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La nuit, tous les chats sont gris
Ft. Hildana

Encore fourrée dans un plan louche, Morwën avait décidé de passer sa soirée à enquêter sur la nouvelle cible qui lui avait été confiée. Doutant encore de sa volonté de mener la mission à bien, elle voulait tâter le terrain avant de s'engager dans quelconque mission. Une fois la cible repérée, elle avait aisément découvert où l'idiot vivait, le gus ne portant visiblement pas grand intérêt à sa sécurité. Peut-être ignorait-il tout simplement que quelqu'un cherchait à le tuer, encore un mystère dont Morwën n'aurait absolument rien à faire. Attendant que le bougre sorte de chez lui, elle avait laisser la nuit tomber et les rues de la ville s'obscurcir. Là, tapie dans une porte cochère, elle avait patiemment étudié les allées et venues devant la bâtisse, comptant le nombre de rondes que faisaient les gardes royaux. Bien que le quartier soit assez peu cossu, les gardes étaient sur les dents depuis l'attentat contre la reine et il fallait redoubler d'ingéniosité pour faire convenablement son métier. Les temps étaient dur pour les assassins décidément. Adossée au mur de pierre qui jouxtait la demeure, elle avait laissé le tour de garde de vingt trois heure passer sans se faire remarquer, se contentant de caresser un cheval qui attendait devant, feignant qu'il lui appartenait.

Une fois les gardes éloignés, Morwën s'approcha d'une fenêtre, observant l'intérieur à la recherche d'indices sur le métier de la cible, sentant l'entourloupe d'un contrat compliqué. Elle avait tendance à ne pas s'intéresser aux raisons qui poussaient les gens à faire appel à ses services, mais cette mission avait un drôle d'air de plan foireux. Alors, préférant s'éviter la déconvenue d'une galère innommable à gérer. Grognant en voyant que le con n'avait rien laissé allumé chez lui, elle s'approcha de la porte d'entrée, tirant quelques outils de crochetage de sa besace. Penchée vers la serrure, elle ne tarda pas à y enfiler ses outils, tentant avec plus ou moins de succès de crocheter cette porte. Mais la grognasse faisait de la résistance, refusant de se laisser ouvrir par les vaines tentatives de l'elfe. Grommelant silencieusement, elle jetait quelques regards par dessus son épaule pour tenter de voir arriver des témoins mais fut contrainte d'abandonner quand les secondes manquèrent de se transformer en minutes. Elle ne pouvait décemment pas se faire repérer de la sorte, elle emprunterait donc une autre voie. Abandonnant l'idée de crocheter cette serrure, elle se redressa, rangeant ses instruments dans sa besace avant de repartir d'où elle était venue. Un important sentiment d'être épié semblait animer ses gestes, comme si sans voir qui l'observait, elle pouvait sentir ce regard peser sur elle.

Changeant de ruelle d'un habile pas de côté, elle tentait de troubler son poursuivant, feignant de prendre des directions pour se diriger dans une autre. Finalement, elle s'agrippa à un balcon qui passait là, y grimpant sans attendre pour bénéficier de l'avantage de le voir arriver. Et quelle ne fut pas sa surprise de voir que son poursuivant était une femme. La curiosité piquée, Morwën monta rapidement sur les toits, tentant de mettre de la distance entre la femme aux cheveux cendrés et elles, mais la bougresse semblait avoir vu clair dans son petit jeu. S'amusant de cette petite course poursuite qui s'était instaurée entre elles, Morwën prit la Valkyrie à revers en sautant d'une avancée de toit, pour atterrir devant l'inconnue, la dévisageant de son petit mètre quatre-vingt quatre. Là, les yeux levés vers la grande gigue qui l'avait prise en chasse, elle s'approcha malgré tout, méfiante mais amusée.

« Pourquoi me suis-tu grande dame ? » Dit-elle à visage découvert. Bien consciente qu'elle n'avait pas fait grand chose de répréhensible, elle restait malgré tout sur ses gardes, ne sachant que trop bien que le Reike renfermait une quantité astronomique de gens dangereux.



Anonymous
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Ikusa. J'étais finalement revenue à Ikusa. J'avais beaucoup visiter la ville durant la journée alors que le crépuscule pointait doucement le bout de son nez. Je m'étais fait même surprendre par cette obscurité, tellement il y avait des choses à découvrir pour moi dans cet endroit pourtant pas si éloigné que ça de ma ville natale, qui se trouvait juste de l'autre côté de la rive. C'était donc relativement proche et je me demandais à moi-même si je ne pouvais pas m'y téléporter d'ici. Non, ça devait être trop loin, ma magie de téléportation étant assez limité. Je ne suis pas une magicienne dans l'âme, de toute manière, mais c'était toujours pratique de savoir en pratiquer un minimum.

Alors que j'étais plongé dans ma propre réflexion, j'avais aperçue une femme au comportement étrange. Elle était baissé devant une porte et regarder souvent autour d'elle. Sans un bruit, je m'étais cachée pour ne pas qu'elle me remarque en train de l'espionner. Qu'était-elle en train de faire ? Je ne devrais pas avoir cette curiosité malsaine, mais je sentais qu'elle préparait quelque chose de louche. Je sentais presque mon Katana en train de me dire qu'il fallait que j'intervienne, mais il fallait que je sois sûre de moi. Je n'allais pas interrompre cette personne pendant qu'elle faisait je ne sais pas quoi. Peut-être juste en train d'ouvrir la porte de chez elle ?

La réponse fut assez rapide à avoir, quand elle abandonna à tenter d'ouvrir la porte. C'était une voleuse ? J'avais pris la décision, idiote, de la suivre. Et c'était encore plus idiot quand elle s'est mise à courir et que j'avais décidé de continuer de la suivre. Etais-je vraiment en train de poursuivre une inconnue, dans un pays que je ne connais que très peu ? C'était une erreur et quand je l'ai perdue de vue, j'allais abandonner. Je m'étais remise à marcher normalement quand elle est apparue finalement devant moi.

La question fatidique arriva. Je n'allais pas lui mentir, je ne savais pas mentir. Je baissais mon regard vers elle. Elle ne semblait pas être agressive, mais je sentais sa méfiance envers moi. Je ne pouvais pas dire que je ne me méfiais pas non plus, mais je gardais bien mon Katana dans son fourreau et je n'avais pas envie d'avoir à le dégainer.

"J'espère pour toi que tu n'étais pas en train d'essayer de voler. Je n'aime pas les voleuses." disais-je, d'un ton neutre et monotone.

Je le pensais vraiment. Cela devait être une voleuse, mais je n'avais pas vraiment de preuves. Peut-être avais-je mal vue ? Je l'ignorais, mais c'était clairement louche cette histoire. Elle semblait méfiante avant même qu'elle me repère, mais peut-être était-ce parce qu'elle se sent en danger ? Je ne la connais pas, ni son histoire, comment pouvais-je savoir ce qui pouvait bien lui passer par la tête ? Bien sûr, je pourrais lui faire toucher la lame de mon Katana, mais cela ne m'indiquerait juste si son cœur est jugé pur ou non. Cependant, rares sont ceux ayant un cœur pur. Cela ne me regardait pas réellement, mais je ne peux pas m'empêcher de vouloir aider le peuple.

