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Dreadly Can
-Copiae tenebrae malam ab hac terra purgabunt-
INFORMATIONS GÉNÉRALES
RACE : Demon
ÂGE : 25
TAILLE & POIDS : 1m90/80 kg
FACTION : Fédération de Shoumei
RELIGION : Culte des Ombres
ÂGE : 25
TAILLE & POIDS : 1m90/80 kg
FACTION : Fédération de Shoumei
RELIGION : Culte des Ombres
SEXE : Masculin
MÉTIER : Inconnu
ALIGNEMENT : Neutre
RANG DÉSIRÉ : D
AVATAR : //
MÉTIER : Inconnu
ALIGNEMENT : Neutre
RANG DÉSIRÉ : D
AVATAR : //
Histoire du personnage
Prologue - Chapitre 1 : Eveil
Catacombes de la Grande Cathédrale de Benedictus.
- Bibliothèque secrète.
La lueur des bougies projetait sur le mur des ombres courbes et indistinctes tandis que le bruit du crépitement presque inaudible des gouttes de cire chaude et le froissement des pages d'un livre remplissait la pièce.
Péchas était assis sur une chaise en bois depuis plus de 8 heures maintenant. Il ne sentait plus la partie haute de ses cuisses et le bas de son dos le faisait souffrir terriblement.
L'idée du tendre massage que lui aurait certainement octroyé la voisine aux cheveux blonds , Riya, si elle n'avait pas été marié et s'il n'avait pas fait vœu de chasteté lui traversa subtilement l'esprit et il se maudit rapidement d'avoir eu de telles pensées.
Péchas focalisa son attention sur les mots qui s'alignaient devant ses yeux. Il essayait depuis plusieurs semaines maintenant de trouver le rituel qui l'aiderait a sauver son fils adoptif adulte d'une étrange maladie qui l'avait frappé lors de son dix huitième anniversaire alors que le jeune homme revenait d'un séjour dans le sud de Le Dorei.
Péchas était guérisseur depuis plusieurs années maintenant, mais il n'avait jamais vu un mal aussi terrifiant.
Il se remémorait les yeux du jeune homme toujours tourné vers le vide, ses râles grinçants témoignant de sa faible respiration et de sa peau marron comme du cacao devenant froide comme un lac glacé.
Il ne pouvait en aucun cas demander l'aide d'un ecclésiastique, car cela lui vaudrait d'être désigné comme un criminel pour avoir caché une telle maladie.
Maladie qui pourrait se révéler contagieuse !
Il était de toute façon certain pour lui que ce mal était d'origine divine. Une épreuve envoyée par les Gardiens pour lui faire prouver sa foi et sa valeur !
Péchas ne céderait pas. Sa détermination émulait chaque pointe d'espoir que représentait une nouvelle page devant ses yeux. Il ne laisserait pas les entités vengeresses lui prendre la vie de son fils bien-aimé.
Il était déterminé à vaincre ce poison inconnu qui avait pris le corps et l'esprit de son fils et cela l'avait contraint à s'isoler quotidiennement depuis plusieurs semaines dans cette petite bibliothèque secrète des catacombes. Et cette contrainte était bientôt terminée, car il pensait avoir trouvé ce qu'il cherchait.
Ses doigts se posèrent sur un livre et son instinct lui vociférait de l'ouvrir.
Un livre a la couverture noir jais, aux pages sombres, sèches et craquelées. Des inscriptions rouge sang défiait l'aspect mythique du livre de par leur lueur éclatante.
Le Livre de la Maladie Divine.
Ce livre expliquait les symptômes d'une maladie très ancienne qui avait été propagée par les Démons lors de leur alliance avec les Humains. Lorsqu'un guérisseur l'avait découvert et tenté de documenter cette maladie, il fut brûlé vif et son ouvrage disparut avec lui.
Il semblait que le rituel magique qui débarrasserait son fils de cette maladie horrible fût simplement constitué d'une formule magique.
"Copiae tenebrae malam ab hac terra purgabunt"
Péchas n'avait aucune idée de la signification de ces mots, car ils étaient écrits dans une langue qu'il ne pouvait pas déchiffrer. Il s'attela donc simplement à répéter ses mots sans y mettre aucune intention magique.
