L'air suffocant d'une capitale aride, votre respiration s'arrête-t-elle à cause de la chaleur et de la poussière, ou bien est-ce le charme de pareille merveille qui vous coupe ainsi la gorge ? La question se pose, car pas un seul instant quiconque ne souhaite s'incliner face au soleil, de peur de manquer la moindre courbe architecturale d'une civilisation si vénérable. Ce qu'est devenue cette ville, ou plus tôt, ceux qui en tirent les rennes n'importent pas. Le palais s'admire aussi bien de loin que de près, les gardes tout autour s'assurent d'ailleurs que cela reste le cas. L'agitation est encore vibrante dans le marché, les coudes se rencontrent tant il y a de pieds qui remuent le sable. Quelques chahuts montants participent à l'élévation d'une cacophonie ambiante, qui par miracle, est assez régulée pour qu'il ne soit nul besoin d'hurler pour converser. Etales, marchandises, vendeurs et roulottes, chacun plus éclatant les uns que les autres se battent pour acquérir l'attention des yeux avides de découvertes. Certaines choses n'ont pas besoin d'être bruyantes, cependant, pour que l'attention ne se tourne vers elles ... cette affiche, par exemple. "De la part de la famille Wessek" ...
A l'Ouest de la cité, là où le bruyant marché ne devient plus qu'un écho vivant, se tenait le pavillon des Wessek, famille de renommée dans la cité. Un dôme orné d'une pointe ... des couleurs or vif, bronze scintillant ... l'établissement respirait la richesse sans que l'on n'ait besoin d'y entrer. Et son immensité ne faisait qu'appuyer ce point, la bâtisse semblait dominer ceux qui passaient sous son ombre, projetaient une aura de mystère sur la rue qu'elle surplombe. Car leur renommée n'était plus à faire, entre magiciens et sorcières on ne savait quel titre leur donner. Les arts de l'arcane les séduisaient et ils partageaient volontiers cette passion avec qui montrait assez d'engouement pour la chose.
Depuis l'extérieur, on entendait résonner des bruits qui pouvaient paraître bien étranges à l'individu non-initié. Leur singularité les rendaient indescriptibles, comme si l'air se tordait en formes qu'il ne pouvait imaginer, résultant en des distorsions dissonantes. Quelques rires sobres, très retenus, rythmaient les anomalies sonores qui s'entendaient depuis l'allée avoisinante. Au travers d'une fenêtre, la lumière du jour brillait, s'immisçant dans une longue salle qui paraissait tout à fait adapté à l'entraînement à l'arc. A un bout de la pièce, deux hommes dans la fleur de l'âge discutaient. L'un tenait à livre de sorte à ce que tous deux puissent lire et l'autre agitait sa main comme s'il tentait de guider une symphonie. Ce dernier s'exprima.
- Je pense avoir compris le principe, Odilon, si tu veux bien me laisser essayer.
- Je t'en prie, Rahìm. N'oublie pas d'invoquer pendant le geste, et non avant.
Le plus jeune des deux, qui semblait prendre grand soin à écouter les conseils de son aîné, s'avança. Ses doigts se frottèrent les uns sur les autres, comme s'il s'apprêtait à entamer une symphonie sur un clavecin. Le pied qu'il campa se posta devant une ligne blanche faite de sable peint et son bras s'arma comme s'il était prêt à jeter une pierre. Seuls son index et son pouce se démarquaient du point qu'il serrait, pinçant une forme invisible qu'eux seuls semblaient attraper. La silhouette du concentré se détendit un instant, avant qu'il ne fasse un pas en arrière.
- Bien, voyons voir si j'ai la méthode.
