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Anonymous
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Liberty : l’une des plus grandes cités parmi celle que comptait le continent. Elle était la grande sœur de la merveilleuse Courage et la capitale de la République. Cela faisait bien une dizaine d’années que Solomon n’avait pas foulé les pavés de la cité millénaire.

Il avait quitté Courage voilà trois jours pour se rendre entre ses murs. Officiellement, il y allait pour rencontrer les hautes instances du pouvoir républicain en tant qu’envoyé du maire de Courage. Sa mission était de présenter ses respects aux dirigeants du pays au nom de la municipalité couragienne. Bien entendu, un esprit avisé pouvait aisément voir que tout ceci n’était qu’un subterfuge.

Tous les moyens étaient bons pour éloigner le fils de Courage de sa chère mère. Aussi longtemps qu’il demeurerait loin de sa cité, le sang ne coulerait pas.
Mais cette affaire arrangeait plutôt bien Solomon qui avait pris en sagesse durant son exil. Il n’avait pas oublié ce qu’il devait à la famille Alraxis mais il savait que s’il voulait faire couler le sang à Courage en toute impunité, il allait lui falloir l’aval de certaines personnes et la capitale regorgeait de nouveaux amis.

Toutefois l’accès à la Maison Bleue fut plus difficile que prévu. Un doute émergea alors dans l’esprit de Solomon. Est-ce que le pouvoir en place avait réussi un tout autre message ? Le faisait-on poiroter exprès ?
Le Renfield n’eut d’autre choix que de prendre son mal en patience.

Il occupa donc son temps libre à pavaner en ville, profitant de l’art de la cité et de ses tavernes. Malgré son statut et son prestige, le Renfield appréciait grandement les auberges et autres rassemblement populaire. C’était dans ce genre de lieu qu’il était le plus a même de décrocher des talents.
Ses pas le conduisirent devant le « Bruit qui Court ». Le nom amusa le patricien qui bloqua brièvement son regard sur un crieur public postait non loin de l’établissement.

-Il fait beau ! J’ai mal au dos ! Voici les info’ ! Çà vient de tomber : le prix de la soie chute en raison d’une forte importation de Kaizoku. La bulle est en train d’éclater et bon nombre de financiers sont paniqués !

Le Renfield plissa les yeux avant de finalement se désintéresser et de venir franchir la porte de l’établissement. Son regard papillonna, avisant les présents avant de leur accorder un signe de la tête. Ses pas le conduisirent à une table ou il prit place après avoir écarté brièvement la cape pendant à sa spalière.

Son regard alla à nouveau vagabonder dans la pièce, cherchant ce qui aurait pu être des mercenaires.
Anonymous
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Une fois n’étant pas coutume, Nehla est fidèle à son poste. Arrivée à l’auberge bien avant le lever du soleil, elle s’évertue à préparer la salle, vérifier si il des réservations ont été faites, prépare le petit-déjeuner du seul client des chambres disponibles à l’étage, et profite d’un temps de calme avant l’arrivée des clients, dans quelques heures, pour terminer le livre qu’elle a emprunté à la librairie familiale.

Une fois n’étant pas coutume, c’est le vieux Edward qui fait tinter la petite clochette argentée de l’auberge en premier, et ce sera probablement le dernier à la faire sonner ce soir. Il cherche Nehla de ses yeux gris, avant de s’installer à sa table habituelle, sans dire un mot. Dans ce même silence, la jeune femme, son livre à la main, toujours plongée dans sa lecture, met en route un grand pot de café, que l’habitué videra toute la matinée, d’un geste précis et automatique, sans lever les yeux. Elle dispose une grande tasse et une plus petite sur son plateau, un sucrier, puis, le nez toujours collé aux symboles sur sa page, se rend en cuisine pour récupérer le pot de crème pour Ed’, qu’elle glisse sur le plateau. Elle ferme finalement son ouvrage, le glisse sur une étagère sous le comptoir, attrape le pot de café et glisse sa main libre sous le plateau avant de se rendre à la table numéro deux. Elle dispose le tout, dans un ordre précis et entendu, avant de verser le café dans les tasses et de s’installer à la droite d’Edward.

Bonjour, Nehla.

Bonjour, Ed’. Comment ça va ce matin ?

Un rituel bien huilé, exécuté à la perfection une semaine sur deux, lorsqu’elle est du matin. Elle sait pertinemment qu’il ne vient qu’en début d’après-midi lorsqu’elle ne travaille pas si tôt. Ils ont tous deux une ou deux heures pour discuter avant que les autres clients n’arrivent et que le vrai travail ne commence pour Nehla. Ils apprécient ces moments privilégiés et ont toujours quelque chose à se raconter, notamment à propos d’ouvrages obscurs qu’Edward s’évertue à déchiffrer.

