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Anonymous
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Sur Ikusa pour quelques jours de repos depuis son dernier voyage avant le retour au bercail, Squaw en profita pour louer une chambre dans une auberge. Ce jour-là, comme tous les matins, il se leva et fit sa toilette matinale tranquillement. La nuit fut très reposante et il se sentait revigoré. Ce matin-là, une petite créature apparu à sa fenêtre grande ouverte et pénétra dans sa chambre. Le corvidé avait pour habitude de dormir ainsi, appréciant les fraicheurs qui accompagnaient ses nuits. Un petit chant très agréable d'un petit oiseau se fit entendre qui attira sa curiosité. Il jeta un œil en sortant la tête de la salle d'eau.

Comme une envie de thé [PV Elyse Aardbeï] Petit_10

-Bien le bonjour.
-Oh pardon ! Je croyais qu'il n'y avait personne
, répondit la femelle toute gênée.
-Ne vous en faites pas, vous avez égayiez ma journée avec ce petit chant.
-C'est gentil à vous. Puis-je vous demander votre nom ?
-Je me nomme Squaw
, se présentant tout en sortant de la salle d'eau vêtu et prêt à partir.
-Enchanté Squaw, moi c'est Luni.
-Également chère Luni. Hm, puisque vous êtes ici, souhaitez-vous m'accompagner, je vais sortir faire un tour et comme je ne connais pas très bien la ville vous pourriez me guider ?
-Avec grand plaisir
, surprise par son élégance. Vous pouvez me tutoyer vous savez.
-Et bien dans ce cas, on se tutoiera si cela te va.
-Ça me va.


Il fit un geste en tapotant, de sa main plumée, son épaule indiquant qu'elle pouvait venir s'y poser si elle le souhaitait : ce qu'elle fit aussitôt toute contente. Les deux nouvelles connaissances se dirigèrent au rez-de-chaussée de l'auberge, Squaw et le propriétaire se saluèrent en s'échangeant leurs meilleurs sourires francs.

-Bien dormi Monsieur ?
-Agréablement bien, la nuit a été très calme.
-Heureux de l'entendre. Oh, quel bel oiseau.
-C'est une amie, nous allons prendre l'air ce matin.
-Et bien, profitez bien de cette matinée, généralement la population n'est pas encore complètement en furie dans les rues haha.
-Haha, c'est noté. Bonne journée à vous également.


Le Majordome baissa légèrement son couvre chef pour saluer le propriétaire avant de sortir du lieu. A peine la patte à l'extérieur que le soleil vint brider les yeux de l'animal et réchauffer son plumage jais. Il inspira le bon air frais et expira de tout son être comme s'il venait de renaître.

-Quelle joie.
-Le matin, c'est toujours le meilleur moment.
-On est d'accord. Bien. Dis-moi Luni, connaitrais-tu un marché qu'on pourrait visiter ?
-Oh oui bien sûr, prends cette direction. T'es pas d'ici Squaw ?
-Non, je suis un étranger.
-D'où viens-tu ?
-Curieuse n'est-ce pas ?
-Quoi ? Non... Heu... Désolée, c'était...
-Hahaha, ne le sois pas, je te taquine. Je suis Shoumeien.
-Ah ! Mais je viens des Pins !
Souriait-elle toute contente de trouver un ami des terres de Shoumei.

Ainsi débuta la promenade matinale tout en conversant sur des sujets forestiers et animaliers provenant Pins Argentés jusqu'à l'entrée du marché. Ils n'avaient marché qu'une quinzaine de minutes et pourtant il a suffit pour que le monde à Ikusa se réveille presque complètement. Les gens commençaient déjà à s'afférer à leurs tâches : le marché était déjà à moitié plein et on pouvait d'ores et déjà entendre les négociations, les humeurs changeantes et les pièces s'entrechoquer pour valider les commandes. La ville était vivante et animée, une chose qu'appréciait Squaw.

-Tu cherches quelque chose ici Squaw ?
-Non pas spécifiquement. Je suis ce qu'on pourrait surnommer d'amateur de goût vois-tu. Goûter à différentes choses pour en comprendre les éléments, c'est la meilleure expérience qui soit.
-Tu vas pouvoir te faire plaisir ici.
-J'y compte bien. Et toi donc Luni ?
-Moi j'aime beaucoup les cerises.
-Parfait ! Alors, allons nous faire plaisir.
Dit-il en souriant comme un enfant ferait.
-Ouiiiiii !

