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Anonymous
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Les bras croisés, un chiffon humide dans la main droite, elle observe les passants, postée devant la fenêtre, à l’intérieur de l’auberge. Ses grands yeux verts scrutent avec attention chaque visage, tente de deviner ce que ces deux personnes se disent en essayant de lire sur leurs lèvres, elle imagine ce que cet homme cache dans cette boîte colorée, elle pense au sourire de la femme qui recevra le cadeau de ce petit garçon, elle songe au sujet de la dispute entre ces deux jeunes gens, puis elle soupire.

Nehla, la 2 !

Elle sursaute, sort de sa rêverie subitement pour revenir à la réalité. Sa réalité. Elle se retourne, glisse une mèche de cheveux qui s’est encore échappée de sa coiffure derrière son oreille, puis cale le chiffon entre son chemisier et le bandeau de son tablier qui enserre sa taille. Elle tourne la tête vers la table en question et attrape le crayon coincé sur son oreille.

Bonjour Ed’. Comme d’habitude ?

Le vieil homme hoche la tête, offre un clin d’œil en réponse au sourire de Nehla puis se plonge à nouveau dans son vieux grimoire, le même depuis plus d’un an. La jeune femme se rend en cuisine pour passer la commande de cet habitué puis passe derrière le comptoir pour lui servir une grande choppe de ce liquide ambré dont elle déteste l’odeur. Elle lui apporte sans un bruit, se glissant derrière lui, elle pose sa main sur son épaule en même temps que le grand verre sur la table. Elle en profite pour jeter un œil à la page que le vieux Edward scrute avec attention.

Tu l’as déjà lue.

Je sais Ed’. Mais je me demande ce que tu y cherches, puisque toi aussi, tu l’as déjà lue.

Je cherche à voir ce qu’il y a entre les lignes.

Un léger rire s’échappe des lèvres de la serveuse qui exerce une légère pression affective sur l’épaule de l’homme aux longs cheveux gris.

Un jour, je pourrais peut être t’aider. J’ai une meilleure vue que toi !

Il ajuste machinalement ses lunettes sur son nez en bougonnant, laissant Nehla vaquer à ses occupations en gardant un œil sur elle, toujours protecteur.

Elle débarrasse une table, range quelques chaises, apporte son repas à l’érudit lorsqu’il est prêt, remplit à nouveau sa choppe, puis se poste à nouveau à la fenêtre. Une légère pluie s’abat sur la ville, quelques gouttes glissent le long de la vitre, dans une course lente. Elle les observe, ces gouttes d’eau, se demandant laquelle gagnera cette compétition, et si elle doit donner un avantage à l’une d’elles en l’alourdissant un peu.

Elle sort à nouveau de sa contemplation lorsque la clochette de la porte d’entrée tinte. Ce n’est pas le vieux Ed’ qui quitte les lieux, il est encore trop tôt. C’est un nouveau client.

Nehla se tourne vers la porte, un sourire aux lèvres, prête à accueillir le nouvel arrivé.

William Ravenclaw
Par un début d'après-midi pluvieux - TERMINE Oeg6
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William Ravenclaw
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Par un début d'Après-midi
Nehla Theldj


Aujourd’hui n'était pas si différent des autres jours, je m'étais levé avant même le soleil afin de pouvoir observer son ascension, me rappelant ainsi les moments passaient avec mon père, mais aujourd'hui, certains nuages étaient prédominant, cachant ainsi le lever de la boule de feu. Mon père m'a raconté par le passé que la pluie était un sort lancé autrefois par un magicien si puissant que même après sa mort le sort continue à faire effet. Je sais maintenant qu'il me mentait ouvertement, mais c'était un souvenir cher donc il me faisait sourire.

Je soupirais avant de rentrer chez moi et de croiser ma mère, il était rare qu'elle se lève aussi tôt, elle devait sûrement avoir une grosse commande ou alors un client important à voir ce matin, de toute façon elle me demanderai obligatoirement de l'aider donc on sera fixé dans quelques secondes.


« Bonjour Willi, j'espère que tu as bien dormi ? Tu sais que je t'aime beaucoup n'est-ce pas, tu es mon fils préféré... »

Par un début d'après-midi pluvieux - TERMINE Cj0b

« Bonjour Maman, je suis ton seul fils donc je ne peux être que ton préféré. Dis moi ce qu'il te faut, j'irai te le chercher. »

Elle me souriait niaisement, tandis que j'avais un visage très expressif, avant d'écrire ce qu'elle voulait sur une liste et me rappelant qu'il fallait que je sois de retour le plus vite possible. J'embrassais sa joue avant de partir en courant, voulant éviter la pluie le plus possible.

Après trois heures de recherche dans la forêt et un peu d’entraînement, j'avais récupéré toutes les plantes de l'Alfalfa à l'Épilobe et maintenant, il fallait rentrer, rien de mieux que la téléportation pour cela. En un claquement de doigts, j'étais dans la boutique remettant les plantes à ma mère qui se dépêcha de me mettre dehors pour faire ce qu'elle avait à faire. Je dis bravo la patronne et la mère hein. Un large sourire apparu sur mon visage et la pluie fit de même, il fallait que je me dépêche de trouver un endroit où me réfugier et aussi manger, car il est vrai que mon corps commençait à faire des bruits assez étranges.
Je finis par pénétrer dans une auberge, une jolie petite auberge qui allait sûrement avoir de quoi manger et surtout un endroit où je serais à l’abri.

Tandis que j'avais les cheveux humide et de l'eau qui coulait sur le visage, une jeune femme était là pour m’accueillir, elle était plutôt jolie, mais ce qui avait marqué mon esprit, c'étaient ses yeux. Si les miens étaient des saphirs d'un bleu glaciale, alors les siens étaient des émeraudes aussi verdoyant qu'une forêt. Après mon petit bug de quelques secondes, je me mis à sourire.

Par un début d'après-midi pluvieux - TERMINE 7di4

« Bonjour, j'aimerais savoir s'il était possible de pouvoir manger ici ? On m'a vanté vos mérites. »

J'aurais pu lui faire du rentre-dedans, mais ce n'était pas le moment et puis je n'avais pas le temps pour ce genre de chose, j'avais un objectif en tête et pour le moment rien ne compter plus que cela à part la vie de ma mère, d'ailleurs, il faudrait peut-être qu'elle pense à s'acheter de quoi s'anoblir, elle pourrait en profiter, moi, je sais me débrouiller seul.
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Ses joues rosissent légèrement lorsque le jeune homme la fixe, quelques secondes, peut-être trop longues, mais qui suffisent amplement. Elle a l’habitude des compliments des vieux habitués, et par vieux, on entend bien le grand âge qui les caractérisent. Mais ces compliments sont plutôt ceux d’un grand-père à sa petite fille. Les clients réguliers de l’auberge ne l’ont jamais fixée ainsi, et c’est ce manque d’habitude qui la fait légèrement rougir. Elle rend cependant son sourire à l’inconnu, ses yeux se plissant légèrement, faisant ressortir ces petites rides d’expression au coin de ses yeux.

Elle entend l’ouvrage du vieux Ed’ se fermer et son geste lorsqu’il le pose sur la table, pour mieux observer la scène, commère qu’il est, alors qu’elle s’approche du client.

Bien sûr, ce sera avec plaisir ! Mais avant…

Elle pose un doigt sur le bras du jeune homme avant de le retirer lentement, emmenant avec elle tout l’excédent de pluie qui lui est tombé dessus. Grâce à sa magie, elle parvient à former une bulle d’eau, reliée à son doigt, qui s’éloigne doucement vers le plafond à mesure qu’elle grossit. Les deux jeunes gens sont reliés par cette bulle et ce fil d’eau, qui s’extirpe des vêtements humides du jeune homme pour venir gonfler la sphère translucide. Avant qu’elle ne grossisse trop, Nehla se déplace prudemment, en veillant à ce que sa bulle ne touche rien dans l’auberge, et ouvre la fenêtre pour la faire tomber sur le trottoir. Elle jette un œil au nouveau venu pour envisager une deuxième extraction. Elle penche légèrement la tête sur le côté et se dit que si elle peut le soulager le plus possible de toute cette humidité et éviter par la même occasion de tremper le plancher de l’auberge, ce sera toujours mieux.

