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... Ou est-ce l'erreur de ma vie ?
Avec Tanyl Olonan
Cela faisait quelques jours que j’arrivais à me déplacer lentement, mais sûrement, au sein de la cité, nommée Ikusa. C’était un drôle de nom pour une ville, je me demandais ce que cela voulait dire, si elle avait une signification particulière. Je rôdais dans la cité, afin de connaître le mode de vie des personnes, faire des rencontres, et trouver un travail surtout. Je n’avais pas encore d’idées sur ce que je voulais faire, pour apporter ma pierre à l’édifice économique de cette cité. Pour le moment, c’était loin d’être gagné. Il fallait déjà que je me fasse des contacts, que je noue des liens et que prendre confiance en moi. Être une sirène n’était pas une bénédiction pour tout le monde. Certaines personnes me regardèrent avec curiosité, d’autres avec émerveillement, et enfin, ceux qui déversaient leur colère sur moi.
Je ne me sentais pas en sécurité dans la cité, mais je devais tout faire pour m’intégrer et ne plus avoir à porter ces vêtements moches et troués de partout. J’avais l’impression que j’étais une pauvre, une esclave, alors que j’étais libre de faire ce que je voulais de ma vie. J’errai dans Ikusa, à la recherche de quelque chose, mais sans réellement savoir ce que c’était. J’espérai trouver de l’aide, mais finalement, j’avais bien compris que j’étais seule et pour un bon bout de temps encore. J’aurais aimé rencontrer d’autres sirènes, mais nous n’étions pas nombreuses à être allées sur la terre ferme. Donc, j’étais certaine que je n’allais pas en rencontrer d’aussitôt. Mais les miracles existaient, donc je devais garder espoir d’en trouver quelqu’une.
Pour le moment, je continuai à renforcer mes jambes afin qu’elles deviennent fortes et qu’elles prennent l’habitude du poids de mon corps. Je devais absolument savoir marcher et me comporter comme toute personne normale dans ce monde. J’adore observer, visiter et découvrir de nouvelles places, de nouveaux édifices dans Ikusa. C’était absolument magnifique ! Je continuai de grimper vers les hauteurs de la cité, afin d’avoir une vue imprenable sur cette région. Je forçai mes jambes à me supporter, à aller toujours plus loin, toujours plus haut. Il était hors de question que je faiblisse maintenant, j’étais pratiquement arrivée à ce petit plateau, dont nous pouvions tout observer à l’horizon.
Quelques dizaines de minutes plus tard, et une respiration à moitié coupée, j’avais réussi mon mini-défi, le premier d’une longue liste. Je m’assis sur un gros rocher pour récupérer mon souffle. Mes jambes n’arrêtaient pas de trembler, j’avais de repos et de reprendre des forces. La vue était magnifique : d’un côté, nous pouvions voir la mer, avec une île au loin. Et de l’autre côté, nous pouvions voir le grand désert, avec du sable sur plusieurs milliers de kilomètres. C’était incroyable de voir autant de diversité dans ce monde, alors que sous l’océan, c’était toujours à peu près la même chose. J’étais vraiment heureuse d’être sortir de cette eau salée, tellement heureuse que cela me donnait envie de chanter un peu. Je commençais à chanter d’une voix timide, avant de laisser ma voix explosée dans la cité. Je devais faire attention à la puissance de ma voix, mais j’étais tellement heureuse d’être ici que je ne pouvais pas m’empêcher. Alors, je chantais pour exprimer mes émotions du moment. Personne n’était présent pour m’entendre ou pour m’observer… Enfin, qui sait ?
Code by Joy
... Ou est-ce l'erreur de ma vie ?
Avec Tanyl Olonan
Cela faisait quelques jours que j’arrivais à me déplacer lentement, mais sûrement, au sein de la cité, nommée Ikusa. C’était un drôle de nom pour une ville, je me demandais ce que cela voulait dire, si elle avait une signification particulière. Je rôdais dans la cité, afin de connaître le mode de vie des personnes, faire des rencontres, et trouver un travail surtout. Je n’avais pas encore d’idées sur ce que je voulais faire, pour apporter ma pierre à l’édifice économique de cette cité. Pour le moment, c’était loin d’être gagné. Il fallait déjà que je me fasse des contacts, que je noue des liens et que prendre confiance en moi. Être une sirène n’était pas une bénédiction pour tout le monde. Certaines personnes me regardèrent avec curiosité, d’autres avec émerveillement, et enfin, ceux qui déversaient leur colère sur moi.
Je ne me sentais pas en sécurité dans la cité, mais je devais tout faire pour m’intégrer et ne plus avoir à porter ces vêtements moches et troués de partout. J’avais l’impression que j’étais une pauvre, une esclave, alors que j’étais libre de faire ce que je voulais de ma vie. J’errai dans Ikusa, à la recherche de quelque chose, mais sans réellement savoir ce que c’était. J’espérai trouver de l’aide, mais finalement, j’avais bien compris que j’étais seule et pour un bon bout de temps encore. J’aurais aimé rencontrer d’autres sirènes, mais nous n’étions pas nombreuses à être allées sur la terre ferme. Donc, j’étais certaine que je n’allais pas en rencontrer d’aussitôt. Mais les miracles existaient, donc je devais garder espoir d’en trouver quelqu’une.
Pour le moment, je continuai à renforcer mes jambes afin qu’elles deviennent fortes et qu’elles prennent l’habitude du poids de mon corps. Je devais absolument savoir marcher et me comporter comme toute personne normale dans ce monde. J’adore observer, visiter et découvrir de nouvelles places, de nouveaux édifices dans Ikusa. C’était absolument magnifique ! Je continuai de grimper vers les hauteurs de la cité, afin d’avoir une vue imprenable sur cette région. Je forçai mes jambes à me supporter, à aller toujours plus loin, toujours plus haut. Il était hors de question que je faiblisse maintenant, j’étais pratiquement arrivée à ce petit plateau, dont nous pouvions tout observer à l’horizon.
Quelques dizaines de minutes plus tard, et une respiration à moitié coupée, j’avais réussi mon mini-défi, le premier d’une longue liste. Je m’assis sur un gros rocher pour récupérer mon souffle. Mes jambes n’arrêtaient pas de trembler, j’avais de repos et de reprendre des forces. La vue était magnifique : d’un côté, nous pouvions voir la mer, avec une île au loin. Et de l’autre côté, nous pouvions voir le grand désert, avec du sable sur plusieurs milliers de kilomètres. C’était incroyable de voir autant de diversité dans ce monde, alors que sous l’océan, c’était toujours à peu près la même chose. J’étais vraiment heureuse d’être sortir de cette eau salée, tellement heureuse que cela me donnait envie de chanter un peu. Je commençais à chanter d’une voix timide, avant de laisser ma voix explosée dans la cité. Je devais faire attention à la puissance de ma voix, mais j’étais tellement heureuse d’être ici que je ne pouvais pas m’empêcher. Alors, je chantais pour exprimer mes émotions du moment. Personne n’était présent pour m’entendre ou pour m’observer… Enfin, qui sait ?