Soudainement, son bras dessina avec hâte et habileté la forme d'un arc de cercle et tout aussi rapidement, de brefs éclairs bleus éclatèrent en un point de convergence situé entre le pouce et l'index qu'il pinçait ensemble. Une forme indicible y apparut, car tout aussi instantanément, celle-ci vola à l'autre bout de la pièce. L'air siffla et la lame se logea dans un amortissement mou sans qu'un bruit de plus ne résonne. Rahìm couvrit ses sourcils de sa main droite qu'il aplanit tandis qu'Odilon fit de même. Le second hocha doucement de la tête et commença à avancer.
- Voyons voir ta performance.
Le moins âgé commença à son tour à traverser la salle. Après plusieurs mètres, tous deux se postèrent alors devant une figure immobile.
Cette silhouette était étrange, bien trop de membres pour n'être qu'un bête mannequin de bois, de longs cheveux attachés coulants en liasse, une queue dépassant d'un bas déchiré à cet effet, une absence de haut pour couvrir une peau mate plutôt lumineuse et surtout deux cornes claires qui dépassaient d'une coupe brune et auburn. Plus singulier encore, la jeune femme qui semblait se tenir là portait une étrange médaille large qui lui couvrait le poitrail au niveau du coeur, ainsi qu'un genre de plat de cuisine sur le visage. Difficile de dire ce qui était le plus interpellant, les innombrables marques de coupure qui ornaient sa peau, ou bien le sourire patient qui lui élevait les coins de ses lèvres.
Le maître de maison, Odilon, retira le plat sans même regarder les yeux qui se trouvaient derrière, comme s'il enlevait sa veste du porte-manteau. Plutôt que cela, il se concentra avec Rahìm sur la partie ventrale gauche de la jeune fille. Un couteau de bonne facture y était planté, celui que le magicien avait présumément invoqué et lancé. Il n'était pas enfoncé très profondément, mais assez pour que plusieurs perles sanguines ne glissent sur le fil d'acier. Le doigt du maître écarta la plaie qu'avait creusée le couteau.
- Vois, cher confrère, tu as parfaitement réussi l'exécution et la cavité ainsi creusée pourrait aisément causer une hémorragie si tu ne t'étais pas retenu. Je ne peux que te conseiller de viser l'artère en situation réelle, bien que ton soin pour mes affaires me touche.
- Bien sûr, bien sûr.
- Enfin, vois plutôt.
Brusquement, il sortit la lame de la chair de la jeune femme qui ne fit que remuer sobrement. Pas une expression, pas un hoquet de surprise, aucune réaction. Le sang se mit cependant alors à couler à profusion hors de la plus profonde plaie qui ornait l'épiderme de la cible vivante. Odilon ne sembla pas s'en inquiéter pour autant, aussi, il commença à parler avec un ton qui ne semblait absolument pas pressé.
- Un lancer plus fort aurait certainement percé l'estomac et ce n'est jamais agréable d'avoir ses sucs se déverser en soi. Je suis assez convaincu qu'avec plus de force et une visée plus juste, ce lancer aurait été mortel. Je suis fier de toi, mon ami ... tu as très bien progressé. Félicitations.
- C'est trop d'honneur que tu me fais, Odilon. Merci.
Ils échangèrent d'amicales oeillades, tandis qu'à leur côté, la jeune femme pâlissait à vue d'oeil, perdant l'équilibre par moments tandis que son sang tâchait le sable sous ses talons. Mais elle ne dit rien. Ce fut le maître de maison qui se tourna vers elle, la regardant de haut en bas avant d'autoriser sans aucune souciance.
- Tu peux te régénérer, bouquetin.
- Merci, maître.
Elle fit de son mieux pour garder son sourire patient au visage, la perte de sang lui avait éventé l'esprit pendant quelques instants. Mais dès que l'autorisation fut donnée, chaque coupure qui décorait la peau de la jeune femme se referma en bruit rampant. Le second homme de la pièce regarda le phénomène, écartant des yeux abasourdis.
- Prodigieux !
- Ne donnez pas à une esclave l'attention qu'elle ne mérite pas, Rahìm, venez plutôt. Et remets un haut, Sahili.