Elle recommence donc l’opération, en posant son index sur son bras, quelques secondes, juste le temps qu’un léger flux d’eau ne se forme, et aspire ainsi tout ce qu’elle peut. Elle rejette à nouveau la bulle d’eau en dehors de l’auberge, puis indique d’un geste du bras une place, près d’un poêle à bois.

Vous pouvez vous installer ici. Je vais l’allumer un moment, vous pourrez vous réchauffer et finir de vous sécher.

Elle se déplace discrètement jusqu’au poêle, y place deux petites buches avant de l’allumer et de refermer la trappe. Elle se relève doucement, lissant sa jupe noire machinalement, puis se tourne vers le jeune homme. Ses doigts viennent attraper une mèche de cheveux pour la glisser derrière son oreille, en lieu et place du petit crayon qu’elle coince toujours au même endroit.

Qu’est-ce qui vous ferait plaisir ?

Elle relève les yeux de son carnet pour croiser le regard bleuté du jeune homme, rougissant à nouveau légèrement. Elle se râcle la gorge puis baisse à nouveau la tête.

Aujourd’hui, nous avons un délicieux soufflé au fromage, mais il faut un peu de temps au chef pour le préparé. La soupe du jour est aussi très bonne, épicée et douce en même temps, juste ce qu’il faut pour se réchauffer. Sinon, nous avons un ragout au vin, c’est ce que choisit la majorité des clients.

Elle lève à nouveau les yeux ver le jeune homme, rapidement, aussi discrètement que possible.

Le vieux Ed pourra vous recommander le soufflé. Quant à moi, j’ai une préférence pour la chaleur des épices. Si cela peut vous aider à choisir…

Elle relève finalement complètement la tête de son petit calepin avant de se retourner. Elle fait quelques pas et de revenir à la table du nouveau client.

Et si vous n’êtes pas convaincu, voici la carte complète, ainsi que celle des boissons. Je vous laisse faire votre choix, faites-moi signe !

Elle affiche un joli sourire au jeune homme avant de glisser à nouveau son crayon derrière son oreille. Elle jette un œil au feu qui prend doucement dans le foyer du poêle avant de retourner derrière le comptoir et de ranger, pour la énième fois de la journée, la bouteille de rhum du patron qu’il laisse toujours traîner.

Tu m’en remets une, Nehla ?

La jeune femme acquiesce en souriant au vieux Ed qui tend sa choppe en l’air, avant de venir la récupérer et de la remplir de la boisson préférée du vieil homme. Elle replace la chope la main d’Edward sans qu’il ne lève un œil, et sans qu’elle ne prononce un mot. Elle sait qu’il sourit et lui sait qu’elle a encore jeté un œil à la page, espérant repérer quelque chose à la volée.

William Ravenclaw
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Par un début d'Après-midi
Nehla Theldj


La jeune femme était tout simplement extraordinaire, elle était douce et très compétente en plus d'être très jolie. Elle avait retiré cette eau avec une aisance d'elle que l'on aurait dit une mage d'eau ou même une sirène, ces créatures dont j'avais entendu parler dans les histoires de mon père. Elle venait de faire un travail excellent, peut-être pourrait-elle m'apprendre l'art de manier l'eau si je lui demandais ? Enfin, j'avais des choses plus urgente à faire pour le moment.

J'écoutais ce qu'elle me disait et faisait exactement comme elle me le disait, elle était serveuse donc j'imagine qu'elle savait mieux que moi que l'emplacement le plus approprié pour moi était prêt du poil, d'ailleurs, c'était une place fabuleuse, parfaitement parfaite.
Je la regardais en l’écoutant avec grande attention, car il se trouvait que j'avais faim et que tout ce qu'elle venait de me proposer semblait vraiment bon, si je m'écoutais, je prendrais toute la carte, carte qu'elle me passa. Elle était partie faire autre chose, le temps que je choisisse et je devais dire que je ne savais pas quoi choisir.

Il me semble qu'elle avait parlé d'une soupe, une soupe épicée et douce en même temps, il fallait dire que cela attisait ma curiosité. J'observais rapidement les gens présent dans la salle avant d’appeler la jeune demoiselle, j'avais choisi.

Par un début d'après-midi pluvieux - TERMINE 1et5

« Tout d'abord, je ne vous ai pas remercié pour l'eau que vous avez enlevé donc merci beaucoup, ensuite, je pense que je vais vous écouter et prendre la soupe que vous m'avez conseillé, cela a attiser ma curiosité. Pour ce qui est de la boisson, serait-il possible d'avoir la même chose que le vieil homme. »

Tout cela accompagné d'un large sourire les yeux fermés, je m'étais aperçu qu'elle avait tendance à rougir quand nos yeux se croisaient. J’espérais vraiment que cette soupe était bonne, même si dans le pire des cas, je pourrais toujours commander de nouveau. Un léger soupir sortit de ma bouche tandis que je repris la parole avant que la demoiselle ne s'en aille.

« Puis-je vous poser une question, si cela n'est pas indiscret. Cela fait longtemps que vous travaillez ici ? J'aimerais savoir si la personne qui m'a conseillé cette auberge voulait que je voie une jeune femme aussi belle ou s'il voulait dire qu'ici, c'était très bon. »

Mon sourire s’agrandit légèrement et j'avais les yeux ouvert cette fois, c'était un peu du rentre-dedans, mais c'était une vraie question, la personne en question était assez étrange, alors peut-être avait-il pour projet de s'en prendre à elle et dans ce cas présent, il fallait que je protège cette jeune femme, même si entre nous, j'étais presque sûr qu'elle avait des capacités dès que je l'ai vu utilisé la magie.
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Avec un hochement de tête, elle note sur son petit calepin la commande du jeune homme aux yeux bleus, un sourire de satisfaction aux lèvres d’avoir réussi à faire commander à quelqu’un que cet éternel ragout. Elle se penche légèrement pour récupérer la carte posée sur la table lorsqu’il la stoppe net dans son élan. Cette fois, la teinte de ses joues vire rapidement au rouge vif, embarrassée par les mots qu’elle vient d’entendre. Elle entrouvre la bouche mais ne trouve pas quoi répondre, le regard plongé dans celui du jeune homme.

Elle toussote un peu, attrape finalement la carte puis se redresse, glisse nerveusement une mèche de cheveux derrière son oreille et griffonne quelques formes géométriques sur la petite feuille pour se donner de la contenance.

Eh bien… Hm.. Ça doit faire un peu plus d’un an que je suis ici, je crois…

Bon sang, ressaisis toi !

Je pense qu’on vous a plutôt vanté les mérites du chef ! C’est vrai que sa cuisine est parfois un peu rustique, mais on mange bien ici !

Elle affiche un sourire empreint de toute sa gêne, avant de glisser son crayon derrière son oreille et d’ajuster le col de son chemisier. Elle reste plantée là pendant quelques secondes, à jeter tour à tour un coup d’œil au plancher de l’auberge et au visage souriant de ce jeune homme avant de se râcler la gorge et de se reprendre.

Je… Hm. Je vais prévenir le chef pour votre plat et vous apporte votre boisson.

Elle se retourne prestement, serrant le menu contre sa poitrine, en respirant le plus calmement du monde, puis s’éclipse en cuisine un instant. Le chef lui lance un regard mêlant inquiétude et questionnement alors qu’elle glisse la petite page sur la table pour qu’il puisse se mettre au travail, en lissant frénétiquement sa jupe d’une main. Il lui adresse un signe de tête vers le fond de la cuisine, où elle se rend pour avaler un grand verre d’eau glacée à grande gorgée, comme si elle était assoiffée après une marche interminable dans le désert. Elle ajuste à nouveau sa jupe, son chemisier, ainsi que sa coiffure, souffle un grand coup puis apparaît à nouveau, un léger sourire aux lèvres, dans la grande salle de l’auberge, derrière le comptoir.

Elle jette un rapide coup d’œil et constate, presque avec soulagement, qu’il ne reste que quelques clients. Edward, bien entendu, le jeune homme, et un couple qui va probablement attendre la fin de l’averse pour quitter les lieux. Elle attrape une chope qu’elle remplit de cette boisson amère et mousseuse, glisse un chiffon entre sa jupe et le ruban de son tablier, attrape un plateau, puis se dirige vers le jeune homme. Elle glisse le grand verre sur la table en lui adressant un sourire, elle tente d’éviter son regard mais n’y échappe finalement pas, laissant à nouveau quelques secondes s’égrener, avant de retourner à son travail en attendant que le chef finisse de préparer le repas. Elle débarrasse les tables, use de sa magie pour faire tomber quelques gouttes d’eau sur la surface boisée pour la nettoyer, avant de retourner en cuisine pour déposer ce plateau chargé.

