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Anonymous
Invité
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Ikusa. Ville portuaire où je vais le plus souvent. Parfois seul, parfois avec l'équipage, mais cette fois-ci, le bateau est restée en mer, au sud du Reike. Le capitaine est partie pour aller rencontrer quelqu'un d'après ce que j'en sais et j'avais pas envie de rester sur le navire à ne rien faire en attendant son retour. De plus, elle a demandé à l'équipage de surveiller le navire, mais elle ne m'as rien demandé, en tout cas, rien directement. C'était suffisant pour moi pour avoir la permission d'aller faire un tour, non ? Enfin, peut-être qu'elle n'a rien demandé car elle savait que je n'obéirai probablement pas ? Elle me connaît si bien...

- Qu'est-ce que tu fais, Sharkal ? Le capitaine veut qu'on reste sur le navire et...

- M'emmerde ici.
, coupais-je ainsi court à la conversation.

J'ai donc sauté du navire, laissant l'équipage surveillé le navire, allant à la nage à la ville d'Ikusa, espérant que ce n'était pas là où le Capitaine allait, je me doutais qu'elle ne risquerait de ne pas apprécier, mais je prenais le risque malgré tout. Le voyage fut assez rapide, à la nage, avec ma vitesse, ça ne m'a pris qu'une journée à atteindre Ikusa. Ensuite, il fallait que je reste discret. Enfin, aussi discret que possible. Plus facile à dire qu'à faire, surtout pour un requin mesurant presque deux mètres bien charpenté. Peut-être devrais-je me trouver une grande cape pour essayer de dissimuler mon apparence ? Non, c'était inutile, avec ma nageoire dorsale. Enfin, sauf peut-être en le dissimulant dans une espèce de sac à dos... ? Il fallait que je réfléchisse à ce genre de chose, pour tenter d'être le plus discret possible.

J'ai alors tout d'abord commencé à essayer de trouver de quoi me fondre dans la masse, utilisant mon argent à bon escient chez un couturier et lui décrit exactement ce que je voulais, afin de pouvoir cacher mon apparence. Il semblait avoir peur de moi, mais lui montrant que j'avais les moyens, il accepta de faire le travail que j'ai demandé, mais ça allait prendre un peu de temps. Enfin, ce n'était pas si grave que ça. J'ai alors décidé de faire un tour, évitant les coins les plus peuplés, bien que nombreuses étaient les personnes se retournant sur moi. J'essayais de leur faire des sourires amicaux, mais ça ne semblait que les faire presser le pas, je ne comprenais pas vraiment pourquoi. Enfin, même en évitant tous les axes principaux, j'ai vu une affiche qui m'intrigua, avec une tête d'une femme portant des cornes.

Il y avait visiblement une récompense à qui la ramener à ses maîtres, c'était donc une esclave, visiblement ayant été kidnappé, au vu de l'annonce. La récompense était fort intéressante, mais il allait falloir la libérer et je ne savais pas vraiment si j'avais envie ou non, de récupérer cet argent. C'était certes un travail honnête, mais même pour moi, l'esclavage n'est pas quelque chose que j'approuve particulièrement, ni réprouve. Enfin, c'était toujours tentant de gagner de l'argent, surtout après mes dépenses d'aujourd'hui. Je restais caché jusqu'à ce que je sois sûr que ma nouvelle tenue soit prête. Une longue cape avec capuche, par-dessus, un sac à dos se séparant en deux permettant de cacher mon aileron dans le dos.

Une vois ma tenue revêtue, il était temps de me mettre en route, discrètement, à la recherche de cette maudite femme avec des bois. Ce n'était pas gagné d'avance, j'imaginais bien, mais ayant l'identité des kidnappeurs, j'allais pouvoir tenter de les suivre à la trace, le plus discrètement possible. J'essayais de passer inaperçu aussi avec ma tenue.

Après avoir fait mes recherches, j'ai fini par trouver la piste que je souhaitais, me servant ensuite de mon odorat pour essayer de trouver les gens ayant gardé l'esclave pour eux. Quelle idée de louer ses esclaves, aussi. Enfin, c'était pas mon problème. Il allait falloir que j'agisse, mais ils étaient au moins trois personnes et j'étais seul. J'avais bien mon épée avec moi et ma machoire comme arme. Et ça devait être suffisant, je n'avais pas vraiment d'autres choix.

Je frappais à la porte de la maison où je les suspectais être. Pas de réponse, je frappais à nouveau. Quelqu'un finit par m'ouvrir et je le regarde, lui dévoilant un grand sourire sur mon visage et je lui pose juste une question.

"Vous avez garder une esclave, donnez la moi et je vous ferai pas de mal.

- Je ne vois pas.. de quoi vous..."