Le corbeau se sentait tranquille et pouvait vaquer à ses occupations sans être dévisagé toutes les minutes. En soit : une journée parfaite.

-Squaw, Squaw ! Là, là y'a des fruits, je vois les cerises d'ici, s'exclamait Luni toute excitée de pouvoir en manger une.
-Allons-y.

Le corvidé s'approcha des différents étals disposés à la vue de tous avec une marchande plutôt jeune et portant des vêtements amples verts et rouges, qui annonçait avec vigueur que ses récoltes étaient de la meilleure qualité, au meilleur prix et tutti quanti. Squaw n'était pas à son premier coup d'essai.

-Chère Demoiselle, bien le bonjour. Salua-t-il avec respect et sourire de bienséance.
-Ah bonjour, bonjour, répondit-elle toute enjouée, approchez, approchez donc, que voulez-vous ?

La vendeuse regarda, d'un air curieux, l'hybride de haut en bas pendant que celui-ci, concentré, vérifiait la qualité des fruits dans leurs globalités. La petite ailée sur l'épaule était complètement hypnotisée par la caisse de cerises, leur odeur la faisait presque saliver. Du coin de l'œil, le Majordome était amusé par son attitude très mignonne.

-Et bien chère Demoiselle, je voudrais vous acheter une vingtaine de cerises et je vous prendrais également quelques pommes rougeâtres je vous prie.
-Oh mais bien entendu.


Celle-ci s'activa heureuse de pouvoir faire une vente : l'animal des nuits avait pu constater la bonne tenue de son stand et la bonne qualité des récoltes. Une femme de parole et d'honneur qui ira loin sans aucun doute.

-Voici Monsieur, cela vous fera 20 pièces d'argents.
-Tenez, merci pour votre accueil et vous souhaite la bonne journée.
-A vous aussi Monsieur.


L'ailé noir prit les fruits et les rangea dans son petit sac en toile et s'écarta en pénétrant plus profondément dans le marché. Il donna une cerise à son amie qui la dégusta avec tellement de plaisir.

-Me'ci Squaw, trop bon !
-Tout le plaisir est pour moi. Prends le temps de la manger, les cerises sont toutes pour toi.
-Quoi ?! Toutes ces cerises ? Et toi ?
-Oui, c'est pour m'avoir accompagné aujourd'hui.


Elle rougit, ne sachant pas quoi dire.

-Merci vraiment.

Elle frotta sa petite tête contre celle du corbeau, son regard pétillant de milles feux. C'était la meilleure récompense pour Squaw.

*Vraiment belle journée* Pensait-il.

Quelques étals plus loin, une pancarte indiquant une sorte de salon de thé attira l’œil vif du Majordome.

*Hm, intéressant.*

-Luni, que penses-tu d'une petite dégustation de thé ?
-C'est bon le thé ?
-Très bon, d'ailleurs avec un peu de chance il pourrait y avoir du thé à la cerise.
-Oh oui oui oui, je veux !
-Hahahaha.


Ils s'approchèrent de la tente et entrèrent : une sorte de bar avec des étagères pleines de différentes boites, contenant des couleurs les unes plus farfelues que les autres et un homme qui se tenait là, créant des cocktails pour chaque commande qu'il recevait. Les prix n'étaient pas donnés, mais un thé de qualité se devait d'être couteux. Patientant son tour, Squaw sentait une certaine odeur qui ne semblait pas naturelle provenant des différents thés.

*Quelque chose de nouveaux peut être… Il faut que je goûte…*

Sous la tente ouverte, les gens s'amassaient autour de l'homme aux thés et d'après les dires de certains, il serait nouveau dans les parages.

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Une envie de thé

Feat Squaw

Une belle journée ? Oui, on pouvait dire ça ! Les premiers rayons du soleil reikois venaient réveiller avec douceur les habitants, une légère brise soufflait, venant porter les divers parfums des premiers pains sortant du four et des épices fièrement présentées sur les étals déjà installés. Et puis, le palais qui commençais à s’agiter, comme une fourmilière bien organisée. Une fourmilière dont tu faisais partie. Ton travail était clair, net, précis. Mais comme toute journée, il y avait un imprévu. Un imprévu minime, mais qui pourrait, à lui seul, apporter cacophonie au ballet des employés. Cet imprévu ? Un problème dans la salle où le thé était conservé. Une simple petite ouverture qui avait laissé le froid et l’humidité nocturne corrompre les précieuses feuilles séchées. Et ainsi, le palais se retrouvait sans thé à servir pour ses nobles habitants. Il fallait bien que quelqu’un aille en chercher. Et c’était tombé sur toi. Pourquoi ? Et bien, simplement car tu avais pris de l’avance sur ton planning. Une avance dont la seule récompense était plus de travail.  