Brusquement, un vent venu de nul part souffla les bougies. Péchas resta dans l'obscurité quelques secondes, les battements de son cœur comme seul repère dans la pénombre.
Il crut apercevoir des yeux rouges flamboyants et sentir une main sur son épaule puis ce fut le noir complet et Péchas perdit la vie. Son corps lui, continua de se mouvoir et il fit instinctivement le chemin de retour vers sa demeure.
Les rues étaient sombres et froides. Des ombres se mouvaient avec la lueur des lumières qui accompagnaient la nuit, mais personne ne faisait attention au cadavre de Péchas qui suivait sa route.
Une fois arrivé devant la porte de sa maison, Péchas sentit une excitation nouvelle lui assaillir l'esprit mais ca ne pouvait pas être lui , il était mort !
Il ouvrit la porte sans aucune difficulté et se dirigeât vers le corps de son fils allonger dans la pièce principale de la maison. Il s'agenouilla devant lui et porta une main sur son visage pour ouvrir sa bouche puis il déversa à partir de sa propre bouche toute la chose qui lui avait pris son corps et sa vie. L'opération dura quelques secondes puis le corps de Péchas s'effondra au sol tandis que les dernières forces de son âme quittaient l'existence pour rejoindre le royaume des ombres.
Dreadly ouvrit les yeux. Il ne connaissait rien des sensations qui assaillaient son cerveau. L'obscurité enveloppait toute la pièce, mais ses yeux distinguaient chaque élément présent. Il tourna la tête et aperçut le cadavre d'un homme. Il ne savait rien de cet homme et n'en avait pas cure. Dreadly remarqua que son corps semblaient avoir pris une autre forme car ses vêtements étaient déchirés. Il se releva et comprit aussitôt ce qu'il se passait. Il avait été invoqué !
Lui, simple entité vagabonde née de l'esprit du Chaos avait été invoqué sur ce monde par une formule ancienne. Ce servant comme réceptacle pour la création de son entité physique du corps d'un jeune humain.
Un sourire trancha le visage de Dreadly , découvrant une rangée de dents acéré puis une immense bouffé de bonheur et d'exaltation lui emplit l'esprit. Son premier rire, déployant sa gorge puissante et sa langue pointue, fut certainement le premier acte qui le marquerait à vie.
Chapitre 2 : Calice vide
Benedictus
-Quartier pauvre : Maison de Pechas et Can
Dreadly se réjouissait en joignant ses membres supérieurs vers le haut. Les vibrations de son rire éraillé semblaient diviser la nuit paisible et faire trembler les murs du bâtiment.
Subitement, il cessa de rire et scruta les éléments autour de lui. Le bâtiment dans lequel il se trouvait était délabré et vétuste. Le bois des poteaux soutenant la fondation était vielli et défraîchi et plusieurs insectes occupaient les angles des murs en pierre. Là où la vegetation et les micro-organisme avaient pu subsiter. Plusieurs carreaux au sol étaient fendus ou éclatés et la poussière et la crasse s’étaient accumulé, noircissant chaque élément de la bâtisse.
Dreadly s’abaissa vers le cadavre de l’homme à ses pieds et saisi à pleine main la tete de l’homme.
Il se mit à renifler le corps et fut pris d’un mouvement de recul lorsque l’odeur s’insinua dans ses narines. Des effluves aigre de sueur et de saleté, ainsi qu’une odeur plus puissante que les autres, se mélangeait entre elles. L’odeur âcre et austère , au minimum déplaisante et a son apogée répugnante, etait la plus distincte. Les relents d'une chose inconnu qui lui était familier.
L’odeur du Chaos..
L’odeur du vide..
L’odeur de la mort !
L’odeur de la mort !
Il déploya ses forces pour propulser le paquet de chair loin de sa respiration et le dénommé Pechas, le vieux guérisseur qui durant sa vie n’avait péché que pour faire du bien autour de lui ; L’homme qui s'était laissé mourir et décrépir pour sauver son fils, s'écrasa dans un bruit sourd d’os fracturé , contre l’un des murs de la maison , faisant au passage tomber une corbeille vide dans un bruit strident qui n’etait pas pour déplaire a Dreadly.
