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Anonymous
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Il était une fois dans une rue lointaine, très lointaine...

POIN, POIN POIN POIN, BALALALALALALALAAAAAAAAAAAAA
Poin poin poin poin, poin, poin poin poin poin, poin, poin poin poin poin, poin, BALALALA

Purée c'est bizarre ça me dit quelque chose ça... J'ai du l'entendre chez une troupe de troubadour ou une connerie comme ça.

BREF EST-CE QU'ON ETAIT LA POUR PARLER D'UNE MUSIQUE DANS MA TETE ? NA.
J'étais (enfin on était avec Lysandre) là à l'origine pour accompagner une certaine et gigantesque semi-araignée jusqu'à l'endroit où il aidait les immigrés et autre étrangers... Ca sonne extrêmement raciste dans ma tête alors que pas le moins du monde je n'y pensais, mais le fait était là. Après va savoir si cela s'est bien passé à l'intérieur ou non je pouvais pas vraiment le savoir étant donné qu'il avait préféré finir la route sans nous. Au moins, il était censé être au contact d'une unité competante non ? Ca devrait bien se passer ! Enfin j'espère juste qu'il va pas tomber sur un os...

J'avais... Enfin... Moui, j'avais emmené ma dulcinée se balader un peu, tant qu'à être à Liberty autant en profiter un petit peu et voir un peu les alentours, main dans la main, avec toujours cette boule énorme qui me détruisait le ventre. Je voulais lui dire, je savais plus ou moins que de toute façon le sentiment se trouvait partagé... Mais je sais pas pourquoi c'est vachement dur de sortir ces mots là ! J'y ai mine de rien souvent pensé, même avant elle, dans le sens je m'imaginais plein de trucs sur comment ça pourrait arriver un jour... Et plus récemment effectivement je ne pensais qu'à Lys pour cela. D'un certain point de vue je faisais peut-être le con à patinter autant, mais d'un autre je sentais qu'il fallait aussi beaucoup de patience avec elle. En tout cas avec mes cinq ans à son contact je le pensais ainsi...
Alors oui, petite balade pour profiter un peu de la fin d'après-midi, parce que mine de rien entre la recontre de la Lycante au matin, puis le petit bout de chemin jusqu'à rencontrer La Colonie et le temps passé sur place, avant de refaire de la route jusqu'à Liberty puis le truc d'immigration là... Le soleil commençait déjà à descendre pas mal.

Une petite auberge, peu fréquenté il semblerait et c'était pour le mieux. Une chambre sans prétention avec un lit juste assez long pour moi (l'habitude de gens de plusieurs tailles ?). J'avais déposé mon manteau et retiré mes chaussures pour venir m'assoir sur le lit et regarder ma fée et éviter par moment son regard alors que j'essayais enfin, et sans plus de cérémonie, de lui avouer ces quelques mots

- Lysandre, j'ai... On a disons été coupé et je vais pas perdre plus de temps à tourner autour du pot. Je t'aime. Je n'ai jamais ressenti telle attraction, telle envie de protection envers quelqu'un. Jamais rien de ce que je fais avec toi ne m'ennui, chaque fois que tu n'es plus dans le sillage de mes yeux je pourrais en paniquer. Chacune de tes caresses est une douceur, chacun de tes câlins est un plaisir, chacun de tes mots me fait décoller... Bon je sais aussi que je suis un peu lourd et que je suis trop romantique pour toi mais... Je voulais te le dire, même si c'est... Enfin ça pourrait ne pas être réciproque...

Je renvoyais mes yeux à intervales irréguliers pour essayer de zieuter la première réaction de Lysandre. Oh purée j'espère vraiment ne pas tomber de haut, même si y'a absolument aucune raison que cela arrive...
Anonymous
Invité
Invité
Un peu inquiète pour Laco quand il avait voulu entrer seul dans le bâtiment censé aider les voyageurs venant à Liberty avec la volonté de s'y installer - même temporairement - Lysandre s'était rassénérée en se disant qu'il serait certainement à même de se défendre. Rustaar et elle avaient fait de leur mieux pour lui donner les armes, concepts et attitudes à adopter afin de faciliter son intégration à la société multi-culturelle qu'était la République. Après...cela ne dépendait plus d'elle.

La jeune femme avait put profiter de la fin de journée en compagnie de Rustaar. Ses parents se demanderaient peut-être où ils étaient partis puisqu'ils avaient laissé leurs affaires rassemblées en milieu de journée et n'étaient pas encore rentrés. Lysandre savait cependant qu'ils ne s'inquièteraient cependant pas trop. Elle était majeure et libre après tout. Et puis, ils faisaient confiance à Rustaar pour la protéger, non ? Elle se demandait si son ami allait tenter de reprendre là où ils avaient interrompu mais ne voulait pas le forcer et s'efforcer donc de faire comme si de rien n'était. Cela viendrait en temps et en heure, quand Rustaar serait prêt. Serait-celle cependant prête elle-même ?

Lysandre avait donc put faire bien plus pour présenter la ville à celui-ci que lors de leur premier passage en celle-ci quand elle osait à peine lui parler. Si la ville était un peu moins pure que Benedictus, elle lui semblait bien plus vivante avec les étudiants et les gens de toute horizon qui la parcourait. Heureusement, la soirée commençait à bien s'installer et la plupart des gens étaient déjà rentrés chez eux pour préparer le repas du soir. Connaissant quand même bien l'endroit - si du moins, il n'avait pas trop changé en cinq ans, Lysandre se souvenait d'un stand qui faisait de la nourriture grillée de haute qualité - du moins à ses papilles - pour une bouchée de pain. Bon, c'était peut-être aussi parce qu'elle-même ne mangeait que des fruits et légumes et que ceux-ci ne valaient pas très chers. Elle y amena le drakyn pour qu'ils puissent s'y restaurer. Miracle, il était encore à sa place dont elle se souvenait !

Lysandre se mit ensuite en quête de rejoindre l'auberge qui avait accueilli régulièrement la Chasse quand ses parents et elles restaient dans le coin. Elle ne payait pas de mine, les chambres étaient correctes sans luxe superflus mais elle appartenait normalement à des gens honnêtes qui nettoyaient comme il le fallait les paillasses et sur lesquelles on pouvait donc dormir sans crainte de se faire manger par quelques puces ou autre bêbêtes qu'il soit. Bon, c'était le fils qui avait repris l'affaire et Lysandre avait enregistré que le père était mort l'année d'avant, offrant ses condoléances à la nouvelle génération. Non pas qu'elle se souvenait vraiment du vieil homme mais cela lui avait semblé la chose à faire. La peine du fils devait déjà avoir été délavée par le temps puisqu'il s'était chargé de leur fournir une chambre comme son père le faisait autrefois.

Laissant Rustaar se défaire de ses vêtements et chaussures en trop, Lysandre s'était plutôt dirigée vers la vasque posée sur l'unique table de chevet. La fae versa un peu d'eau dans celle-ci grâce au pichet posé à côté de l'objet et entreprit de se rafraichir le visage. Ils avaient marché la majorité de l'après-midi et un peu d'eau faisait du bien. Se défaisant de sa cape pour la poser sur la chaise proche, la demoiselle avait elle aussi enlevé ses bottes avant de reprendre sa toilette de chat. Vu qu'elle n'avait pas de vêtement de rechange, elle ne voulait pas demander un bain pour ensuite devoir reporter la même tenue. Son regard se tournait parfois vers Rustaar pour lui sourire alors qu'elle s'affairait dans un silence tranquille. Lysandre se tourna cependant vers celui qui obsédait ses pensées au quotidien quand elle remarqua son trouble.

- Qu'est-ce qui ne va pas ? demanda-t-elle doucement en s'approchant de lui, restant debout devant le drakyn.

La fae ne pouvait s'empêcher d'apprécier qu'il était ainsi bien plus bas qu'à son habitude. Enfin, il arrivait quand-même aux environs de sa poitrine mais pour une fois, c'était elle qui était "grande" et cela l'amusait un peu.

Oh...Oh ! La réponse à sa question ne tarda pas et Lysandre devait bien se l'avouer : elle ne s'attendait pas à ce qu'il se dévoile aussi vite alors qu'ils venaient juste de s'installer. Ses ailes se mirent à s'agiter toutes seules de plaisir alors que le reste de son corps figeait tant la fae aurait voulu prolonger l'instant présent en une infinie de moments pour le revivre en boucle. En même temps, la jeune femme avait l'impression qu'elle allait décoller sans même que ses ailes ne soient en cause. Pouvait-on survivre à une telle félicité ?! Son cœur maintes fois déchiqueté pouvait-il vraiment recevoir autant de plaisir, de joie et d'amour dans une fusion qui lui donnait l'impression d'être plus que la somme des trois ensembles sans tomber en morceaux ?

Reprenant son souffle, ayant oublié quelques secondes comment faire, Lysandre eut l'impression de sentir son sang rugir dans ses veines. Plus encore que lorsque Rustaar et elle avaient enfin osé se dévoiler à Benedictus et se découvrir. Ces quelques mots...Ils soulevaient un vrai ouragan juste en les entendant ! La fae porta instinctivement une main à son cœur. Il tenait bon pour le moment et n'avait pas cessé de battre même si elle avait l'impression en ce temps infini qu'il débordait et ce bien qu'il ne se soit en réalité écoulé que quelques secondes depuis qu'elle était restée face à Rustaar, la bouche légèrement entrouverte et les yeux fixés sur le drakyn.

Une larme brilla à l'orée de l'un de ses yeux. Pourtant, nulle douleur ou peine n'éteignaient ceux-ci. Bien au contraire, ils brillaient autant qu'ils le pouvaient dans la lumière tamisée de la pièce. Sentant qu'elle devait répondre - ce serait cruel de laisser ainsi son compagnon attendre alors que dans les livres, c'était généralement le moment où le héros se mettait à partager sa vie avec celle qu'il avait choisi - Lysandre dut avaler plusieurs fois sa salive comme si sa voix avait été soufflée telle la flamme d'une bougie que l'on éteint.

Se reprenant en clignant des yeux, Lysandre vint poser une main en dessous le menton de Rustaar. Celui-ci fuyait son regard et elle n'aimait pas le voir ainsi, aussi incertain. La jeune femme paniquait totalement à l'intérieur, ne sachant absolument pas comment répondre à ce que venait de déclarer l'homme qui...pourrait-elle le dire ainsi, elle qui n'était pas sûre de pouvoir prononcer les quelques mots qui à la fois l'enchantaient par leur saveur et l'effrayer car elle n'était pas certaine de pouvoir les offrir à celui qui les méritait pourtant ?

Son souffle se fit murmure alors que d'une pression douce mais ferme, elle voulait faire en sorte que le drakyn la regarde.  Elle directement. Pas autre chose dans la pièce. Si sa voix et ses mots venaient à lui faire défaut, Lysandre serait ainsi certaine qu'il pourrait lire dans la porte vers son âme tout ce qu'elle ressentait actuellement pour lui. Et s'il ne voulait pas lever les yeux, elle pourrait toujours s'agenouiller au sol pour planter son regard dans le sien alors que ce serait elle qui lèverait les yeux vers lui.

- Je...Tu...C'est bien la première fois que j'entends ces mots m'être adressé.

À défaut de lui pardonner son absence dont elle ignorait combien de temps elle avait duré tant elle avait été emportée par le tourbillon de sensation et de sentiments que cela avait et provoquait encore comme un cocon agréable et réconfortant autour de son cœur, le rendant plus fort par leur simple évocation - Lysandre eut un sourire à cette pensée qu'elle apprécia immédiatement - la fae venait de se dire que cela l'expliquerait peut-être.

- Tu n'es pas lourd et j'adore ton côté romantique, mon Rustaar.

Si elle, cela lui plaisait d'entendre ces deux derniers mots l'un accolé à l'autre - tout autant que lorsque le drakyn ajoutait quelque part sa propriété à son nom ou surnom qu'il lui réservait - peut-être que cela rassurerait déjà dans un premier temps le drakyn sur le fait qu'il était à elle tout autant qu'elle se sentait à lui ? Lysandre ressentait avec une acuité pleine son plaisir au même point qu'elle avait peur de sombrer dans un abime sans fond en choisissant mal ses mots et en risquant alors de blesser le drakyn.

- Je ne pensais pas pouvoir être plus heureuse qu'il y a quelques jours à Benedictus mais tu viens de relever le défi à un niveau plus élevé, tenta-t-elle de détendre un brin l'atmosphère et ainsi surtout gagner du temps pour que son esprit cesse de partir dans tous les sens.

Se relevant ou poussant légèrement d'une main le drakyn pour qu'il puisse lui laisser un peu de place - non pas pour s'asseoir à côté de lui mais directement sur ses jambes, Lysandre se dit qu'il lui fallait être courageuse et le dire. Directement, sans détour, comme Rustaar venait lui-même de le faire...Oserait-elle avoir moins que le courage dont il venait de faire preuve ?

- Je...je...n'arrive-t-elle pourtant pas à le dire une nouvelle fois, se mordillant les lèvres alors qu'elle venait poser son front sur l'épaule du drakyn. J'ai peur de les dire et de dire ou faire ensuite quelque chose qui pourrait briser ce que je lis dans tes yeux chaque jour de plus en plus, avoua-t-elle d'une toute petite voix sans relever son front, lui évitant ainsi de regarder son camarade alors qu'elle s'essayait à une voie détournée pour lui faire comprendre. Pourtant, j'aimerais tellement y arriver et te les dire alors que tu as déjà mon cœur au creux de tes mains. mon am...mon soleil...
Anonymous
Invité
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Je suppose que le language de ses ailes voulait dire qu'elle était heureuse ? Cela me retirait déjà passivement une sacré charge ! Enfin oui et non, j'ai été horriblement contraint (c'est faux) à devoir plonger mes yeux dans les siens alors qu'elle m'attrapait le menton pour ne pas que je m'esquive davantage. Oh oui je sais bien que je voulais éviter de croiser le faisceaux de son regard mais que pouvais-je y faire ? C'était à les fois mes plus grands juges et les plus belles merveilles. Détourner mon visage pour ne pas subir la sentance ou rester de face pour avoir le décor le plus somptueux ? Délicate décision à prendre, mais dans le doute, la seconde était pas mal. Et puis au fond je savais que je n'avais rien à craindre mais... C'était plus fort que moi. Le manque de confiance en moi maybe ?