L’avantage de travailler dans une auberge peuplée quasiment uniquement d’habitués, c’est qu’elle peut laisser son esprit vagabonder et imaginer ses futurs voyages, du moins ses aventures imaginaires, tout en servant les clients, puisqu’ils ne changent jamais leurs habitudes. Le Bruit qui Court est finalement fait d’une multitude de rouages qui s’enclenchent tous lorsque retentit la clochette, sans aucun petit grain de poussière pour venir perturber le cycle. Sauf lorsqu’un inconnu fait son entrée.

Elle lève à peine les yeux vers la porte, s’attendant à voir arriver le fleuriste qui prend sa pause bien méritée, étant donné l’heure. Mais à sa grande surprise, ce n’est pas le petit homme blond aux yeux clairs qui dépose toujours, à son intention, un coquelicot ou une marguerite sur sa table en partant, qui s’affiche dans l’encadrement de la porte. Le grand brun balafré jette un léger froid sur la salle alors que les têtes se lèvent, pour finalement répondre en silence à son salut. Derrière le comptoir, la jeune femme l’observe de ses grands yeux émeraudes étincelants d’une lueur d’excitation. Elle va pouvoir écrire une nouvelle page avec une nouvelle histoire dans son carnet.

Laissant l’homme s’installer, elle termine de préparer son plateau de boisson pour les compères de la table cinq, puis, son plateau calé sous son bras, elle s’approche de l’inconnu. Elle glisse ses doigts près de son oreille pour récupérer son crayon, puis dans la poche de son tablier pour en sortir son carnet de commandes. Elle adresse un sourire chaleureux à cet homme qui, visiblement, n’est pas de la même trempe que les habitués.

Bonjour ! Bienvenue au Bruit qui Court ! Qu’est-ce qui vous ferait plaisir aujourd’hui ?

Habilement, elle fait glisser le plateau sur sa hanche pour attraper la carte de l’établissement plus facilement et la déposer sur le bord de la table. Elle se sert du plateau comme support et y laisse tomber son carnet de commandes avant de poser la mine de son crayon sur le papier blanc. Un léger sourire aux lèvres, elle tourne légèrement la tête vers son aventurier du jour, plongeant son regard dans le sien.

Anonymous
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Le Renfield accorda un sourire courtois en réponse à celui de la serveuse.

-Bien le bonjour. Un thé à la menthe, je vous prie.

Le fils de Courage ne prit même pas la peine de regarder la carte que l’on venait lui montrer. Il laissait ce genre de chose aux plébéiens. Non lui il demandait et on se devait de le servir. Ce privilège tacite, sa famille l’avait obtenu en se construisant sur la durée.

Son regard alterna alors entre les présents et la serveuse. Le sourire du patricien se fit plus prononcé tandis qu’il venait confier sur le ton de la confidence.

-Est ce votre beauté ou la mienne qui vient subjuguer vos clients ?

À dire vrai, la serveuse n’avait rien de bien particulier, toutefois Solomon se faisait un point d’honneur à être charmant et courtois et il savait pertinemment que toutes les femmes, quelles en soit conscientes ou non, étaient friandes de compliments.

Il vint par la suite poser ses mains sur la table.

-Vous allez peut-être pouvoir m’aiguiller. Quelles sont les nouvelles de la capitale ?

Cette question contrairement à la première était un peu plus pertinente. En effet, le fils de Courage avait une influence non négligeable sur cette dernière et ses environs, mais la capitale demeurait pour lui un mystère qu’il comptait bien briser.

La serveuse due cependant attendre avant de répondre au Renfield qui repensa aux présents. Il n’y avait pas vraiment de guerriers ici, seulement des gens simples, sans doute issu du quartier où se trouvait l’auberge.

-Vous seriez également ou je puis trouver des combattants ?

Le Renfield était en permanence en recherche de nouvelles lames. De plus, il n’avait pas abandonné l’idée de retourner dans le détroit de Kaizoku. Les activités de piraterie qu’il avait mené là-bas lui avait permis d’obtenir un sacré pécule qu’il comptait bien rapidement réinvestir pour une nouvelle expédition.
Anonymous
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Encore une longue nuit à travailler dans ce trou à rat. Une nuit de plus pour payer cette dette dont je n’ai même pas profité. J’embaume un mélange de bière et de transpiration, parfum caractéristique du genre d’établissement où je suis employé. Je colle, beurk.