C’est donc ainsi que tu avais dû quitter le palais, une bourse à la taille et des sacs dans les bras pour récupérer tes achats et ce, après avoir cédé aux supplications des employés de cuisine, qui craignaient bien trop la réaction du monarque, s’il apprenait qu’une erreur aussi basique avait été commise. Une crainte compréhensible. Mais une crainte qui, finalement, te permit de prendre un peu l’air hors des murs du palais ! Et ce, une journée de marché en plus ! Alors, même s’il s’agissait d’un travail supplémentaire à ton lot déjà bien chargé de tâches, un sourire s’était esquissé sur ton visage, tandis que tu t’aventurais avec énergie dans les rues déjà bien animée par les habitants de la capitale et les voyageurs.

Ainsi, tes pas t’avaient guidé à travers les allées pavées de pierre que tu avais tant arpenté durant ton enfance. Une marche bercée des odeurs de nourritures, de rires, et de couleurs. Mais aussi, derrière toute cette agitation, les marques encore présentes de la guerre civile qui avait secoué le pays. Des fissures discrètes dans les bâtiments. Les cernes sous les yeux de certains habitants, encore hantés par les sombres souvenirs de cet évènement. Les sursauts lorsqu’un bruit sourd retentit, et l’éclat de peur dans leurs regards qui en résulte. Toutes ces petites choses qui te brisaient le cœur et qui ne faisait que raviver la douleur de tes propres blessures émotionnelles.

Tu n’avais pourtant pas le temps de t’y attarder. Pas aujourd’hui. Tu avais simplement envie d’acheter les différents thés pour le palais et faire une plus grosse commande pour les temps à venir avant de rentrer au palais tranquillement en profitant de l’avance prise sur ton travail pour souffler un peu. Et c’est donc dans cette optique que tu étais entrée sous l’immense tente colorée où divers vendeurs de thé se rassemblaient. Et, malgré la pluralité des vendeurs, l’un semblait bien populaire.

Ton oreille se prêta aux murmures. Visiblement, le vendeur en question était nouveau sur le marché d’Ikusa. Un voyageur qui, selon ses dires, aurait traversé tout Sekai afin de choisir les meilleures variétés de thé pour ses chers clients. Une jolie histoire, si celle-ci n’avait pas comme seul et unique but de vendre plus que les autres commerçants. Pourtant, poussée par la curiosité, tu t’étais approchée, afin de vérifier la fameuse qualité des feuilles. Ton regard doré s’était stoppé sur une des boîtes. Un couvercle rosé, métallique. Alors, tu avais pris la petite boîte en question pour l’ouvrir et en sentir le contenu. Une étrange odeur te fit froncer le nez. Quelque chose clochait. Mais quoi ? Il te fallait continuer tes investigations. Ta main s’aventura entre les feuilles, et les remua, légèrement. Et si la première couche était correcte, la seconde, et même tout le reste du contenu, ne l’était pas. À la place de feuilles de thé, il s’agissait de feuilles autres, séchées et teintes, afin de faire illusion. Une combine qui pouvait facilement tromper des buveurs occasionnels, mais pas toi. Cela faisait plus de 190 ans que tu buvais du thé.

La colère monta en une fraction de seconde au creux de ton ventre. S’il s’agissait d’une arnaque, le pire était que la santé des clients était mise en danger. Infuser n’importe quelle plante était dangereux pour le système digestif et cela pouvait avoir de graves répercussions, encore plus chez les personnes fragiles de natures ou même les femmes enceintes. Et puis d’un coup, ta voix résonna au milieu de la foule, tandis que tes iris, devenues noires, foudroyaient le vendeur.

- Vous vous moquez de moi j’espère ?

Le commerçant se stoppa, tandis qu’il s’adressait à un homme-oiseau, visiblement intrigué par le produit. Son regard était rempli d’incompréhension tandis qu’il se redressait pour s’approcher de toi, se voulant imposant grâce à sa carrure.

- Il y a un problème, chère cliente ?