Il se redressa du haut de sa hauteur et saisi un calice d’or sur le sol. La seule chose qui semblait avoir été constamment nettoyée et entretenue. Dreadly fixa l’intérieur du calice et une pointe de ce qu’il apprendra plus tard être de l’amertume et de l’âpreté lui saisi l’esprit.
Il était vide, vide tout comme ce calice. Il existait et était en vie certes, mais il était vide.
Il ne vivrait jamais la sensation que lui procure Pere Péchas lorsqu’il le prenait dans ses bras et lui déposait un petit baiser des lèvres sur le front. Ni celle des gourmandises exquises que lui rapportait Pere Pechas en lui racontant des histoires sur les contrées lointaine d'ou elles venaient. Il ne saurait jamais la sensation de poser ses mains sur le corps d’une jeune femme alors que celle-ci vous dépose son souffle saccadé dans le creux du cou ou bien l’expérience de combattre au duel d’épée pour l’amour d’une Jouvencelle aux courbes délicate et fines.
Il ne saurait et ne savait rien de tout ça , et pour la simple et bonne raison que ..
Mais pourquoi ?
Pourquoi ne saurait-il rien de tout cela ?
Jusqu’à présent, il n’était rien, mais aujourd’hui il était devenu quelque chose. Dreadly fixait toujours le calice. Ses pensées se déroulaient dans un cheminement émotionnel complexe.
Puis-il cligna des yeux et interrompit sa meditation. Il était un calice vide. Une chose qu’il devait chérir et magnifier, mais le plus important, une chose qu’il devait remplir.
Dreadly se laissa tomber sur son postérieur avec décontraction. Il avait trouvé sa première tache, sa première fonction, trouver de quoi remplir son calice vide. Cela ne semblait pas une tache trop difficile. À nouveau, un sourire cruel trancha son visage. Il appréciait cette expression faciale , elle lui procurait du plaisir.
Dreadly plia ses jambes dans une position sordide et s'endormit aussitôt.
Remplir le calice pouvait bien attendre encore un peu..
Chapitre 3 : Brisure
- Benedictus
Bryon se considérait comme un bon soldat. Depuis son enfance dans les rues de Benedictus, il s’imaginait chevaucher des dragons et délivrer des princesses. Combattre des barbares et conquérir des trônes. La religion ne l’avait jamais vraiment intéressé, il pratiquait comme tout un chacun, mais évitait la présence des hommes de foi à chaque fois qu’il le pouvait. Lorsqu’un chevalier de l’ordre de la main l'eut fait écuyer, après que son père, forgeron pour la ville l’eut recommandé. Bryon se rendit compte qu’il ne serait jamais vainqueur triomphant de nation de barbares athées. Le poids de l’épée et du bouclier lui était affreusement douloureux et il n’avait aucun talent magique.
Il songeait à retourner à Benedictus ou il serait sûrement plus utile, mais son Seigneur l’ordonna de s'occuper des animaux et du domaine.
Après tout, la limite entre écuyer et domestique était mince. Bryon n’aurait plus à porter ses maudits boucliers qui lui éprouvaient les muscles de son dos. Le chevalier en question n'étant jamais là, Bryon consacrait donc son temps aux animaux et au domaine de son seigneur dans le sud de Benedictus.
À présent, il avait pu se permettre un petit séjour à Benedictus pour rendre visite à son vieux père. Le vieil homme n'était plus très athlétique bien que toujours énergique et la famille de Bryon s'inquiétait de plus en plus pour sa santé. Le père de Bryon était un homme fort du culte de l’ombre, artisan d’une lignée ancienne de forgeron.
Il ne redoutait pas la mort, il lui servait les couverts !
Bryon était donc parti en voyage sur Benedictus et comptait rester quelques semaines afin de mettre les affaires de l’entreprise familiale en ordre. Bénédictus était un endroit magnifique, baigné dans la lumière. On pouvait croire que les entités divines eux même versait de leurs lumières sur la ville. Sa cathédrale s'élançait brillante , comme à l'assaut des demeures célestes et la couleur de ses vitraux donnait une impression de joyaux étincelants et flamboyants.
Alors qu’il assistait à une messe un jour, il remarqua un guérisseur qui s’absentait toujours avant la fin de la messe. Un vieil homme à la peau foncée et à la mine fatiguée, au corps chétif qui semblait abusé par l’âge.
