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Anonymous
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Moussaillons un jour, Pirates toujours ~

Aïrès Blue

Moussaillons un jour, Pirates toujours ~ [PV Aïrès] ~ {Terminé} J1qWMqN

Étonnante est la vie sédentaire. Tout du moins, c’est ce que Dorgen pense à première vue, après ses premiers jours passés loin des routes qui lui sont si familières. Qu’il s’agisse de la procédure pour se référencer officiellement en tant que citoyen de la République et toutes les déclarations qui s’ensuivent, la découverte de la capitale en elle même et tout ce qu’elle a à offrir, ou encore la gestion d’un budget très limité, cette nouvelle aventure n’a rien à envier à toutes celles qu’a pu vivre le rouquin par le passé, du moins en terme de péripéties…

Le soleil commence à tomber doucement, signifiant la fin de journée pour la plupart des travailleurs de la cité, et une opportunité de plus pour vider sa bourse au guichet de l’une de ses nombreuses tavernes. Le jeune homme est déjà assis au comptoir depuis un petit moment, et déguste sa cervoise en observant la clientèle qui commence à affluer et s’amasser à l’intérieur. L’ambiance se réchauffe rapidement, et les quelques serveurs n’ont d’autre choix que de suivre le rythme pour échapper au remontrances d’un patron sur les nerfs. S’il s’attarde seul dans un tel lieu, et y sacrifie même une partie de ses maigres économies, c’est dans le simple but de faire un peu de repérage : quelques jours plus tôt, Nehla lui parlait d’un établissement de sa connaissance à la recherche d’un serveur, et la nécessité de gagner de l’argent commence à se faire de plus en plus urgente.

Lui n’a aucune expérience dans le domaine… mais pour être honnête il n’a d’expérience dans aucune profession typique de la ville, donc l’idée de servir des boissons et des plats n’est pas plus choquante qu’une autre. Et il est vrai qu’à voir l’état actuel du personnel en ce début d’Happy-Hour, deux bras de plus ne seraient pas de trop. Mais le principal problème réside justement dans cette spécificité du contrat : ce n’est qu’un poste d’appoint, pour les heures de forte fréquentation. Pas de salaire fixe, juste un paiement au prorata des heures nécessaires. Pas très engageant, mais le jeune homme n’a pas vraiment d’autre alternative à l’heure actuelle. Il attend donc patiemment, comme on le lui a demandé, pour parler au gérant et lui proposer sa candidature.

Mais il n’est pas du genre à patienter dans un coin en silence, cet établissement recèle de toutes les opportunités pour faire quelques rencontres et commencer à nouer un réseau de connaissances. Il entame la conversation avec son voisin de comptoir, un homme dans sa quarantaine avec qui il sympathise rapidement, et qui le présente à ses autres amis. La discussion part dans tous les sens, les sujets s’enchaînent, comme c’est souvent le cas autour d’une bière. Dorgen est détendu, souriant, et profite de l’ambiance, soufflant un peu après quelques jours épuisants…

N’importe quel autre client n’aurait absolument rien remarqué… Un geste agile, rapide, sans la moindre hésitation, la simple sensation d’un coude qui effleure son épaule pour attirer son attention pendant qu’une main experte glisse au niveau de sa ceinture pour dénouer sa bourse… L’exécution est parfaite, Dorgen est bon juge puisqu’il maîtrise ce tour depuis son plus jeune âge. Et c’est exactement ce qui lui permet de réagir aussi rapidement, sa main saisissant avec fermeté le poignet du voleur. De la voleuse ?

Ses yeux s’écarquillent alors qu’il se retourne et découvre un visage pour le moins étonné de s’être fait prendre, probablement pour la première fois. Même dans le monde du vol que Dorgen côtoie toujours de près, bien que s’en étant un peu éloigné au cours des années, peu de gens sont capable de réaliser un coup pareil, et ceux capable d’y répondre sont plus rares encore. Et à la vue de cette jeune femme, un simple échange de regard lui suffit pour comprendre, et pour faire germer un sourire sur ses lèvres.

Leur dernière rencontre date d’une dizaine d’années… Elle a beaucoup changé depuis, mais lui arrive toujours à voir la frêle adolescente qu’elle était à l’époque, et à qui il a personnellement enseigné cette même technique. Il relâche son poignet et , un sourire toujours présent sur ses lèvres, se relève pour lui faire face.