Il commençait à me répondre nerveusement, mais j'interrompis ses mots par un coup de poing bien senti contre son nez qui se brisa sous ma force surhumaine, avant d'entrer dans la maisonnette et de refermer derrière moi. J'allais faire un massacre de ces gens-là et j'allais en profiter pour récupérer tout ce qui pouvait m'intéresser. Les deux autres hommes se jetèrent sur moi, mais j'ai rapidement compris qu'ils ne faisaient pas le poids pour le coup. Des petites frappes, une chance. Grâce à ma plus grande vitesse, j'esquivais leur première attaque et je ripostais alors, désarmant le premier et récupérant son épée pour taper sur le deuxième. Du sang qui gicle sur mon visage et j'offre un grand sourire au deuxième encore debout. Il finit par tenter de s'enfuir, mais je n'allais pas le laisser partir et je bloquais alors la sortie avant de venir donner un coup de croc sur sa jugulaire. C'était fini pour lui aussi. Puis j'allais essayer de trouver l'otage.

Elle était bien là. Je m'étais pas trompé. Elle était là, crucifiée, dans une tenue très légère. Je ne voulais pas savoir ce qui s'était passé, mais je m'approchais d'elle avec un sourire amical, avec toujours le sang d'un des kidnappeurs sur le visage. Ce n'était peut-être pas des plus rassurants, mais ça, je ne m'en rendais pas compte.

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Sahili Ryssen
A la rescousse d'une biche en détresse ft Sahili Y9ad
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Fiche du personnage
Race: Hybride (humain/cerf)
Vocation: Mage
Alignement: Loyal bon
Rang: C - Esclave affranchi
Citoyen du Reike
Sahili Ryssen
Citoyen du Reike

Elle se souvenait du vent qui avait filé entre ses mèches, de l’air qu’elle respirait sans contrainte, du paysage qu’elle pouvait admirer sans devoir baisser les yeux. C’était un semblant de liberté qu’elle avait trouvé en fuyant ses maîtres … ce n’était que temporaire, s’était-elle dise, ils n’en sauraient rien pour quelques jours à peine, quelques heures peut-être ? L’hybride serait toujours de retour à la maison avec sa famille … sa famille. Elle était fidèle, mais les échanges avec Tybalt avaient perturbé l’idyllique vision de sa situation. Là où tout semblait parfait résidait désormais un vide, une faim qui n’arrivait pas à trouver un met assez raffiné pour la satisfaire. La loyauté était toujours là, mais le cœur n’y était plus. Sahili ne s’était jamais sentie aussi coupable et égoïste. Ironiquement, c’était pourtant la plus agréable sensation.

Se perdre dans les steppes, les découvrir d’un œil différent, c’était un privilège qu’aucun maître n’avait daigné lui accorder. Escalader les dunes, parler aux lynx, les fuir la seconde d’après … elle restait une proie, malgré tout. Malgré sa situation, elle pouvait bien mieux se défendre qu’une simple biche, sa magie n’était pas très puissante, mais elle suffisait amplement face à des créatures ne disposant d’aucun atout hormis crocs et griffes, que l’hybride redoutait déjà bien assez. Il n’y avait qu’un seul loup à redouter dans ce monde, c’était l’humain, l’intelligence, l’instinct à l’inverse de la conscience, n’était pas pernicieux, il était régulier, honnête.

A peine un jour suffit à Sahili pour qu’elle finisse par se faire capturer par ceux qu’elle avait toujours fréquentés ; les coupe-gorges, les malotrus, en somme, les moins-que-rien. Un couteau sous la gorge, une masse dans la nuque et le noir complet … elle détestait le noir, ça la terrifiait. La Lune ne brillait même pas pour elle, dans ce ciel sans nuage qu’était l’inconscience. Ses rêves ne furent pas tranquilles, ils ne furent pas, plus simplement encore. Lorsqu’elle se réveilla, elle était d’abord accrochée à un poteau en laisse, à l’extérieur. Ils avaient enroulé une corde autour de son cou et le crépuscule cachait leurs formes, mais pas leur odeur, ils étaient encore là, à proximité, ils la gardaient à l’œil.

Mais une autre puanteur ressortit de derrière les dunes, le pelage d’un félin. Elle leur servait d’appât … des braconniers, peut-être ? Des chasseurs plus scrupuleux, plus simplement ? La vérité n’était pas si écartée. La bête fut abattue d’un tir de flèche habile, alors que Sahili s’était recouverte d’un cocon de lumière pour s’en protéger. Elle maintint d’ailleurs cet abri aussi longtemps qu’elle le put pour empêcher ses ravisseurs de la récupérer. Ils furent patients ; ils attendirent qu’elle s’épuise, ce qui mit du temps, cette biche-là savait très bien endurer. Mais l’éclat s’épuisa et l’esclave avec, ils la ramenèrent yeux bandés à un repaire très urbain qui ressemblait à une maison comme une autre.