Bryon qui avait entendu parler des troubles récents qui secouaient la nation, avait toujours rêvé d’aventures et de complot et il savait que la ville de Benedictus raffolait de ces manigances et conspiration. Il décida donc ,après avoir surpris le vieil homme répétant plusieurs fois son obscur manège , de le suivre. Il prétexta donc à sa famille qu’il ne se sentait pas bien et que le vin lui faisait tourner la tête et entreprit la filature de l’homme suspect. Heureusement qu’il n’avait pas revêtu son armure ce dit il. De toute façon, il ne la portait quasiment jamais. Les lièvres et les chevaux ne cherchent pas à brutalement vous embrocher au nom de la gloire et de l'argent.
Après quelques minutes dans les couloirs graves et impassibles de la Cathédrale , le prêtre disparut derrière une porte. Bryon entrouvrit doucement la porte pour se retrouver face à des escaliers semblant mener aux catacombe , Bryon décida de les suivre jusqu'à ce qui semblait une petite pièce pour surveiller les morts.
Installé dans la pénombre, à l'affût du moindre mouvement. Bryon savait que le prêtre ou guérisseur ou peu importe ce qu'etait sa fonction ne pouvait aller nulle part. Après environ une heure d’attente, Bryon commença à ce maudire ses excès de curiosité. Il se releva du sol poussiéreux sur lequel il s'était installé, épousseta sa robe et s’engagea vers les escaliers lorsque une brusque rafale frappa la pièce en désorientant les flammes des bougies. Projetant des ombres chaotiques sur les murs blancs. Puis ce fut le silence total, un silence que Brigen trouva excessivement effrayant. Un silence bien plus profond et annonciateur que celui qui régnait avant. Plus de bruissement de page, ni de pile de livres posés brutalement contre la table. Plus aucune cacophonie d’une chaise raclant le sol rocailleux.
Bryon commençait vraiment à se demander ce qu’il faisait là. Puis la porte s’ouvrit doucement, faiblement et le prêtre sortit de ce qui semblait être une bibliothèque plongée dans le noir.
Bryon ne l'interpella pas et le prêtre ne le vit pas. Ce qui fut un soulagement pour le jeune homme, car il savait ne pas pouvoir justifier sa présence en ces lieux et c’est lui qui risquait finalement de finir devant la justice pour espionnage.
Bryon attendit donc que le prêtre disparaisse, mais quelque chose n’allait pas. La démarche du vieil homme était maladroite et lourde et une vision horrifiante secoua Bryon. La tête de l’homme était pendue en avant, déformant sa silhouette et sa nuque. Son menton touchait presque sa poitrine et sa peau était devenue grise comme de l’ivoire.
Comment pouvait il se mouvoir ainsi, dans une telle position et qu'était il arrivé à sa peau ? Quelle était cette magie démoniaque que le prêtre s’isolait pour pratiquer ?
Bryon en était maintenant sûr. Les activités du prêtre n'étaient pas innocentes et il devait rendre des comptes. La vigueur et la détermination lui firent oublier la fatigue et la prudence. Il décida de continuer à suivre le vieil homme. Peut-être le mènerai t-il vers un sacrifice non autorisé ou un rituel maléfique qui menacerait la sécurité de Benedictus et de la nation entière.
L’homme a l’apparence cadavérique déambulait dans les rues , sa démarche morose n’attirait l’attention de personne , et il semblait manier la couverture de l’ombre à la perfection. Au bout d’une vingtaine de minutes de marche, le prêtre s'arrêta devant une petite maison à l'aspect délabré. La pierre y était rongée par l'humidité et de la moisissure suintait de toutes les parties de cette maison. L’homme s’engouffra dans l’ouverture de la porte.
Bryon ne savait plus ce qu’il voulait faire. Cette filature et la maîtrise de l’art du camouflage de l’ombre de sa cible l’avaient bousculé. Il s'apprêtait à rebrousser chemin.
Il pensait à sa campagne, a son bord de mer et finalement, il avait hâte d’y retourner. L’air avait quelque chose de putride ici, quelque chose de malsain.
Lorsque soudainement, un rire glaçant scinda la nuit. Comme si un Gardien en personne jubilait. Le rire provenait de l’endroit même ou le prêtre semblait se trouver.