- Il faut croire que l’élève n’a toujours pas dépassé le maître...
   

Anonymous
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Tu étais restée plus longtemps que prévu dans la ville de Liberty. Tu voulais et devais rejoindre le royaume du Reike mais tu avais trop longtemps traîné et le passeur que tu avais trouvé était parti sans toi. Un autre t'avait proposé un droit de passage d'une somme astronomique et il était impossible pour toi de donner un tel butin. Ton bateau te manquait. Mais tu finirais par te trouver un bateau, un jour. Et tu seras Capitaine. Le Capitaine Blue.

Tu faisais le tour des tavernes dans la ville, espérant voler le plus de biens possibles avant de lever le camp. Sous ta cape, se trouvait quelques bourses remplies de pièces qui ne t'appartenaient pas. Mais ces pièces te permettaient de continuer à dormir, à te nourrir et à répondre à tous tes autres besoins. Alors, tu n'allais pas arrêter. Le vol était devenu un passe-temps, un hobby qui te permettait de tuer l'ennui.

La nuit était presque tombée lorsque tu entras dans une nouvelle taverne composée de victimes qui s'ignoraient. Tu avais appris à voler très jeune et cela faisait quelques années maintenant que tu répétais le même schéma : tu buvais quelques boissons en faisant la discussion à des parfaits inconnus et n'hésitais pas à voler la bourse, par une technique plutôt discrète, de ceux à qui tu n'adressais pas la parole. C'était simple, efficace et cela fonctionnait toujours. Toujours

Tu buvais quelques pintes à une table, au côté d'un citoyen de la République qui se reposait après le travail. Tu cherchais à gagner sa confiance afin qu'il ne pense pas à signaler ton identité si la présence d'un voleur se confirmait à Liberty. Tu lui souriais, tu rigolais tout en donnant des détails insignifiants sur ta vie.

Tu étais là depuis quelques minutes, il était temps de frapper. Tu prétextas à ton nouveau compagnon vouloir poser une question au tavernier concernant un travail que ce dernier proposerait. Arrivée au comptoir, tu exécutas parfaitement des gestes que tu avais appris des années auparavant afin de voler l'homme qui semblait totalement absorbé par sa conversation.

Hein?

L'homme attrapa ton poignet et tu ne pus t'empêcher de te saisir. Ton étonnement fut tel que tu ne pensas même pas à te détacher de la poigne de ton adversaire, tétanisée. Tu ne t'étais jamais fait prendre. L'homme s'était retourné et te souriait. Non, ce n'était pas possible : tu ne t'étais jamais fait prendre. Non pas depuis que...

- Il faut croire que l’élève n’a toujours pas dépassé le maître...

... Dorgen t'avait appris cette technique. Tu fronças doucement les sourcils, essayant de comprendre la situation et de resituer doucement les traits de l'homme en face de toi.

- Dorgen?

Il avait changé mais l'adolescent que tu avais rencontré se trahissait dans son regard. Vous ne vous étiez connu que quelques mois. Cette rencontre datait... D'une dizaine d'années peut-être? Mais ces mois avaient été les plus drôles de ta vie et tu sentis un vent d'enthousiasme gonflé dans ta poitrine quand tu réalisas qui se tenait en face de toi.
Tu affichais à présent un rire franc, un rire sincère qui dévoilait tes dents.

- Dorgen! C'est toi! J'y crois pas!

Tu l'aurais bien pris dans tes bras mais ce n'était pas ton genre alors tu te contentas de lui faire un semblant de révérence, amusée.

- Mais qu'est-ce que tu fous ici, vieille buse? Tu t'es perdu?

Tu riais, riais franchement. Tu n'avais pas autant ri depuis la mort de ton paternel.
Avant qu'il ne puisse répondre, tu dégageas ta cape pour lui montrer les bourses que tu avais volées. Tu lui décochas un clin d'oeil.