"Si je me trompes, veuillez m'en excuser. Je n'aurai pas dû vous suivre."
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La nuit, tous les chats sont gris
Ft. Hildana

L'inconnue n'était pas taillée pour la discrétion. Grande, des cheveux blonds comme les blés et une aura bienfaisante autour d'elle, elle était le parfait opposé de Morwën. Elle qui flirtait avec les ombres, aimait se faufiler derrière ses victimes, ne pouvait s'empêcher de ressentir un étrange intérêt pour cette créature céleste qu'était cette femme. Elle, l'elfe balafrée et aux occupations morbides, semblait presque fascinée par cette femme. Son instinct lui hurlait de la dévoyer, de la sortir de cette bienséance crasse qu'elle suivait aveuglément, la poussant à prendre en filature une inconnue aux intentions douteuses. Alors, dans un sourire presque charmeur, elle s'était approchée aux paroles de la grande femme blonde. Désormais tout près d'elle, elle avait adopté un sourire innocent, qui masquait bien la réalité de ses actes.

« Je ne suis bien évidemment pas une voleuse, j'avais simplement perdu mes clés. » Dit-elle d'une voix innocente qui sonnerait faux à toute personne qui la connaissait un tant soit peu. Haussant les épaules de son air le plus ingénu possible, elle planta son regard de glace dans celui de la Valkyrie.

« Tu ne devrais pas prendre en filature des inconnus, grande femme. Cela pourrait t'attirer des ennuis tu sais... »

Esquissant un sourire sympathique, elle lui montra ses mains, en signe de bonne foi. Elle mentait, bien évidemment, mais cette femme semblait si pure, si innocente, qu'elle serait dupé sans aucun problème. Là, dans la nuit, au beau milieu de la ville, elle aurait pu la tuer, mais le katana qu'affichait la Valkyrie à sa taille ne laissait place à aucun doute. Elle était bien évidemment une combattante. Alors, Morwën préféra la sécurité du mensonge. Mais son intérêt ne semblait pas décroître pour autant. Dans un intérêt mesquin et totalement dénué de bonnes intentions, elle semblait bien décidée à charmer cette amazone. Alors, reculant d'un pas pour lui offrir un peu d'espace vital, Morwën s'inclina respectueusement.

« Je suis Morwën, de la jungle du sang. Et toi, qui es-tu, grande femme ? Tu n'as pas l'air d'être Reikoise, alors, d'où viens-tu, grande femme ? »

Son ton était agréable, chantant presque. Sortant toute sa malice pour éteindre les soupçons de la Valkyrie, elle lui adressa un nouveau sourire, toujours plus sympathique.

« Que dirais-tu de prendre un verre ? Pour te faire pardonner de m'avoir ainsi suivie, comme si je n'étais qu'une criminelle. »

Loin d'avoir des intérêts purs envers la Valkyrie, Morwën usait de son charme dans un simple objectif d'amusement. Elle qui s'ennuyait si facilement avait trouvé en la Valkyrie une occupation pour la soirée. Son contrat attendrait. Comme tous les contrats qu'elle acceptait, elle ne s'obligeait à aucune réussite, prévoyant simplement de tuer quiconque se mettrait sur son passage. Telle un félin s'amusant avec sa proie, Morwën ne courrait pas après l'argent, simplement après les distractions. Et ce soir, cette Valkyrie était une distraction plus intéressante que son contrat. Alors, tendant une main dans la direction de la Valkyrie, elle l'invitait à la suivre, considérant déjà que son invitation serait acceptée.




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Pouvais-je vraiment, croire à ses paroles ? Elle avait perdu ses clefs ? Il était quand même rare, pour quiconque, d'avoir un kit de crochetage sous la main quand on a perdu nos clefs. C'était une mauvaise excuse, mais je n'avais pas envie, du tout, d'engager un conflit avec elle. J'allais alors faire semblant de l'avoir crue. On serait à Shoumei, elle aurait eu une Ordalie, mais elle avait de la chance d'être au Reike et non dans mon pays. J'allais la laisser partir, abandonner l'idée idiote de vouloir faire la Justice ici, au Reike.

Alors que j'allais me retourner, elle avait repris la parole pour me dire de faire attention, sonnant comme une menace, mais en même temps, elle me montrait qu'elle n'était pas armée. C'était étrange, elle essayait de me mettre en confiance désormais, mais je restais plantée devant elle, impassible. Jusqu'à ce qu'elle s'incline devant moi et qu'elle se présentait finalement. Morwën ? J'avais l'intuition et la lame frétillante, mais j'avais décidé de laisser tomber, faisant croire que je la croyais. Je répondais froidement à ses questions.

"Hildana Hildr. Maitre d'armes."

Comme je ne lui faisais pas confiance, j'esquivais la question par rapport à mes origines. Et c'était après ça qu'elle me surprenait à nouveau, venant me demander de lui offrir un verre. Elle ne manquait pas de toupet, mais c'était peut-être l'occasion d'en apprendre plus sur elle. De savoir si mon intuition était la bonne ou non. J'espérais au fond de moi que ce n'était pas une tentative de drague, je n'avais clairement pas la tête à ce genre de choses en ce moment, bien qu'elle ne soit pas désagréable à la rétine.

"J'accepte de t'offrir un verre. Mais rien de plus." répondis-je alors, d'un ton ferme et froid. Elle ne méritait pas le peu de sympathie que je pouvais offrir habituellement. Elle avait à faire devant elle, à la Valkyrie que j'étais. Celle qui ne montrait rien, celle qui savait se montrer stricte. J'osais espérer qu'elle arrête ses mensonges avec moi. "Je vous suis. Je ne connais pas très bien Ikusa, vous savez, alors j'ignore où on peut boire un verre digne de ce nom dans cet endroit.
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La nuit, tous les chats sont gris
Ft. Hildana

Morwën aimait les défis. Comme toute personne un peu givrée - no pun intended -, elle aimait courir droit vers le danger et repousser les limites. La faute aux longues heures de torture qu'elle avait subit, elle aimait se mettre en difficulté, devoir batailler pour obtenir ce qu'elle voulait et cette Valkyrie était donc un objectif comme un autre dans la vie d'une mercenaire biberonnée à l'ennui. Alors, Hildana serait un objectif comme un autre. Un objectif qu'elle devrait atteindre, une mission qu'elle s'était fixée. Et cette mission, même si elle différait grandement des autres de par l'absence de meurtre, mettait en joie l'elfette mesquine. Une fois les présentations terminées, le sourire de Morwën s'étira davantage quand elle entendit une réponse positive de la part de la Valkyrie. Froide et revêche comme toute bonne Valkyrie, elle ne semblait cependant pas enchantée à l'idée de partager une chope avec l'elfe cambrioleuse. Un autre objectif pour Morwën. Celui de faire baisser sa garde à sa nouvelle vis-à-vis.