Encore une fois il fût difficile de virer toutes ces épaves après leur troisième pinte de trop, mais c’est la règle de la maison : « Si leur bourse sonne on ne refuse pas un verre ! » Ça se voit que ce n’est pas cet arnaqueur bedonnant qui doit les dégager au petit matin !

Le soleil me pique les yeux et je ne pense qu’à me toiletter et m’affaler sur la paillasse de la petite chambre que j’occupe au dernier étage d’une bâtisse de bois de la basse ville. Je tourne la lourde clé dans la serrure grinçante et me voilà en route pour un peu de repos avant de me remettre derrière le bar ce soir. Mes pas frappent les pavés alors que je marche énergiquement vers mon logis, autant pour arriver plus vite que pour me forcer à ne pas faire une sieste dans une ruelle comme je l’avais fait une fois. Se faire réveiller par un rat dans son pantalon était… surprenant.
° Tiens et si… °




Je passe tous les matins devant cette auberge charmante, l’antithèse même de mon lieu de travail mais jamais je n’avais vraiment pris le temps de la regarder. L’endroit n’est pas totalement à mon goût —un peu trop propre et calme peut-être— mais je peux concevoir que certains apprécient. Plus mon regard s’arrête sur cette auberge plus je me demande à quand remonte la dernière fois que moi aussi, j’ai pris du bon temps. Je ne parle pas des services rendus aux bandits frustrés de l’auberge non, un moment pour moi où c’est à mon tour de commander et de me mettre les orteils en éventails.
« Il me faut un verre. Un grand. Un fort »

Je disais ces mots à voix basse en ralentissant de plus en plus mes pas, pour me convaincre qu’il s’agissait d’une bonne idée. Alors je dévie de ma trajectoire habituelle et passe un peu brusquement la porte de l’établissement chatoyant. Instantanément l’odeur du café vient caresser le bout de mon nez, me voilà un peu plus énergique qu’il y a un instant, mes doigts se mettent à remuer, je sais ce que je dois faire.

Alors je m’avance tranquillement entre les tables en feignant de regarder la décoration, et de chercher ma place idéale. Un bel homme aux cheveux long et à l’allure d’un combattant aguerri se démarque du reste des clients. Il doit être au moins aussi honnête que moi celui-là, heureusement il est occupé à faire la cour à la jeune serveuse. Je compatis un peu avec elle en me disant que j’étais à sa place il y a de ça pas plus d’une heure. Mais peu importe, il me faut trouver quelqu’un d’autre pour gentiment m’offrir un verre.

C’est là que je trouve ma proie, un homme seul à une table, pas vraiment de lueur dans le regard, la bourse à la taille, parfait. Alors que je m’avance vers lui, je fais mine de trébucher et me raccroche à lui. Le tour est joué.
« Vraiment désolé Monsieur ! Je suis si maladroit parfois… »

Voilà qu’il me rassure tout à fait courtoisement sans savoir cependant, que sa bourse replète est maintenant bien au chaud dans les plis de ma chemise. Je m’assoie un peu plus loin, rattache mes cheveux épais et sèche ma peau moite d’effort avec mon foulard, prêt à commander. Je me penche en arrière sur ma chaise et croise les pieds sur la table, il va falloir capter son attention. Avec mon plus grand sourire et un léger clin d'oeil je lui lance :
« Ne vous laissez pas importuner mademoiselle, je suis de bien meilleure compagnie ! »
Anonymous
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Elle n’a finalement pas besoin de noter la commande du nouveau venu, il est assez rare que l’on commande du thé dans l’auberge pour qu’elle s’en souvienne. Elle replace le plateau entre son corps et son bras ainsi que son crayon derrière l’oreille, avant de hausser un sourcil en rougissant légèrement lorsque les mots de son nouveau client parviennent à ses oreilles. La question n’attend visiblement pas de réponse, elle se contente donc de sourire doucement avant d’ouvrir la bouche, avec l’intention de lui demander s’il souhaite consommer une pâtisserie avec son thé, mais le balafré ne lui laisse pas le temps de placer un seul mot. Elle fronce légèrement les sourcils en se demandant ce qu’elle allait bien pouvoir répondre, elle qui ne se soucie finalement que peu de l’actualité et préfère les histoires anciennes. Elle s’apprête à nouveau à répondre lorsqu’il prend à nouveau la parole, la clouant sur place encore une fois, provoquant un froncement de sourcil un peu plus agacé. Après sa question, elle laisse planer quelques secondes pour être sûre d’être enfin autorisée à lui répondre.

Je suis navrée, Monsieur, je n’en ai aucune idée. Mais je vais me renseigner, j’espère pouvoir vous apporter des informations intéressantes avec votre thé.