Un sourire en coin étira tes lèvres face à tant d’hypocrisie. Il sortait de polies phrases tout en essayant de t’intimider ? Le pauvre, venait de faire sa plus grande erreur : Te prendre pour un pigeon.

- Oui. Le problème, c’est que vous vendez littéralement du poison à vos clients.

Il sembla surpris, balbutia quelques mots, avant de laisser sa propre colère, née de frustration, prendre le dessus. Sa main s’avança pour agripper ton poignet tandis qu’il hurla en passant de l’autre côté de son stand.

- Sale petite peste ! Tu devrais te mêler de ce qui te regarde !

Tu te laissas glisser sur le côté, esquivant sa prise et, de ta main libre, tu vins le frapper avec force à l’aide de la boîte encore ouverte de thé. Les feuilles volèrent sous la force du coup. La foule, sous le coup de surprise, s’écarta. Il tenta de se relever, mais fut reçu par un nouveau coup, assez violent pour l’envoyer au sol, encore une fois.

- Je me mêle de ce qui me regarde, justement.


Une des fausses feuilles de thé tomba directement dans ta paume tendue, avant que tu ne la présentes sous son regard avec sérieux.

- Ce ne sont que des feuilles séchées et teintes. Vous connaissez très bien les risques d’une telle manœuvre.

Tes mots étaient secs. Tranchants. Mais la colère n’était plus aussi vive qu’avant. Non, le vendeur était trop misérable pour cultiver une vraie haine chez toi. Alors, tes iris reprirent leur teinte d’origine, ce doré si doux qui rappelait le désert du Reike. Pourtant, le pitoyable escroc tenta encore de se justifier, bien conscient du sort réservé aux criminels sur les terres reikoises.

- Vous n’avez aucune preuve !

Ah, il fallait donc que tu termines de le calmer, ici, devant tout le monde ? Et bien, qu’il en soit ainsi ...  
@SquawJ'suis désolée du retard ptit piou !
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Finalement, le tour de Squaw arriva : il s'approcha de l'étal pour discuter de ces différents types de thé qui ne semblaient pas être communs à ce qu'il avait déjà goûté auparavant. A chaque question posée au marchand, ce dernier avait une réponse déjà toute prête et claire, un commerçant qui connaissait son produit en somme. Le Majordome demanda une des boîtes qui se trouvaient sur un présentoir : une belle boîte d'un noir brillant avec les caractères inscrits en blancs. Alors qu'il s'apprêtait à l'ouvrir pour en découvrir les secrets, une voix interrompit la conversation entre les deux hommes et après quelques secondes le boutiquier se rapprocha de la femme en question pour comprendre ce qui n'allait pas. Pour l'hybride, ce genre de scène était plus ou moins courant dans les marchés, il gardait une oreille attentive sur ce qu'ils échangeaient tout en examinant le thé. Il farfouilla à travers la boite, sortant une à une les différentes feuilles, passant parfois par la phase "test du goût".

*Hm, elle n'a pas tord. Ce ne sont que des feuilles séchées.*

Il déposa la boite noire et au même instant, la jeune femme éclata littéralement, à coup de boite dans la gueule, le trafiquant. Il faut dire qu'il l'avait bien cherché. Un sourire amusé s'afficha sur le faciès de Squaw qui reprit un nouveau coffret par curiosité : c'était exactement la même chose. L'odeur qu'il avait senti un peu plus tôt provenait de ces mélanges très étranges.

-Luni, puis-je te demander un petit service ? Dit-il en langage oiseau.
-Oh bien sûr tout ce que tu veux.

Il chuchota quelque chose d'inaudible et celle-ci s'empressa de partir pour faire son job. L'hybride déposa la boite sur le comptoir et s'approcha de la jeune Lady et du mercanti qui demandait à ce qu'on lui fournisse des preuves sur l'accusation, se faisant ainsi passer pour la victime auprès du peuple. Le regard du corbeau se posa dans celui du coupable.

-Je suis tout à fait en accord avec les dires de cette Lady. J'ai pu goûter quelques feuilles et il est vrai que ce ne sont pas des feuilles de thé.
-Comment osez-vous ! Vous êtes de mèches n'est-ce pas ? Vous voulez seulement effacer une concurrence de plus pour prendre le monopole du marché ! J'ai entendu parler de vous par mes collègues que vous avez détruits !
Cria-t-il ce mensonge pour être entendu par tous.