Je fût silence durant ses quelques paroles qui semble t'il furent assez compliquées à sortir, mais cela avisa de plus en plus de remettre en place un semblant de sourire. D'abord par le fait qu'elle ne semblait pas m'en vouloir de dire ces mots, et je me doutais être le premier à lui dire. Secondo, savoir que je n'étais pas lourd et tout me fit du baume au coeur même si intimement je voulais faire évoluer la chose malgré tout parce que je suis têtu nah. Et puis savoir que j'avais fait mieux avec ces mots que la soirée à Benedictus... En fait oui cela me faisait plaisir, mais est-ce que ça valait le coup alors de faire cette précédente soirée ? Non pourquoi je me pose la question, rien n'est assez en sa compagnie.
J'admet que je voulais alors rétorquer mais soi je n'eu pas le temps, soi l'envie de la repousser alors qu'elle venait s'assoir sur moi. Ce n'était pas si rare de l'avoir contre moi, nous dormions souvent ensemble depuis un certain temps, mais c'est vrai que ce genre de position est presque une première et je n'avais pas envie de m'en plaindre le moins du monde. Après cela me permettait aussi de pouvoir la regarder dans son ensemble alors qu'elle s'appuyait la tête sur moi. J'aurai voulu lui caresser les ailes mais c'était peut-être pas la bonne idée... Faut pas oublier que c'est carrément sensible ces bêtes là

Je l'entendais murmurer, et au bout du compte j'ai fini par redresser une main en esquivant le plus possible ses ailes pour pouvoir lui caresser la tête et la rassurer

- Ne t'inquiète pas Lys, ne te fais pas du mal pour rien. Je veux dire, moi-même j'ai eu beaucoup de mal à te le dire... Je ne t'en voudrai absolument pas de pas y arriver, mon étoile

Comble de jeux de mots quand mon propre prénom est composé du mot étoile ! Posant un bisou sur ses cheveux, je continuais

- J'espère au moins pas avoir foiré mon intro... Je t'avoue que j'étais en stress depuis ce matin... Je voulais t'offrir une petite bague mais c'était hors de mes moyens, pour ça que je voulais faire un tour dans Liberty mais rien qu'en passant devant les marchands ma besace se retournait dans sa future tombe... J'espère que ça te dérange pas de se passer de luxe ce soir... Et on a pas beaucoup d'option non plus... Je t'aurai bien proposé un bain mais je crois que la chambre n'est pas assez grande pour en faire un
Anonymous
Invité
Invité
Tendant l'oreille, soudainement un peu nerveuse, alors que Rustaar répondait à son aveux, Lysandre ne tressaillit même pas alors qu'il posait une main douce sur sa tête. Quelque part, une partie d'elle se demandait si ses sentiments étaient réels puisqu'elle n'arrivait pas à l'extérioriser. Une toute petite part ok puisqu'elle savait très bien que s'il y avait une chose dans l'univers dont elle n'avait pas besoin de douter, c'était bien cela. Soupirant un bon coup, la pression retomba de ses épaules grâce aux mots de son compagnon. Laissant ses doutes s'apaisaient, se demandant un peu surprise pourquoi cela avait-été difficile pour Rustaar de prononcer ces mots précis, la fae se dit qu'elle ferait mieux de ne pas en reparler tout de suite.

- Désolée...dit-elle cependant, encore déçue de ne pas arriver à dire ce qu'elle ressentait à son ami sans détour. Hum...je l'apprécie particulièrement celui-là, dit-elle bien évidement précisé plus tant le sujet était évident pour la fae au vu des dernières paroles du drakyn.

Cela lui permettait aussi de changer de sujet tant celui en cours résonnait encore en elle. Un jour...un jour, elle y arriverait ! C'était une promesse qu'elle se faisait intérieurement. Rustaar méritait déjà largement les efforts que cela lui prendrait pour arriver à prononcer ces quelques mots. Lysandre souhaitait plus que tout pouvoir lui dire et répondre à sa déclaration...Pour le moment, mieux valait laisser filer le sujet. Et utiliser des moyens détourner pour faire passer le message.

La discussion prit un tour plus léger, du moins à ses yeux, alors que la fae se blottissait un peu plus contre Rustaar. Elle releva cependant la tête pour pouvoir le regarder, s'efforçant de chasser les bribes de honte envers elle-même qui pourraient encore s'attarder dans ses prunelles. Voilà que le drakyn doutait encore de lui-même. La fae se demanda s'il serait un jour suffisamment convaincu des sentiments qu'elle éprouvait à son égard pour ne plus douter ainsi.

- Tu n'as rien foiré, sourit-elle doucement contre son épaule, ressentant encore le plaisir de son coeur gonflé de joie malgré la peur précédente, avant de tourner légèrement la tête de façon totalement ingénue afin que son souffle effleure le cou du drakyn. Je ne dis pas que je n'aimerais pas un jour porter un bijou que tu m'aurais offert, mais je n'en ai pas besoin pour être heureuse avec toi mon tendre ami. Ta simple présence au quotidien suffit à me combler.

Comme de nombreuses femmes, Lysandre n'allait pas s'en cacher, elle aimait ce qui était joli à l’œil. Elle n'avait cependant pas besoin que ce soit de grosses pierres qui coutaient les yeux de la tête comme elle avait entendu une fois un passant le déclarer. Des simples gemmes plus communes trouvaient tout aussi bien grâce à ses yeux que le plus pur des diamants l'aurait fait.

- J'ai bien une idée de ce que l'on peut faire, sentit-elle son humeur devenir un brin plus taquine. Ta peau est encore marbrée par endroit. Je n'ai certes pas les capacités de soin de ma mère mais je devrais pouvoir t'aider à te détendre. Surtout si tu es stressé depuis ce matin, piqueta-t-elle un baiser dans le cou du drakyn avant de se relever.

Et surtout...Oui, ce serait un bon moment pour investiguer la circonférence de la queue dorsale de son compagnon. Elle avait acheté du matériel mais comment le travailler efficacement tant qu'elle n'aurait pas cette information ?

- Tu portes juste un peu trop de ça, tira-t-elle en douceur sur le haut de son camarade, pour que je puisse savoir où sont précisément tes douleurs et éviter ainsi de les raviver sans le vouloir.

Est-ce que le haut suffirait ? Dans le doute...ça la titillerait un peu plus, c'était certain vu le hâle qui montait à ses joues alors qu'elle n'avait alors que des intentions totalement "innocentes" sur l'instant. Lysandre croyait peut-être arriver à convaincre quelqu'un...? Depuis qu'ils s'étaient enfin découverts, la fae avait du mal à se passer du contact régulier de Rustaar. Que ce soit leurs mains liées, une simple caresse ou même juste s'appuyer contre lui. Elle ne s'en lassait tout simplement pas. Reprenant donc, elle tira doucement sur le pantalon de celui-ci.

- De ça aussi. Mets toi à l'aise et allonge toi sur le ventre mon Rustaar, lui souffla-t-elle en s'écartant pour lui laisser de la place.

C'était juste dommage qu'elle n'avait pas d'huile à massage. Cela aurait certainement aidé Rustaar à se détendre et avoir moins mal vu l'état que lui avait donné les derniers entrainements. Lysandre sourit, son plan lui permettrait de trouver probablement l'information dont elle avait besoin sans alerter le drakyn !
Anonymous
Invité
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-Eh ne t'inquiète pas va je t'ai dit, ce n'est pas pressé. C'est moi qui voulais mettre les mots dés à présent, prend ton temps

C'est vrai que de ce point de vue c'était de ma propre volonté que j'avais voulu les lui dire. Je n'avais pas forcément pensé au fait qu'elle puisse ne pas répondre, au contraire je m'étais dis que j'allais le dire et que dans la continuité elle aurait peut-être réussi également. Mais loin de m'en contrarier, je sais bien que Lysandre n'avait aucune envie de me blesser et elle ne serait pas comme ça avec moi (je penses) si il n'y avait vraiment rien dans son coeur qui allait dans mon sens.
Etait-ce necessaire de dire que je n'avais rien foiré ? Oui et non, j'avais un peu orienté ça... Plus ou moins. Enfin oui je pensais vraiment m'être planté, et en même temps c'était une manière détourné pour que ça me rebooste d'un cran de confiance pour la suite si il y en avait une. Et puis ça m'avait permis aussi un joli sourire de gêne caché par la différence de niveau entre nos deux visages. J'avais sûrement l'air très con avec cette tête d'ahuri là. MAIS NE TINQUITE PAS DAME LYSANDRE, je ne resterai pas sans offrande à vos beaux yeux car ils ne méritent que le meilleur du meilleur. Bon de ce côté là, il est possible que l'homme choisi ne soit pas le meilleur canasson sur qui parier. M'enfin si je me souviens bien des femmes qui nous avaient emmerdé à Benedictus... Non elles devaient être là pour Onight le grand balèze pas moi, j'ai rien de spécial. Si j'avais un truc de spécial c'était qu'une certaine fée avait une certaine capacité à me mettre dans ces états récemment... Rien que souffler sur mon cou m'a fait frémir

Elle se releva alors en énonçant des soins. Des soins ? J'en avais vraiment besoin ? Je regardais vite fais ma main libre pour effectivement rien qu'ici, apercevoir les phalanges d'une couleur légèrement différente. Enfin légèrement oui et non... Le soucis d'avoir la peau aussi blanche c'est que ça marque assez vite sur les parties concernées. Surtout si y'a pas d'écaille par-dessus. Je comprenais alors rapidement que ça pouvait, EFFECTIVEMENT, être utile. Surtout que j'étais du genre à dire qu'il n'y avait rien ou que c'était pas grand chose. Le soucis d'être un Drakyn têtu.
Par contre je savais pas que j'avais pas besoin de haut pour me faire soigner... Ou alors elle cherche juste une excuse pour m'enlever les vêtement et ah non j'ai bien des sacrés bleu et hématomes sur le torse. Merci beau-papa, des jolies couleurs en plus. On ne s'est pas tapé très fort non plus mais ça prouve quand même qu'on y va pas spécialement doucement. Donc, ok pour le haut pour voir les marques.

Par contre nani ? Le pantalon aussi ? Faut que je me mette tout nu ou... Non on va rester sobre... Sauf si dans "ça aussi" elle parlait de tout le bas... Oh purée bon euh d'accord d'accord, c'est dans une forte rougeur non dissimulé que je retirais donc ce qui couvre mes jambes, reste juste un sous-vêtement. Ce qui est chiant quand on a ce genre de truc à l'arrière du dos, c'est qu'il faut choisir. Soi un truc avec un trou mais qui du coup remonte vachement haut ou alors un bas qui descend en dessous de l'apendice mais qui serre plus. J'avais opté pour le deuxième. La première solution risquait de mon point de vue de casser plus régulièrement le vêtement qu'autre chose. Et c'est donc dans cette description interne que je me suis exécuté, tournant le dos à ma compagne pour poser l'avant contre le lit dans un soupir de satisfaction. Ca fait tellement du bien de se poser

- Quelles horribles tortures vas-tu me faire subir ma Lysandre ? Je plaisante voyons, my body is ready

Je m'attend à une petite séance en mode lumière divine blablabla que ta parole blablabla HOP GUERIT. Non c'est pas ça ?

- On y est allé un peu fort avec ton père, enfin sur lui ça fait pas grand chose mais t'inquiète ça me fait pas AIE

Ce qu'on appelle communément "se faire taper dessus par le destin". J'allais dire que j'avais pas mal et alors que je rapprochais mes bras de ma tête, les marques de couleurs se sont changés en douleur. Je collais chacune de mes mains sous ma tête, les bras croisé au-dessus des épaules. Je suis à la mercie de mon prédateur, enfin ma prédactrice. Mais tandis qu'elle me soignait, j'allais pas non plus rester à rien dire, enfin pas trop. J'aime pas trop les moments de blanc des fois

- Eh dit, tu la trouves comment cette ville... J'aime bien le fait que ici tout est... Enfin que tout le monde ai une place. Quand je regarde d'autres régions y'a rien de cela. Il y en a où il y a le calme par rapport à leur philoshie. D'autres où le crime est bas par rapport à la manière dont c'est géré. Ici je sais pas... Se dire que chacun est libre de pouvoir y faire sa vie... Si j'avais eu l'occasion de me poser quelque part cet endroit ne semble pas si mal. Et toi tu as déjà réfléchi à un endroit si jamais il avait fallu vous installer avec tes parents ?
Anonymous
Invité
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Des horribles tortures ? Lysandre sentit le sourire taquin qu'elle arborait s'accentuait alors qu'elle arrivait enfin à mettre totalement de côté la peine et la gêne ressentie en n'arrivant pas à répondre à la déclaration de Rustaar. Bon, pas au point qu'elle n'y repenserait pas certainement plus tard mais elle pouvait la tenir éloignée de son esprit présent pendant quelques heures d'après elle. La question amusante de son camarade lui aurait bien donné envie de le chatouiller pour les "tortures" réclamées mais il était plus doué qu'elle à ce jeu qui se serait retourné contre elle.

Avec la belle vue qu'elle avait eut alors que le drakyn se défaisait de ses vêtements supposément "en trop", la fae était certaine désormais d'arriver à tenir concentrée sur l'instant présent. Est-ce qu'il avait conscience que son corps découpé par les heures d'exercice attirait bien plus l'attention qu'il ne le pensait ?! La fae avait bien vu les regards dont son compagnon faisait l'attention mais tant que c'était des regards uniquement...que les gentes dames se contentent de cela et elle pourrait l'accepter. Lysandre ne les comprenait que trop bien.

- Ça ne fait pas quoi ? demanda-t-elle toujours d'un ton taquin en sachant très bien que Rustaar allait une nouvelle fois minimisé sa douleur.

À croire qu'il devait paraitre fort en tout temps et toute circonstance. Si la peau du drakyn n'avait pas été suffisamment marquée actuellement, la fae se serait sentie d'humeur assez malicieuse pour lui faire comprendre qu'il avait beau être têtu : son corps trahissait quand même ses blessures.

Grimpant sur le lit, la demoiselle s’accroupit sans gêne au dessus du fessier de Rustaar. Elle était encore totalement habillée après tout. Elle n'osait pas directement s'asseoir alors qu'elle risquait de le blesser en appuyant sur une potentielle blessure invisible pour elle actuellement mais que son poids plume aurait enfoncé dans le lit. Une jambe de chaque côté de celles du drakyn, la fae frottait ses mains l'une contre l'autre pour les réchauffer.

- Si ce n'est qu'elle est vraiment toujours trop pleine de monde, c'est une de mes villes préférées sur Sekai, répondit-elle à la question de son compagnon sans cesser de se frotter les mains.

Son soleil aimait la chaleur tant qu'elle n'était pas trop écrasante aussi Lysandre essayait de chauffer ses mains autant que faire se peut. Cela se dissiperait vite une fois qu'elle aurait commencé aussi voulait-elle monter sa chaleur autant qu'elle le pouvait avant.

- À devoir nous établir quelque part définitivement, la Chasse se serait probablement installée à Shoumei ou dans les Terres du nord afin que mon père puisse sortir plus souvent et tranquillement. Les nuits sont plus longues en général au nord de notre monde. Peut-être Courage aussi vu qu'ils sont plus ouverts qu'au Shoumei...

Une nuit plus longue signifiait que son père pouvait sortir et être "vivant" plus longtemps. Cet énoncé ne comprenait cependant pas ses propres envies et Lysandre prit le temps de réfléchir à un endroit où elle aurait aimé s'établir si la vie avait était toute autre. Pendant que son cerveau s'activait en arrière-plan pour cette analyse, la fae se pencha plutôt vers le dos du drakyn qui titillait ses sens ainsi abandonné à elle qu'il l'était.

- Préviens moi si je te fais mal, lui demanda-t-elle puisqu'elle ne pouvait actuellement voir son visage pour en deviner les expressions.