Elle penche légèrement la tête sur le côté, attendant quelques secondes pour voir si l’étranger la sollicite à nouveau, lorsque le son de la petite clochette de la porte d’entrée attire son attention. Elle jette un coup d’œil à l’horloge puis à la porte. Elle hausse à nouveau les sourcils en voyant un nouveau client entrer dans l’auberge.

*Décidément, c’est la journée de la nouveauté !*

Elle ne prête pas plus d’attention au jeune homme, jusqu’à l’entendre trébucher. Elle se retourne vivement, s’apprêtant à lui donner un coup de main, puis sourit doucement en voyant le vieux Edward prendre le relais. Nehla se tourne à nouveau vers l’homme à la cicatrice avant de prendre congé.

Je vous apporte tout ça dans quelques minutes, Monsieur. Faites-moi signe si vous avez besoin d’…

Elle n’a pas le temps de terminer sa phrase que le jeune homme maladroit l’apostrophe. Elle se tourne vers lui, rougit légèrement, puis tourne à nouveau la tête vers celui qui cherche visiblement soit les ennuis, soit à se protéger.

Si vous avez besoin de quoi que ce soit, n’hésitez pas.

Elle prend donc congé, se dirigeant vers l’homme au foulard, les sourcils légèrement froncés en voyant sa posture nonchalante, et surtout ses pieds sur la table qu’elle a nettoyée il y a quelques minutes de cela. Elle secoue doucement la tête puis fait glisser son crayon de son oreille.

Bonjour, bienvenue au Bruit qui Court. Avant de prendre votre commande, pourrais-je vous demander de bien vouloir…

D’un geste de la main, elle désigne la table avant d’attraper son chiffon et de l’humidifier légèrement. Le jeune homme obtempère finalement et laisse Nehla faire glisser le linge humide sur le bois vernis. Elle lève finalement les yeux vers le jeune homme, lui rendant son sourire.

Merci. Qu’est-ce qui vous ferait plaisir aujourd’hui ?

Elle acquiesce doucement en adressant un sourire au jeune homme.

Un rhum ambré, c’est noté ! N’hésitez pas à m’appeler si vous avez besoin de quoi que ce soit !

Elle incline doucement la tête et se dirige vers le comptoir, en y déposant son plateau habilement. Elle attrape la bouteille de rhum, en remplit un verre puis s’éclipse en cuisine pour préparer le thé du balafré. Tout occupée à sa préparation, elle n’entend pas le léger brouhaha qui commence doucement à monter en salle. Elle sort de la cuisine, la théière fumante à la main, écarquillant les yeux devant la scène.

Edward, furieux, a renversé sa table et tout son contenu, il jette des regards noirs à tous les clients de l’auberge, puis finit par se tourner vers le jeune homme qui est arrivé en dernier.

C’est toi !

Il se dirige à grand pas vers le jeune homme qui a trébuché quelques instants plus tôt et qui affiche une mine d’incompréhension. Le vieil homme quant à lui, serre son poing droit, d’où s’échappe une légère fumée. Nehla n’a que le temps de se précipiter vers la table en question et de jeter une bulle d’eau qui s’évapore instantanément au contact des étincelles jetées par Edward, à quelques centimètres du visage du jeune homme qui a eu, fort heureusement, un léger mouvement de recul. La jeune serveuse fronce les sourcils, barrant la route à Edward de son corps.

Edward ! Je ne te connaissais pas ces manières !

C’est lui, petite, je te le dis, c’est lui !

Mais c’est lui quoi ?

Elle croise les bras sur la poitrine avant de se tourner vers le jeune homme.[/color]

Qu’avez-vous fait pour le mettre en rogne de cette façon ?

Les poings serrés du vieil homme commencent à nouveau à fumer, signe d’une prochaine attaque qui fera cette fois probablement mouche et viendra brûler sinon la peau, au moins les vêtements de l’accusé du jour.

Anonymous
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Solomon haussa un sourcil en voyant que la serveuse semblait de bien mauvaise humeur, mais il ne releva cependant pas son cruel manque de professionnel. Non son regard s’attarda plutôt sur le nouveau venu qui ne manqua pas d’attirer l’attention.

Ce dernier, dans sa chute, se livra à une action pour le moins répréhensible. Le fils de Courage le vit faire, mais n’en dit rien sur le moment. Il préféra laisser la serveuse s’en aller. Dès qu’elle eut terminé, le patricien quitta sa table doucement pour venir rejoindre celle du voleur.

Il tira la chaise face à lui et prit place sans réellement demander la permission à l’occupant de la table. En premier lieu, un sourire courtois apparut sur le visage de Solomon. Ce sourire disparu aussi tôt, après qu’il ait posé ses mains sur la table, les croisant.
Sur un ton plus bas, il prit a parti le voleur. Le ton de sa voix était toutefois bien différent de celui qu’il avait employé avec la serveuse. Non, là il était en train de parler d’homme à homme.

