De retour d'une mission, une seule envie semble parcourir mon esprit exténué par la routine des allées et venu envers la tâche confié par l'oreille. La gorge desséché n'étant une pâle excuse à l'envi de faire la tournée des tavernes d'Ikusa, je parviens d'amené dans mon sillage une personne de ma cellule résigné à vouloir oublier son quotidien tout autant que le mien.
Nous prenons le plaisir d'arpenter les rues, buvant sans nous soucier de nos bourses, créant du désordre dans les lieux de notre passage, la beuverie ne fait pourtant que commencer. Dès qu'une situation semble déraper nous terminions rapidement nos chopes pour poursuivre dans un autre lieu dont nos visages encore méconnus ne pouvaient se douter du plaisir qu'on peut prendre à refaire avec redondance les mêmes actes, les musiciens qu'anime la taverne ont certes leur charme particulier, mais le bruit des pugilats rajoute une note festive propre au Reike, difficilement trouvable ailleurs par la retenue de certains à vouloir en venir aux mains à la moindre contrariété.
La soirée défile, mon compagnon de route ne semble plus être capable de suivre la cadence, il commence à vouloir faire de l'humour entre deux tavernes. "C'est quoi la différence entre le Shoumei et le Reike?" Je lui réponds d'un haussement d'épaule, incapable de saisir la chute, ce qu'il me répondu avec un grand sourire. "Au Shoumei on parle longuement pour débattre puis on tue quelqu'un, au Reike on tue quelqu'un puis ensuite on parle si c'était vraiment nécessaire." Dit-il éclatant de rire, suivi des miens, venant lui foutre une claque à l'arrière du crâne, non pas par sa connerie, mais par l'évidence même de sa réplique. Malheureusement, ce faible coup suffit à lui faire régurgiter le contenu de son estomac, coincé entre son fou rire et le bruit dégueulant dans la ruelle. "Je crois qu'il est temps pour moi de rentrer." Je lui fais un signe de la tête pour savoir s'il demande mon soutien pour atteindre sa modeste demeure sans encombre, mais têtu il la refuse, prenant la direction d'un carrefour avant de bifurqué à droite, quelques secondes suivies, je le vis faire demi-tour pour prendre cette fois-ci à gauche, rigolant d'avoir pu se tromper de direction. Je me persuade qu'il réussira à l'atteindre, reprenant mon chemin vers la prochaine taverne.
Je fis halte devant une enseigne, le regard suspicieux de n'avoir jamais eu l'occasion d'y mettre les pieds, par cette simple curiosité j'y décide de faire intrusion à la recherche d'une table à laquelle m'asseoir sans prétention de mettre la pagaille dans l'humeur festive dont baigne l'endroit, du moins pas encore. À mon habitude, j'aurais pris l'angle de la pièce pour couvrir mes arrières, mais loin d'être dans l'optique d'être méfiant ce soir, je pris place en plein milieu en profitant de la qualité des coussins déposé à même le sol, me laissant une remarque d'une cliente mécontente que je lui gâche la vue du spectacle produit sur la scène. Naturellement mon regard se détourne dans cette direction, voyons un homme à la musculature non négligeable, munie d'une tenue de danseuse au attrait plus féminin, étrange mélange, principalement quand j'observe en détail les motifs de son accoutrement. "Bienvenue à l'Etoile du Matin, votre commande mon chou ?" Ma tête se tourne, un autre homme baraqué vient s'adresser à moi, munie d'une tenue similaire à la tenue sur la scène, pouvant voir plus en détail le motif de l'étoile dont porte le nom de la taverne sur l'entrejambe du serveur. Mon cerveau ne put se retenir de se faire une réflexion, si une érection vient à se produire, cela devient-il une étoile filante ? Un sourire naissant de ma divagation, je lui annonce ma commande. "Une shikaru mon beau." Dis-je tournant la tête de nouveau en direction de la distraction de la soirée, plus focalisé sur ses mouvements que son visage.
Un endroit d'aspect atypique, pourtant l'ambiance semble bien différente des autres tavernes, me laissant presque regretter d'avoir laissé mon camarade reprendre le chemin de la maison sitôt. Je commence lentement à me perdre dans mes pensées, battant au rythme de la musique avec ma chope levé bien haut, prenant une gorgée quand l'irritation de ma gorge se fit sentir d'approvisionner mon estomac. J'observe chacune des tables, à l'affût d'usé de méthode scrupuleuse pour mettre le désordre, les groupes derrière moi semble parfait, trois femmes, uniforme militaire, des candidates parfaites pour un début, mais patience, il est encore tôt, la nuit va être encore longue et pour une fois qu'un gérant ne m'assassine pas du regard à mon arrivée, je vais en profiter un peu pour me la couler douce.