Attachée, mains liées, elle les entendait festoyer sur la viande de leur prise, pendant qu’elle, elle avait été enfermée dans la penderie, derrière un panneau de bois gardée fermé par de nombreux cordages. Elle attendit, et à nouveau, invoquant la magie de sa lumière, elle brûla ses propres liens puis ceux qui retenaient la porte. Elle écoutait … ils faisaient un boucan impossible à manger, mais la viande qu’elle sentait était très loin de celle du tigre … ce n’était pas l’odeur d’une viande animale. Elle lui faisait penser au parfum mêlé aux flammes qu’elle avait reniflé lors de la prise d’Ikusa. Ça empestait la charogne d’humain, des cannibales … et elle était leur plus récente prise.

Elle s’enfuit aussi vite que possible, courant hors de la demeure, ses jambes soulevant le sable au gré de ses enjambées. Un sifflement glissa sur l’air jusqu’à ce qu’il se fiche dans son dos. La morsure indolore d’un acier froid la fit tomber au sol tandis qu’elle remuait, convulsait presque pour retirer la lame qui s’était glissée entre ses vertèbres. Incapable de se relever, ou de se retourner, elle forma une barrière autour du pommeau de la dague avant de doucement la lever … tout aussi lentement, l’acier empourpré se retira de sa peau. L’un de ses ravisseurs arriva juste à temps pour voir sa peau à nu se reformer aussi vite qu’elle s’était ouverte. Il eut alors une idée et un rictus malsain.

Ainsi fut-elle accrochée à un poteau comme à un vulgaire séchoir, un clou dans ses jambes, un autre dans ses paumes, levées au-dessus de sa tête. Jour après jour, elle se voyait se faire soutirer de petits morceaux d’elle et se faire manger comme une vulgaire friandise. Certains venaient même parfois dans la nuit pour une collation nocturne. Le sang perdu, l’oxygène qu’elle ne retrouvait qu’en se libérant de ses liens à chaque nuit commençaient à lui faire perdre la tête. Elle était de moins en moins dans le présent, si bien qu’elle ne remarquait plus lorsque la porte s’ouvrait, les heures étaient des battements d’œil, certaines secondes, des éternités.

Et soudainement, elle tomba. Son souffle reprit comme si elle respirait pour la première fois et tout aussi vite, ses plaies qu’elle n’avait pas l’énergie de soigner se refermèrent. En un hoquet douloureux ses yeux s’ouvrirent … la vision qui s’offrit alors à elle fut d’horreur. Un être informe aux traits monstrueux lui souriait d’une étrange anticipation sadique … il était avec eux ! Il venait la dévorer pour de bon ! L’hybride se releva avec déséquilibre, et manifesta un empressement urgé, laissant apparaître autour de ses poings deux auras de lumière. D’un ton farouche, mais très peu intimidant, elle hurla.

- Ne m’approchez pas ! Ne me mangez pas ! J’ai un goût de biche !

Anonymous
Invité
Invité
"Un goût de biche ?"

Et je lui offris un sourire sincère, avant de sentir rapidement son odeur. Une odeur alléchante, une odeur appétissante s'émanait d'elle. Mon instinct de prédateur pourrait prendre le dessus et vouloir la dévorer, mais je restais lucide. Je savais garder la tête sur les épaules et je n'avais pas particulièrement faim. Son odeur de viande fraiche était intéressante et peu habituel, ce n'était pas une humaine et ça se sentait bien. Ces cornes n'étaient pas là pour rien. C'était certainement une hybride, mi-humaine, mi-biche. Ces humains sont vraiment des créatures étranges pour engendrer des créatures comme nous. Elle s'était mise en posture de défense, ses poings étaient brillants, je me demandais si j'allais devoir la neutraliser à la ramener ficelé comme un saucisson à ses maîtres... J'espérais qu'elle me suivrait tout simplement, mais j'avais un doute sur ce fait désormais.

"Vas-tu essayer de fuir ? Dois-je te garder en laisse?"

Elle pensait que j'étais agressif, mais c'était une vraie question. J'avais pas envie de l'attacher, ni de devoir lui courir après. Elle avait peu de chances de m'échapper, mais je ne voulais pas tenter le diable, elle pouvait avoir l'air sans défense, ce n'était peut-être pas véritablement le cas. Je devais la ramener à ses maîtres, bien que je n'apprécie guère l'esclavage, il me fallait de l'argent, c'était toujours bon à prendre pour la suite de mes aventures. Surtout pour le capitaine Elisabeth, c'était important qu'on ait des fonds, surtout maintenant. Même si je sais qu'elle n'apprécierait guère mon absence du bateau. Enfin, c'était une autre histoire.

