Tu étais arrivée dans le Royaume du Reike depuis un petit temps maintenant. D’habitude, quand tu t’y rendais, tu choisissais toujours de le faire par les mers. Mais tu n’avais plus de bateau, et c’était à présent seule que tu avais posé le pied sur cette terre. Tu n’avais pas hésité une seule seconde à rendre visite à l’homme que tu cherchais là-bas. Tu te devais de le lui annoncer en personne.
Cela faisait quelques années que tu n’avais pas accosté à Ikusa. La première chose que tu fis dans cette ville fut de passer la porte de la boutique de Tanyl Olonan. Il t’accueillit comme un vieil ami. Un vieil ami qui t’avait vu grandir. Tu pouvais facilement identifier l’ombra comme un oncle. Tu lui annonças le décès de ton père. Et de cette manière, vous aviez partagé cette douleur ensemble.
Mais. Cela faisait maintenant quelques jours que tu étais à Ikusa. Et tu sentais que quelque chose avait changé dans le comportement de cet homme que tu avais pourtant si bien connu. Tu soupçonnais un secret, quelque chose qui ne pouvait pas t’être dit. Peut-être quelque chose dont on voulait te tenir à l’écart ?
Et tu n’aimais pas les secrets. De cette manière, pendant la nuit, tu t’étais introduite dans la boutique de l’homme et l’avait attendu jusqu’au petit matin. Ta méthode était peut-être excessive mais tu n’avais pas su fermer l’œil. Tu voulais des réponses. Il te devait des réponses. Tu ne pouvais compter que sur une poignée de gens : tu ne pouvais pas te permettre de douter de l’un d’entre eux. C’était une question de principe, une question de respect.
Il passa la porte. Tu étais assise, les bras croisés. Ton visage était dur et ton regard, glacial. Tu ne lui laissas pas le temps de s’étonner de ta présence. Tu te levas et prit directement la parole.
« -Tanyl. Il faut que je te parle. »
Toujours les bras croisés, tu commenças à marcher, faisant des allers-retours devant lui. Tu avais choisi de lui parler en matinée car tu te doutais que peu de personne viendraient chez lui au petit matin. De plus, l’ombra n’aimait pas la lumière. Il serait peut-être trop fatigué pour nier tes accusations.
Tu t’arrêtas et plongeas ton regard dans les deux orbites orangées. Tu dépassais l’homme de quelques centimètres. Évidemment, tu cherchais à l’intimider même si tu savais que tu avais peu de chances d’y arriver. L'homme te connaissait trop bien.
« - Je sais que tu me caches quelque chose. Je ne sais pas ce que tu me caches. Mais tu ne me dis pas tout.»
Ton regard se durcit. Ta voix était ferme.
« - Je dois pouvoir faire confiance aux personnes qui m’entourent. Alors, j’exige que tu sois sincère. Interdiction de nier ou de me mentir. Sinon, je passe la porte et tu ne me verras plus jamais. »
Tu n’oscillas pas d’un millimètre.
« - Tu sais que j’en suis capable. »
Cela faisait quelques années que tu n’avais pas accosté à Ikusa. La première chose que tu fis dans cette ville fut de passer la porte de la boutique de Tanyl Olonan. Il t’accueillit comme un vieil ami. Un vieil ami qui t’avait vu grandir. Tu pouvais facilement identifier l’ombra comme un oncle. Tu lui annonças le décès de ton père. Et de cette manière, vous aviez partagé cette douleur ensemble.
Mais. Cela faisait maintenant quelques jours que tu étais à Ikusa. Et tu sentais que quelque chose avait changé dans le comportement de cet homme que tu avais pourtant si bien connu. Tu soupçonnais un secret, quelque chose qui ne pouvait pas t’être dit. Peut-être quelque chose dont on voulait te tenir à l’écart ?
Et tu n’aimais pas les secrets. De cette manière, pendant la nuit, tu t’étais introduite dans la boutique de l’homme et l’avait attendu jusqu’au petit matin. Ta méthode était peut-être excessive mais tu n’avais pas su fermer l’œil. Tu voulais des réponses. Il te devait des réponses. Tu ne pouvais compter que sur une poignée de gens : tu ne pouvais pas te permettre de douter de l’un d’entre eux. C’était une question de principe, une question de respect.
Il passa la porte. Tu étais assise, les bras croisés. Ton visage était dur et ton regard, glacial. Tu ne lui laissas pas le temps de s’étonner de ta présence. Tu te levas et prit directement la parole.
« -Tanyl. Il faut que je te parle. »
Toujours les bras croisés, tu commenças à marcher, faisant des allers-retours devant lui. Tu avais choisi de lui parler en matinée car tu te doutais que peu de personne viendraient chez lui au petit matin. De plus, l’ombra n’aimait pas la lumière. Il serait peut-être trop fatigué pour nier tes accusations.
Tu t’arrêtas et plongeas ton regard dans les deux orbites orangées. Tu dépassais l’homme de quelques centimètres. Évidemment, tu cherchais à l’intimider même si tu savais que tu avais peu de chances d’y arriver. L'homme te connaissait trop bien.
« - Je sais que tu me caches quelque chose. Je ne sais pas ce que tu me caches. Mais tu ne me dis pas tout.»
Ton regard se durcit. Ta voix était ferme.
« - Je dois pouvoir faire confiance aux personnes qui m’entourent. Alors, j’exige que tu sois sincère. Interdiction de nier ou de me mentir. Sinon, je passe la porte et tu ne me verras plus jamais. »
Tu n’oscillas pas d’un millimètre.
« - Tu sais que j’en suis capable. »