Il n’en fallait pas plus, Bryon pris ses jambes à son cou et parcouru quelques mètres avec la rapidité d’un lièvre. Une boule douloureuse au ventre et son cœur battant la chamade puis il s'immobilisa, le regard fixé devant lui.
Il ne devait pas fuir , il était un soldat de l'Ordre !
Que dirait son seigneur s'il le voyait dans une telle posture, tétanisé comme une proie face à son chasseur ?
Et son père , que dirait-il ?
Il dirait que même le plus solide des métaux se résigne à fondre dans la fournaise , songea Bryon. Que toute chose a son point faible et que le sien , c’est d'être fort !
Au diable le vieux forgeron !
Était-ce pour cela que son seigneur était parti sans lui ? Parce qu'il le trouvait faible ?
Et bien ils sauraientt tous désormais que le gentil, mais pleutre Bryon pouvait aussi vaincre une abomination sortie des profondeurs du grand Arbre guidée par la foi et la force !
Le jeune homme se retourna, dégaina le simple petit poignard qu’il avait l’habitude de porter dans ses habits et entreprit tête baissée de pénétrer dans la maison. Il poussa la porte qui émit un grincement malaisant et ce qu’il vit lui coupa le souffle.
Assis en tailleur sur le sol au milieu de la pièce , dans une obscurité que personne ne pouvait tolérer se trouvait un homme au cheveux long et à la peau noir tirant sur le grisâtre ou se reflétait quelques lueurs de la lune.
Le même gris dont s'était doté le cadavre du prêtre qui gisait déformé non loin de la chose endormie..
Oh tout être en ce monde.
Goûte a mon élégie.
J’ai vu les choses des Ombres.
Et celle de la lumière aussi.
L’exorde de notre commencement
L'épilogue de notre fin.
Ressent donc l’agencement
Dans l’histoire de nos desseins.
Chapitre 4 : Danse avec moi !
-Benedictus
Maison de Pechas et Can
Bryon était terrorisé . Sa main tremblante empoignait son poignard au point de lui faire mal a la paume. Tandis que son coeur battait a une vitesse hallucinante. Ses pensées étaient toutes dirigées vers la même idée. Courir ou frapper. Il se remémora brièvement la sensation qu’il avait eue lorsqu’il avait cru rencontrer une banshee sur le domaine de son maître. La peur foudroyante qui assenait le cerveau et qui changeait instinctivement les membres en pierre.
Cette même peur que ressentait un lièvre face aux prédateur plus puissant , plus dangereux.
Plus mortel.
Car Bryon le sentait bien, il ne s’agissait que de la mort ici. Le cadavre du vieux prêtre qui -maintenant Bryon l’avait compris- etait mort devant ses yeux dans cette cave de la vielle cathedrale et cette chose à l’aspect humaine endormie en tailleur devant lui.
La mort l’attendait là maintenant et elle avait ouvert ces yeux d’un rouge vif eclatant. Elle le regardait maintenant avec un sourire vorace et se redressait sur ses membres puissants.
"-Est tu venu remplir mon calice ?"
L’abomination lui tendit un calice en or de ces mains bestiale et sombre.
Bryon fit un pas en arrière, il ne savait pas ce qui le choquait le plus. L’abomination n’était pas aussi abominable que ça, se surprit-il à penser. Son visage bien que bestiale et sombre dessinait des courbes élégantes et affuté. Ses cheveux étaient coiffé en grande tresse qui lui tombaient sur les épaules en lui donnant un coté sauvage et barbare. Sa taille et son poids marquaient un véritable contraste avec l’allure amaigrie et étroite du jeune homme et ce qu’il avait pris pour une abomination quelque seconde plus tôt lui faisait maintenant plutôt l’allure d’un bête séduisante. Ou alors le fait qu'elle n'avait pas encore bondi pour lui arracher les boyaux.
Bryon esquissa un sourire. Au moins celui que tout le monde prenait pour un pleutre etait capable de sourire face a la mort.
Voir même de rire !
A l’image d’un troll se préparant a un rendez vous galant, Bryon s’esclaffa de rire !
Puis il vit la chimère fondre sur lui et ferma les yeux en s'apprêtant a mourir. Mais rien ne se produisit. Il sentit le souffle du monstre lui chatouiller le visage et lorsqu’il ouvrit les yeux , il se retrouva complément nez a nez avec le démon.