Gardant son sourire mutin aux lèvres, elle se mit alors en direction d'un quartier un peu plus huppé de la ville. Il avait suffit d'un seul coup d'oeil à l'accoutrement d'Hildana pour comprendre qu'elle n'était pas du genre à traîner dans les tavernes clandestines où quelques connards s'échangeaient des marrons sur un ring improvisé. Alors, de son pas gracieux et de son port altier, l'elfe avait conduit sa nouvelle amie dans une taverne classieuse, dont la devanture démontrait clairement qu'on avait quitté les bas-fonds. Se tournant agilement vers la Valkyrie, elle lui avait alors offert son plus beau sourire, dévoilant des dents blanches comme des perles et un regard mutin qui ne semblait plus la quitter.

« Est-ce que cet établissement conviendrait à Madame ? »

Sa voix gardait une pointe de moquerie, comme si elle ne cachait pas l'exagération de ses manières à l'égard de la Valkyrie. Voyant bien qu'Hildana n'était pas en mesure de décider si les lieux seraient suffisants, elle l'invita à la suivre, recouvrant un peu de sérieux dans ses gestes.
Poussant la lourde porte, elle n'avait pas tardé à prendre place autour d'une table quelque peu excentrée. La taverne était animée, vu l'heure avancée et c'est d'un geste désinvolte qu'elle appela le tavernier à venir prendre leurs commandes.

« Servez nous deux verres de votre meilleur hydromel. » Demanda-t-elle d'une voix sèche, monocorde.

Une fois le tavernier leur ayant laissé un peu d'espace, l'elfe ôta sa cape, dévoilant un ensemble de cuir finement ouvragé qui laissait voir ses épaules. La peau était marquée, de quelques cicatrices fines mais visiblement longues, qui partait de ses épaules pour descendre jusqu'à son buste. Toujours aussi enjôleuse, l'elfe avait cependant descendu d'un iota ses attaques séductrices sur la Valkyrie, lui offrant un peu d'air mais aussi tentant de la mettre en confiance. Ses intentions à son égard n'étaient pas malfaisantes, elle voulait simplement jouer. Alors, elle se pencha légèrement au-dessus de la table, posant un coude sur l'épaisse planche de bois vieilli par les années.

« Je vois bien ta méfiance à mon égard Hildana Hildr, maître d'arme. Mais je t'assure que tu n'as rien à craindre venant de moi. Tes compétences de bretteuse dépassent les miennes sans le moindre doute. Il faudrait donc être bien sotte pour décider de m'en prendre à pareille adversaire. » Elle marqua alors une pause, laissant le tavernier poser les deux verres d'hydromel devant les deux femmes. Observant un instant le liquide blond dans le verre, elle le fit tourner, dévoilant le côté sirupeux de l'alcool.

Portant le verre à ses lèvres pour en déguster une gorgée, elle ne quittait pas la Valkyrie du regard, s'imprégnant de ses traits, de la finesse de sa beauté. Elle était splendide, presque angélique. Lui adressant un nouveau sourire qui se voulait - presque - bienveillant, elle reposa le verre, laissant ses doigts glisser sur le pied non sans infuser un peu de givre dans le liquide afin de le rafraîchir.

« Qu'est-ce qui t'amène dans notre beau Royaume, Hildana ? Il est évident que tu ne viens pas du Reike et même si je respecte ton choix de ne pas me dévoiler tes origines, je ne peux m'empêcher d'être curieuse. »



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Je suivais donc cette elfe dans les rues de cette ville que je ne connaissais pratiquement pas. Ce n'était pas forcément une bonne idée, mais je n'avais absolument aucune crainte qu'elle m'agresse. Le combat coulant dans mon sang, je suis toujours prête à me battre, quoiqu'il arrive. Ainsi, je la suivais aveuglément, sans réelle crainte. Elle savait peut-être se battre, peut-être elle allait me piéger, mais était-ce important ? Devais-je reculer face à l'adversité ? Si un titan arrivait devant moi, je tenterais le combat. Je ne pense pas finir ma vie autrement que lors d'un affrontement, alors, prendre des risques ne me posaient pas tant de soucis que ça.

On arrivait finalement devant une taverne. Elle semblait être prestigieuse, du moins, pour le Reike, ça semblait être ce qu'il se faisait de mieux. Voyait-elle vraiment en moi une bourgeoise ? Mon sang Noble ressort-il tant que ça ? Et le ton qu'elle prenait pour me poser la question commencée déjà à m'agacer. Je sentais que ce n'était pas une bonne idée de l'avoir suivie, mais pas pour les raisons auxquelles j'aurai pu penser. Je répondis alors froidement.

"Peu importe."

On venait alors s'installer, et elle commandait deux verres d'hydromels. Génial, elle ne m'avait même pas laisser le choix de ce que je voulais boire. Ce n'était qu'un détail. J'allais supporter cette... soirée ? Pourquoi avais-je accepté ? Avais-je réellement envie de passer la soirée avec elle ? Je soupirais d'exaspération devant elle, avant de me reprendre. Il fallait que je prenne cette soirée comme elle est. Que je me détende. Que j'oublie cette histoire qu'elle est potentiellement une voleuse. Cela ne me regardait pas. J'avais déjà assez à faire avec Shoumei, je ne pouvais pas rendre Justice dans tout Sekai.

"Je n'ai pas peur de t'affronter si le besoin s'en fait. Le combat ne me fait pas peur."

Je ne lui donnais absolument rien. C'était rare que je sois si froide que ça, bien que je l'étais en général, d'après les gens que je côtoie. J'examinais mon verre, méfiante, puis finalement mis le breuvage au bord de mes lèvres et le goûter doucement. Pas de goût étrange, c'était un premier bon signe, puis je bois une gorgée. C'était un hydromel vraiment pas mauvais.

"Faire du tourisme. Je n'ai pas le droit de vouloir découvrir ce pays ensablé où la culture du combat y est omniprésente ? Les arènes sont fascinantes, honnêtement, c'est un bon endroit pour se défouler et voir de beaux combats."

Je mentais qu'à moitié. Je disais la vérité que j'étais venue pour visiter le pays, mais c'était la raison secondaire et pas la principale. Et je n'étais pas aller aux arènes, pas encore, mais j'aimerais beaucoup, en tant que combattante ou spectatrice. Je savais d'avance qu'une Valkyrie attirerait du monde à l'arène en spectateurs. C'était un spectacle rare et j'imaginais que les gérants des arènes adoreraient me voir participer aux combats.