Il réussit à renverser la situation et l'ambiance autour, d'ailleurs les bassesses ne tardèrent pas à fuser à l'encontre de l'hybride prenant sa race comme une preuve que ce que disait le marchand était réel. Et par la même occasion, ils englobèrent dans le lot la Lady aux yeux dorés.

*Et bien, et bien...* Soupira-t-il intérieurement.

Ce jeu théâtral était un terrain très connu par le corvidé et ce défi allait pouvoir le dépoussiérer un peu. Il prit une voix audible et débuta son tour de jeu. Avant cela, il jeta un rapide coup d'œil en direction de la jeune Dame et laissa échapper un petit clin d'œil espérant qu'elle l'accompagne dans ce petit duo versus le marchand.

*Et un, deux, trois...* Se donnant un certain tempo.

-Vous devriez porter beaucoup plus d'attention à vos mots, cher Monsieur. Vous avez énoncé un peu plus tôt qu'il n'y avait aucune preuve n'est-ce pas ?
-Oui et vous n'en avez pas !
-J'y viens, ne vous en faites pas.


Squaw se tourna vers le public.

-Vous êtes tous témoins : sa parole a était entendu par chacun d'entre vous et le seul chemin pour rétablir la vérité à propos de sa marchandise est… Se retournant vers l'homme au sol, Que vous la goutiez vous-même.

L'homme au sol déglutit presque transpirant ne sachant pas quoi répondre. Il savait que son thé n'était qu'un trafic pour se remplir les poches… Mais il ne comptait pas lâcher l'affaire aussi vite.

-Je… Je ne peux pas faire ça ! Je suis avant tout un marchand ! Et comme tout marchand qui se respecte, je ne consomme pas ma marchandise. Vous voyez, ils ne connaissent même pas les bases ! Se tourna-t-il vers le public cherchant encore plus son approbation.

*Voilà ce que je voulais savoir.* Riait-il intérieurement.

Ce sot venait de donner une information sur son incompétence, même en temps que contrefacteur : Squaw, étudiant les maladies et poisons, savait parfaitement que les effets de cette contrefaçon ne pouvaient prendre effet immédiatement car pour avoir un effet aussi rapide, il fallait des ingrédients qui coûtaient assez chers sur le marché. Cela était un bon point vous la suite du plan.

-Donc vous validez nos accusations ?
-Non ! Mon thé est vrai ! Je travaille dur chaque jour et vous osez remettre en doute mon travail ! Tout cela à cause de cette chi…


Squaw saisit la bouche du menteur, avec sa main, pour la lui faire fermer. Il serra sa mâchoire pour lui faire comprendre qu'il pourrait lui détruire.

-Hop ! Hop ! Hop ! Restons courtois tout de même, menaça Squaw avec une fermeté dans son regard et sa parole.

Luni revint au même instant, transportant dans son bec une petite fleur du nom de "Kichie" dont les effets étaient dévastateurs pour l'estomac : elle se posa au dessus d'un étal à l'abri des regards et chercha à attirer l’œil de Lady-thé et lorsqu'elle capta son regard, elle s'approcha discrètement d'une tasse vide sur le comptoir et déposa un pétale de fleur à l'intérieur avant de disparaitre. Ce n'était certes pas très fairplay, mais même si cet idiot venait à boire son thé, les effets prendraient plus de temps pour apparaitre et il pourrait toujours se faire soigner. Cela ne faisait pas de mal de le mettre à mal devant tout un public et lui faire comprendre que la vie d'une personne n'était pas un jeu.

--
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Une envie de thé

Feat Squaw

Bien que tu n’avais pas besoin d’être sauvée, on était venue à ta rescousse. En levant la tête, tu ne pu que reconnaître l’apparence bien particulière du client dont tu avais stoppé la transaction. Un plumage noir de jais, un bec aiguisé, semblant pouvoir découper la chaire facilement, deux yeux ronds, comme de petites billes de verre et puis, finalement, un élégant costume qui enserrait son corps aux proportions animales. Une apparence qui attira le regard de biens des clients, et que l’arnaqueur décida d’user afin de se faire passer pour la victime. Un comportement qui était, comme tout ce qu’il avait fait depuis qu’elle l’avait vu, pitoyable. Heureusement, l’emplumé semblait être malin et avoir un plan, vue la manière dont son œil cligna dans ta direction. Un petit geste qui te fit sourire, tandis que tu te joignais à lui pour apprendre une leçon à l’arnaqueur. Une leçon parfaitement amusante à ton regard. Le karma existait donc ?