Mains jointes, elle acquiesça silencieusement d'un hochement de la tête et attrapa la toile qui lui servait de vêtement, avant de l'enrouler autour de son buste. Elle s'empressa après cela de suivre le propriétaire de la maison, il ne lui avait pas encore donné l'ordre de le laisser, alors il était de son devoir de l'accompagner. Toujours pieds nus, elle le suivit jusqu'au hall, puis dans la cour et jusqu'à la porte du jardin, là où Odilon salua son invité de deux bises consécutives.
- En te souhaitant bon vent, Rahìm, mes salutations à Mavalda.
- Le Soleil et la Lune bénisse ta sagesse, mon ami. J'espère te revoir très bientôt.
- Moi aussi ... haha, moi aussi.
Voyant le sourire que son propriétaire échangea avec l'invité qui venait de partir, dans le dos de son maître, Sahili ne put s'empêcher d'esquisser une risette qui fit se soulever ses oreilles. Elle la retira immédiatement baissant les yeux lorsque Odilon se retourna, croyant attraper le reflet des yeux de l'esclave qui le fixait. Il s'approcha d'elle avec un air inquiétant. D'une voix circonspecte, il demanda.
- Est-ce que tu viens de me regarder dans les yeux, bouquetin ?
- Pardon, maître, mon regard m'a échappé, je ne-.
- Tais-toi donc !
Il ne lui donna pas de claque, il savait cela inutile. Plutôt que cela, il s'était encore rapproché, profitant de sa taille pour se pencher au-dessus du visage que l'esclave baissait. Le regard de celle-ci s'affolait, passant d'un grain de sable à l'autre, effrayée par l'éventualité d'entendre un mot sortir des lèvres de son maître.
- ... je sais que tu n'es pas insolente. Mais je ne veux pas voir ce regard qui est le tien, compris ?
Elle secoua la tête, lèvres retroussées dans sa bouche et paupières brillant d'un lit scintillant de larmes naissantes. La main d'Odilon se posa sur son épaule tandis qu'il se détourna d'elle. L'hybride n'osa pas bouger, elle demeura là tandis que le silence durait. Lorsqu'il se rompit, la cornue retint son souffle.
- Viens donc. Tu as un repas à préparer et Shereza doit être lasse de nous attendre.
Un ton rassuré s'empara du visage de Sahili tandis qu'elle reprit sa respiration. Le son des petits pas qu'elle entreprit vers l'immense maison s'éclipsèrent en échos insonores, tandis que dans le ciel pointaient les couleurs aurores du crépuscules. L'après-midi s'achevait, une journée de plus passait ... une belle journée.
A l'Ouest de la cité, là où le bruyant marché ne devient plus qu'un écho vivant, se tenait le pavillon des Wessek, famille de renommée dans la cité. Un dôme orné d'une pointe ... des couleurs or vif, bronze scintillant ... l'établissement respirait la richesse sans que l'on n'ait besoin d'y entrer. Et son immensité ne faisait qu'appuyer ce point, la bâtisse semblait dominer ceux qui passaient sous son ombre, projetaient une aura de mystère sur la rue qu'elle surplombe. Car leur renommée n'était plus à faire, entre magiciens et sorcières on ne savait quel titre leur donner. Les arts de l'arcane les séduisaient et ils partageaient volontiers cette passion avec qui montrait assez d'engouement pour la chose.
Depuis l'extérieur, on entendait résonner des bruits qui pouvaient paraître bien étranges à l'individu non-initié. Leur singularité les rendaient indescriptibles, comme si l'air se tordait en formes qu'il ne pouvait imaginer, résultant en des distorsions dissonantes. Quelques rires sobres, très retenus, rythmaient les anomalies sonores qui s'entendaient depuis l'allée avoisinante. Au travers d'une fenêtre, la lumière du jour brillait, s'immisçant dans une longue salle qui paraissait tout à fait adapté à l'entraînement à l'arc. A un bout de la pièce, deux hommes dans la fleur de l'âge discutaient. L'un tenait à livre de sorte à ce que tous deux puissent lire et l'autre agitait sa main comme s'il tentait de guider une symphonie. Ce dernier s'exprima.