"Et toi, tu invites souvent des inconnues boire des verres ? Ne pense pas réussir à me charmer."
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La nuit, tous les chats sont gris
Ft. Hildana

Hildana n'était pas une Valkyrie marrante. En même temps, quand on était née dans l'objectif de combattre et protéger, difficile d'être fun. Et il était toujours mieux d'être un peu coincée que de sucer des bites à tous les coins de rue. Alors, Morwën pleine de bonne volonté et l'esprit un peu joueur, s'était mis en tête de provoquer au moins un sourire chez la grande blonde. La petite blagounette de l'elfe sur le rang de noble d'Hildana ne sembla pas la faire rire, alors, prenant un air plus plus solennel, comme démontrant qu'elle ne souhaitait pas plus offenser la blonde, elle l'avait accompagnée jusqu'à l'intérieur de la taverne, commandant pour elles leurs boissons. Autre détail qui ne sembla pas plaire à la Valkyrie, mais Morwën comptait bien monter à cette grande femme qu'il pouvait parfois être agréable de se laisser porter par les évènements. Hildana ne manqua pas de rappeler à Morwën qu'elle n'hésiterait pas à la combattre si le besoin s'en faisait sentir, arrachant un sourire à l'elfe mutine. Joueuse au possible, la brune y voyait là une opportunité de faire tomber les barrières de cette femme si froide.

« Et si tu devais m'abattre, j'accueillerais ta sentence avec plaisir. J'ai toujours envisagé une belle mort, comme partir de la main d'une femme d'une stature comme la tienne. Et ne va pas imaginer que je fais usage de flatteries, je me contente d'exposer les faits. Tu es une belle femme Hildana, j'espère que tu en as conscience. »

Morwën porta son verre à ses lèvres, savourant le liquide blond sans détourner les yeux de la Valkyrie qui lui faisait face. Les choses étaient parties sur un mauvais pied entre elles, mais Morwën ne désespérait pas, elle voulait faire oublier cet étrange épisode à sa vis-à-vis. Alors, armée de son sourire et de sa fausse bienveillance, elle se mit à l'aise sur sa chaise, étirant un instant ses jambes sous la table, faisant craquer sa nuque. Lorsque la Valkyrie mentionna sa volonté de faire du tourisme au Reike, Morwën n'y crut pas un instant. Certes, pour une maître d'arme, les arènes de la capitale devaient être un point d'intérêt majeur, mais la stature de la Valkyrie n'y trompait pas, elle n'était clairement pas là que pour ça. Laissant couler cet apparent mensonge pour cette fois, Morwën porta de nouveau son verre à ses lèvres, pour cacher son petit sourire mutin. Il en faudrait plus pour la duper, elle qui maniait le mensonge comme une langue vivante qu'elle aurait étudié dans sa jeunesse.
Hildana aurait sûrement apprécié l'ancienne Morwën, celle qui aidait son prochain et ne mentait jamais. Mais voilà, le sort n'était pas amateur de coïncidences agréables et quel eut été l'intérêt dans cette histoire si l'elfe n'avait été que bonté et sympathie ?

Imaginant un instant la belle Valkyrie combattre dans les arènes, Morwën ne se cachait pas du fait qu'elle appréciait ce qu'elle regardait, détaillant les courbes de la blonde dont l'accoutrement ne cachait que peu sa pudeur. Quelle idée de se balader dans cette tenue quand on était aimable comme une porte de prison ? Détournant un instant les yeux pour observer la salle qui n'avait de cesse de se remplir, elle eut un nouveau sourire quand Hildana lui demanda si elle invitait souvent des inconnues à boire des verres.

« Je n'ai pas aucunement l'intention de te charmer Hildana, j'ai bien compris que je n'avais pas mes chances avec toi. Par contre, j'aime engager la discussion avec ceux qui m'accusent d'être une voleuse. Et toi, as-tu pour habitude de traquer les voleurs loin de chez toi ? C'est assez inhabituel de prendre part au maintien de l'ordre dans une contrée qui n'est pas la sienne, tu ne penses pas ? »

Elle se doutait bien que son mensonge n'avait pas fait mouche, la Valkyrie n'était pas dupe. Mais dans un espèce d'accord tacite, les deux femmes avaient décidé de ne pas creuser davantage cette idiotie que l'elfe avait inventée. C'est donc sur une base de mensonges et de faux semblants que s'était entamée cette étrange conversation. La Valkyrie, sûrement ennuyée, avait décidé de laisser Morwën lui déballer son grand jeu et l'elfe, joueuse au possible, avait saisi cette opportunité. Ennui aussi, volonté de charmer ou même véritable coup de foudre, Hildana ne saurait probablement jamais les réelles intentions de l'elfe, qui prenait un malin plaisir à la faire tourner gentiment en bourrique.





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Ravie de mourir de ma main ? C'était honorable, mais je n'ôterai pas sa vie à moins d'y être contrainte. Or, je n'y étais absolument pas contrainte pour le moment, ni même contrainte à être aussi froide avec elle. Cependant, je n'avais pas envie de sourire, pas du tout. Plus ou moins comme à mon habitude, pour dire vrai. L'exaltation que je ressentais la plupart du temps dans ma vie, c'est durant des combats. Que ce soit des vrais combats ou d'entrainement, bien que les vrais combats ont un côté encore plus excitant. Ensuite, qu'elle me dise que je sois une belle femme, bien que je sois au courant, ça me fis presque décrocher un petit sourire. Malgré tout, j'aimais quand on me complimenter, surtout quand ça vient aussi d'une belle femme. D'une belle elfe. Elle avait l'avantage de ne pas être un homme et j'avais moins d'apriori sur ce point-là. C'était étrange, que de recevoir un compliment d'une femme me faisait bien plus plaisir que toutes les flagorneries que je pouvais recevoir de nombreux hommes. Aucun n'avait réussi à atteindre mon cœur. Mais ce n'était pas suffisant et je répondais alors, du même ton monocorde que j'offrais à quiconque.

"Oui. Je sais que je suis une belle femme. Et tu le sais aussi certainement que tu l'es aussi."

Je m'étais presque sentie obligée de la complimenter en retour. Je le pensais, mais avais-je envie qu'elle le sache ? Non. Pas véritablement. Mais c'était trop tard. Je n'allais pas retirer mes paroles. J'allais assumer ce compliment volatile, que j'espérais qu'elle n'avait pas entendu, tout en étant persuadée qu'elle ne l'avait pas loupé. Malgré qu'elle disait ne pas vouloir me séduire, j'avais toujours cette impression sous-jacente qu'elle attendait quelque chose de moi. J'ignorais quoi exactement mais je refusais de baisser ma garde. Je ne l'avais jamais fait durant toute ma vie. Une Valkyrie se doit d'être toujours prête au combat et c'était mon cas.