Ce n’est qu’en passant la porte qu’elle se rend compte qu’elle a à peine respiré pendant ces quelques minutes, essayant de comprendre ce qu’une aussi jeune personne fait dans l’auberge et s’il cherche à lui faire comprendre quelque chose. Le cuisiner secoue la tête en souriant en la voyant à nouveau dans un état second, puis lui indique qu’elle pourra revenir quelques minutes plus tard. Elle en profite pour servir son dessert à Edward, accompagné d’un petit verre de liqueur et d’une tasse de café. Comme à chaque fois qu’elle passe près de lui, elle jette un coup d’œil à la page qu’il tente de déchiffrer, ne voyant toujours pas ce qu’il y cherche.

La petite sonnette indiquant que le repas est prêt l’oblige à sortir de son observation, qui lui aura au moins valu d’oublier, ne serait-ce que pour quelques instants, la présence du jeune homme qui la perturbe bien trop.

Elle glisse la grande assiette et la petite corbeille de pain sur son plateau puis se dirige vers la table du fond, près du poêle. En déposant le tout devant le jeune homme, elle lui indique, d’une voix un peu trop basse, probablement :

J’espère que ça vous plaira…

Elle jette un œil à ce velouté orangé, dégageant un parfum délicat, savant mélange d’épices qui glisse dans la gorge et réchauffe autant le cœur que le corps.

La première fois que j’y ai gouté, j’ai été surprise. C’est doux comme un nuage, et puis ensuite, une note de noisette vient ponctuer le goût des légumes, avant que les épices n’entrent en jeu. C’est délicat et fort, doux et puissant… C’est un peu… Un rayon de soleil qui caresse la joue avant que gronde le tonnerre…

Elle relève les yeux vers le jeune homme en terminant sa phrase, ses joues prennent à nouveau cette couleur rose pâle avant qu’elle ne lui adresse un sourire et ne se relève.

Appelez-moi si besoin, d’accord ? Bon appétit !

Elle retourne finalement derrière le comptoir pour s’occuper comme elle le peut. Elle attrape son vieux carnet noir et sa plume, toujours rangés au même endroit sur l’une des étagères et tourne les pages jusqu’à la dernière qui contient une note. Sur la page vierge suivante, elle note quelques informations sur le jeune homme, pour s’en souvenir. Il lui manque encore son nom, sa profession et son but dans la vie. Elle jette un œil dans sa direction, en espérant pouvoir le revoir passer la porte de son auberge ou bien pouvoir discuter un peu avec lui cet après-midi, pour en savoir un peu plus sur lui.

William Ravenclaw
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Nehla Theldj


Je pense que je l'avais troublé, peut-être que j'étais un peu trop direct avec elle, je n'étais pas le plus doué quand il s'agissait de relation humaine. Enfin, j'avais eu les réponses dont j'avais besoin et en plus de cela, elle venait d'une jeune femme magnifique, j'avais tous gagner. Enfin bref, il fallait peut-être que je reste pour la protéger ne sait-on jamais, oui, c'était pour cette raison que j'allais lui demander quand est-ce qu'elle allait finir son service, sinon pourquoi je le ferrais hein ?

Je me perdis dans mes pensées tandis qu'elle alla prévenir le chef de ma commande et qu'elle partit chercher ma boisson. Il fallait que je sois moins direct avec elle, mais cela n'était pas simple. Je ne pouvais m’empêcher de jeter des regards vers elle et parfois, nos regards finissaient par se croisaient, c'était à la fois assez embarrassant, mais étrangement plaisant, je sentais avoir une connexion avec elle, peut-être qu'on finirait par devenir amis, elle pourrait être ma première amie... Non, attends William, tu te perds là, si tu fais tout cela, c'est pour sa sécurité à elle, car les gens sont assez louches. Enfin, j'étais louche aussi, mes pensées ne cessaient de partir dans tous les sens avant que je ne soupire.

Par un début d'après-midi pluvieux - TERMINE Cv3c

Il fallait vraiment que je me reprenne, ce n'était pas le moment pour ça. La jeune demoiselle au yeux émeraude finie par me ramener ma commande, me sortant ainsi totalement de mes pensées, sans que je n'entende sa phrase dites tout bas, je la regardais avec un grand sourire tandis qu'elle m'expliquait son ressenti sur cette soupe, cette soupe semblait prometteuse. Lorsque nos yeux se croisèrent à nouveau ses joues se tintèrent de rose tandis qu'un sourire incontrôlé apparu sur mon visage, quel était donc cette magie étrangement agréable ?! Elle repartit finalement tandis que je commençais à manger. C'était bon, vraiment très bon ! Je comprenais maintenant totalement ce que la jeune serveuse me décrivait et étrangement, c'était ça ! Si elle me regardait, elle pouvait voir mon visage en extase, c'était vraiment très bon. Je reviendrais sûrement dans cette auberge et pas que pour la jeune demoiselle.

Je finissais ainsi mon assiette ainsi que trois bouts de pain avant de m'étirer, on pu entendre mes os craquaient si l'on se trouvait proche de moi, c'était assez agréable comme sensation, le seul problème était que j'avais encore faim. Je fis donc un signe à la serveuse avec un énorme sourire.

« Mademoiselle, j'aimerais vous dire que votre recommandation était une vraie surprise, j'ai énormément apprécié, malheureusement mon ventre crie encore famine, serait-il possible d'avoir un soufflé ? D'habitude, je ne mange pas autant, mais l'utilisation de magie est énergivore. »

Évidemment, c'était faux, je mangeais toujours pas mal et pas que quand j'utilise la magie, mais ça, elle ne le savait pas et heureusement, je dois dire, enfin, je ne sais pas trop pourquoi je me justifie devant elle, parfois, j'avais tendance à m’exaspérer.

« Vous allez peut-être me penser intrusif, mais cela serait-il possible de savoir votre prénom ? Pour ma part, c'est William. »

C'était une information importante le nom si je voulais la protéger, même si je ne savais toujours pas à quelle heure elle finissait et que je ne savais pas trop comment lui demander.
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D’un geste fluide, elle débarrasse la table du jeune homme avec un sourire, avant de glisser une main sur le bois pour l’humidifier grâce à son pouvoir et de l’essuyer avec son chiffon, toujours coincé dans son tablier. Elle hoche à nouveau la tête, sans prendre de note cette fois, avant de passer son plateau de sa main droite à celle de gauche et d’en caler le bord sur sa hanche. Elle tend sa main droite au jeune homme avec un sourire qui ne quitte pas ses lèvres malgré son hésitation. Il finit tout de même par glisser sa main dans la sienne, la serrant doucement, un sourire aux lèvres.

Nehla, enchantée de faire votre connaissance, William.

Elle lui adresse un discret clin d’œil, rougissant immédiatement de ce geste.

Je vais prévenir le chef, je vous apporte quelque chose à grignoter en attendant, il faut être un peu plus patient que pour la soupe pour ce genre de plats !

Elle se faufile à nouveau en cuisine, glisse la commande au chef avant de débarrasser son plateau et de prendre un chiffon propre, puis elle retourne en salle. Se hissant sur la pointe des pieds tout en s’appuyant d’une main sur le meuble qui soutient les étagères, elle attrape un petit bol et une coupelle, avant de les remplir de quelques fruits secs, de biscuits salés et de quelques dés de fromages qu’elle a récupéré dans la cuisine.

Elle pose les deux récipients sur la table de William avec un sourire avant d’aller débarrasser la table du jeune couple qui a finalement décidé de quitter l’auberge alors que la pluie se fait déjà plus forte dehors. Elle attrape en passant la tasse de café vide du vieux Ed’, toujours bloqué sur la même page de son livre et s’installe à nouveau derrière le comptoir. Elle observe la pluie ruisseler sur les grandes vitres quelques secondes avant de reprendre ses esprits et de remplir un grand verre d’eau fraîche pour elle et une choppe pour William, pour le faire patienter. Elle avale son verre d’eau avant de laisser un soupir de soulagement, ressentant le liquide frais glisser dans sa gorge et se répandre dans tout son corps, alimentant par la même occasion sa réserve d’eau pour sa magie. Elle attrape la chope et se dirige vers la table du fond, se déplaçant avec fluidité entre les tables.