- Raconte moi tout ça autour d'un verre. Je t'invite.
Anonymous
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Moussaillons un jour, Pirates toujours ~

Aïrès Blue

Moussaillons un jour, Pirates toujours ~ [PV Aïrès] ~ {Terminé} J1qWMqN

Il faut un moment à la jeune femme pour le reconnaître, ce qui ne l’étonne qu’à moitié : tout comme elle, il a bien changé depuis cette époque, son visage s’est un peu raffermi, et il fait le choix depuis des années de laisser sa chevelure rousse aller ou bon lui semble. Mais si certains traits s’effacent, d’autre restent malgré les années et il ne s’est jamais débarrassé de quelques mimiques qui trahissent rapidement son identité pour quelqu’un qui y fait attention. Même s’il ne doute pas une seconde de celle qui se trouve devant lui, il n’en revient pas quand il l’entend prononcer son nom. Il incline la tête en réponse à son salut, et lui offre un grand sourire lorsqu’elle entreprend de rattraper un peu le temps perdu.

Il s’éloigne du groupe dans lequel il s’était immiscé sans que personne ne remarque vraiment son absence, et a juste le temps d’entendre l’un des ivrognes à l’autre bout de la pièce beugler sur son voisin et l’affubler de tous les noms, pensant qu’il était celui qui avait volé sa bourse, quand un simple coup d’œil vers le pan relevé de la cape de la demoiselle lui confirme ce qu’il savait déjà.

- Laisse moi faire, et apprends !

Il donne une tape amicale du poing sur son épaule, et lui subtilise l’une des sacoches, avant d’en vider le contenu et de frapper deux coups secs sur le comptoir. Un homme imposant, qui semble prendre les choses en mains lorsque le patron n’est pas présent, s’écrit alors :

- Deux blondes pour le rouquin… et les soûlauds de la table du fond, on a de vrais clients qui veulent s’asseoir, bougez-vous !

Et comme ça, en un claquement de doigts… ou plutôt en un tintement de pièces, 4 vieillards qui croupissent et débattent bruyamment au fond de la salle sont mis dehors, libérant la place pour les deux jeunes gens, leur pintes servis dans la foulée.

- Je ne suis pas resté longtemps avec vous, mais j’ai quand même retenu le principal : l’art de s’imposer !

Un des fondements de la vie d’un pirate, le charisme. Il garde encore souvenir de la plupart des enseignements et leçons prodigués en mer, mais à en juger par la tenue de la jeune femme, et sa façon de se tenir droite et menton relevé, elle a depuis bien longtemps dépassé son niveau en la matière. Il échangent de nouveaux des rires et commencent à raconter ce qui les amène ici.

- Tu te rappelles du cirque avec lequel je voyageais ? J’étais encore avec eux jusqu’à il y a quelques jours, mais… Disons que j’ai envie d’explorer une autre façon de vivre ! Pendant un temps du moins !

Il attrape la chope à deux mains et en siffle quelques gorgées, essuie la mousse des ses lèvres, avant de lui donner un signe de tête.

- Et toi alors ? Tu fais quoi si loin des côtes ? Tu as appris à naviguer sur les routes maintenant ?

Il la regarde, amusé, mais réellement curieux de savoir ce qui l’amène ici, et surtout seule.

- Le reste de l’équipage est à Liberty aussi ? Il faudrait que je passe saluer ton père, ça fait longtemps !

   

Anonymous
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Tu n'arrivais pas à cacher ton enthousiasme : tu étais heureuse de le voir. Et ton sourire ne faisait que se rallonger, encouragé par les plaintes du bar et le vol de Dorgen. Tu t'installas près de lui quand la table se libéra. Tu ne pus empêcher un ricanement lorsque tes quatre victimes furent mis en dehors du bar.

- Il y a vraiment des gens qui ne savent pas se tenir.

Tu avais les yeux rieurs et tu levas ton verre vers ton ami.

- Je ne suis pas resté longtemps avec vous, mais j’ai quand même retenu le principal : l’art de s’imposer !

Tu bus une gorgée en riant de bon coeur. L'équipage de ton père n'avait jamais été très discret mais cela avait été toujours une qualité dans la vie que vous teniez. Des souvenirs remplirent ta tête et tu pouvais facilement te remémorer le visage jeune de Dorgen. D'une certaine manière, tu étais fière qu'il ait retenu quelques facettes de votre mode de vie. On n'oubliait jamais vraiment ses compagnons, au fond.

- Tu te rappelles du cirque avec lequel je voyageais ? J’étais encore avec eux jusqu’à il y a quelques jours, mais… Disons que j’ai envie d’explorer une autre façon de vivre ! Pendant un temps du moins !