Je l'approchais doucement alors, sur mes gardes, prêt à l'attraper au moindre geste brusque et à lui rattacher les mains dans le dos si besoin. Tant qu'elle n'essayerait pas de fuir ou de m'attaquer, ça se passerait bien pour elle. Je n'avais ni l'envie de lui faire du mal, ni particulièrement l'envie de la libérer ou même de la rendre à ses maîtres. En réalité, son sort m'importait peu, le profit m'intéresser d'avantage que le reste pour le moment présent, mais peut-être n'allais-je pas la livrer à ses maîtres ? Peut-être allais-je la libérer ? Je n'avais aucune idée de ce que j'allais faire ensuite d'elle.

"Je ne veux pas te faire de mal. On m'envoie te sauver..."

Lui avouais-je, essayant d'avoir un sourire amical sur les lèvres. Mais, quelque chose me disait que le sang encore dégoulinants sur mes dents acérées. Peut-être c'était pas la bonne méthode de sourire, mais c'était trop tard. J'essayais de ne pas me montrer agressif avec elle, tout en restant sur mes gardes. C'était compliqué, mais elle allait devoir me suivre ou j'allais la forcer à me suivre. Utiliser la violence, ça ne me fait pas peur, c'était souvent nécessaire pour mon boulot, de toute manière. J'avais jeté l'épée d'un des gaillards par terre et j'avais toujours mon arme rangé dans son fourreau.

"Alors... Que choisis-tu, biche ? Tenter de t'enfuir ou de me suivre ?"

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Sahili Ryssen
A la rescousse d'une biche en détresse ft Sahili Y9ad
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Fiche du personnage
Race: Hybride (humain/cerf)
Vocation: Mage
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Sahili Ryssen
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Il sourit à sa réplique, ce qui eut pour don de tendre l’esclave plus encore. Ses dents se serrèrent sous la panique et la lueur qui entourait ses poings se mit à briller plus intensément. Elle n’aimait pas son ton, elle n’aimait pas la manière qu’il avait de faire des expressions, en fait, elle n’aimait pas son visage qui hurlait « prédateur ». Il n’y avait pas moyen de se fier à lui, les plus belles promesses cachent les plus grandes menaces. C’était Odilon qui avait dit ça, et Odilon avait … parfois raison. Les lèvres que pinçaient Sahili se mirent à émettre un son de couinement, comme une menace bien ridicule par rapport au grognement d’un prédateur.

Ridicule, d’une parce qu’il s’agissait bel et bien d’un couinement de biche, et de l’autre parce que sa peur était imprimée dans son regard. Certes, un fond d’animosité animait ce regard d’une certaine fougue mais ce n’était rien qui saurait impressionner un prédateur. La garder en laisse … non ! Hors de question, elle venait à peine de découvrir ce qu’était la liberté, elle avait à peine eu le temps d’en profiter ! Ces cannibales lui avaient gâché ce moment de béatitude … et maintenant elle devait s’enchaîner à un autre geôlier ?! Elle avait déjà assez d’une seule famille de propriétaires pour ne pas vouloir d’un autre bourreau.

- J’ai pas peur de vous ! J’ai déjà fait face à un cerberus qui avait trois fois plus … de crocs et … qui … qui faisait trois fois votre hauteur !

Elle omettait le fait qu’elle ait surtout eu la chance que l’une des têtes était encline à la négociation, là où au moins l’une des restantes souhaitaient les dévorer. La troisième avait simplement l’air de s’en ficher. Mais le sujet n’était pas là, l’hybride requin prétendit être là pour la sauver et immédiatement la semi-biche baissa sa garde et éteignit sa lumière. Avec un air crédule, elle le fixa, penchant la tête en avant et levant ses sourcils avec un air naïf. Expression implorante au visage, elle recroquevilla celui-ci entre ses épaules, avant de bredouiller.

-  V-vraiment ?

Puis elle vit son sourire, recouvert de chair et de sang. Ses poings se relevèrent avec plus de lumière encore, tant autour de ses doigts que dans ses yeux.

- Vous mentez ! Vous voulez me manger vous aussi ! Vous faites seulement ça pour m’amadouer ! Mais vous ne m’aurez pas !

Une lumière tangible vint repousser le grand hybride tandis qu’un faisceau de lumière éclata dans la pièce, la plongeant dans une blancheur aveuglante, les pas de Sahili résonnèrent dans la hutte, vers la sortie, précipités et paniqués. Elle parvint à sortir de la maison où on la retenait … mais au-dehors le sable s’étendait à perte de vue. Le soleil ! Sahili chercha le soleil et la direction vers laquelle il était … était-ce le matin ou l’après-midi ? Dans le doute, elle suivit sa direction au pas de course, en espérant qu’il s’agissait de l’Ouest. Pourvu qu’il ne la poursuivre pas !
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