Il ne lui reste qu’un pas à faire avant de poser le verre sur la table.

NEHLA !

Distraite par Edward qui a probablement finalement découvert ce qu’il cherche vu le cri qu’il vient de pousser, elle s’emmêle les pieds et trébuche légèrement. Pas assez pour tomber, mais suffisamment pour que l’intégralité du liquide ambré et pétillant ne se déverse sur le pauvre William qui, malgré son mouvement de recul, n’a rien pu éviter.

Elle se couvre la bouche inspirant bruyamment, stupéfaite par cette maladresse, les yeux écarquillés. Elle s’approche vivement du jeune homme qui s’est levé de sa chaise et constate les dégâts qu’elle a causé. Sa main vient machinalement créer une bulle d’eau dans laquelle elle plonge le chiffon. Elle le pose à la hâte sur le tissu détrempé qui colle au corps du jeune homme en exerçant des petites pressions pour tenter de retirer tout le sucre contenu dans la boisson, puis elle plaque sa main sur lui pour retirer toute l’eau restante, plongeant en même temps le chiffon dans sa bulle d’eau pour le rincer.

Je suis désolée !

Elle laisse ses yeux observer le reste des vêtements et constate avec soulagement que seul le haut de William a fait les frais de sa maladresse, dont le gris clair a presque viré au noir. Elle pose à nouveau le chiffon humide avant de glisser sa main un peu plus haut, au niveau du plexus solaire, pour retirer l’eau.

Ce n’est qu’en posant sa main à cet endroit qu’elle sent la poitrine du jeune homme se soulever, lui rappelant soudainement ce qu’elle est en train de faire. Ses pommettes rosissent à nouveau alors qu’elle lève la tête doucement, sentant le souffle de William glisser sur son visage. Elle retient son souffle. Ses yeux croisent finalement ceux du jeune homme et fatalement, sa bulle d’eau éclate pour se répandre au sol et toute celle qu’elle a aspiré du vêtement glisse le long de son bras sans qu’elle ne s’en rende compte, sa main toujours plaquée contre lui.

Je…

William Ravenclaw
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Nehla Theldj


Son nom était ainsi Nehla, un nom vraiment magnifique, le fait de savoir son nom était une avancée majeur dans mon plan de sa protection, mais j'étais loin de me douter que ce plan allait avoir de nombreuses péripéties.

Comment s'était-on retrouvé dans cette situation ? J'attendais simplement mon repas une nouvelle fois, le sourire aux lèvres et le drame arriva. Elle qui avait sa main posée sur mon torse, elle pouvait sûrement ressentir mon souffle sur elle et j’espérais qu'elle n'avait pas remarqué que mon rythme cardiaque avait augmenté depuis qu'elle avait posé sa main sur moi. Je ne savais pas quoi faire, je ne lui en voulais pas le moins du monde, loin de la même, j'imagine qu'elle avait été surprise de par la prise de parole du vieil homme. Que devais-je faire ou même dire ? Peut-être devais-je lui dire de ne pas s'en faire. Après tous c'était un accident !



Le problème était que je n'arrivais pas à détourner le regard, mes yeux plongeaient dans les siens, je ne savais pas si j'avais vraiment envie que ce moment s'estompe, mais il fallait au risque qu'elle se fasse réprimander, ce qui n'était nullement mon but. Je posais ma main sur la sienne, attends pourquoi je faisais ça ? Non il ne fallait pas que je fasse ça, ce n'était pas approprié, elle faisait simplement son travail elle. Je retirais ainsi ma main avant de détourner le regard, mes joues devinrent rouges, comme les siennes.

Par un début d'après-midi pluvieux - TERMINE Qvi2

« Ce...Ce n'est pas grave, ne vous inquiétez pas, les accidents ça arrive. »


Je ne pouvais la regarder en face, j'étais trop gêné. Je pris une grande inspiration puis j'expirais avant de faire un pas en arrière, faisant ainsi en sorte que sa main ne soit plus en contact avec moi et je pris une serviette de table afin d’essuyer son bras, il ne fallait pas qu'elle soit mouillée. Mes joues reprirent une teinte normale tandis que je faisais un grand sourire à la jeune femme devant moi. J'avais pu légèrement reprendre le dessus sur mes émotions, mais à tout moment je pouvais replonger, ce qui 'était assez horrible.

Je n'étais pas très tactile à la base, mais ce n'était pas désagréable.


« Encore une fois ce n'est rien de grave ne vous inquiètez pas Nehla, au moins vous vous souviendrez de moi comme ça. »


Je lui fis un clin d’œil à mon tour. Si vous me demandez pourquoi j'avais fait cela, alors je ne pourrai vous répondre, mais je ne regrette absolument pas ! Il fallait peut-être que je lui propose mon aide, après tous c'était à cause de moi si sa bulle avait explosé, je l'avais désorienté.


« Vous voulez de l'aide pour nettoyer ce qui est sur le sol ? »

C'était une demande sincère, je voulais l'aider et faire en sorte qu'elle n'ait aucun problème. Tout cela c'était passé sous les yeux du vieil homme.
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Le contact de sa main chaude sur la sienne n’avait duré qu’une seconde, mais c’était amplement suffisant pour lui faire baisser les yeux au moment où William détournait les siens. La situation ne pouvait pas être pire, et c’est lui qui leur permit à tous deux de reprendre leurs esprits. Elle recula également d’un pas, replaçant nerveusement une mèche de cheveux derrière l’oreille alors qu’il prenait la peine de retirer l’eau qui coulait de ses doigts. Ce geste n’était pas vraiment nécessaire, elle aurait aspiré le liquide grâce à sa maîtrise s’il lui avait laissé le temps, mais elle se contenta de le regarder faire, se disant qu’elle n’avait pas eu le privilège qu’on s’occupe d’elle depuis bien longtemps.

Elle répondit à son clin d’œil par un sourire gêné puis secoua doucement la tête.

Non, ne vous en faites pas, je vais réparer ça en… un clin d’œil !

Elle releva les yeux vers lui avec un sourire, celui qui lui fait légèrement plisser les yeux, puis s’attela à la tâche. Elle commença par nettoyer la table avec son chiffon encore trempé, puis glissa les doigts de sa main libre sur le bois, laissant l’eau encore présente sur la surface couler en sens inverse sur son bras, suivant le tracé de ses veines, jusqu’à finalement disparaître peu à peu, absorbé par son corps. Son pied glissa vers la flaque du plancher, et l’eau glissa à son tour autour de sa jambe pour disparaitre dans les pans de sa longue jupe, serpentant autour de son mollet et de sa cuisse pour finalement disparaître.

Elle apprécia bien plus que de raison d’absorber cette eau, permettant à son corps de redescendre en température, et occupant son esprit pour ne pas penser à sa maladresse. Elle s’accroupit pour récupérer la chope qui s’était renversée avant de jeter un œil à William. Son haut présentait encore des traces d’eau. Elle se releva doucement en gardant le regard fixé sur la table plutôt que sur lui, posa son doigt sur le jeune homme en tendant son bras, respectant la distance qu’il avait mise entre eux, puis aspira le reste du liquide, ne laissant qu’une tache légèrement plus foncée que le reste du vêtement. Elle avait finalement repris le contrôle de son esprit et de sa respiration, elle expira longuement, doucement, en fermant les yeux, puis tourna la tête vers William.

Je suis vraiment navrée. J’ai été distraite, c’est ma faute. J’ai épongé tout ce que je pouvais, je pense que vos vêtements pourront finir de sécher grâce au poêle. Je vais vous chercher un autre verre, et votre soufflé ne devrait pas tarder.

Un léger sourire se glissa sur ses lèvres avant qu’elle ne détourne à nouveau les yeux et ne se faufile vers le bar, délaissant sur le comptoir le chiffon humide et la chope vide. Elle s’empressa de remplir à nouveau le grand verre et de glisser quelques biscuits salés dans une assiette avant de les apporter aussi tôt à la table de William, évitant avec soin son regard, honteuse de son comportement plus que de sa maladresse.