- Je pense avoir compris le principe, Odilon, si tu veux bien me laisser essayer.
- Je t'en prie, Rahìm. N'oublie pas d'invoquer pendant le geste, et non avant.
Le plus jeune des deux, qui semblait prendre grand soin à écouter les conseils de son aîné, s'avança. Ses doigts se frottèrent les uns sur les autres, comme s'il s'apprêtait à entamer une symphonie sur un clavecin. Le pied qu'il campa se posta devant une ligne blanche faite de sable peint et son bras s'arma comme s'il était prêt à jeter une pierre. Seuls son index et son pouce se démarquaient du point qu'il serrait, pinçant une forme invisible qu'eux seuls semblaient attraper. La silhouette du concentré se détendit un instant, avant qu'il ne fasse un pas en arrière.
- Bien, voyons voir si j'ai la méthode.
Soudainement, son bras dessina avec hâte et habileté la forme d'un arc de cercle et tout aussi rapidement, de brefs éclairs bleus éclatèrent en un point de convergence situé entre le pouce et l'index qu'il pinçait ensemble. Une forme indicible y apparut, car tout aussi instantanément, celle-ci vola à l'autre bout de la pièce. L'air siffla et la lame se logea dans un amortissement mou sans qu'un bruit de plus ne résonne. Rahìm couvrit ses sourcils de sa main droite qu'il aplanit tandis qu'Odilon fit de même. Le second hocha doucement de la tête et commença à avancer.
- Voyons voir ta performance.
Le moins âgé commença à son tour à traverser la salle. Après plusieurs mètres, tous deux se postèrent alors devant une figure immobile.
Cette silhouette était étrange, bien trop de membres pour n'être qu'un bête mannequin de bois, de longs cheveux attachés coulants en liasse, une queue dépassant d'un bas déchiré à cet effet, une absence de haut pour couvrir une peau mate plutôt lumineuse et surtout deux cornes claires qui dépassaient d'une coupe brune et auburn. Plus singulier encore, la jeune femme qui semblait se tenir là portait une étrange médaille large qui lui couvrait le poitrail au niveau du coeur, ainsi qu'un genre de plat de cuisine sur le visage. Difficile de dire ce qui était le plus interpellant, les innombrables marques de coupure qui ornaient sa peau, ou bien le sourire patient qui lui élevait les coins de ses lèvres.
Le maître de maison, Odilon, retira le plat sans même regarder les yeux qui se trouvaient derrière, comme s'il enlevait sa veste du porte-manteau. Plutôt que cela, il se concentra avec Rahìm sur la partie ventrale gauche de la jeune fille. Un couteau de bonne facture y était planté, celui que le magicien avait présumément invoqué et lancé. Il n'était pas enfoncé très profondément, mais assez pour que plusieurs perles sanguines ne glissent sur le fil d'acier. Le doigt du maître écarta la plaie qu'avait creusée le couteau.
- Vois, cher confrère, tu as parfaitement réussi l'exécution et la cavité ainsi creusée pourrait aisément causer une hémorragie si tu ne t'étais pas retenu. Je ne peux que te conseiller de viser l'artère en situation réelle, bien que ton soin pour mes affaires me touche.
- Bien sûr, bien sûr.
- Enfin, vois plutôt.
Brusquement, il sortit la lame de la chair de la jeune femme qui ne fit que remuer sobrement. Pas une expression, pas un hoquet de surprise, aucune réaction. Le sang se mit cependant alors à couler à profusion hors de la plus profonde plaie qui ornait l'épiderme de la cible vivante. Odilon ne sembla pas s'en inquiéter pour autant, aussi, il commença à parler avec un ton qui ne semblait absolument pas pressé.