-À défaut d’être un voleur, vous savez au moins choisir vos cibles. Si c’était la mienne que vous aviez dérobée, ma réaction aurait été toute autre.

Le patricien coula brièvement un regard au vieil Edward avant de revenir à Romeo. Pour l’heure, il ne semblait pas vouloir condamner le tire-laine. Après tout, le Renfield avait toujours vu d’un bon œil certains criminels. Il savait apprécier la hargne, ainsi que la fougue de ceux qui se livraient à des activités répréhensibles pour assurer leur propre survie. Lui-même durant son exil avait mangé à la table de grands pirates de Kaizoku lors de son exil.

Le patricien alla pour continuer quand le vieil homme ayant subi la rapine se leva. Il s’était visiblement rendu compte du larcin. En voyant qu’il n’était pas la cible de l’attaque, le fils de Courage préféra s’abstenir de toute action tandis qu’une boule de feu alla en direction de Romeo.

Ce dernier fut secouru in extremis par une intervention de la serveuse qui semblait également maîtriser la magie. La situation promettait d’exploser tandis que le vieil homme préparer une nouvelle attaque.

Solomon se décida à ce moment-là pour agir. Il frappa du poing la table avant de se lever d’un air grave et d’aviser l’homme aux mains fumantes.

-Comment osez-vous m’agresser ?!

À dire vrai, il était clair pour tout le monde que Solomon n’était pas la cible de l’attaque. Qui plus est, la première offensive avait révélé que le vieil homme était suffisamment efficace pour éviter tout dommage collatéral.

-Non seulement vous venez d’utiliser la magie pour commettre une agression.

Il y avait une certaine hypocrisie dans les propos du patricien puisque lui-même ne s’était jamais déclarer au près des autorités à ce sujet.

-Mais en plus vous avez tenté de porter atteinte à l’intégrité physique d’un membre de la noblesse et représentant du maire de Courage par-dessus le marché !

Ce détail-là était important pour la suite. Grâce à son titre de noblesse, Solomon faisait savoir au pauvre homme que toute nouvelle action conduirait à une incarcération après un procès truqué.

-Veuillez immédiatement vous rasseoir avant que je ne vous fasse enfermer !

Solomon reprit place après cette dernière phrase en soufflant brièvement par le nez. Il ne restait plus qu’à voir s’il avait suffisamment d’autorité pour éviter tout incident supplémentaire.
Anonymous
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La jeune fille semble prise au dépourvu par mon appel, tant mieux d’un côté car j’aime déstabiliser. Elle s’approche calepin en main pour prendre ma commande, mais avant de saisir son stylo elle fixe mes pieds avec un regard insistant, chiffon en main.
« Oh toute mes excuses mademoiselle ! »

Je décroise mes pieds et place rapidement mes jambes sous la table avant de me redresser dans ma chaise. Encore une fois je réalise que cet établissement est bien plus guindé que la taverne où je travaille.
« Je vais prendre un rhum ambré s’il vous plaît. »

J’ai toujours eu un certain penchant pour le rhum, peut-être est-ce mon côté pirate, ou peut-être est-ce simplement que ça fait passer le goût de la bière de basse qualité dont mes habitués raffolent.
La serveuse s’éloigne pour rejoindre les cuisines et c’est en la suivant du regard que je remarque l’étranger de tout à l’heure qui me fixe. Au moment où nos regards se croisent l’homme aux allures de guerrier se dresse rapidement sur ses pieds et s’approche près de moi. Les poils de mes bras s’hérissent et tous mes sens sont en alerte. Cela ne peut rien présager de bon, par méfiance je me tends légèrement et place doucement une main sous la table pour me saisir d’un de mes couteaux. L’homme s’assoit en face de moi le sourire au lèvre, cependant je reconnais bien ce sourire, c’est le même sourire que je feins si souvent pour me sortir de situations épineuses… d’ailleurs son rictus disparaît déjà une fois installé et son ton se fait sérieux, presque menaçant.
« N’est-ce pas le propre du voleur que de choisir sa cible ? Et que comptez-vous donc faire maintenant ? Informer mes géniteurs de mes vilaines bêtises ? Vous n’avez rien dit lorsque vous m’avez vu détrousser le vieux alors je me doute que vos intentions sont au moins aussi nobles que les miennes. »

