Voix d'Ikusa,

onjour ou bonsoir, habitant d'Ikusa. Te voilà, un parchemin en main, a te demander qui l'a écrit, et distribué dans toute la ville. C'est moi. C'est nous. Nous, les oubliés d'Ikusa. Nous, les abandonnés. Oui, toi aussi citoyen Reikois, tu te reconnais dans mes mots. Depuis la grande guerre, une cuisante défaite soldée par une reddition amère, tu te sens trahis, en colère, délaissé.. Nous, les voix d'Ikusa allons élever cette voix grondante des bas quartiers, tel l'orage impétueux.

Pour cette première édition, nous allons analyser l'illustration du cirque dans lequel nous vivons, le fameux "Jugement", attraction clownesque, qui tenait plus d'une véritable farce bonne à nous ridiculiser auprès des autres nations, qu'a un véritable procès. Tant de numéros pour nous divertir, pour ne pas dire humilier, nous, citoyens constatant leur héritage bafoué, par tant de procédures risible.

En premier lieu, comment ne pas évoquer les décisions prises durant ce théâtre pitoyable, que nous renommerons " L'audience des couards porcins". Ce surnom étants bien plus adaptés a la réalité, incarnant bien plus facilement l'incompétence des incapables entourant le couple royal.

Premier acte de ce jugement grotesque : Gadreel. Triste sire misérable. Pour recontextualiser, pour toi, citoyen si tu ne visualises pas l'énergumène, nous parlons la d'un monstre comme directeur d'un orphelinat. Il t'est désormais facile d'imaginer les sanctions qu'une telle engeance peut infliger à des âmes pures et innocentes. Nous ne comptons plus les hurlements terrifiées et implorant, accompagné de râles guttural de monstre en rut, qui vint perturber le doux sommeil des voisins de cet orphelinat qui bénéficie d'une si bonne réputation auprès de la noblesse dégoulinante.
Durant cette audience, l'on peut remercier notre bon roi, d'avoir presque administré une cuisante caresse brûlante à ce répugnant pédophile Gadreel, d'un doux jet enflammé en pleine face. Hélas, aussi honorable que soit Tensai, il ne put qu'infliger deux semaines de cachots sombres au monstre. Il n'est plus utile de préciser désormais que nous souhaitons de tout cœur que les codétenus traitent aussi bien ce directeur que lui traites les gamins. C'est-à-dire par-derrière, en déchirant, sans oublier d'arracher des suppliques.


Deuxième acte : La putain ancienne gladiatrice, devenue une chienne craintive. Ridicule hein ? Quiconque ayant vécu dans le Reike connaît cette ancienne combattante, victorieuse, triomphante. Eh bien nous ne parlons pas de celle-ci, qui a vraisemblablement disparu pour laisser place à une catin effrayée, qui malheureusement ne s'est pas offert le même luxe que Sahili de recevoir une claque par notre roi. Quel dommage, nous qui avions espéré qu'un tel geste aurait réveiller la désormais guerrière léthargique Nari. Ça, ou les 3 semaines de cachots. Par sûr qu'elle y survit, pauvre agneau balancé dans la cage aux lions.

Troisième acte : Tagar Reys, l'incestueux. Nul n'ignore que ce contrôleur royal arpentant toutes les régions de ce monde via les impôts collectés sur notre dos, fornique allègrement avec sa mère veuve depuis le décès de son père. Les mauvaises langues iront jusqu'à dire qu'ils n'ont certainement pas attendu le décès du paternel, mais, nous ne mangeons pas de ce pain-là. Cependant, ici cela n'a aucune importance, si ce n'est de rappeler la déviance de l'élite qui se qualifie de noble et supérieur. Et bien, encore fois par un habile tour de passe-passe, ou un habile coup de langue entre les cuisses de sa mère influente, le bougre s'en tire avec une amende. On imagine déjà bien sûr qu'en tant que trésorier du royaume il s'acquittera de sa dette via sa propre fortune et non pas avec celle qu'il collecte. Jamais un fonctionnaire ne serait corrompu.. Pas vrai ? M'enfin, nous pouvons reconnaître à l'idiot bien du courage, pas sûr que la liberté valent la vision qu'offre l'entrecuisse de la mère Reys.