En douceur, Lysandre posa ses mains réchauffées sur les épaules du drakyn. Ses premiers gestes furent plus des caresses légères pour que Rustaar s'habitue à sa présence qu'un véritable travail de sa part pour soulager celui-ci des douleurs et tensions qu'il pouvait avoir. Un petit sourire doux plaqué sur ses lèvres, la fae le laissa profiter un moment en silence avant de reprendre alors qu'elle tentait de réchauffer les épaules du drakyn.

- À s'installer quelque part pour y vivre vraiment, je crois cependant que ce serait dans un endroit proche de Liberty ou du doreï que j'aimerais rester. Une grande ville serait contraignante pour moi mais être peu loin, plus dans la nature...Pourquoi pas ?

Si la fae avait eut depuis longtemps un coup de cœur pour les paysages paradisiaques du doreï, elle savait que l'endroit était principalement occupé par les touristes. Alors que Liberty...Les forêts immenses étaient proches pour rassasier son envie de nature. Et à ne pas être loin, cela signifierait pouvoir bénéficier de la ville et de ses avantages quand elle le souhaiterait. Peut-être y avait-il d'ailleurs des villages de fae proches comme l'avait suggéré Holi'el ?

- Et toi, où aimerais-tu vivre si tu pouvais t'installer là où tu le souhaiterais ? demanda-t-elle à Rustaar en délaissant les épaules de celui-ci pour se réchauffer rapidement les mains et venir les poser à la base de son dos.

Ce qui voulait dire aussi la base de la queue dorsale de celui-ci. Ne voulant cependant pas dévoiler son plan en montrant trop d'intérêt pour celle-ci alors qu'elle l'abandonnerait tout de suite puisque ce n'était pas son but actuel, la fae se mit plutôt au travail sur le bas du dos musclé du drakyn. S'efforçant de détendre les muscles de celui-ci avec douceur et patience, elle continua d'entretenir la discussion puisque c'était quand même plus agréable que le silence.

- S'installer quelque part signifierait cependant ne plus être mercenaire. On épuiserait rapidement les contrats d'un lieu en ne restant que dans celui-ci. Quel métier aimerais-tu faire dans une telle possibilité ?

Lysandre était curieuse de savoir à quoi penserait son compagnon comme idée. Elle savait déjà ce qu'elle-même pourrait faire comme emploi si ils s'attardaient à une place. La fae avait de bonnes bases en couture et traitement du cuir. Elle pourrait donc simplement s'aiguiller dans ce sens, se mettre à un niveau plus élevé avec un professeur dans les deux catégories et faire tourner sa propre boutique. Elle doutait de vraiment réussir dans  ce domaine mais tant qu'elle avait de quoi vivre en paix...Tant que c'était en compagnie de Rustaar, elle n'en demanderait pas plus.
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J'allais même pas répondre à sa première question... Parce que de toute façon elle doit très bien savoir ce que je voulais dire et ce qui a finit par se passer non ? Enfin je penses que cela s'entendait suffisamment... Mais je ne pouvais lire ni deviner quoi que ce soit sur son visage étant donné que j'avais moi-même le mien à l'opposé. C'est le désavantage de se mettre à plat ventre, mais je faisais complétement confiance à Lysandre. Si à la limite j'entendais vite fais le fait qu'elle se frottait les mains. Pourqui pourquoi je sais pas, je fais pas de magie de soin moi. Remarque ça doit être sacrément utile. Ca se trouve y'a du soin au point de réussir à regénérer carrément des membres entier ! Comme bah au final la queue d'un lézard ou autre. Je devrais pas pouvoir faire pareil ?

Et c'est là qu'elle grimpa littérallement sur moi. Je... J'ai pas souvenir que ça se faisait comme ça, mais j'allais aucunement m'en plaindre !

- Oui je me doute bien qu'il y avait ça aussi

Je penses que ça, cela lui restera encore des années malheureusement. La pauvre avait même maintenant vraiment beaucoup de mal dans les endroits peuplés, même en ma présence. Oui j'étais quand même bien au courant que le simple fait que je sois là puisse beaucoup la rassurer, mais j'osais même pas imaginer ce qu'il se passerai si elle se retrouvais toute seule en ville... Non ce n'était pas du tout quelque chose à envisager, du tout du tout du tout.

J'avais planché juste intérieurement sur le fait que Onight serait sûrement plus apte à s'installer quelque part plus haut plutôt que plus bas, et je le vois mal rester dans le désert qui pourtant est au nord si je dis pas de connerie. Après dans le désert les nuits sont très fraîches ça compense. Mais bon après si je devais les suivres j'admet que je serai peut-être bien plus pour Courage effectivement vu qu'on reste dans le même réglement que Liberty. Plus ou moins.
Un petit "Hmhm" s'échappa de ma bouche sans que je l'ouvre, et un frisson me parcouru lorsque de chaudes mains vinrent se poser près de ma tête. Je m'attendais à plein de chose quand je l'ai senti se pencher mais pas à ce qu'elle vienne au contact ! Mais je savais que c'était elle et que ce n'était aucunement dangereux donc bien sûr, après cette soudaine raideur mon corps s'est tout aussi vite détendu. Ce petit moment de flottement et cette approche me fit fermer les yeux, et sourire alors que je comprenais ce qu'elle allait me faire

- Vivre en pseudo-ermite ? Pourquoi pas, mais bon le Dorei c'est beau, mais là-bas t'es limite comme dans une ville aussi... Parait que y'a que des touriste là-bas.

Je dis ça mais j'y suis jamais allé, je n'ai en tête que les on-dit sur ce lieux qui n'était pas très très loin de mon île d'origine. Mais j'aime pas non plus les lieux trop fréquenté, et spécifiquement par des touristes. Ca gâche le naturel, ce n'est plus un lieu ça devient un monument. Là où je vois Liberty comme une fourmilière aux multiples visages, les endroits comme le Dorei sont pour moi quelque chose qui ressemble plus à... Je sais pas comment dire le mot, mais le fait que ce soit limite les touristes qui habitent ici casse complétement ce que devrai être l'endroit.
Un deuxième frisson alors qu'elle avait changé d'endroit... Purée c'est juste pas habituel en fait. Enfin si ça l'est on s'est découvert par le touché depuis longtemps. Je connaissais ses mains et elle connaissait mon corps (presque tout) mais y'avais quelque chose de différent. Est-ce parce qu'on est arrivé au stade d'amant que cela a changé ?

Je gémissais faiblement, à la fois pour me concentrer sur la parole et ses gestes (je rappelle que je suis un mâle, c'est bien connu qu'on peut pas faire deux trucs en même temps), ainsi que le fait que bah j'avais des bleus donc même si je le disais pas ça fait toujours un poil de douleur, et puis aussi car ça fait juste... Beaucoup de bien. Je crois que je n'avais encore jamais reçu de ça : un massage. Peut-être ma mère autrefois m'avait détendu les épaules mais je n'en ai aucun vrai souvenir. Et je... Je... J'aime beaucoup... Quelqu'un qui prend soin de moi et qui me connait tout aussi bien que je peux la connaître... Je pourrai m'endormir...

- Je ne sais pas trop, je suis toujours très attaché à Kaizoku... C'est un peu centré sur elle-même hormis le commerce maritime mais j'ai toujours été content d'habiter là-bas... Après je suis partagé. Toute les villes et les endroits qu'on a visité sont formidable à leur manières, mais je serait plus d'avis d'habiter côté République.

- Par contre le métier... Aucune idée. Tu sais déjà avant de vous rejoindre j'étais en galère pour savoir ce que je voulais faire dans ma vie. Je suis du genre à... Disons si je commence un truc je préférerai que ça dure un certain temps plutôt que de regretter direct. C'est une des raisons pour laquelle j'avais accepté de vous rejoindre. Voir autre chose, découvrir de nouveau métier et de nouvelles personnes, m'améliorer d'une manière générale et être utile parce que c'est ce que j'aime aussi au fond, pouvoir rendre service. Donc franchement... J'ai pas de réponse à te donner


Ca me faisait un peu chier quand même de terminer sur cette note un peu pessimiste mais c'était difficile d'assumer le contraire. Je sais pas du tout

- Tu aurai été dans quoi toi ? T'es super forte et talentueuse dans tellement de trucs tu dois avoir l'embarra du choix !

J'essaye à ce moment de tourner ma tête pour la regarder carrément en vain vu que ça m'étais physiquement impossible de tourner la tête tel un hibou ou une chouette

- Tu... en avais déjà fait des massages avant ? Je pourrai facilement m'y habituer

Un ton un peu charmeur qui me surprend moi-même. MAIS POURQUOI JE LÂCHE DES PHRASES COMME CA MOI

- J'espère au moins que ça te plaît aussi de ton côté, si tu veux je te rendrai la pareille ?

J'aurai bien voulu bouger ma queue pour bien la replacer, mais cela risquait de la gêner dans ses gestes donc elle restera ainsi pour l'instant, tremblante, trahissant mon plaisir qu'elle ne voyait pas sur mes lèvres
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- Oui, c'est le gros défaut du doreï, répondit Lysandre tout en travaillant doucement sur le corps de son compagnon. Il faudra que l'on y aille au moins une fois pour que tu vois de quoi cela a l'air. Tu comprendras pourquoi il y a autant de touristes qui y vont, sourit la fae alors qu'elle se rappelait les paysages enchanteurs qu'elle avait put voir dans ce coin de pays.

La mer était naturellement chaude là-bas dans ses souvenirs. La Chasse n'y était pas restée longtemps quand ils y étaient passés mais Lysandre se rappelait encore la pureté des plages d'un blanc immaculé. Elle était restée réveillée tard ce matin là, juste pour voir le soleil se lever sur l'eau, éclairant le monde alors qu'il s'élevait en douceur, et parant les vagues de tendres reflets orangés. Le monde était passé du noir de la nuit à des teintes plus rougeoyantes avant de prendre celle que le jour lui donnait généralement de bleu limpide. Elle n'avait encore jamais vu de lever de soleil plus beau ailleurs où que ses pas la mènent dans Sekai.

Un sourire malicieux naquit sur les lèvres de la fae alors que Rustaar semblait apprécier l'action de ses mains. Enfin, semblait était un faible mot vu les tressaillements réguliers de la queue de celui-ci qu'elle sentait contre son ventre alors qu'elle se penchait. Lysandre fut contente d'apprendre que leurs envies de lieux de vie étaient similaires. Peut-être pourraient-ils s'y installer un jour si l'envie de parcourir les routes les quittaient ? Cela ne serait en plus pas trop loin de Kaizoku pour qu'ils puissent voir la famille du drakyn lorsque celui-ci en aurait envie. En même temps, quelqu'un qui voudrait juste traverser Sekai sans trop s'arrêter ne prendrait pas trop de temps, même à pieds. Leur terre d'attache était plus large qu'elle n'était haute.

- Et je remercie encore chaque jour le ciel que tu aies accepté de nous rejoindre, sourit la fae en écoutant ce que son camarade aurait put vouloir faire comme métier. Je ne suis pas aussi douée que tu le crois, sentit-elle une certaine rougeur lui monter aux joues sous le compliment, mais merci. Je me disais justement que je me débrouille pas trop mal en travail du cuir et en couture. À force de pratiquer depuis des années...À devoir faire un métier, je pourrais payer un professeur afin de m'enseigner ce que je ne sais pas encore et en vivre ensuite. Vu que je n'aime pas spécialement côtoyer beaucoup d'inconnus à la fois et que tu n'as d'idées directement, tu pourrais même t'occuper du côté vente alors que je me chargerais de la création. Avec la magie, ce ne serait pas trop difficile d'être autonome au niveau de la nourriture en plus. Il faudrait juste acheter ou chasser la viande dont tu aurais besoin.

Laissant l'idée mijoter quelques instants dans un relatif silence alors qu'elle s'attaquait à un muscle qui lui semblait plus tendu, la jeune femme se dit que la chasse serait en fait parfaite puisque cela lui donnerait les peaux dont elle aurait eut besoin. Enfin, tout ceci n'était qu'une rêverie potentielle et cela l'étonnerait qu'ils arrêtent le métier de mercenaire de sitôt.

Remontant un peu plus le long du dos du drakyn, admirant la blancheur de la peau - quand elle n'avait pas un bleu au passage - de celui-ci comparé à la teinte halée de ses mains, Lysandre sourit à la moitié de face qu'elle voyait désormais alors que Rustaar venait de tourner en partie la tête. Elle aurait presque put pouffer devant sa question si le ton utilisé par celui-ci n'était pas venu l'effleurer comme une caresse. Elle préféra donc lui répondre directement pour se concentrer sur ce qu'elle faisait et moins risquer de perdre ses moyens. Sinon, ce ne serait plus un massage auquel aurait droit son compagnon mais à plus... Que celui qui n'a jamais été attiré par son propre compagnon ainsi offert lui jette la première pierre.

- Tu es le seul que je touche ainsi, lui assura-t-elle donc. J'ai déjà vu en faire mais c'est la première fois que j'essaye. Je suis contente si cela te plait, dit-elle doucement avant de se pencher un peu plus pour poser un chaste baiser sur la peau du drakyn. Tu n'as qu'à demander si tu en veux un à l'avenir. Pour toi, ce sera avec plaisir que je t'aiderais à te détendre.

Sentant s'agiter un peu l'appendice caudal de Rustaar sur lequel elle pesait bien involontairement en se penchant vers le dos de celui-ci, Lysandre répondit à la question posée tout en se décalant d'un seul côté du lit quelques secondes.

- Crois-tu que je m'appliquerais autant si je n'appréciais pas ? J'aime pouvoir prendre soin de toi. Veux-tu la diriger vers tes jambes ? tapota-t-elle la queue dans le dos du drakyn. Je vais commencer à monter vers le haut de ton dos et je ne voudrais pas l'écraser en me penchant trop pour atteindre ta peau.

La fae attendrait de voir si le drakyn s’exécutait puis s'installerait de nouveau au dessus de celui-ci. Elle réchauffa une nouvelle fois rapidement ses mains avant de reprendre ce qu'elle faisait, se penchant plus volontiers vers la nuque du drakyn au vu de sa position pour lui parler. Cela l'amusait de souffler à la base des cheveux de son camarade. Lysandre savait très bien qu'il était sensible de cette zone et le taquiner l'enchantait tout particulièrement.

- Ça, mon cher Rustaar : j'aimerais beaucoup, dit-elle avec un frisson d'anticipation pour finalement répondre à la seconde question qu'elle avait laissé en suspens le temps de changer de position. Pour l'instant cependant, je m'occupe de toi alors profites-en.

Ses mains étaient rendues au niveau des omoplates de son compagnon et des bosses qu'elle avait senti grandir à force de le toucher au courant des dernières années. Son toucher se fit plus léger, comme si elle avait peur de lui faire mal. Ne pouvant voir qu'en partie son visage, elle lui demanda directement.

- Ce n'est pas trop sensible ? J'ai l'impression qu'elles ont pris un peu de volume dernièrement.

Les omoplates et les épaules étant des zones qu'ils utilisaient souvent - dès qu'il fallait porter, tirer ou soutenir quelque chose en fait - Lysandre se dit qu'elle allait particulièrement s'y attarder. Elle serait moins proche ensuite pour discuter. Enfin, façon de parler vu que ses mains toucheraient quand même le corps de Rustaar mais ce serait moins intime certainement lorsqu'elle s'occuperait des jambes de celui-ci qu'à l'instant présent.