Nous prenons le plaisir d'arpenter les rues, buvant sans nous soucier de nos bourses, créant du désordre dans les lieux de notre passage, la beuverie ne fait pourtant que commencer. Dès qu'une situation semble déraper nous terminions rapidement nos chopes pour poursuivre dans un autre lieu dont nos visages encore méconnus ne pouvaient se douter du plaisir qu'on peut prendre à refaire avec redondance les mêmes actes, les musiciens qu'anime la taverne ont certes leur charme particulier, mais le bruit des pugilats rajoute une note festive propre au Reike, difficilement trouvable ailleurs par la retenue de certains à vouloir en venir aux mains à la moindre contrariété.
La soirée défile, mon compagnon de route ne semble plus être capable de suivre la cadence, il commence à vouloir faire de l'humour entre deux tavernes. "C'est quoi la différence entre le Shoumei et le Reike?" Je lui réponds d'un haussement d'épaule, incapable de saisir la chute, ce qu'il me répondu avec un grand sourire. "Au Shoumei on parle longuement pour débattre puis on tue quelqu'un, au Reike on tue quelqu'un puis ensuite on parle si c'était vraiment nécessaire." Dit-il éclatant de rire, suivi des miens, venant lui foutre une claque à l'arrière du crâne, non pas par sa connerie, mais par l'évidence même de sa réplique. Malheureusement, ce faible coup suffit à lui faire régurgiter le contenu de son estomac, coincé entre son fou rire et le bruit dégueulant dans la ruelle. "Je crois qu'il est temps pour moi de rentrer." Je lui fais un signe de la tête pour savoir s'il demande mon soutien pour atteindre sa modeste demeure sans encombre, mais têtu il la refuse, prenant la direction d'un carrefour avant de bifurqué à droite, quelques secondes suivies, je le vis faire demi-tour pour prendre cette fois-ci à gauche, rigolant d'avoir pu se tromper de direction. Je me persuade qu'il réussira à l'atteindre, reprenant mon chemin vers la prochaine taverne.
Je fis halte devant une enseigne, le regard suspicieux de n'avoir jamais eu l'occasion d'y mettre les pieds, par cette simple curiosité j'y décide de faire intrusion à la recherche d'une table à laquelle m'asseoir sans prétention de mettre la pagaille dans l'humeur festive dont baigne l'endroit, du moins pas encore. À mon habitude, j'aurais pris l'angle de la pièce pour couvrir mes arrières, mais loin d'être dans l'optique d'être méfiant ce soir, je pris place en plein milieu en profitant de la qualité des coussins déposé à même le sol, me laissant une remarque d'une cliente mécontente que je lui gâche la vue du spectacle produit sur la scène. Naturellement mon regard se détourne dans cette direction, voyons un homme à la musculature non négligeable, munie d'une tenue de danseuse au attrait plus féminin, étrange mélange, principalement quand j'observe en détail les motifs de son accoutrement. "Bienvenue à l'Etoile du Matin, votre commande mon chou ?" Ma tête se tourne, un autre homme baraqué vient s'adresser à moi, munie d'une tenue similaire à la tenue sur la scène, pouvant voir plus en détail le motif de l'étoile dont porte le nom de la taverne sur l'entrejambe du serveur. Mon cerveau ne put se retenir de se faire une réflexion, si une érection vient à se produire, cela devient-il une étoile filante ? Un sourire naissant de ma divagation, je lui annonce ma commande. "Une shikaru mon beau." Dis-je tournant la tête de nouveau en direction de la distraction de la soirée, plus focalisé sur ses mouvements que son visage.
Un endroit d'aspect atypique, pourtant l'ambiance semble bien différente des autres tavernes, me laissant presque regretter d'avoir laissé mon camarade reprendre le chemin de la maison sitôt. Je commence lentement à me perdre dans mes pensées, battant au rythme de la musique avec ma chope levé bien haut, prenant une gorgée quand l'irritation de ma gorge se fit sentir d'approvisionner mon estomac. J'observe chacune des tables, à l'affût d'usé de méthode scrupuleuse pour mettre le désordre, les groupes derrière moi semble parfait, trois femmes, uniforme militaire, des candidates parfaites pour un début, mais patience, il est encore tôt, la nuit va être encore longue et pour une fois qu'un gérant ne m'assassine pas du regard à mon arrivée, je vais en profiter un peu pour me la couler douce.