Avec ses autres questions, elle soulevait un point intéressant. Effectivement, pourquoi l'avais-je poursuivi, si loin de ma terre natale ? Je n'avais aucun droit de le faire ici. La raison était pourtant évidente à mes yeux. Ce n'était qu'un vieux réflexe de mes propres habitudes. A Mael, il m'arrivait souvent d'intervenir pour interrompre des actions louches. Très rarement de me battre et encore plus rare que je dégaine mon arme. En 132 ans, j'ai dû sortir mon arme, pour me battre contre des citoyens de Mael, genre... Trois fois. Hors ici, je n'avais littéralement aucune légitimité à intervenir.

"Parce que je suis une Valkyrie qui sert la Justice avant tout. Que ça soit dans mes contrées lointaines ou ailleurs à Sekai, je ne peux m'empêcher de servir la Justice."

Je venais de lui répondre honnêtement. En plus, elle venait de m'avouer à demi-mots qu'elle était une voleuse, ou qu'elle faisait quelque chose de louche, du moins. Ce mensonge ne tenait plus, mais avait-il vraiment tenu ? Je ne me laissais jamais dupé. Je finissais mon hydromel d'une traite, avant de commander un autre verre, ainsi qu'à ma partenaire de beuverie.

"Toutefois, je n'aurais pas dû interrompre votre... activité. Cela ne regarde que les autorités d'ici, j'imagine. Soyez plus discrète, si vous ne voulez pas que je vous retombe dessus un jour et que je sois d'humeur moins... douce." ajoutais-je alors, sans ambages. Je la menaçais donc, tout en sachant que je ne risquais pas de la revoir faire de telles activités. Premièrement parce que je ne pensais pas forcément revenir à Ikusa de sitôt, deuxièmement parce que j'allais ignorer les dérives dans cette contrée. Le Reike était un pays de barbares, alors à moins de réussir à changer toute la population, mon combat ici était vain.
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La nuit, tous les chats sont gris
Ft. Hildana

Toujours plus enjôleuse, Morwën ne manqua pas d'entendre le compliment que lui faisait Hildana. Elle la trouvait belle, donc ? Intéressant. Esquissant un sourire pincé, l'elfe offrait là son minois de pucelle effarouchée. Non pas qu'elle soit une pucelle effarouchée, mais pareil compliment ne manqua pas de faire ressortir cette facette si lointaine de la brune. Glissant son doigt sur le bord de son verre, elle cessa bientôt de pincer ses lèvres pour porter de nouveau le liquide à sa bouche, se délectant de l'hydromel blond qui ne manquait pas de lui rappeler la douceur visuelle qu'était la Valkyrie.
Oui, Morwën savait qu'elle était belle, en était la preuve la quantité de fois où elle devait repousser des abrutis, mais l'entendre d'une personne de la stature d'Hildana lui arrachait un sourire différent. Loin d'être charmée pour autant, elle sentait la résistance de la Valkyrie céder peu à peu. La faute à son genre, qui devait rendre sa compagnie un peu moins désagréable pour une misandre. Profitant de cette avancée dans leur entrevue, Morwën resta toujours un peu en retrait, cessant d'assaillir la Valkyrie de sourires charmeurs pour la laisser peu à peu s'ouvrir à elle. Les femmes d'honneur étaient des créatures particulières à appréhender. Il fallait faire preuve de douceur, ne pas les brusquer, sans quoi elles vous faisaient sauter la tête comme un bouchon de champagne.

Non, il fallait être patient, chasseur, presque masochiste. Morwën aimait jouer, tout comme elle aimait tuer, mais c'était surtout le côté angélique de sa vis-à-vis qui semblait l'intéresser. À des années lumières de s'imaginer qui elle avait en face d'elle, Hildana faisait toujours preuve de méfiance et à raison. Morwën était une femme dangereuse, imprévisible, qui suivait uniquement ses envies et n'hésitait pas à trahir ceux qui l'avaient embauchée si ses intérêts étaient mieux servis ailleurs.
Alors, usant de toute sa malice pour brouiller les pistes, elle avait endossé cet étrange rôle de femme neutre, calme, qui n'avait rien à se reprocher, face à cet étendard de Justice qu'était la Valkyrie qui l'avait attrapée.

Écoutant attentivement les mots d'Hildana au sujet de la justice qu'elle servait, Morwën ne put s'empêcher de mordre doucement sa lèvre inférieure à mesure qu'elle observait cet ange tout droit tombé du ciel lui palabrer ces mots pleins d'honneur. C'était si... beau ? Si délicieusement angélique et adorablement loyal. L'elfe chaotique en aurait presque versé une petite larme tant cette vision céleste était magnifique. L'air solennel, l'elfe manqua de lâcher un "PREACH" tant le sermon de la Valkyrie sur la justice passa à un poil de cul de l'émouvoir pour de vrai. C'était si mignon, de servir la justice aveuglément, sans réfléchir. Ça lui rappelait vaguement une personne qu'elle avait connu, avant. L'ancienne elfe bien intentionnée qu'elle était aurait sûrement approuvé ce discours, mais terminant elle aussi son verre, elle n'en dit mot, se contentant de lécher le surplus d'hydromel qui était resté sur ses lèvres.

Mais lorsque la Valkyrie mentionna son activité, l'elfe leva un regard bien plus intéressé, se redressant légèrement sur sa chaise. Elle la menaçait donc d'être moins... douce avec elle ? Il n'en fallut pas plus pour embraser le regard mutin de la brune qui se pencha légèrement au-dessus de la table. Ronronnant presque tant l'idée de se faire fesser par la fière Valkyrie lui échauffait l'esprit. Morwën lui adressa un sourire franchement lubrique, haussant un sourcil en claquant le cul de son verre vide sur l'épaisse table de bois.

« Ah oui ? Et si je t'avouais avoir été très vilaine, est-ce que tu me montrerais tout ça dès maintenant ? »

Son sourire ne mentait pas, elle n'imaginait plus grand chose de catholique en regardant la Valkyrie. La faute à sa longue crinière blonde angélique et ses traits d'une douceur sans pareille qui cachait une poigne de fer, l'elfe était toute émoustillée par la proposition et ne manquait pas de lui faire savoir. Au diable l'espace, Hildana avait réveillé la tigresse qui voulait bien voir à quoi ressemblait la grosse justice de la Valkyrie.


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Je n'en croyais pas mes oreilles. Venait-elle vraiment de me dire qu'elle était vilaine ? Très vilaine ? Avec un ton si lubrique, son regard aguicheur, j'étais perplexe et je la dévisageais. Malgré ma virginité et mon ignorance sur les plaisirs de chairs, j'en savais juste assez pour comprendre son sous-entendu. Des propositions dans un genre moins subtil, j'en avais reçu. C'était presque l'une des plus... classes, que je venais d'entendre. Pas assez pour me donner envie de faire quoique ce soit.

Avais-je montrer une quelconque attirance envers elle ? Oui. En faisant ce compliment qui ne reflétait que trop mes pensées profondes. C'était une elfe, avec une beauté digne de son espèce. Avait-elle pris ça comme une tentative de séduction ? Je finissais par rougir et détourner mon regard. J'étais honteuse, d'avoir pu faire croire à une véritable attirance. Mais mes rougeurs et d'avoir détourné le regard ne voulait-il pas dire la même chose ? Non. Il fallait que je reprenne mon calme apparent et je tournais mon regard vers elle, essayant de dissimuler le fait d'avoir été un petit peu perturbée.