- Que dirais-tu que l'on regarde les offres d'emploi demain dans la ville ? Je ne vivrais pas encore avec mes parents si je n'aimais pas leur compagnie malgré leurs...particularités. Un tête à tête avec toi pendant quelques jours, pour une mission sans leur présence, j'apprécierais beaucoup. Qu'en penses-tu ? demanda-t-elle sans cesser le travail de ses mains.
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- Ce sera avec plaisir que j'entamerai ce voyage à tes côtés. Mais je me doute bien que si y'a des touristes et que tu aurai bien souhaité t'y installer si tu en avais eu l'occasion c'est que l'endroit ne doit pas être si mal en tant que tel

Et puis j'ai pu laisser divaguer quelque peu mon esprit vagabond durant une courte période. Avoir parlé ainsi d'avenir, de potentielle autre vie, et écouter pendant le même laps de temps ma Lysandre parler avec sa si jolie voix... J'admet, on peut me taper sur les doigts, que du coup j'ai pas tout suivi de ce que ma fée a pu dire tout de suite. Fin j'ai suivi le début où je me sentai tout gêné à ses premiers mots, j'ai entendu le fait qu'elle était pas mauvaise en couture malgré ce que je pouvais en dire, que je pourrai être vendeur dans son magasin qu'avec la magie ça serait vachement cool, un professeur... Bon ok d'accord en fait j'ai tout écouté mais j'avais la tête tellement ailleurs entre ce qu'elle faisait ce qu'elle disait et faisait voir

- C'est une... Id...ee...

Grognant pendant ces trois simples mots, je sais pas si c'était elle qui me faisait mal ou si il s'agissait là de mes blessures un peu trop présentes. Je pencherai plutôt pour la deuxième même si cela n'empêchait pas que Lysandre soit entrain d'appuyer dessus. Bizarre parce qu'ici... Ca faisait également pas mal de bien, même beaucoup. Je sais pas on va dire que je passe pour quelqu'un qui fantasme sur la douleur mais pas du tout hein ! C'est juste qu'autant c'était agréable jusque là mais cet endroit fut plus... Arf je sais pas comment l'expliquer... Comme si elle m'avait décoincer un truc voilà ! Mais décoincer quoi ? Y'a rien ici... Je crois
Un touché de ses lèvres et des paroles rassurantes sur plusieurs point... Je vais pas non plus préciser à chaque fois que je souris parce que je vais pas mentir : j'ai pas arrêté de le faire depuis le début

- Je t'en demanderai pas un tout les jours non plus... Mais je note. Non c'est vrai remarque que tu te forcerai pas à faire ça si tu voulais pas... Désolé de ma question idiote

Elle était descendue. CEST DEJA FINI ? Ah non

- Oui bien sur excuse moi, comme je savais pas que tu allais faire ça au début j'ai pas pensé à la pousser

Par contre je pouvais pas faire de miracle. J'avais beau la décaler d'une manière générale je peux pas enlever sa présence. C'est comme je sais pas mettre un bras dans le dos y'a toujours la jonction de base (l'épaule) qui est encore au même endroit ou presque. Mais au moins si ça lui permet de se sentir mieux au-dessus je le ferai. Ca devrais pas trop être gênant pour moi non plus, je penses. Purée mais c'est vrai que personne n'est jamais venu sur moi dans cette position donc en vrai je sais pas... Non ça va, ça appui un peu plus mais c'est largement supportable. LARGE, FACILE
MAIS ENCORE UN FRISSON C'EST PAS POSSIBLE ELLE MANIPULE MON CORPS EN FAIT

- Oui madame... A vos ordres

J'avoue que quand elle a remis ses mains assez haut, je les ai pas trop senti, mais je sais où elle les avais mis, et lea question qui suivit me supris aucunement au final

- Non ne t'inquiète pas, ce que tu touches sous la peau c'est surtout l'os de l'aile qui grandit. Dans le processus c'est ce qui prend le moins de temps si je me souviens bien. Et encore c'est que les os là... Dans les quelques années à suivre ça va se développer sous la peau du dos. Quand les ailes seront bien entamées il sera possible de carrément les distinguer en dessous. Mon dos risque par contre de devenir plus lourd au fil du temps. Si tout se passe bien et qu'elles se forment bien il n'y aura pas d'interactions avec d'autres organes du corps mais ça pourrait causer des hémorragies internes par exemple. Et quand les douleurs deviendront trop vive il faudra m'ouvrir le dos pour qu'elles puissent sortir à l'air libre. Et évidemment après, beaucoup de repose le temps de cicatriser, qu'elles sèchent et tout ça... Ouais, ça va être cool d'ici mes trente ans hein

Donc même si je lui avais peut-être pas clairement dit, fin un peu si, c'est que ça fait pas mal. C'est comme si on me caressait l'os du coude quand je plie le bras je sens rien de particulier niveau différence.

J'ai été quand même sacrément surpris de voir qu'elle prenait une initiative pour que notre séjour s'attarde un peu. Purée oui de l'intimité oui ! TRIPLE OUI !

- Avec plaisir ! Prenons un peu notre temps tout les deux. Et puis notre absence quelque peu prolongé ne vas pas tuer tes parents... Ils sont sûrement bien capable d'attendre un petit peu. Ca se trouve ils ne s'en rendront même pas compte !

D'une main je décalais alors une mèche baladeuse de devant on nez et mes yeux, et en profita pour essayer de remettre tout sur le côté pour pas que ça gêne.

Par contre je ne savais pas vraiment quoi faire d'autre que profiter... Je peux pas vraiment bouger, ni l'embêter parce que bon sang je surkiff. Hm comment trouver un autre axe de discussion

- Dis euh... Lys ?

Oh non maintenant que j'ai pensé à ça... Oskour

- Tu nous as déjà imaginé... Enfin... Euh... Dans un acte plus... Comment dire... Euh... Physique....

J'avalais ma salive et soufflais un bon coup. Techniquement on est ensemble donc ça devrait pas être si étonnant que ça non plus

- Je vais pas te mentir... Moi oui. Difficile aussi quand je vois une femme aussi belle que toi de pas y penser. J'avoue que j'aurai bien voulu avoir la vision nocturne l'autre soir pour voir ton corps en plus de le sentir contre moi. Tu dois être...

Attendez wait wait wait wait

- Lys... Tu as bien la vision nocturne non... Ca veut dire que ce soir là tu...

OH PUTAIN ELLE A TOUT VU OH MERDE OH ZUT OLALALALALALALA JE DOIS M'ENFUIR D'ICI (j'exagère... A peine, si j'étais pas coincé je serai sorti d'ici en courant). En seule réponse à mes propres questions, j'avais resseré mes bras autour de mon visage comme pour me planquer derrière.

- Ou... Oublie ce que j'ai dis hein c'est pas grave ahahahah il fait chaud non ? Tu veux boire ? Génial je vais t'en chercher !

J'allais me redresser et encore une fois, j'osais même pas la soulever pour passer ou quoi. Juste bloqué

- Eheh... Akward...
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Lysandre frissonna à l'écoute de la déclaration de Rustaar sur ses ailes. Comme à chaque fois qu'ils en parlaient, le fait que son ami de cœur doive se blesser pour faciliter le passage de ses ailes la peinait un peu. C'était pour le mieux et éviter de trop grosses blessures certes, mais même ainsi, elle n'appréciait pas l'idée de devoir un jour ou l'autre lui faire mal ainsi. La fae ne savait pas si le drakyn accorderait aisément sa confiance pour une telle action et ses ailes s'agitèrent un peu en symbole vivant de son trouble. Elle-même ne ferait en tout cas pas confiance à n'importe qui pour l'aider quand le temps serait venu...Ils avaient encore bien des années d'ici là cependant et ne souhaitant pas rester dans un tel état d'esprit, ni que son soleil ne reste ainsi dans l'ironie, la demoiselle se dit qu'elle pourrait leur changer les idées. Se penchant pour que ses lèvres viennent effleurer l'oreille du drakyn, bougeant son nez sous la mèche de cheveux qui l'agaçait agréablement, elle murmura afin donner un meilleur effet à sa déclaration alors que l'une de ses mains se relevait de son massage pour glisser le long de la colonne vertébrale de Rustaar en même temps que ses mots.

- Mais oui, ça va être très agréable d'ici tes trente ans, arrêta-t-elle malicieusement ses mots et sa main juste à la naissance de la queue dorsale du drakyn.

Si cela ne changeait pas les idées de son compagnon, alors qu'elle-même poussait un soupir tout en retenue, Lysandre ne savait pas comment le faire. Remontant sa seconde main jusqu'aux épaules définitivement plus sensibles que les omoplates donc, la fae se remit à son plaisant travail. Cela lui plut vivement que son camarade souhaite lui aussi avoir un peu de temps en solitaire avec elle. La Chasse s'était si peu souvent séparée ces dernières années qu'elle ne se souvenait même plus vraiment la dernière fois qu'elle avait passé plus de quarante-huit heures sans sa famille. Rustaar et elle n'auraient qu'à aller récupérer leurs affaires, laisser un message si ses parents n'étaient pas là ou leur dire de vive voix et partir quelques jours ensemble. Le sourire qui naquit sur ses lèvres à cette idée était des plus resplendissants.

La soudaine hésitation de son compagnon la ramena à l'instant présent. Ses mains s'occupaient toujours de détendre les épaules de son camarade et avec un léger froncement de sourcil, la fae venait de se demander si elle ne l'avait pas senti se raidir un peu à l'instant. Peut-être était-ce lié au sujet qu'il semblait vouloir aborder ? La soudaine timidité de Rustaar et surtout son changement de sujet lui firent monter le rouge aux joues. Ce qui s'ensuivit cependant...Le rouge à ses joues resta marqué à y repenser bien qu'elle ne put s'empêcher de pouffer gaiement. Rustaar n'avait donc pas encore fait le lien ? Cela l'étonnait un peu mais ils avaient été tous deux nerveux et occupés à bien d'autres choses que leurs capacités respectives ce soir là pour que cela la surprenne longtemps.

Allait-elle en rajouter une couche pour le taquiner ? Ce serait amusant même si elle n'était pas certaine qu'elle ne figerait pas en plein milieu. Lysandre n'était pas si innocente sur le sujet même si elle ne l'avait encore jamais fait en voulant réellement partagé ce moment avec une personne chère à son cœur. La fae ne voulait cependant pas être trop taquine avec son compagnon qui s'agitait sous elle comme s'il avait envie de bouger. Se penchant vers lui, pressant doucement son corps contre celui du drakyn - il la soulèverait sans effort s'il voulait vraiment se lever de toute façon - elle prit une grande inspiration, fermant les yeux durant celle-ci, afin de s'imprégner de l'odeur de Rustaar.

- De quoi as-tu peur ou honte ? demanda-t-elle doucement avant de se relever pour s'asseoir sur le bord du lit, juste à côté de sa tête, pour ne pas l'entraver. Tu peux t'éloigner si tu le souhaites, lui signala-t-elle qu'il pouvait se lever sans la déranger, mais je ne pourrais alors plus laisser mes mains courir sur toi. Et surtout : veux-tu vraiment sortir dans ta tenue actuelle ?

Lysandre savait très bien que s'il avait envie de fuir, mieux valait ne pas le retenir. Cela ne l'empêchait cependant pas d'énoncer les faits en espérant que cela ferait rester un peu plus longtemps son compagnon à ses côtés. Elle réchauffa une nouvelle fois rapidement ses mains avant de les poser sur la nuque du drakyn s'il ne s'était pas enfui à toute vitesse. Peut-être cela l'aiderait-il ? Cette zone sensible chez lui devrait bien lui procurer plus de détente que le reste du dos non ? Un petit sourire malicieux ne quitta pas ses lèvres alors qu'elle reprit la parole, contredisant quelque part la douceur de son regard.

- Oui, je t'ai vu. Et j'ai été enchantée de combien tu pouvais physiquement avoir envie de moi. Nous étions sur la même longueur d'ondes ce soir là...laissa-t-elle sa phrase flotter dans l'air avec la rougeur continue sur ses pommettes.

Bon, elle n'allait pas non plus dire combien elle avait rougi à ce moment là en se rendant compte du désir de son compagnon. Non pas qu'elle ne l'avait pas perçu auparavant lors de la soirée. La surprise l'avait saisi sur le coup et elle s'était sentie un peu intimidée mais la fae s'était quand même blottie contre sa peau dénudée.

- Si tu veux pouvoir me voir à ton tour, avec tes yeux plutôt que tes mains comme la dernière fois, tu n'as qu'à le demander, le taquina-t-elle un peu plus en sachant très bien qu'elle jouerait le jeu s'il lui demandait.

En attendant, elle pouvait bien badiner un peu plus avec lui. Se décalant en douceur dans le lit, sachant très bien que le nouvel endroit qu'elle visait pour apposer ses mains serait tout aussi sensible que celui qu'elle venait de quitter, Lysandre se tourna cependant de bord afin de pouvoir observer la majeure partie du corps du drakyn. Malicieusement, elle fit courir un doigt sur le dessus puis le dessous de la base de la queue de son compagnon. Avant d'y apposer les deux mains, effectuant sa mesure en espérant s'en souvenir suite à cette soirée. Ce n'était pas comme si elle avait de quoi noter sous la main de toute façon. Et elle n'avait après tout pas encore répondu à une des interrogations de son ami. Tenant délicatement l'appendice de celui-ci, elle sentit le feu rester à ses joues alors qu'elle manipulait la queue dorsale de Rustaar pour la positionner contre son corps afin qu'elle déborde par dessus son épaule. La fae estimait que cette position serait plus pratique pour le massage. Qu'elle commença avant de reprendre la parole.

- Pour répondre à ta question précédente, mes rêveries m'ont déjà glissé de telles scènes entre toi et moi dans l'esprit. J'espère bien qu'un jour ou l'autre, nous ne ferons plus qu'un mon cher Rustaar, tourna-t-elle la tête pour embrasser la peau de son compagnon à sa portée de quelques baisers qu'elle voulait plus légers que suggestifs.   Je te veux toi tout entier. Pas juste ton infinie patience, ton romantisme qui m'émerveille à chaque nouveau geste que tu fais pour nous, tes charmes dont tu ne te rends même pas compte toi-même...Et si tu ne m'arrêtes pas, je risque d'en avoir pour un bon moment à continuer ainsi, rit-elle d'un ton léger. Pensais-tu donc que je ne voudrais pas de cette part de toi ?
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Elle a décidemment un don pour me mettre à l'aise et me mettre dans des états pas possibles. Etait-ce voulu de faire le chemin de haut en bas en passant sur ma colonne ? Connaissant la bête ça ne faisait absolument aucun doute qu'elle était complétement consciente de ce qu'elle faisait et pourquoi. Entre ça et le bisou sur l'oreille (qui bougea en passant), c'était effectivement quelque chose qui pourrait tendre les quelques prochaines années vers quelque chose de fort agréable si cette opération ne se trouve être la dernière. Et puis bon de toute façon les ailes c'est pas comme si j'avais trop le choix sur la manière de les faire sortir donc fallait pas se poser de question. C'est sur qu'au début j'avais fait la grimace quand mes parents m'ont indiqué comment cela s'organisait et je m'étais dit intérieurement : "Ca va, j'ai encore quinze ou vingt ans". Mais maintenant que ça a déjà commencé... Oué non je peux plus dire ça en fait, faut juste accepter de souffrir un peu et ça devrait le faire hein ? Après mes cornes m'avaient fait mal aussi pendant un temps de la croissance parce que cela pesait beaucoup sur ma tête mais en grandissant j'ai fini par pu les sentir. Je penses que je peux facilement accorder ça au fait que ma race a une force physique considérable une fois que l'individu se développer suffisamment

- Eeeeeh je t'entends te retenir de rire !