- Mais oui, c’est une très bonne idée ! Vu que vous clamez haut et fort que votre thé n’est pas dangereux pour la santé, vous ne devriez avoir aucun souci à l’idée d’en boire une tasse ! Le problème sera réglé !

T’étais-tu exclamée avec un grand sourire aux lèvres, et de la joie dans la voix, joignant l’extrémité de tes doigts dans un geste qui te donnait un aspect d’innocence et de douceur. Le teint du pauvre malandrin était devenu aussi blanc que les neiges du Nord et une perle de sueur ruissela le long de son visage pour s’écraser au sol dans un « ploc » à peine audible. Il tenta de s’en sortir, avec des justifications tremblantes. Autant que sa voix.

- Allons, vous ne vendez pas de drogues ! Et puis, comment pouvez-vous être si sûr de la qualité de votre thé, si vous ne l’avez jamais goûté ! ~ Vous vous contredisez cher monsieur !

Le piège se refermait lentement sur celui qui avait sous-estimé le Reike. Il pensait sans doute faire face à une bande de barbare ne sachant que remuer des armes en l’air. Mais sans intelligence, la force était nulle. Et tu comptais bien lui faire apprendre sa leçon.

Le petit homme aigri s’énervait. Il gesticulait comme un verre. La peur dans sa voix était de nouveau effacée par la frustration. Son teint pâle était parsemé de rougeur tant le sang remontait à son visage, de par sa rage. Et la seule réaction qui lui vint fut de t’insulter. Enfin, il n’eut pas le temps de finir le mot « chieuse » que l’aile de l’inconnu corbeau avait attrapé sa mâchoire pour lui clouer le bec, sans mauvais jeu de mot. La peau se déformait sous la prise puissante de l’hybride. Le marchand essayait d’ouvrir la bouche, en vain, ne laissant sortir que des mots étouffés.

Et puis, tandis que les regards étaient tous portés sur la scène de « violence » qui avait lieu, ton attention fut attirée par un petit être volant au vol gracieux et aux yeux pétillants de réactivité. Un oiseau qui semblait vouloir te montrer quelque chose d’intéressant. Dans son bec, tu remarquas ce pétale rosé, qu’il vint déposer directement dans une tasse vide, avant de s’enfuir.

Alors c’était ça son plan ? Tu aimais bien ! Il fallait avouer que tu n’avais pas le temps d’attendre la digestion du bonhomme pour prouver sa culpabilité. Et puis, une fois que les symptômes l’auront fait assez geindre, tu n’aurais qu’à le soigner pour que la justice Reikoise s’occupe de son cas.

Attrapant la fameuse tasse d’une main et la boîte à thé de l’autre, tu vins t’installer sur une des petites tables présentes sous la grande tente aux milles parfums, un air délicat et distingué dans le moindre de tes gestes. Il était temps de te joindre définitivement à cette amusante scénette. L’eau fut rapidement chauffée, sous le regard curieux des clients et tranquillement, tu commenças à faire infuser les fausses feuilles de thé avec ce pétale discrètement caché au fond de la tasse. La buée commença à s’élever et, avec elle, un drôle de parfum. Le thé avait un aspect tout aussi étrange. Sombre, il faisait alors penser à un marécage dans lequel on aurait jeté une pierre, soulevant la vase jusque-là tapis au fond. Et puis finalement, tu vins poser la boisson dans la tasse aux chatoyantes couleurs, droit devant le nez du criminel.

- Votre thé est servi ~

Il s’apprêtait de nouveau à geindre et à remettre en cause la partialité de la personne ayant préparé sa tasse. Néanmoins, cette fois, tu ne lui en laissas pas l’occasion. Oh non, tu allais le coincer et le laisser s’empoissonner avec son propre produit.

- Avant que vous ne remettiez en cause mes compétences ... Sachez que je suis la servante personnelle de son altesse, la reine Ayshara. Insulter mes capacités, c’est insulter le discernement de sa Majesté. J’espère que vous en êtes conscient ... ~

Les murmures s’élevèrent dans la foule. En effet, tu portais bien une tenue de domestique du palais, et la qualité du tissu ainsi que les boutons gravés finement d’or sur tes manches trahissait la hauteur de tes responsabilités. Ainsi, tes dires avaient gagné en crédibilité. Le misérable n’avait plus d’espoir de fuite. Tous les regards étaient sur lui. Sa main tremblante attrapa l’anse de la délicate porcelaine. Il la porta à ses lèvres et puis, commença à boire, priant pour que les clients partent le plus vite possible, avant que des crampes d’estomac ne le mettent K.O.