Je lui lance cette remarque avec un sourire en coin, je ne peux jamais m’empêcher de jouer au plus malin… et qui sait, peut-être a-t-il le sens de l’humour !
Cependant mes sarcasmes n’auront pas le temps de faire leur effet. Le vieillard se lève avec une souplesse surprenante pour son âge et commence à vociférer. J’aurai dû me contenter de quelques pièces, mon ambition me perdra. Je commence à m’écarter de la table pour rapidement prendre la fuite et au moins garder les pièces à défaut de boire un coup mais je suis arrêté net par une boule de feu qui faillit bien me roussir les cils si une bulle d’eau ne l’avait pas arrêtée net. La jeune serveuse vient de me venir à la rescousse mais commence à me questionner.
Les hostilités sont déclarées et je ne fais pas preuve de pitié pour mes agresseurs même s’ils sont à quelques années seulement de la sénilité.
« Je n’ai rien fait à cet inconnu mais s’ils désirent se vider sur votre carrelage je suis prêt à lui rendre ce service. »

J’arme mon bras et invoque des couteaux entre chacun de mes doigts, prêt à dégainer. Mais à ma grande surprise l’étranger venu s’installer à ma table se rajoute à la serveuse entre moi et l’ancien. Ainsi il s’agit d’un noble de Courage… je pense toujours qu’il est aussi respectable que moi mais les hommes puissants ont trop d’influence pour me permettre de les mettre en rogne. Qui plus est voilà qu’il m’a rendu un fier service, et le problème c’est que dans notre milieu chaque service a un prix.

Le vieil Edward ne semble cependant pas en démordre et ses mains se remettent à fumer. Il veut sa bourse et ce n’est pas ce chevelu aux grands airs qui va l’empêcher de la récupérer sur mon corps calciné. Je jette un œil sur le côté, prêt à sauter à couvert à la prochaine salve.
Anonymous
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Les sourcils froncés, elle laisse son regard passer d’Edward, au jeune homme accusé d’on ne sait encore quoi, puis à cet homme balafré qui se prétend noble de Courage. Ses poings se serrent, elle expire lentement par le nez pour tenter de calmer ses nerfs et trouver une solution pour apaiser les tensions. Discrètement, elle jette un œil aux tables des autres clients, puis baisse doucement la tête en regardant un des habitués, qui comprend vite le message. Quelques pièces tintent sur le bois des tables, un verre se vide, et, en un coup de vent, il ne reste que deux chaises occupées dans l’auberge. Celle du noble et du jeune homme.

Si je peux me permettre, je pense qu’il y a un petit malentendu et…

QUEL MALENTENDU ? C’EST LUI JE TE DIS !

Elle se tourne vivement vers le vieil homme en faisant un pas vers lui, les mains en avant pour faire barrière.

Mais c’est lui quoi à la fin ? Je ne suis pas dans ta tête et je ne sais pas de quoi tu parles ! Et puis calme toi un peu, tu vas finir par foutre le feu à l’auberge !

Elle se mord la lèvre, bien consciente d’être un peu sortie de ses gonds, elle qui présente d’habitude si bien devant les clients.

C’EST FORCÉMENT LUI ! IL SAIT CE QUE C’EST !

Edward, ça suffit maintenant !

Les mains humides de la jeune femme viennent se poser sur les poings fumants du vieil homme, dans l’espoir d’apaiser le feu qu’il tente de créer, non sans arracher une grimace à la serveuse. Elle prend appui sur une jambe pour tenter de le faire reculer, et ce n’est qu’en voyant la petite larme de douleur perler au coins des yeux émeraude qu’il consent à stopper ses flammes et à s’assoir à la table la plus proche. Nehla retire ses mains rougie par la chaleur pour les poser sur les épaules d’Edward.

On va régler cette histoire calmement, c’est compris ?

Toujours dans une rage quelque peu maîtrisée, il se contente de grogner, tout en fusillant du regard le jeune homme. Nehla soupire et se retourne vers la table occupée par les deux étrangers. Un fin filet d’eau coule sur ses avant-bras, apaisant la brûle de ses mains, les gouttes qui tombent sur le plancher ponctuent les quelques pas qu’elle doit faire pour rejoindre la table. Elle se tient debout, entre le noble et le jeune homme, laissant toujours l’eau tenter de la soigner.