Celui ci recula , le regarda droit dans les pupilles et s’esclaffa de rire a son tour. Le même rire qui avait résonné plus tôt , qui avait conduit Bryon a accepter d’affronter la mort. Ce rire qui aujourd’hui, finalement lui laisserait peut être la vie.
Bryon regarda le monstre stupéfait, ce surhomme dont certaines légendes ventait la cruauté de la race, gloussait devant lui comme un camarade d’arme. Non seulement Bryon n’était pas encore mort, mais son prédateur ce payait sa tête avec un force démoniaque. Si son père le voyait aujourd’hui, que dirait-il ?
"Mon fils , même la mort ne te prend pas au sérieux ?"
Viel enfoiré !
Puis subitement, le démon conclu son rire et planta encore une fois ses yeux terrible dans ceux du pauvre homme. Bryon ce figea d'une inspiration , resserrant sa main sur le poignard qu’il avait inconsciemment commencé à relâcher et resta à l’affut du moindre mouvement.
Son cœur battant toujours aussi rapidement. Il déglutit difficilement et s'arma des dernières traces de résiliences qui ne lui faisait pas encore défaut.
Le démon fit plusieurs pas en arrière et laissa tomber sa coupe en or dans un brouhaha assourdissant , et commença à entreprendre une série de mouvements avec les bras et les mains. Aucune coordination réelle ne se dessinait de cette chorégraphie chaotique et le malin commença a courber son anatomie d’une manière impossible a l’être humain. Bryon entendit des os craquer et ces craquements ce répercutèrent dans l'atmosphère lugubre de l'endroit. Les avant bras de l'entité étaient pliés, ses paumes vers le sol, et sa jambe droite était placé à quatre vingt dix degrés tandis que l’autre extrémité de son corps sautillait sur lui même.
Le spectacle aurait pu paraître ridicule effectué par un humain, mais il était horrifiant et macabre performé par cette masse démoniaque à la peau noir. Ses cheveux fendaient l’air tandis que sa tête pivotait dans plusieurs directions de manière exalté. Le démon avait atteint une frénésie de mouvement incohérente et une danse sinistre et funèbre commença a ressortir de ce boléro infernal.
Bryon était tétanisé. Les yeux du démon ne le quittaient pas une seule seconde, malgré les mouvements improbable de son corps. Il aurait voulu courir à toute vitesse, et cette fois-ci ne jamais se retourner, mais ses jambes refusait de bouger. Il était comme pris dans l’hypnotisante manœuvre de la créature. Puis il se mit à danser lui aussi, ses bras et ses jambes entraîné dans les rythmes de la créature. Il ne contrôlait plus son corps, et ne distinguait plus maintenant que les yeux rouges et le sourire aux dents éclatantes de l'émanation. Le jeune maitre d'écurie n’avait plus aucune notion de l’endroit ou il se trouvait ni même de qui il était. Aucune des plantes du jardin de son maître , celle qu’il aimait tant consommer sous forme de combustible ne lui avait jamais fait cet effet.
"-Es-tu venu remplir mon calice ?"
Les mots de la créature résonnaient dans la tête de Bryon et commencèrent à se transformer en bruit instrumentaux. Des bruits inconnus du jeune homme sonnaient bruyamment dans sa tête et il dut se couvrir les oreilles pour ne plus entendre le son. Malheureusement celui ci venait de l’intérieur de son crane , et il ne pouvait plus s’arrêter de danser , le démon non plus ne s’arrêtait pas de danser.
Les bruits devenaient infernaux , et au fur et à mesure que le temps passait Byron commençait à avoir mal aux membres. Il supplia le démon de l’épargner, mais aucun son ne franchissait ses lèvres. Puis Byron avec une énergie soudaine fit un mouvement qui lui déboîta l’épaule droite. La douleur le submergeait, mais il continuait à danser avec le sourire. Puis il appuya avec force sur sa rotule qui céda , déstabilisant son corps qui s’effondra sous son propre poids. Une fois sur le sol, son corps continuait de se débattre sous l’emprise de la danse macabre. Les tambours et cuivre barbares continuaient de résonner de plus en plus fort dans sa tête. Il voulait hurler, mais aucun son ne sortait de sa bouche. Il continuerait à danser jusqu’à la fin des temps, il en était persuadé.