Petite mention pour la putain ailée protectrice de la reine. Bien que nous, les voix d'Ikusa sommes assez fans de son nouveau maquillage style brûlé, nous ne pouvons nier son incroyable capacité a empêcher que des shoumeins pénètre le royaume, et que, qui que ce soit puisse s'en prendre a notre cher reine. Quoi ? C'est arrivé ? Allons, vous devez faire erreur.

Ps : Nous ne sommes rien affilié avec ces arriérés de la rebellions, qui n'ont de rebelle que le nom. Nous ne souhaitons nullement la déchéance du couple royal, nous leur conseillons juste de s'entourer de personnes compétentes et non de toute cette noblesse pervertis.

Cher Lecteur, si tu es encore là, je te remercie, moi, premier a prendre la parole au sein du collectif des Voix d'Ikusa, pour cette première édition. J'espère pouvoir bien vite m'adresser à nouveau à toi, ou qu'un de mes camarades le fassent. Saches qu'en-tout-cas, tu n'es pas seul, et tes porte-parole ne reculeront pas, pour permettre de te faire attendre.

Ton humble serviteur,

Le roi Lichen, ici pour démanger la noblesse décadente.

Le roi Lichen.

sobade.

Voix d'Ikusa,

Bonjour ou bonsoir, habitant d'Ikusa. Te voila à nouveau, avec un de mes écrits dans les mains. Aussi étonné que toi de ne pas avoir fini au bout d'une corde, ou comme le veulent nos fameuses traditions, massacrées à coup-de-poing par un type dix fois plus fort que moi, avec autant de neurones que le garde royal de Tensai. Autant dire pas grand-chose, pour le bouffon musculeux. Toutefois, j'aurais peut-être mes chances, ne dit on pas que la plume blesse plus que l'épée ? Le débile qui a prononcé de tels mots doit sûrement être mort dans la demi-heure, voulant défier un Drakyns, à coup de poème. L'autre ogre aura certainement répondu avec une salade de phalanges. Un régal pour les sous-hommes forcément végétariens. Toujours étant, que votre humble serviteur, peuple oublié, est de retour pour traiter l'actualité brûlante, ou pas, de notre douce cité répugnante qu'est Ikusa.

Aujourd'hui, le sujet de notre étude se portera sur le cirque grotesque honteusement surnommé holmgang par ceux qui n'en n'ont vraisemblablement jamais vu. Quiconque osant appelé ce combat holmgang, devra répondre de sa folie devant l'éternité, lors de son jugement. Et autant vous dire, qu'un tel imbécile ne finira jamais dans un endroit heureux, chatoyant, et accueillant.

Bien. Commençons, mes frères parias, par nommés cet opéra-comique comme il se doit. La Farce. Parfait. La farce pour deux bouffons en costumes ridicule, se donnant en spectacle pour qu'un combat pitoyable en résulte, rendant intéressant le fait des lacer ses chaussures, tant cet affrontement était.. Terriblement.. Effroyablement.. Ennuyant. Mais comment l'un des plus grands magiciens et seigneur, contre un.. une.. je ne sais pas ce qu'est le genre de son adversaire, si ce n'est dégoulinant musculeux.. Donc, on reprend. Un crâne d'œuf pâle, contre une inconnue arriviste débarquée il y'a moins d'une dizaine d'année pour se prendre pour la championne de la reine. Risible, je sais. Mais, l'on compose avec ce qu'on a.. Une bande de débiles qui méritaient qu'on leur fende le crâne a la naissance sur une pierre, pour nous épargner leur existence misérable, consistant à vivre sur notre dos, nous, les oubliés.