Evidemment je taquine, ça me gênait pas qu'elle rigole (au contraire) mais bon euh voilà hein ! Et puis de toute façon elle eu raison de toute les raisons que j'aurai pu citer en parlant simplement de mon actuel tenue. Non décidemment je peux pas sortir comme ça. Enfin si je pourrai ça me gênerai pas tant que ça mais bon tant que j'ai le choix d'avoir des vêtements sur moi en public c'est quand même un poil plus intéressant. Et puis comme se défaire d'une étreinte comme celle-là ?
Je tourne alors ma tête vers elle puisqu'elle avait décidé de descendre une nouvelle fois

- Disons qu'à Benedictus je voulais... Tu vois qu'on se rapproche encore un peu plus en supprimant la barrière du tissu mais j'avais zappé que tu avais ça à ta disposition... Et tu marques un point je vais pas sortir, et encore moins comme ça

Une nouvelle caresse sur ma peau, juste en dessous de mes cheveux me fit un peu plus redresser le regard vers elle. Je m'attendais néanmoins pas au mot "enchanté" pour parler de ce moment mais effectivement ça veut dire que nous étions sur la même longueur d'onde

- Oui je... Je vais pas te mentir oui j'en avais envie mais ça n'aurait pas été respectueux envers toi. Je ne t'avais rien demandé disons que... J'étais si heureux que la soirée se passe aussi bien, même dans mes plus grandes espérances ça ne finissais pas aussi bien

- Et ne t'inquiète pas pour... La vue. Je préfère que tu le fasses à un moment où tu en auras envie, et non pas sur ma demande. Je trouverai a égoiste de ma part


Par contre je... Alors le fait qu'elle parcourt le tour d'un doigts ok mais pourquoi j'ai l'impression qu'elle regarde quelle taille ça fait ? Naaaa, ça doit être qu'une impression, elle devait... Oui voilà trouver un moyen de la positionner sur elle pour pas que ça gêne. COMMENT CA POSITIONNER SUR ELLE ? ARG ET CES PAROLES JE MEURS ALED ! LES BISOUS ME TUENT AAAAAARG

- Je te mentirai pas et je penses que tu me connais un peu, non je pensais pas que tu puisses accepter cette part là non plus, comme n'importe lesquelles que tu as pu citer d'ailleurs. Quand je vois tout les efforts que tu as pu faire depuis bah cinq ans, c'est difficile aussi de se dire que j'ai pu aider à cela. C'était mon but évidemment de te venir en aide là-dessus mais j'ai tellement l'impression que tu as tout fait toute seule, ça me rend si admiratif de toi. Tu as réussi à te dépasser pour des choses qui te faisaient une peur bleue. Alors me dire qu'une personne incroyable comme toi puisse pouvoir accepter tout cela venant de moi tu sais... J'y croyais pas trop même si on passait beaucoup de temps ensemble

Un soupir, plus d'agacement contre moi-même cette fois que pour le plaisir procuré (bien que présent) me fit regarder un peu dans le vide

- J'ai toujours essayé de prendre les choses sur moi, et que même quand quelque chose est littéralement transparent sur mon visage je préfère ne pas en parler. J'essaye de laisser couler individuellement les choses. Mais j'ai jamais réussi à faire passer ce que j'ai commencé à ressentir vraiment pour toi depuis quelques mois, années... Alors si jamais tu me trouves maladroit dans mes mots ou mes actions, si tu me trouves un peu brusque n'hésite surtout pas à me le dire ok...?

- Et puis surtout, en plus de bien des choses ton père m'a fait réfléchir à certaines choses même si je refuse de faire comme il me l'a indiqué. Je vais mourir bien avant toi, je deviendrai vieux avant aussi. Qu'est-ce qu'il va se passer après ? Evidemment que si tu trouves quelqu'un d'autres après rien t'en empêche, et au contraire si t'ouvrir au monde et aux autres arrive ne t'en prives pas... Mais je peux pas m'empêcher de me dire que je serai pas longtemps là pour toi, c'est ce qui me fait le plus peur. Me dire que tu vas maybe me pleurer et que je ne pourrai rien y faire. Me dire que je peux être remplacé bien que je viens de dire que c'éait également normal et que ça me gênais pas... Bah c'est pesant aussi. Je sais tu vas sûrement me dire que "Non et tout et tout" mais y'a encore genre plus de 200 ans avant que ça arrive de cause naturelle. Il peut se passer tellement de chose durant tout ce temps et j'ai pas envie de merder... J'ai juste envie du meilleur pour toi et quand je penses à ça la seule que j'entrevois c'est de la tristesse...
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- Parce que tu aurais voulu faire passer tes sentiments ? demanda Lysandre malicieusement afin d'entretenir l'ambiance légère qu'il y avait actuellement dans la chambre avant de redevenir plus sérieuse. Je suis vivante, mon tendre drakyn. Ce serait fou de penser que je ne puisse plus jamais ressentir d'envie. Même si mon passé aurait put les étouffer sous la honte, le dégout et la peur. C'est peut-être égoïste de ma part mais je ne souhaite pas que mon passé me vole ceci. Même s'il risque de nous mettre des bâtons dans les roues.

Un peu plus hésitante dans ses gestes car elle n'avait après tout jamais vu masser une telle zone pour tenter de se souvenir des gestes et les reproduire, Lysandre y alla plus en douceur avec la queue dorsale de Rustaar qu'elle n'y avait été avec son dos. Elle connaissait bien l'extérieur de celle-ci puisqu'elle l'avait régulièrement observé mais quand à savoir où étaient les muscles au travers...Dans le doute, elle y alla comme elle l'aurait fait pour un bras en se disant qu'il n'y avait pas de coude au travers.

- Tu m'as aidé à me reconnecter avec une partie de moi qui s'était enfouie bien loin sous une peur irrationnelle. Je suis loin d'avoir fait cela toute seule, tu sais ? Mon passé m'a brisé mais c'est toi qui m'a aidé à me reconstruire. C'est un travail commun alors si tu me couvres de compliments, il ne serait que normal que cela rejaillisse sur toi aussi. C'est un "nous", pas un "moi".

Lysandre savait que son compagnon manquait d'un brin de confiance en lui. Ils n'avaient pas put passer tant de temps ensemble sans qu'elle ne le remarque. Et pourtant, il était capable de tant de choses...Comme de mettre son cœur en liesse actuellement vu les compliments dont il l'abreuvait. Il aurait fallu que la fae soit sans cœur pour ne pas ressentir du plaisir et un brin de fierté devant ce qu'évoquait le drakyn. Malgré tout, Lysandre savait qu'elle avait encore quelques montagnes de choses à dépasser ou enfin accepter puisqu'elle ne supportait toujours pas le contact d'étranger. Enfin, un geste doux et rapide passait. Un geste déplacé, elle avait déjà beaucoup plus de mal à dire non même si elle le pensait, tant elle pouvait encore figer sur place. La fae ne se faisait pas d'illusions et ne pensait pas pouvoir redevenir une personne "normale" à ce sujet. Une partie d'elle, aussi fort que Rustaar et elle travailleraient dessus, serait certainement toujours la petite fae apeurée que le contact se transforme en coup ou en quelque chose dont elle n'avait aucune envie de penser actuellement.

- Si tu devais l'être, préféra-t-elle donc poursuivre la discussion, tu t'en rendrais vite compte. Ce fut le cas à Bénédictus, non ? Et ne t'en veux pas, ajouta-t-elle car elle connaissait bien le drakyn qui s'en voudrait certainement, tu ne savais pas ce que c'était.

Ses mains continuaient de s'activer sur la queue dorsale du drakyn alors qu'elle l'écoutait tranquillement. Ils n'avaient pas l'occasion de parler ainsi quand ils étaient sur la route et que les oreilles d'Onight pouvaient tout entendre. C'était aussi pour cela que Lysandre avait voulu d'un voyage juste à deux. Elle voulait construire quelque chose avec Rustaar. Pas avec Rustaar plus ses parents. Elle avait beau aimer ceux-ci, même si elle ne leur dirait jamais directement dans des mots simples et malgré le fait que son père continuait de l'impressionner voir de lui faire peur alors qu'elle savait très bien qu'il n'irait pas lui faire de mal, la demoiselle ne ferait certainement pas d'eux son compagnon de vie. Non, cette place était déjà prise et elle ne souhaitait y voir personne d'autre que celui dont elle s'occupait actuellement.

- Ah ? Et qu'est-ce qu'il t'a indiqué ?

Ses mouvements se figèrent alors qu'elle réalisait ce que venait de dire Rustaar. Lysandre se concentrait tant et si bien sur le présent ou le futur proche qu'elle n'avait jamais pensé à...après. Elle n'avait aucune envie d'y penser en fait puisqu'elle avait alors l'impression qu'une horde de rindos déchainée s'amusait alors à passer et repasser sur son cœur. Sentant une larme glisser sur sa joue à cette simple idée de mortalité, la fae leva une main pour aller la cueillir avant de soupirer et de reprendre son massage.

- Tu as raison, je ne m'imagine aucunement avec quelqu'un d'autre que toi. Tout simplement parce que je n'en ai aucune envie. Et que je doute fortement que quelqu'un d'autre que toi soit capable de gagner ma confiance comme tu l'as fait.

Non mais sérieusement ?! Rustaar avait été d'une patience infinie avec elle et Lysandre ne s'imaginait absolument pas qu'il puisse exister d'autres personnes que lui qui en aurait eut autant envers elle. Non, aux yeux de la fae, tous auraient abandonné bien avant d'arriver au point où leur duo en était actuellement. Rien que l'idée qu'un autre que lui puisse poser ses mains sur elle, même si ce n'était que quelque chose d'aussi banal que lui tenir la main, la faisait frémir. Pas d'envie.

Se demandant si son compagnon pouvait penser qu'elle serait mieux avec quelqu'un qui vieillirait comme elle, Lysandre se dit qu'elle ferait mieux de faire taire tout de suite une telle possibilité. S'il y avait bien quelque chose dont elle ne voudrait jamais qu'il voit le jour, c'était bien cela. Alors non, elle préférait faire fissa de la peur qu'une telle idée s'incruste en Rustaar et lui dire franchement.

- Je préfèrerais mille fois revivre ce que j'ai déjà traversé que de ne pas vivre notre bonheur et ma vie avec toi, dit-elle en déglutissant difficilement à cette seule idée malgré sa voix qui avait été assurée pour le déclarer. Ce ne sera que naturel et à la hauteur de ce que nous aurons partagé que j'ai de la tristesse le jour où tu ne seras plus là. Tu sais, la vie pourrait même faire que je parte avant toi. Je ne souhaite pas que cette simple idée nous sépare d'une quelqueconque façon que ce soit, mon Rustaar.

On pouvait se faire tuer bien trop facilement quand on y pensait un peu. Il suffisait d'être au mauvais endroit, au mauvais moment. Avec leur métier, les risques étaient encore plus grands vu qu'ils se confrontaient souvent à toute sorte de choses dangereuses.

- Je préfère me concentrer sur ce qui m'a permis de sortir de ma chrysalide grâce à toi : le présent. C'est, et de loin, bien plus intéressant de faire ceci, transforma-t-elle son  massage en de simples caresses le temps de quelques mouvements alors que ses lèvres venaient se joindre à ses mains pour taquiner le dragon allongé, que de penser à un futur incertain et surtout sombre. Je sais que c'est important d'en parler mais...pas alors que nous découvrons encore tout juste la réciprocité de nos sentiments si tu le veux bien.

Lysandre se doutait qu'à y penser trop longtemps, son humeur deviendrait aussi noire que ses pensées et que ce ne serait pas qu'une larme fugitive qui s'échapperait de ses yeux. C'était leur première soirée ensemble depuis Bénédictus et elle n'avait aucune envie de l'assombrir avec de telles pensées. C'était important, elle était tout à fait d'accord. Mais elle voulait bien plus se souvenir de cette soirée comme celle où son compagnon lui avait dévoilé avec ces trois petits mots ce qu'il ressentait sans détour plutôt que pour autre chose.

Se reculant un peu plus dans le lit pour atteindre d'autres parties de l'appendice de son compagnon, Lysandre se demanda comment elle pourrait faire pour masser la queue au complet. Il lui faudrait se lever pour cela vu qu'elle dépassait du lit et elle n'avait pas envie de rompre le contact physique que ses jambes entretenaient depuis le début avec les flancs puis les jambes de Rustaar. Tant pis, au pire, elle n'irait pas jusqu'au bout et passerait plutôt aux jambes. Elle verrait bien quand elle risquerait de descendre du lit à force de reculer...

- Où voudrais-tu aller si nous avions le choix entre plusieurs contrats ? demanda-t-elle pour relancer la discussion en laissant ses mains continuaient de détendre son compagnon.
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Je me sentai misérable. Misérable était le mot le plus approprié je penses pour décrire ce que je pensais de moi dans ma tête. Pour commencer je me remet déjà en question sur plein de truc et je ne m'aime tellement pas que j'en vien même à douter de ce qu'elle pouvait ressentir pour moi... Que j'en oublie ou ignore tout ce que nous avons construit tout les deux depuis à présent tant de mois, même d'années. J'en viens tellement à me dire que je suis une merde que je finis par dénigrer malgré moi ce qu'elle peut penser à mon égard... A l'entendre me répondre petit à petit à chacune de mes interrogations et de mes pensées internes dites à vive voix, j'avais l'impression de fondre de honte. Comme si je me liquéfiais littéralement...
Je répondais que par de simple "Oh" ou "Ah" voir "Oui"... De toute façon je sais bien qu'au fond c'est elle qui avait raison. On était peut-être pas très très objectif tout les deux mais à l'entendre il y avait facilement plus de réponse à trouver que de question à chercher. Et aussi étrange que cela puisse paraître, cela a fini par apaiser un peu ma conscience. Pour le moment. Nous ne sommes pas encore arrivé au moment où elle me répond pour la vie après la mort, enfin sa vie après la mienne. Pour l'heure elle me demandait bien logiquement ce qu'avais pu me dire son père

- Il m'a dit que je ne m'affirmais pas assez et qu'il s'en foutait qu'on sorte ensemble. Mais que je n'avais pas interêt à te decevoir. Qu'il fallait que je te protége au point de tuer des gens, que j'étais condamné quoi qu'il advienne à te rendre triste étant donné que ma conception a une date limite plus courte que la tienne... Et... En gros c'était ça. Et c'est peut-être pour ça que j'ai des plus gros bleus que d'ordinaire. J'ai essayé de répondre à ses assaults comme je pouvais mais il me tapait dans le coeur aussi fort que sur la peau. Et même si j'arrivais à lui rétorquer des choses sans faire transparaître ce que je pensais tout au fond et me convainquant aussi moi-même par la même occasion, j'ai... Disons que ça m'a fait réfléchir depuis

C'est la suite qui me transforma en littérale flaque de Drakyn. Si la première partie me donnait honte, la deuxième me remonta quand même vachement le moral (mais ça m'empêchais pas de mourir intérieurement)

- Je préfère quand même que tu ne revives pas ça... Quit à choisir quelque chose. Entre 100 ans d'emmerde et 5 courtes années mieux...