@SquawPiou piou!
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C'était digne des plus grands duos de Sekai ! Alors qu'ils ne se connaissaient à peine, ils arrivaient à se concorder et se synchroniser avec de simples mots, gestes et regards. Il y avait un proverbe du Sekai qui disait que lorsque deux grands esprits se rencontraient, un tremblement de terre était à prévoir. C'était le moment de valider ces dires ou non. Le plan se déroulait comme sur des roulettes, la jeune femme aux yeux dorés semblait même prendre goût à ce petit jeu, ce qui ne déplaisait pas à Squaw qui prenait un malin plaisir à imaginer la fin de cette petite interprétation public. Suivant du regard la Lady, il assista à ce qu'on pouvait appeler une "chorégraphie" du thé : elle avait une gestuelle qui ressemblait à une danse très pudique mais dans le même temps qui laissait entrevoir une certaine fermeté et une parfait maitrise du sujet. La préparation terminée, elle déposa le verre devant l'infâme marchand qui ne semblait pas très optimiste à l'idée d'ingurgiter le contenant. Pour asseoir encore plus son autorité, la jeune brune se présenta pour démontrer au public qu'elle n'était pas une simple personne et ainsi mettre plus de pression au malandrin.

*Une Lady experte de thé, mais qui plus est une consœur travaillant pour la Reine de Reike… Une rencontre des plus revigorantes.* Se disait-il intérieurement.

Le coupable n'avait guère le choix que de se soumettre et de boire sa tasse de thé. Son visage pouvait en dire long et Squaw, bras croisés, en tirait une certaine satisfaction comme s'il chassait une proie. Mais ce chenapan avait à peine mouillé ses lèvres et voulait déjà reposer le verre, alors le corvidé ajouta une dernière touche.

-Non, non cher Monsieur. Voyons, vous devez terminer la tasse. La Lady ne vous a pourtant pas préparé une grosse tasse donc, vous devez tout avaler pour valider votre marchandise.
-…


N'ayant aucune échappatoire possible, il bu le thé d'une traite avant de reposer le mazagran sur la table avec dégoût. Pensant se sentir bien, il reprit d'un ton hautain.

-Vous voyez, je vous l'avez…

L'arrivée était bien plus rapide que prévue, la petite Luni avait sûrement déposé un pétale un peu trop grand pour le coup, mais la punition était de taille par rapport à ce qu'il avait sûrement dû faire subir à d'innombrables victimes. Le marchand n'arrivait plus à stopper la sortie, par ailleurs l'odeur n'avait pas mis très longtemps à se propager sous la tente et à faire reculer et fuir certaines personnes du public. Quant à d'autres, ils en profitèrent pour lui jeter les boites et renverser les produits au sol avant de demander à être remboursés. S'en suivit un tonnerre d'applaudissement faisant gronder le sol: ainsi donc le proverbe était vrai. Néanmoins, la situation était dorénavant toute autre : il avait en face de lui, une servante de la Reine qui plus est, l'a clairement vu empoisonner ce bougre de marchand. Si ce n'était que de lui, il l'aurait laissé mourir mais il ne pouvait se permettre de faire du grabuge et encore moins dans un lieu où il n'était pas chez lui. Il s'approcha donc de la victime, une main posé sur son faciès pour éviter au maximum les odeurs, il dit d'un ton ferme.

-Que cela vous serve de leçons, le peuple n'est pas un "gain". Si vous voulez gagner votre vie, faites-le d'une manière convenable et sans mettre la vie d'autres personnes en danger. Est-ce bien clair ?
-Oui…


Le corvidé n'osait même pas poser sa main sur lui tellement il était dégueulasse, il garda ces distances et lança un sort de Guérison des poisons soulageant ainsi l'homme et le laissant aux mains de la Lady pour qu'elle puisse gérer la suite de l'incident. Après quelques minutes, la tension retomba, le peuple reprit son activité. Squaw remercia sa consœur pour son aide avant de la saluer et la quitter.

La journée ne faisait que commencer.

FIN DU RP:

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