En attendant que la sonnette de la cuisine retentisse, elle se dirigea à pas lents vers la table du vieux Ed’, encore stupéfait de la scène. Elle s’affala plus qu’elle ne s’installa sur la chaise en face de lui en soupirant.

T’en rates pas une, petite.

Elle écarquille les yeux et se redresse, se penchant à peine sur la table pour chuchoter :

Parle moins fort ! Et puis, c’est de ta faute…

C’est de la faute de la découverte.

Montre-moi alors ! J’espère que ça vaut la peine que je me ridiculise comme ça !

Mais tu n’as pas été ridicule voyons ! C’était tout à fait charmant ! Deux jeunes gens qui se rentrent dedans comme ça…

Moins fort je te dis !

Elle jette un regard légèrement paniqué vers la table de William, espérant qu’il n’a rien entendu, probablement en vain.

Et puis on ne s’est pas rentré dedans, tu m’as presque fait tomber. Montre-moi ta découverte.

Le vieil homme adresse un clin d’œil à Nehla en rigolant, puis tourne le livre vers elle en posant le doigt sur un dessin. Un caractère plutôt. Une lettre d’un ancien alphabet. La jeune femme écarquille les yeux avant de froncer les sourcils en se mordant la lèvre.

J’ai déjà vu ça quelque part… Comment l’as-tu remarqué ?

Tu renverse de l’alcool sur les jeunes hommes pour reluquer leurs torses tout en muscle, moi je m’en sers pour faire apparaître des choses sur des pages.

Il prononce ces mots assez fort pour que William les entende, en détachant bien chaque mot et en les accentuant, pour s’en assurer, le bougre. Les pommettes de Nehla virent à nouveau au cramoisi alors qu’elle glisse une main vers son visage pour tenter de cacher sa honte. Elle serre les mâchoire et souffle à voix basse :

Ce n’est pas du tout ce qui s’est passé.

Son calvaire ne finit pas encore, puisque le chef fait tinter la petite clochette lui indiquant que le soufflé du jeune homme est enfin prêt. Elle relève subitement la tête, la bouche entrouverte, jetant un rapide coup d’œil à William.

*On se concentre, on souffle, tout va bien se passer. Et puis pour le coup, si tu lui renverse un plat qui sort juste du four dessus, ça ne va pas être la même chanson. Allez, hop, lève-toi !*

Elle se lève doucement de sa chaise, respirant tout aussi lentement, elle replace ses cheveux pour se donner de la contenance et file en cuisine sans répondre au clin d’œil et à la moue rieuse d’Edward. Avec précaution, elle entoure le plat en terre cuite contenant ce délicieux soufflé à l’odeur alléchante avec un linge propre et épais et le glisse sur son plateau, puis se dirige, concentrée sur le gâteau, vers la table de William. Elle pose le tout sur la table avant d’attraper le tissu protégeant ses mains de la chaleur pour déposer le plat devant le jeune homme, non sans avoir placé un disque de liège pour protéger la table d’une éventuelle marque de brûlure. Elle glisse à nouveau son plateau sur sa hanche puis daigne enfin tourner les yeux vers le jeune homme.

Faites attention, c’est extrêmement chaud…

William Ravenclaw
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William Ravenclaw
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Par un début d'Après-midi
Nehla Theldj


Les paroles du vieil homme ne pouvaient pas ne pas être entendues, nous n'étions que tous les trois en salle et la pluie n'était plus là, donc il était difficile de ne pas entendre les propos de cet homme. Il n’empêche que ces paroles me fissent sourire, je ne pouvais pas retenir ses sourires en moi, mais cela avait aussi eu l’effet de faire rougir légèrement mes joues en repensant à ce qui c'était passer il y a quelques minutes de cela.
Pourquoi mon corps réagissait de la sorte ? Je ne comprenais pas trop, mais c'était beaucoup trop perturbant pour moi. Enfin bref, il fallait peut-être que je pense à la suite de ma vie maintenant, j'avais atteint un niveau suffisant pour être un mercenaire digne de ce nom, même si j'avais accepté des quêtes assez limité jusqu'à aujourd’hui, je devais avancer. Le problème était que pour avancer, il fallait que je parte, mais est-ce que ma mère serait capable de se débrouiller toute seule si je pars trop loin d'elle ? Je ne sais pas. Elle était loin d'être une enfant, mais j'ai peur de son futur, je n'ai pas envie de trop m'éloigner, mais si je ne le fais pas, je ne pourrais pas retrouver les traces de mon père et surtout les créatures qu'il me décrivait lorsque j'étais plus petit. J'avais toujours rêvé de les voir, mais encore une fois pour cela, il fallait que je m'en aille loin.

Tandis que la jeune demoiselle venait m’apporter mon plat, je ne faisais plus attention à elle, le fait de penser à mon avenir avait happé toute pensée d'elle et puis de toute façon, nous étions dans son auberge donc pour le moment, je n'avais pas à m'en faire. La tête vers le bas, mes cheveux cachant mes yeux, je soupirais.

Par un début d'après-midi pluvieux - TERMINE Ez5a

J'avais l'air d'une personne déprimé, ce n'était pas ça que je devais montrer, mais c'était un dilemme dont j'avais du mal à me débarrasser. La jeune Nehla avait dû le remarquer puisqu'elle toussota pour avoir mon attention avant de me redire de faire attention, car c'était chaud, même si je n'avais pas vraiment écouté ce qu'elle venait de me dire pour la seconde fois.

« Oh pardon, merci beaucoup »

Je lui adressais un large sourire et je fus à nouveau happé par son attention, c'était assez magique la façon dont mon attention pouvait changer d'orientation d'une facilité effrayante. Fort heureusement, j'avais écouté ce qu'elle venait de me dire... Enfin, je crois.
C'est donc avec un grand sourire que je pris un couteau et une fourchette, coupant ainsi un morceau et venant le mettre dans ma bouche, c'est à ce moment précis que je compris que c'était vraiment chaud, vraiment très chaud même. Au point où je lâchais mon couteau et ma fourchette, je ne devais pas crier ni pleurer, mais ma bouche était en feu, sans attendre une seconde de plus, j'attrapais ma nouvelle boisson à deux mains et je la vidais dans ma bouche. J'étais vraiment un boulet à ne pas écouter les gens quand ils parlent !

« Effectivement ché chaud »

Je regardais Nehla en souriant, une larme à l’œil. Je passais sûrement pour un idiot à ses yeux, mais bon, c'était la vie et c'était ainsi.
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Après avoir haussé un sourcil face au geste aussi courageux que stupide du jeune homme, elle laisse échapper un léger rire avant de se reprendre en toussotant légèrement.

Je vous l’ai dit, que c’était chaud. Deux fois.

Elle esquisse un nouveau sourire avant d’approcher sa main du grand verre désormais vide et d’y laisser couler l’eau la plus fraîche qu’elle peut produire. Elle tend la chope au jeune homme avant de se hâter vers le comptoir et de remplir une grande carafe d’eau, bien plus fraîche cette fois, et un nouveau verre de cet alcool qu’elle ne supporte pas de boire, puis les pose sur la table de William.

Patientez quelques minutes cette fois, le temps que votre bouche se remette de ses émotions !

Un sourire plus tard, elle s’installe à nouveau à la table du vieux Edward, n’ayant pour le moment pas d’autres clients à servir, laissant le jeune homme aux yeux bleus en tête-à-tête avec son soufflé et surtout seul avec ses pensées. Elle l’avait distrait dans ses réflexions, si profonde qu’il ne l’avait pas entendue le prévenir, il devait avoir un quelconque problème à régler et elle ne pouvait sûrement pas l’aider.

À nouveau, elle jette un œil vers William avant de plonger son regard dans l’ouvrage d’Edward, écoutant avidement ses théories sur ce fameux caractère esseulé sur cette page. Il puise des tentatives d’explications dans sa mémoire, à renfort de grandes gorgées ambrées, dont le verre se remplit à chaque fois qu’il est vidé par Nehla qui ne prend même pas la peine de faire le tour du comptoir au risque de louper une information importante sur ce manuel étrange.

La tête tournée vers Edward, dans un équilibre précaire, elle se hisse sur la pointe des pieds pour actionner le petit levier, jetant un œil rapide à la chope pour éviter qu’elle ne déborde, avant de la faire glisser sur la table du vieil homme et de s’installer à nouveau rapidement en face de lui. Lorsqu’elle remplit son verre pour la deuxième fois, elle marque un temps d’arrêt avant de tirer la chaise à côté de l’habitué, non sans couler un regard vers William, toujours plongé dans son soufflé qu’il terminera bientôt.