Plus rien d’autre ne comptait que de danser avec l'individu.
Puis tout cela cessa. Le silence se fit maitre dans la pièce et le démon posa les yeux sur le jeune homme agonisant sur le sol avec un sourire d’une cruauté extrême.
"-Tu n’es pas venu remplir mon calice, et maintenant, tu sens comme l’autre."
Il désigna le corps du prêtre d’un signe de tête.
Bryon avait presque perdu connaissance, la douleur lui ôtait toute conscience et il ne pouvait percevoir que les lèvres de son tortionnaire remuer. Toujours ce rictus démoniaque qui les accompagnant. Bryon espérait, suppliait intérieurement qu’on lui laisse la vie sauve. Il voulait que la douleur s’arrête. Il voulait revoir ses juments et ses lièvres , la douce brise du soleil se refléter dans l’horizon de la mer. Il ne voulait pas mourir maintenant, que deviendrait donc sa famille ? Sa mère passerait son temps à le pleurer jusqu’à en tomber malade et son père se refugierais dans sa forge pour y verser ses quelques larmes comme il avait l’habitude de faire lorsque les nouvelles étaient mauvaise. Ils avait tous encore tant de choses à vivre ensemble. Toutes ces pensées lui fournirent un regain d’énergie et il eut la force d’articuler ses derniers mots avant de perdre connaissance.
"-Laisse moi remplir ton calice, s’il te plaît. Je ne veux pas mourir maintenant."
Physique et psychologie
Dreadly est une entité démoniaque du sort unique de création de démon.
Une partie de l'Énergie du Chaos est matérialisée sur terre et prend le sacrifice d'un corps physique pour créer un démon.
Ce sort est unique et a été créé comme arme lors des anciennes guerres. Deadly n'a donc qu'une connaissance superficielle du monde à partir des relents de souvenir qui lui viennent de son hôte physique.
Les premiers signes de comportement qui peuvent le caractériser sont l'indifférence et le stoïcisme ainsi que le bonheur d'être en vie.
Son physique est celui d'un jeune homme qui aurait abusé de l'haltérophilie. Sa couleur de peau est noire et lacérée à plusieurs endroits sur le corps. Il a des longs cheveux coiffe en dreadlocks qui lui tombe sur le visage en cachant une partie.
Une partie de l'Énergie du Chaos est matérialisée sur terre et prend le sacrifice d'un corps physique pour créer un démon.
Ce sort est unique et a été créé comme arme lors des anciennes guerres. Deadly n'a donc qu'une connaissance superficielle du monde à partir des relents de souvenir qui lui viennent de son hôte physique.
Les premiers signes de comportement qui peuvent le caractériser sont l'indifférence et le stoïcisme ainsi que le bonheur d'être en vie.
Son physique est celui d'un jeune homme qui aurait abusé de l'haltérophilie. Sa couleur de peau est noire et lacérée à plusieurs endroits sur le corps. Il a des longs cheveux coiffe en dreadlocks qui lui tombe sur le visage en cachant une partie.
Mort du personnage
Pour tuer Deadly , il faut simplement partir à la recherche du livre qui contient la formule unique qui annule le sort de création du démon ou annihiler ses fonctions vitales.
La localisation du livre n'est pas connue. Certaines légendes racontent qu'un ordre secret de prêtre protège ce livre.
La localisation du livre n'est pas connue. Certaines légendes racontent qu'un ordre secret de prêtre protège ce livre.
Pouvoirs (Guerrier)
Sacrifice (palier 1)
Possession (palier 3)
Métamorphose (palier 1)
Nyctalopie (palier 1)
Immunité : Air
Faiblesse : Lumière
Possession (palier 3)
Métamorphose (palier 1)
Nyctalopie (palier 1)
Immunité : Air
Faiblesse : Lumière
Objets et armes
Calice en or
DERRIÈRE L'ÉCRAN
PSEUDO : Car2shCOMMENT AVEZ-VOUS CONNU LE FORUM ? Google
AVIS SUR LE FORUM : Tres bien !
FRÉQUENCE DE CONNEXION : Quotidienne
