« Allez c’est parti, je sors aussi vite que je suis rentré et je serai dans mon lit dans un battement de cils. »
Je murmure ces mots à moi-même alors que je suis accroché au rebord de la fenêtre du premier étage d’une somptueuse demeure de Liberty. La raison qui m’amène ici n’est pas aussi étrange que ce que l’on pourrait croire. Comme il arrive souvent j’ai été démarché par un homme encapuchonné pendant mon service à la taverne. Ma réputation de cambrioleur me précède chez les plus immoraux. Il s’était approché du comptoir, avait commandé une choppe puis c’était penché pour me demander à voix basse :
« C’est bien toi qui fournis des… « services spéciaux » ? »
Un sourire en coin tendit mes lèvres, je savais ce qu’il me voulait mais je ne peux m’empêcher de plaisanter.
« Il va falloir être plus précis que cela car j’offre de nombreux « services spéciaux ». »
L’homme sembla pris de court mais il poursuivit :
« J’ai besoin que vous voliez quelque chose pour moi, un collier précieux qu’un acheteur désire très fortement acquérir. Il paye le prix fort et vous aurez votre part si vous acceptez. Voici te ce que vous devez savoir. »
Il glissa un papier froissé sur la surface en bois puis pris congé en laissant derrière lui son verre plein.
Il s’agit d’une mission classique, entrer dans une maison vide, prendre un objet, partir et le donner à l’employeur, facile ! J’ai donc attendu le lendemain à la tombée de la nuit, moment où les habitants devaient s’absenter d’après un informateur. J’étais passé par les toits de la ville sur la majorité du chemin pour éviter d’être vu dans les rues. Escalader le haut mur du jardin ne fut pas une mince affaire mais un arbre fruitier placé de l’autre côté me garantissait une descente aisée et une issue assurée. Voilà que je me hisse donc sur le rebord de fenêtre et fait sauter le vieux verrou avec me dague. Facile ! Je pénètre dans la chambre obscure, marchant à pas de loup, et cherchant du regard le coffret à bijou. Après avoir observé un moment, accroupi dans la pénombre je localise la boîte de bois posée sur une coiffeuse de bois sculpté richement décoré.
C’est alors que je m’approche doucement de la coiffeuse que je remarque qu’elle est verrouillée et que la clé n’est pas dans la serrure.
Il s’agit d’une mission classique, entrer dans une maison vide, prendre un objet, partir et le donner à l’employeur, facile ! J’ai donc attendu le lendemain à la tombée de la nuit, moment où les habitants devaient s’absenter d’après un informateur. J’étais passé par les toits de la ville sur la majorité du chemin pour éviter d’être vu dans les rues. Escalader le haut mur du jardin ne fut pas une mince affaire mais un arbre fruitier placé de l’autre côté me garantissait une descente aisée et une issue assurée. Voilà que je me hisse donc sur le rebord de fenêtre et fait sauter le vieux verrou avec me dague. Facile ! Je pénètre dans la chambre obscure, marchant à pas de loup, et cherchant du regard le coffret à bijou. Après avoir observé un moment, accroupi dans la pénombre je localise la boîte de bois posée sur une coiffeuse de bois sculpté richement décoré.
C’est alors que je m’approche doucement de la coiffeuse que je remarque qu’elle est verrouillée et que la clé n’est pas dans la serrure.
« Et m… il va falloir que j’arrive à trouver cette… »
Je m’arrête au milieu de ma phrase. De la lumière vient de jaillir de sous la porte et j’entends des pas feutrés approcher. Je ne suis vraisemblablement pas seul. Peut-être un autre voleur est -il sur le coup ou peut-être les habitants n’ont-ils pas quitté la demeure. Je n’ai pas le temps de fuir ou me cacher que j’entends la poignée tourner laissant apparaitre une mince silhouette.