Je sais que c'était pas 100 ans de soucis mais j'exagère un peu sur le chiffre pour essayer de lui mettre dans la tête aussi qu'elle a suffisamment eu de problèmes comme ça. Maintenant que nous en sommes ici dans notre relation et que je la connais autant, je préfèrerai largement qu'il ne lui soit jamais rien arrivé pour qu'elle puisse avoir une enfance (et une vie en générale) heureuse et loin de toute les embrouilles possible et imaginable. Je trouvais ça triste de me dire que j'étais son premier copain mais qu'elle a déjà été utilisé... Je trouve ça vraiment dégueulasse de se comporter comme cela, honnêtement ça doit être les seules personnes de ce monde que j'aurai envie de tuer si je les voyais, où mon sang bouillonerait comme le ferait la poche à feu d'un dragon qui serait sur le point de vider sa contenance dans un souffle embrasé. Non pas les tuer, les torturer comme ils lui ont fait pour qu'ils comprennent la valeur de la vie et de la conscience. Est-ce que ces gens se rendent compte réellement de ce que Lysandre a subit durant toute ces années ? Est-ce que si ils le vivaient de l'interieur ils arrêteraient ?
Je commençais à me chauffer tout seul à cette pensée et de ma propre volonté, je souffla longuement et le plus silencieusement possible pour ne pas que ma copine (oui du coup je peux dire ça non ?) s'inquiète. Me concentrer sur elle, que sur elle...

- Tu sais, quoi qu'il arrive... Que ce soit quelque chose qui nous sépare, que nous sommes au présent ou au futur et peu importe si notre relation se développe ou se termine... Je serai toujours là pour toi. Toujours.

J'essayais d'appuyer ce dernier mot pour accentuer cette idée que je serai toujours là. Oui, il se peut qu'en deux cent ans nous arrêtions notre relation ou qu'il se passe autre chose entre elle et quelqu'un ou moi et quelqu'un (ce que je ne souhaite pas) enfin bref peu importe comment on évolue, qu'elle sache au moins ça.
Je la sentais reculer davantage à mesure qu'elle semblait faire la trajectoire de ma queue, mais elle allait pas tomber à ce niveau là ?

- Eh ne tombe pas non plus Lys !

Une question pour détendre l'atmosphère et qui reprenait un peu l'idée de départ sur où nous amerions aller.

- Pas un contrat dans le désert ça c'est mort ! Fait trop chaud et sec ! Après... Je t'avoue avoir apprécié Benedictus, le fait de faire son travail dans des rues calmes et propres c'était super appréciable. Un endroit où y'a un peu de respect de l'ambiance d'une manière générale. Après c'est assez religieux comme endroit mais bon par rapport à ce que ça nous offre en retour... Je penses que c'est l'endroit le plus calme qui me tenterais bien oui. Et toi ma belle ? Tu serai attirée par les mêmes endroits que là où tu aimerai te poser genre une quête au Dorei ?

Je la sentai se reculer encore...

- Tu veux que je me retourne ? Enfin si tu veux faire l'avant aussi. Après je te garanti pas que tu pourras t'y atteler sans que je t'interrompe par des bisous ou des calîns mais...

- Et puis... Ca fait que quelques minutes mais tes yeux me manquent. Et avec tout ce qu'on a pu dire depuis le début... Enfin j'aimerai te redire des mots, trois pour être précis, mais je pourrai pas le faire sans te regarder...
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Curieuse, sans cesser pour autant ce qu'elle faisait, Lysandre écouta ce que Onight avait bien put dire à son camarade. Elle le savait ! Le mort-vivant avait beau dire le contraire, ses paroles étaient transparentes ! Il n’avait pas conseillé Rustaar comme on conseillerait un ami ou un inconnu non...Il l'avait fait comme un père inquiet pour sa fille ! Et cela lui faisait très plaisir. Il aurait beau nier, elle saurait désormais ce qu'il ressentait tout au fond. Ce n'était cependant - et bien heureusement en réalité - pas lui que la fae avait sous ses doigts et la demoiselle serra un peu la queue dorsale de son compagnon comme pour l'assurer de son soutien.

- Tu es comme tu es. Tu es différent d'Onight mais je comprends qu'un certain mort-vivant s'inquiète car tu es différent de lui et peut-être de ce qu'il pensait que sa fille voudrait dans la vie. Même si je n’ai toujours pas le droit de l’appeler d'une certaine façon, n'est-ce pas ? Je ne connais certes pas ses mots exacts mais pouvait-il ne pas forcément parler de gens ? Dans notre métier, nous affrontons souvent des monstres.

Et puis, s'ils devaient tuer pour vivre...Lysandre préférait encore que ce ne soit pas son soleil qui porte le coup fatal. Cela pourrait amoindrir la lumière qu'il projetait et elle ne le souhaitait pas. L'âme se meurtrissait quand elle devait tuer et celle de Rustaar était pure au point que la fae préférait entacher la sienne plutôt qu'une ombre ne soit portée à celle de son compagnon. Déjà qu'il semblait ne pas être très fier de lui en lui parlant actuellement...Elle le connaissait assez pour reconnaitre le changement de ton dans sa voix, même si c'était plus difficile en ne voyant pas directement son visage.

Un fin sourire naquit de nouveau sur les lèvres de la demoiselle alors que le drakyn lui assurait qu'il serait toujours là s'il devait arrivait quelque chose les séparant. Cela toucha Lysandre. Pouvait-on réellement aimer quelqu'un si fort que même si la vie nous poussait  dans les bras d'un ou d'une autre : on restait encore présent(e) pour l'autre ? La fae en doutait mais elle connaissait tellement peu de choses à l'amour qu'elle voulait bien croire Rustaae à ce sujet. Elle n'arrivait pas à s'imaginer dans une telle situation pour savoir si la réciprocité serait vraie vu que juste imaginer une autre poser les mains comme elle le faisait actuellement sur la peau du drakyn pas parce que lui l'aurait voulu mais parce que cette autre personne le souhaiterait...Mieux valait changer de sujet avant que le nœud qu'elle sentait naitre dans son ventre ne s'exprime. Elle ne s'aimait pas de ressentir cela et préférait donc ne pas l'encourager. Le temps apaiserait sûrement cet aspect d'elle.

- Merci, dit-elle donc tout simplement en posant une nouvelle fois ses lèvres sur la peau blanche présente à ses côtés.

Heureusement, la discussion s'orienta sur le sujet qu'elle avait relancé. Ainsi, retourner à Benedictus plairait à Rustaar ? Vu les souvenirs qu'ils y avaient crée, elle le comprenait en grande partie. Et cela l'amusa que le drakyn ne souhaitait pas voir le désert puisque...

- C'est justement le désert qui m'aurait attiré ! rit-elle légèrement. Je n'ai jamais eut l'occasion de le voir vu qu'on l'a toujours fui avec la Chasse. Je ne dirais pas non plus non au Doreï en effet. Ou quelque part dans la République. Au final, l'endroit m'importe peu en réalité tant que c'est avec toi.

La fae serait en effet contente où qu'elle aille tant que le drakyn serait à ses cotés. Bon, elle préférait certains endroits à d'autres mais la vie était juste plus lumineuse avec Rustaar. Elle se sentait mieux au quotidien avant même qu'ils ne se déclarent leurs sentiments et c'était encore plus puissant en elle depuis cette soirée à Benedictus. Massant encore un peu plus loin le bout de la queue de son camarade, la fae se dit qu'elle allait vraiment finir par devoir se lever quand il suggéra autre chose. Comment allait-elle pouvoir faire ses jambes quand il proposait quelque chose comme ça ?!

- Au diable tes jambes ! s'exclama-t-elle, un sourire dans la voix.

Remontant très rapidement, étant de toute façon satisfaite pour ce qu'elle avait accompli comme détente pour son compagnon et qu'elle avait réussi à prendre sa mesure, Lysandre vint s'allonger tout contre le drakyn pour que son visage soit à hauteur de celui de son compagnon. Elle sourit un peu plus en cherchant le regard de Rustaar, amusée elle-même par sa hâte. La fae n'avait beau pas réussi à lui dire les mots qu'il semblait vouloir lui redire, elle était tout à fait prête à les entendre de nouveau. Saisissant la main de son compagnon si elle le pouvait, elle la posa sur sa poitrine sans arrière-pensée, à l'emplacement de son cœur.

- Tu sais que même si je n'arrive pas à les extérioriser, je...chercha-t-elle ses mots une poignée de secondes avant de se dire que le plus simple était le mieux...je les ressens là ?

Sa main délaissa celle de Rustaar, la laissant là où elle l'avait posé, pour se rendre dans les cheveux de celui-ci. Ils étaient doux sous sa paume, la chatouillant parfois et cela se voyait dans son regard alors qu'elle restait tout simplement tournée sur le côté afin de ménager ses ailes en ne les écrasant pas en partie contre le matelas.

- Maintenant que je t'ai si horriblement torturé , reprit-elle les mots précédents de son compagnon avec amusement, que vas-tu donc me faire mon cher Rustaar ? se mordilla-t-elle la lèvre inférieure sous l'envie de le découvrir.
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Un poutou tout doux, des paroles apaisantes... Remarque c'était vraiment difficile pour moi de me dire que je pouvais ressembler à Onight donc au final ce n'était pas étonnant en soi MAIS ça faisait mine de rien du bien de se l'entendre dire. Et puis de savoir qu'elle ne semblait pas trop vouloir que je suive ce qu'il disait, en tout cas je l'ai entendu comme ça.
Je dirai que le plus gravissime en tout cas c'était... PAS LE DESERT AAAAAAAH OSKOUR ALED J'AIME PAS LA CHALEEEEEUR ! Je retenais bien sur ces cris de douleur et de désespoir profond dans mon être afin de ne pas choquer ma chère et tendre, afin de ne pas briser ses rêves. Après tout ses rêves étaient aussi les miens à présent et même si je sais que j'aime pas le désert... Y'a toujours moyen de faire un effort le temps d'un temps. Ca va pas me tuer non ? Enfin en tant que mercenaire y'a tout qui peut nous buter du jours au lendemain donc au final si ça pourrait bien me tuer... Mais pourquoi je suis fataliste comme ça là c'est avoir parlé de la mort qui m'y fait penser à chaque détour de pensée ?

- Eh bien si tu veux tant que ça aller voir le désert je suppose que je peux bien faire un petit effort ? Si c'est pour te faire plaisir ce serai avec tout le mien que je t'y suivrais

Que dire à part qu'en vrai j'avais vraiment pas envie d'y aller mais que je prendrai sur moi. Rien n'a à présent plus d'importance à mes yeux que de voir ceux de Lysandre briller de bonheur. Et aussi que mes jambes se fassent rembarrer comme ça... MAIS WESH ELLES SONT GENTILLES MES PTITES GIBOLLES ! Je sais bien que ce que je t'ai proposé de tente autant que moi mais c'est pas la peine de briser mon petit coeur (c'est faux, ndlr).
J'avais à peine eu le temps de me retourner, que je me retrouvais déjà écrasé comme une crêpe (c'est encore faux) sous le poids de mon incroyable compagne, ma main se souleva d'elle même emportée par la douceur toujours aussi exquise de Lys qui ne pouvait pas être arrêtée malgré le semblant d'excitation que je pouvais discerner dans son regard à l'instant. Se posant sur son poitrail, même si j'y ai pensé un court instant, les pensées frivolles sur l'emplacement s'en allèrent dès l'instant où les battements de son coeur apparurent contre ma peau. Il battait, je ne saurai vraiment dire si il allait vite ou non mais... Ca me semblait facilement être un signe pour dire que d'une façon ou d'une autre, oui.

- Laisse moi les dire en attendant que tu puisses, je t'aimes Lysandre Nockphan, douce et tendre fée de mon coeur et de mes désirs les plus fous

Tandis qu'elle me gratouillais les cheveux et qu'elle me demandais malicieusement ce que j'allais lui faire à présent, je répondis par un premier geste : celui de caler ma main et mon bras à la base de son dos, entre la bas de l'origine de ses ailes et son postérieur. Encore une fois, je ne veux pas passer pour un pervers et en plus c'est vachement bien ici pour la coller un poil plus encore contre moi tandis que mon autre main imitait celle de ma fée en lui caressant elle-aussi les cheveux

- Dans cette position tu es plus ma prisonnière qu'autre chose alors qui sait ce que je pourrai te faire comme misère, mais je vais commencer par ça

Un bisou sur le front, un sur le nez, un sur chaque joue et bien évidemment un dernier sur ses lèvres qui dura... Quelques douces et intimes secondes qui auraient bien du s'éterniser encore un peu, je m'écartais juste assez pour avoir mon nez posé sur le sien et se les frotter doucement.

- Je pourrai empoigner certaines parties de ton corps, je pourrai venir enlever des vêtements qui me semble en trop, je pourrai essayer de passer les choses à la vitesse supérieure et aller "plus loin" dans notre relation...

Un sourire pervers s'affichait avant qu'il ne s'affaisse pour quelque chose de plus charmeur

- Mais j'avais dit que je te ferai un massage après, donc il va falloir que tu descende ! Surtout que bon à force d'être comme ça et de se chercher de la sorte je ne finisse par plus répondre de rien

Je lui intimais de se décaler en frottant la base de ses ailes... EHEHEH je suis vraiment pas très gentil comme garçon moi ~

- S'il te plaît ? Sinon je vais devoir te le demander autrement ~
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Hochant la tête, Lysandre confirma tant par son geste que par son regard joyeux qu'elle aimerait en effet découvrir un peu plus le désert. C'était un endroit encore bien trop inexploré à ses yeux et il revêtait un certain côté mystique qui l'attirait. Elle savait que la chaleur serait étouffante le jour mais au pire, ils pourraient bien voyager et visiter de nuit à la lueur des étoiles quand la chaleur omniprésente le jour laisserait la place à la fraicheur bienvenue de la nuit.

- On pourra voyager de nuit si tu préfères, offrit-elle à son compagnon qui lui avait toujours semblé choisir la fraicheur à un environnement chaud, sauf quand il s'agissait de bains. De ce que j'en ai entendu, il est aussi beau de jour que de nuit.

Son cœur battait fortement contre les doigts ou la paume du drakyn. S'il avait continuer son rythme assez lent, tranquillisé et lui-même détendu par le message que sa propriétaire avait offert au drakyn, il accéléra bien vite alors que les mots coulaient comme des notes joyeuses de la bouche de Rustaar. Lysandre se sentit de nouveau transportée d'émotions, comme la première fois. Avec en bonus que l'ombre de ne pouvoir répondre au jeune homme contre elle n'entachait pas les sensations qui l'étreignaient cette fois-ci. Si sentir son palpitant n'était pas suffisant au drakyn, voir ses yeux brillants de plaisir et d'amour mêlés devrait être clair pour comprendre qu'elle était aux anges à ce moment là. Même ses ailes qui papillonnaient joyeusement dans son dos en étaient la preuve.

