elle. Je n’étais payé que pour tuer, c’était les termes de son contrat, et si elle venait à se mettre en danger par curiosité ou tout simplement par stupidité, il était dans mon plus grand intérêt de la laisser crever. Peut-être même que si je ramenais son cadavre aux autorités qu’on me payerait une deuxième fois pour les bandits que j’avais déjà tué. En bref j’avais un plan, et j’acceptais à contre-cœur les termes.

« Cents pièces d’or pour l’assassinat, et cinquante pour la discrétion. Ce n’est pas donné, mais vous ne trouverez pas aussi efficace, ou même discret dans tout le royaume. »

Avant qu’elle ne commence à trifouiller ses pièces et à vouloir me payer la moitié, je l’interrompais net.

« Cependant on ne me paye pas en avance. Je ne suis ni un mendiant, ni un lâche, je mènerais ma mission à bien, et je serais payé lorsqu’elle celle-ci sera terminée. Votre considération m’honore. »

Mais je m’en tape royalement de votre pitié. Je savais que ce n’était pas inhabituel pour certains mercenaires d’accepter une petite avance, mais je n’étais pas de ces sac-à-merde. Je la reluquais de base en haut, soupirant déjà, rien qu’à l’idée de sa lenteur future. Elle ne me serait d’aucune utilité en combat, et elle serait une cible facile pour les braconniers. Je ne pus m’empêcher de réaliser qu’une hybride tout près de braconniers c’était une exécrable idée, mettre devant des chasseurs une proie lucrative ne ferait que les excités, mais à quoi bon discuter. Si elle était capturée, elle serait revendue à un prix honnête et vivrait une bien meilleure vie que celle qu’elle mène actuellement sans aucun doute. Elle était sûrement prostituée ou croqueuse de diamant pour avoir autant de thunes sur elle, mais je ne me permettais aucun jugement.

Toutefois, alors que nous commencions cette longue marche vers les terres arides, et la végétation menaçante je me permettais de briser le silence long et désagréable.

« Comment … Comment c’est arrivé ? »

Je me rendais compte déjà en la prononçant que ce n’était pas terriblement clair, mais voilà, je n’avais pas envie de paraître trop brutal, j’étais motivé d’une vraie curiosité, et s’il me fallait surmonter mon dégoût évident pour m’intéresser à ce phénomène terrifiant, je m’obligeais à le faire par amour de la connaissance.

« Vous savez bien … Ce que vous êtes, par quelle horreur des titans est-ce arrivé ? ‘Fin … J’imagine que cela doit vous rebuter autant que moi d’en parler, mais votre condition m’intrigue autant qu’elle m’afflige. »

Je ne voulais pas sonner désolé, je ne l’étais pas, mais vu que je me contentais simplement d’assouvir un désir morbide, je ne m’attendais pas à une réponse particulière. Avant qu’elle me réponde, et alors que nous étions déjà bien avancé, je préférais la mettre en garde.

« Sachez mad… vous, que vous n’êtes pas en sécurité, et les braconniers se feront un plaisir de chercher à vous capturer une fois qu’ils vous auront repéré. Je suis un tueur, pas un garde du corps, ce qui se passera ensuite, je ne peux en endosser la responsabilité. »

Maintenant elle était libre d’agir, et si j’espérais sincèrement que ce sinistre augure, la fasse changer d’avis et que je mène cette mission, seul, je me dédouanais de la suite des évènements.





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