J'avais pris un petit temps de réflexion avant de lui répondre. Je ne savais pas quelle approche avoir. Elle ne se rendait pas compte de ce qu'elle venait de faire. Où plutôt, elle s'en rendait compte, ce qui était plus inquiétant encore. Cependant, comment pourrais-je la corriger là, en plein milieu de cette taverne ? Le Reike a beau être un pays de barbares, ils ont un système carcéral sévère de ce que j'en sais. Et je n'avais ni l'envie, ni le temps pour ça.

"Penses-tu réellement aimer mon châtiment ? Tu pourrais ne pas y survivre." d'un ton froid. Espérant naïvement qu'elle ne prenne pas ça pour une proposition déplacée. Je n'avais pas le droit d'avoir des pensées impures, encore moins de les réaliser. Seul mon véritable amour aura le droit sur mon corps. Morwën était encore qu'une inconnue. Qui semble alors un peu volage.

"Est-ce l'hydromel qui guide tes paroles ?"

Voilà une explication qui serait plus que rationnelle, pour elle et moi. Je n'étais pas du genre à décapiter mes prétendants, mais je ne doutais pas que d'autres Valkyries étaient moins douces que moi avec ce genre de demandes. Je ne voulais pas lui faire de mal, bien que je savais désormais qu'elle était probablement véritablement une criminelle.

Cette femme était forte en séduction où j'étais trop faible pour résister à son charme qui dégage d'elle. Je réfléchissais alors, à comment allais-je faire pour continuer à rester comme je suis tout le temps. Avait-elle mis quelque chose dans ma boisson pour parasiter mes pensées ? Cet hydromel était-il normal ? J'ignorais les réponses à ses questions. Je ne savais pas que la réalité était probablement tout autre, mais que jamais je ne me l'avouerais. Elle me plaisait physiquement et son audace était presque admirable. Je finis par déclarer d'un ton sec.

"Tu n'es pas ma femme, Morwën."

Pas encore.

Il faudrait beaucoup de courage pour vouloir devenir celle qui capture mon cœur. Certaines y sont parvenues, mais jamais assez pour que je veuille les déclarer comme étant ma femme. Le mariage n'étant pas véritablement permis entre femmes à Shoumei, le mariage n'est que spirituel pour moi. Un lien invisible reliant deux êtres, qui même à l'autre bout du Sekai, ne se brise jamais.
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La nuit, tous les chats sont gris
Ft. Hildana

Morwën ne manqua bien évidemment pas le rougissement d'Hildana. Lui arrachant un sourire, cette petite victoire était véritablement jubilatoire pour l'elfe. La grande Valkyrie semblait être sensible à son charme. De quoi gonfler un égo pendant des millénaires et alimenter des conversations de comptoir pendant des décénies. Mais Morwën n'était pas de ceux qui se vantaient de leurs conquêtes, non. Elle était de ceux qui égorgeaient leurs conquêtes, pour ne pas laisser de preuves. Son père l'avait bien éduquée, lui inculquant des valeurs fortes sur sa protection, il avait fait d'elle la veuve noire qu'elle était désormais. Alors, sortant de ses petites habitudes, par ennui ou par simple volonté de tourmenter sa vis-à-vis, elle avait entamé un jeu de séduction avec la Valkyrie. Et quelle surprise de voir que la blonde y était réceptive. C'était... Délicieux. Savourant cette vision rougissante de la femme forte qu'était Hildana, Morwën se délecta de lire cette gêne sur son visage. Qu'elle devait être belle aux creux des draps. Son regard ne se détacha pas de la Valkyrie, la dévorant presque tant elle ne pouvait s'empêcher de laisser son imaginaire la transporter dans des lieux de luxure et de soupirs alanguis. Son sourire mutin sur les lèvres, elle ne se fit pas prier pour boire une nouvelle gorgée de l'hydromel qu'Hildana avait commandé pour elles. Ainsi donc la pure Valkyrie la trouvait charmante ? Simple déduction, que n'importe quel aveugle aurait pu constater en voyant des joues rosies par une telle proposition.

Reprenant un peu de sérieux, Morwën manqua de pouffer quand la Valkyrie mentionna qu'elle ne survivrait pas à une correction de sa part. Était-elle donc si innocente ? Non, c'était impossible. Elle savait forcément que ses mots auraient pu être interprétés comme l'elfe le faisait, c'était impossible autrement. Les Valkyries avaient la même longévité que les elfes - à peu de choses près -. Alors, Hildana devait déjà avoir un siècle au moins, elle devait maîtriser l'art des sous-entendu. Elle avait bien compris le sien. Léchant à nouveau la goutte d'hydromel qui manquait de couler au coin de ses lèvres, l'elfe lâcha un peu de lest à sa vis-à-vis. Ne l'assaillant pas d'un nouveau commentaire lubrique qui l'aurait sûrement fait tourner couleur tomate, elle se permit cependant un petit commentaire.

« Ne pas y survivre mh ? J'ai connu bien pire ma douce Hildana, ta poigne ne me fait pas peur. » Murmura-t'elle presque, son sourire enjôleur toujours solidement rivé sur les lèvres. Reposant son dos contre le dossier de sa chaise, elle eut un nouveau sourire, plus neutre cette fois-ci, quand Hildana lui demanda si l'hydromel guidait ses paroles. Loin d'être même ne serait-ce que légèrement pompette, l'elfe avait pour habitude de boire des alcools plus fort, elle pouffa alors légèrement.

« Bien sur que non, ce n'est pas l'hydromel qui parle. Comme je te l'ai déjà dit, tu es une très belle femme et j'aime à imaginer que tu me fesserais comme il se doit si seulement tu apprenais à quoi j'occupe mes journées et mes nuits. »

Une réponse bien laconique quand on savait que l'elfe tuait pour de l'argent... et le plaisir. Mais Hildana était une femme d'ordre et de justice, alors jamais n'apprendrait-elle les véritables occupations de l'elfe, ceci n'était qu'un petit jeu. Un petit jeu qui amusait grandement Morwën d'ailleurs. C'était une sensation grisante que d'être aussi près de la justice, sentir presque sa poigne cuisante sur sa peau. En bonne elfe un peu givrée et amatrice de risques, Morwën prenait un malin plaisir à tourmenter la Valkyrie. Et alors qu'elle pensait ne plus pouvoir être surprise davantage par les paroles de la blonde, voilà qu'Hildana parlait désormais de mariage. Levant le nez qu'elle avait baissé pour regarder distraitement ses bottes poussiéreuses, Morwën adressa un nouveau sourire carnassier à la Valkyrie. Ce jeu était décidément vraiment amusant. Posant le verre qu'elle gardait dans ses doigts jusqu'à maintenant, l'elfe riva son regard de glace dans celui d'Hildana.