Elle espère qu’il lève la tête au moment où elle le regarde, mais il n’en fait rien. Elle soupire doucement avant de s’asseoir et de sortir le carnet qui lui sert habituellement à prendre les commandes de la poche de son tablier. Son crayon glisse de son oreille, remplacé par une longue mèche de cheveux qui tombe tout aussi vite sur son visage alors qu’elle se penche pour griffonner sur une page vierge les éléments les plus importants du discours du vieux mage.

Elle entend finalement des couverts se poser sur le bois, signe qu’elle doit reprendre son travail, presque à regret. Elle replace la chaise en face d’Edward qui lui adresse le regard pétillant de celui qui est persuadé d’avoir fait une découverte majeure, et elle l’encourage avec un sourire qui lui indique que, oui, il a probablement fait une grande découverte et qu’elle espère qu’elle pourra l’aider. Avant de quitter la table, elle note l’adresse de la librairie familiale et le prénom de son père.

Tu trouveras peut-être un livre qui pourra t’aider là-bas. Si tu veux, je te rejoins après mon service, j’en ai encore pour deux ou trois heures avant que Nara ne vienne prendre la relève.

Le vieil homme glisse le feuillet dans son livre, à la page où se trouve une tâche translucide, puis attrape la main de Nehla qu’il serre doucement.

Tu es une perle, petite.

Je te dois bien ça, Ed’ ! Et puis, tu sais que j’aime ça, les vieux livres.

J’ai cru que tu allais dire que tu aimais les vieux mages !

Edward, tu pourrais presque être mon arrière-grand-père.

Je te taquine petite, va donc t’occuper de ton charmant plus tout à fait inconnu, tâche de ne rien lui renverser dessus cette fois !

Un léger rire s’échappe des lèvres de Nehla alors qu’elle se dirige vers William. Elle débarrasse rapidement sa table, glissant à nouveau le bord du plateau sur sa hanche. Elle remarque une lueur étrange dans ses yeux, ce qui lui fait pencher légèrement la tête sur le côté. Soit il a entendu les mots d’Edward, soit quelque chose s’est mal passé avec le gâteau.

Tout va bien, William ?

Elle replace une mèche de cheveux derrière son oreille et s’approche légèrement avant de s’adresser d’une voix plus douce :

Je peux faire quelque chose pour vous ? Un dessert peut-être ? Un café ? N’importe quoi ?

William Ravenclaw
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Par un début d'Après-midi
Nehla Theldj


Ma bêtise l'avait fait rire, ce qui était plutôt bénéfique pour moi, mais malgré que j'ai fait une bourde, elle semblait tellement attentionnée avec moi, je me demande si elle était aussi attentionnée avec tout les clients.
Grâce à la gentillesse de la jeune Nehla, j'avais pu finir mon repas dans les conditions les plus optimales maintenant, et je dois dire que c'était relativement agréable. La jeune femme finit par revenir vers moi tandis que j'avais entendu toutes les paroles du vieil Edward, ce qui était plutôt amusant, mais grâce à cela, j'avais obtenu une information importante, soit l'heure où elle devait finir.Le soleil sera encore là et je doute qu'elle passe par des rues sombre, donc j'imagine que je n'aurais pas besoin de la raccompagner, c'était un peu une déception, mais bon, c'était ainsi la vie.
Je regardais la jeune serveuse tandis qu'elle m'avait posé une question.

« Je vous remercie, mais j'ai bien mangé et je suis presque sûr que si j'essaye d'avaler une chose de plus, je n'aurais pas besoin d'apprendre la magie de vent pour m'envoler tel un ballon. »

Je lui faisais un large sourire, espérant que ma blague la fasse rire. De plus, je venais de lui donner une information importante sur moi, j'espérais qu'elle n'était pas mal intentionnée, car sinon je venais d'avouer à la mauvaise personne que j'étais capable d'utiliser la magie.

« Oh, d'ailleurs, vous pouvez me tutoyer si vous le désirez. »

Enfin bref, je devais faire un choix, soit trouvé un prétexte bidon pour rester alors que je ne pouvais plus rien manger, partir et peut-être ne jamais la revoir ou alors... Je fixais la jeune femme tandis qu'elle revenait vers moi après totalement débarrasser ma table et j'essayais de la regarder dans les yeux avant de prendre une grande inspiration et un large sourire.

Par un début d'après-midi pluvieux - TERMINE 1et5

« Je sais que cela va paraître très étrange, même impoli, mais serait-il possible de rester ici avec vous, je vous avoue que j'aimerais bien apprendre à vous connaître puisque nous ne sommes que deux pour le moment, cela fait un petit moment que je n'ai pas eu de vraies relations sociales, enfin, je comprendrais si vous refusez, mon approche est très brute. »

J'avais choisi la voie de la sincérité, je lui avais dit ce que je voulais faire, sans arrière-pensée. Elle était gentille et je ne sais pas trop pourquoi, mais je sentais une forme de compréhension entre nous deux, elle pourrait sûrement devenir une amie, une très bonne amie. Bien que cela aurait pu être gênant de dire cela en public, mais nous étions les seuls dans la salle, donc ça ne l'était pas tant que ça. Enfin, est-ce que j'avais vraiment bien fait de lui avouer que j'étais un asocial ? Oui, je suis sûr que oui, j'avais sacrifié cette sociabilité pour être fort, oui, c'est pour cela que je l'ai fait alors je n'avais aucun regret ! Puis si elle se moque de moi, je peux simplement disparaître, elle connaît simplement mon prénom, donc je doute qu'elle puisse me retrouver.
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Elle lui adresse un sourire avant de hocher la tête.

Je pense que je peux vous accorder un peu de temps, laissez-moi juste débarrasser la table d’Edward et je suis toute à vous.

Elle penche légèrement la tête sur le côté avec un sourire en coin et file vers la table. Elle constate que, comme à son habitude, le vieux Ed’ a fait ses calculs et a laissé la somme nécessaire au règlement de son repas et de ses boissons. Elle glisse les plats vides sur son plateau, soulève un papier qu’il a laissé là, sourit en y voyant ses initiales inscrites et écarquille les yeux lorsqu’elle découvre qu’il lui a laissé une pièce d’argent supplémentaire, camouflée sous la petite note. Un doux sourire illumine son visage, elle glisse la petite pièce dans la poche de son tablier et essuie la table, avant d’aller ranger le tout dans la cuisine, sans oublier de noter toutes les consommations d’Edward dans le registre et de glisser le montant correspondant dans la caisse.

Elle fait rapidement chauffer une bouilloire avant de disposer une théière et deux tasses sur son plateau. Elle remplit le petit réservoir de quelques feuilles séchées puis y verse l’eau chaude avec prudence avant de refermer le tout et de se diriger vers la table de William. Elle dispose le tout sur la table, puis tire la chaise à droite du jeune homme, histoire de garder la porte de la cuisine et celle de l’auberge dans son champ de vision, puis elle s’installe doucement, glissant ses mains sous sa jupe pour éviter de ne trop la froisser en s’asseyant.

Elle verse doucement une première tasse de thé, se délectant de l’odeur délicate du jasmin qui se dégage en volute blanchâtre au-dessus de la tasse avant de tourner la tête vers William.

Je t’en sers une ? Ça pourra aider à faire passer ton repas.

Hum, si vous me le conseillez, alors je vais vous écouter. Je vais en prendre une également

Elle lui adresse un doux sourire, puis verse le thé chaud dans la deuxième tasse, qu’elle glisse délicatement devant William avant de reposer la théière.

Alors, c’est « vous » ou c’est « tu » ?

Elle observe les grands yeux bleutés du jeune homme se perdre dans la fumée blanchâtre du thé avant de croiser son regard et de lui rendre son sourire

Je pense que l’on devrait se tutoyer, mais uniquement si cela nous convient à tous les deux.

La jeune femme acquiesce doucement avec un sourire, puis glisse ses mains autour de la tasse fumante.

Je suis d’accord. Alors, dis-moi, qu’est-ce qui t’as amené ici ?