- Un lancer plus fort aurait certainement percé l'estomac et ce n'est jamais agréable d'avoir ses sucs se déverser en soi. Je suis assez convaincu qu'avec plus de force et une visée plus juste, ce lancer aurait été mortel. Je suis fier de toi, mon ami ... tu as très bien progressé. Félicitations.
- C'est trop d'honneur que tu me fais, Odilon. Merci.
Ils échangèrent d'amicales oeillades, tandis qu'à leur côté, la jeune femme pâlissait à vue d'oeil, perdant l'équilibre par moments tandis que son sang tâchait le sable sous ses talons. Mais elle ne dit rien. Ce fut le maître de maison qui se tourna vers elle, la regardant de haut en bas avant d'autoriser sans aucune souciance.
- Tu peux te régénérer, bouquetin.
- Merci, maître.
Elle fit de son mieux pour garder son sourire patient au visage, la perte de sang lui avait éventé l'esprit pendant quelques instants. Mais dès que l'autorisation fut donnée, chaque coupure qui décorait la peau de la jeune femme se referma en bruit rampant. Le second homme de la pièce regarda le phénomène, écartant des yeux abasourdis.
- Prodigieux !
- Ne donnez pas à une esclave l'attention qu'elle ne mérite pas, Rahìm, venez plutôt. Et remets un haut, Sahili.
Mains jointes, elle acquiesça silencieusement d'un hochement de la tête et attrapa la toile qui lui servait de vêtement, avant de l'enrouler autour de son buste. Elle s'empressa après cela de suivre le propriétaire de la maison, il ne lui avait pas encore donné l'ordre de le laisser, alors il était de son devoir de l'accompagner. Toujours pieds nus, elle le suivit jusqu'au hall, puis dans la cour et jusqu'à la porte du jardin, là où Odilon salua son invité de deux bises consécutives.
- En te souhaitant bon vent, Rahìm, mes salutations à Mavalda.
- Le Soleil et la Lune bénisse ta sagesse, mon ami. J'espère te revoir très bientôt.
- Moi aussi ... haha, moi aussi.
Voyant le sourire que son propriétaire échangea avec l'invité qui venait de partir, dans le dos de son maître, Sahili ne put s'empêcher d'esquisser une risette qui fit se soulever ses oreilles. Elle la retira immédiatement baissant les yeux lorsque Odilon se retourna, croyant attraper le reflet des yeux de l'esclave qui le fixait. Il s'approcha d'elle avec un air inquiétant. D'une voix circonspecte, il demanda.
- Est-ce que tu viens de me regarder dans les yeux, bouquetin ?
- Pardon, maître, mon regard m'a échappé, je ne-.
- Tais-toi donc !
Il ne lui donna pas de claque, il savait cela inutile. Plutôt que cela, il s'était encore rapproché, profitant de sa taille pour se pencher au-dessus du visage que l'esclave baissait. Le regard de celle-ci s'affolait, passant d'un grain de sable à l'autre, effrayée par l'éventualité d'entendre un mot sortir des lèvres de son maître.
- ... je sais que tu n'es pas insolente. Mais je ne veux pas voir ce regard qui est le tien, compris ?
Elle secoua la tête, lèvres retroussées dans sa bouche et paupières brillant d'un lit scintillant de larmes naissantes. La main d'Odilon se posa sur son épaule tandis qu'il se détourna d'elle. L'hybride n'osa pas bouger, elle demeura là tandis que le silence durait. Lorsqu'il se rompit, la cornue retint son souffle.
- Viens donc. Tu as un repas à préparer et Shereza doit être lasse de nous attendre.
Un ton rassuré s'empara du visage de Sahili tandis qu'elle reprit sa respiration. Le son des petits pas qu'elle entreprit vers l'immense maison s'éclipsèrent en échos insonores, tandis que dans le ciel pointaient les couleurs aurores du crépuscules. L'après-midi s'achevait, une journée de plus passait ... une belle journée.