« Et aimerais-tu que je fasse de toi ma femme, Hildana ? » Elle marqua un temps de pause, juste pour apprécier un instant la vision des joues rougissantes de la Valkyrie. « Un délice » Se dit-elle mentalement. Laissant alors courir ses doigts sur le bois vieilli de la table, elle caressa un instant les rainures, imaginant que la peau diaphane de la Valkyrie remplaçait la planche vernie.

« Sache que je suis une amante très douce. » Encore un autre mensonge, mais après tout, cette soirée n'était-elle pas placée sous le signe du mensonge ? Et finalement, peut-être ferait-elle un effort de douceur si un jour elle avait la chance de voir cette douce Valkyrie dans son lit ? Elle aimait à se l'imaginer en tout cas.

6



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Je ne pouvais que rougir d'avantages. Elle m'avait déstabilisée et je ne savais plus vraiment où me mettre. Il fallait que je retrouve mon calme. Elle me fixait de son regard, hypnotisant, beaucoup trop. J'inspirais profondément, avant d'expirer. Ce n'était qu'une elfe parmi tant d'autres. Elle me proposais des choses indécentes auxquelles je ne saurais succomber. Elle était forte pour charmer, elle était douée pour mentir, à priori. Ce n'était pas sa première fois et je n'étais probablement pas sa première conquête. Il ne fallait pas que je laisse mes émotions débordaient. Elle souriait devant moi, je refusais de lui offrir le plaisir d'afficher le moindre sourire. Je ne pouvais pas contrôler le sang montant à mes joues, mais mon sourire, je pouvais.

Je buvais ma seconde choppe d'hydromel, détournant le regard après les propos déplacées de l'elfette en face de moi. Je ne répondais pas, j'avais tendu une perche sans le vouloir, elle avait pris ça d'une façon détournée. Ce n'était pas si étonnant, en réalité. Ma phrase était maladroite, je n'avais pas assez réfléchie avant de lui répondre. Et c'était le propos de trop. Elle était devenue carrément explicite dans ses demandes et j'hésitais presque à la gifler à cette proposition. Je m'étais retenue, parce que je ne voulais pas avoir d'ennuis et que ça ne me ressemblait pas de laisser ma colère parler pour moi. Elle voulait que je lui donne des fessées ? J'ignorais pourquoi ça devait lui donner du plaisir, j'avais beaucoup à apprendre dans ce domaine, mais je ne cherchais pas de compagne, ni à apprendre ce genre de chose.

"Vous avez vraiment des idées déplacées."

Cependant, elle avait gagné. Je ne l'avouerai jamais, elle avait gagné, elle m'avait perturbée et j'avais presque eu des pensées tout aussi déplacées. Pendant un instant, je l'avais imaginé sans ses vêtements et cela avait fait bondir mon cœur dans ma poitrine. Je savais à quoi une femme nue ressemblait et en général, je n'étais pas dérangée par la nudité d'autrui, ni la mienne. Ni je désirais voir quelqu'un dans le plus simple apparat. Hors, dans le cas présent, cette pensée malsaine m'avait effleuré l'esprit. Je pris une autre gorgée de mon hydromel pour tenter de me calmer et ma deuxième choppe se vidait déjà. Je ne buvais pas vraiment souvent, quelques verres de vins par-ci, par-là, sans plus.

Et elle m'achevait en demandant si je voulais faire d'elle ma femme. Je n'avais pas dit que ce n'était pas ma femme dans ce sens-là, mais pour lui dire que c'était non. Qu'elle ne m'aurait pas dans son lit. Avais-je envie qu'elle devienne ma femme ? Peut-être. Il était trop tôt pour le dire, en réalité. Il fallait qu'on se connaisse bien plus, elle et moi. Il fallait que je découvre qui elle était réellement. J'ignorais même si Morwën était son véritable nom ou une invention pour me baratiner. Pouvais-je tomber amoureuse d'une criminelle ? Seigi, ma lame, me laisserait-elle faire ? J'en doutais. Je finissais par répondre alors, timidement, les joues empourprées.

"Je ne désires pas que tu sois ma femme, Morwën. Je ne te connais pas assez. Et jamais je ne me laisserait séduire par une criminelle."

Cette réponse, je l'espérais, lui ferait comprendre que ce n'était pas possible entre elle et moi. Enfin, c'était ce que je voulais lui faire croire, autant à elle, qu'à moi. Ce n'était pas qu'elle m'avait déjà conquise, loin de là, mais elle avait ouvert une petite brèche dans mon cœur. Elle serait, peut-être, capable de finalement me conquérir, avec de la persévérance. Mais certainement pas avec ses propos déplacées, ça ne m'attirait pas du tout.

"Mais je ne te promet pas d'être une amante douce, si tu viens à vouloir... tenter malgré tout."

Parce que je commençais à savoir une chose de cette femme devant moi : Elle était persévérante, alors, autant la prévenir. Cependant, je ne pense pas qu'elle comprenne dans le bon sens mes propos. Je n'étais pas douce avec mes partenaires, pas d'un point de vue ou je les maltraites, mais je ne suis pas une amante démonstrative de mes sentiments. J'ignorais quel était son type de femme, mais en y repensant, au vu de ces propos, elle ne devait certainement pas être du genre romantique. Alors, peut-être mon profil allait l'intéresser, mais cela ne m'arrangeait pas forcément, en réalité.

"Et de toute façon, je n'ai pas le temps pour ça."
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La nuit, tous les chats sont gris
Ft. Hildana

Morwën jouait avec la Valkyrie comme un chat jouerait avec une souris. S'amusant de la voir rougir de la sorte, la vilaine elfe qu'elle était ne pouvait s'amuser plus. N'ayant besoin de rajouter à ses sourires enjôleurs, elle regardait la Valkyrie se démener pour tenter de cacher sa gêne. Hildana n'était clairement pas insensible à son charme et Morwën comptait bien en jouer. Feignant un instant d'avoir chaud - ce qui en soit était plausible quand on connaissait les températures caniculaire qui réchauffaient le pays à cette période de l'année - l'elfe tira un peu sur le col de sa chemise qui s'ouvrit d'un bouton, dévoilant un décolleté généreux mais sans excès. Sa peau était lardée de cicatrices et pourtant, l'elfe s'éventait la gorge comme si elle n'avait pas exposé ses attributs aux yeux échauffés par l'alcool de la Valkyrie. Que ce petit jeu était amusant. Portant à nouveau la chope à ses lèvres, Morwën feignait de ne pas voir le regard de la Valkyrie s'appesantir sur son décolleté. Lorsqu'elle la vouvoya pour mentionner des idées déplacées, l'elfe ne put retenir un sourire, étirant un instant son dos dans une position suggestive au possible dans laquelle elle cambrait son dos.