Alors pour rien te cacher j’aurais tendance à te dire la pluie. Le jeune homme attrapa la tasse et avala une gorgé après avoir pris soin de souffler sur le liquide brûlant. -Une … Connaissance m’a parler de cet endroit en me disant que c’était une très bonne auberge, alors pour échapper à la pluie je suis entrée.

Un rire fluet s’échappe des lèvres de Nehla, alors qu’elle porte à nouveau son attention sur William

Je pense que c’est une bonne chose la pluie, finalement. Et je pense que c’est une très bonne chose qu’elle t’ait fait pousser la porte de cet endroit. Ses joues prirent cette couleur rosée, finalement devenue habituelle depuis l’arrivée de William. Encore plus si on te l’ a recommandé. Parle-moi un peu de toi. Que fais-tu au quotidien ?

***

Je la regardais et étrangement mon sourire ne voulait plus partir.

Effectivement, c’est une bonne chose.

C’était agréable de pouvoir discuter de la sorte, d’après mon père pour se faire des amis il fallait savoir taquiner

Beaucoup d’exercice physique mais ça je pense que tu t’en es rendu compte quand tu as posé la main sur moi n’est-ce pas. Sinon j’aide généralement ma mère dans sa boutique d’apothicaire, qui n’est d’ailleurs pas très loin. Et toi tu es seulement serveuse ici ou...?

***

Elle hausse un sourcil, reportant son attention sur sa tasse, dont elle avait déjà avalé la moitié du contenu. Ses joues, toujours légèrement roses, accusèrent le coup du sous-entendu peut être simplement maladroit de William. Elle toussote légèrement avant de lever finalement les yeux vers lui, affichant tout de même un léger sourire.

J’ai remarqué, en effet. Elle tente de reprendre à nouveau un semblant de contrôle avant de soupirer. En effet, je ne suis qu’une simple serveuse.

Elle baisse à nouveau la tête vers sa tasse en même temps que son sourire disparaît.

Mais je ne désespère pas de trouver quelque chose d’autre à faire cela dit. Je donne parfois un coup de main à la boutique familiale aussi, mon père et mon frère tiennent une librairie un peu plus au centre. Tu me laisserais l’adresse de la boutique de ta mère ? Ça pourrait m’être utile !

***

Je regardais la demoiselle qui venait de perdre son si beau sourire. Je pris une gorgée de thé avant de soulever doucement la tête de la jeune femme pour que l’on se regarde dans les yeux tout en souriant.

Tu sais on ne se connait pas depuis très longtemps mais ce que j’ai vu là ce n’est pas une simple serveuse, mais un véritable soleil. Je suis presque sûr que tu ensoleille le cœur des gens qui viennent ici.

J’étais peut-être trop direct et peut-être trop avenant, mais j’avais l’impression qu’elle se sous-estimait un peu.

Je suis presque sûr que si certaines personnes viennent ici c’est aussi pour te voir, comme le vieil homme qui insinuait beaucoup de choses. Pour ce qui est de la boutique de ma mère, aucun souci. Je te ferais même une remise.

Je lui fis un clin d’œil avant de lâcher son menton, tout en réalisant ce que je venais de faire. Mon cœur s’est mis à battre à toute allure.

***

Elle sent ses joues chauffer à nouveau, alors qu'elle entrouvre la bouche, relativement perturbée.

Je... C'est... Enfin... Tu... Elle toussote légèrement avant de souffler doucement, se concentrant à nouveau sur le fond de sa tasse. Merci. Pour la remise. Et pour... le reste.

Nehla esquisse un sourire, lançant un regard furtif vers William avant de décroiser les jambes pour les croiser à nouveau dans l'autre sens. Elle jette ensuite un œil à la grande horloge qui orne un pan du mur blanc de l'auberge, constatant qu'il lui restait une heure de tranquillité avant que Nara ne vienne prendre la relève. Elle verse à nouveau un peu de thé dans chaque tasse, sans prendre la peine de demander à William s'il en veut, évitant avec soin son regard, oubliant qu'elle se mord la lèvre pour se concentrer et se donner un peu de contenance.

Et si tu veux, je pense pouvoir te conseiller un ouvrage sur la magie élémentaire du vent, si ça t’intéresse...

La jeune femme tente à nouveau de couler un regard vers le jeune homme, et sent automatiquement ses joues se réchauffer lorsque ses yeux rencontrent les siens, se rendant compte soudainement qu'avec le geste de William, ils se sont légèrement rapprochés l'un de l'autre.

***
Ce qu’elle était mignonne quand elle rougissait, plus que d’habitude et ça c’était entièrement de ma faute. Je pris ma tasse de thé, buvant ainsi des gorgées histoire de ne pas flancher.

Alors concernant cette partie-là, c’était simplement pour ma blague. Je ne maitrise pas la magie du vent, malheureusement je ne suis pas assez doué pour maîtriser deux éléments…

Je serrai mon poing, je dois dire que j’avais essayé de faire comme mon père, mais la magie de foudre était celle que j’avais acquis et c’était la seule pour le moment. On pouvait lire de la déception sur mon visage, mais bon, je regardais la jeune femme qui fuyais clairement mon regard avec un sourire légèrement triste.

Mais bon c’est la vie, peut-être que plus tard. J’utilise la magie de foudre. Si tu as quelques choses à ce sujet c’est avec plaisir
***

Elle lève soudainement la tête en haussant un sourcil, puis elle pose un doigt sur ses lèvres en réfléchissant.

La foudre? Oui, j'ai en tête quelques ouvrages qui pourraient te plaire. Enfin t'aider. Enfin, les deux. Je les mettrais de côté pour toi, tu n'auras qu'à passer à la boutique, et si je n'y suis pas, tu pourras dire que tu viens de ma part.

Ses yeux se lèvent à nouveau pour croiser le regard de William, elle lui adresse un sourire en penchant légèrement la tête sur le côté, replaçant une mèche de cheveux derrière son oreille.

Même si j'espère t'y croiser si tu y vas !

***

Enfin elle me regardait de nouveau. Le thé faisait bien son effet et c’était plutôt agréable.

J’avoue que j’espère te croiser aussi si j’y vais, comme j’espère de croiser aussi si tu viens à la boutique de ma mère.

Ma mère hein, un léger soupir sortit de ma bouche, elle m’avait foutu dehors quand même.

Enfin si elle me met pas à la porte parce que je la dérange.

Oh mince cela ne devait être dit à haute voix, je lui faisais un sourire gérer.

***

Nehla hausse légèrement les épaules en lui rendant son sourire

J'espère que tu ne tomberas pas sur mon frère, il ne sait pas accueillir les gens en général... D'un geste doux du coude, elle lui pousse légèrement le bras. Et si toutefois... tu seras toujours plus que le bienvenu ici... Elle lève à nouveau les yeux vers lui, la bouche légèrement entrouverte, un peu perdue dans son regard électrique.

***

Mes yeux couleur océan ne pouvait quitter son visage, étrangement je me sentais à l’aise avec elle, je n’avais aucun problème à discuter avec elle. Peut-être que je n’étais pas aussi rouillé que ça. Et si on la taquiner à nouveau ? Je posais mon doigt sur sa joue appuyant légèrement.

Sache que si je reviens sa sera pas seulement pour toi, mais aussi pour la nourriture.

Je souriais encore, quand tout à coup mon cerveau fit un lien entre elle et moi. Je retirais mon doigt de sa joue regardant maintenant ma main.

Attend mais en fait on est totalement compatible toi et moi ?! Je veux dire ta magie de l’eau augmente la portée de ma magie de foudre.

J’étais loin de me douter que la première partie de ma phrase pouvait avoir un tel double sens.

***

Elle hausse les sourcils face au geste et aux mots de William, avant d'afficher un sourire jovial.

J'ai bien vu que la nourriture te plaisait plus que moi !

Ses joues se teintent à nouveau de rose avant qu'elle ne plonge à nouveau son regard dans le fond de sa tasse vide.

En effet, nos magies sont compatibles... Il reste à voir si nous deux, on l'est ! Elle lui adresse un clin d'œil taquin avant de se pencher vers lui. Et puis, qui te dis que je veux t'aider à augmenter la portée de ta magie...? J'y gagne quoi moi ?

***

Et mince je m’étais fait avoir en beauté, ma blague se retournait donc contre moi .

C’est faux déjà, la nourriture c’est bien, mais… t’es bien aussi.

