Bad girls get punishments
Ft. Aazel
Un chaton. Voilà ce qu'était Morwën en réalité. Un pauvre petit chaton apeuré et terrorisé sans son daddy. Elle avait mis quelque temps à le réaliser, certes, mais elle avait fini par arriver à la conclusion que son papounet était la chose la plus importante de son insignifiante petite vie. Mais voilà, elle l'avait repoussé. Quand il avait le plus besoin d'elle, quand il lui montrait sa vulnérabilité, elle l'avait repoussé. Alors, c'est toute penaude qu'elle avait décidé de réparer son erreur auprès de son cher Levi.
Prenant la journée pour réfléchir à ses erreurs, elle avait fini par abattre un gredin qui avait eu le malheur de passer par là, juste pour se défouler. Elle ressemblait grandement à son père si on y regardait bien. Froide, calculatrice, sans pitié, elle n'avait pas hésité à faire de ce gras du bide son repas du soir quand l'abruti avait osé essayer de lui mettre la main au cul. Partie dans un premier temps pour simplement le délester de sa main, ses vaines tentatives de convaincre l'elfe de lui laisser la vie sauve l'avait convaincue de l'abattre. Pas dans de grandes effusions de sang ni de fist répugnant, non, elle s'était contenté de lui trancher la gorge et de lui voler sa bourse. Il ne fallait quand même pas déconner.
Pleine aux as, l'elfe aimait voler. Elle aimait voler les conquêtes des autres, voler des instruments qui ne lui serviraient à rien, voler de l'argent. C'était un sentiment exaltant au possible que celui de dépriver quelqu'un de ses possessions. Alors, la bourse nouée à la taille, elle avait prit la direction de la demeure de son daddy. Portant toujours aussi fièrement sa dague à la cuisse, elle avait opté pour une tenue un peu moins bondage pour sa tentative de réconciliation. Une simple chemise de lin blanche, un peu trop grande, qu'elle avait pris le soin de rentrer dans son pantalon pour tenter une apparence un peu plus soignée.
Lorsqu'elle passa le palier de la porte, Charlotte l'accueillie comme à son habitude d'un câlin. La petite était attendrissante, si on oubliait le fait qu'elle était défoncée à l'opium 90 pourcent du temps et c'est dans une petite tentative de raillerie qu'elle lui demanda si elle avait un rendez-vous galant. Marmonnant une vieille excuse qui ne dupait pas la Drakyne, Morwën se contenta d'attendre sur un fauteuil, le retour de son daddy.
Jouant avec la dague, elle bondit sur ses pieds quand la porte s'ouvrit pour dévoiler son cornu préféré. Sans même attendre de savoir si sa tentative se solderait par un échec, l'elfe fondit droit vers son daddy pour l'enlacer, posant sa joue contre son torse alors qu'elle le serrait avec force contre son corps frêle d'elfe. Réalisant que son câlin ne trouvait pas de réponse, elle se recula légèrement, levant un regard penaud vers son papounet alors qu'elle lui servait sa moue enfantine la plus convaincante. Tirant la bourse de sa ceinture, elle la tendit à son daddy, comme une offrande.
« Regarde Papa ce que j'ai dégoté ! Elle ne manquera pas à son propriétaire, mais ce connard avait essayé de me toucher. Tu es fier ? » Demanda-t-elle pleine d'espoir, ne réalisant pas qu'elle avait perdu le privilège d'être considérée avec douceur par son cher papounet.