Tu fronçais les sourcils, cherchant les souvenirs qu'il évoquait. Un cirque... Tu hochas doucement la tête pour montrer que tu voyais à peu près de quoi il voulait parler. Dorgen n'était resté que quelques mois avec vous. Tu levas à nouveau ton verre vers lui, comme pour le féliciter.

- Rien ne vaut un homme libre qui a soif d'aventures ! J'espère que tu trouveras ce que tu cherches, mon ami.

Tu rebus une gorgée, tu étais d'humeur festive.

- Et toi alors ? Tu fais quoi si loin des côtes ? Tu as appris à naviguer sur les routes maintenant ? Le reste de l’équipage est à Liberty aussi ? Il faudrait que je passe saluer ton père, ça fait longtemps !

Tu pouvais sentir ton enthousiasme redescendre. Un sourire triste prit la place de la joie que tu avais affiché. Tu soupiras longuement. L'espace d'un instant, tu avais oublié ta situation et les raisons qui te poussaient à voyager seule. Tes épaules tombèrent. Tu baissas les yeux comme si tu étais honteuse.

- Je sais naviguer, évidemment. J'espère être bientôt capitaine de ma propre flotte.

Ta voix se brisa un peu et ton sourire tomba totalement. Un autre soupir se fit entendre. Tu n'osais toujours pas ton interlocuteur dans les yeux.

- Je suis seule. On a accosté à Courage il y a deux mois. Le capitaine était malade.

Tu fis une pause, ne sachant pas encore comment finir cette histoire. Tu repris doucement.

- Je ne sais pas comment dire ça mais... Je suis désolée Dorgen, mon père est décédé il y a deux mois. Les autres sont partis. On m'a proposé de reprendre la barre mais je n'ai pas pu. C'était son job, pas le mien. Je n'avais pas les épaules.
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Moussaillons un jour, Pirates toujours ~

Aïrès Blue

Moussaillons un jour, Pirates toujours ~ [PV Aïrès] ~ {Terminé} J1qWMqN

Une teinte de tristesse enveloppe la table à laquelle les deux compagnons sont installés. Pendant quelques secondes, un léger silence pèse entre eux, le temps pour Dorgen de réaliser la nouvelle qu’elle vient de lui annoncer. Deux mois… Elle a probablement eu le temps de faire son deuil et de passer à autre chose, mais les traces de sa peine sont toujours bien présente sur son visage bien qu’elle fasse de son mieux pour les dissimuler. Les quelques souvenirs d’une figure familière, souriante et toujours joviale reviennent à Dorgen : quelqu’un qui avait pendant un temps été pour lui ce qui se rapprochait le plus d’un père. Un brin mélancolique, il souffle du nez en affichant un léger sourire. Il n’a rien à dire pour la consoler. Elle n’en a pas besoin et il le sait bien. Il se contente de lever sa choppe vers la demoiselle, puis haut au dessus de la table.

- Je suis certain qu’il navigue et pille toujours, même là où il est maintenant ! Même la mort ne pourrait pas l’arrêter

Il repose sa boisson sur la table, et pose un nouveau regard sur elle.

- Et ça me rassure de voir que tu n’as pas perdu ton envie de naviguer, il aurait voulu que tu continues !

Elle semble retrouver un peu de couleurs, et troc petit à petit son ton un peu livide pour une expression beaucoup plus proche de celle qu’il lui connaît. La discussion se poursuit un peu autour de ce qui les a amené jusqu’à Liberty, ils échangent quelques rires et anecdotes sur ces derniers années. Elle semble surprise d’apprendre qu’il a un peu calmé ses tendances criminelles, et qu’il a appris à gagner un peu d’argent honnêtement.

- Pour être honnête la paye n’a rien à voir. Entre toutes les taxes, et le prix de la vie, parfois je me dis que j’aurais plus vite fais de… prendre sans me faire prendre…

Il se penche un peu en avant pour prononcer ces derniers mots, la rassurant en lui montrant qu’il n’a pas entièrement renié son côté rebelle et débrouillard. Il se redresse et commence à jouer avec quelques pièces dans la bourse en cuir qui se trouve devant lui sur la table. Le bruit de tintement fait taire quelques conversations derrière lui, il sent les visages se retourner dans son dos, puis reprendre de plus belle.