Toujours portée par l'afflux de bonheur dans ses veines - c'est fou ce que trois mots pouvaient provoquer ! - la demoiselle se laissa gaiement coller contre son compagnon. Un frisson de plaisir lui parcourut le dos et elle aurait bien naturellement passer ses mains derrière le drakyn pour être encore un peu plus proche de lui si leurs positions le lui avaient permis.

- Une prisonnière bien volontaire dans ce cas là, assura-t-elle à son compagnon sans paniquer tant elle lui faisait confiance, bien qu'elle n'aurait accepté la situation avec personne d'autre et que son cœur accéléra un peu.

Sentir les lèvres de son compagnon qui partirent à l'exploration de son visage la ravit puisqu'elles finirent sur son propre sourire et qu'elle put gouter une poignée de secondes à leur douceur. Lysandre n'aurait pas souhaiter les abandonner de sitôt alors que Rustaar reculait très légèrement son visage. Elle se demandait ce qu'il allait bien pouvoir lui faire, totalement confiante en celui-ci alors qu'il frottait tendrement son nez sur le sien. Cela la fit sourire alors que sa main caressait toujours les cheveux de celui-ci, dégageant doucement une mèche qui menaçait de tomber devant son regard.

Le regard de la fae se teinta volontiers d'envie tandis qu'elle écoutait tout ce que le drakyn aurait put faire à cet instant. Un reflet de ce qu'elle voyait actuellement dans les yeux de celui-ci, qu'elle ne quittait aucunement bien que son sourire se fit malicieux.

- Alors comme ça, tu trouves que j'ai trop de vêtements ? le taquina-t-elle tandis que sa main se glissait le long du bras de Rustaar pour descendre jusqu'à sa taille afin de défaire le ruban qui courait généralement sur son ventre.

Se tortillant gentiment, cherchant à rester contre son partenaire plus qu'autre chose, Lysandre défit le nœud qui retenait le bout de tissu  et finit par le retirer. Remontant sa main, elle le laissa tomber sur le bord du lit, assez proche pour que le drakyn le voit.

- En voilà un de moins en tout cas, sourit-elle franchement amusée sans perdre son côté malicieux. Je ne dis pas non à la suite, dit-elle en frottant à son tour son nez contre celui de son compagnon. Aux deux choix, précisa-t-elle en se mordillant les lèvres sous l'envie d'en découvrir plus du drakyn.

Lui qui disait ne pas être sûr de pouvoir répondre encore de ses actes...pouvait-elle le taquiner un peu plus ? La tentation était bien forte et renforçait l'éclat de ses yeux actuellement. Même si de fait, elle se taquinait elle aussi pour la peine ! Elle avait bien des idées sur comment il pourrait la forcer à descendre de lui mais cela avait été demandé avec politesse et elle se voyait donc mal refuser. Surtout qu'elle allait pouvoir...oh ! Un doux gémissement s'échappa de ses lèvres, ses yeux se fermant en partie pendant quelques secondes, tandis que la base si sensible de ses ailes était caressée.

- Là, tu ne me donnes aucune envie de bouger mon cher, dit-elle sans cesser de sourire malicieusement tandis que son regard se chargeait de bien plus de désir encore.

S'il voulait jouer à cela, la fae pouvait en rajouter une couche aussi. Délaissant les yeux de son camarade, elle fit légèrement glisser ses lèvres sur celles du drakyn. Juste de quoi les titiller tous les deux puisqu'elle ne s'attarda pas et traça de ses lèvres un chemin vers le côté du cou de Rustaar, respirant lentement dans celui-ci pour que son souffle agace le jeune homme. Souhaitant cependant le taquiner plus qu'autre chose, elle y traça un lent sillon de ses baisers jusqu'à ce qu'elle atteigne le bord du matelas. Soit le moment où elle s'était dit qu'elle bougerait et accepterait enfin de descendre de son compagnon.

- Comment veux-tu que je m'installe ? lui demanda-t-elle en l'observant alors que sa main descendait des cheveux de celui-ci pour caresser sa joue.

Lysandre attendit de voir ce que déciderait son compagnon. Elle était charmée par celui-ci à l'instant présent et délaissa volontiers son côté malicieux pour simplement profiter de l'instant tel qu'il se présenterait.  Peut-être Rustaar avait-il quelque chose déjà en tête comme cela avait été le cas pour elle lorsqu'elle lui avait proposé ces quelques instants de détente ? Ou pas. Et puis, vu comme elle venait de le taquinait, il voudrait peut-être plus. La fae avait dit être partante pour les deux après tout. Enfin, elle verrait bien...
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De nuit ? Il fait méga froid dans un désert la nuit est-ce que c'est mieux que quand il fait méga chaud ? En vrai oui avec un petit coup d'élécticité pour chauffer passivement les muscles à n'importe quel instant de la journée y'a sûrement moyen que cela soit plus agréable en effet. C'est aussi une raison de plus pour se coller fortement à ma "nouvelle" compagne pour se maintenir au chaud l'un contre l'autre... Oh purée que c'est romantique ! Deux âmes vagabondes dans un endroit à la fois splendide et désolé où seuls leur corps uni peuvent faire face à l'adversité du climat !
J'allais... Chauffer très certainement autant que si je cuisais sous le soleil ardent du lieu tant décrit alors qu'elle allait se dévêtir sous mes yeux. A la fois impuissant, spectateur, et... Non c'est tout c'était déjà pas mal. D'un geste leste du bras la voilà le diriger là où les étoiles s'alignent sur son corps de divinité, relâchant son... QUOI !? C'EST TOUT ? Choqué déçu

Un bisou me fit cependant oublier ma soudaine décéption passagère, avant de la voir doucement se positionner ailleurs, quittant notre proximité en attendant la prochaine. Alala, qu'est-ce que j'allais faire d'une fée aussi malicieuse et tentatrice que celle là je vous le demande messieurs-dames... Déjà je penses sans trop me faire d'illusion à moi-même que mes mains vont glisser malencontreusement n'est-ce pas Ruru ?

- Met toi comme moi tout à l'heure, essaye de te mettre sur le ventre. Si jamais ça te gêne tu me dis on changera

J'étais plus ou moins au courant que la poitrine pouvait gêner la respiration ou être très désagréable dans ce genre de position donc autant prévenir avant qu'elle ne se sente pas honteuse de le demander. Moi par contre j'allais pas faire comme elle tout à l'heure. J'aurai très bien pu me mettre bien au-dessus d'elle en ecartant les jambes de chaque côté de son fin corps. Et mon gars d'ici... La regarder sans défense, à ma mercie, ayant même accepté les deux choix... Oué, on va pas se mentir mais le petit gars est au garde à vous.
Et puis en plus son haut allait me déranger alors j'essaye en douceur de le décaler vers le haut, l'invitant également à se soulever pour que l'avant remonte aussi.

Je me positionne à côté d'elle. J'étais sur le côté du lit, sur le genoux. Je voulais pas la casser en lui faisant trop mal si je tombait ou lâchais subitement au-dessus d'elle. Mes mains, aux doigts plus long que ceux d'hominidés classique, commence à parcourir son dos lisse et à la senteur exquise, chaque caresse fait remonter des saveurs délicates (en gros je kiff son odeur) et même si j'étais loin d'être un expert en massage, j'essayais d'imiter es actions quand nous étions dans le sens inverse. J'attrapais chaque épaule du main, paume dans le haut du dos, et commençait de long et lent geste pour bouger les muscles en douceur. Essayant d'appuyer pas trop fort, je remontais petit à petit mes mains plus proche de son cou en évitant de faire l'effet collier avec les doigts. Juste... Juste les pouces et les index de chaque mains viennent faire un poil de travail au niveau de la nuque.

Doucement, mais sûrement, je débute à m'occuper de son dos une fois quelques minutes passés sur les épaules. Le silence, appréciable alors que je me concentre, j'essaye de faire le tour des ailes sans trop les toucher. Je passe sur les côtés, venant même plus loins pour aller passer mes mains sous elle, pile pour venir caresser du côté de la main le dessous de son buste, puis passer sur les flancs, les côtes, et arriver dans le bas du dos. Encore une fois c'est ici que je m'attarde un peu plus, massant ses hanches en frictionnant manuellement tout ceci. Dans un sourire taquin, je caresse son postérieur sans vraiment que ce soit un massage d'ailleurs, juste... Profiter de son joli popotin que je n'avais en plus jamais touché... Hm... Je lui demanderai son aval pour recommencer

- Oups ma main a dévié, c'était sur le chemin ~

- Alors, est-ce que je m'en sors jusque là ?

L'avantage d'être grand c'est que de ma position je pouvais accéder à absolument tout. Il ne m'étais donc pas impossible de simplement me pencher pour attraper une de ses jambes au plus près du bassin (évidemment, tant qu'à tenter ~) et commencer le même genre de travail ici bas. Heureusement qu'elle se retourne pas pour voir ce que mon corps pensait de cet instant...

- Dis moi mon amour, je sais qu'on pourra pas avoir d'enfant, mais tu voudras adopter du coup ? Moi... Ca me dérange pas, c'est pas pareil c'est sur mais je sais que tu serai la meilleure maman du monde. T'es déjà la meilleure tout court donc ça m'étonnerais pas que tu le sois ici aussi !

Oups... Ma main l'a vraiment frôler en bas... Quel maladroit je suis !
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S'installant sur le ventre tel que demandé, Lysandre gigota un peu afin d'être parfaitement à l'aise dans la position. Certes, une partie d'elle était un peu écrasée contre le matelas mais rien qui ne devrait la déranger avant un moment. Reprenant les gestes de Rustaar quand lui-même s'était installé ainsi, la demoiselle vint croiser ses bras sous sa tête qu'elle tourna légèrement en essayant d'observer ce que le drakyn faisait. Sentant son haut bouger contre sa peau, l'humeur taquine de la fae revint quelque peu à la charge.

- Autant faire ceci, indiqua-t-elle d'un ton malicieux en dégageant un de ses bras pour venir chercher les boutons qui retenaient le tissu dans son dos.

Vous croyiez vraiment qu'il n'avait pas un système d'attaches et qu'elle rentrait ses ailes dans le trou du tissu chaque jour ? En fait, oui de temps en temps vu qu'elle avait alors la flemme de défaire les boutons de sa tenue. Quand elle se retrouvait bloquée alors qu'elle n'était pas très réveillée, elle demandait un coup de main au drakyn pour faire passer son aile. Mais sinon, c'était bien plus simple d'avoir ainsi quelques boutons qui retenaient les pans de son haut dans son dos, sous la base et entre ses ailes. Les défaisant d'une main habituée à les chercher, Lysandre reprit ensuite sa position. Rustaar pourrait les écarter à volonté et dévoiler son dos. Bon, si elle se relevait, ce serait une autre histoire vu que le devant baillerait au vent mais pour le moment, elle était sur le matelas à la merci du drakyn. Rien que d'y penser, cela la faisait rougir et elle resta la tête appuyée sur ses bras le temps que son cœur se calme à cette idée.

Sentant le poids de son compagnon s'installer sur le côté chambre du matelas, Lysandre tenta de tourner la tête pour lui sourire. Comme le drakyn précédemment, la fae se rendit vite compte qu'elle ne pouvait pas aller bien loin ainsi et reprit sa position avec son front sur ses bras. Laissant ses ailes à peine déployées pour ne pas déranger son camarade, la jeune femme frissonna alors que les mains du drakyn commençaient à la masser. Elle n'était pas habituée à un contact prolongé et mouvant sur cette partie de son corps qui réagit en se tendant donc avant de se laisser aller à une détente agréable.

Appréciant les doigts de son compagnon remontant vers ses épaules alors que les paumes étaient placées encore dans le haut de son dos lui fit réaliser une nouvelle fois combien le drakyn pouvait être grand comparé à elle. Cela ne la dérangeait pas et lui procurait même une sensation de sécurité quand elle se blottissait contre lui. Un soupir de contentement s'échappa de ses lèvres toujours relevées en sourire tandis que ses yeux se fermaient à demi sous la confiance qu'elle accordait au jeune homme.

Ses ailes qui battaient très lentement dans son dos étaient aussi un signe du bien-être qu'elle ressentait. Se concentrant uniquement sur le plaisir ressenti, Lysandre ne se rendit même pas compte qu'elles abandonnaient leur position pointées vers le ciel pour ne pas déranger Rustaar et qu'au contraire, elles s'ouvraient un peu, retrouvant une stature plus naturelle. Cela ne sembla pas déranger le drakyn qui les évita habilement.

Retenant un gloussement alors que les mains de Rustaar se glissait sur ses flancs, Lysandre ne parla pas même si son sourire se teinta alors d'amusement. Elle était chatouilleuse et n'aurait pas plus réagit que cela si elle avait vu le mouvement venir. Là, directement sur sa peau alors qu'elle n'observait pas...Oui, cela l'avait légèrement chatouillé. Et là...! Ouvrant un peu plus les yeux afin de pouvoir voir son camarade, Lysandre se demanda un instant s'il l'avait fait exprès ou non. Avant de s’abandonner de nouveau.

Pour ouvrir d'un coup les yeux. Ah là, elle ne pouvait pas douter ! Se mordillant les lèvres alors que le rouge revenait s'installer sur ses joues, Lysandre ne retint absolument pas le hum... appréciateur que lui causèrent les caresses de son compagnon. Ses yeux s'ouvrirent une nouvelle fois complètement alors que Rustaar rompait le silence pour lui poser une question. Ne voyait-il vraiment pas l'effet qu'il lui causait ?

- Très bien, dit-elle dans un sourire détendu avant de sourire un peu plus. Même si tu es un petit coquin...et que j'aime ça, ajouta-t-elle tant qu'elle avait le courage de le dire.

Lysandre ne pensait pas qu'elle aimerait autant le contact de son compagnon. Elle avait craint un instant que cela ne lui rappelle de mauvais souvenirs mais la gestuelle et les attentions du drakyn étaient tellement différentes de celles qu'elle avait reçu contre son gré autrefois qu'elle n'y avait même pas songé.

Se tendant une poignée de secondes en sentant sa jambes se lever en étant attrapée proche de son bassin, Lysandre se détendit aussi vite que sa tension était apparue. Comme si son corps analysait en une fraction de pensée qu'il s'agissait bien de Rustaar et acceptait le contact. La discussion la surprit un peu puisqu'elle s'était attendue à ce que le drakyn ait besoin de plus de temps pour assumer qu'ils n'auraient pas d'enfants biologiques ensemble.

- Tu me flattes, mon tendre ami, lui répondit-elle en cherchant cette fois-ci le regard du drakyn en ayant la tête tournée sur le côté. Ça ne te dérange pas ne veut cependant pas dire que cela te tente. Pour le moment, je t'avouerais que j'ai bien plus envie de profiter de toi en entier que de te partager avec un enfant. Mais dans quelques années...pourquoi pas ? Je crois que j'aimerais que nous permettions ensemble à un petit être de grandir, découvrir le monde et s'émerveiller de celui-ci ensemble. Je suis certaine que tu le couvrirais d'a...