Bon d’accord j’avais perdu l’habitude c’était clair en fait. Je lui faisais un sourire tandis qu’elle me taquinait, il était vrai que je n’avais rien à lui apporter à part mon soutien et quelques rabais sur des potions ou des élixirs. Je devais peut-être encore jouer sur la taquinerie.

C’est vrai, je n’ai rien à t’apporter. Enfin à part le beau gosse que je suis qui te devra un service. N’importe quel service. Même si j’aimerais bien que la grande érudite que tu es m’aide, cela serait formidable.

D’un coup mes paroles devinrent plus basses.

Puis ça nous ferait passer du temps ensemble…

***

Elle laisse un léger rire s’échapper, laissant son regard glisser sur William de haut en bas. Il fallait bien avouer qu’il était plutôt charmant. Elle lui adressa un clin d’œil avant de glisser une main vers lui pour prendre la tasse vide qu’il avait délaissée et la poser avec la sienne sur le plateau. La jeune femme tourne à nouveau la tête vers William, la penchant un peu plus vers lui.

Marché conclu. Je te donne un coup de main, et tu me dois un service. Je suis libre un jour entier par semaine, et selon la semaine, soit le matin, soit le soir. Tu n’auras qu’à passer me prendre quand tu auras besoin. Elle plonge son regard dans le sien, avant de lui adresser un clin d’œil, qu’elle espère charmeur. J’espère que je pourrais trouver un de ces philtres dont on vante les mérites dans les contes pour les petites filles dans ta boutique, ça pourrait m’être utile…

Spoiler:

William Ravenclaw
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Cela avait réellement marcher, nous nous étions vraiment rapprocher. Soit nous étions vraiment lié par le fil rouge du destin, soit j'étais vraiment doué pour communiquer, enfin je veux pas me jeter des fleurs, mais n’empêche que j'avais réussi à sympathiser avec elle et en plus de cela elle me trouvait charmant, je pouvais le voir à son clin d’œil.
C'était agréable de se sentir comme une personne normale un peu, ces derniers temps j'avais pris trop de responsabilité et j'avais plus l'air d'un vieux que d'un jeune homme libre comme l'air, Ravenclaw William, dix neuf ans, célibataire et libre comme l'air ! Enfin bref, je passais un bon moment et j’espérais qu'elle aussi. Je sais que je n'étais pas toujours très drôle, mais j'essayais de l'être.

« Tu sais en parlant de philtre dans les livres je ne sais pas lequel tu veux utilisé mais sa marche vraiment. Tu sais en réalité je t'ai caché une information importante, j'ai 45 ans en réalité j'ai utilisé un philtre de jeunesse. »

Ma blague était, je l’espère, drôle. C'était mon unique angle d'attaque. Enfin même si c'était un mensonge éhonté, les philtres comme dans les films ne marchaient pas vraiment, j'avais essayer de un philtre « invulnérabilité » et pourtant le couteau avait bien traversé ma main et ça faisait très mal, je ne vous le cache absolument pas. J'ai du expliqué à mes parents que je m'étais fait ça en me faisant un sandwich, mais je crois qu'il ne m'avait pas cru.

Enfin je pouvais avoir un rendez-vous avec elle, une chose qui me permettra de passer du temps avec elle ainsi que d’accroître ma magie, ce qui était plutôt cool et très intéressant. Je regardais la jeune femme avec un énorme sourire.

Par un début d'après-midi pluvieux - TERMINE 7di4

« Je passerais sûrement te chercher le matin. Ce n'est absolument pas pour passer plus de temps avec toi non, juste que c'est pas très prudent de traîner avec un inconnu le soir, surtout que les bois sont légèrement dangereuse cet temps-ci. »

Inconsciemment, ma main glissa le long de ma jambe, venant la posait au niveau de la cheville, je me grattais la jambe qui était encore recouverte d'Aloe vera à cause d'une brûlure qui s’étendait jusqu'à la cheville. Une histoire hallucinante qui était partie à la base d'un entraînement et qui avait finit en bazar total. Enfin bref ce moment était vraiment très appréciable et au fond de moi j’espérais vraiment que ce moment dur éternellement. Elle était et sera ma première amie, une vraie personne depuis bien longtemps, même si je dois avouer que quelques demoiselles me courraient derrières, mais elles étaient loin d'être intéressante et sûrement très loin d'être aussi gentille que Nehla.  
:copyright: Eden Memories
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Elle hausse un sourcil et laisse échapper un léger rire avant de lever les yeux au ciel.

Quarante-cinq ans et pas fichu de savoir qu’un soufflé qui sort du four est brûlant… La jeune femme que je suis va devoir t’apprendre un tas de choses !

Elle jette un rapide coup d’œil à la grande pendule, avant de ranger la théière sur son plateau, s’apprêtant à se lever pour débarrasser la table et éviter les regards méprisants et les questions dérangeantes de Nara si toutefois elle pointe le bout de son nez à l’heure.

Le matin c’est très…

Elle laisse sa phrase en suspens, les joues à nouveau en feu en voyant la main de William glisser sous la table alors que son buste se penche forcément légèrement en avant sur la table. Elle n’ose bouger un cil, ni même tenter un regard, se demandant ce qu’il essaye de faire à ce moment précis. Elle respire enfin en se rendant compte qu’il ne cherche pas à la toucher, expirant dans un soupir de soulagement tout l’air qu’elle a gardé dans ses poumons, les mains légèrement tremblantes.

Le matin. Très bien. Et tu n’es plus tant un inconnu que ça. Si toutefois tu m’emmenais dans les bois et qu’il m’arrivait quelque chose, Edward saurait bien vite te retrouver. Il n’en a pas l’air comme ça, mais il fiche toutes les personnes qu’il croise, tu es prévenu…

Elle lui adresse un sourire un brin moqueur avant de se lever doucement de sa chaise en remettant sa tenue en place. Elle pousse délicatement la chaise contre la table et, au moment où elle se penche pour récupérer le plateau sur la table, la clochette de la porte principale retentit. Elle a juste le temps de camoufler la deuxième tasse de son plateau avant de jeter un œil vers Nara, cette grande et belle jeune femme blonde aux lèvres pulpeuses et aux formes généreuses, toute saucissonnée dans une tenue en cuir ridicule. Elle tourne légèrement la tête vers William avant de chuchoter :

Il est temps pour moi de m’éclipser et de finir ma journée !

Un clin d’œil discret, puis elle se relève, un sourire aux lèvres.

Il vous faudra autre chose ?

William lui adresse un signe négatif de la tête, non sans couler un regard que Nehla trouve quelque peu insistant vers sa collègue, puis elle prend congé du jeune homme en hochant doucement la tête. Elle débarrasse son plateau en cuisine et prépare la note de William, oubliant volontairement de compter la chope de bière renversée, la soupe épicée et le thé, tout en glissant la pièce donnée par le vieux Ed’ pour pallier le manque de la note dans la caisse de l’auberge, puis elle glisse le petit feuillet sur la table de William.

Elle attend enfin patiemment que Nara daigne revenir en salle, récupère son carnet sous le comptoir, puis elle laisse son tablier dans son casier, jetant un œil à William qui quitte les lieux en lui adressant un léger signe de tête. La jeune mage laisse la clé de la salle à sa collègue puis quitte à son tour l’auberge après avoir salué le cuisinier et les deux clients qui entrent en leur tenant la porte.

Elle attrape rapidement le crayon toujours calé sur son oreille et ouvre son carnet à la page de sa rencontre du jour. Elle note avec soin, appuyée contre le mur de l’auberge, le bout de la langue calé contre sa canine, les précieuses informations.

William ?
Boutique Apothicaire
Magie de la foudre
Bleu électrisant
Rendez-vous ?
Codage par Libella sur Graphiorum


Elle referme son carnet, un sourire aux lèvres. Elle détache délicatement la broche ornée d’un bouton de laurier qui maintient sa coiffure avant d’y glisser sa main pour détendre ses longueurs en soupirant, satisfaite de se libérer de sa journée grâce à ce geste. Elle serre son précieux cahier contre sa poitrine puis quitte finalement le mur de l’auberge. En relevant la tête, elle aperçoit William, quelques mètres plus loin. Elle lui adresse un sourire et un timide geste de la main avant de finalement se diriger vers son petit appartement, à quelques pâtés de maison de là, les joues encore légèrement roses.
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