- Donc tu veux ta propre flotte… C’est un beau projet, mais ça va te demander un sacré apport financier pour mettre en place tout ça… et pas seulement d’ailleurs, il faut convaincre tout un équipage de te suivre…

Il jette un œil autour de lui sur les individus présents dans la salle et grimace un peu.

-Pas sûr que tu arrives à convaincre grand monde à Liberty… Ou même dans la République à vrai dire… Les gens sont plutôt sédentaires ici, la vie de pirate ce n’est pas ce dont les gens rêvent ou ce à quoi ils aspirent.

   

Anonymous
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Lever un toast en l'honneur de ton père te fit le plus grand bien et une sorte de nostalgie enveloppa ton coeur. Était-ce le destin qui t'avait permis de voir ton vieil ami au moment où tu en avais sans doute le plus besoin? Tu souris en pensant que cela pourrait sans doute être vrai. Était-ce ton père qui lui avait soufflé à l'oreille de venir ici ce soir? Peut-être. Qui sait?

Tu l'écoutais te parler de sa nouvelle vie et tu fus contente de l'entendre te féliciter de continuer à naviguer. Tu savais que c'était la bonne décision et entendre Dorgen te le confirmer fit naitre en toi une excitation nouvelle. Il n'avait pas changé et ce fait te rassurait. Tout avait eu l'air de s'effondrer autour de toi et tu étais heureuse de voir que certaines choses pouvait rester intacts pour toujours.

Tu l'entendis se plaindre de sa paie pour ensuite te parler des contraintes qu'engendraient la création d'un nouvel équipage. Tu ne pouvais pas le nier : tu y avais pensé mais avais toujours désiré laisser ça de côté. Les rêves, c'était beau. Mais parfois, il fallait remettre les pieds sur terre pour pouvoir les réaliser. Tu affichas une moue ennuyée quand, tout à coup, une idée te traversa l'esprit.

Tu affichas un sourire sincère, excité en regardant ton vieil ami dans les yeux.

- Dorgen! Prends la mer avec moi!

Tu avais parlé assez fort et quelques yeux curieux s'étaient tourné vers toi. Tu prononças les mots suivant moins fort, en espérant que personne aux alentours ne puisse t'entendre.

- On pourrait travailler ensemble comme au bon vieux temps! Avec nos combines, on trouverait facilement un moyen de se faire de l'argent. On irait au Reike recruter un équipage et on repartirait sur les mers.

Ton idée te semblait parfaite mais un détail vint te frapper. Ton sourire t'affaiblit et tu baissas légèrement les épaules.

- Mais... Tu devrais tout abandonner.

Tu bus une gorgée de ta bière, lentement, avant de reprendre.

-T'es pas prêt à le faire, n'est-ce pas?
Anonymous
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Moussaillons un jour, Pirates toujours ~

Aïrès Blue

Moussaillons un jour, Pirates toujours ~ [PV Aïrès] ~ {Terminé} J1qWMqN

L’engouement soudain d’Aïrès prend un peu le rouquin de court, avant qu’il ne se rappelle qu’elle a toujours été du genre à positiver. Elle ne semble pas encore avoir entièrement fait son deuil, mais la voir prête à tourner la page, déjà partante pour retourner à l’aventure le rassure un peu. Elle n’est pas du genre à se laisser abattre, il sait qu’elle finira par s’en remettre complètement.

Mais bien que la proposition qu’elle lui fait retient son attention et le tente presque, il se retient de faire une folie, et hoche la tête quand elle revient elle même sur sa proposition, comprenant bien qu’il ne refuse que parce qu’il n’a pas d’autre choix, et non parce qu’il n’a pas envie.

-Ce n'est pas tant que je ne veux pas tout abandonner…

Son regard se perd un peu sur la ruelle au travers de la fenêtre, songeur, avant qu’il ne reprenne.

-A dire vrai, je n'ai pas grand chose ici. Je n'ai grand chose nulle part, et... C'est ça que je cherche à changer en ce moment.

Il se tourne à nouveau vers la demoiselle, et lui offre un large sourire, sincère au possible, et acquiesce en concluant.

-Je ne dis pas que c'est un "non" définitif... Qui sait, peut être que cette nouvelle vie tranquille à laquelle je m'essaye n'est juste pas faite pour moi. Mais je m'en voudrais de ne pas avoir au moins essayé jusqu'au bout.