Ses maigres justifications à la question de l'elfe arrachèrent un nouveau sourire à la brune qui n'avait de cesse de se délecter des réactions de sa vis-à-vis. Elle était profondément perturbée par la vision que l'elfe lui offrait, mais surtout par les pensées impures qu'elle avait provoqué. Alors, toujours aussi souriante et joueuse, Morwën posa sa chope encore à moitié pleine pour se lever. Contournant la table d'un pas lent, elle s'approcha d'Hildana, les yeux rivés sur ce visage poupon qui l'attirait tant. Cette beauté angélique rougissante... C'était somptueux. Une fois aux côtés de la Valkyrie, elle ne lui imposa pas sa présence, laissant un peu d'espace entre elles pour qu'Hildana ne se sente pas agressée. Tendant une main, elle effleura du bout des doigts la joue empourprée de la Valkyrie, lui offrant une douce caresse.

« Allons Hildana, ne sois pas si catégorique. Tu n'as aucune certitude du fait que je sois une criminelle et tes joues ne mentent pas... Que dirais-tu de prendre l'air ? Il fait bien trop chaud ici. »

D'un sourire mutin, elle se dirigea vers la porte après avoir jeté quelques pièces négligemment sur la table. Sans même terminer son verre, l'elfe lança un regard par dessus son épaule pour inviter la Valkyrie à la suivre à l'extérieur. De sa démarche gracieuse d'elfe, le roulement de ses hanches sonnait comme une discrète invitation. Vérifiant d'un coup d'oeil fugace que la Valkyrie la suivait, Morwën s'engouffra par l'épaisse porte de bois pour rejoindre la fraîcheur de la nuit Reikoise. Une fois sortie, Morwën attendit qu'Hildana la rejoigne pour marcher quelques pas à ses côtés, laissant la brise agiter légèrement sa longue chevelure de geai. Là, dans les ombres, le visage de l'elfe semblait se révéler davantage, comme mettant en exergue toute la noirceur qui l'habitait. Une fois un peu à l'écart, Morwën se retourna pour faire face à la Valkyrie, laissant une main gracile effleurer une mèche blonde qui courrait sur l'épaule d'Hildana.

« Concernant le manque de douceur dont tu ferais preuve... Sache que j'aime la fermeté. » Un nouveau sourire fendit le visage mutin de l'elfe qui laissa un instant ses doigts effleurer ce morceau d'épaule nue qu'affichait la Valkyrie. Sa peau était d'une douceur sans pareille et c'est un peu surprise que l'elfe ne parvint à retirer sa main, comme à son tour charmée par ce que dégageait Hildana. Peut-être n'était-ce qu'un jeu ? Peut-être était elle réellement sous le charme ? Personne ne le savait. On pouvait seulement sentir l'atmosphère se tendre à mesure que l'espace entre leurs deux corps s'amenuisait. Là, seules dans une ruelle de la capitale, Morwën plongeait son regard de glace dans celui d'Hildana, soutenant cet échange de son habituel sourire malicieux. La tentation était grande de s'approcher plus encore, mais l'elfe semblait bien décidée à tourmenter la pauvre Valkyrie rougissante. Sa main se fit alors plus ferme, glissant lentement le long du bras de la blonde dans une caresse délicate. Les yeux toujours rivés dans les siens, elle ne semblait pas impressionnée par la différence de taille et gardait les yeux solidement rivés dans ceux de la Valkyrie, juste pour la voir flancher, encore un peu plus.




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Embrumées par l'alcool, mes idées n'étaient plus très claires. Je cherchais un moyen de me débarrasser d'elle mais elle jouait avec mes nerfs autant qu'avec mes émotions. Elle était charmante, elle avait su percée mes murailles. J'avais essayé d'être gentille et de repousser ses avances, en vain. Elle s'amusait à me tourmenter. Il fallait que je change de stratégie.

Cette elfe. Cette maudite elfe. Elle me faisait tourner la tête, tout autant que l'alcool. Je ne tenais pas si bien l'alcool que ça, n'ayant clairement pas l'habitude d'en boire. Elle me provoquait, d'une façon que j'aimais étrangement. Déboutonnant un bouton de son col, elle m'offrait une vue plongeante sur un sublime décolleté que je ne me retenais guère de mater. Elle offrait cette vue à moi et je n'avais nulle gêne à en profiter. Désinhibée, je me moquais désormais de tout retenir en moi. Elle voulait jouer avec moi, j'avais pris la décision de jouer à mon tour, n'ayant plus de solution de replie. Quand elle me caressait la joue, je sentis un frisson parcourir l'échine de mon dos et je lui souriais tendrement. J'avais aimé cette caresse et surtout, je voulais qu'elle le sache. Je lui rendais son regard et ne la quittais plus des yeux.

"Tu as raison, il fait chaud ici..."

Ainsi, je la suivais, dans l'inconnue et la nuit fraîche du désert impitoyable durant le jour. J'en profitais, en la suivant, pour regarder ses fesses un petit peu. Je la suivais, non sans méfiance malgré tout. J'imaginais qu'elle avait une idée derrière la tête, mais finalement, non. On était juste à l'écart, dans une petite ruelle dorénavant où elle me fit face. Elle me disait aimer la fermeté ? C'était à ce moment-là que j'avais eu une idée. Une idée qui ne déplairait probablement pas à l'elfette aux jolies gambettes. Je murmurais, proche du visage de l'elfe, ces quelques mots alors.

"Tu aimes la fermeté ? Vraiment ?"

Puis, sans lui laisser le temps de répondre, j'attrapais sa main qui caressait mon épaule et la fait se retourner, lui tordant le bras dans le dos. Je pourrais le briser, si j'en avais envie, mais je n'en fis rien. Elle n'était plus vraiment en position de se défendre, dans une prise de soumission. Je lui murmurais alors à l'oreille.

"C'est assez ferme pour toi ?", taquine jusqu'au bout, je déposais un baiser sur sa joue, tendrement, avant d'ajouter. "Si tu veux d'autres fessées, faudra que tu me retrouves..." et pour ajouter l'action à mes paroles, je lui donnais une fessée, sans retenir ma force, sur ses fesses rebondies, avant de la lâcher et de reculer, me concentrant sur ma dernière action de la soirée avec elle. Après quelques secondes, je disparaissais de devant elle, pour réapparaitre beaucoup plus loin, dans le désert.

Je venais de me téléporter, espérant avoir ouvert l'appétit de l'Elfe et de l'avoir, cette fois-ci, perturbée à mon tour. Je savais que pour ma part, j'allais repenser à elle et certainement, ne pas avoir que des pensées pures, durant cette longue nuit, désormais seule dans le désert. Et j'avais besoin de repos, une téléportation de deux kilomètres, c'était épuisant, mais je savais qu'elle ne risquait pas de me retrouver de sitôt. Sinon, le jeu ne serait pas marrant, n'est-ce pas ? Il fallait qu'en plus, elle se languisse de me retrouver. Puis finalement, je me demandais si cela avait été une bonne idée...
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