Messieurs, je suis navrée de ce débordement. Si vous le voulez bien, nous allons tenter de discuter calmement de la situation et je suis sûre que nous trouverons un arran…

Elle ne terminera à nouveau pas sa phrase. Edward, dans toute sa stupidité et sa colère, s’est levé et a bondi sur la table, renversant au passage une chaise. Le noble semble avoir eu le temps d’esquiver l’arrivée furieuse du vieux mage, mais il a réussi à empoigner par le col le jeune homme. Dans sa précipitation, il n’a pas maitrisé son autre bras qui est venu percuter le corps frêle de Nehla, la déséquilibrant suffisamment pour qu’elle se retrouve au sol. Elle se relève sur un coude, effarée par la situation. L’avantage, c’est que les deux étrangers sont en bien meilleure condition physique et sauront probablement maîtriser Edward. De plus, il a finalement renoncé à sa magie pour s’en prendre directement au corps à corps au jeune homme, ce qui évitera au moins au quatuor de ne pas finir brûlé vif. Elle lève les yeux vers le jeune homme en tentant désespérément de comprendre ce qu’Edward cherche à lui faire comprendre et ce qu’il a pu faire pour le mettre autant en colère. La seule fois où elle l’a vu dans une rage aussi intense, c’est lorsqu’il avait perdu…

*La clé. Il a perdu la clé. Ou bien on la lui a prise.*

Anonymous
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Solomon semblait satisfait. Malgré l’intervention de la serveuse, il pensait être la raison qui poussa le pyromancien à se calmer. Cette satisfaction se vit sur le visage du patricien tandis qu’il souriait.
Son regard alla alors en direction de la serveuse, lui offrant un signe de la tête tandis qu’elle présentait ses excuses. Il allait dire quelque chose quand la jeune femme se fit bousculer par l’enragé et que la patricien se leva aussi tôt pour éviter de finir ainsi.

Le sourire de Solomon disparu aussi tôt tandis que le conflit revenait. Un profond sentiment d’exaspération s’empara du noble, mais bien vite ce sentiment devint curiosité. Il fallait être sacrément passionné par quelque chose pour venir ainsi remettre en cause l’autorité d’un patricien. Pire encore, cette phrase : « il sait ce que c’est. ». Il y avait donc quelque chose. Le voleur n’avait pas dérobé que quelques pièces.

Le regard du Renfield alterna entre le duo qui s’empoignait et la serveuse. Il fallait mettre fin rapidement à ses enfantillages et à se renseigner sur la chose dérobée. Aussi Solomon décida d’utiliser une technique ancestrale de neutralisation qu’il avait vu faire dans les tavernes de Kaizoku. Les marins de la cité-état c’étaient rendu maîtres dans l’art d’exercer pareil talent.
Le patricien se retrouva donc à saisir la chaise sur laquelle il était assis précédemment. Il frappa violemment Edward avec qui chuta de la table, se tapant au passage la tête.

Après avoir reposé la chaise, Solomon se dirigea calmement en direction de la porte d’entrée qu’il ouvrit en grand avant de siffler puis de hurler.

-À moi la garde !

Il y avait certaine chose que le fils de Courage ne pouvait laisser passer comme le fait que l’on puisse l’ignorer. Une patrouille arriva finalement au bout de quelques minutes dans l’auberge. Solomon glissa quelques mots à leur chef et une bourse changea de même. Edward allait sans doute être embarqué et rué de coup par la garde une fois en geôle. Mais le prince de Courage savait se montrer généreux dans ses châtiments et l’homme aurait le soin de ressortir des geôles le lendemain à l’aube.

-Embarquez-moi ce vaurien qui se livre à la magie de manière inappropriée !
Anonymous
Invité
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Confuse, elle se relève précipitamment en voyant plusieurs membres de la Garde de la République débarquer dans l’auberge. Il y a déjà eu plusieurs débordements au Bruit qui Court, mais jamais suffisamment pour faire intervenir la Garde. Elle panique en voyant son vieil ami au sol, qui grogne sous la douleur, le jeune homme qui a été accusé par le vieux mage, un sourire satisfait aux lèvres, et le balafré qui se poste fièrement près des gardes armés. Elle remet un peu d’ordre dans sa tenue et aide son ami à se relever, cherchant en vain un moyen pour qu’il s’en sorte. Elle l’invite à s’asseoir près du comptoir et d’attendre ses indications.

Elle s’approche des membres de la Garde tout en gardant un œil sur le jeune homme aux manières peu élégantes.

NEHLA-Messieurs, je pense que nous pouvons…

GARDES-Écartez-vous, Mademoiselle.

NEHLA-Vraiment, je pense qu’il y a un malentendu, ou en tout cas, qu’Edward a eu ses raisons de…

Le balafré lui attrape le bras pour la tirer vers lui, libérant le passage aux hommes de la République.

NEHLA-Vous n’étiez pas obligé de faire ça.

SOLOMON-Il était hors de contrôle.

NEHLA-On lui a volé quelque chose de précieux.