Soudainement interrompue au milieu de sa phrase par les sensations que lui causaient l'une des mains de son compagnon, la fae sentit son cœur se mettre à battre bien plus vite alors que son corps se tendait d’expectation. Et c'est lui qui lui disait tout à l'heure ne plus être capable de se contenir si elle continuait ? Voilà qu'il se mettait de plus en plus à renverser la situation en faisant s'élever plus haut le désir de lui qu'elle ressentait ! Prenant une inspiration en essayant de voir un peu plus le visage de son bien-aimé, Lysandre se détendit sous les mains chaudes du drakyn. Elle l'avait taquiné avec des mots, il pouvait bien lui rendre la pareille avec des gestes.

- Même si je me doute que le jour où cela arrivera, nous verrons certainement une évidence plutôt qu'un choix, que préférais-tu ? Un garçon ou une demoiselle ? Je te verrais facilement jouer avec un mini drakyn, sourit-elle.
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Vous avez quoi j'étais tellement content de savoir que ça lui plaisais que je continuais encore un peu. Oui je sais que ma petite fée avait eu une réaction des plus adorable à mes gestes déplacés et bien que l'envie me rongeait de faire plus, je préférai malgré tout me retenir, pour l'instant. Il est vrai que pourtant vu le temps que nous avons passé ensemble, le fait qu'on s'est avoué des choses et que nous faisions ici des actes très rapprochés, l'envie de respecter autrui était pour moi plus fort que l'instinct à cet instant. Je ne pouvais me résigner à faire plus sans qu'elle me le demande. Peut-être n'attendais t'elle que cela, que je m'y colle, mais j'attendrai patiemment. Y'a pas le feu, enfin si, mais vous avez compris. Je penses que avec son passé il n'y ai rien de pire que de précipiter la chose... Je l'imagine de cette manière en tout cas
Surtout que rien que lui soulever la jambe fut vraiment pas un geste que son corps sembla apprécier, comme si il réagissait défensivement par reflexe plus que par vraie demande de sa propriétaire... C'était toujours un peu désolant de se faire ce genre de remarque tout de même. Même en cinq ans tout ne peut pas se faire comme on l'aimerai et bien que j'aurai bvien voulu que tout ai disparu j'avais appris à mes dépend qu'il y aurait toujours des traces. Le fait d'être son compagnon à présent, même si elle n'arrive pas à dire les trois mots qui officialiseraient réellement tout ceci, va pouvoir me permettre de l'approcher et de prendre les choses dans un angle encore différent ? J'admet, je l'espère. Ce serait dommage si j'en dans 50 ans, elle ai toujours un reflexe comme celui-ci quand je l'approche de trop près

Je dirai que pour moi, en ce qui me concerne, mon avantage c'est d'avoir à mes côtés quelqu'un qui permet de me mettre en avant également, je veux dire... Ne pas me sentir inutile. Je l'étais pas avant, bien que je m'en persuade du contraire (oui je sais se rabaisser c'est pas cool), mais je veux dire ici que je sais pas... Ouais non j'arrive vraiment pas à m'expliquer c'est tout de même affligeant. On va simplifier par "se sentir aimé". Pas aimé comme le ferai ma mère ou mon père avec moi, je sais pas c'est... Plus intime que ça mais c'est normal vu le contexte... Purée pourquoi faut toujours que je galère quand je souhaite dire quelque chose alors que dans ma tête c'est limpide ?

- Eh bien en attendant que je couvre ce potentiel futur petit bonhomme ou miss "d'a" comme tu dis, je suis entièrement à ton service, à ta disposition

Je me sentais presque l'âme d'un serviteur à sa maîtresse à l'instant, mais c'est vrai que cela pour moi y ressemblait. Vous connaissez ce genre de compte où une fille noble demande conseil à son servant ou majordome et que celui-ci est toujours de bon conseil ou a toujours une morale intéressante à fournir ? EH BAH LA PAREIL ! Sans les bons conseils ni la morale... Juste là
Après savoir si je préfère un garçon ou une fille ? Quelle espèce ? Alors là déjà que j'ai du mal à me décider ce que je mangerai au petit déjeuner là elle me colle une interrogation à laquelle je ne peux répondre

- Je ne sais pas Lys... Tout comme moi je t'aurai bien jouer avec une petite fée, une mini toi !

Les gestes de mes mains continuait à descendre jusqu'à atteindre la pire zone de toute, les pieds... En tout cas j'avais pour ma part horreur qu'on y passe. Ma main s'y glisser se saisit de la voute plantaire sous les débats de Lysandre à cette action. D'accord d'accord j'arrête... Ou pas je vais continuer à trimballer mes didis quelques secondes juste pour t'embêter MOUEHEHEHEH
Et une fois fait de me poser bien tranquillement sur le côté pour la regarder

- Et voilà mademoiselle la plus belle des fée, votre petite séance est terminée. Bon je suis pas très doué donc ça n'a pas duré aussi longtemps que le tien pour moi mais je serai heureux de t'en refaire quand tu en voudras un autre

Je caresse ses cheveux alors que je semblais être encore à bonne distance d'elle, sûrement pour lui laisser de la place si elle souhaitait se décaler pour faire autre chose. Je me sentais juste bien là après avoir fait la tournée dans un endroit aussi chaud... Heureusement qu'il fait frais dans leur habitation leur isolant est vraiment de bonne qualité... Quoi que m'imaginer Lysandre se retourner alors qu'elle n'a plus de haut va me réchauffer bien vite...

- A présent, veux tu qu'on éteigne toute lumière et qu'on profite comme on a fait à Benedictus en se faisant plein de bisou ou tu... Veux passer à la vitesse supérieure ? Je préfère te demander d'abord, mais tu me cherches et je t'ai cherché aussi mais... Je sais que t'es pas super à l'aise avec les trucs physiques donc même si tu étais d'accord pour que je te fasses des choses si je dérapais... Voilà je préfère que tu me le dises clairement comme ça je n'aurai pas de regrets ou de pensées négatives

Et aussi, indirectement ça me permettait de pas choisir la suite...
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Profitant des mains de son camarade glissant tendrement le long de sa jambe, Lys soupira de bien-être. Après une journée quand même bien rempli, un tel moment de partage était vraiment des plus agréables. Même si elle ne s'était absolument pas attendue à ce qu'ils aient la discussion en cours en même temps. Si la demoiselle avait réussi à faire taire son côté malicieux, celui-ci revint au galop en entendant les paroles de son compagnon. Elle avait tant été habituée à ce que ce soit le contraire avec d'autres que cela la touchait tout particulièrement que Rustaar lui laisse ainsi une totale liberté. Quand ce n'était pas forcé, c'était signe d'une totale confiance et celle-ci était totalement partagée.

- Attention, dit-elle d'un ton particulièrement taquin pour la peine, tu risques de me donner des idées.

Bon, elle les avait déjà les idées en question. Une part d'elle pensait même que cela plairait très fortement au drakyn vu comme ils se cherchaient l'un l'autre depuis qu'ils étaient entrés dans cette pièce. Elle-même, elle savait déjà que cela lui plairait beaucoup même si elle ressentait malgré toute sa détente une pointe de peur insidieuse de bloquer. Comme sa jambe l'avait instinctivement fait.

- Idées que tu aimerais certainement, susurra-t-elle avec un sourire franchement amusé qu'il ne voyait pas forcément.

L'idée de s'imaginer avec une petite fée...Cela plut quelque part à Lysandre. Comme elle l'avait dit, elle ne se sentait pas prête pour le moment mais plus tard...Oui, elle se mit à penser que l'idée avait un charme attirant. Ses pensées furent cependant totalement chamboulées quand elle ne put s'empêcher de rire avec un petit cri de surprise joyeuse. Rustaar venait d'effleurer le dessous de son pied, la chatouillant allègrement et la faisant se débattre gentiment.

- C'est...sensible ! dit-elle entre deux rires en essayant de faire lâcher prise au drakyn en secouant sa jambe.

Tout à son rire, il fallut quelques secondes à Lysandre pour se rendre compte du décalage dans le lit de son camarade. Tournant la tête. elle constata en souriant qu'elle pouvait désormais le voir un peu mieux alors qu'il s'était légèrement reculé. Le regardant avec dans les yeux ce qu'elle n'arrivait pas à lui dire, la demoiselle resta un instant silencieuse ainsi, à l'écoute de ce qu'il semblait vouloir lui dire.

Intérieurement, elle se demanda ce qu'elle voulait actuellement. Si elle écoutait son corps, elle sauterait sur le drakyn et c'était lui qui devrait dire non s'il ne voulait pas plus. Sauf que les propres mots de Rustaar indiquait qu'il voulait plus. Laissant son regard descendre bien plus bas que celui du jeune homme, sentant une rougeur gagner ses joues, la demoiselle se rendit compte que ce n'était pas que les mots de son compagnon qui clamait ce dont il avait envie. N'ayant guère le goût de lutter contre ses envies, Lysandre ne pouvait cependant s'empêcher d'avoir peur de figer à un moment ou un autre. Ce serait instinctif, elle ne le contrôlerait pas. Mais cela risquait de blesser celui à qui elle se refusait catégoriquement de faire du mal.

- Je ne sais pas si je suis prête pour beaucoup plus, avoua-t-elle en choisissant comme toujours la voie de la sincérité avec Rustaar. Je sais cependant que je ne souhaite pas me cacher de toi avec une lumière éteinte, poussa-t-elle sur ses bras pour se relever.

Certaines coquineries se doivent de rester discrètes:
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La regardant me regarder (oui c'est répétitif mais faut dire que y'a rien de plus vrai) je ne pouvais m'empêcher quelques instant de regarder au-dessus de moi comme pour faire échapper mes yeux à un potentiel regard inquisiteur... Qui n'arriva jamais. Bien au contraire elle répondit avec franchise sur les choses que nous pourrions faire et au final c'était ce que je souhaitais. Savoir qu'elle est consciente que ça peut-être compliqué et qu'on y aille en douceur. Et peut-être que c'est le fait de le faire sans lumière qui peut lui faire peur ? Oui autant qu'elle soit celle qui initie le truc en analysant chacun de mes gestes si elle désire y déceler une forme d'agression ou non et savoir où je dois m'en tenir.

Suite des coquineries toutes gentilles:
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Certaines coquineries se doivent de rester discrètes::
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Coquineries toute mimi:
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Certaines coquines doivent continuer de rester discrètes:
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Coquineries en cours, veuillez patienter:
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Certaines coquineries doivent continuer de rester discrètes::
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Coquineries !:
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Coquineries bientôt finies:
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Dans le doute on dit que c'est encore des coquineries:
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Laissant volontiers sa main être emportée par celle de Rustaar pour aller la poser à l'emplacement du cœur de celui-ci, Lysandre sentit les forts battements de vie du palpitant de son camarade à travers sa peau. Entre ça et tous les mots doux qu'il lui disait...Comment aurait-elle put arrêter de sourire alors qu'elle était d'autant plus sous le charme de son compagnon ?

- C'est une des plus belles musiques au monde alors que j'ai le droit d'écouter en primeur.

L'instant ne dura cependant guère puisque la demoiselle s'affaire à refaire le lit avec l'aide de Rustaar. Les joues toujours rouge tomate, elle hocha la tête pour dire qu'elle était bien d'accord avec la déclaration du drakyn au sujet du plaisir. Rien qui ne s'arrangea vu la proposition de son camarade alors qu'ils s'affairaient proches l'un de l'autre.

- Tu crois qu'il existe des positions pour ça ? demanda-t-elle avec une fausse ingénuité. C'est juste que...Enfin, je n'ai rien à avoir honte mais je ne suis pas sûre que j'aurais envie de croiser leurs regards. Le tien me suffit amplement.

Et puis...Bien au contraire, elle était très contente de ce qu'il venait de se passer et cela se voyait toujours au sourire qui refusait obstinément de disparaitre de ses lèvres. Observant le drakyn s'installer sur le lit, profitant pleinement de la vue avant de se faire inviter à rejoindre celui-ci. Grimpant sur le lit sans avoir besoin d'être tirée par la queue préhensile du drakyn, Lysandre vint se coller contre lui bien volontiers en poussant un soupir agréable.

- Je crois bien que je ne me lasserais jamais de tes bras, se positionna-t-elle justement pour pouvoir en faire passer un au dessus d'elle et se blottir un peu plus contre Rustaar, sa joue posée dans le creux du cou de celui-ci. Je sais que c'est égoïste de ma part mais...ne me quitte jamais, veux-tu ? Je veux pouvoir te rendre au centuple heureux ce que tu me rends chaque jour et cela ne me sera pas possible si tu es loin.

Cela ferait tout une somme de bonheur au total mais ça n'effrayait pas Lysandre. Elle serait capable de soulever des montagnes pour le drakyn même si elle ne le lui disait pas régulièrement. Enfin, elle exagérait peut-être un peu en pensant montagne mais cela laissait une image conséquente de sa volonté à ce sujet donc ça lui allait.

- Au fait, j'ai bien vu comment tu réagissais ce matin avec Holi'el, releva-t-elle légèrement la tête pour échanger un regard plein d'amour avec Rustaar afin qu'il ne puisse pas penser qu'elle lui reprochait quoi que ce soit à ce sujet. Cela te plairait-il donc d'avoir un compagnon animal avec nous ? Tu semblais tellement apprécier de jouer avec...J'ai aimé te voir aussi heureux alors je me fais fort de convaincre mes parents si tu souhaites en avoir un.

Pour ça, elle ne croyait pas avoir de mal à les convaincre. Simplement parce qu'elle serait bien capable de les mettre devant le fait accompli. Et plus sérieusement, Lysandre ne pensait pas qu'ils diraient un non quelque conque tant que l'animal ne les desservait pas. Cela voudrait dire un dressage mais puisqu'elle pourrait communiquer avec : cela n'en serait que facilité.

Même s'il savait être particulièrement délicat - elle le voyait au quotidien puisqu'il ne la griffait qu'excessivement rarement malgré que la nature l'ait doté d'armes naturelles - Lysandre ne s'imaginait pas le drakyn avec un animal trop petit ou délicat. Encore moins un qu'il ne pourrait pas chouchouter ou jouer avec. Cela réduisait donc l'éventail disponible. Elle le voyait bien cependant avec quelque chose de sa taille comme un gros chien. Ou un cerbère....Curieuse, la jeune femme se demandait aussi à quoi pourrait bien penser son compagnon.

Laissant sa main au poignet tenu passer dans le dos de son camarade, Lysandre se mit à caresser le dos de celui-ci. Ou du moins, la zone accessible sans avoir besoin de trop tirer sur la queue dorsale du drakyn. Elle était simplement bien ainsi et si on lui avait dit il y a quelques semaines qu'elle en arriverait là, elle ne l'aurait certainement pas crut. Même si elle l'aurait espérait très fortement.

- Qu'aimerais-tu avoir à tes côtés ? demanda-t-elle d'ailleurs en essayant elle-même d'imaginer le drakyn avec plusieurs animaux. En dehors de moi-même puisque ça, tu peux déjà compter dessus, ajouta-t-elle en se disant qu'il serait bien capable de lui donner cette réponse.
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