Il lève sa choppe pour trinquer à cette résolution, ce à quoi elle répond en levant sa flasque aussi, et tous deux boivent quelques grandes goulées de leurs boissons respectives, avant d’essuyer la mousse sur leurs lèvres d’un revers de manche.

-Cela dit, tant que tu es dans le coin tu peux toujours compter sur mon aide... Et...

Il prend un air faussement innocent, et tourne le regard vers le comptoir, et plus précisément sur une petite trappe encastrée dans le mur qu'on aperçoit à peine entre les cadavres de bouteilles.

-Il se trouve que j'ai peut-être une idée pour te rapprocher ne serait-ce qu'un peu de ton but dès ce soir...

Il lui fait un clin d'oeil, sachant déjà qu'il a éveillé sa curiosité, puis il se relève et se dirige vers le tenancier, bourse à la main, ne tardant pas à de nouveau attirer son attention. De sa main gauche, cachée dans le bas de son dos, il fait quelques signes de doigts auxquels seule une personne semble faire attention, et de fait, elle est bien la seule ici qui peut comprendre ce langage gestuel, puisqu'ils l'ont inventé tous les deux il y a une décennie.
Le regard de la demoiselle se porte sur la trappe, qui ne tarde pas à s'entrouvrir l'espace de quelques secondes, entrouverte par le gérant qui en sort un petit baril, mais ce n'est pas ce qui intéresse la jeune femme. Non, elle comprend de suite ce que son ancien camarade veut lui montrer.
Ses yeux perçants n'ont eu que quelques secondes pour la repérer, mais elle n'a pas manqué la petite caissette en bois orné qui se trouve juste de l'autre côté de la trappe. Elle ne sait pas encore ce que la caissette contient quand Dorgen revient du comptoir, deux nouvelles choppes à la main, une odeur particulière s’en dégageant.

- Une bière du Reike… elle fait partie des meilleurs alcools de l’établissement, donc le baril est conservé à l’abri des regards, en sécurité… Mais j’ai cru entendre qu’ils gardent aussi une cargaison de bouteilles d’un vin de luxe, bien plus rare que toutes les bières de la carte… J’imagine que certains seraient prêt à payer un bon prix pour y goûter...
   

Anonymous
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Moussaillons un jour, Pirates toujours ~

Aïrès Blue

Moussaillons un jour, Pirates toujours ~ [PV Aïrès] ~ {Terminé} J1qWMqN

**********

Les cris du tenancier ne cessent de retentir dans le quartier : celui qui retrouvera ce satané baril sera récompensé d’un laisser-passer à vie dans son établissement. La plupart des poivrots se laissent tenter, se lance dans un jeu de piste à la recherche du trésor qui s’est volatilisé mystérieusement.

Sur le toit, l’on trinque à une prise facile : rien à voir avec les efforts qu’ils avaient à fournir étant plus jeunes. A l’époque, il n’était pas rare de mettre leur propre vie en danger pour quelques pièces. Mais aussi bien Dorgen qu’Aïrès ont appris. Cette décennie les a renforcé tous les deux. Ils sont plus habiles, plus discrets, ont de nouvelles capacités qui rendent le jeu beaucoup plus facile. Ils jubilent toujours autant qu’à l’époque, pourtant. Peut-être que c’est le souvenir de ces moments passés, ou bien une nature profonde qui ressort, mais le rouquin ressent un plaisir coupable.

Le baril ne fait pas long feu… Il était censé servir à la jeune pirate pour recruter un équipage, mais il aura fini par abîmer leurs foies à tous les deux. Quel délice, quelle merveille. Un alcool qui vaut son pesant d’or. Le reste de l’après midi est passé à ressasser certains souvenirs, certaines aventures. Aïrès tente à nouveau de convaincre son ancien partenaire de la suivre, mais il ne plie pas. Un premier chapitre de sa nouvelle vie l’attend, il en est certain, entre les murs de cette grande ville.

C’est à la nuit tombée qu’elle finit par se relever, et annoncer son départ. Elle semble motivée, plus que jamais, à elle aussi démarrer sa nouvelle aventure. Une accolade, une poignée de main amicale, et la promesse de se revoir, un jour, et comme si elle ne s’y était jamais arrêté, la jeune femme laisse derrière elle Liberty et la République.


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