SOLOMON-Une simple poignée de pièces à ce que j’en sais…

Elle hausse un sourcil en tournant la tête vers l’homme de Courage. On lui a donc bien subtilisé la clé. Elle se précipite vers les gardes et prend le jeune homme, le voleur donc, à partie.

NEHLA-Messieurs, si vous pouviez, avant d’emmener Edward, voir avec ce jeune homme qui a…

EDWARD-IL M’A VOLÉ MON BIEN LE PLUS PRÉCIEUX !

NEHLA-EDWARD ! Hm… Excusez-moi, je suis navrée, je suis un peu sur les nerfs je crois… Mais il semblerait qu’on accuse le jeune homme ici présent d’avoir volé quelque chose à cet homme.

ROMÉO-Il a tout de même tenté de me tuer à coup de…

NEHLA-N’exagérons rien, une petite bagarre de bars, vous voyez…

Elle tente d’amadouer les gardes du mieux qu’elle le peut, visiblement peu à l’aise et peu habituée à user de ses charmes pour obtenir des faveurs. Après une petite consultation, ils consentent finalement à interroger le jeune homme, qui nie évidemment tout en bloc, accusant Edward de s’en être pris à lui car il courtisait la serveuse.

NEHLA-Vous n’étiez pas en train de…

ROMÉO-Ah non, bien sûr, puisque vous usiez de vos charmes sur Monsieur le Représentant du Maire de Courage, probablement pour un peu plus de pourboire !

NEHLA-Je ne vous permets pas, Monsieur !

Le fameux représentant du Maire de Courage entre finalement en jeu en soupirant.

SOLOMON-Personne ne faisait la cours à personne. Et…

EDWARD-Voyez, il ment très bien. Il est peut-être aussi très bon voleur.

Les gardes procèdent finalement à une fouille intégrale des trois hommes, demandant également à Nehla de vider ses poches, peu enclins à lui faire subir la même chose qu’aux trois autres. Le regard d’Edward s’illumine enfin lorsqu’il voit, dans la main de l’un des gardes, sa précieuse bourse en cuir.

EDWARD-Si vous regardez dedans, il y a un peu de monnaie, un bout de papier avec l’adresse d’une librairie et…

GARDES-Une clé… ?

EDWARD-C’est ça, la clé de mon coffre. Vous comprenez bien que j’ai pu…

SOLOMON-Vous avez tout de même tenté de tuer un représentant du Maire à coup de boules de feu !

GARDES-Boules de feu hein… ? Bon, on l’embarque pour usage de magie dans un lieu public et coups et blessures sur la personne du petit jeune. Et le petit jeune est embarqué pour larcin. La serveuse s’en tire pour cette fois, mais ne faites pas trop la maligne, il y a des endroits pour faire ce que vous faites, Mademoiselle. Monsieur le Représentant du Maire de Courage, recevez tous nos respects ainsi que nos excuses pour la gêne.

Nehla fronce les sourcils en croisant les bras sur la poitrine, fulminant contre le jeune homme et les gardes de la prendre pour ce qu’elle n’est pas. Edward, avant de se faire embarquer, glisse une main sur la tête de la jeune femme avant de lui chiper son carnet et d’en arracher une page qu’il plie en deux pour la mettre dans sa poche.

EDWARD-Ne t’en fais pas, petite, tout est oublié.

Elle secoue la tête et cligne des yeux plusieurs fois, incrédule face à la scène qui se déroule devant ses yeux. Elle se retrouve finalement seule dans l’auberge, constate les débris de la chaise, celle de la table, les verres cassés et le sol humide et poisseux. Elle soupire longuement avant de reprendre son travail, elle débarrasse les tables laissées vides par les clients quelques instants plus tôt, fait le point sur les pertes de la journée. Tout en nettoyant l’auberge, elle est soudainement prise de maux de têtes qui l’obligent à se réfugier dans la cuisine, d’éteindre les lumières et de fermer les yeux quelques instants. Elle se repasse le fil des derniers évènements, incapable de mettre le doigt sur quelque chose qui la chiffonne. Elle finit par avaler plusieurs grands verres d’eau, de figer son sourire de circonstance sur ses lèvres et de retourner dans la grande salle, prête à accueillir de futurs clients.

NEHLA-Et moi qui me plains que les jours passent et se ressemblent…

Elle sort de son tablier son carnet noir et y note les quelques informations dont elle se souvient à propos de l’homme de Courage et du jeune homme habile de ses mains, un léger sourire en coin en se souvenant de la rage d’Edward et de ses mains fumantes. Elle passera le chercher demain auprès des gardes et se promets de lui offrir un petit-déjeuner digne des plus grands.



HRP:
Double-post pour clôturer le RP, suite à la disparition de Roméo et Solomon.
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