D'un côté de l'arène, la victime d'alopécie précoce, au teint plus blafard que la putain ancienne esclave qui sert d'objet sexuel a la vierge de fer. Le dénommé.. Vaal, seigneur d'une ville qui n'a jamais souhaité voir cet incapable prendre sa tête, a la mort du prédécesseur. L'on parle la d'un rachitique, certainement mourant d'une maladie incurable, a deux doigts de boiter pour entrer dans l'arène. Incontestable pantin laid ayant certainement comploté contre la reine à en croire les mauvaises langues.. Nous adorons, les mauvaises langues. Autant dire, que sa côte était élevée auprès des parieurs.

De l'autre côté de l'arène.. Je vais devoir prendre un peu plus de temps pour te décrire l'espèce de créature au sexe flou qu'est le fameux, ou fameuse.. Dans le doute, l'abominable affreuse lui ira bien, l'on voit de suite de qui je parle. Rengoku.

Aussi étonnant que cela soit, nous évoquons pourtant ici d'une bête repoussante étant suspecté d'avoir eu le privilège de côtoyée plus qu'intimement notre reine. Hélas, personne n'est dupe, personne ne croit en un monde ou la répugnance pourrait ne serait que recevoir un regard de notre ravissante reine. Pourtant, la légende de notre illustre abominable homme du désert ne s'arrête pas la, oh que non, aussi repoussant qu'illustre, c'est vous dire..

Non-content d'avoir déjà bafoué nos plus anciennes traditions, en relâchant nos esclaves, que cette étrangère s'est dit que l'opportunisme était une qualité louable, dans notre nation basée sur l'honneur. Cette petite putain de broute minous s'est dit, qu'il était de bonne augure de défier un mourant seigneur pour lui prendre sa place. Le plus fou dans l'histoire ? Cette chienne de guerre qui n'arriverait même pas à gagner son pain en travaillant sur le dos a réussi à l'emporter.. Comment ? Laisse-moi te compter ce combat affligeant prenant place dans un décor digne de nos temps glorieux.

Tout débuta.. Par une ambiance lourde, pesante, chaque spectateur du petit peuple que toi et moi sommes, retenant sa respiration tandis que les deux gladiateurs se.. Vraiment ? Non. Nous parlons d'un cadavre pâle contre un homme efféminé. Résultat ? Un combat de deux crapauds bondissant partout, se prenant pour de mémorables héros de conte et de légende.. Triste caricature de notre gloire d'antan. Et sommet du burlesque, le chauve rachitique meurt sans assurer une prestation convenable, mais preuve des deux guignols qui se battaient, c'la a suffi pour arracher un bras et rendre encore plus laid l'affreux visage de Rengoku, ce qui est une prouesse en soit. En vérité, ils auront réussi à nous faire relativiser l'ennui éprouvé lors des interminables monologues d'un gaillard de shoumei.

En conclusion, un combat encore plus ennuyant, sans saveur et amorphe que la rébellion en Ikusa. Si, souviens toi citoyen.. Cette rébellion, le mois dernier, quand elle a... ou quand elle a réussi a... Bref, tu vois.

Et là, toi honnête citoyen tenant un papelard dissident, tu t'interroges, pourquoi moi, ton humble serviteur, et porte parole, Roi Lichen évoque La Farce ?

Eh bien, Cher Citoyen, c'est pour m'assurer que tu n'es pas endormi par les sornettes jouer avec ce type d'événement n'endors pas ta colère. Les élites nobles estiment que nous sommes assez stupides que ce genre de spectacle apaise notre courroux. Ils se trompent. Nous ne tombons plus dans leur piège grossier. Gronde peuple. Gronde Citoyen. Gronde Oublié. Gronde Abandonné.. Gronde contre cette noblesse qui réclame que l'on soit assujetti, tentant de nous faire courber l'échine sous les innombrables impôts. Hélas, noblesse décadente, le peuple se réveille contre toi, tyran incarné par l'élite sourde a nos complaintes. Les voix d'Ikusa vont se faire entendre. Et moi, Roi Lichen, j'hurlerais ton grondement, citoyen.

Ton humble serviteur,

Le roi Lichen, ici pour démanger la noblesse décadente.

Le roi Lichen.

sobade.